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Maroc : La collusion avec le MAK est établie!
Les masques sont tombés et aujourd’hui la collusion entre le MAK et le Makhzen est établie. Si le Maroc avait tenté, d’une manière gauche de justifier les déclarations de son représentant à l’ONU sur un prétendu droit de la Kabylie à l’autodétermination, la demande d’audience adressée par les responsables de cette organisation sécessionniste classée terroriste adressée à l’ambassadeur du Maroc en France ne laisse plus de place au doute.Le document, dont nous détenons une copie, est une véritable preuve de la sédition du MAK qui s’est allié aux ennemis de l’Algérie pour tenter de la déstabiliser. Le rôle du Makhzen et d’Israël devient évident et rien ne peut, aujourd’hui absoudre Ferhat Mehenni et ses compagnons de l’accusation de trahison à la patrie. Dans sa lettre, depuis la capitale française, datée du 22 juillet dernier, le prétendu porte-parole de la présidence du gouvernement kabyle Aksel Meziane, salue la position du de l’ambassadeur permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilal qui avait plaidé pour l’indépendance de la Kabylie et défendu les positions du mouvement terroriste le MAK, lors du débat général de la réunion du Mouvement des Non-alignés (MNA) des 13 et 14 juillet derniers.Ce dénommé Aksel Meziane a tenu à transmettre les remerciements de Ferhat Mehenni au roi du Maroc M6, « et à lui transmettre sa profonde reconnaissance pour le geste qu’il a qualifié d’historique du Royaume du Maroc envers la Kabylie qui aspire à son indépendance », souligne le document. Et la collusion entre le MAK et les ennemis de l’Algérie devient évidente quand le document révèle que Ferhat Mehenni souhaite être reçu par le roi du Maroc à une date laissée à sa convenance.Aujourd’hui c’est une nouvelle preuve du malsain auquel se livre le Maroc qui démontre ses intentions belliqueuses envers l’Algérie. L’affaire Pegasus et aujourd’hui la tutelle qu’il offre au MAK doivent nécessiter une réaction adaptée de l’Algérie car, le Makhzen semble vouloir mettre le feu aux poudres et embraser la région du Maghreb. En difficulté dans la gestion du dossier de son occupation des territoires de la RASD, et soumis à une pression internationale, Rabat, n’a pas trouvé mieux que de se verser dans une véritable machination contre la stabilité de l’Algérie. Depuis son annexion du Sahara occidental, le Maroc n’a jamais œuvré pour la paix dans la région et chaque jour qui passe, il apporte les preuves de son bellicisme et son rapprochement avec Israël montre à quel point il se glisse dans l’habit du véritable ennemi de l’Algérie. Quant au MAK, la décision de le considérer comme une organisation terroriste est largement justifiée.Slimane B.Le Courrier d’Algérie, 27/07/2021Etiquettes : Maroc, Algérie, MAK, Ferhat Mehenni, -
ALGÉRIE : LE MAK QUI MAQUE
Qualifiée d’organisation terroriste, le mouvement séparatiste du MAK du maître-chanteur Ferhat M’henni, ne lésine nullement sur les moyens pour isoler la Kabylie, chère à l’Algérie, et mettre sa population en otage.
Le MAK qui vient de tisser une alliance incestueuse avec l’autre mouvement terroriste Rachad, composé des résidus du FIS dissous, compte publiquement sur les soutiens des régimes de l’entité sioniste et du Makhzen, qui vient de brandir la carte de la dislocation de l’Algérie, comme surenchère politicienne de bas étage.Si la condamnation des déclarations du représentant de sa Majesté à l’ONU, Omar Hilale, est indispensable, elle demeure insuffisante s’il n’y a pas mobilisation citoyenne et populaire pour chasser le MAK, et sa vision incendiaire de ses activistes de la région de la Kabylie.Si la responsabilité de l’Etat est avérée pour aider les citoyens à se débarrasser du diktat imposé par le MAK, en Kabylie, il en demeure que les partis politiques et les associations de la société civile ont un rôle important à jouer pour défendre l’unité de l’Algérie, et la Kabylie qui reste une partie intégrante de notre pays qui a payé chèrement son indépendance et la préservation de son intégrité territoriale. Aujourd’hui, il est important de s’interroger sur le silence de certaines formations politiques, bien ancrées en Kabylie, au sujet du MAK. *Si les positions du FFS et le PT, concernant la condamnation des déclarations du représentant du Maroc à l’ONU, sont à saluer, il en demeure que la condamnation des déclarations et agissements du MAK et son chef Ferhat M’henni, est plus importante que celle d’Omar Hilale. Le Maroc s’est bien saisi de l’opportunité des revendications séparatistes du MAK, pour s’attaquer à l’intégrité territoriale de l’Algérie. Pour cela les partis politiques comme le FFS, le RCD, le PT, et le MDS, sont tenus de clarifier et d’expliquer à l’opinion publique nationale leurs positions vis-à-vis du MAK, et ne plus entretenir le flou sur cette question.Ferhat M’henni, maître-chanteur et larbin du Mossad et du Makhzen, vient de récidiver, à partir de son exil doré à Paris, en appelant à la désobéissance, en vue d’assoir le chaos, dans cette région, bénéficiant d’un silence » complice » de certains acteurs politiques et publics, comme c’est le cas pour l’ancien cadre du FFS et député,Ahmed Betatache qui considèrera le pouvoir plus dangereux sur l’unité nationale que le comportement belliciste du Maroc( voir la vidéo du youtubeur algérien Rafaa ). Rafaa axera son argument sur les posts d’Ahmed Betatache, publiés sur son compte Facebook, et son intervention au niveau de la chaîne subversive de l’organisation terroriste de Rachad, à savoir El Magharibia.Ferhat M’henni, mis à nuLe youtubeur algérien Rafaa qui interpellera en cette occasion les partis politiques, comme le FFS à clarifier leurs positions vis-à-vis du MAK, avait diffusé quelques extraits d’intervention sur les chaînes françaises et sionistes de Ferhat M’henni, et son projet de déstabiliser l’Algérie, en s’impliquant à bras le corps dans la répartition de l’Algérie, conformément à l’agenda sioniste inscrit dans ce qui est appelé » une stratégie persévérante de dislocation du monde arabe (lire : file:///C:/Users/hp/AppData/Local/Temp/COME_061_0149.pdf)Algérie54, 21/07/2021Etiquettes : Algérie, Maroc, MAK, Ferhat Mehenni, -
Après l’ultime acte belliqueux du Maroc : la fermeté d’Alger
Par Nadji Azouz
Par la voie de son loustic diplomatique aux Nations Unies à New-York, le Maroc a reconnu son ingérence directe dans les affaires souveraines de l’Algérie, et annoncé, du même coup, sa volonté d’agir contre son unité territoriale. Dans une note officielle, Rabat consacre donc, formellement et officiellement, son engagement dans une énième campagne d’hostilité contre l’Algérie. A travers, cette fois-ci, un soutien public et clair à un mouvement déclaré terroriste, et précisément à un présumé « droit à l’autodétermination du peuple kabyle » qui subirait « la plus longue occupation étrangère », selon les termes de la note en question.
Cet ultime acte de la stratégie de la tension belliqueuse du Makhzen, est une nouvelle provocation diplomatique, une de trop, qui a suscité une réaction rapide, énergique, posée, pesée et ferme du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, sous la conduite de M. Ramtane Lamamra.
Changement de titulaire du poste, changement de style, changement de substance, et déjà les prémices d’une diplomatie de fermeté, de la raison et de la sagesse en devenir. On en prend en tout cas les bons augures.Dans ce qui apparait comme une riposte graduée, la diplomatie algérienne a d’abord « condamné énergiquement cette dérive particulièrement dangereuse, y compris pour le royaume du Maroc lui-même dans ses frontières internationalement reconnues ». Il a indiqué, dans un second temps, que « l’Algérie, république souveraine et indivisible, est en droit d’attendre une clarification de la position définitive du Maroc sur cet incident d’une gravité extrême ». En troisième lieu, le ministère a rappelé dimanche en fin d’après-midi l’ambassadeur d’Algérie à Rabat, conséquence logique de la nouvelle dérive de la diplomatie marocaine qui est au fond un implicite casus belli. La convocation rapide du représentant diplomatique chérifien à Alger laisse entendre que la réplique proportionnée aurait vraisemblablement d’autres formes d’expression appropriées.
Au-delà des incartades et des dérapages contrôlés ou incontrôlés de son olibrius diplomatique à l’ONU, le Makhzen pratique depuis longtemps à l’endroit de l’Algérie une stratégie de la tension perpétuelle qui ne dit pas son nom, mais qui se vêt des habits de la guerre froide. Le MAE a raison de dire en effet que cette dernière attitude de la diplomatie marocaine est « aventuriste, irresponsable et manipulatrice ».
Et qu’elle « relève d’une tentative à courte vue, simpliste et vaine, destinée à cultiver un amalgame outrancier entre une question de décolonisation dûment reconnue comme telle par la communauté internationale et ce qui n’est qu’un complot dirigé contre l’unité de la nation algérienne ». Autrement dit, les apprentis-sorciers d’une diplomatie marocaine arrogante et impulsive, veulent opposer au soutien de principe indéfectible de l’Algérie à la décolonisation du Sahara occidental, depuis 1973, l’aide active à un mouvement séparatiste et factieux en Kabylie. Quand bien même cette organisation basée à l’étranger serait minoritaire et faiblement représentative dans la région-cible en Algérie.
Le MAE ne se trompe pas lorsqu’il souligne par ailleurs que cette dangereuse fuite en avant « heurte frontalement les principes et les accords qui structurent et inspirent les relations algéro-marocaines ». De même qu’elle « constitue une violation flagrante du droit international et de l’Acte Constitutif de l’Union Africaine ». Toutes choses que l’Algérie se garde de fouler aux pieds, respectant scrupuleusement les principes et les accords à la base des relations bilatérales, l’Acte Constitutif de l’Union Africaine et, de manière plus large, le droit international.
Une inacceptable escalade
Dans le cas contraire, elle aurait soutenu activement l’Amussu Ayerfan n Arrif, le mouvement contestataire berbère du Rif déclenché en 2016 dans les régions de Nador, El Hoceima, Berkane et dans la diaspora rifaine en Belgique et aux Pays-Bas notamment. Et elle aurait usé alors de tous les moyens pour favoriser les germes de la subversion, la sédition et le séparatisme. Elle n’a donc jamais milité pour le droit à l’autodétermination d’une région subissant « la plus longue occupation étrangère », celle du Makhzen.
Cette inacceptable escalade belliciste du Makhzen, est manifestement encouragée par la reconnaissance par l’Administration Trump du fait accompli annexionniste du Sahara Occidental. Elle est boostée également par l’alliance stratégique concomitante avec l’Etat sioniste d’Israël, sur les plans diplomatique, commercial, culturel et militaire, ainsi que dans les domaines du renseignement et de l’espionnage sous toutes ses formes, classiques et numériques à proprement dire.
Elle a surtout eu un effet hautement bénéfique pour l’Algérie, et nettement contreproductif pour le Maroc : le renforcement considérable de l’esprit unitaire en Kabylie et la consolidation politique du front intérieur en Algérie. On a alors observé que les Algériens prennent de plus en plus conscience des menaces stratégiques à ses frontières, dont celle qui émane de l’Etat d’Israël désormais présente le long des 1559 kilomètres de frontière avec le Maroc.
Prise de conscience aussi à l’égard des grands défis de la crise économique amplifiée, à grande échelle, par les effets pandémiques du Covid 19 mutant. On en juge particulièrement par certaines positions politiques et par certaines réactions sur les réseaux sociaux, fort nombreuses au demeurant, qui soulignent, à l’unisson, que le Makhzen a franchi désormais une ligne rouge et qu’il n’a pas intérêt à aller au-delà.
A quelque chose algérienne, malheur marocain est donc bon ! Car la diplomatie de la morgue et de l’outrecuidance makhzenienne a révélé très vite en Ramtane Lamamra un penchant naturel pour une diplomatie de l’intelligence, la fermeté, la raison et la sagesse. « C’est dans la rigueur de l’hiver qu’on voit la qualité du pin », disait Confucius.
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Algérie : « Le Maroc joue avec le feu et il va se brûler »
Benzaïm: « Le Maroc joue avec le feu et je pense que cette fois, il va se brûler »
Le sénateur du Front de libération nationale (FLN), Abdelouahab Benzaïm, s’est exprimé concernant la polémique entourant les agissements des représentants diplomatiques marocains à New York.
En effet, le politicien a exprimé son indignation, hier 17 juillet 2021, face au comportement de l’ambassadeur du Maroc au RoyaumeUni, qui a distribué une note officielle contenant le soutien du Rabat « à l’autodétermination de la Kabylie ».
Dans une publication postée sur son compte personnel Facebook, le sénateur a déclaré : « Le Maroc joue avec le feu et je pense que cette fois, il va se brûler. »
Ce dernier a surenchéri en exhortant les autorités compétentes à « convoquer notre ambassadeur au Maroc et à expulser au plus vite l’ambassadeur du Maroc en Algérie ».
Toujours selon ce dernier, le Maroc a franchi une ligne rouge.
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Algérie: Rahabi appelle à une action ferme contre le Maroc
Le diplomate et ancien ministre, Abdelaziz Rahabi, a qualifié samedi d’acte “hostile” le soutien au sein de l’ONU du Maroc au mouvement séparatiste le MAK, appelant les autorités du pays à réagir avec fermeté contre “l’escalade programmée” du voisin de l’Ouest.
« L’appel du Maroc à la sédition en Algérie ne relève pas d’un simple acte diplomatique mais d’une action hostile à son unité et une escalade programmée dans la stratégie de la tension permanente dans la région » , a écrit Abdelaziz Rahabi sur sa page Facebook.
Pour l’ancien ambassadeur et ancien ministre de la communication “l’Algérie, peuple et État, doit réagir avec force et fermeté ” contre la posture marocaine.
Vendredi, le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a condamné “énergiquement” ce qu’il a qualifié de “dérive particulièrement dangereuse ” de la représentation diplomatique marocaine à New York, qui a distribué, récemment, au pays membres du Mouvement des Non-Alignés une note officielle dont laquelle le Maroc soutient publiquement et explicitement un prétendu “droit à l’autodétermination du peuple kabyle “.
Le Jeune Indépendant, 17/07/2021
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Algérie : Arrestation de 4 dirigeants du MAK
Quatre dirigeants du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) dont Bouaziz Aït-Chebib, secrétaire national, ont été arrêtés et mis sous mandat de dépôt par le tribunal de Draâ El Mizan dans la wilaya de Tizi-Ouzou en attendant leur procès. C’est ce qu’a fait savoir au Jeune Indépendant ce lundi une source au sein de ce mouvement.
Bouaziz Aït-Chebib, ancien militant du RCD, a été arrêté par des gendarmes le 20 juin dernier tandis que les quatre autres à savoir Hocine Azam, Belaïd Amar Khodja et Boussad Becha ont été arrêtés six jours plus tard. Les cinq cadres du mouvement ont mis sous mandat de dépôt le dimanche 27 juin, par le tribunal de Draâ El Mizan en attendant leur comparution devant un juge.
Leurs avocats n’ont pas annoncé les raisons de leurs arrestations . En revanche, le MAK a été classé par les autorités comme « une organisation terroriste ».
Ces arrestations ont suscité des inquiétudes parmi les militants du mouvement autonomiste dont certains sont entrés en clandestinité.
Le Jeune Indépendant, 28 juin 2021
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Algérie: «Le scorpion pique et crie au loup»
Organisations terroristes «Le scorpion pique et crie au loup»
Le peuple algérien n’est pas prêt à gâcher d’autres années en prêtant l’oreille à ceux qui se prélassent sur les rives du Bosphore, qui versent des larmes devant le Mur des lamentations ou qui traitent leur rhumatisme chronique sur le sable de Marrakech.
Cet adage arabe est utilisé pour qualifier un oppresseur qui se présente sous l’habit de l’oppressé, c’est-à-dire quelqu’un qui vous agresse et qui est le premier à aller se plaindre. Il est tout indiqué pour s’appliquer aux organisations terroristes qui répandent la peur et la terreur au sein des populations, qui incitent à la violence contre les Etats et les gouvernements, qui soutiennent les criminels et les extrémistes et exploitent tous les moyens dont l’argent, les armes issues du trafic et les médias de propagande, dans le but de s’emparer du pouvoir et d’imposer leur dictat et leur loi. Dépourvues de tout honneur et pudeur, elles n’éprouvent aucune gêne à aller pleurnicher et quémander aux portes de diverses organisations internationales et régionales et même celles défendant les droits des homosexuels, ou encore de traiter avec des pays et des régimes coloniaux racistes qui soumettent des peuples, exploitent leurs richesses et s’opposent à leur autodétermination.
Al-Qaïda, l’Etat islamique, Boko Haram, GIA, Rachad, MAK et d’autres organisations de la mort diffèrent dans leurs appellations, les lieux où sont perpétrés leurs crimes et les dates de leur création. Cependant, elles se rejoignent dans leurs visées, leurs objectifs et leur finalité qui sont l’établissement des fondements d’un régime dictatorial raciste, de classe, consacrant le règne de l’oligarchie et de la minorité et qui impose le régime théocratique sur le dos des espoirs et des aspirations des peuples. Les moyens utilisés pour atteindre ces objectifs importent peu. Qu’il s’agisse d’alliances avec le sionisme, les régimes corrompus, les ennemis de la Patrie ou même avec Satan, du moment que leur inspirateur, Machiavel, voit que la fin justifie les moyens et que leur législateur «Abu Qatada» a pondu une fetwa rendant licite la généralisation des assassinats, frappant d’apostasie tous les Algériens, allant même jusqu’à déclarer des enfants et des nourrissons de renégats (takfir) parce que n’étant pas encore entrés dans l’Islam !
Durant les années 1990 du siècle passé, mon pays l’Algérie a traversé une des pires périodes de son Histoire lorsque, pendant plus d’une décennie, les forces obscurantistes, appuyées et soutenues par des puissances étrangères, ont tenté avec acharnement de mettre à genoux l’Etat algérien, de semer les graines de la discorde au cœur de la société algérienne et d’imposer une nouvelle doctrine étrangère à notre religion, à nos valeurs et à nos traditions. Cela pour asseoir tel régime, République, califat (qualifiez-le comme bon vous semble) dans le but de contraindre le peuple à la soumission et à l’obéissance, à travers la planification, la programmation et l’exécution de massacres collectifs et d’opérations d’extermination afin de réduire au silence toute opposition à leurs idées.
Ben talha, Ramka, Raïs, Sidi Hammad, Beni Messous, Sidi Al-Antari, Haouch Khemisti, Beni Ali, Ouled Hada, Mazouara, Dhaya Labkour, Had Al-Shakala témoignent des centaines de massacres perpétrés à travers l’ensemble du territoire national, qui ont touché toutes les catégories du peuple algérien, ne faisant aucune distinction entre hommes, femmes, enfants, nourrissons, vieux ou jeunes. Les méthodes d’exécution étaient d’une extrême sauvagerie et le nombre de victimes dépassait les dizaines de milliers, sans parler de l’enlèvement de milliers de femmes et de filles violées et, pour nombre d’entre elles, tuées.
Il n’est pas aisé d’ouvrir des plaies, de déterrer des souvenirs douloureux pour évoquer les vestiges d’un passé que le peuple algérien tente de s’en débarrasser à travers l’oubli… Les larmes versées par les orphelins, les veuves et les endeuillés suffisent à elles seules pour se convaincre que les signes de tristesse et de douleur subsistent encore sur le visage de nombreux Algériens et qu’il faut encore du temps pour que la plaie profonde du terrorisme cicatrise. Nous rappelons ces événements et faits pour que les jeunes d’aujourd’hui n’oublient pas la souffrance et les épreuves endurées par leurs parents et réalisent que les organisations comme Rachad ou le MAK ne diffèrent guère du GIA, d’Al-Mourabitoun, de Jund Al-Khilafa ou du GSPC, par exemple. Ce sont deux faces d’une même pièce, à ceci près que les modes d’action diffèrent par le recours à de nouveaux outils, comme les plateformes des médias sociaux ou encore la sollicitation des ONG dont les sources de financement et l’obédience sont entachées de suspicion.
Les émirs de la mort, tels Zitouni, Zouabri, Ben Chiha et Belaouar ont laissé derrière eux des terroristes et des traîtres non moins sanguinaires, bien plus, qui les dépassent en matière de forfaiture, de perfidie et de félonie. Cette génération d’aventuriers qui se vante de sa trahison, de son infamie, de son ignominie, fait peu cas de l’Algérie, de son Histoire et de son peuple. Son seul souci est de pêcher en eaux troubles, d’investir dans les problèmes des autres pour les inciter à la violence et abuser des innocents afin de les entraîner dans des conflits et des confrontations aux conséquences insoupçonnables.
Ainsi, le Haut conseil de sécurité, dont la réunion a été présidée par le président de la République, Monsieur Abdelmadjid tebboune, a décidé d’inclure les mouvements Rachad et MAK dans la liste des «organisations terroristes et de les traiter en tant que telles». Lors de sa récente visite en 2e Région militaire, Monsieur le général de corps d’armée, chef d’état-major de l’ANP, a mis en garde les aventuriers de toute obédience ou courant idéologique contre toute tentative de porter atteinte à l’unité nationale. Il a affirmé : «Nous, au sein de l’Armée nationale populaire, ferons face, avec fermeté et vigueur, à quiconque songe à mettre en péril les constantes de la Nation et nous œuvrerons, sans relâche, à mettre à nu leurs abjects desseins devant l’opinion publique nationale et internationale, car nous sommes fermement convaincus que l’unité nationale est le phare qui illumine notre voie et qui renforce notre volonté dans les crises et l’adversité.»
Les membres de l’organisation terroriste Rachad résident sur le sol européen et activent sous le parapluie des «chrétiens» -qu’ils considèrent comme des infidèles- pour combattre leur propre peuple et instaurer, comme ils le prétendent, le califat sur le territoire algérien. A l’exemple des roitelets en Andalousie qui versaient l’impôt (djizya) au roi Alphonse VI pour qu’il les aide à s’entretuer, ils demeurent nostalgiques des sombres journées où les fatwas de leurs chouyoukh rendaient licite l’effusion du sang des Algériens. Quant au mouvement terroriste MAK, ce qu’il y a de plus surprenant, de déroutant et de risible à la fois, c’est que son «leader» ou son «président» qui revendique le séparatisme en Algérie, à l’image d’un enfant qui refuse de téter sa mère, n’hésite pas à louer une entité raciste qu’il considère comme un modèle de civilisation, de développement et de justice, passant sous silence les massacres perpétrés par cette entité contre le peuple palestinien isolé, propriétaire du territoire. Ce mouvement prétend instaurer un Etat «civil», avec des ingrédients sionistes, en Kabylie, terre des Moudjahidine, qui a sacrifié des dizaines de milliers de ses fils pour l’Algérie ! En fait, il n’a d’autre but que de la jeter dans les bras de ceux que les El Mokrani, Cheikh El Haddad, Mira, Amirouche et bien d’autres avaient combattus, et en faire ainsi le cent-deuxième département. Rachad et le MAK, tels Satan, le diable ou, disons «Dracula», sont des vampires attendant l’obscurité pour sucer le sang du peuple, tant ils sont incapables de l’affronter en plein jour, sous les rayons du soleil, parce que la lumière vive les aveugle et brûle leur peau. Bien qu’à première vue leurs référents idéologiques sont en opposition, leurs velléités autoritaristes et leurs penchants sadiques les rassemblent.
Le peuple algérien peut, dans un premier temps, être dupé par des mots doux, vous pouvez gagner son amitié si vous le sollicitez et obtenir son pardon si vous faites amende honorable, mais pour peu que vous le trahissiez, que vous persistiez à le tromper, à porter atteinte à l’unité nationale, à hypothéquer l’avenir des générations ou encore à comploter avec les anciens et les nouveaux ennemis de la Nation, soyez sûr qu’il ne vous trouvera aucune excuse, qu’il ne vous pardonnera pas et qu’il n’hésitera pas à vous rendre l’existence infernale et à effacer jusqu’à vos racines. Référez-vous à l’histoire ancienne et moderne et vous découvrirez ce grand peuple qui a enfanté Jughurta, tarek Ibn Ziad, l’Emir Abdelkader, Fatma N’soumer, Ben Badis, Ben M’hidi et des centaines de milliers d’autres glorieux lions. Malheur à ceux qui tentent, ou même pensent porter atteinte à l’unité nationale et à semer les graines de la division entre les différentes couches d’un même peuple. Les césars de Rome, Genséric le Vandale, Gargar de Byzance, et après eux l’Espagne croisée et la France coloniale, n’ont pas réussi à mettre à genoux et à diviser le peuple, malgré les politiques basées sur la devise «diviser pour régner», qu’ils ont poursuivie pendant des décennies, voire des siècles. Toutes ces forces n’ont pas réussi à saper les composantes du peuple algérien, à le diviser, à semer la zizanie, en jouant sur les diversités régionales, tribales et autres ethniques, que dire alors d’une poignée de souris de laboratoires, qui n’ont ni nom, ni histoire, ni poids, recrutées pour remettre au goût du jour des politiques coloniales qui ont échoué et les funestes projets «daéchistes».
Enfin, nous affirmons que le peuple algérien n’est pas disposé à se laisser avoir une deuxième fois, lui qui a enduré les flammes des marchands de la religion et la trahison des courtiers de la division, aujourd’hui, il n’est pas prêt à gâcher d’autres années en prêtant l’oreille à ceux qui se prélassent sur les rives du Bosphore, qui versent des larmes devant le Mur des lamentations ou qui traitent leur rhumatisme chronique sur le sable de Marrakech. Le peuple algérien se prépare à choisir ses représentants qui traduiront ses préoccupations, défendront ses droits et qui lui ouvriront les portes de l’espoir et de la prospérité. Quant aux promoteurs de la division (fitna), aux amateurs de la sédition, leurs vils complots et leurs basses manœuvres n’iront pas bien loin, les relents puants de leur trahison les ont démasqués, et ce scorpion noir n’est plus en mesure de distiller son venin, il ne lui reste plus qu’à crier au loup.
La Rédaction
El Djeïch n° 695, juin 2021
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Algérie : Choix limité
par Abdelkrim Zerzouri
Il y a forcément un avant et un après pour les militants des deux mouvements Rachad’ et MAK’. Les deux mouvements, basés à l’étranger, qui n’ont aucune existence légale en Algérie, le MAK était carrément interdit pour ses activités séparatistes, et dont les militants sont sortis de l’ombre à la faveur du Hirak, ont été classés sur la liste des organisations terroristes, le 18 mai dernier. Date à laquelle le Haut Conseil de Sécurité « s’est penché sur les actes hostiles et subversifs commis par les mouvements Rachad’ et MAK’ pour déstabiliser le pays et attenter à sa sécurité, et décidé, dans ce cadre, de les classer sur la liste des organisations terroristes et de les traiter comme telles », selon un communiqué rendu public par la présidence, dans le sillage de cette réunion.
Bien avant cette décision, le Tribunal d’Alger avait émis fin-mars, des mandats d’arrêt internationaux à l’encontre de Mohamed Larbi Zitout, un co-fondateur de Rachad’ et ancien diplomate algérien, résidant au Royaume-Uni, et de trois activistes accusés d’appartenir à la même mouvance. Ce mouvement est accusé d’avoir infiltré et de chercher à entraîner dans la violence le mouvement Hirak, et le MAK’ est un autre mouvement, dont les visées terroristes ont été récemment dévoilées, suite à l’arrestation de militants appartenant à ce mouvement qui planifiaient des attentats terroristes au moment des marches du Hirak.
Donc, pour les militants des deux mouvements, qui activaient en Algérie, dans la clandestinité et qui ne couraient pas de risques majeurs vis-à-vis de la loi, les choses ont changé du tout au tout après le 18 mai. Avant cette date, les militants en question ont rarement été inquiétés par les services de sécurité, mais la situation n’est plus la même après le classement des deux mouvements sur la liste des organisations terroristes. Tout individu dont l’appartenance à ces deux mouvements serait prouvée tomberait, désormais, sous le coup de la loi et serait automatiquement suspecté d’activité terroriste. Et répondre des lourdes charges qui pèseraient sur lui devant le tribunal. Est-ce pour autant une fin en soi, ne plus jamais discuter ou protester contre cette décision ?
Certainement que rien n’est immuable sur ce plan. Et il n’y a qu’à prendre des exemples de classements d’organisations terroristes au niveau international, qui continuent de défendre leur cause contre les accusateurs sans échapper à leur sort en matière de retombées découlant de ce classement.
Sur le plan politique, il est permis de se défendre contre pareil classement, mais pas devant un tribunal ou les services de Sécurité de la partie à l’origine de ce classement. Un juge ne retiendrait, ainsi, que la preuve d’appartenance à l’une ou l’autre organisation pour donner son verdict. Tant que le classement des deux mouvements sur la liste des organisations terroristes est fondé sur une décision du Haut Conseil de Sécurité, le jugement de toute personne, dont l’appartenance aux deux mouvements en question serait dûment prouvée, ne peut s’écarter de cette considération fondamentale qui fait force de loi. Quelles options pour les militants des deux mouvements qui croient encore au bien-fondé de leur lutte ?
Assumer politiquement leurs actes jusque dans les geôles, ou cesser tout lien avec les mouvements classés sur la liste des organisations terroristes.
Le Quotidien d’Oran, 09 juin 2021
Etiquettes: Algérie, Hirak, Rachad, MAK,
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The Independent s’en prend à l’Algérie
QUAND THE INDEPENDENT SE FAIT PORTE-PAROLE DE RACHAD ET DU MAKHZEN : Un autre illuminé s’en prend à l’Algérie
Finalement, pour verser son fiel sur l’Algérie, des individus sont prêts à tous les renoncements et toutes les compromissions. Pour s’improviser tueur à gage, il suffira pour eux de trouver simplement l’homme prêt à abouler la rançon la plus fournie.
Et cet exercice n’a pas rebuté le journaliste Simon Speakman Cordall, du quotidien britannique « The Independent » qui a déversé sa haine contre l’Algérie et ses Institutions. Ce quidam use d’un journalisme new-look qui verse dans le « rebrousse-poil ». Un jour, il se fend d’un papier qui dénonce les essais nucléaires français dans le Sud algérien, et un autre il renvoie dos à dos le Maroc et le Front Polisario dans un long article qu’il a consacré aux visées expansionnistes de Rabat et du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Et contre toute attente, il revient quelques jours plus tard pour épouser les thèses de Rabat et de Paris dans ce conflit. C’est un « journalisme girouette », qui perd tout crédit tant la réalité des choses contredit ses dires.
Les liens entre l’article du journal français Le Monde et celui du quotidien britannique The Independent sont évidents, et ils semblent commandés par la même officine. Londres, qui couve une belle brochette d’anciens terroristes qui n’ont pas renoncé à leur rêve de casser l’État moderne et national pour installer une théocratie, ne semble pas embarrassée par de telles atteintes à des pays souverains et surtout partenaires. Le contrôle des médias par les lobbies juifs et certains milieux occultes de la finance internationale est pesant aussi bien à Paris qu’à Londres.
Au nom de la liberté d’expression, bon nombre de leurs médias se sont faits les porte-paroles des ennemis de leurs anciennes colonies qui se sont libérées au prix de mille et un sacrifices. Au nom du sacro-saint principe, à géométrie variable, de la liberté d’expression, on laisse des cercles d’aigris verser leur fiel et tisser, à dessein, un tas de mensonges.
À croire ces titres, devenus « Dazibaos » par les temps qui courent, c’est la chape de plomb qui est en train de s’abattre sur l’Algérie. Vautrés sur leurs fauteuils, dans des salles de rédaction conçues comme salles d’opération de déstabilisation, des journalistes qui n’ont même pas pris la peine de se déplacer en Algérie, se lâchent pour rédiger des brûlots qui sont loin de la réalité. Ont-ils au moins pris la peine de s’y rendre pour comprendre que ceux qui financent leurs divagations versent finalement dans le mensonge éhonté ?
La main du Makhzen et de l’entité sioniste est évidente dans les dernières attaques contre notre pays. Les pays des droits de l’Homme et de la liberté d’expression sont en train de glisser inexorablement dans l’abime de la désinformation et de la négation des droits. Qu’ils révisent leur attitude car la couleuvre commence à être trop grosse.
Slimane B.Le Courrier d’Algérie, 08 juin 2021
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Algérie : Le Président Tebboune dit tout à « Le Point »
Interview avec l’hebdomadaire « Le point »: Le Président Tebboune dit tout
Lors de l’entretien du Président Tebboune avec l’hebdomadaire français Le Point, plusieurs sujets ont été abordés.
Au cours de cette rencontre avec les médias français, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé le lancement de «grandes campagnes de sensibilisation» pour la vaccination dans la cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus. «Le rythme de la vaccination suit le bon vouloir des Algériens, car nous ne voulons pas l’imposer, mais nous allons lancer de grandes campagnes de sensibilisation», a indiqué le Président Tebboune dans une interview à l’hebdomadaire français Le Point, ajoutant que l’Algérie demeurera un Etat social, parallèlement au projet en cours relatif à la réforme de la politique de subvention des produits de première nécessité. «L’Algérie sera un Etat social, parce que c’est une exigence de ceux qui se sont sacrifiés pour ce pays. La Déclaration du 1er Novembre 1954 préconisait la création d’un Etat démocratique et social. Tel était le vœu de nos martyrs», a souligné le Président Tebboune dans une interview accordée à l’hebdomadaire français Le Point. A propos du Hirak le Président Tebboune précise : «Le seul Hirak auquel je crois est le Hirak authentique et béni.» Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé ne croire qu’au Hirak «authentique et béni» ayant ignoré «le chant des sirènes» qui le poussait à aller vers une période transitoire. «Je n’utilise plus ce mot (Hirak) parce que les choses ont changé», a soutenu d’emblée le président Tebboune dans une interview au journal français Le Point. «Le seul Hirak auquel je crois est le Hirak authentique et béni qui a spontanément rassemblé des millions d’Algériens dans la rue. Ce Hirak-là a choisi la voie de la raison en allant à l’élection présidentielle du (12 décembre 2019)», a expliqué le chef de l’Etat, affirmant que ce Hirak «n’a pas écouté le chant des sirènes qui le poussait à aller vers une période transitoire, et dix millions d’Algériens sont allés voter». «Une minorité a refusé l’élection. Je pense que tout Algérien a le droit de s’exprimer, mais je refuse le diktat d’une minorité», a-t-il martelé. Le Président Tebboune s’est, en outre, dit «étonné» de voir un démocrate «rejeter» les urnes et «prôner» la désignation. «De plus, je m’étonnerai toujours du fait qu’un démocrate, qui se définit comme tel, rejette les urnes et prône la désignation. Il a ainsi rappelé que «lorsque les marches, après la présidentielle, rassemblaient encore de 20 000 à 25 000 manifestants à travers le pays», il a été le «premier à tendre la main aux gens du Hirak et à les recevoir». «Dans mon premier gouvernement, on compte cinq ministres qui en sont issus. Des personnes que j’avais vues m’insulter dans des vidéos. Ensuite, on a commencé à libérer des détenus pour arriver à 120 relaxés. Les gens continuaient à me critiquer, mais j’ai continué à faire des gestes», a-t-il relevé. Questionné sur le classement par l’Algérie de Rachad et du MAK (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie) comme mouvements terroristes, le Président Tebboune a indiqué qu’«ils se sont eux-mêmes déclarés tels». «Rachad a commencé à mobiliser tous azimuts, à donner des instructions pour affronter les services de sécurité et l’armée. Le MAK a tenté d’agir avec des voitures piégées. Face aux appels à la violence, la patience a des limites», a-t-il martelé. Pour ce qui est du correspondant du journal Liberté à Tamanrasset, arrêté et placé sous mandat de dépôt pour un article de presse, le chef de l’Etat a indiqué qu’«il a joué à tort au pyromane sur un sujet très sensible», qualifiant cela de «très grave».
L’Armée, une «réalité positive» qui a protégé le pacifisme du Hirak Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a rendu un hommage appuyé à l’Armée nationale populaire (ANP) qu’il a qualifié de «réalité positive» ayant «préféré protéger le pacifisme» du mouvement populaire Hirak du 22 février 2019. «Le poids de l’Armée est une réalité positive. Si nous n’avions pas une Armée aussi moderne et aussi professionnelle, la situation en Algérie serait pire qu’en Libye ou en Syrie», a affirmé le Président Tebboune dans une interview à l’hebdomadaire français Le Point. Il a fait savoir que pendant le Hirak, «certains, y compris dans les rangs de ceux qui se prétendent démocrates, ont demandé à l’Armée d’intervenir», ajoutant que l’ANP «a refusé, préférant protéger le pacifisme du mouvement».«Si elle avait voulu prendre le pouvoir, elle l’aurait fait. C’était une demande populaire, le peuple l’appelait à faire cesser la comédie du cinquième mandat et la déliquescence de l’Etat», a-t-il rappelé, soutenant que «l’Armée n’a pas pris le Pouvoir et ne le prendra pas, parce qu’elle est légaliste». Le chef de l’Etat a rappelé, à cette occasion, que «l’Armée s’est retirée de la politique depuis la fin des années 1980» et que «l’époque où des officiers de l’Armée siégeaient au Comité central du FLN (ex-parti unique au Pouvoir) est terminée», soulignant que «l’Armée ne fait plus de politique». Le Président Tebboune a affirmé «je lutterai contre la bureaucratie avec toute mon énergie». Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a assuré, dans une interview accordée à l’hebdomadaire français Le Point, qu’il allait continuer à lutter contre la bureaucratie avec toute son énergie. «La situation (du climat des affaires NDLR) n’est pas aussi catastrophique. Il y a des problèmes, des difficultés, peut-être aussi des blocages à cause de la bureaucratie, contre laquelle je lutterai avec toute mon énergie», a-t-il déclaré. «Je l’ai dit aux hommes d’affaires et aux start-up : la bureaucratie est notre ennemi commun. Pour le reste, les gens continuent à travailler et à investir, le pays n’est pas à l’arrêt», a-t-il soutenu. Il a tout de même reconnu que «nous avons une économie sous-développée et désarticulée, tournée vers l’importation, sans aucun échange intersectoriel» et contre laquelle «des voix s’élèvent pour dénoncer les blocages dans l’administration, des responsables qui ont peur d’assumer des décisions, une fiscalité qui encourage l’informel, des banques méfiantes…». Interrogé sur les actions menées par l’Algérie pour améliorer le climat des affaires, M. Tebboune a souligné, à propos du Doing business et ses paramètres pour capter les investissements directs étrangers (IDE), que «certains pays l’acceptent, à défaut d’avoir d’autres moyens de création d’emplois, devenant presque des protectorats d’autres pays, où on peut, par exemple, prohiber l’action syndicale». Mais en Algérie, «c’est impossible», a-t-il jugé, car «il y a une demande d’Etat et de protection sociale assez forte. Ce n’est pas très attractif». Pour ce qui est de la règle 51-49% régissant l’investissement étranger, levée pour une bonne partie des secteurs et maintenue exclusivement pour les secteurs stratégiques, le Président Tebboune a assuré que cette règle, lorsqu’il s’agit d’investir dans les hydrocarbures, «ne gêne personne». «Ajoutez à cela, un pays solvable non endetté et qui compte 45 millions de consommateurs», a-t-il soutenu. «Il y a un engouement pour les législatives chez les jeunes Algériens». Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a relevé «un engouement» notamment chez les jeunes pour les législatives du 12 juin prochain, affirmant qu’il «n’y a pas d’autre issue» et que «tous ceux qui veulent entraîner le pays vers l’aventure sont en train de perdre leur temps». «Je sais qu’il y a un engouement pour ces législatives, notamment chez les jeunes, alors que tout récemment, ils ne s’inscrivaient même pas sur les listes électorales», a indiqué le Président Tebboune dans une interview accordée à l’hebdomadaire français Le Point, précisant que «plus de 50% de la population a moins de 30 ans en Algérie». Evoquant l’importance de cette échéance électorale, le président de la République a affirmé qu’il «n’y a pas d’autre issue», précisant que «tous ceux qui veulent entraîner le pays vers l’aventure sont en train de perdre leur temps». «Quand j’étais malade et que les rumeurs enflaient, me donnant même comme décédé, la plupart des Algériens étaient angoissés, même parmi ceux qui n’ont pas voté pour moi ou qui ne m’apprécient pas», a-t-il révélé, expliquant l’attitude des Algériens par le fait «qu’ils veulent que le pays reste sur la voie de la légalité». A une question sur «une bonne partie de l’opposition» qui aurait choisi de «boycotter le scrutin», le chef de l’Etat a rétorqué : «Ce que j’observe à travers tout le pays ne dit pas que les Algériens, dans leur majorité, sont opposés aux élections législatives». Et d’enchaîner : «Vous me dites une ‘bonne partie de l’opposition’ : combien sont-ils ? Au vu des instruments de mesure dont nous disposons, il s’agit d’une minorité qui se présente comme une majorité grâce à une médiatisation à outrance, notamment outre-mer». A cet égard, le chef de l’Etat a relevé que «certains ambassadeurs, malheureusement, ne voient que cette minorité et ne vivent qu’avec elle, et ignorent la majorité des Algériens, induisant en erreur les pays auxquels ils appartiennent.
Tout le nécessaire a été fait pour rassurer le patronat algérien A une question relative aux conditions dans lesquelles activent le patronat algérien, M. Tebboune a répondu : «Nous avons déjà fait plus que le nécessaire pour les rassurer. Nous avons réuni, à deux reprises, les patrons algériens, nous avons pris des mesures dans les lois de finances». Maintenant, «s’ils (les patronats) ont des choses à se reprocher, je n’y suis pour rien. La justice a pris tout son temps pour juger ceux qui ont indûment touché à l’argent public, on n’accuse personne à la légère», a-t-il poursuivi. Abordant l’industrie automobile, il a, encore une fois, regretté le modèle appliqué auparavant en Algérie, où des kits (dans l’automobile et l’électroménager) importés pour être montés en Algérie «ont coûté à l’Etat 3,5 milliards de dollars pour créer à peine 400 emplois». «Nous avons réussi à mettre sur le marché des voitures plus chères que les voitures importées !», s’est indigné M. Tebboune, en ajoutant : «ça, ce n’est pas de l’économie !» Il a réitéré son appel aux investisseurs sérieux qui veulent investir dans la construction mécanique en respectant les cahiers de charges et en assurant le taux d’intégration requis. «Ceux qui veulent se lancer dans la construction mécanique, en respectant les cahiers des charges, sont les bienvenus. Pour les industries légères, comme l’électroménager, l’intégration devrait être, au départ, d’au moins 70%», a-t-il dit. «Ce que nous voulons, c’est construire une économie dans laquelle les besoins de notre pays soient satisfaits par notre propre production», a soutenu le Président Tebboune. Sur le plan de la coopération et du partenariat avec la France, le président est revenu sur le dossier de l’usine Peugeot en maturation, le partenariat Saidal-Sanofi en cours de concrétisation. Le dossier d’ouverture d’une usine Peugeot en Algérie est en cours de maturation, alors que le partenariat entre Saidal et Sanofi Pasteur est en cours de concrétisation, a indiqué le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans une interview accordée à l’hebdomadaire français Le Point. «C’est (l’usine Peugeot) un dossier en maturation. Le mérite de Peugeot, c’est de ne pas avoir accepté de verser de pot-de-vin. Et pour cette raison, nous avons beaucoup de respect pour ce partenaire», a-til déclaré. Seulement, a fait constater M. Tebboune, l’usine projette une production de 76 000 éhicules/an alors que l’Algérie consomme un minimum de 350 000 véhicules par an. Il a également rappelé que l’Algérie projetait d’augmenter le taux d’intégration afférent à cette industrie à 30-35%. Evoquant le partenariat entre le groupe Saidal et le groupe français Sanofi Pasteur, il a noté que «80% de l’activité de Sanofi en Afrique est réalisée en Algérie», assurant «qu’il n’y a pas de contentieux avec cet associé». Selon M. Tebboune, le partenariat entre Saidal et Sanofi Pasteur «est en train de se concrétiser». Sinon, pour d’autres entreprises françaises, comme Suez ou la RATP, les partenariats «battent de l’aile», a-t-il reconnu. «Nous pourrions aller plus loin mais des lobbys français, très puissants, criminalisent pratiquement le fait de travailler avec l’Algérie. C’est une réalité et pas un complexe de persécution», a-t-il expliqué.
Le partenariat doit se construire d’égal à égal Pour le président Tebboune, les relations «ne se construisent pas de souverain à suzerain, mais d’égal à égal». «Vous avez des intérêts que nous reconnaissons, que vous défendez, et nous avons des intérêts que nous devons défendre. Il faut sortir du mythe que les investisseurs français ont été malheureux en Algérie», a-t-il soutenu. Exemples à l’appui, il a fait remarquer que les groupes français Renault, Legrand et Schneider ont prospéré en Algérie, alors que Lafarge et Knauf ont même exporté. BNP, SG, Natexis, Crédit agricole, Air France ont acquis des parts de marché aussi, a-t-il poursuivi en rappelant que plus de 450 PME françaises sont présentes en Algérie.»Je ne pense pas que le bilan soit aussi négatif», a-t-il commenté à propos du partenariat entre les deux pays.
les Algériens attendent une «reconnaissance totale de tous les crimes commis» par la France coloniale Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que les Algériens attendaient une «reconnaissance totale de tous les crimes» commis par la France coloniale, soulignant que le fait de reconnaître ses crimes est une forme de repentance. «Les Algériens attendent une reconnaissance totale de tous les crimes» commis par la France coloniale, a indiqué le Président Tebboune dans une interview accordée à l’hebdomadaire français Le Point, relevant que dans l’histoire de la colonisation, il y a eu «trois étapes douloureuses» pour l’Algérie. Il a cité le «début de la colonisation, avec l’extermination, pendant 40 ans, de tribus entières, des villages entiers décimés et les enfumades. Ensuite, il y a eu la période de la spoliation, quand les terres étaient confisquées aux Algériens pour être distribuées à des Européens».Il a, également, cité «l’horreur du 8 mai 1945 avec 45 000 morts et enfin la guerre de libération, quand les Algériens ont pris les armes pour libérer leur pays». Le président Tebboune a fait remarquer que «tout cela ne concerne pas la génération du président Macron, ni celle de certains intellectuels français, qui sont irréprochables», relevant toutefois que «reconnaître ces faits est important». Il s’est ainsi demandé «pourquoi tient-on à la reconnaissance de ce qu’ont subi les Arméniens, les juifs, et ignore-t-on ce qui s’est passé en Algérie ?»
«Ce que nous voulons, c’est une mémoire apaisée, reconnue. Qu’on sorte de cette fable d’Algérie terra nullius où la colonisation aurait apporté la civilisation», a-t-il soutenu, insistant sur le fait que «ce n’est pas la France de Voltaire, la France des Lumières que l’on juge. C’est la France coloniale».
R.N.
Le Maghreb.dz, 06 juin 2021
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