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  • Algérie : Tout sur le Hirak, le Mak et Rachad

    Tebboune au journal Le Point – Tout sur le Hirak, le Mak et Rachad

    Le président Tebboune s’est exprimé dans une interview accordée au journal français Le Point sur nombre de questions intéressant la politique nationale, mais aussi sur les questions se rapportant à l’environnement régional de l’Algérie et les faits saillants qui le marquent. L’espace que constitue cette interwiew aura été opportun pour le Président de trancher net sur les orientations stratégiques sur lesquelles le gouvernement Djerad a mis le cap depuis l’élection présidentielle.

    Tout en réfutant les desseins du hirak qu’il a toujours qualifié de béni, mais qu’il trouve aujourd’hui infiltré par des courants en lien avec le terrorisme et autres séparatistes en précisant ne croire qu’au Hirak « authentique et béni » ayant ignoré « le chant des sirènes » qui le poussait à aller vers une période transitoire. « Je n’utilise plus ce mot (Hirak) parce que les choses ont changé», a soutenu d’emblée le Président. « Le seul Hirak auquel je crois est le Hirak authentique et béni qui a spontanément rassemblé des millions d’Algériens dans la rue. Ce Hirak-là a choisi la voie de la raison en allant à l’élection présidentielle (12 décembre 2019. Il a ainsi rappelé que « lorsque les marches, après la présidentielle, rassemblaient encore de 20.000 à 25.000 manifestants à travers le pays », il a été le « premier à tendre la main aux gens du Hirak et à les recevoir ».

    Enchaînant dans le même contexte en répondant à une question sur le classement par l’Algérie de Rachad et du MAK (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie) comme mouvements terroristes, le Président Tebboune a indiqué qu’ »ils se sont eux-mêmes déclarés tels ». « Rachad a commencé à mobiliser tous azimuts, à donner des instructions pour affronter les services de sécurité et l’armée. Le MAK a tenté d’agir avec des voitures piégées. Face aux appels à la violence, la patience a des limites », a-t-il martelé.

    Pour ce qui est du correspondant du journal Liberté à Tamanrasset, arrêté et placé sous mandat de dépôt pour un article de presse, le chef de l’Etat a indiqué qu’ »il a joué à tort au pyromane sur un sujet très sensible », qualifiant cela de « très grave ». Le Président est revenu sur la situation du pays avant les présidentielles de décembre 2019, tenant à rappeler « le pays était au bord du gouffre » et qu’ »heureusement, il y a eu le sursaut populaire, le Hirak authentique et béni du 22 février 2019, qui a permis de stopper la déliquescence de l’Etat en annulant le cinquième mandat, qui aurait permis à la Issaba, ce petit groupuscule qui a phagocyté le Pouvoir et même les prérogatives de l’ex-président en agissant en son nom, de gérer le pays ». « Il n’y avait plus d’institutions viables, seuls comptaient les intérêts d’un groupe issu de la kleptocratie », a-t-il dit, ajoutant qu’ »il fallait donc reconstruire la République, avec ce que cela implique comme institutions démocratiques ».

    Revenant sur son absence après avoir été touché par la Covid-19, le président de la République a affirmé que cela n’a pas affecté l’exercice du pouvoir, mais « retardé le programme des réformes ». « Affecté non. Retardé le programme des réformes, oui. Mais nous avons réussi à faire en sorte que l’Etat fonctionne en mon absence. Preuve en est que la réhabilitation des institutions que j’ai entamée avait fonctionné », a-t-il fait valoir. Le chef de l’Etat a, en outre, indiqué avoir pu faire le bilan sur son environnement immédiat et les projets lancés. « J’ai pu faire le bilan sur mon environnement immédiat et les projets que nous avons lancés. Certains ont pensé que c’était le naufrage -et vous savez qui quitte le navire dans ces cas-là-, mais j’ai pu constater, avec fierté, toute la fidélité de l’armée, avec à sa tête le chef d’Etat-major Saïd hanegriha », a-t-il dit, révélant que « nous nous appelions tous les matins ».

    Et le Président d’affirmer : »quand le pouvoir est gangrené par les intérêts personnels, il se défend à sa manière. S’attaquer à ce système peut devenir mortel. Très dangereux », a-t-il déploré, ajoutant qu’ »une partie de l’administration, censée être neutre et servir les administrés, s’est mise au service des lobbys de la kleptocratie, que l’on appelle à tort +oligarchie+, car il s’agit plutôt d’un groupe de voleurs ».

    Pour le Président tous les partis réunis ne totalisent pas 800 000 militants, alors que nous sommes près de 45 millions d’Algériens », a-t-il affirmé, ajoutant que « plus tard, peut-être, lorsque les institutions auront repris leur place et leurs fonctions, libérées du diktat de l’argent sale, on pensera à créer un parti présidentiel.

    Synthèse SL

    L’Est Républicain, 05 juin 2021

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  • Algérie : « Ma mission est de remettre sur pied le pays» (Tebboune)

    Tebboune au magazine Le Point : « Ma mission est de remettre sur pied le pays»
    Par Mohamed Mecelti

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a assuré dans un entretien accordé au magazine français «Le Point», paru jeudi 3 juin que les élections législatives du 12 juin constitueront une grande avancée vers la reconstruction des institutions de l’Etat, affirmant ne jamais céder au «diktat d’une minorité » qui refuse l’élection et menace la stabilité de l’Algérie.

    Le chef de l’Etat, qui s’est exprimé sur divers sujets d’actualités nationale et internationale, notamment les marches du mouvement de protestation populaire interdites depuis maintenant trois semaines, a signalé que « ce qui reste du Hirak », qui a dévié de sa trajectoire et s’oppose actuellement au progrès et au développement du pays, ne représente qu’une minorité, car «le Hirak authentique et béni a choisi la voie de la raison en allant à l’élection présidentielle» du 12 décembre 2019.

    S’agissant de la vague d’arrestations des partisans du Hirak accentuée au cours du mois de mai dernier, M. Tebboune a souligné qu’il était le premier à tendre la main aux gens du Hirak et à les recevoir, lorsque les marches, après la présidentielle, rassemblaient encore de 20 000 à 25 000 manifestants à travers le pays, signalant que les « gestes » d’apaisement, telles que la libération des détenus et l’appel au dialogue, ont été interprétés comme une faiblesse.

    Pour le président Tebboune, face aux appels « clairs » à la violence lancés par le mouvement Rachad (mouvement d’opposition islamiste en exil) pour « affronter les services de sécurité et l’armée », et aux tentatives « d’agir avec des voitures piégées » planifiées par le MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie), « la patience à des limités ».

    Il convient de noter, que le mouvement Rachad et le MAK ont été classés par le Haut Conseil de Sécurité le 18 mai, sur la liste des organisations terroristes.

    « Tant qu’on était au stade des idées, il n’y avait pas de problème, mais les appels à la violence, c’est autre chose », a-t-il averti, indiquant que « le manifestant et le policier qui maintient l’ordre public sont les enfants de la même République. Je n’ai pas le droit de les laisser s’affronter ».

    M. Tebboune, qui considère que le Hirak actuel est « très hétéroclite », a souligné qu’« aujourd’hui, dans ce qui reste du Hirak, on trouve de tout, il y en a qui crient « Etat islamique ! » et d’autres qui scandent « pas d’islam ! », relevant que les manifestants expriment actuellement « une colère » et qu’il ne s’agit plus du « Hirak originel ».

    Après avoir chargé le courant démocratique qui «rejette les urnes et prône la désignation », le locataire d’El Mouradia s’est dit confiant de la réussite du rendez-vous électoral eu égard « l’engouement pour ces législatives, notamment chez les jeunes ».

    Ceux qui s’opposent aux élections sont « une minorité qui se présente comme une majorité grâce à une médiatisation à outrance, notamment outre-mer », a affirmé le président, alertant que tous ceux qui veulent entraîner le pays vers l’aventure sont en train de perdre leur temps».

    A une question sur la possibilité de se retrouver avec une majorité parlementaire, et donc gouvernementale, islamiste, M. Tebboune a été catégorique, «l’islamisme en tant qu’idéologie, celle qui a tenté de s’imposer au début des années 1990 dans notre pays, n’existera plus jamais en Algérie », relevant néanmoins que « l’islam politique n’a pas bloqué le développement de pays comme la Turquie, la Tunisie ou l’Egypte », et que cette vision de l’islam politique ne le gêne pas tant qu’elle «n’est pas au-dessus des lois de la République qui s’appliqueront à la lettre ».

    Interrogé sur les reformes politiques nécessaires pour réajuster le pays sans parti présidentiel et sans l’adhésion de l’opposition, le président, qui n’a pas écarté définitivement la création d’un parti présidentiel, a affirmé qu’une multitude des partis politiques du pays ne sont pas représentatifs d’un courant d’idées, mais sont construits autour d’une personne qui s’éternise à leur tête sans aucune volonté d’ouverture ou de réformes, précisant qu’il a été le candidat du peuple et de la jeunesse et non pas des partis.

    « Une partie de l’administration sensée être neutre et servir les administrés s’est mise au service (…) d’un groupe de voleurs », a-t-il avoué, précisant qu’il ne pensait pas à un deuxième mandat et que sa mission est de remettre sur pied le pays et reconstruire les institutions.

    M. Tebboune est revenu a également sur le rôle de l’armée, qui selon lui, a joué un rôle positif, notant que « si nous n’avions pas une armée aussi moderne et aussi professionnelle, la situation en Algérie serait pire qu’en Libye ou en Syrie. Je rappelle que l’armée s’est retirée de la politique depuis la fin des années 1980. L’époque où des officiers de l’armée siégeaient au comité central du FLN (ex-parti unique) est terminée. L’armée ne fait plus de politique ».
    Et d’ajouter : « «Si elle avait voulu prendre le pouvoir, elle l’aurait fait. C’était une demande populaire, le peuple l’appelait à faire cesser la comédie du cinquième mandat et la déliquescence de l’État. L’armée n’a pas pris le pouvoir et ne le prendra pas, parce qu’elle est légaliste ».

    S’agissant du cas du journaliste Rabah Kareche en détention à la prison de Tamanrasset, le chef de l’Etat s’est brièvement exprimé sur ce sujet, indiquant par contre qu’ « Il a joué à tort au pyromane sur un sujet très sensible. Très grave ».

    Pour rappel, Rabah Karèche, a été placé en détention provisoire le 19 avril dernier, après avoir passé une nuit en garde à vue. Le journaliste est poursuivi pour « atteinte à l’intégrité du territoire national », « publication et diffusion volontaire de fausses informations susceptibles de porter atteinte à l’ordre public et usage de divers moyens pour porter atteinte à la sûreté et l’unité nationales ». La date de son procès n’est pas encore fixée.

    Le Jeune Indépendant, 03 juin 2021

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  • Algérie : Le  » Hirak  » a choisi la voie de la raison (Tebboune)

    Dans une interview avec le magazine français  » Le Point  » : Le  » Hirak  » a choisi la voie de la raison en se rendant aux élections présidentielles

    Par : Med Wali

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a accordé un long entretien au magazine français  » Le Point « , au cours duquel, le chef de l’Etat a abordé de nombreux dossiers, dont le Hirak, les élections présidentielles du 12 décembre 2019, et la classification des mouvements Rachad et le MAK comme organisations terroristes.

    Dans son interview au magazine français, le président de la République a déclaré que les mouvements Rachad et le MAK ont choisi d’être des terroristes, et que Rachad a donné des instructions pour affronter les services de la sécurité et de l’Armée nationale, tandis que le MAK tentait de faire exploser des voitures piégées lors des marches pacifiques des vendredis.

    Au cours de son intervention, le président de la République a dit que  » le véritable  » Hirak  » a choisi la voie de la raison, en allant aux élections présidentielles, et que le seul mouvement auquel il croit est le véritable  » Hirak « . Dans ses déclarations, le président Tebboune a indiqué que le Hirak de tous les Algériens a refusé d’aller vers une période de transition. »

    Dans ce sillage, le président Tebboune a souligné que  » le groupe ayant rejeté les élections présidentielles du 12 décembre 2019 était minoritaire « , soulignant que  » tout le monde a le droit à l’expression, mais je rejette les diktats de la minorité « , a-t-il fait savoir.

    Dans une autre affaire, le président de la République a affirmé que  » les Algériens attendent que la France reconnaisse tous ses crimes, et nous demandons à la France de nettoyer les sites d’essais nucléaires, et nous espérons qu’elle soignera et prendra en charge les victimes des essais nucléaires.  » Concernant la situation sanitaire dans le pays, le président Tebboune a affirmé que  » la décision de fermer des frontières vise à protéger les Algériens de la pandémie, et malgré cela 80 000 Algériens ont été évacués depuis la fermeture de nos frontières « , tout en soulignant que « les vaccins du corona sont disponibles, et ils ne seront pas imposés au peuple.  » Au passage, le chef de l’Etat assure que la réouverture des frontières dépendra de l’évolution de la situation épidémiologique en Algérie.

    M.W.

    Le Maghreb, 03 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, Hirak, élections législatives, Abdelmadjid Tebboune, Rachad, MAK, France, mémoire, crimes coloniaux, Reggane, essais nucléaires,

  • Hirak: Alger imprenable par la silmiya

    Depuis la reprise des marches hebdomadaires du mouvement populaire pacifique « Hirak », à l’occasion de la célébration de son deuxième anniversaire, les manifestants font face à une gestion sécuritaire inhabituelle voire déroutante, notamment après la décision d’imposer « la déclaration » au préalable des manifestations auprès des autorités, ce qui revient à les interdire. En ce vendredi 28 mai, la capitale ainsi que la majorité des villes du pays ont été investies par un imposant dispositif de sécurité. Aucune manifestation non autorisée ne sera tolérée. Le hirak est mis en sourdine par les forces de l’ordre. Alger est désormais imprenable par la silmiya.

    A l’approche des élections législatives du 12 juin, le ministère de l’Intérieur a annoncé dans un communiqué que les organisateurs du Hirak, un mouvement sans véritable leadership, sont tenus de faire une déclaration auprès des autorités compétentes comprenant « les noms des responsables de l’organisation de la marche, l’heure de son début et de sa fin, son itinéraire et les slogans brandis », précisant que le non-respect de ces procédures «dénue la marche de tout caractère légal et implique un traitement en conséquence ».

    Depuis, les forces de l’ordre, dépêché en grand nombre, ont empêché sans ménagement les marches hebdomadaires, et procédé à l’arrestation de dizaines de militants, chefs de partis et journalistes, comme le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, Fethi Ghares, coordinateur du parti Mouvement démocratique et social (MDS), les journalistes Khaled Drarni et Kenza Khatto, à qui le parquet a requis mardi un an de prison ferme.

    Selon les chiffres rapportés au Jeune Indépendant, par le vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), Saïd Salhi, plus de 2.000 manifestants ont été interpellés depuis le 14 mai courant, dont près d’une centaine ont été placés en garde à vue et une soixantaine sous mandat de dépôt, dans 19 wilayas.

    Le plus lourd bilan d’arrestation, affirme M. Salhi, a été enregistré au cours de la 117 marche du Hirak, avec près de 1000 interpellations dans 15 wilayas, précisant néanmoins, que la plupart des interpellés ont été relâchés dans les heures qui ont suivi.

    De son coté, Me Abderrahmane Salah, membre du collectif des avocats du Hirak, a affirmé au Jeune Indépendant que 173 personnes sont actuellement incarcérées et poursuivies pour des faits en lien avec le Hirak, condamnant « ses graves agissements » qui portent atteinte, s’alarme-t-il, à l’image de l’Algérie et installent chez les citoyens un sentiment d’instabilité et d’insécurité.

    «La répression quotidienne s’accroît en Algérie, en contradiction totale avec les lois de la République et en violation flagrante des droits fondamentaux des citoyens, que garantit la Constitution», a déploré Me Salah, faisant savoir que rien que cette semaine, près de 20 personnes ont été condamnées à des peines de prison «pour avoir tenté de participer à des marches du mouvement de contestation populaire Hirak».

    Il a également signalé que les chefs d’inculpation contre les manifestants sont généralement les mêmes, « incitation à attroupement non armé », «atteinte à l’unité nationale», et, depuis l’interdiction des rassemblements, «non-respect des mesures administratives ».

    Par ailleurs, les autorités politiques et militaires du pays ont affirmé à plusieurs reprises avoir déjà répondu aux principales revendications du Hirak et qualifie ses militants de « magma contre-révolutionnaire ». C’est d’ailleurs sur la même tonalité que, le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire le général de Corps d’Armée, Said Chanegriha, a adressé un message de mise en garde aux partisans du Hirak, qu’il a qualifié «d’aventuriers tentés de jouer avec l’unité et l’intégrité de la Nation ».

    Le Haut conseil de sécurité avait classé, le 18 mai, le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) et le Mouvement islamiste RACHAD comme «organisations terroristes» les accusant d’être les principaux instigateurs du hirak.

    Le jeune Indépendant, 29 mai 2021

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  • Algérie : Halte à la haine !

    A l’approche du rendez-vous électoral du 12 juin prochain, les prédateurs de la cohésion sociale redoublent d’efforts et se dé « chainent sur tous les fronts. En plus d’un Hirak totalement dévié de ses origines de changement, les contestations socioprofessionnelles dans certains secteurs économiques et administratifs sont une réalité et montrent preuve à l’appui la suite d’un agenda stratégique établi pour la déstabilisation de l’Algérie d’où ce regain prompt de manipulation et qui prend la forme d’une véritable campagne visant l’ordre public en vue de l’instauration d’un climat de confusion à la veille de l’important scrutin législatif. A ce propos, le général de corps d’Armée Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’ANP, a dimanche lors de son allocution inaugurale des travaux du séminaire intitulé  » La Cyber-sécurité et la cyber-défense « ,a indiqué, que les sites et les réseaux sociaux constituent une  » tribune  » pour les réseaux du crime organisé, connus pour  » leur rancune et leur haine  » envers l’Algérie, qui a réussi à  » contrer leurs attaches et mettre en échec tous leurs plans et complots menés à travers le cyberespace « . Il a expliqué :  » Les sites et les réseaux sociaux ont constitué ainsi, une tribune pour les réseaux du crime organisé, connus pour leur rancune et leur haine envers l’Etat algérien, connu pour ses principes immuables, ses nobles valeurs humaines et sa Révolution de libération inégalée dans l’histoire, pour mener des campagnes subversives visant à porter préjudice à la stabilité et à semer la discorde entre les fils du même pays « . Dans ce contexte, le général de corps d’Armée a précisé que  » les tentatives de manipulation, la diffusion des messages de propagande, la promotion des idées subversives par ces réseaux ont, clairement, pour objectif de service des agendas hostiles qui sont désormais démarqués pour tous « .

    En effet, ces tentatives de manipulation font partie d’un agenda préétabli par des milieux à la fois occultes mais aussi connus. Un autre prétexte pour attirer l’ingérence étrangère. Et pour preuve, le MAK et Rachad, deux mouvements classés dans la liste du terrorisme, sautent sur l’occasion pour se hisser dans l’actualité. Ils supplient certaines capitales étrangères et des ONG hostiles à l’Algérie de faire un travail de sape à l’égard de l’Algérie et ses institutions. Ces appels n’étonnent pas de la part du MAK et de Rachad et répondent au  » mémoire  » que Ferhat Mehenni et Mohamed Larbi Zitout ont étudié avec le Makhzen et le Mossad. Aujourd’hui, il n’est plus question de douter que ces tentatives sont le fait de manipulation et de propagande dont l’attitude et l’adversité de ces aventuriers ne peuvent changer à l’égard de la Nation.

    C’est une erreur de le croire, ils ne sont pas en mesure de modifier leur haine contre la stabilité de l’Algérie et son épanouissement social et économique. Les raisons avancées pour justifier l’acharnement de ces aventuriers et autres acteurs de l’anarchie tendant à porter atteinte à l’essence même du climat ambiant à la paix sociale, renvoient fréquemment à la culture politicienne dénigrante, notion utilisée par les faibles dans un sens de haine, de rancunes et volontarisme affichés ainsi à toute stabilité du pays. Un activisme qui se caractérise par une adhésion sans faille tournée vers le mal au détriment du bien, mais aussi une réaction aux similitudes d’un environnement pollué des politiques.

    L’immersion dans la réalité populaire rend compte de la cohérence et de la convergence de la mobilisation autour de la stabilité du pays et la préservation de son avenir.

    L’ensemble de la communauté nationale prend de plus en plus conscience du danger qui la menace : les aventuriers, les mercenaires de réseaux sociaux. A ce sujet, le Chef d’état-major de l’ANP a précisé que la mission de protection, de sécurisation et de défense de notre cyberespace est une responsabilité collective, assurée par une stratégie nationale globale de cyber-sécurité, à laquelle nous devons tous adhérer, à commencer par le citoyen, qui doit prendre conscience des dangers des cyberespaces et respecter rigoureusement les mesures appropriées lors de l’utilisation des moyens technologiques, en passant par les experts « .
    B. C.

    Le Maghreb, 26-05-2021

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  • La stratégie de l’Algérie face aux groupes terroristes

    La stratégie de l’Algérie face aux groupes terroristes

    La stratégie de l’Algérie face aux groupes terroristes … Mesures préventives pour la confrontation … Démantèlement des mouvements extrémistes dans le pays et à l’étranger … et mise sur liste noire des organisations

    La stratégie de l’Algérie face aux groupes terroristes … Mesures préventives pour la confrontation … Démantèlement des mouvements extrémistes dans le pays et à l’étranger … et mise sur liste noire des organisations

    L’Algérie s’est occupée des groupes terroristes au cours des derniers mois selon une stratégie par laquelle elle surveille les mesures prises par ces groupes terroristes qui cherchent à mettre en œuvre leur embargo visant à déstabiliser la sécurité et la stabilité du pays. L’organisation internationale des Frères musulmans a reçu une nouvelle coup dur en Algérie, les autorités algériennes annonçant officiellement l’inclusion du mouvement des Frères musulmans « Rashad » et le « MAC » séparatiste est sur les listes des terroristes. Ceci est intervenu après une réunion du Conseil suprême de sécurité présidé par le président Abdel Majid Tebboune, en présence de le commandant d’état-major de l’armée, les chefs des services de sécurité intérieure et extérieure et les ministres des affaires étrangères, de l’intérieur et de la justice.

    La décision des autorités algériennes est intervenue après avoir étudié « les actes d’hostilité et d’incitation commis par les mouvements dits » Rashad « et » MAC « , qui visent à déstabiliser le pays et à compromettre sa sécurité ».

    Les autorités algériennes de sécurité et de justice ont déclaré qu’elles avaient «préparé un dossier lourd sur les membres de la Fraternité, qui contenait des preuves irréfutables de l’implication de ses membres dans le soutien et le financement d’actes terroristes en Algérie et dans d’autres pays et la formation d’un groupe terroriste à l’étranger».

    Mounir Adeeb, chercheur sur les mouvements extrémistes et le terrorisme international, a déclaré que placer le mouvement des Frères musulmans « Rashad » sur les listes terroristes en Algérie fait partie d’une tendance arabe à affronter les groupes islamistes politiques et les organisations de violence et d’extrémisme, ajoutant que l’Égypte est à la tête de la Région arabe pour confronter toutes les organisations extrémistes avec des extensions Droit international impliqué dans l’utilisation ou l’incitation à la violence.

    Adeeb a souligné que l’Algérie a souffert du terrorisme pendant plus de 10 ans dans ce que l’on appelle la décennie noire depuis 1992 et après, en raison de l’expansion des organisations extrémistes, au premier rang desquelles se trouvaient le Front du Salut et le mouvement des Frères musulmans, et après cette période, l’Etat a réussi à étendre son contrôle et son autorité et à démanteler ces organisations au niveau de la structure de l’organisation et au niveau des idées.

    Sur l’importance de cette étape malgré l’existence de ce mouvement depuis 14 ans, Adeeb a déclaré que l’Algérie est l’un des pays les plus importants qui porte une vision stratégique face aux organisations extrémistes, et a donc choisi le moment opportun pour la mettre en œuvre. les listes terroristes, mais cette étape a été précédée par le démantèlement du mouvement à l’intérieur de l’Algérie, d’autant plus qu’elle a grandi hors d’Algérie, et a aussi démonté ses idées, et ici, placer le mouvement sur des listes terroristes a été bénéfique pour l’éliminer complètement.

    Le chercheur dans les affaires des mouvements extrémistes et du terrorisme international a confirmé que ce mouvement est l’héritier légitime du Front du Salut et recevait un soutien et un soutien pour le mouvement des Frères musulmans à l’intérieur et à l’extérieur de l’Algérie, et qu’il était donc confronté à la nécessité d’affronter tous les incubateurs qui initialement l’a soutenu et en a coupé les lignes de ravitaillement, d’autant plus que les services de renseignement algériens ont réussi à capturer des réunions qui ont eu lieu à l’étranger avec les services de renseignement de pays étrangers qui soutenaient l’orientation armée du mouvement dans son pays.

    Actuexpress.net, 2021-05-22

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  • Après une courte garde à vue: Ferhat Mehenni libéré

    par R. N.

    Le président du « Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie » (MAK) a été brièvement placé en garde à vue à Paris, mardi, dans une enquête pour blanchiment en bande organisée, selon l’AFP citant le parquet de Paris. Ferhat Mehenni, qui a été placé en garde à vue, mardi matin, après avoir été convoqué par la police, a été libéré dans la soirée sans poursuite à ce stade, selon le parquet.

    Toujours selon l’AFP citant une source proche du dossier, Mehenni «a été entendu par la Brigade de recherches et d’investigations financières (Brif) de la police judiciaire parisienne». «Ça n’a rien de politique», a précisé la même source. Sept autres personnes ont également été placées en garde à vue dans cette enquête et deux d’entre elles ont été relâchées mardi soir, selon le parquet. Par ailleurs, une « deuxième source proche du dossier», affirme que «ces gardes à vue s’inscrivent dans une procédure contre un trafic de revente de tickets gagnants de PMU».

    Cette affaire a coïncidé avec le communiqué du Haut-Conseil de sécurité, réuni mardi sous la présidence de Abdelmadjid Tebboune. Le Haut-Conseil de sécurité « s’est penché sur les actes hostiles et subversifs commis par les mouvements dits (Rachad) et (MAK) pour déstabiliser le pays et attenter à sa sécurité, et décidé, dans ce cadre, de les classer sur la liste des organisations terroristes et de les traiter comme telles », selon le communiqué.

    Le Quotidien d’Oran, 20 mai 2021

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  • Algérie: Chapelets (…) et cris de haine

    Par B. Chellali


    La réalité sociologique et politique a toujours conduit les ennemis de la Patrie à tenir compte qu’ils ne pourront à aucun moment, aucune circonstance captée l’adhésion des masses à leur aventure caractérisée par des assauts répétés à l’encontre de la stabilité générale du pays. D’où a-t-on assisté ces derniers temps à cette poussée de pressions subversives trop extrémistes à travers le verbe et la parole et qui semblent impénétrables que les destinées divines. De Mohamed Zitout (Rachad) à Ferhat Mehenni (MAK) en passant par les résidus de l’ex-FIS et des abonnés de la chaine de télévision El Magharibya ce n’est en fait qu’un groupe de laquais porte-parole des ennemis de la nation qui tentent d’imposer le chaos et servir en même temps des parties étrangères.

    Lors de sa réunion de mardi, le Haut Conseil de Sécurité(HCS) présidé par le président de la République chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale s’est penché sur les actes hostiles et subversifs commis par les mouvements dits Rachad et MAK pour déstabiliser le pays et attenter à sa sécurité. Le HCS a décidé au cours de cette réunion, de classer ces deux mouvements extrémistes sur la liste des organisations terroristes et de les traiter comme telles. Cette décision est incontestable et elle intervient suite à des preuves convaincantes et vérifiables. Dans ce genre de situation, et à ce niveau d’abstraction, il est certain que des détails foudroyants contre Rachad et le MAK seront révélés dans les prochaines jours.

    A travers cette décision attendue et singulière, par les preuves, on relève que c’est une réplique officielle à ces deux mouvements totalement orientés vers la déstabilisation de l’Algérie tout en étant financés par des officines étrangères (il n’y a aucune partie étrangère, qui vous donne de l’argent et qui ne demande pas un retour…).En effet, Rachad mène depuis des années une campagne de mensonges, matraquage, dénigrement que ses animateurs, Mohamed Zitout injecte et ballote, depuis Londres pour tenter de dominer les consciences et caporaliser la jeunesse, aidé par la chaine de télévision El Magharibya (propriété des fils d’Abassi Madani. Ferhat Mehenni (MAK) dont l’âme a été anéantie par le Makhzen et le Mossad est présent dans l’actualité pour mettre en exécution la partition de l’Algérie comme voulue par certaine capitale étrangère et mise beaucoup sur l’adhésion du peuple Kabyle. Faux rêves, fausse illusion la Kabylie ne s’est jamais soumise à ce traitre manipulé par nombre de services secrets étrangers. A ce propos, il est à rappeler qu’aucune partie étrangère n’a le doit d’indiquer à un pays souverain comment manier ses propres affaires internes, voire sa politique étrangère. Un droit de regard sur la gestion des affaires internes, qui a juste titre est considéré comme une admissible atteinte à la souveraineté nationale.

    L’enjeu est important : il ne faut pas permettre à ces traitres de faire régner la « terreur sociale » visant la dislocation de la société algérienne. Il faut cependant noter, en parlant de contestation, de manifestations et d’actes subversifs, que le but recherché n’est tout autre que l’expression et la volonté d’une conspiration ourdie de l’étranger. C’est en effet, chapelets (…) et cris de haine contre la stabilité de l’Algérie qu’on entend dont les « clameurs » ont ce souci permanent à chercher à faire ressurgir particulièrement une prétendue orthodoxie extrémiste qui leur est propre à travers des voies subversives. Des clameurs qui sont en train de brocarder au travers d’un activisme visant la sérénité du moment, notamment à la veille des élections législatives du 12 juin prochain. Il s’agit de fait d’individus totalement opposés au redressement du pays et à l’espoir populaire pour un lendemain meilleur. Un espoir que les ennemis de la Patrie, ceux qui tiennent revenir sur la scène politique, devinent clairement en « négative », tant et évidente leur volonté de folâtrer la cohésion nationale. Aussi la conspiration de Rachad et du MAK sous la dictée de parties étrangères relève d’un « terrorisme psychologique »exercé en continu sur la société aux fins de semer l’anarchie et la désobéissance civile, est une trahison des intérêts suprêmes de la nation. Il y a une dramaturgie sous-jacente derrière laquelle on recherche une certaine politique belliciste pour intimider le peuple et le provoquer.

    Ainsi le classement de Rachad et du MAK sur la liste des organisations terroristes se veut un avertissement sur leurs manœuvres tendancieuses, il faut donc croire qu’elles sont réelles et il n’est plus possible à présent de les camoufler. Aujourd’hui sont manœuvres sont perçues avec plus de preuves, de justifications et tout le monde sait quels sont les responsables en l’occurrence Rachad et le MAK appointés aux résidus de l’ex-FIS et aux faux démocrates et à certains acolytes qui ont des comptes à régler avec l’Algérie.

    Le Maghreb, 20-05-2021

    Etiquettes : Algérie, Rachad, MAK, organisation terroristes, déstabilisation,

  • La détention de Ferhat Mehenni coïncide avec la signature de l’accord d’extradition entre la France et l’Algérie

    La nouvelle de la mise en garde-à-vue dans un commissariat parisien de Ferhat Mehenni, le dirigeant du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) coïncide avec deux événements d’une grande importance pour l’Algérie :

    -La signature de l’accord sur l’extradition entre Alger et Paris

    – La décision du gouvernement algérien d’inscrire le MAK et la mouvance Rachad dans la liste d’organisations terroristes

    Aucune information n’a été donnée au sujet de son arrestation à la Prefecture de Police du 17ème Arrondissement, mais il est for probable qu’elle soit liée aux deux événements précités.

    Etiquettes : Algérie, MAK, Ferhat Mehenni, Rachad, terrorisme, séparatisme,

  • Algérie-France : Ferhat Mehenni en garde à vue

    Algérie-France : Ferhat Mehenni en garde à vue

    Ferhat Mehenni, qui dirige le mouvement séparatiste MAK, vient d’être placé en garde à vue ce mardi 18 mai par la police française au commissariat du 17e arrondissent de Paris, ont annoncé ses proches.

    Les raisons de la mise en garde à vue n’ont pas été révélées, ses proches se contentant d’informer que cette garde à vue devrait durer 24h, tout en appelant à un rassemblement de soutien à la porte de Clichy, dans le 18me arrondissement de Paris.

    Algérie1, 18 mai 2021

    Etiquettes : France, Algérie, Ferhat Mehenni, MAK,