Étiquette : Makhzen

  • Les terroristes, tous originaires du Maroc, les barons de la drogue aussi

    Le terrorisme et le trafic de drogue en Europe partage la caractéristique d’avoir la même origine : Le Maroc. La raison, c’est le fait qu’ils ont le même commanditeur : Le Makhzen. Ce dernier tire profit des profils financiers et politiques : d’une parte, les milliards d’euros du cannabis et de la cocaïne provenant d’Amérique Latine et dans la base de transit se trouve à Dakhla, au Sahara Occidental; et d’autre part, il s’impose comme partenaire incontournable dans la prétendue lutte contre le terrorisme.

    L’OBS apporte une liste détaillée des plus grands barons de la drogue. Voici le texte intégral de l’article:

    Voici la liste des dix plus gros trafiquants de drogues français

    Ils sont en fuite ou derrière les barreaux. Ils ont chacun leur particularité. Mais ils ont tous un point commun : celui de figurer sur la liste des barons de la drogue les plus puissants de France.

    Depuis 2019, l’office des stups dresse un classement de ses cibles prioritaires, surnommé en interne le « top 25 » des trafiquants de drogue français. Sans doute pour ne pas lui donner un caractère trop prestigieux, ce tableau, classé confidentiel, a été, cette année, sobrement rebaptisé « liste nationale ». Pour intégrer ce cercle restreint des principaux narcos français, les prétendants doivent remplir un certain nombre de critères témoignant de leur puissance et de leur dangerosité : implications dans des règlements de comptes, capacité à se projeter à l’étranger, à corrompre des agents publics, des policiers, des douaniers, moyens logistiques, usage des technologies de dissimulation… Voici les dix plus gros trafiquants de cette liste (1) .

    Moufide Bouchibi

    Surnoms : « Poto », « Mouf », « Karim », « le Parisien ».

    Age : 41 ans.

    Originaire de l’Essonne.

    Particularités : Ex-associé puis rival de Sophiane Hambli – l’ancien trafiquant numéro 1 devenu le principal informateur de l’office des stups –, il a dû quitter le Maroc après une série de règlements de comptes en 2013. En contact direct avec les producteurs, il est considéré comme le principal exportateur de résine de cannabis en France (il enverrait 50 tonnes par mois selon les estimations des policiers).

    Situation : Condamné à vingt ans de prison par le tribunal de Bordeaux en 2015, il vient d’être arrêté à Dubaï.

    Reda Abakrim

    Surnoms : « Turbo », « Mourad de Poissy ».

    Age : 38 ans.

    Originaire de Poissy.

    Particularité : En juin 2020, défendu par Eric Dupond-Moretti, il a été condamné à vingt ans de prison en son absence dans une affaire d’enlèvement et de meurtre.

    Situation : En cavale depuis 2007, il a été arrêté le 22 décembre à l’aéroport de Casablanca alors qu’il descendait, sous une fausse identité, d’un avion en provenance de Dubaï.

    Nordine D.

    Surnoms : « Mac Do », « Monsieur N. ».

    Particularité : Jamais condamné pour trafic de stupéfiants, il ne ferait actuellement l’objet d’aucune mise en examen. Selon des sources policières, il aurait récupéré une partie de la clientèle de Djamel Talhi, dit « James Dean », un ancien associé d’Hambli devenu le numéro 2 du trafic derrière Moufide Bouchibi avant d’être arrêté en 2014. Selon le dossier judiciaire, une partie de la marchandise retrouvée lors de la fameuse saisie des Douanes effectuée boulevard Exelmans, Paris 16e, en octobre 2015, lui appartiendrait.

    Situation : Il naviguerait entre l’Espagne, le Maroc, l’Algérie et Dubaï.

    « Ben de Trappes »

    Originaire de Trappes.

    Particularité : Selon une anecdote racontée par Claire Andrieux dans son livre « la Guerre de l’ombre », ce trafiquant de haut vol aurait réussi à importer de grandes quantités de cannabis au Danemark via des camping-cars.

    Situation : Il a été arrêté en France en 2018 dans une affaire d’usurpation d’identité. Il a, depuis lors, pris la fuite et serait possiblement au Maroc.

    Bouchaïb El Kacimi

    Surnoms : « Bouch de Dreux », « R8 ».

    Originaire de Dreux.

    Particularité : En 2014, ce Franco-Marocain a été considéré comme le responsable d’un vaste réseau d’importation de résine de cannabis et condamné à vingt ans de prison. La drogue était stockée dans une ferme d’Eure-et-Loir. D’après un cahier de comptes retrouvé sur place, son équipe avait organisé pas moins de 45 go-fasts depuis l’Espagne en quatorze mois pour importer 50 tonnes de cannabis.

    Situation : En fuite, possiblement au Maroc.

    Kevin Doure

    Surnoms : « El Negro », « Cali », « le Pablo Escobar français »

    Age : 36 ans

    Originaire de Martinique

    Particularité : Lors d’un premier séjour en prison, il noue des relations avec des « Vénez », surnom donné en Martinique aux Vénézuéliens installés sur l’île, représentants des plus gros narcos sud-américains. Au faîte de sa gloire, on estime qu’il expédiait une tonne de cocaïne par mois. Incarcéré depuis 2013, son réseau continuerait ses affaires malgré son incarcération.

    Situation : En prison

    Rachid El M.

    Surnoms : « Le Chinois »

    Age : 45 ans

    Originaire de Strasbourg.

    Particularité : Proche de Moufide Bouchibi depuis de longues années, il serait l’un des principaux fournisseurs de cannabis de l’Est de la France. Il disposerait de contacts privilégiés chez les producteurs marocains. Il a été condamné à une peine de sept ans de prison en 2017.

    Situation : En fuite.

    Nasserdine et Abdelrani T.

    Surnoms : « Tic et Tac » , « les Jumeaux ».

    Age : 43 ans.

    Originaires de Marseille.

    Particularité : Ces deux frères, condamnés par le passé pour des affaires de vols, approvisionneraient la région de Marseille en résine de cannabis.

    Situation : Ils ne feraient actuellement pas l’objet de mandats de recherche et seraient installés depuis de longues années dans la région de Malaga, dans le sud de l’Espagne.

    Younès L.

    Surnoms : « le Nantais », « le Grand ».

    Age : 40 ans.

    Originaire de Nantes.

    Particularité : Appartenant à une famille bien connue de la PJ nantaise, ce Franco-Marocain né à Meknès est considéré comme le principal pourvoyeur en résine de cannabis du Grand Ouest. Connu pour des faits de vol commis dès l’âge de 15 ans, il n’a jamais été condamné pour trafic de stupéfiants à ce jour.

    Situation : Possiblement au Maroc.

    Ali et Messaoud Bouchareb

    Surnoms : « Ryan » pour Ali

    Age : 50 ans et 41 ans

    Originaires de Saint-Etienne

    Particularité : Ancien braqueur, Ali est considéré comme le cerveau de l’affaire « Air Cocaïne ». En 2014, il est arrêté en Espagne lors du déchargement de 400 kg de poudre blanche, cachée dans une cargaison de poissons surgelés. Il sera mystérieusement relâché avant d’être de nouveau interpellé deux ans plus tard sur une autoroute française.

    Situation : En prison pour Ali, condamné en 2018 à une peine de dix-huit ans de détention dans l’affaire « Air Cocaïne ». Son frère, Messaoud,, a été arrêté en décembre dernier après plus de dix ans de cavale alors qu’il remontait d’Espagne vers la France pour voir sa famille.

    (1) Liste reconstituée à partir de sources policières, judiciaires et documentaires : « La guerre de l’ombre, le livre noir du trafic de drogue en France », de Claire Andrieux (Denoël)

    L’OBS, 28 mars 2021

    Etiquettes : Maroc, Makhzen, trafic de drogue, cannabis, cocaïne, terrorisme, lutte antiterroriste,

  • Maâti Monjib accuse la « police politique » marocaine d’avoir « fabriqué » des accusations contre lui

    RABAT – « Les accusations portées contre moi sont fabriquées par la police politique », a déclaré l’historien et défenseur des droits de l’Homme marocain Maâti Monjib à sa sortie de prison après avoir bénéficié d’une mise en liberté provisoire.

    « La raison directe de mon arrestation est un article intitulé +Une structure secrète menace la sécurité des Marocains+ », a affirmé l’intellectuel emprisonné en décembre dernier pour « fraude » et « atteinte à la sûreté de l’Etat ».

    La « structure secrète » dont il est question, a-t-il expliqué, est formée « d’officiers de la sécurité, d’hommes politiques, de quelques membres du système judiciaire auquel ils sont étrangers, à l’origine, ainsi que des journalistes. Ils coordonnent leurs efforts pour terroriser la classe politique et la société civile marocaine ».

    Maâti Monjib a promis, en outre, de profiter de la période de sa mise en liberté provisoire pour « militer en vue de la libération des autres détenus d’opinion », citant les noms d’intellectuels emprisonnés récemment mais également ceux de militants du Hirak marocain.

    L’historien marocain a été jugé et condamné en même temps que six militants et journalistes. Le 4 mars courant, il avait entamé une grève de la faim exigeant sa mise en liberté, ce qui a fortement fragilisé son état de santé.

    En janvier dernier, un comité de soutien créé pour défendre Maâti Monjib avait entamé des démarches pour recruter une équipe internationale d’avocats pour appuyer la défense de l’intellectuel au Maroc, engager des procédures en France et au niveau international.

    Il y a quelques jours, Maâti Monjib qui détient également la nationalité française, avait fait déposer une plainte à Paris contre les autorités marocaines. Celles-ci sont accusées de « harcèlement moral », de « mise en danger de la vie d’autrui » et « d’atteinte à la liberté individuelle par des personnes exerçant une fonction publique ».

    L’intérieur sous la coupe de la DST et la DGED

    Les propos tenus par l’historien, à sa sortie de prison, ont fait réagir le ministère de l’Intérieur marocain qui a critiqué « les déclarations irresponsables » du dénommé Maati Monjib.

    Dans un communiqué rendu public le lendemain de la libération de Monjib, le ministère de l’Intérieur a nié catégoriquement l’existence « d’une structure secrète menaçant la sécurité des Marocains ». Le ministère s’est évertué à critiquer le militant des droits de l’Homme qu’elle a accusé de vouloir ternir l’image du Maroc au niveau international.

    De son côté, l’opposant marocain, Ali Lmrabet a vertement critiqué le communiqué du ministère de l’Intérieur aussi bien sur la forme que sur le fond.

    « Le ministère de l’Intérieur s’en prend au « dénommé » Maâti Monjib, l’accuse « d’irresponsabilité » et de porter atteinte à « l’image » du Maroc.

    Pourtant, s’il y a un « dénommé », c’est bien ce ministère qui est sous la coupe de la police politique (DST et DGED) », a-t-il affirmé jeudi dans un tweet.

    « Pourquoi la police politique s’est fâchée et a « télécommandé » le ministère de l’Intérieur? Parce que Monjib a parlé d’une structure secrète formée de flics, de juges et de journalistes qui élaborent des dossiers et des persécutions contre les dissidents », a-t-il ajouté.

    Interpellé le 29 décembre 2020 dans le cadre d’une enquête préliminaire pour « blanchiment de capitaux », l’intellectuel a parallèlement été condamné à un an de prison le 27 janvier pour « fraude » et « atteinte à la sécurité de l’Etat » au terme d’un procès ouvert en 2015.

    En janvier dernier, l’ONG de défense des droits de l’Homme, Amnesty international avait appelé , à la libération « sans condition » de l’historien.

    « Les autorités marocaines doivent libérer immédiatement et sans condition le défenseur des droits humains Maâti Monjib et abandonner toutes les accusations portées contre lui, y compris celles qui découlent d’un précédent procès en cours depuis 2015, en relation avec son travail sur la liberté d’expression », avait indiqué l’ONG dans un communiqué.

    Amnesty International avait affirmé aussi que « les accusations portées contre lui sont liées à des activités protégées par le droit à la liberté d’association qui ne justifient ni poursuites ni placement en détention ».

    Maâti Monjib a également bénéficié du soutien d’une vingtaine d’ONG tunisiennes des droits de l’Homme et auxquelles il a rendu hommage à sa sortie de prison.

    Tags : Maroc, Maati Monjib, répression, presse, journalistes, Makhzen, DST, DGED, services secrets,

  • L'Algérie corrige le Makhzen depuis Figuig, point frontalier avec le Maroc

    Le Makhzen marocain a bâti un système archaïque d’une violence implacable. Au royaume de sa majesté, le roi fainéant, Mohamed VI, on meurt de faim et de misère et aujourd’hui, de covid. Au royaume de la honte et de la débauche, l’armée tue et torture le peuple et occupe des territoires qui ne lui appartiennent point.

    En dépit de cette vérité poignante, le soutien aveugle et intéressé de la France lui a donné des ailes. Son mépris et arrogance contre même la dignité humaine a atteint son comble. L’humiliation et la bêtise humaine au Maroc n’ont pas épargné même les Marocains. Alors que dire des sahraouis et de l’Algérie, le cauchemar du premier serviteur de l’impérialisme et le colonialisme.
    Encouragé pendant longtemps, d’un côté, par le mutisme de l’Algérie malade de Bouteflika, et de l’autre, par le banditisme du président américain Donald Trump, l’Etat narco-terroriste de Rabat s’est cru tout permis, y compris toute sorte d’offensive contre le voisin de l’Est. Cependant, comme dit l’adage, « le vent ne souffle pas toujours comme souhaité par les marins ». Avec l’énement du président Abdelmajid Tebboune, l’Algérie s’est réveillé et entend mettre la locomotive régionale sur les rails et, par ricochet, mettre fin aux dépassements de la monarchie médiévale du Maroc.
    « Fouq Figuig » est une expression très populaire utilisée par les marocains pour exprimer la joie, voir l’extase. Et c’est justement de là que leur est venue la première balle de correction.
    Soudain, les maîtres des coups bas ont avalé leurs langues. Aucune réaction officielle face aux plaintes de leurs citoyens qui prétendent avoir été « dépossédés de leurs biens ». Des biens qui, en réalité, ne sont qu’un produit de la générosité d’une Algérie qu’ils haïssent à mort.
    Tags : Algérie, Maroc, Makhzen, Figuig, El Arja, Sahara Occidental,
  • Maroc : "Le régime de M6 protège les intérêts de l’Occident" (Mustapha Didi)

    L’OPPOSANT MAROCAIN, MUSTAPHA DIDI, À CANAL ALGÉRIE : « Le régime de M6 protège les intérêts de l’Occident »

    Le régime marocain représente une « menace pour la région » et sert les intérêts des Occidentaux, tout en faisant vivre les Marocains dans l’ »illusion depuis l’indépendance », a déclaré l’opposant marocain, Mustapha Didi.
    «Nous vivons dans l’illusion depuis l’indépendance. Ils nous ont fait croire que nous sommes indépendants (…) Notre peuple est exploité, nos richesses sont pillées car ce système est un protectorat de l’Occident dont il protège les intérêts », a accusé Mustapha Didi dans un entretien à la chaîne de télévision, Canal Algérie, par Skype depuis Fès au Maroc, diffusé jeudi.
    Il a souligné que les Marocains vivent aujourd’hui « sous un régime colonial (…) Et c’est à cause du régime, que nous sommes entrés en conflit avec nos frères dans la région. Ce même régime est à la solde de la France ». Il dira, en outre, que « notre revendication est le départ de ce régime et sa chute (…) car ce régime est la cause de tous les problèmes dans la région ». Il ajoutera qu’au Maroc, ceux qui demandent leurs droits sont jetés dans des prisons secrètes, citant l’exemple de Nasser Zefzafi, figure emblématique du « Hirak du Rif » qui a secoué le nord du Maroc en 2016. « Cette situation ne peut qu’augurer du déclenchement d’une révolution au Maroc », a-t-il dit, citant l’exemple de « ceux qui sont sortis (récemment) dans la ville de Kenitra après la fermeture des frontières avec Ceuta, pour des revendications socioéconomiques ». Des manifestants « réprimés par la police et qui ont été séquestrés » et « emprisonnés », a-t-il dit.
    Le Roi s’offre le luxe à l’étranger
    Entretemps, « le Roi achetait des palais en France en octroyant des chèques et en offrant des dons aux Français », a-t-il affirmé. « Ils (les représentants du régime) prétendent être islamistes et être sur la voix de la Sunna du Prophète, alors qu’ils n’ont même pas un gramme de respect envers cette religion et ils n’appliquent en rien la Charia », fait-il remarquer. « On ne peut pas parler d’une unité maghrébine et musulmane en restant dans l’illusion de ce genre de régime légué par la colonisation », poursuit Didi. « Ce régime est une illusion qui entraîne toute la région et la Nation à la dérive », dira-t-il, affirmant que « le père du roi (du Maroc) espionnait pour le compte de l’entité sioniste. Lui ne sert que les intérêts de la France et de l’Occident », a-t-il ajouté.
    Sur un autre plan, l’opposant marocain a appelé les Sahraouis à « soutenir ceux qui sont sortis manifester contre le régime » au Maroc. « Nous avons un seul problème, que ce soit au Nord ou au Sud : c’est de chasser ce régime », a-t-il assuré, précisant que le droit à l’autodétermination est un droit légitime au peuple du Sahara occidental.
    R. N./APS
    Tags : Maroc, Makhzen, Sahara Occidental,
  • Le régime marocain, sbire du mouvement colonialo-sioniste dans la région

    Le militant politique marocain et figure de l’opposition, établi à New York (Etats-Unis), Kamel El Fahsi a indiqué que le régime marocain « est un sbire du mouvement colonial et sioniste depuis des décennies, et qu’il a été le protecteur des intérêts impériaux dans la région ».

    Dans une interview accordée à la Radio Algérie Internationale (RAI), l’opposant marocain a précisé que « la normalisation avec l’entité sioniste a été annoncée dans une période où le régime marocain traverse ses crises les plus graves, à cause de ses politiques antinationales et anti-démocratiques », évoquant la main de fer qu’il exerce sur les citoyens marocains », « la violation des territoires des Sahraouis sans défense, en devenant le prolongement de la colonisation espagnole ».
    « Je ne pense pas que le régime marocain ait fait des concessions aux Etats-Unis d’Amérique eux-mêmes pour obtenir la reconnaissance de la marocanité du Sahara Occidental, mais plutôt une tentative de sa part de se rapprocher du lobby sioniste », a-t-il estimé.
    Evoquant la reconnaissance par Trump de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, Kamal Al Fahsi a qualifié la décision de l’ancien président américain d’unilatérale, en ce sens qu’il a conclu avec le souverain marocain un accord qui sert leurs intérêts sans prendre en compte les institutions.
    « Les Nations Unies disposent d’un comité qui suit la question du Sahara occidental, le respect des lois internationales est quelque chose qui ne peut être abandonné », a-t-il poursuivi.
    Pour ce qui est de la guerre entre l’armée sahraouie et les forces marocaines, M. El Fahsi a affirmé que le régime du makhzen exerçait bel et bien le blackout pour dissimuler ses pertes. Contrairement à l’armée royale qui défend uniquement le souverain et ses intérêts, incapable de gagner une bataille, les forces sahraouies, pleinement convaincues de la justesse de leur cause, défendent leur territoire, identité, dignité et le droit des Sahraouis à la vie », a-t-il ajouté.
    APS
    Tags : Maroc, Kamal El Hafssi, Sahara Occidental, Makhzen,
  • Maroc : Le mensonge érigé en principe

    Colonialisme marocain : Ou le mensonge hitlérien de Goebbels

    « Plus le mensonge est gros plus il passe », disait le chef de la propagande hitlérien, Joseph Goebbels. Le Maroc a depuis sa création basé toute sa politique sur la perfidie mensongère, le Makhzen n’en revient pas dans les campagnes de désinformations qu’il lance dés que le Palais Royal soit mis à rude épreuve et bousculé par ce qu’il qualifié de ses «sujets », son peuple. Il crée un événement pour qu’il gère pour camoufler la crise à laquelle il ne peut pas apporter des solutions.
    Le Palais royal n’a, depuis Hassan II, pas dérobé à cette astucieuse règle qu’il a, par le temps, dressé comme règle. Si le monde entier reconnait que le Maroc est leader dans ces manœuvres sournoises, des voix libres provenant de l’intérieur du Maroc le mettant à l’index l’accusant de tous les maux antimoraux. Un ex-militaire marocain, Mustapha Adib, a réaffirmé que «la désinformation est le pilier de la politique de propagande du régime marocain « ajoutant que «le régime installé au Maroc n’est pas transparent avec le peuple marocain ».
    «Il a recours souvent à la désinformation qui est le pilier de la politique de propagande que déploie le Makhzen dans sa guerre illégitime, illégale et inhumaine envers le peuple sahraoui », a-t-il déclaré ajoutant que «comme toute propagande, elle vise à remonter le moral des troupes marocaines, déjà démoralisées et aussi à garder le peuple marocain uni autour de l’unificateur du Royaume qu’est le roi Mohamed VI ».
    Il a souligné que «cette politique du Makhzen « rentre dans une sorte de jeu où il va falloir désinformer la population pour que ce régime puisse perdurer et puisse espérer gagner des guerres où au moins dissimuler les pertes et se maintenir en vie le plus longtemps possible».
    «Il y a eu beaucoup de sites et de pages crées qui désinforment le peuple marocain, il y a une sorte d’omerta sur l’information, même les militaires dans les bases ne sont pas informés de ce qui se passe le long du mur de sable (mur de la honte) où l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) continue ses attaques contre les positions des soldats de l’occupation marocaine », a-t-il expliqué soulignant que «tout le monde se retrouve dans une sorte d’obscurité ».
    L’ancien officier marocain a souligné que «cette crise est mal gérée car, amplifiée par l’omerta et la désinformation que mène le régime marocain », faisant référence à un dispositif » mis en place par le Makhzen pour mener une véritable guerre de l’information en investissant les réseaux sociaux et les sites spécialisés dans la question ».
    Sur les pertes essuyées par l’armée d’occupation dans les combats avec l’armée sahraouie, déclenchés à la suite de l’agression marocaine contre les civils sahraouis, le 13 novembre à El-Guerguuerat (sud-ouest du Sahara occidental), Mustapha Adib, ancien officier de l’armée de l’air marocaine, a réaffirmé que Rabat «cache ses pertes pour remonter le moral des troupes qui est déjà en dessous de zéro».
    «Le royaume est un habitué de la tergiversation et de l’improvisation, qui a toujours utilisé cette méthode de cacher la réalité des choses », car le régime marocain, a-t-il expliqué, «recourt à des méthodes illégales et interdites que ce soit moralement ou par les textes des lois internationales pour faire taire aussi bien les Sahraouis qui veulent leur indépendance que les Marocains qui soutiennent les Sahraouis pour s’autodéterminer».
    «La seule chose où le Maroc a progressé c’est dans l’omerta c’est de faire taire et cacher la réalité de ce qui se passe dans les territoires sahraouis occupés», a-t-il dit. Nombreux sont aujourd’hui ces marocaines qui ne cessent des diatribes au Roi n’ayant de Roi que le nom si ce n’est du mensonge.
    Sinon comme capituler aussi facilement et cédant à la tentation «Trumpiste», alors que ce dernier est honni dans le monde entier y compris dans les rangs de son parti.
    Yacine Bouali
    La Patrie News, 16 jan 2021
    Tags : Maroc, Sahara Occidental, désinformation, Makhzen, Mustapha Adib, 
  • Maroc : Quand Jack Lang fut accusé de pédophilie

    Tags : Maroc, Jack Lang, pédophilie, tourisme sexuel, viol, partouze, Marrakech, Tags : #Maroc, #pédophilie, pédocriminalité, viols, abus, sexe, mineurs, Yves Saint Laurent, Pierre Bergé, Luc Ferry, Majorelle, Makhzen, #JackLang

    JACK LANG ACCUSE DE PEDOPHILIE !

    Jack Lang se retrouve embarqué à son corps défendant dans une sale histoire qui vient ajouter une nouvelle rumeur aux supposées activités pédophiles de l’ancien ministre, dont certaines sont exposées sur le Net depuis des années. Après les sombres histoires du Coral et la mystérieuse exfiltration secrète au Maroc suite à une partouze pédophile ayant mal tourné, c’est un quidam, Emmanuel Verdin, qui accuse maintenant l’ancien ministre d’avoir abusé de sa fille à au moins deux reprises dans les années 2000.

    Depuis quelques jours, une mystérieuse vidéo se répand sur le Net comme une traînée de poudre. On y voit un père, Emmanuel Verdin, tenir de graves propos accusant Jack Lang d’avoir commis des “viols en réunion” sur la petite Laureen, fille d’Emmanuel Verdin, alors âgée de 4 ans, lors de soirées pédophiles organisées sur une péniche parisienne dans les années 1999 et 2000. Outre ces deux soirées, Emmanuel Verdin fait également référence dans son témoignage à des voyages au Maroc et en Thaïlande, où la petite Laureen aurait été convoyée par sa mère et son compagnon de l’époque afin d’être livrée à des désaxés pédocriminels.



    Du lourd, du très, très lourd donc.

    Précisons également que, si l’histoire est sordide, sa fin en est tragique: Laureen est décédée en 2003 des suites d’une “infection”, selon un rapport médical qui n’en précise pas l’origine.

    Depuis lors, Emmanuel Verdin se bat pour faire connaître son affaire et rendre justice à sa fille. Jusqu’à présent, seuls les médias du Net commencent à relayer l’information. Le silence de la presse “respectable” est à ce jour assourdissant. Pas facile sans doute, dans un microcosme journalistique composé à 90% d’électeurs socialistes, de s’intéresser aux casseroles du camarade Jack Lang, vache sacrée de la mitterrandie, surtout après le répugnant déballage de l’affaire DSK.

    Interview exclusive l’Organe !

    Pourtant, les faits sont là. Un journaliste de l’Organe a rencontré Emmanuel Verdin le jeudi 27 novembre dans les jardins de la gare Montparnasse et a réalisé la longue interview vidéo (28 minutes) ci-dessous, relayée aujourd’hui par de nombreux sites. A ceux qui accuseraient Verdin d’être un mytho, nous confirmons d’emblée avoir vu l’original du récépissé de plainte transmis par le procureur, ainsi que l’extrait de naissance et de décès de la petite Laureen. Surtout, dans son récit, Emmanuel Verdin cite de nombreux témoins ayant assisté et participé à ces supposées soirées pédophiles en compagnie de l’ancien ministre. Il affirme connaître l’identité de ces témoins et être prêt à les fournir à la police et à la justice. Ne manque donc plus qu’une enquête préliminaire soit ouverte, qu’Emmanuel Verdin soit entendu… et que la justice se mette au travail pour tenter d’établir la vérité.



    Convoqué à la gendarmerie le 8 novembre… et défendu par maÎtre Jacques Trémolet de Villers.

    Il semble que les choses soient aujourd’hui en bonne voie puisque monsieur Verdin vient de recevoir une convocation à la gendarmerie, où il sera entendu le mardi 8 novembre.

    Autre nouveauté dans cette affaire: le jeudi 15 décembre, maître Jacques Trémolet de Villers nous informe qu’il accepte officiellement d’assurer la défense d’Emmanuel Verdin.

    Bien sûr, comme souvent au démarrage d’affaires pédocriminelles, les preuves directes (photos, vidéos, CD/DVDs, traces, témoignages à visage découvert…) manquent, et les détracteurs d’Emmanuel Verdin auront beau jeu de crier à la rumeur et à la manipulation. Il appartient donc à l’instruction judiciaire de retrouver les témoins directs des faits dont il parle… et en l’occurrence ceux-ci semblent ne pas manquer.

    Laissons la parole à Emmanuel Verdin:

    Partouzes pédos pour bobos gauchos à QQ Coral

    Claude Sigala et ses potes babas-cool du Coral militaient, entre autre, pour l’abaissement de la majorité sexuelle.
    Claude Sigala et ses potes babas-cool du Coral militaient, entre autre, pour l’abaissement de la majorité sexuelle.

    Alors, rumeur, intox, manipulation, mythomanie ou pas, espérons que la justice tranchera. En attendant, on ne prête qu’aux riches, et en matière de soupçons de pédophilie, il faut constater que Jack Lang est multimillionnaire: son nom est cité des dizaines de fois dans de multiples affaires déballées sur tout l’internet depuis des années, et il est vrai que les faits et témoignages rapportés dans certains dossiers ont de quoi troubler.



    L’affaire la plus célèbre remonte à 1982. C’est celle dite du “Coral”, un foyer pour jeunes handicapés basé à Aimargues, dans le Gard. A cette époque où l’idéologie soixanthuitarde tenait lieu de tables de la loi, les intellectuels militaient volontiers pour l’abaissement de l’âge de la majorité sexuelle. C’est dans ce contexte que le Coral recevait la visite notoire de nombreuses personnalités parmi lesquelles, outre Jack Lang, le philosphe René Schérer, l’écrivain Gabriel Matzneff, Frédéric Mittérrand… ainsi qu’un juge pour enfants du tribunal de Bobigny, aujourd’hui toujours en poste bien que des photos de lui en train de masturber un enfant de 11 ans aient été découvertes ! Au total, près de 340 personnalités (hommes politiques, artistes, journalistes, magistrats, policiers, prêtres…) auraient été impliquées de près ou de loin dans l’affaire Coral, dont on découvre par ailleurs aujourd’hui qu’elle a des ramifications avec d’autres affaires de pédocriminalité célèbres (Zandwoort, Dutroux, école en bateau…).

    Sur le plan judiciaire, l’affaire Coral est un vaste déni de justice. Bien que de nombreuses photos d’activités pédocriminelles aient été saisies, et que de nombreux témoins aient affirmé avoir assisté à des scènes pédocriminelles au Coral, seuls une poignée de lampistes (dont le directeur du Coral, Claude Sigala) seront au final condamnés, en mars 1987, à quelques légères peines de prison, toutes assorties de sursis curieusement clément. Des peines ridicules au regard des faits, du nombre de personnes impliquées, et du scandale énorme que l’affaire avait provoqué à l’époque.

    Il faut dire que, en 1982, nous sommes en pleine euphorie post élection mitterrandienne, et que le pouvoir voit naturellement d’un très mauvais oeil l’implication dans ce scandale de hautes personnalités, d’autant que la plupart des mis en cause affichent des sympathies socialistes. De là à envisager un étouffement volontaire de l’affaire par le pouvoir et ses serviteurs, le pas est d’autant plus vite franchi que des témoignages précis sont apparus sur cette affaire au fil des années:



    Rumeurs en série depuis des années

    – En 1997, le capitaine Paul Barril, subordonné du Commandant Prouteau, créateur de la cellule anti-terroriste de l’Elysée, déclare: « Je me rappelle qu’on nous avait alerté pour stopper l’enquête sur le réseau pédophile « Coral » à cause des personnalités mises en cause. »

    – Une vidéo montrant Roger Holleindre accuser très violemment Jack Lang d’actes pédocriminels est diffusée et répliquée sur Internet par de nombreux internautes depuis des mois.

    – Le 22/09/2005, l’Express publie un article sur la vie privée de Jack Lang faisant état de nombreuses rumeurs sur sa supposée pédophilie, basée sur des “blancs” des Renseignements Généraux.

    – Au cours de l’émission « Les Grandes Gueules », diffusée sur RMC les 27/11/2008 et 09/09/2009, Yves Bertrand, ancien patron des Renseignements Généraux, évoque “un ministre soupçonné de pédophilie dans les années 80. Celui-ci n’aurait jamais été inquiété”. Dans l’original manuscrit de ses Carnets, Yves Bertrand cite également nommément Jack Lang comme étant le ministre pris dans une partouze pédophile au palace La Mamounia, à Marrakech (Maroc) et ayant été exfiltré discrètement sur ordre de l’Elysée.

    – En mai 2011, en pleine affaire DSK, Luc Ferry lâche sur le plateau du Grand Journal (Canal +) la bombe verbale qui lui a valu les foudres de toute la bien-pensance journalistico-politique: un “ancien ministre qui s’est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons (…) Probablement nous savons tous ici de qui il s’agit. (…) Je sais, je pense que je ne suis pas le seul (…) L’affaire m’a été racontée par les plus hautes autorités de l’Etat”. Les faits et les dates des évènements étant identiques dans leurs récits, on peut imaginer que Luc Ferry et Yves Bertrand parlaient de la même personne. A noter aussi, dans cette même émission, le jeu de mots prononcé à mi-voix par Alain Duhamel, accusant Luc Ferry d’être “Mauvaise Lang”.

    – Ni Bertrand ni Ferry ne lâchent le nom à l’antenne, mais Arrêt sur images le fait sur son site dans un article daté du 31/05/2011.

    – … et n’oublions pas les lyriques et imprudents propos de Jack Lang lui-même, confiés au magazine Gay Pied le 31/01/1991: “La sexualité puérile est encore un continent interdit. Aux découvreurs du 21ème siècle d’en explorer les rivages.”

    Bien entendu, à chacun maintenant de se faire son opinion sur cette nouvelle “affaire” éclaboussant Jack Lang. Peut-être que le témoignage d’Emmanuel Verdin ne fait qu’ajouter la rumeur à la rumeur. Peut-être que les témoins qu’il cite n’existent que dans son imagination. Peut-ês tre aussi, si ce n’est pas son imagination, que ces témoins indispensables à la manifestation de la vérité ne voudront pas parler. Peut-être. C’est possible, car chacun sait qu’on ne s’attaque pas à un personnage aussi puissant sans courir de grands risques.

    Mais peut-être pas. Alors, pour le savoir, répétons qu’il convient désormais simplement que la justice fasse son travail.

    Je n’ai plus (du tout) confiance en la justice de mon pays !

    Aucune haute personnalité pédophile n’a jamais été condamnée en France !

    Aucune haute personnalité pédophile n’a jamais été condamnée en France !

    Le problème est que, en matière d’instruction des affaires pédocriminelles, les citoyens n’ont aujourd’hui plus aucune confiance en “la justice de leur pays”. Trop d’affaires de ce type ont jusque là été étouffées. Trop de pièces à conviction ont mystérieusement disparu dans les bureaux mêmes des juges d’instruction. Trop de témoins importants se sont curieusement évaporés, disparus corps et biens quand ils ne se sont pas suicidés… parfois de plusieurs balles dans la tête.

    Mais, aujourd’hui, les choses sont différentes. Car l’époque a changé. Internet est arrivé. L’information alternative, dérangeante, subversive, peut se diffuser et trouver une audience. Les “grands” médias ne sont plus les seuls à diffuser une information monopolistique que l’on est prié de gober bien sagement sans la remettre en question. Ce sont des citoyens du Net, organisés en un comité de soutien informel à Emmanuel Verdin, qui se sont les premiers emparés de l’affaire. Ce sont eux qui ont contribué à la médiatiser de blogs en sites de partage de vidéo, et à lui donner l’importance qu’elle mérite pendant que les médias mainstream continuent de faire la sourde oreille.



    Justice, police, médias: les citoyens du Net ont l’oeil sur vous !

    Ces citoyens du Net, eux, en revanche et à la différence des médias institutionnels, sont libres, divers, curieux, indépendants, hermétiques aux pressions… et obstinés. Ecoeurés, scandalisés, révoltés aussi de constater qu’aucune affaire de pédocriminalité ayant impliqué des personnalités n’a jamais abouti, dans notre pays, à la moindre condamnation de l’une d’entre elles. Mieux, ils sont convaincus que le pouvoir et la justice ont toujours tout fait pour protéger et couvrir ces puissants désaxés.

    Or, ces dénis de justice multiples en ce qui concerne ces affaires confinent au crime puisque les spécialistes et experts en criminologie savent que tous les criminels sexuels (pédophiles, violeurs, tueurs en série…) ont tous, sans aucune exception, été eux-mêmes victimes d’abus sexuels dans leur enfance. Les pédocriminels ne font donc en réalité – au delà des sophismes libertaires énoncés par certains pédomanes mondains pour justifier leurs vices – que perpétuer le cercle infernal de la criminalité sexuelle, et c’est bien pour cela que la société doit s’en protéger.

    Aujourd’hui, dans ce climat pré-apocalyptique qui plane sur notre pays rongé par les affaires en tous genres, l’argent-roi et la corruption, ces citoyens du Net estiment que, en matière de pédocriminalité comme ailleurs, le temps du grand nettoyage est venu. Ils ont décidé de se lever et de combattre avec leurs armes – le Net en premier lieu, mais aussi leurs ordinateurs et leurs caméras – contre les puissants corrupteurs d’enfants. Ils veulent croire, cette fois, en la possibilité d’une enquête précise et complète, menée par des enquêteurs et magistrats honnêtes et intègres, soucieux du bien public plutôt que de la protection de leurs amis de partouzes.

    Ces citoyens du Net, le pouvoir comme la justice auront désormais beaucoup de mal à les faire taire. En tout cas, ils veilleront à maintenir la pression jusqu’à ce que la Vérité – et la Justice – soient faites, sur cette affaire comme sur d’autres de même nature qui pourraient survenir. Ne serait-ce que par respect pour la mémoire d’une petite fille qui, du fond de sa tombe dans un cimetière de la Roche-sur-Yon, réclame de comprendre pourquoi elle est morte.



    Vendredi 4 Novembre 2011

    John-Paul Le Poulpe

    Source : L’organe

    Tags : Maroc, Jack Lang, pédophilie, tourisme sexuel, viol, partouze, Marrakech, Tags : Maroc, pédophilie, pédocriminalité, viols, abus, sexe, mineurs, Yves Saint Laurent, Pierre Bergé, Luc Ferry, Majorelle, Makhzen,

  • Maroc : Les secrets du Jardin Majorelle

    Vous viendrait-il à l’esprit de considérer un lieu où se sont déroulées des partouzes pédophiles comme un must-see ?

    C’est pourtant ce qui continue de se faire avec le Jardin Majorelle qui, malgré la sombre affaire de pédophilie dans laquelle il a été impliqué, n’a pas perdu en popularité. Bien au contraire, le site est un des lieux les plus visités de Marrakech, au Maroc, avec plus de 600.000 visites par an, faisant de cet endroit un des lieux « incontournables » de la ville, au même niveau que Jemaa Al Fna ou la Koutoubia.


    Avant de rentrer dans le vif du sujet, contextualisons rapidement le cadre de la pédophilie et de la prostitution de mineurs au Maroc.

    La Coalition contre les Abus Sexuels sur les Enfants a enregistré 70 victimes de pédophilie par jour âgées entre 10 ans et 15 ans, si ce n’est plus vue la réticence qu’ont les victimes d’agressions sexuelles à porter plainte. Ces crimes sont plus rencontrés dans les grandes villes touristiques : Marrakech, Essaouira, Tanger, Tetouan. 70. Soixante-dix. Par jour. En sachant qu’une salle de classe de primaire est constituée d’une trentaine d’élèves, cela revient à deux classes entières. Prenons le temps de réaliser ces chiffres avec un peu de recul, et lisons-les en prenant conscience de la gravité de la chose, que ces 70 enfants existent bel et bien et ne sont pas que des statistiques répertoriées dans une liste.



    La pédophilie dans les pays non-occidentaux : plus tolérée ?*

    Pascal Blanchard, historien spécialiste de l’empire colonial français, s’était exprimé à l’occasion de la sortie du film Gauguin – Voyage de Tahiti sur la pédophilie dans les colonies. Le raisonnement est applicable au cas marocain, du fait que la pédophilie, lorsqu’elle est commise au Maroc, ne fait pas rougir autant qu’en France, et que les touristes occidentaux se permettent des choses au Maroc qu’ils ne feraient pas autre part (autrement dit, la pédophilie).


    Est-ce que l’innocence, le droit à une enfance heureuse, le droit à la protection contre ce genre de crimes et trafics ne vaut que pour les enfants ressortissants de pays occidentaux ? Les enfants issus de milieux pauvres dans les pays non-occidentaux sont aujourd’hui traités comme des enfants de « seconde zone », à qui l’on peut arracher l’innocence et la candeur, en échange de quelques billets. Il semblerait que les êtres humains sont (à quelques pédophiles près) tous d’accords pour considérer qu’un enfant, quelle que soit sa nationalité, son origine ethnique, son lieu de résidence, sa classe sociale, doit être protégé de la même manière, et que profiter d’un enfant est d’une monstruosité sans nom. Alors pourquoi l’affaire Majorelle, et plus largement la prostitution infantile, n’émeuvent pas de la même manière que les affaires de pédophilie en Occident ?



    Cette question soulève un problème beaucoup plus large dans le monde d’aujourd’hui, mais on se limitera ici à l’affaire Majorelle pour ne pas se disperser.

    « La-bas tout est autorisé, toutes les violences, tous les plaisirs, toute la prostitution ». Plusieurs affaires de pédophilie au Maroc, comme dans d’autres pays non-occidentaux où existe la prostitution infantile répondant aux faveurs des touristes, illustre la manière dont est plus timidement condamnée et diabolisée la prostitution de mineurs en dehors de l’Occident.



    Complicité des autorités et laisser-faire du Makhzen


    En 2013, la grâce royale a été accordée à 48 ressortissants espagnols dont Daniel Galvan Viña, surnommé le « violeur de Kénitra », un pédophile ayant non seulement commis 11 viols sur des mineurs agés entre 4 à 15 ans, mais filmé les actes. Résultat : ce geste injustement favorable au pédophile espagnol a provoqué un tollé au Maroc, et dans d’autres pays où forte concentration d’immigrés marocains il y a. Suites aux manifestations et au mécontentement traversant le royaume, et les esprits dénonçant de plus en plus la prostitution infantile, Mohamed VI est revenu sur sa décision.

    On retrouve ici, comme toutes les affaires similaires, le schéma exposé ci-dessus (*) de l’homme français -par extension occidental- qui perçoit le Maroc comme un pays où « tout est permis », et où il pourra assouvir tous ses fantasmes pervers, tout ce qui lui est interdit chez lui.



    D’autres ouï-dire courent au Maroc d’une prétendue complicité des policiers marocains, leur silence volontaire en échange de rchwa (pot-de-vin) face à certains touristes qui prendraient part à des rapports sexuels tarifés avec des mineurs marocains.

    L’avocat de Touche pas à mon enfant, association fondée en 2004 pour combattre la pédophilie, a pu déclarer « Le problème, c’est qu’au nom de l’argent, ce pays ne contrôle pas son tourisme. Ce qui ouvre la porte à toutes les dérives. Et notre Code pénal n’est pas adapté. La parole de l’enfant n’est pas écoutée, les accusés sont souvent graciés. »



    L’affaire Majorelle : un scandale passé sous silence


    L’affaire Majorelle éclate en mai 2011, dans un climat propice aux révélations choc, suite à l’affaire du Sofitel avec Dominique Strauss-Kahn. Luc Ferry accusait un ministre français —sans citer de nom— d’avoir commis des actes de pédophilie au Maroc : « un ancien ministre s’est fait poisser à Marrakech lors d’une partouze avec des petits garçons ».

    Pour beaucoup, le doute porte sur Jack Lang, ancien ministre de la culture. Ce dernier répond subito presto afin de « casser » l’ambiguïté autour de lui et déclare à la presse que « seront poursuivis pénalement tous ceux –journaux et personnes– qui mettront mon honneur en cause ». Cependant, la déclaration de Luc Ferry réveille les souvenirs d’un journaliste de France Télévisions remontant aux « années 2000 ». Il déclare alors aux enquêteurs avoir vu dans le passé une dépêche annonçant l’arrestation de Jack Lang dans un commissariat de Marrakech « dans un riad […] avec de jeunes mineurs de 15 ans ». Toutefois, un obstacle apparaît : la dépêche en question aurait subitement disparu, ce qui surprend le journaliste qui jure l’avoir lue.



    À l’issue de l’enquête, plus d’un an plus tard, Pierre Bergé, Yves Saint Laurent et la villa Majorelle, apparaissent dans un rapport publié par le journal VSD. On peut alors lire les propos d’un prêtre français qui prévient de cas de « prostitution de mineurs à la villa Majorelle » et que « dans la Médina, des parents de jeunes victimes se sont confiés à [lui] ». Bergé nie alors catégoriquement ces allégations, pourtant une de ses déclarations reste très ambigüe « Les mœurs étaient plus libres qu’aujourd’hui, spécialement au Maroc. À l’époque, la sexualité était plus débridée, on n’y faisait moins attention » dans l’émission Stupéfiant!.


    Le 12 octobre dernier, un livre paraît, écrit par Fabrice Thomas, ex-amant de Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, Saint Laurent et moi : une histoire intime, et relate le passé sulfureux qu’il a partagé avec ces-derniers. Ce livre est passé complètement inaperçu dans un contexte où l’affaire Ramadan emportait toute la place sur la scène médiatique. On y découvre pourtant des détails sordides et des révélations aussi claires que crues sur les amants.

    Fabrice Thomas déclarera par ailleurs dans une interview que les deux hommes sont « deux icônes, deux hommes d’exception, mais deux hommes malades sexuellement » (détails).



    Est-ce que l’on imagine deux minutes que si l’affaire Majorelle s’était produite en France elle aurait été aussi rapidement dissipée ? Le scandale a été étouffé à tel point qu’encore beaucoup de touristes (y compris marocains!) visitent et se pavanent au Jardin Majorelle, en n’ayant nul doute des pratiques sadiques auxquelles s’y sont adonnées des hauts-placés et personnalités importantes.


    En somme…

    Malgré les lourdes accusations et témoignages, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé jouissent toujours d’une grande notoriété posthume tant en France qu’au Maroc. La rue où se situe le jardin à Marrakech porte le nom du couturier, et la fondation Pierre Bergé ne s’était pas gêné pour exposer et célébrer la culture berbère au sein du musée Yves Saint Laurent, et dans de nombreuses expositions. Profiter du Maroc à tous les niveaux.

    Quant à Jack Lang, il peut se consoler des rumeurs à son sujet dans sa fonction de président de l’Institut du monde arabe (très malvenu étant donné que les faits dont il est accusé se sont déroulés dans un pays considéré comme étant dans le monde arabe). Il entretient d’ailleurs de très bonnes relations avec la famille royale marocaine.

    Mais peut-on réellement attendre d’un gouvernement qui gracie des pédophiles sans renom, d’incriminer et punir des personnes avec une telle notoriété ? La grossière indulgence envers ces célébrités accusées de pédophilie prime clairement sur l’honneur et la dignité des Marocains.

    Ici l’intégralité du VSD n°1857 du 28 mars 2013 « Pédophilie au Maroc, l’enquête impossible ».

    Source : Norafricaines le blog, 23 juin 2018

    Tags : Maroc, pédophilie, pédocriminalité, viols, abus, sexe, mineurs, Marrakech, Jack Lang, Yves Saint Laurent, Pierre Bergé, Luc Ferry, Majorelle, Makhzen,

  • Les pratiques de répression du Makhzen contre la presse d'opposition mises à nu

    RABAT- La journaliste marocaine, Afaf Bernani a mis à nu, les pratiques de la répression auxquelles se livre la sûreté marocaine à l’encontre des journalistes opposants, précisant que le Makhzen  » mobilise ses suppôts de la presse, en vue de dénoncer leurs collègues qui rejettent ses politiques ».

    Afaf Bernani s’est rappelée dans son post publié sur le réseau social Facebook, ce qu’elle avait subi avec sa collègue, comme injustice commise par la police marocaine, pendant le mois de Ramadhan, le 5 juin 2018, lorsque plus de 10 éléments de la sûreté ont tenté de s’introduire dans le domicile, dans la ville de Rabat ».
    « Sous l’effet du choc et du traumatisme que nous avons subi du fait des poursuites policières, j’ai décidé avec ma collègue de ne pas ouvrir la porte de l’appartement et nous nous sommes réfugiées dans une chambre, sous les menaces de coupure d’eau et d’électricité, proférées par les policiers », a écrit Bernani.
    Ayant exécuté leurs menaces, ces éléments ont forcé la porte et fait sortir les deux journalistes par la force. » Ma collègue a perdu connaissance, suite au choc, ce qui les a amenés à appeler une ambulance », a-t-elle ajouté.
    Une fois arrivées au tribunal dans la ville de Rabat, à 00h00, en provenance du siège de la Sûreté, j’ai trouvé un grand nombre de  » journalistes de la presse de diffamation (…) qui avaient pour instructions, de nous prendre en photos, ce qui est une grave violation de la Constitution », a-t-elle indiqué.
    « Le juge au sein du tribunal, ainsi que ses collègues m’ont traitée de tous les noms , parce que j’ai refusé de livrer du faux-témoignage, j’ai contredit le PV et refusé même que des propos me soient attribués concernant des déclarations qui condamnent le journaliste Taoufik Bouachrine.
    « Ces fait font partie du vécu d’autres journalistes, comme le journaliste Slimane Raissouni, Omar Radi et l’académicien Mâati Monjib ».
    Une liberté d’expression et de presse muselée au Maroc
    Des activistes marocains ont diffusé un reportage intitulé  » La liberté d’expression et de presse muselée au Maroc », lequel relate le vécu de journalistes marocains les plus importants ayant été victimes de l’arbitraire du régime marocain et de ses pratiques de répression au cours des deux dernières années.
    Il s’agit d’un rédacteur en chef du Journal indépendant Akhbar Al-Youm, le journaliste Souleiman Raissouni qui a critiqué dans son éditorial les pratiques des services de sécurité, lequel a été arbitrairement arrêté le 22 mai 2020 devant son domicile par des policiers en tenue civile et mis en prison depuis plus de 7 mois, sans procès.
    Le rapport a également révélé que l’arrestation était « sans aucun document officiel la justifiant », en ce sens que les autorités marocaines l’ont donc accusé « d’attentat à la pudeur avec violence et détention », ajoutant que la détention est intervenue « deux semaines après une sale campagne de dénigrement » lancée à son encontre par des sites médiatiques pro-Pouvoir.
    Le rapport a en outre rappelé l’arrestation du propriétaire du Quotidien Akhbar Al-Youm et du site Alyaoum24, Taoufik Bouachrine, le 23 février 2018 au siège du journal par 40 agents de sécurité, dirigés par le chef de division de la Police judiciaire, indiquant qu’en date du 26 février de la même année, le Parquet général a retenu contre lui des accusations de « viol et de traite des êtres humains », précédées d’une large campagne de « diffamation » contre sa famille et ses sympathisants.
    Les organisations internationales de défense des droits de l’homme ont par ailleurs condamné l’injustice faite au journaliste Bouachrine et souligné son droit à un procès équitable, appelant à ce titre à sa libération et à une indemnisation financière pour son arrestation arbitraire.Le journaliste a, néanmoins, été condamné à 12 ans de prison ferme, passant après un procès en appel à 15 ans de prison.
    En termes de violations faites aux journalistes marocains, le journaliste et militant des droits de l’homme, Omar Radi se trouve actuellement dans sa cellule d’isolement dans des conditions très effroyables, alors que la sécurité marocaine a commencé à l’interroger, le 24 octobre 2020, pour « intelligence avec une puissance étrangère et atteinte à la sécurité de l’Etat, bien qu’il ait été initialement arrêté pour viol ».M. Bouachrine a déjà été arrêté le 26 septembre 2019 et condamné à quatre mois.
    Il est actuellement en détention pendant cinq mois, sans procès, a poursuivi le rapport. Le rapport a en outre évoqué le cas du militant des droits de l’homme, El-Mouti Mondjib qui se trouve dans un isolement depuis son arrestation le 25 décembre 2020 pour « blanchiment d’argent », indiquant que la première arrestation arbitraire a débuté en 2015.Les communiqués rendus publics par les organisations de défense des droits de l’homme au Maroc et à l’étranger, ont appelé à sa libération et à mettre fin à toutes formes de persécution, dont il fait l’objet de façon permanente et aux pratiques de harcèlement au Maroc, notamment contre la liberté d’expression ».
    APS
    #Maroc #Makhzen
  • Le Maroc champion incontesté du “mensonge, de la fraude et de l’hypocrisie…”

    Intervenant dans une rencontre scientifique sur la société marocaine, organisée dernièrement dans une ville du royaume, un universitaire marocain en a profité pour attirer l’attention des présents sur des phénomènes qui y ont cours; des phénomènes qu’il a jugé de “très graves”. Et pour cause: le Maroc, leur a-t-il asséné, est classé “à la première place dans le monde en matière de mensonge, de fraude et d’hypocrisie”. Non pas par des rapports de quelques officines occultes dépendant de “parties” hostiles au Makhzen mais, a-t-il tenu à le préciser, par des publications scientifiques à la renommée bien établie; tels l’hebdomadaire français Nature, et celui américain, Science. 

    Selon l’universitaire marocain, le premier a publié, en 2017, une étude scientifique allant dans ce sens; et le second, a fait de même, en 2019. C’est dire qu’au royaume de M6, les choses sont loin de correspondre à la réalité que tente d’imposer le Makhzen. Faut-il le dire, avec l’appui d’une presse locale aux ordres, et d’une presse étrangère, complice. Une réalité voulue toute rose où “tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil”. Sauf que celle-ci est démentie par de nombreux faits, têtus, que le Makhzen peinent à cacher. 
    Parmi ces faits, le classement peu reluisant de notre “voisin de l’Ouest” en matière d’IDH (Indice de développement humain). Établi, annuellement, depuis 1990, par le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) et ce, sur la base de quatre critères – le dernier ayant été introduit en 2020 seulement – que sont: le produit intérieur brut (PIB) par habitant, l’espérance de vie des citoyens, le niveau d’éducation mesuré à partir de 15 ans et plus, et – c’est le nouveau critère récemment introduit – l’impact climatique de chaque pays; en clair, pour reprendre son intitulé officiel et exact, “l’empreinte carbone des activités humaines ainsi que les émissions de gaz à effet de serre”, il constitue un indice incontournable et difficilement récusable de l’impact effectif de tout processus de développement sur la quotidien des citoyens de chaque pays classé. 
    Dans le classement de l’année 2020, le royaume de M6 occupe la peu reluisante 121ème place – sur 189 pays et territoires reconnus par l’ONU – avec “un indice (estimé) à 0,686 (qui) le place dans la catégorie (des pays à) développement humain moyen”. Loin derrière l’Algérie qui, elle, occupe la 91ème place mondiale avec un IDH évalué à 0,748, qui la place dans la catégorie des pays “à développement humain élevé”. Et là, il y a lieu de préciser que le recul de la 82ème place qu’occupait l’Algérie en 2019 à la 91ème place qu’elle a occupé en 2020 s’explique par l’introduction du quatrième critère susmentionné; un critère qui a pénalisé tous les pays producteurs de pétrole et ce, à l’instar de “la pétromonarchie du Nord” qu’est la Norvège qui a reculé à la 16ème place après avoir occupé durant plusieurs années d’affilée la tête du classement. 
    Pour en revenir à la sombre réalité sociale prévalant au royaume de M6, que le Makhzen s’échine à cacher, d’autres fléaux la caractérisent. Tous liés à la pauvreté dans laquelle est maintenue une bonne partie de la population marocaine, la prostitution, la pédophilie et la consommation de drogue ne cessent, malgré les dénégations des autorités marocaines, de prendre de l’ampleur. Ce qui a pour conséquences de conforter chez les couches défavorisées de la société marocaine le sentiment qu’elles ont d’être abandonnées à leur sort par le Makhzen. 
    Et, partant, de les pousser à se forger des moyens de survie dans une société qui ne leur fait pas de quartier. Parmi ces moyens, le mensonge, la fraude et l’hypocrisie qui valent au royaume de M6 de figurer en haut du classement mondial des pays où ils sont le plus répandus. 
    Mourad Bendris
    Dzair-tube, 9 jan 2021
    Tags : Maroc, Algérie, fraude, hypocrisie, Makhzen,