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  • Maroc : De l’oseille pour Jeune Afrique

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    Selon une facture obtenue par Maroc Leaks, le Makhzen a payé, pour la période 2010-2011, le montant de 700.000 euros au magazine Jeune Afrique. De quoi répondre à la fameuse question « qui finance les publications de François Soudan »?.

    En 2005, le Journal Hebdomadaire a enquêté sur les liens occultes existant entre le régime marocain et Jeune Afrique. Voici le texte intégral de leur enquête :

    Le régime du maroc finance le groupe jeune Afrique
    Maroc: De l’oseille pour « jeune afrique »

    Le Journal Hebdo, 04-10-2005

    Comment le régime « finance » le groupe de Béchir Ben Yahmed pour soigner son image.

    Quelle est la vraie nature des liens que tisse le Maroc avec le groupe Jeune Afrique ? Un coin du voile est désormais levé sur la face cachée des relations, entre le royaume et le groupe de presse Jeune Afrique. Les documents que le Journal Hebdomadaire s’est procuré attestent d’une relation plus catholique. Les accusations n’ont jamais manqué. Voyons plutôt. Selon les données figurant sur l’échéancier de paiement que le Journal s’est procuré, le Maroc s’est engagé à verser 994.000 euros à DIFCOM, agence de communication et régie publicitaire appartenant au groupe Jeune Afrique. Cet échéancier d’encaissement stipule que le Maroc doit s’acquitter de ce montant en trois tranches ou versements, étalés sur un an. Toutefois, les modes de règlement n’ont pas été précisés…

    Qu’a obtenu le régime marocain en contrepartie de ces 994.000 euros ? DIFCOM s’est-elle engagée à assurer la publication d’une série d’articles positifs sur le Maroc ? La constellation Jeune Afrique mettait-elle à la disposition du royaume son réseau « France-Afrique » ? Pourquoi payer autant d’argent à ce groupe pour qu’il soigne l’image du Roi du Maroc ? Les échéanciers de DIFCOM attestent qu’en 2002 et 2003, les présidents de pays comme la Mauritanie, le Gabon, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Togo, ou le Rwanda ont assuré au groupe Jeune Afrique une manne de plusieurs millions d’euros. Pourquoi le Maroc recourrait-il à ce qui semble bien être des stratagèmes de républiques bananière pour soigner son image ? A noter que l’Algérie passe aussi à la caisse pour un montant quasi égal à celui versé par le Maroc (950.000 euros). Preuve, sans doute, des talents de négociateurs des dirigeants de JAI qui savent tirer le maximum des rivalités régionales sur le continent africain.

    Les visites du « Grand blond »

    Les articles de JAI consacrés au royaume et au roi du Maroc, en 2003 par exemple, se passent de tout commentaire (voir P. 32).
    Les visites de François Soudan, le directeur de la rédaction de JAI, au Maroc se suivent et se ressemblent. Elles sont régulières. Le « grand blond normand », comme l’appellent familièrement ses amis, est royalement accueilli. Logé dans les meilleurs palaces, François Soudan dispose, pendant tout son séjour au Maroc, d’une voiture et d’un chauffeur 24h/24. Ce traitement VIP dont bénéficie le directeur de la rédaction de JAI au royaume fait vraisemblablement partie de ce fameux « contrat de communication ». En tout cas, François Soudan multiplie les « missions spéciales » au Maroc. Il est reçu et briefé par tous les hommes forts du pouvoir comme Fouad Ali El Himma, Hamidou Laânigri, Meziane Belfkih et André Azoulay. Au Maroc et ailleurs, les accusations pointent constamment du doigt le groupe Jeune Afrique. Un article du Canard Enchaîné, daté du 8 juin 1994 considère J.A.I. comme le « spécialiste des dossiers de pub politique ». Et enchaîne, à propos d’une commande encensant l’ex-dictateur du Togo : « A croire que cirer les pompes du général Eyadema, un peu massacreur sur les bords, ne gêne en rien les dirigeants de Jeune Afrique. Des récidivistes, d’ailleurs ». Pour développer et rentabiliser ses « marchés » sur le continent noir, Béchir Ben Yahmed profitait de son amitié avec un certain Jacques Foccart, le monsieur Afrique de la France. Ce dernier, pour mener à bien sa diplomatie parallèle, mettait le patron de Jeune Afrique sur des sujets « porteurs ». Cette amitié avec l’homme qui joua un rôle de premier plan dans le maintien de la dépendance des pays africains en dit long sur l’action émancipatrice du groupe Jeune Afrique, véritable machine à sous ! Les sommes versées par le Maroc pour s’adjuger les faveurs éditoriales de JAI est une pratique qui ne date pas seulement du nouveau règne. Hassan II a souvent eu du mal à gérer BBY.

    Une vieille histoire

    Tantôt, il profite de ses écrits panégyriques, tantôt, il subit ses foudres « éditoriales ». Cela dépend-il de la générosité du palais royal ? Il y eut des hauts et des bas. Irrité par la méchanceté de BBY qui n’hésite pas à l’attaquer personnellement dans ses éditos, Hassan II décide d’interdire la diffusion de Jeune Afrique au Maroc pendant toute une décennie, entre 1965 et 1975. Mais, pendant toute cette période, Ben Yahmed profite du soutien inconditionnel de l’Algérie de Houari Boumediene. « Béchir a eu tout ce qu’il voulait d’Alger. Jeune Afrique était ouvertement pro-algérien et catégoriquement anti-marocain », explique un ancien journaliste rescapé de la boîte, qui coule sa retraite à Paris. « L’anti-marocanisme » de Jeune Afrique est alors essentiellement décliné par des enquêtes accusant l’implication des barbouzes du roi dans l’enlèvement de Medhi Ben Barka, et des articles soutenant les deux putschs avortés contre Hassan II, en 1971 et 1972. Des papiers qui portent la signature de Younes Berri, qui n’est autre que l’ancien opposant socialiste exilé à Paris, Hamid Barrada. Toutefois, grâce aux bons offices de Houphouët Boigny, ancien président de la Côte d’Ivoire, et un lobby pro-marocain mené par Serge Guetta, un financier parisien, ami de Ben Yahmed et André Azoulay, alors directeur commercial du groupe français Scoa, les relations entre Rabat et Jeune Afrique reprennent de plus belle. Profitant d’un incident avec l’Algérie, Ben Yahmed ferme, sans hésiter, son bureau à Alger en février 1975, tourne le dos à Houari Boumediene et entame une nouvelle page avec le Maroc. Désormais, BBY compte sur ses appuis dans l’entourage du Roi « C’était Mohamed Cherkaoui, alors ambassadeur du roi dans l’Hexagone et son beau-frère qui était l’émissaire de Hassan II auprès de Jeune Afrique », nous révèle cet ancien collaborateur de Jeune Afrique. A quelques mois de la Marche verte, Jeune Afrique lâche Alger et épouse, corps et âme, la thèse de Hassan II, conseillé par Ahmed Réda Guédira. L’hebdo va d’ailleurs jouer un grand rôle dans la médiatisation de sa version du dossier Sahara auprès d’une grande partie de l’Afrique francophone. A la manière d’un attaché de presse… Boumediene fulmine, il se sent trahi. Lui qui comptait beaucoup sur Ben Yahmed et son canard dans sa campagne de propagande en faveur de la RASD. Au sein même de la rédaction de la rue d’Auteuil, trois journalistes défendent, depuis quelques années déjà, la cause marocaine. Il s’agit de l’Algérien Hamza Kaidi, du Tunisien Abdelaziz Dahmani et du Marocain Mohamed Selhami. Ce trio dispose d’un bon carnet d’adresses au royaume. Leurs rapports avec les décideurs marocains sont plus qu’excellents. Ce qui arrange inévitablement les affaires de Ben Yahmed. Ce dernier accueille, les bras ouverts le général Ahmed Dlimi, un de ses contacts marocains les plus privilégiés, à chacun de ses passages à Paris. « Avec Dlimi, Ben Yahmed finissait toujours par avoir ce qu’il voulait du Maroc », nous explique-t-on. La lune de miel entre Rabat et Jeune Afrique ne va pas pour autant être affectée par la mort subite de l’ex-patron du CAB1. Et puis, en pleine guerre du Sahara, Hassan II a toujours besoin des « précieux services » du magazine des « présidents africains ». Driss Basri, ministre de l’Intérieur et de l’Information, l’a d’ailleurs très bien compris. Il répond favorablement à toutes les sollicitations et les démarches de François Soudan, désormais le journaliste attitré et l’émissaire officiel de Ben Yahmed au Maroc.

    Opération séduction à 1 million

    « Pendant plusieurs années, nous avons financièrement soutenu Jeune Afrique. Et l’on n’a pas lésiné sur les moyens pour satisfaire leurs doléances qui étaient récurrentes », reconnaît D.Basri. Ce dernier confie ainsi à Othmane Bouabid, son chef de Cabinet, la gestion du « dossier Jeune Afrique ». Le soutien financier auquel fait allusion l’ancien ministre de l’Intérieur se répartit globalement en éditions spéciales et autre manne publicitaire des annonceurs institutionnels publics marocains, voire même privés. Après son retrait spectaculaire de l’OUA, en 1984, Hassan II ne peut pas se permettre pour autant le luxe de la politique de la chaise vide. Il a compris que la bataille du Sahara se joue aussi dans les médias. C’est ainsi qu’à l’occasion de l’assemblée générale des Nations Unies à New York, en 1985, le Maroc commande à Jeune Afrique une édition spéciale de cent mille exemplaires consacrée au dossier du Sahara, en trois langues. Mais en raison d’un problème technique, la photo de Hassan II en couverture de cette édition a été déformée. Les Marocains ont demandé et obtenu son ramassage. Trois semaines plus tard, Béchir Ben Yahmed exige et finit tout de même par être payé malgré son édition ratée. L’opération aurait coûté la bagatelle de 1 million de francs français.

    Mais Hassan II en a ras-le-bol. La chute du mur de Berlin, le cessez-le-feu avec le Polisario en 1991 et le plan de référendum proposé par l’ONU, finissent par convaincre Hassan II de la caducité de son « partenariat » avec Jeune Afrique. « Nous avons alors décidé d’arrêter notre collaboration pour des considérations mutuelles, en 1993 » (sic !), dira D.Basri. Ce dernier avoue même avoir personnellement donné quelque temps après l’ordre d’interdire la distribution de Jeune Afrique au Maroc, et ce à maintes reprises. Malgré ce « divorce », Jeune Afrique a continué à souffler le chaud et le froid sur Hassan II, depuis sa maladie jusqu’à son décès, et même après ! Dans Jeune Afrique n°2012, du 30 juillet au 9 août 1999, qui contient un spécial sur la mort de Hassan II, Béchir Ben Yahmed fait d’une pierre deux coups. Il instruit un procès de Hassan II à titre posthume et envoie des messages codés à son successeur. Messages que son entourage aurait finir par recevoir cinq sur cinq !

    Le trône « Peopolisé »

    Cette évolution est intéressante car elle souligne une régression notable dans la gestion de l’image du nouveau règne. Déjà, Hassan II avait pu se passer des services d’une presse « commerciale » puisque les réformes entamées durant les dernières années de son règne se « vendaient toutes seules ». La presse économique internationale a, la première, souligné les réformes économiques du Royaume avec, notamment, un programme de privatisation et de réforme des marchés financiers qui a suscité les commentaires favorables des quotidiens d’affaires les plus crédibles. Le Financial Times consacre ainsi, dès 1994, un supplément, à la tonalité positive, sur l’économie marocaine. Avec l’alternance et la nomination d’Abderrahman Youssoufi à la tête du gouvernement, Hassan II réalise une formidable opération de marketing politique. La très anti-monarchiste « l’Huma » titre un de ces articles sur le royaume en avril 1999, c’est-à-dire 4 mois avant le décès de Hassan II : « Le printemps marocain ». L’avènement du règne de Mohammed VI est accueilli avec encore plus d’enthousiasme. Le Wall Street Journal se fend d’un article, à la limite du dithyrambe, pour saluer l’arrivée du nouveau roi. Time Magazine publie la première interview du successeur de Hassan II avec reportage photo à l’appui. Avec les premiers errements, et notamment les dérapages sécuritaires, l’image du régime s’étiole. Les architectes de la communication de la monarchie réagissent par la « peopolisation » de la famille royale avec l’octroi d’un accès privilégié aux reporters de Paris Match. L’autre réaction, nous le savons aujourd’hui, est le retour des bonnes vieilles méthodes avec ce cher JAI. L’année 2003 est symptomatique de ce revirement. Pourquoi ? D’abord parce que c’est l’année, avec 2002, où l’existence d’un contrat de communication entre le Maroc et Difcom est prouvée. Mais aussi parce que 2003 est l’année où, depuis l’accession de Mohammed VI au trône, le pouvoir a le plus eu besoin de « communiquer » avec la communauté internationale et avec les Marocains.

    Flash-back. 2003 est sans conteste l’« annus horribilis » pour le Maroc. Tout d’abord avec les attentats de Casablanca le 16 mai qui traumatisent l’opinion et relancent le débat sur la place des islamistes en politique. Mais aussi avec l’encaissement d’un sérieux revers diplomatique lorsque Washington avalise le plan Baker II rejeté par un Maroc sommé de faire une contre-proposition. A cela s’ajoutent des éléments de politique intérieure déstabilisants pour le régime : le sempiternel débat sur la sacralité du roi dans une hypothétique réforme de la Constitution, des rumeurs portant sur des irrégularités lors du scrutin de septembre 2002, la montée du PJD et d’Al Adl wal Ihsane… Sans oublier un durcissement à l’encontre de la presse indépendante comme en témoigne l’affaire Ali Lmrabet.

    Dès lors, on devine les tentations du régime : rebondir sur les attentats de Casablanca pour positionner le roi au sein d’une nouvelle donne alors qu’il entre dans sa 4è année de règne et prête le flan à un vrai premier bilan. Et, pourquoi pas, au passage, en profiter pour affaiblir les islamistes, grand défi à la monarchie pour les années à venir et cette presse dite « indépendante » qui stigmatise chaque faux pas ? Résultat : ballottée au rythme de l’actualité, l’image du royaume se ternit au point que de réelles avancées comme la réforme de la Moudawana ne suffisent plus à redorer son blason. D’où la tentation d’emprunter des chemins de traverse…

    Tags : #Maroc #MonarchieAlaouite #JeuneAfrique #FrançoiaSoudan #BéchirBenyahmed #Françafrique

  • Le Maroc sous la poudrière

    Qui sème le vent recolte la tempête. « La colère du peuple Marocain en plus de la misère peut exploser d’un jour à l’autre. Depuis la normalisation des relations avec le sionisme d’Israël, les jours du Makhzen sont comptés. Le silence ne veut pas dire accepter la réalité. Tout se vit et se fait à contre coeur révèle notre source bien informé de la situation Marocaine.

    Deuxième pays exportateur de drogue dans le monde, le Makhzen du roi mohamed Vl du Maroc, s’en prend à l’algerie, pays voisin qui défend la justesse de la cause du peuple Sahraoui qui lutte pour son indépendance depuis 1975. Soumise aux ordres dans sa majorité, la presse Marocaine officielle et officieuse et plus de 417 sites électroniques et réseaux sociaux, financés par l’argent de la drogue,s’en prend à l’algerie pour faire croire au monde que l’algerie fait fausse route alors que c’est tout a fait le contraire. » 
    Avec tout le respect que l’on doit au peuple Marocain, le makhzen se distingue par sa politique de fuite en avant et mensongère pour tenir l’image et l’action diplomatique de l’Algerie dans le monde, afin de maintenir sa colonisation du peuple Sahraoui, reconnue pourtant dans la charte de l’ONU depuis » souligné Abderrahmane Tim. Pis encore, très faible dans position, le makhzen, n’a pas trouvé mieux pour s’en sortir d’une crise politique et économique chronique qui risque de renverser son régime qui remonte au moyen moyen-âge, que de produire un film long métrage de trop à cout de milliards de dollars et qui sera diffusé prochainement dans plus de 120 pays, comme énièmes compagne d’informations et de désinformation au même temps, rien que pour faire la promotion du tourisme Marocain. 
    Ceci d’un côté, et d’un autre côté, semer la zizanie et l’amalgame contre son voisin l’algerie, paix de valeurs universellement reconnue à travers son principe et sa politique d’indépendance des peuples et de non-ingérence dans les affaires internes des pays, le makhzen, fait semblant de convaincre les autres démocraties et chancellerie, alors qu’il est entrain braver le droit international et par-delà, provoquer d’autres déstabilisations régionales et internationale qui vont se retourner tôt ou tard contre la propagation du mal qui suit son statut de deuxième pays exportateur de la drogue. Quand on dit » pays exportateur de drogue, cela veut dire tuer l’intelligence humaine, exploiter la faiblesse et la pauvreté des jeunes pour les enrôler dans des guerres malsaines et vaines ». 
    Vivant sous la poudrière depuis, le Maroc pense isoler l’algerie du monde, mais ce n’est pas le cas. L’Algerie est pays de paix et de valeurs humaines universelles.
    Algérie62, 1 jan 2021
    #Maroc #SaharaOccidental #WesternSahara #Morocco #Marruecos #Polisario #Israël #DonaldTrump #Normalisation
  • Impossible mais vrai: Le roi Mohamed 6 du Maroc le premier homme qui a marché sur la lune

    Par : Bahia Orilio

    Une grande injustice planétaire a eu lieu en ce moment sans que les autorités marocaines daignent élever la voix pour tenter de rectifier l’information.

    Après le décès de l’astronaute américain Neil Armstrong, les média du monde entier certifient que c’est lui le premier homme à avoir marché sur la lune. Or, si on est Marocain, sain de corps et d’esprit et ayant un minimum de connaissances de l’histoire de son pays on sait parfaitement que c’est faux, totalement faux.

    C’est le sultan Mohamed V qui est le premier homme à avoir marché sur la lune et non le gentil amerloque qui vient de mourir. C’est nos parents et grands-parents qui nous ont raconté cette histoire. Et comme ils ne peuvent pas mentir, l’histoire est donc vraie.

    C’était en 1953, c’est-à-dire 16 ans avant l’imposteur qui vient de mourir. Moi même j’ avais émis des doutes et des critiques sur cette apparition et c’est une liesse des chefs de l’armée, de la police, de renseignements secrets, les gouvernements, les chefs des partis politiques et syndicaux, l’ex 1er ministre l’islamiste Benkirane, le chef de gouvernement actuel el Ottmani et autres notables en colère, m’ont dressés leurs troupeaux de mouches de net à mes rédactions, dont certains continuaient à manifester leur mécontentement et à déclarer : Et les témoignages sont unanimes : le roi a été vu sur la lune.

    On se souvient : “on a était là, sur les lieux de l’événement, place de grand plat de couscous de monde à Agadir. On a était jeune à l’époque. Tout à coup, nous avons entendu “regardez la lune, le roi Sidi Mohammed y est visible !”. On est tous vu, tous les gens se trouvant sur la place l’ont vu, Agadir l’a vu, le Maroc entier l’a vu” sauf l’Amérique, Israël, l’Europe et la Russie !

    Ces témoins les chefs de l’armée, la police, les gouvernements, les chefs des partis politiques et syndicaux, l’ex 1 er ministre l’islamiste Benkirane, le chef de gouvernement actuel el Ottmani et autres notables tout à fait crédible aucun jusqu’à présent à démentir. Certains racontent qu’il était à pied et d’autres qu’il était monté sur son cheval.

    Mais, et c’est un autre exploit extraordinaire, il ne portait ni scaphandre ni combinaison spatiale. Rien sauf son djellaba et son chapeau fassi. 16 ans plus tard, en 1969, Neil Armstrong, le prétendu « premier homme sur la lune » portait une tenue lourde qui lui permettait de marcher, très lentement, sur le sol lunaire, mais sans laquelle il serait mort asphyxié.

    N’est pas le roi Mohamed V de Maroc descendants du prophète Mahomet et élu par dieu à gouverné le Maroc qui veut ! Voilà donc pourquoi nous sommes toujours les derniers de la classe et que nous serons toujours les derniers à nous rendre compte que nous sommes des « troupeaux de moutons » qui ont la tête dans les nuages.

    Un tout petit peu en dessous de la lune. Et comme l’ignorance et les analphabètes étaient grands tout le monde croyait au miracle. Propagande rien de plus de la monarchie issue par la France, tous n’ont rien vu du tout et n’ont entendu cette histoire à dormir debout que bien des années plus tard. Ça les faisaient bien rigoler ou les mettaient en colère qu’on prenne les gens comme ça pour « des bourricots ».

    Après le roi Mohamed 5 sur la lune, le roi Hassan 2 dans les nuages maintenant le roi Mohamed 6 dans l’espace. Un chiffre énorme de 5 milliards de dirham, On parle de satellite marocain nommé (Mohamed 6 – A), fabrication Française par la société « Airbags défense and space », lancé à l’espace à une hauteur de 695 km, ce dernier pour s’espionner sur le peuple et les opposants, les activistes politiques, les militants de droits de l’homme, les manifestations sociales et politiques!

    Plus de 500 milles images vont être enregistrés par jour. Que les français chargés pour le lancement, normal tous nos roi (chef d’État) issu de protectorat française. Ceci est un satellite militaire d’espionnage.

    C’était en 1955, le peuple marocain était sous l’emprise d’une hallucination collective en ayant vu l’image du roi Mohammed V sur la lune. Souvenez vous aussi que quand le roi Mohammed VI était arrivé sur le trône en 1999, il avait annoncé au peuple marocain que le sol marocain regorgeait de pétrole et que l’exploitation pétrolière débuterait en 2003, tous les marocains s’imaginaient déjà en dans la peau de riches saoudiens et depuis plus rien.

    Encore actuellement, quand la monarchie marocaine est en danger, la presse de galaxie royale évoque des découvertes d’uranium, ou de gaz au Maroc.

    Nombreux sont encore au Maroc des esclaves, des troupeaux de moutons et des mouches digitales qui croient encore en 2011 à cette imagerie légendaire de feu Mohamed V sur la lune et Mohamed VI regorgeait de pétrole!

    Source : La face cachée du Maroc

    Tags : Maroc, Mohammed V, Mohammed VI, sultan, Makhzen, monarchie alaouite,

  • Wikileaks : La « mafia Fassi » contrôle l’économie de Casablanca

    Un câble envoyé par le Consulat américain à Casablanca fait état de la prospérité de Casablanca, la capitale économique du Maroc.

    Après avoir cité les recettes des MRE, du tourisme et investissements étrangers, le diplomate américain cite des sources d’enrichissement illicites, notamment notamment le trafic de drogue, le blanchiment d’argent et la corruption endémique.

    « Le phénomène facilement observable de la richesse à Casablanca soulève la question de savoir d’où vient cet argent. Beaucoup de Casablancais citent l’argent de la famille comme l’un des principaux facteurs ayant contribué à l’affluence de la ville. D’après Samir Benmakhlouf, président de Century 21 Maroc, l’Assemblée de l’industrie textile, basée à Fès, a traditionnellement conduit l’économie de l’industrie textile marocaine. Dans les années 70 et 80, les producteurs de textile se sont installés dans les années à Casablanca pour les opportunités du commerce de détail, créant une dynamique économique et apportant de l’argent à la ville », souligne le câble.

    « Un article paru dans le Middle East Report sur la bourgeoisie marocaine soutient ce point de vue historique, malgré qu’il mentionne des dates reléguant à la fin de la Seconde Guerre mondiale : « Le centre de gravité économique s’est déplacé vers les villes côtières, en particulier Casablanca. Les hommes d’affaires ont quitté Fès pour Casablanca, où ils ont continué à être connus en tant que Fassis. » Encore aujourd’hui, les natifs de Fès gardent leur réputation de membres d’une élite avisée en affaires. Un des hommes les plus riches du Maroc, Othman Benjelloun, originaire de Fès, est Président Directeur Général de BMCE, Troisième banque du Maroc. Selon les employés de BMCE, la « mafia de Fès » domine la culture de la banque. Benjelloun et d’autres comme lui appartiennent à une élite argentée de longue date qui contribue à la prospérité de Casablanca », ajoute-t-il.

    « La plupart des Casablancais reconnaissent qu’au moins une partie de la richesse de Casablanca provient d’activités illicites telles que le trafic de drogue et le blanchiment d’argent. Selon Khalid Belyazid, PDG du groupe d’édition Eco-Medias, « Nous avons de l’argent sale. Le problème, c’est qu’on ne sait pas combien ».

    « Il n’existe pas de statistiques permettant de quantifier la part de la richesse de Casablanca qui peut être attribuée à des activités illicites. Toutefois, une indication peut être trouvée dans le rapport 2007 de l’USG sur la stratégie internationale de contrôle des stupéfiants : « Le Maroc est le plus grand producteur mondial de résine de cannabis (haschisch) et se classe régulièrement parmi les plus grands producteurs mondiaux de cannabis. Le rapport estime que le commerce de la drogue au Maroc (principalement vers l’Europe) rapporte environ 13 milliards de dollars par an, soit plus de deux fois les revenus du tourisme en 2007. Une partie de cet argent se retrouve à Casablanca, où il est soit dépensé en bijoux, voitures, maisons et autres articles, soit blanchi. Se référant à l’utilisation des cafés comme façade pour des activités commerciales illégitimes, un professionnel de la finance a plaisanté en disant que « le blanchiment d’argent crée une belle culture de café à Casablanca ».

    « La corruption représente également une partie de la richesse de Casablanca. « Vous ne pouvez pas imaginer l’ampleur de l’impact « , a déclaré un résident de longue date après avoir expliqué le phénomène des responsables qui exploitent de l’information privilégiée et/ou du pouvoir à des fins lucratives. Dans un cas notoire, un policier a créé une entreprise pour importer des motos BMW après avoir appris que la police avait l’intention d’équiper une brigade de motocyclistes. Benmakhlouf, de Century 21, a noté que les permis de construire pour les terrains mis de côté par la ville deviennent parfois disponibles pour les promoteurs qui paient des pots-de-vin. Cette corruption permet à ceux qui en bénéficient d’accumuler des richesses importantes, même si elles ne sont pas déclarées».

    Tags : Maroc, mafia fassi, fassis, économie, monopole, Makhzen, monarchie alaouite,

  • Un journal israélien évoque l’absentéisme du roi du Maroc

    Au cours des derniers mois, Mohammed VI n’a passé que 20 jours dans son royaume, ce qui n’est pas la meilleure stratégie si votre pays a finalement succombé aux manifestations du printemps arabe……Détails……..

    Mohammed VI, le roi du Maroc, compte plus de 3,6 millions de fans sur Facebook.

    Le roi aime partager des photos et des commentaires montrant où il se trouve et ses rencontres. Il semble surtout aimer prendre des selfies avec tout ce qui bouge.

    Ici, il est dans une boutique tanzanienne de souvenirs portant des shorts, des baskets et une chemise imprimée ethnique, là il est vu avec un groupe de rock vêtu d’amples pantalons griffés et décontractés.

    Mais tout le monde n’approuve pas la façon dont le roi passe son temps. Au cours des quatre derniers mois, il a passé un total de 20 jours dans son royaume, à peine 16% du temps dont il est censé travailler. C’est une chute spectaculaire par rapport aux 45% de l’an dernier, qui reste peu aussi. Certes, il a passé une partie de son temps à l’hôpital en France, où il a été opéré pour un rythme cardiaque anormal. Mais le reste du temps a été décrit par des sources officielles comme une «période de récupération post-opératoire».

    Au Maroc, les voix critiques envers le roi se demandaient pourquoi le roi ne fait pas recours à des chirurgiens marocains et préfère se soigner ou passer ses vacances en France plutôt qu’au royaume qui déborde de sites de villégiature et de palais adaptés même au roi saoudien.

    Certains ont noté que les 16 et 23 mars, le roi a dit qu’il avait l’intention de retourner au Maroc et les deux fois il a annulé son retour.

    Quand il est revenu le 16 avril, il avait un emploi du temps serré qui incluait une visite en Afrique centrale, suivie de ce qui a été indiqué comme «départ vers une destination inconnue».

    En d’autres termes, il a pris d’autres vacances.

    La «destination inconnue» que le roi affectionne particulièrement est le château géant du village de Betz dans l’Oise, en France, que son père, défunt roi Hassan II, a acheté en 1972.

    Le domaine entièrement modernisé est entretenu par une grande équipe payée par les contribuables marocains.

    Les impôts marocains financent également des vacances au Maroc pour 15 enfants de la région de Betz, que le roi invite chaque année à visiter son pays. Selon le journal français

    Le Point, les jeunes sont hébergés dans des hôtels de luxe, profitent d’activités sportives telles que le ski nautique et la randonnée à dos de chameau, et reçoivent chacun 500 euros en argent de poche.

    « Les fréquentes absences du roi indiquent-elles qu’il est fatigué d’être roi ou qu’il envisage de se retirer du trône? », s’est interrogé le journal libanais Al Akhbar dans un rapport détaillé sur les activités de Mohammed VI ou ses manquements.

    Le roi, bien sûr, n’a pas l’intention d’abdiquer, sans compter que le prince héritier, son fils, n’a que 15 ans.

    Mohammed est l’un des trois jeunes leaders qui ont émergé au Moyen-Orient à peu près au même moment.

    Lui et le roi Abdallah de Jordanie sont arrivés au pouvoir en 1999, suivis un an plus tard par le président syrien Bashar Assad. Les trois ont presque le même âge; Mohammed est né en 1963, Abdullah un an auparavant et Assad en 1965.

    Leur couronnement a généré un sentiment de changement imminent dans la région, même une petite euphorie.

    Il s’agissait d’une génération de jeunes leaders modernes, d’utilisateurs avertis d’Internet, qui parlent plusieurs langues étrangères et qui sont mariés à des beautés qui sont elles-mêmes devenues membres de l’exposition royale ou présidentielle.

    Mais au bout de quelques années – quelques mois dans le cas syrien – il s’est avéré qu’ils étaient tous scotchés dans leurs cours royales et présidentielles. Des trois, Mohammed VI était considéré comme le «roi virtuel», comme l’appellent ses détracteurs, qui dirige son pays via Twitter, Instagram et Facebook.

    Mais cette description est loin d’être exacte. Le roi est impliqué dans tous les développements dans son pays et est en fait en charge de deux cabinets. L’un a été approuvé par le parlement élu, comme il convient à toute monarchie constitutionnelle, et l’autre joue le rôle de cabinet fantôme composé d’amis et d’experts qui ont plus d’influence que le cabinet officiel.

    Le roi a le dernier mot, mais, en public, il préfère garder une certaine distance pour qu’il puisse tenir le cabinet comme responsable quand la situation dégénère.

    Lorsque des manifestations ont éclaté l’été dernier dans la région du Rif, il a pointé du doigt le cabinet et son Premier ministre, Saadeddine Othmani. Les manifestations se sont terminées par l’arrestation de centaines de personnes et les dirigeants du mouvement de résistance Hirak sont en attente de jugement. Mais la colère populaire ne s’est pas calmée et la rébellion prend maintenant une nouvelle forme.

    Pendant plusieurs semaines, trois grandes entreprises ont fait l’objet d’un boycott des consommateurs: le producteur laitier Centrale Laitière, le fabricant d’eau minérale Sidi Ali et la compagnie pétrolière Afriquia.

    Les Marocains protestent contre les prix élevés des entreprises et le boycott s’est transformé en un mouvement civique exigeant des améliorations dans le niveau de vie.

    Au début, le gouvernement a répondu avec indifférence et mépris, continua à essayer de délégitimer les boycotteurs et a finalement mis en place un comité pour examiner les plaintes.

    Mais le mouvement de protestation n’a pas diminué et le boycott a gravement touché non seulement les entreprises mais aussi les agriculteurs, y compris les producteurs laitiers.

    La société française Danone, qui contrôle Centrale Laitière, a annoncé une réduction de 30% des achats de lait et devrait licencier des dizaines de travailleurs.

    Pendant ce temps, le gouvernement n’a toujours pas conclu d’accord avec les syndicats sur les salaires, qui n’ont pas été augmentés depuis 2011.

    Le roi a gardé le silence jusqu’à présent; il laisse le gouvernement gérer la crise. Au mieux, il peut accepter certaines des demandes.

    Il peut limoger quelques ministres, une ruse souvent utilisée par Abdallah de Jordanie. Au pire, il peut écraser la rébellion par la force.

    La séparation entre le palais et le peuple grandit et ce dernier sent que le roi, qui était extrêmement populaire au début de son règne, montre une certaine indifférence aux écarts sociaux.

    Les médias fidèles continuent à publier des photographies des inaugurations de chantiers auxquelles le roi assiste dans les quelques jours qu’il reste dans le royaume, tandis que les médias sociaux, le théâtre principale des critiques, soulèvent des questions sur la façon dont le roi dirige le pays.

    Le peuple est également occupé avec une question non moins fascinante: le divorce du roi de sa femme Lalla Salma.

    La reine de 40 ans n’a pas été vue en public depuis décembre et n’est même pas apparue dans les photos de famille faites à l’hôpital français en mars. Salma, qui a une maîtrise en informatique, a épousé Mohammed VI en 2002 lors d’une grande cérémonie et est entrée dans l’histoire en devenant la première épouse d’un souverain marocain à être photographiée.

    Elle a aussi poussé le roi à annoncer qu’il n’épousera pas d’autre femme qu’elle.

    Le palais a jusqu’ici refusé de confirmer la séparation du couple ou l’endroit où la reine reste et si elle gardera son titre royal et la garde des enfants.

    Ce secret, contrairement à la publicité faite au mariage, est considéré comme un autre signe du mépris au peuple par le roi, comme si la situation du couple était une affaire privée que personne n’avait le droit de connaître.

    Malgré les critiques, Mohammed VI est populaire parmi les dirigeants occidentaux et entretient des liens étroits avec eux, notamment en France et aux États-Unis.

    Il a également des liens non déclarés avec Israël et intervient occasionnellement dans des conflits régionaux.

    Dans le même temps, le Maroc, qui a résisté au Printemps Arabe sous la direction du roi, a signalé l’année dernière que son calme et sa stabilité pourraient être minés si le roi ne s’impliquait pas activement.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Makhzen, réseaux sociaux,

  • Maroc : Les américains n’aiment pas le couscous ni le thé à la menthe

    Les américains mettent de la menthe au tabou

    Si Mohamed VI et son Majzén pensaient que, contrairement à certains journalistes espagnols et français, l’ambassade des États-Unis à Rabat et son consulat à Casablanca avaient envoyé à Washington des reportages sur la beauté naturelle et historique du royaume, la variété des couleurs et les odeurs de ses marchés, les délices du couscous et du thé à la menthe, l’humour et l’hospitalité de ses habitants, le luxe et le confort de ses grands hôtels, son engagement sans faille à la combinaison de la tradition et de la modernité, si c’est ce qu’ils pensaient, ils auront connu une déception monumentale en lisant les textes datés de 2008 et 2009 obtenus par Wikileaks et publiés par EL PAÍS et quatre autres journaux internationaux.

    Il s’avère que l’ambassade et le consulat d’un pays aussi ami, d’un protecteur aussi indispensable, d’un pouvoir si amoureux de l’ordre, d’un promoteur aussi vigoureux des affaires, ont été envoyés à la ville de Potomac, faisant état de corruption, de bureaucratie et d’inefficacité. Tout comme ces fichus journalistes. En fait, ces deux câbles ressemblaient à des chroniques journalistiques qui essayaient même d’imiter leur style et comprenaient des titres tels que Tous les hommes du roi (All the King’s Men) et Un conte de proportions royales (A tale of royal proportions).

    Car oui, et c’est cela qui fait mal, les diplomates américains au Maroc ont parlé dans leurs câbles du tabou: le roi en personne. Ils ont osé dire, et avec des exemples concrets, que le monarque et son peuple avaient une « honteuse gourmandise » – oui, tels étaient ses mots – lorsqu’il s’agissait de prendre des commissions pour des projets immobiliers dans le royaume. Non, les diplomates yankees ne se sont pas livrés à des discours ds guides et des vendeurs de tapis des souks. Ils ne se sont pas bornés à racompter des choses aussi connues que le trafic de haschisch double même les revenus du tourisme. Même pas pour signaler le méfait de cet officier de la police qui était dédié à importer des motos BMW alors qu’il savait que ce sont ceux-là qui allaient équiper les forces de sécurité. Sans oublier que pour obtenir des permis de construire à Casablanca, il fallait donner un bon coup de pouce aux fonctionnaires plus ou moins haut. Les diplomates américains, ces gens qui avaient été invités tant de fois au couscous et au mechui, ont pointé leur doigt sur le roi et ses grands amis, Fouad Ali l’Himma et Mounir Majidi.

    En faisant preuve d’irrespect pour le plus sacré, l’Ambassadeur Riley a envoyé en août 2008 une dépêche à Washington décrivant l’état des Forces armées royales comme étant en voie de modernisation, bien sûr, mais accablé de corruption, oui encore l’inefficacité bureaucratique, le faible niveau d’éducation et le risque élevé de radicalisme.

    Les diplomates américains sont-ils devenus communistes? C’en a tout l’air, Majesté. Parce que, sinon, comment expliquer qu’en mai 2008, le consulat de Casablanca ait envoyé à Washington un câble dans lequel, après avoir reconnu le réveil urbain et économique de cette métropole, ajoutait l’observation selon laquelle il serait nécessaire que la prospérité soit  » partagés plus largement « au profit de « tous les segments de la société ».

    Le Palais royal, le gouvernement et la presse accro à ces révélations réagiront-ils avec la même sensibilité que les articles publiés dans certains journaux à Madrid et à Paris? Ou, déjà mis aux résolutions du Congrès espagnol. Affaire à suivre.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Makhzen, palais, royal, wikileaks, Fouad Ali El Himma, Mounir El Majidi,

  • Makhzen ou tumeur du Maroc

    La tumeur en question est une augmentation pathologique de la corruption, d’un enrichissement disproportionné de la famille royale ainsi que de hauts fonctionnaires civils et militaires.

    Cette tumeur est due à une prolifération de l’analphabétisme, l’illettrisme, l’émigration, d’un manque d’engagement politique et de revendications socioculturelles fortes de la population.

    Le but de cette tumeur qu’est le Makhzen, c’est de cancériser le Maroc en le tenant dépendant de sa volonté. Car le Makhzen, système féodal qui n’a plus lieu d’être au 21ème siècle, a limité la population au seul niveau d’avoir le souci du lendemain : nourrir sa famille, se vêtir … les éléments basiques d’une vie décente.

    Il est vrai que quand le lendemain n’est pas garanti sur des choses aussi simples que la nutrition, on est moins en crin à se révolter, militer etc… car les soucis sont autres. Le genre de souci qui vous paralyse et peu sont prêts à prendre le risque d’une balle perdue, d’un emprisonnement à vie qui pousserait au suicide.

    Le Makhzen est tel un désherbant qui veut assécher les racines, greffer sa propagande et rabaisser au rang de citoyens de seconde zone la grande majorité du peuple, suivant aveuglement sa doctrine et ayant peur de la répression.

    Changer et ne plus être sous l’emprise du Makhzen c’est partir, et s’en aller c’est traverser la méditerranée sans conditions d’âge et de sexe car au fond tout le monde veut s’enfuir. A chaque tumeur son hémorragie, celle des marocains est l’émigration.

    Où sont donc les infrastructures, les hôpitaux, les écoles et universités qui manquent tant dans ce pays ? Où est donc la rétribution de l’engagement de nos aïeux dans la libération du pays ? Etc…

    Tant de questions sans fin qui restent sans réponses puisque les marocains ignorent tout de leur passé, ils n’honorent même pas le sacrifice de ceux qui ont eu le courage de prendre les armes et de combattre l’ennemi chez lequel une partie d’eux vit aujourd’hui.

    Ils honorent un Roi qui commence tous ses discours par « Cha3biya l3aziz… », un pantin pour les grandes puissances occidentales qui convient pour l’instant, à croire que le Maroc est encore sous l’emprise du protectorat. Un Makhzen qui gave ses oies avec la rétrospective royale chaque jour au journal télévisé répétant sans cesse qu’il descend du prophète et qu’il est celui qui voit grand et qui fait tout pour ce pays.

    Quelle est au juste la légitimité de ce pouvoir ? Celui d’un Roi alaouite descendant du prophète !! Nous sommes des millions à descendre du prophète voire des centaines de million, est ce que pour autant nous avons le droit d’une quelconque autorité sur celui qui ne l’est pas…

    Il n’y a pas de changement sans révolution et de révolution sans pertes humaines. Ce qu’il manque aux marocains, c’est le courage dont ont su faire preuve ceux d’antan mais s’en souviennent ils donc ?

    Outre les belles plages, des paysages magnifiques, de la bonne cuisine… voici la réalité du Maroc, celle d’un pays où la populasse pourtant lasse de la précarité, ne peut décider librement et démocratiquement de son sort et celui de ses enfants.

    Ceux qui arrivent à s’organiser, militer etc… finissent par être manipulé soit de l’intérieur, soit de l’extérieur. Pire, même la corruption aide à les neutraliser car tout s’achète au Maroc. L’honneur et la fierté ne sont plus depuis que cette tumeur de Makhzen a prostitué la si belle femme vertueuse et pudique qu’était le Maroc, cela y a fort longtemps mais on s’en souvient plus car la maladie nous a fait perdre l’esprit.

    Source: Mahgreb Online, 3 avr 2019

    Tags : Maroc, Makhzen, Mohammed VI, corruption, népotisme, clientélisme, favoritisime, enrichissement illicite,