Étiquette : Makhzen

  • Le Rif marocain : La cause d’un peuple longtemps opprimé

    Le Rif marocain : La cause d’un peuple longtemps opprimé

    Le Rif marocain : La cause d’un peuple longtemps opprimé – Hirak, Maroc, Makhzen, colonisation, République du Rif,

    La cause rifaine remonte a l’année 1921 date de la proclamation de la première République du Rif, par la République confédérée des tribus du Rif, laquelle avait duré jusqu’en 1926. Depuis, ce peuple rifain s’est vu durant des années persécuté, pourtant il occupe une très large partie de la superficie du Royaume du Maroc, laquelle se subdivise en plusieurs régions, à savoir le Rif Oriental (Melilla, Driouch et Nador) et le Rif Central (Houceima et Targuist) correspondent au Nord Est du Maroc, tous deux habités par les rifains, tandis que le Rif occidental (Tétouan et Chefchaouen), également appelé péninsule tingitaine, occupe le Nord-Ouest du Maroc. Il est principalement habité par les Jbalas, Ghomara et Sanhadja de Srayr.

    L’histoire retiendra que plusieurs mouvements indépendantistes se sont succédés revendiquant la liberté et l’autodétermination du Rif, à chaque fois réprimés, à commencer par la résistance rurale dans le nord du Maroc pendant le colonialisme espagnol et menée par le prince moudjahid Muhammad ibn Abd-al-Karim al-Khattabí, l’une des résistances les plus féroces et les plus fortes d’Afrique du Nord et même de tous les pays du tiers monde.

    On peut dire que l’histoire se répète dans le Rif rebel du Maroc, un demi-siècle après les événements dont il a été témoin, qui se sont caractérisés par la répression par l’armée marocaine, pour effacer tout signe de la révolution. Malgré cela, la vague de protestations est revenue balayer à nouveau le Rif Marocain avec de nouveaux acteurs et héros, mais avec des objectifs similaires.

    Il est clair que la raison derrière ces protestations, et l’alimentation de la colère Rifaine, est que la situation dans la région n’a enregistré aucune amélioration significative. De plus, les problèmes qui ont longtemps épuisé ces terres pauvres demeurent. Tous ces facteurs ont agi comme un catalyseur de la rébellion et une impulsion majeure à l’exode vers des régions marocaines plus prospères ou à l’émigration vers l’Europe.

    En 1984, les protestations reprennent également dans la région contre la « marginalisation » et les autorités parviennent à contrôler à nouveau la situation. La ville d’Al Hoceima a été le centre des manifestations connues sous le nom des « émeutes du pain » en 1984. C’est la seule ville dans laquelle des personnes ont été tuées lors des manifestations de 2011.

    La plus récente d’entre elles remonte à ces dernières années, lorsque plusieurs leaders se sont fait emprisonnés (tel que ZAFZAFI et d’autres du mouvement du Hirak d’El-Houceima) avec des scènes, de torture, d’emprisonnements arbitraires, où la mort d’un résistant rifain a enclenché la révolte contre le régime central du Makhzen.

    A ce titre, la diaspora Rifaine établie à l’étranger, notamment en France et en Belgique, a condamné les violations des droits humains commises par les autorités marocaines.

    A Paris, un collectif de soixante-dix (70) associations et syndicats, a dénoncé la répression aveugle du Makhzen, suite à la confirmation des peines à l’encontre des militants du Hirak du Rif.

    Sur ce, des voix se sont élevées de nouveau pour réclamer une autodétermination du Rif.

    Dzair-tube, 12 mai 2022

    #Maroc #Rif #Hirak

  • Maroc: Le journaliste El Ablak condamné à 4 ans de prison ferme

    Maroc: Le journaliste El Ablak condamné à 4 ans de prison ferme

    Maroc: Le journaliste El Ablak condamné à 4 ans de prison ferme – Makhzen, Hirak, Rif, presse,

    Le tribunal de première instance de la ville d’Al Hoceima, dans le Maroc rural, a condamné le journaliste et militant des droits humains et ancien détenu du mouvement Rif, Rabie El-Ablak, à quatre 4 de prison et une amende de 20 000 dirhams, selon des sources locales des droits de l’homme.

    Le blogueur Rabie El Ablak a été poursuivi pour sa publication de vidéos critiquant les inégalités sociales et la corruption au Maroc et de violation du devoir de respect de l’institution constitutionnelle suprême du royaume en utilisant des moyens électroniques. Membre du Comité de défense d’Al Ablak, Me Souad Brahma, a indiqué que la condamnation était intervenue dans le contexte de son message sur le site de réseau social Facebook.

    De nombreuses voix et organisations de défense des droits de l’Homme ont exigé des autorités marocaines d’arrêter les poursuites contre Al-Ablak et d’abandonner les charges retenues contre lui. «Il n’y a pas de droit plus fondamental que le droit de critiquer quiconque détient le pouvoir, même s’il s’agit d’un roi», a déclaré Human Rights Watch. «Le Maroc devrait cesser de poursuivre des critiques comme Rabie El-Ablak sur la base de lois qui sanctifient effectivement la personne du roi». Al-Ablak avait auparavant passé 3 ans en prison, en raison de son activité dans le mouvement populaire dont la région du Rif a été témoin fin 2016, avant sa libération en 2020.

    Il est à noter que le «Hirak Rif» est une série de manifestations populaires qui ont eu lieu dans la ville d’Al Hoceima dans la région du Rif au nord du Maroc, depuis l’assassinat du jeune homme, Mohsen Fikri, le 28 octobre 2016, lorsqu’il a été écrasé dans un camion poubelle par la police marocaine, ce qui a déclenché des manifestations de colère appelant à la réalisation d’une liste de revendications de développement pour la région pauvre et marginalisée.

    Rabia El Ablak est un journaliste marocain natif de la région du Rif et l’un des détenus du mouvement populaire du Rif. Les violations des droits de l’Homme au Maroc se sont multipliées «en quantité et en qualité» durant la dernière période, et se sont étendues à des catégories qui étaient jusque-là épargnées, a indiqué récemment Hakima Chaoui, membre de l’Association marocaine des droits de l’Homme, celle ci intervenant lors d’une conférence sur «Le mouvement des droits de l’Homme intitulée défis et enjeux ».

    Mme Chaoui a expliqué qu’«il y a une violation des droits fondamentaux des citoyens, comme le droit au travail», ce qui a mené à des taux de chômage et de pauvreté «très élevés». Elle a souligné que l’exploitation des travailleurs au Maroc a deux visages : désormais, elle «n’est pas limitée au seul niveau national, mais dépasse les frontières avec une exploitation étrangère menée par les entreprises multinationales».

    Elle a également révélé la violation du droit à la santé et du droit à l’éducation après l’adoption de la formule de «l’enseignement à distance» et l’approfondissement conséquent du fossé entre les classes, entre ceux qui ont des capacités et ceux qui n’ont pas les moyens nécessaires pour bénéficier de cette formule d’enseignement, ajoutant que la liberté de la presse et d’expression était aussi touchée par les violations.

    Mme Chaoui a souligné qu’il y a «un recul important par rapport aux acquis pour lesquels le mouvement des droits de l’Homme s’est battu au Maroc, tels que le droit de protester et de manifester pacifiquement, sous prétexte de l’urgence sanitaire». Concernant l’institution judiciaire censée protéger le citoyen, l’intervenante a affirmé qu’elle (l’institution NDLR) est soumise «au service de l’Etat et au service des violations des droits de l’homme et des libertés», soulignant que «les institutions publiques dans le Royaume ont été paralysées».

    Elle a également constaté qu’«il y a un recul significatif des droits de l’Homme au Maroc, mais d’un autre côté, le peuple est devenu conscient de ses droits». Elle a également évoqué les dangers de la normalisation du régime du Makhzen avec l’entité sioniste, précisant qu’«elle est considérée comme un nouveau colonialisme qui expose la région à la guerre et aux conflits».

    #Maroc #Rif #Hirak #Rabia_el_ablak #Journalistes #Presse

  • L’Algérie sait que derrière le Maroc, Israël s’agite

    L’Algérie sait que derrière le Maroc, Israël s’agite

    L’Algérie sait que derrière le Maroc, Israël s’agite – guerre électronique, hacking, piratage, Sahara Occidental,

    Face à guerre électronique que mènent ses ennemis de l’extérieur en distillant des fake-news pour nuire à sa crédibilité et en noircissant son image, l’Algérie a réussi, grâce à une stratégie judicieuse, à contrer ces attaques et mettre en échec tous les plans et complots.

    Inutile de chercher loin, le voisin de l’Ouest , avec ses sous-traitants du Makhzen, passe pour être le principal, sinon l’unique pays qui a pour mission de perturber au plus haut des sites officiels ou privés algériens dans un but de nuisance évident entrant dans le cadre de la guerre des nerfs.

    Il n y a pas si longtemps, une trentaine de missions avaient été menées et revendiquées par un groupe cybercriminel se faisant appeler « Morocco Hack Team Neige-Ma » qui marquait son empreinte d’une phrase lourde de sens : « longue vie à l’empire du Maroc. « Notre histoire parle pour nous. La Mauritanie et l’Algérie font partie de nous.»

    Ne se contentant pas de sombrer dans les sables mouvants de la méchanceté gratuite à l’égard de notre pays, ces attaques avaient ciblé, rappelons-nous, les sites internet du ministère des Finances et celui de l’Institut national de santé publique (INSP).

    En réaction à ces attaques innommables, l’Algérie, qui ne peut rester indéfiniment victime expiatoire, bloque tout accès au contenu numérique des sites rendant ainsi impossible l’accès aux données informatisées.

    « L’Algérie a de tout temps été espionnée par le Maroc », selon Touati Lahcène

    Contacté par nos soins pour davantage d’informations à ce sujet, Touati Lahcène, avocat et directeur des études juridiques, s’est montré loquace en indiquant : « Le monde n’est plus ce qu’il était en matière d’attaques. Aujourd’hui, avec l’avancée de l’internet et des réseaux sociaux, la guerre électronique avec ses fake-news et autres cyber-attaques sont légion. » Avant d’ajouter : « Il faut que vous sachiez aussi que l’Algérie a de tout temps été espionnée et attaquée par le Maroc. D’où ce recours aux réseaux sociaux pour tenter d’accéder frauduleusement aux sites officiels des institutions officielles pour travestir leurs publications. »

    Lahcène n’a pas pris de gants pour désigner nommément le voisin de l’Ouest et le traiter de principale source d’attaques cybernétique contre l’Algérie qu’il ne supporte pas de voir se construire et se développer au moment où le peuple marocain frère fait face à la misère la plus abjecte. « Le Maroc est passé pour être maitre dans ces attaques à l’encontre de notre pays. Il n y a pas si longtemps, la cyberattaque qui a visé le ministère des Finances est très grave », a-t-il indiqué.

    Le Maroc passe pour être maître dans les attaques contre l’Algérie

    Au sujet de ce pays qui a pour ambition de voir s’écrouler notre pays, notre interlocuteur a fait savoir que « 10 % du budget du Royaume est consacré aux cyber-attaques et à nourrir le phénomène des fake-news en engageant des meutes d’activistes de l’intérieur et de l’extérieur». Regrettant ainsi que ces sommes faramineuses n’aient pas été allouées aux besoins du peuple marocain englué dans des problèmes de survie au point où les jeunes, par milliers, prennent le risque au quotidien, de rallier les enclaves de Sebta et Mellila dans le menu espoir de quitter à jamais l’enfer de la terre de leurs ancêtres dirigée par un monarque qui ne semble pas en faire son souci de l’heure.

    Pour parer à ces attaques et s’en prémunir, l’Algérie, qui dispose de moyens adéquats réagit en bloquant tout accès aux sites des ministères et autres institutions officielles, rendant ainsi impossible l’accès aux données informatisées.

    Or, ce n’est pas la solution selon Lahcène Touati qui préconise plutôt d’autres initiatives allant s’il le faut à la rupture des relations économiques.

    Pas que ça, puisque notre interlocuteur affirme que l’Algérie devrait se plaindre auprès des institutions internationales et lever le voile sur ces attaques sordides, lâches et basses de la part de ce pays qui ne nous veut pas de bien.

    Des conférences de haut niveau qui ont eu lieu tout récemment à Alger sous le thème révélateur : « la sécurité de l’information et comment faire face aux fake-news et les cyber-attaques », ont permis de mettre en avant l’importance de la formation médiatique et de l’amélioration des contenus de la presse algérienne, notamment publique, ainsi que l’adaptation aux nouvelles technologies.

    A l’issue de ces rencontres organisées pour mieux connaitre le phénomène et, par ricochet, mieux l’appréhender, les intervenants ont été unanimes à indiquer que «la guerre électronique vise les esprits et non pas la terre. C’est une stratégie qui s’attaque aux idées avant les patries ».

    Il est utile de préciser que les cyber-attaques que mènent le Maroc contre l’Algérie, avec la bénédiction du Makhzen et de l’entité sioniste, a démarré de manière déclarée en 2020. Le 27 novembre de cette même année, l’APS publiait en effet une dépêche évoquant la mise en place d’une « stratégie malveillante » à déstabiliser l’Algérie sur le net par des actes de piratage mais aussi et surtout de nuire à la « crédibilité de ses voisins et entamer leur stabilité en noircissant leur image. Et depuis, ces attaques n’ont fait que s’amplifier.

    De son côté, Ali Rouina, expert en sécurité, est allé dans le même sens en indiquant que l’Algérie a de tout temps été espionnée et attaquée par le Maroc pour seul motif que notre pays se situe aux antipodes des ambitions du Makhzen de domestiquer son peuple en l’assimilant à de simples sujets de sa majesté alors que l’Algérie fait du slogan «Par le peuple et pour le peuple » un de ses plus importants écrits sur le fronton des mairies .

    L’Algérie n’ignore pas que derrière le « mauvais voisin », l’entité sioniste s’agite

    L’expert en sécurité qui maitrise le sujet n’a pas omis de nous rappeler que l’Algérie a subi tout récemment une vile campagne d’espionnage visant les téléphones de centaines de personnalités politiques et influentes algériennes, dans ce qu’on appelle l’affaire « Pegasus ».

    Face aux attaques de ce «mauvais voisin », l’Algérie qui n’ignore pas que derrière toute cette armada d’activistes marocains, l’Entité sioniste est là pour assurer la logistique, la formation, les orientations ainsi que le chemin à suivre pour nuire à l’Algérie et lui porter un coup fatal. Synonyme s’il en est, de la main mise du Maroc sur le Sahara occidental et l’appropriation de ses richesses alors que cette question relève de la décolonisation que les Nations unies ont pour tâche de résoudre dans les meilleurs délais. La dernière colonie africaine ayant trop duré.

    Pour notre interlocuteur, il est inutile de préciser que si l’Algérie a décidé de fermer le robinet de gaz du gazoduc vers l’Espagne via le Maroc, la fermeture de son espace aérien aux avions marocains ainsi que le rappel de son ambassadeur sont la conséquence directe du comportement malsain du voisin de l’Ouest et de ses tentatives de nuire à l’Algérie alors que les villages attenant à la frontière algérienne sont exclusivement nourris de produits algériens subventionnés par l’Etat algérien dans sa politique citoyenne .

    Des sources dignes de foi avancent que plus de 97 % des cyber-attaques contre l’Algérie proviennent du Maroc voisin et de ses relais à travers le monde. Et si un budget aussi colossal que celui annoncé précédemment ( 10 %) est prélevé annuellement du budget du Royaume pour financer ce comportement vil et immoral, c’est que la volonté du voisin de l’Ouest de tout faire pour arrêter la bonne marche de l’Algérie vers le progrès est aujourd’hui bien claire.

    Une des règles de la géopolitique n’indique-t- elle pas que « pour détourner l’attention du peuple, créer un climat de guerre avec le voisin en est une solution ».

    Il est, par ailleurs, clair comme l’eau de roche que le voisin marocain, englué dans des situations de crises à répétition et de cris de révolte de son peuple n’a d’autres choix que de s’inspirer de l’Entité sioniste, suite à sa normalisation opérée au grand mépris de la communauté arabe et musulmane.

    Maghreb Info, 27/03/2022

    #Algérie #Maroc #Hacking #Piratage #Guerre_électronique #Cyberguerre

  • Maroc : « Le sionisme est protégé dans le pays »

    Maroc : « Le sionisme est protégé dans le pays »

    Maroc : « Le sionisme est protégé dans le pays » – Israël, Palestine, Makhzen, université Ibn-Tofail,

    Un collectif d’associations marocaines a dénoncé la « dangereuse » décision de la direction de l’université marocaine Ibn-Tofail à Kénitra d’interdire une action de solidarité avec la Palestine, estimant que « le sionisme est protégé dans le pays ».

    Dans un communiqué relayé par des médias locaux, jeudi, le Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation avec l’entité sioniste a mis en garde contre « le danger que présente la décision d’empêcher l’activité de solidarité et condamnant la normalisation, qui intervient au moment où l’entité sioniste poursuit ses attaques contre le peuple palestinien et sa campagne d’arrestations arbitraires visant des milliers de Palestiniens, dont des dizaines d’enfants, foulant au pied le droit international ».

    Le front, qui regroupe une quinzaine d’associations, a souligné que « l’affaire ne s’arrêtait pas à la décision d’interdire et de fermer les facultés affiliées à l’université pendant trois jours, mais plutôt de porter atteinte aux étudiants devant les portes de l’institution, et dans les différents couloirs et espaces l’entourant, mais aussi de procéder à l’arrestation arbitraire de 24 étudiants retenus dans des voitures de sécurité et soumis à des violences verbales et physiques ».

    Les opposants à la normalisation ont exigé du ministère concerné d’intervenir pour lutter contre « l’intrusion du sionisme ». En effet, le front est arrivé à la conclusion que « le sionisme est protégé au Maroc ».

    Mardi, la direction de l’université marocaine Ibn-Tofail dans la ville de Kénitra (ouest) a empêché l’organisation d’une manifestation estudiantine contre la normalisation avec l’entité sioniste, une démarche qui a été rejetée par les organisateurs.

    Cette action de protestation, initiée par un mouvement estudiantin, devait être organisée à l’intérieur de l’enceinte de l’université et devait s’étaler sur une période de trois jours. L’Union nationale des étudiants du Maroc avait en effet annoncé l’organisation du « Forum d’Al-Qods », sous le slogan « Pour la Palestine, nous sommes tous contre la normalisation », les 12, 13 et 14 avril.

    #Maroc #Israël #Sionisme #Palestine

  • Maroc: Makhzen, la vengeance pour crédo !

    Maroc: Makhzen, la vengeance pour crédo !

    Maroc: Makhzen, la vengeance pour crédo ! – ignominies, interdictions, AMDH, droits de l’homme,

    Opinion. On le savait, le Makhzen enchaîne depuis toujours ignominies et interdictions. Il vient d’interdire plusieurs manifestations que devait tenir l’Association Marocaine des Droits de l’Homme (AMDH).

    Ce n’est pas une première, le régime marocain est terrorisé par tout ce qui ressemble de près ou de loin, à une organisation des droits de l’homme.

    On se souvient que l’association en constitution, Freedom now avait essuyé le 9, puis le 14 mai dernier, et sans aucune explication, une fin de non recevoir à sa demande d’enregistrement à la wilaya de Rabat. L’association qui compte dans ses rangs des noms prestigieux tels que Ali Anouzla, journaliste, chroniqueur, «héros de médias» décerné par Reporters sans frontières en 2013, Prix Leaders pour la démocratie, en 2014 décerné par l’organisation américaine Pomed en 2013, Khadija Ryadi, Prix de l’ONU des Droits de l’homme, Maâti Mounjib, universitaire, historien, politologue et écrivain, Fatima Ifriki, journaliste, mais également Ahmed Benseddik, le centralien qui avait retiré son allégeance au roi et Rida Benotmane, juriste, injustement condamné, en 2007, à quatre (4) ans de prison, pour une prétendue apologie du terrorisme.

    Les autorités s’en étaient également prises à Freedom now, lorsque celle-ci avait voulu organiser une conférence débat, au club des avocats de Rabat, en faisant pression sur le club en question, obligeant les conférenciers à se rabattre sur le siège de l’Association Marocaine des Droits de l’Homme, le 10 juillet.

    Revanchard un jour, revanchard toujours, le Makhzen s’est alors retourné contre l’AMDH, en interdisant un certain nombre des réunions qu’elle avait programmées, à travers le territoire marocain, alors même qu’il les avaient autorisées, notamment à Safi, Azrou, Ifrane, Tahla, Kariat Ba Mohamed et El Jadida.

    En interdisant des manifestations qu’il avait autorisé auparavant, le régime marocain se couvre de ridicule et confirme les attendus du juge texan James R. Nowlin, qui avait eu à trancher, il y a quelques semaines, sur la demande de la justice marocaine d’appliquer son jugement qui condamnait John Paul DeJoria et Michael H Gustin, dans l’affaire Talsint.

    Le magistrat avait alors parlé de la propension du régime marocain à la vengeance et aux représailles, contre ceux qui lui déplaisent.

    Salah Elayoubi

    Demain online, 02/09/2014

    #Maroc #Makhzen #AMDH

  • De la benalisation du Maroc

    De la benalisation du Maroc – Zine El Abidin Benali, printemps arabe, Mohammed VI, Makhzen,

    Opinion. El Abidine Ben Ali, n’aura rien légué de bien mémorable à l’Histoire ou à l’Humanité, sinon de s’être fait l’éponyme des régimes policiers qui sévissent à travers le monde. Le Maroc fait partie de ceux-là et notre pays avait, bien avant la Révolution du Jasmin, succombé à la benalisation et ses corollaires : soumission des partis politiques, atteintes aux libertés fondamentales, répression de la presse, arrestations de militants, poursuites des activistes, contrôle de l’économie……………

    Une équation simpliste et coûteuse

    Le régime Benali fut un moment d’ontologie en matière d’égotisme, de culte de la personnalité, de primauté des intérêts de quelques uns, sur ceux de la communauté. Il fut également un modèle du genre, en matière de terrorisme policier. Il fit basculer des millions de tunisiens dans une psychose de la dénonciation telle qu’elle confinait à la paranoïa. Autant d’ingrédients d’une équation simpliste mais qui allait s’avérer coûteuse : stabilité intérieure et défense des intérêts occidentaux, en échange d’un soutien de ces derniers et de leur silence face à la tyrannie, aux violations des droits de l’homme et à la corruption économique.

    Benali fit de ce paradigme une profession de foi, pour autant que l’homme en ait jamais eu une, qu’il se fût agi de s’en prendre aux islamistes au prétexte de lutter contre le terrorisme, d’ouvrir le marché tunisien aux entreprises occidentales, ou d’octroyer une marge ténue de liberté aux féministes, aux artistes et aux défenseurs des libertés individuelles.

    Mais aux premiers coups de boutoir de la révolution et le Printemps arabe qui s’en est suivi, le système s’est effondré. Démocrates et progressistes qui voyaient dans cette tunisiation une réponse appropriée à la benalisation, se prirent à rêver de transposer le modèle de Révolution populaire tunisienne et les valeurs qu’il véhiculait à la réalité de leur propre pays.

    Trois ans ont passé depuis. En Egypte, un coup d’Etat militaire, soutenu par les pétromonarchies du golfe, a eu raison du premier président civil démocratiquement élu. De l’Atlantique à la mer d’Oman, bien des régimes furent sérieusement ébranlés. Certains se sont même effondrés. Mais tout porte à croire que la benalisation a encore de beaux jours devant elle, tout comme son concepteur, bien à l’abri derrière les hauts murs d’un palais saoudien. Pour se rendre compte de cette résurgence arrêtons-nous, l’espace d’un instant, sur les rives de l’Atlantique, au Maroc.

    Tout et son contraire

    Lors de son discours à l’Assemblée constituante à Tunis, le 31 mai dernier, Mohammed VI avait soigneusement évité de prononcer le mot « révolution », ce que les observateurs s’étaient accordés à mettre au compte d’un certain triomphalisme de la continuité dans la tyrannie. Et pour mieux saisir la signification cachée du discours de Tunis, il convient de se souvenir de celui du 21 février, au lendemain des grandes marches du 20 février 2011.

    Le monarque y dépeignait les revendications des manifestants, comme de la « démagogie » et de « l’improvisation », avant de se raviser le 9 mars, promettant de renoncer à certaines de ses prérogatives au profit d’institutions élues. Tout et son contraire, en moins d’un mois. Les promesses sont, hélas, restées des vœux pieux, les réformes cosmétiques n’ayant en rien entamé le caractère autoritaire du régime marocain.

    Plusieurs faits attestent du retour en force de la benalisation :

    – arrestations et condamnations de militants, d’activistes, d’avocats, de journalistes et de juristes.

    – recours aux écoutes téléphoniques, à la surveillance de la correspondance privée, à l’espionnage sur internet ou à la fabrication de scandales sexuels, dans le but de discréditer, intimider et bâillonner ceux qui osent franchir les lignes rouges.

    – mise au ban des associations et organisations qui refusent de participer au jeu politique, tel que fixé par le pouvoir, comme c’est le cas pour l’organisation islamiste Al Adl Wal Ihsane ou le parti marxiste-léniniste Annahj Addimocrati.

    – répression des organisations qui dénoncent les atteintes aux droits de l’homme, telles que l’Association marocaine des droits humains (AMDH), la Ligue marocaine pour la citoyenneté et les droits humains, et les différentes organisations des droits de l’homme au Sahara occidental auxquelles le Maroc continue de refuser toute légitimité.

    – répression des manifestations sous prétexte qu’elles ne sont pas au bénéfice d’une autorisation. Pourtant, des milliers de ces manifestations se sont tenues sans autorisation en 2011.

    – Refus du quitus pour les partis politiques ou les organisations dont les responsables ne sont pas en odeur de sainteté auprès des autorités, comme ce fut le cas pour Al Oumma et Alternative civile, toutes deux à tendance islamiste modérée ; pour Freedom now, organisation de défense des libertés d’opinion et d’expression, pour Droits numériques, qui défend la liberté d’utiliser Internet, et pour l’Union marocaine du travail, Orientation démocratique.

    – élimination de toute forme de presse indépendante par le truchement de procès fabriqués, d’amendes colossales, d’années d’emprisonnement ou en forçant les journalistes à la démission ou à un exil volontaire, hors des frontières du pays.

    – élimination des espaces de libertés d’opinion et d’expression par un contrôle des médias, de leur ligne éditoriale, de leurs ressources et monopolisation des chaînes de télévision, des stations de radio, des agences de presse, pour une meilleure diffusion de la propagande officielle et pour mieux museler les opinions dissidentes.

    – pollution du paysage médiatique, par la création de journaux et de sites Web, spécialisés dans l’anathème et la diffamation des voix dissidentes ou le traitement de sujets triviaux ou de banalités désolantes, telles que criminalité, sexe, scandales, vie privée des autres.

    – mise en échec de tout rapprochement entre islamistes et gauchistes laïques qui risquerait de mener à la formation d’un front démocratique contre la tyrannie.

    – inhibition de toute forme de pensée politique ou de dissidence par la domestication des partis, des syndicats et de leur leadership, la division dans leurs rangs et l’ingérence dans leurs décisions.

    – création de partis et de syndicats aux ordres avec financement du trésor public, afin de susciter chez le peuple confusion et perte de confiance dans l’action politique.

    – retour en force du spectre du péril islamiste, avec la plus large publicité donnée au démantèlement de cellules terroristes et l’exagération du nombre des terroristes présumés arrêtés dans le but de semer la terreur dans les esprits et justifier par la lutte contre le terrorisme, la poigne sécuritaire.

    – persistance d’une justice coup de téléphone, dénoncée par le Club des magistrats du Maroc, et dernièrement par un tribunal texan, qui parle de crainte de la colère royale lorsqu’il est question des intérêts de la famille royale.

    – enfin last but not the least, le mélange des genres entre pouvoir et argent, au plus haut niveau de la pyramide du pouvoir, en violation totale des lois et des règlements les plus élémentaires de la concurrence.

    Un modèle qui porte en lui les gênes de sa propre destruction

    Ceux qui rêvent de redonner vie à une benalisation du Maroc, font courir au pays les plus gros risques. Le modèle porte, en effet, en lui, les germes de sa propre destruction. C’est parce que Ben Ali avait, à ce point vidé de leur substance tant d’acteurs de la vie civile, de médiateurs indépendants, de partis politiques, de syndicats, de médias et d’organisations non gouvernementales, que le système s’est autodétruit dans l’implosion du 14 janvier 2011.

    Le régime marocain n’agit pas autrement lorsqu’il neutralise ces soupapes de sécurité que sont les partis politiques, les syndicats, les médias, les acteurs de la vie civile et les libertés d’opinion et d’expression.

    Rien d’étonnant à ce que, tôt ou tard, survienne la déflagration qui pourrait tout emporter.

    Ali Anouzla

    Traduit de l’arabe par Salah Elayoubi

    Pour le texte en arabe, publié par Nawaat, cliquez ici.

    Demain online, 08/09/2014

    #Maroc #Tunisie #PrintempsArabe

  • La succession de Mohammed VI au centre de l’attention médiatique

    La succession de Mohammed VI au centre de l’attention médiatique

    La succession de Mohammed VI au centre de l’attention médiatique – Maroc, Lalla Salma, prince héritier, Moulay El Hassan,

    La multiplication des manifestations de contestation contre le régime du makhzen, tant au Maroc qu’à l’étranger suscitent des rumeurs de plus en plus insistantes sur un éventuel changement à la tête du pouvoir marocain.

    Il ya a d’abord la gravité réelle ou supposée de la maladie du roi, que l’on aperçoit de plus en plus affaibli à chacune de ses rares apparitions en public, et la situation sociopolitique qui prévaut au Maroc, la cherté de la vie, les relations tendues avec les voisins (Espagne et Algérie) mais surtout le rejet de la normalisation et le renforcement effréné des relations géostratégiques avec le gouvernement sioniste qui risque de déstabiliser la région. La succession s’est désormais invitée à la table des Marocains qui ont commencé à s’interroger, discrètement, par crainte d’être épinglés par les services de renseignement, sur l’avenir du règne de Mohammed VI. Et ce n’est certainement pas le directeur de l’hebdomadaire arabophone al-Michaal qui dira le contraire.

    En 2009, il avait déjà été emprisonné pour avoir publié un dossier sur la maladie du souverain. Depuis, il est devenu patron d’une chaîne de télévision digitale, une véritable machine à buzz au service du pouvoir. C’est dire toute la sensibilité qui entoure la santé du roi, une question publiquement taboue qui continue de déchaîner les passions et nourrir les scénarios les plus extravagants.

    Par le passé, la succession au sultan alaouite relevait d’une tradition mythique presque archaïque (elle se limitait à une réunion dans la grande mosquée de Fès en présence des oulémas qui approuvaient l’acte d’allégeance). Aujourd’hui, elle est devenue une entreprise sophistiquée visant à pérenniser le pouvoir absolu de l’ombre de Dieu sur terre. Pour cela, les fervents défenseurs de cette monarchie tentaculaire tentent de forger une image humaniste du futur roi, Moulay Hassan, car c’est de lui qu’il s’agit, mais semblent préoccupés par le risque d’un virage à 180 degrés, tant son attachement à sa mère, la princesse Lalla Salma dont personne au Maroc ne doute de sa proximité avec le peuple et aussi son allergie présumée au baisemain. Plus que jamais au centre de l’attention médiatique, le prince héritier du Maroc, est l’une des préoccupations majeures des chancelleries européennes et à leur tète la France qui souhaiteraient jouer les tuteurs.

    L’état de santé du roi du Maroc, Mohammed VI, qui suscite de nouveau des interrogations dans le royaume chérifien, pose plus que jamais le problème de sa succession par son fils Moulay Hassan. Le souci majeur du régime, c’est qu’en cas de disparition du roi avant que son successeur atteigne la majorité, ce dernier puisse avoir la détermination d’un homme de pouvoir disposé à affronter ses adversaires pour défendre la monarchie. En attendant qu’il devienne chef suprême des Forces armées royales (FAR), comme le prévoit l’article 53 de la Constitution, le prince héritier a été initié au maniement des armes légères et aux dispositifs sécuritaires à suivre lors de ses déplacements ; seul ou en compagnie de son père.

    Plusieurs voix marocaines s’interrogent aujourd’hui l’ état de santé réel de leur roi, et d’autres sont allées jusqu’à se demander s’il pourrait tenir jusqu’à l’arrivée du prince héritier à la majorité pour être couronné ». Leur crainte est que le futur roi soit influencé dans sa gouvernance par sa mère dont il est très proche, la princesse Lalla Salma. Bien qu’elle ait été zappée par une bonne partie de la presse marocaine, depuis notamment son divorce avec le roi Mohammed VI, elle vient de refaire la Une de l’actualité au royaume. En effet, discrète depuis son divorce avec le roi Mohammed VI du Maroc, il y a trois ans, Lalla Salma fait à nouveau parler d’elle, non pas pour évoquer son ancienne vie au palais royal, mais à travers le sujet de la lutte contre le cancer. L’ex-épouse du roi Mohammed VI, s’implique d’avantage dans l’humanitaire.

    Très discrète, Lalla Salma, 43 ans, avait été prise en photo, en 2019, lors de la visite d’un centre de cancérologie. En parallèle, elle continue à garder un œil sur ses deux enfants, Moulay El Hassan et Lalla Khadija. Son fils Moulay El Hassan, héritier au trône du Maroc, semble de plus en plus promis à un brillant avenir, et elle pourrait y prendre un rôle actif. Certains journaux qui n’avaient pas hésité à déverser des insanités sur la mère de Moulay El Hassan, traitée de tous les noms d’oiseaux, tentent de réparer les dégâts maintenant que la roue risque de tourner, avec un pouvoir qui pourrait à tout moment se retrouver entre les mains du fils de son fils.

    Ces médias savent aujourd’hui que ces positions pourraient en effet bien changer. Une situation à donner le frisson au souverain. Et rien qu’à l’idée de voir ce dirigeant quitter les commandes, c’est l’inquiétude la plus totale dans l’entourage immédiat et les rentiers du gouvernent marocain. Même la diplomatie de ce pays est en perte de vitesse, si bien que ses relations avec son voisin espagnole est de plus en plus compliquée ces derniers temps. Mercredi passé, 2 500 migrants avaient fait de même lors de la tentative de passage la plus massive jamais enregistrée dans cette enclave, qui constitue, avec Ceuta, la seule frontière terrestre de l’UE avec l’Afrique. Près de 500 y étaient parvenus.

    À environ 6 h aujourd’hui mercredi 03 mars, le commandement de la Garde civile a vu un groupe d’environ 1 200 migrants s’approcher de la clôture, a indiqué la préfecture de Melilla dans un communiqué. Après avoir « débordé » sans problème les forces de sécurité marocaines, ils ont commencé, vers 7 h 25 (6 h 25 GMT), à franchir la clôture , lançant des pierres et utilisant des crochets et des bâtons contre les forces de sécurité, a-t-elle ajouté. Nous estimons qu’environ 350 sont entrés dans la ville, a poursuivi la préfecture. Melilla et l’autre enclave espagnole de Ceuta, située à près de 400 kilomètres plus à l’ouest, constituent les seules frontières terrestres de l’Union européenne en Afrique. Pour cette raison, elles font régulièrement l’objet de tentatives d’entrée de la part de migrants clandestins cherchant à rejoindre l’Europe pour fuir la guerre ou la pauvreté après avoir traversé une partie de l’Afrique jusqu’au Maroc.

    Le gouvernement espagnol a encore haussé le ton contre le Maroc, accusé d’« agression » et de « chantage ». De son côté, l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) avait fait elle aussi état mercredi d’une trentaine de migrants blessés, dont trois ou quatre grièvement. Selon l’AMDH, 250 migrants ont été arrêtés jeudi et placés dans un centre de jeunesse, transformé en centre de détention, dans la ville marocaine de Kariat Arekmane, et seront ensuite éloignés par les autorités de la zone. En parallèle, le Maroc a exprimé sa colère, après l’annonce du G4, que forment quatre pays à savoir l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Éthiopie. Selon des journaux échos du pouvoir, ces nations seraient connues pour leurs positions hostiles vis à vis du Royaume chérifien. C’était pourtant un regroupement informel à but diplomatique, lancé à Bruxelles, en marge du dernier sommet de l’Union européenne-Afrique, le G4 devait être réactivé au sein de l’Union africaine. Il avait pour but de coordonner, analyser, concerter et trouver des solutions aux défis du continent en proposant un mécanisme stratégique qui vise à apporter des solutions pratiques et efficaces aux différents problèmes auxquels l’Afrique est confrontée. Le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Algérie et l’Éthiopie partagent effectivement le même point de vue sur de multiples questions concernant le continent.

    Ils partagent également la même vision de la sécurité au Sahel et surtout au Mali. Le communiqué de la présidence nigériane précise qu’un sommet officiel entre les quatre chefs d’État sera convoqué dans les mois à venir, pour tracer une feuille de route. Selon la presse proche du pouvoir, le Maroc a exprimé son mécontentement mercredi 23 février passé, car pour elle, les quatre pays formant ce groupe seraient selon ces médias, connus pour leurs positions hostiles au Royaume chérifien. Mais qu’en est-il du retour du Royaume du Maroc au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, qui s’est accompagné par la présence au sein de cette instance de l’Union Africaine de six pays, ayant déjà ouvert des consulats au Sahara ? Il s’agit du Sénégal, le Burundi, Djibouti, la République Démocratique du Congo, la Gambie et la Guinée équatoriale. Deux poids deux mesures…

    En réalité, cette diversion est faite pour détourner l’attention internationale des événements qui se déroulent dans la rue marocaine et qui demandent ni plus ni moins le départ immédiat des sbires du pouvoir. Aujourd’hui, les Marocains en pleine désobéissance civile ! Trop c’est trop ! La coupe est désormais par trop pleine dans le royaume. Depuis plusieurs jours, des centaines de milliers de sujets marocains campent nuit et jour dans toutes les villes du royaume chérifien. Comme le montrent de nombreuses vidéos mises en ligne, cette revendication, immédiate et sans appel, devrait être suivie par une autre, encore plus radicale, mais carrément salvatrice, celle du départ du roi Mohamed VI et de son régime makhzenien. Celui-ci incarne en effet la véritable source du mal.

    Ce roi prédateur et immensément riche s’empiffre de la misère et des innombrables privations de ses malheureux sujets. Au Maroc, l’heure de rendre enfin compte a enfin sonné. Ceux qui s’attendaient, à juste titre il faut le dire, à un soulèvement massif contre la trahison par Mohamed et « commandeur des croyants » sic ! de la cause palestinienne, étaient sans doute loin de se douter que c’est la situation sociale, désormais intenable, qui allait jouer le rôle de détonateur final. Dimanche 3 mars, plusieurs centaines de Marocains se sont rassemblés sur le parvis des droits de l’Homme, place du Trocadéro à Paris, pour dénoncer les agissements d’un roi prédateur contre une population victime expiatoire. Il est certain que ces manifestations appelant à jeter à terre ce régime féodal et corrompu, constituent une sérieuse alerte pour le régime de Mohamed VI.

    Selon plusieurs sources recoupées et digne de foi, d’imposantes manifestations se sont déroulées dans plusieurs villes marocaines durant la nuit de samedi à dimanche 6 mars 2022. Les préoccupations et jeux de pouvoir se cristallisent autour de la succession au trône et la préparation du jeune prince héritier, Moulay el Hassan, 17 ans. Le jeune homme a récemment fait parler de lui en refusant de faire les études universitaires qu’on avait prévues pour lui. La presse espagnole voisine est souvent fort bien renseignée sur ce qui se passe à la Cour du Maroc. Cherchez la mère diront certaines sources proches du Palais, prompts à y voir la main mise de Salma, l’ex épouse du roi. Souvenez- vous qu’elle était passée à la trappe brutalement, sans crier gare, quittant rapidement ses fonctions caritatives et publiques. On l’a sortie comme une voleuse et ses propres enfants l’auront remarqué. D’un point de vue psy systémique, ce n’est jamais bon de bannir ainsi les gens (employés, parents) car c’est créer une sorte de secret de famille qui rebondit à la gueule par la suite… Moulay el Hassan est très attaché à celle qui l’a élevée. Il préfèrerait rester près d’elle. Il s’est inquiété pour elle lors du divorce, la voyant déchue, ostracisée du jour au lendemain. Il n’est donc pas exclu que le jeune prince devenu roi tendrait une oreille attentive à celle qui l’a mis au monde, et la politique du royaume risquerait de changer et de mettre à mal certaines alliances, mais ce pouvoir maternel sur le future roi inquièterait le roi et ses sœurs (qui n’ont jamais adoré Salma). En effet, la succession de M6 devient une question potentiellement imminente. Il pourrait avoir besoin de passer le flambeau rapidement à son fils et le prépare, malgré tous les risques qu’il encoure.

    par Youcef Dris

    Le Quotidien d’Oran, 13/03/2022

    #Maroc #MohammedVI #LallaSala #PriceHéritier

  • Lyautey, toujours vénéré au Maroc

    Lyautey, toujours vénéré au Maroc

    Lyautey, toujours vénéré au Maroc – Protectorat, Makhzen, Hubert Lyautey, Colonialisme, monarchie alaouite,

    Lyautey, c’est surprenant pour un colonisateur, est toujours vénéré au Maroc. Un grand immeuble d’habitation du centre de Casablanca porta longtemps son nom, il y eut une rue Lyautey derrière la Grande Poste, et sa statue, édifiée dans les jardins du Consulat général de France, est en plein centre-ville, entre la préfecture et le Palais de Justice !

    PROTECTORAT AU MAROC UNE POLITIQUE COLONIALE
    En 1912, la France signe avec l’Empire chérifien le traité de Fès qui établit son protectorat au Maroc, régime qui promeut une politique coloniale particulière tout en permettant à ce pays de vivre selon ses traditions. Une conception que le général Lyautey incarne jusqu’au lendemain de la Première Guerre mondiale.
    Le 30 mars 1912 est une date clé de l’histoire du Maroc. Pour la première fois, ce vieil empire dont l’État fut fondé au VIIIe siècle après J.C par la dynastie Idrisside, cède les attributs essentiels de sa souveraineté à une puissance étrangère, la France, qui ne partage ni sa religion, ni ses mœurs. Salué comme une victoire à Paris, cet événement est ressenti comme une humiliation par beaucoup de Marocains qui y voient une forme intolérable d’ingérence. Il faudra tout l’intelligence politique et le tact du général Hubert Lyautey, nommé résident général du Maroc en avril 1912, pour restaurer, non sans soubresaut, ni conflits un climat d’amitié entre la France et le Maroc, qui malgré les aléas et les violences de la décolonisation, perdure encore aujourd’hui. Historiquement, il est incontestable que cette relation de confiance a été facilitée par le caractère original d’un protectorat qui, s’il institue une situation coloniale de fait, en évite les aspects les plus brutaux en permettant à la monarchie marocaine de maintenir sa personnalité. Comme le stipule l’article 1re du traité signé entre le gouvernement français et le sultan du Maroc Maoulay Abdel Hafid : Le gouverneur de la République française et sa Majesté le Sultan sont d’accord pour instituer au Maroc un nouveau régime comportant des réformes administratives, judiciaires, scolaires, économiques, financières et militaires que le Gouvernement Français jugera utile d’introduire sur le territoire marocain.

    Mais l’article précise aussitôt : Ce régime sauvegardera la situation religieuse, le respect et le prestige traditionnel du Sultan, l’exercice de la religion musulmane. L’article II stipule que sa majesté le Sultan admet dès maintenant que le Gouvernement Français procède après avoir prévenu le Maghzen (l’administration marocaine), aux occupations militaires du territoire marocain qu’il jugerait nécessaires au maintien de l’ordre et de la sécurité des transactions commerciales et ce qu’il exerce toute action de police sur terre et dans les eaux marocaines. En outre, et c’est ici que la notion de protectorat prend son sens, l’article III affirme Le Gouvernement de la République prend l’engagement de prêter un constant appui à sa majesté Chérifienne contre tout danger qui menacerait sa personne ou son trône ou qui compromettrait la tranquillité de ses États. En réalité ce protectorat, qui perdure jusqu’en 1956, est l’aboutissement d’une longue évolution qui va faire de ce pays un enjeu entre des puissances européennes qui considèrent leur expansion en Afrique comme légitime.

    L’Angleterre et l’Espagne, tout au long du XIXe siècle, mais aussi la France et l’Allemagne, vont exercer leur influence sur un Maroc tiraillé entre un désir d’ouverture, en particulier à travers les villes côtières ou le commerce avec l’Europe se développe, et à une aspiration à préserver son identité Berbère traditionnelle nourrie d’un islam rigoriste. La signature du protectorat avec la France intervient donc dans la durée. Depuis la conquête de l’Algérie, la France considère que l’Afrique du Nord est sa zone d’influence naturelle. Ainsi, n’hésite-t-elle pas à combattre l’émir Abdel Kader, qui fut le fer de lance de la rébellion contre la colonisation.

    C’est dans le cadre de cette pacification qui a aussi pour vocation de protéger l’Algérie des prétentions hégémoniques du Maroc que le général Bugeau écrase les troupes marocaines lors de la fameuse bataille de l’Isly en 1844. Initiée sous la monarchie de Juillet, la politique de la France au Maroc se poursuit et même s’intensifie sous la IIIe République, comme l’illustre la conférence de Madrid qui en 1880, voit l’Espagne, la France et l’Angleterre convenir de leurs prérogatives respectives dans cette région. Alors que l’Angleterre concentre ses ambitions sur l’Égypte, la France et l’Espagne, laquelle exerce sa souveraineté sur une partie du Nord marocain, affirment leur volonté de s’implanter dans un pays de plus en plus indépendant économiquement d’une Europe dont il a besoin pour des produits qui, tel le sucre et le café, sont devenus consommation courante. Au début du siècle dernier, le sultan Abdel Aziz voit son pouvoir se restreindre. Sa légitimité est contestée par les secteurs les plus traditionnels de la société marocaine qui le mettent en garde contre les dangers de la pénétration occidentale.

    C’est dans ce contexte tourmenté qu’intervient la célèbre crise de Tanger. Celle-ci éclate le 30 mars 1905 quand Guillaume II envoie sa flotte devant le port et traverse la ville à cheval pour se poser en défenseur de l’intégrité marocaine. Provoquant ainsi la réaction indignée d’une France désireuse d’instaurer son protectorat au Maroc, comme elle l’a fait en Tunisie, avec le traité de Bardo en 1881. Après une forte tension, où certains voient poindre la menace de guerre, la crise se conclut par le traité d’Algésiras, signé en août 1906, qui promeut les bases d’un protectorat français au Maroc. Il institue la surveillance, par la France et l’Espagne, de la sécurité urbaine des ports marocains, la création d’une banque d’État, dans laquelle les banques françaises détiennent un tiers des fonds, l’établissement à Tanger d’une commission nationale chargée notamment de la construction des nouveaux ports de Casablanca et de Safi qui vont être financés par des entreprises françaises. En 1908, écrit Michel Abitbol, orientaliste et auteur d’une Histoire du Maroc, qui fait référence, plus de 50% des échanges extérieurs du Maroc s’effectuaient déjà avec la France qui dépassait ainsi pour la première fois l’Angleterre et les autres puissances européennes commerçant avec le royaume chérifien. Approuvé le 18 juin 1906 par le sultan Abdel Aziz, l’acte d’Algésiras provoque l’émoi d’une population qui considère celui-ci comme indigne de porter le titre de Prince des Croyants!

    Il est accusé par les nationalistes de livrer son pays aux étrangers, Ironie de l’histoire, à la tête de ce courant se trouve son demi-frère Moulay Abdel Hafid qui quelques années plus tard signe le traité de protectorat avec la France! Peu de temps avant sa signature, l’Allemagne provoque un incident en envoyant devant le port d’Agadir, en juillet 1911, une canonnière pour exprimer son refus de se voir évincée des affaires marocaines. Après que la crise se soit résorbée et en compensation de son renoncement à exercer son influence sur le Maroc, l’Allemagne obtient un accroissement de son domaine colonial au Congo. Si la France a la voie libre au Maroc, elle n’a pas la partie facile. Quelques jours après la signature du protectorat entérinant la domination française sur le Maroc, des émeutes éclatent, notamment à l’encontre des communautés juives, accusées d’être favorables à la tutelle française. C’est dans un pays en ébullition que Lyautey va devoir gouverner. S’il n’hésite pas à réprimer les fauteurs de troubles il se met à l’écoute des autorités traditionnelles à commencer par celle du Sultan Moulay Youssef qui comprend que le catholique fervent qu’est Lyautey n’est pas un ennemi de l’islam. « J’ai écarté soigneusement de lui toutes les promiscuités européennes, les automobiles et les dîners en campagne », affirme celui-ci. « Je l’ai entouré de vieux marocains rituels. Son tempérament de bon musulman et d’honnête homme a fait le reste, il a restauré la grande prière du vendredi, il a célébré les fêtes de l’Aïd Seghir avec une pompe et un respect des traditions inconnus depuis Moulay Hassan ».

    Tout à coup; il prend une figure de vrai sultan. Mais l’action de Lyautey, résident jusqu’en 1925, n’est pas que symbolique. Elle s’accompagne d’une œuvre considérable, aussi bien sur le plan économique et social que sur celui des infrastructures et des communications, notamment ferroviaires. Mais aussi au niveau du développement de villes, comme Rabat ou Casablanca dont Lyautey met en valeur l’architecture originale. Le Résident général marque ainsi de son œuvre un pays qui, aujourd’hui encore, cultive sa mémoire, comme le montrent les statues et effigies qui lui sont consacrées.

    #Maroc #Hubert_Lyautey #Protectorat #Monarchie_Alaouite

  • Maroc. L’amère vérité historique

    Maroc. L’amère vérité historique

    Maroc. L’amère vérité historique – Makhzen, Algérie, Israël, normalisation,

    « A bas la normalisation» est le hashtag qui a occupé la première place durant de nombreuses journées sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter, dans le cadre de la campagne populaire de rejet, lancée par des juristes marocains, à l’occasion du premier anniversaire de la signature de l’accord de normalisation entre le régime du makhzen et l’entité sioniste.

    Malgré le black-out médiatique et les restrictions sécuritaires imposées par le régime du makhzen au peuple marocain, les hommes libres marocains ont rejeté la politique du fait accompli suivie par le régime monarchique, considérant le sionisme comme un mal, source de désordre et de destruction là où il s’installe, et fermement convaincus que la normalisation avec des tueurs d’enfants était une trahison envers tous les peuples libres de par le monde. Le régime du Makhzen n’accorde aucune attention à son peuple, bien plus, il se complait dans son aplaventrisme et continue de céder le sort du Maroc à des mains tachées du sang d’innocents et d’une entité qui usurpe les territoires des autres et viole l’honneur des peuples.

    L’«émir des croyants» n’a pas dévié de la politique suivie par ses ancêtres, qui avaient trahi leur peuple, se sont alliés au colonialisme et cédé des îles et des villes en offrande à l’Espagne et au Portugal.

    Ainsi, l’histoire nous enseigne qu’en 1415, le roi du Portugal avait mené la bataille de la «conquête de Ceuta», lorsque ses forces ont pris, de nuit, la ville sans qu’il y ait eu à signaler la moindre résistance pendant que d’autres relèvent qu’il n’y a eu à déplorer guère plus de huit victimes dans les rangs portugais. Pour ce qui est de Melilla, elle a été prise en douceur et sans aucune violence par les Espagnols, en 1497.

    Outre Ceuta et Melilla, de nombreuses îles marocaines sont encore occupées par l’Espagne, ce qu’ignorent de nombreux Arabes et même des Marocains euxmêmes. Ces îles sont situées juste au large du Maroc, à quelques kilomètres de la ville marocaine de Ras El-Ma. Les îles Canaries sont un archipel de sept îles comptant une population de 2 millions d’habitants, situé à 100 km à l’ouest du Maroc, sur sa côte atlantique et à plus de 1000 kilomètres de son occupant l’Espagne !

    Après le rappel de ces quelques faits historiques que nul ne saurait nier ou ignorer, au lieu que le régime du «Prince des croyants» œuvre à la récupération de ses territoires et de ses droits, il ne trouve d’autre alternative que d’occuper le territoire des autres et la falsification des faits historiques à son avantage.

    Pas plus tard qu’hier, à l’accession de notre pays à l’indépendance, Hassan II avait manifesté des prétentions sur des territoires algériens arrosées du sang d’Algériens et qui avaient été défendus par des Algériens, croyant que par le recours à son arsenal militaire il pouvait tirer profit de la situation difficile dans laquelle se trouvait le jeune Etat algérien, laissé exsangue par l’occupation coloniale.

    Deux années plus tôt, précisément à l’annonce de l’accession à l’indépendance de la Mauritanie, le 28 novembre 1960, Mohammed V avait refusé de reconnaître l’indépendance de la Mauritanie qu’il considérait comme un territoire marocain et s’était empressé de contacter plusieurs pays, d’effectuer de nombreuses visites, de parcourir la planète de long en large pour s’assurer le soutien, l’amitié et l’appui des Etats dans le but d’annexer la Mauritanie à son royaume. Ceci, en dépit de la reconnaissance par la majorité des pays et des organisations internationales de l’indépendance de la Mauritanie, à l’exception de la Ligue arabe qui n’a accepté l’adhésion de la Mauritanie qu’à compter de 1973 !

    Aujourd’hui, le «petit-fils» n’a pas retenu la leçon et n’a pas tiré les leçons de l’histoire, ni des luttes des peuples épris de liberté et d’indépendance.

    Ainsi, le grand-père, le père et le fils ont hérité de pratiques les empruntant au banditisme et à l’art de spolier les droits des autres, et il n’est guère surprenant ni nouveau aujourd’hui de voir le petit-fils «Mohammed VI» suivre la politique des «bons ancêtres» qui ont volontairement et de bon cœur cédé la moitié de leurs terres, délaissé la moitié restante sans la protéger ni la défendre, et manifester toute honte bue et sans vergogne des velléités agressives à l’encontre de leur voisin du Sud, en plus de l’appauvrissement de leur peuple et de la normalisation avec l’entité sioniste, ennemie de la foi, des pays et de l’humanité.

    El Djeïch n°702, janvier 2022

  • Maroc-DGED: Courriers de Hasna Daoudi sur « Le roi prédateur »

    Maroc-DGED: Courriers de Hasna Daoudi sur « Le roi prédateur »

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Le roi prédateur;, Eric Lqurent, Catherine Graciet, Makhzen, économie, pillage, monopole,

    Sous le titre « LE ROI PREDATEUR » (Le Seuil), les auteurs Catherine Gracier et Eric Laurent expliquent qu’ils se sont appuyés sur des sources divisées en trois catégories : des hommes proches du Palais ou du premier cercle gravitant autour du Roi ; des experts pour déchiffrer « l’opacité des affaires royales » dans les secteurs tels que l’agriculture, la finance, etc., et des politiques qui connaissent certains domaines sensibles.

    « A l’exception de cinq d’entre eux, ils ont tous exigé » l’anonymat, précisent-ils. « Les excès du roi sont protégés par une omerta que nous avons décidé de briser avec ce livre. Nous démontons non seulement les mécanismes d’un système, mais aussi les ressorts psychologiques internes qui ont transformé le prétendu «+ roi des pauvres+ en un véritable +roi prédateur+ », annoncent-il s dans leur avant-propos.

    Selon les auteurs, contrairement au roi défunt qui pourtant aimait le luxe et les dépenses somptuaires, et pourtant jamais il n’apparut dans le classement des plus grandes fortunes, son fils, en moins de dix ans de règne, a accompli ce bond quantitatif à travers une sorte de hold-up sur l’économie marocaine : « Une prise de contrôle de tous les secteurs clés, un coup d’Etat économique larvé où l’apparence de légalité s’est employé à masquer l’ampleur de l’arbitraire (…) Le secteur économique marocain ressemble désormais à un village Potemkine qui dissimulerait les prédations royales (…) L’enrichissement effréné du souverain et de quelques hommes à son service peut avoir des conséquences politiques incalculables, au moment où la population est touchée de plein fouet par une crise qui l’appauvrit et fragilise les classes moyennes».


    Les auteurs se livrent à une comparaison entre le roi défunt Hassan II et le Roi Mohammed VI et estime que feu Hassan II se désintéressaient fondamentalement des questions économique parce qu’il était omniprésent dans le champ politique même s’il était attentif à ses intérêts financiers. « Son successeur, lui, demeure une véritable énigme politique (…) il apparaît se désintéresser de la politique comme de son pays. En revanche hyperactif dans le contrôle de ses affaires, il semble regarder le Maroc comme un marché captif soumis à son bon vouloir (…) ». « (…) C’est ainsi que le souverain marocain et ses proches conseillers pratiquent cette forme dégradée du pouvoir par l’abus permanent ».
    Les auteurs poursuivent un peu plus loin : « L’absolutisme royale d’Hassan II était résolument politique et visait à assurer la pérennité de la monarchie. L’absolutisme de Mohammed VI s’exerce, lui, essentiellement dans le domaine de l’économie et ne s’accompagne d’aucune stratégie politique pour assurer l’avenir de la dynastie qu’il incarne ».

    Ils évoquent en premier les « Subventions du Roi et de la Cour », la prise en charge des douze palais royaux par le Trésor public à hauteur de 1 millions de dollars par jour, le coût des déplacements à l’étranger, et comment des stratagèmes furent utilisés depuis des décennies pour épargner les ressources royales.

    Concernant les domaines royaux, les auteurs avancent que les produits de ces domaines issus des meilleures terres du pays bénéficient de la priorité à l’exportation, au détriment des autres produits marocains, et fournissent les palais au prix fort par le truchement du Ministère de la maison royale, donc de l’Etat marocain.


    Les auteurs écrivent que pour comprendre le coup d’Etat économique et financier auquel s’est livré le roi Mohammed VI suppose d’abord de bien cerner sa personnalité et les relations conflictuelles qu’il a entretenues avec son père.

    L’un des auteurs, Eric Laurent, avance que le roi Mohammed VI, alors prince héritier, ne semble pas avoir été l’enfant préféré de son père. Il raconte un tête-à-tête avec le roi défunt : « En ces heures, comme si le temps lui était compté, il multiplia confidences et petites phrases. Lorsque je lui demandai : +Est-ce rassurant pour vous de savoir que votre succession se déroule de façon stable ?+ Il répliqua d’une voix cinglante : +Jusqu’au bout je m’interroge, et malgré les apparences mon choix n’est toujours pas définitivement arrêté…+ Il marqua alors une pause pour mieux accroître son effet et ajouta : +Je ne voudrais pour rien au monde que ce pays soit victime d’une erreur de chromosome+ ».
    « La formule était évidemment d’une violence inouïe, mais, impassible, il me regarda la noter, sans me demander de l’atténuer ». (Suivra..)

    Hasna Daoudi, 13/02/2012


    = = = = = = = = = = = = = = = = = = =
    Dans leur livre, les deux auteurs consacrent une grande partie à l’ONA, à ses opérations boursières et à ses différents dirigeants commandés directement par Mounir Majidi, réputé « homme sans scrupules ».
    Selon les auteurs, au début du règne du roi Mohammed VI, le holding royal ONA va très mal et pâtit de la stratégie désastreuse de Mourad Chérif. En 2001, le cours de Bourse de l’ONA chute de 40 % et le holding plie sous un endettement record.
    Driss jettou est nommé à la tête de l’ONA mais n’aura pas le temps de mettre en œuvre sa stratégie, celle d’opter pour des participations minoritaires dans de nombreux sectaires au lieu de participations trop voyantes. Mounir Majidi, prend le contrôle. Il est alors épaulé par son « mauvais génie », l’illustre inconnu Hassan Bouhemou, qualifié par certains d’homme impitoyable qui entend se faire une place au soleil de la monarchie.

    Selon les auteurs, les deux hommes consolident leur pouvoir en 2003 quand Mounir Majidi livre au roi Mohammed VI une « information stupéfiante » : la France mettait à profit le début de son règne pour développer un vaste complot dont l’objectif était tout simplement la prise de contrôle de l’économie marocaine. Et notamment l’ONA. La prétendue information était sans fondement. Le roi, selon les auteurs, fut ainsi informé que les Français avaient même déjà choisi leur homme pour l’installer à la tête de l’ONA quand ils auraient gagné la partie : Hassan Bernoussi.

    Les auteurs poursuivent qu’à partie de 2003, une fois l’ennemi clairement désigné et le roi sous influence, les deux hommes, Majidi et Bouhemou, passent à l’offensive. Leur objectif est d’imposer aux groupes français un nouveau rapport de force reposant sur un principe incontestable: désormais, nous sommes les patrons.


    En 2005, écrivent les auteurs, l’ONA s’attaque au groupe français AXA et en 2006 au groupe Auchan. L’affaire remonta jusqu’à l’Elysée où les hommes d’affaires français sont partis se plaindre.

    Les auteurs racontent qu’entre 2006 et 2007, une autre guerre fratricide agite le sérail. Elle oppose les deux hommes forts du Palais, le « sécuritaire » El Himma, qui tire les ficelles du ministère de l’Intérieur, et le « financier » Majidi, qui gère les affaires royales. Un des épisodes de cette bataille s’est déroulé en 2006 avec, en fond de toile, la France. Choquées par la façon dont certains groupes hexagonaux comme AXA et AUCHAN sont bousculés par les hommes du roi, les autorités françaises se plaignent à Mohammed VI du traitement qui leur est réservé dans le royaume. Mauvais calcul : Mounir Majidi est alors à la manœuvre pour défaire les alliances nouées par certaines filiales de l’ONA avec plusieurs sociétés françaises sous Hassan II. Toutefois en bon adepte du « diviser pour régner », Mohammed VI charge El Himma d’enquêter sur les griefs français. Flairant là une occasion de porter un coup à son rival Majidi, El Himma aurait inflihé, en compagnie du patron de l’espionnage marocain, Yassine Mansouri, un interrogatoire policier en bonne et due forme au secrétaire particulier du roi. Voilà à quoi sont relégués les intérêts français au milieu des années 2000 : à alimenter les jeux de la basse-cour » (page 130 et 131).

    Pour les auteurs, « Le roi voulait accroître ses bénéfices, et surtout de ne plus à les partager avec les groupes français. Son intention était de se tourner vers d’autres partenaires, beaucoup moins à cheval sur le respect des protocoles d’accord et l’application des normes internationales. Des partenaires ayant, dans la gestion des affaires, la même approche que lui : les princes des Emirats, pour qui une « caution royale » suffit à sceller une affaire ».


    Dans un entretien avec l’un des auteurs en novembre 2011 (page 86), Khalid Oudghiri (Les deux auteurs lui consacrent un chapitre sous le titre « Comment on fabrique unn coupable »), « qui fut considéré comme un virtuose de la finance marocaine lorsqu’il créa la banque la plus puissance (elle appartient au roi) Attijariwafabanka , avant d’être victime des intrigues du Palais, résume ainsi la donne : « Mounir Majidi et Hassan Bouhemou dégagent des bénéfices records et se prennent pour des hommes d’affaires. Mais quel est le rapport avec l’économie réelle quand tout cela est guidé par l’arbitraire ? Aussitôt que quelqu’un s’exprime au nom de la volonté royale, personne ne peut s’y opposer ».

    Quant aux indemnités octroyées par Majidi à Oudghriri au moment de son départ de l’ONA et qui étaient de 2,3 millions d’euros, dont le montant était réparti entre trois banques françaises, elles ont provoqué une violente colère du roi à l’encontre de son secrétaire particulier, selon les auteurs.

    « Le roi est un homme assez pingre, et il ne supporte pas que la moindre somme d’argent, fût-elle modeste au regard de ses dépenses et de la fortune royale, soit soustraite au profit d’un homme tombé en disgrâce ».

    Les deux auteurs évoquent entre autreS la CDG et sa banque d’affaires la FIPAR pour servir l’ONA ou encore l’introduction en bourse du groupe ADDOHA ,, qualifiée du plus grand délit d’initié jamais enregistré au Maroc.

    Sous le titre « Comment l’Europe et la France financent les projets royaux », les auteurs écrivent que le roi rafle tous les contrats dans le secteur éolien et vend de l’électricité au Marocains.

    Les auteurs fustigent par ailleurs une France « aveugle, sourde et muette » et ajoutent que « (…) Dans les faits, le soutien mécanique de la France au Maroc traduit la perte d’influence de Paris en Afrique ». Contrairement au Américains qui savent en général tirer la leçon de leurs échecs, les Français, eux, « préfèrent singer le makhzen dans ce qu’il de plus vil : l’attitude du serviteur qui ne bronche jamais et acquise en permanence ».

    Hasna Daoudi, 13/02/2012

    = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = =
    « L’héritage d’Hassan II serait partiellement confisqué par Mohammed VI »

    Sous le titre « Le roi prédateur », les auteurs Eric Laurent et Catherine Graciet prétendent que les rapports entre le roi, son frère et ses sœurs ne sont pas vraiment sereins et avancent que le prince héritier s’est mué en roi ombrageux, peu disposé à composer s’appuyant en cela sur les déclarations de Moulay Hicham, selon lesquelles Mohammed VI qui a été maltraité et écrasé par son père en en rajoute dans le respect et l’exercice de ses prérogatives.

    « Un désir de revanche qui serait à l’origine d’une crise majeure. Dans un système où tout ce qui a trait à la famille régnante est soigneusement occulté, il s’agit du secret le mieux gardé : douze ans après sa mort, l’héritage d’Hassan II serait partiellement confisqué par Mohammed VI. Le frère et les sœurs du souverain n’auraient perçu de cette fortune considérable que la part concernant les propriétés, les terrains et les biens immobiliers. Le roi aurait conservé tout le reste de l’héritage, c’est-à-dire un montant très certainement colossal. Une attitude déconcertante mais révélatrice, qui illustre une nouvelle le rapport stupéfiant que l’homme entretient vis-à-vis de l’argent mais aussi…de son père disparu ».

    « Lalla Meryem et la couverture médicale en France »
    Selon les auteurs, « Mohammed VI demeure un personnage déroutant, à la psychologie difficile à cerner, et qui semble se repaître de la domination sans partage qu’il exerce sur les autres membres de sa famille ».

    Ils racontent que le roi ayant rencontré son cousin Moulay Hicham sur une plage du nord du Maroc, lui aurait adressé un bras d’honneur.

    Puisant dans les rumeurs, les auteurs racontent également que le gouverneur de la Banque centrale du Maroc aurait entrepris toutes sortes de démarches pour que la sœur du roi, SAR la princesse Lalla Meryem puisse obtenir en France une couverture médicale. Le responsable de la BC l’aurait justifié par des difficultés, toutes relatives sans doute, que la princesse rencontrerait.
    Pendant ce temps, poursuivent les auteurs, « le roi assouvit ses caprices ».

    Hasna Daoudi, 14/02/2012

    = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = =

    FUSION ONA-SNI
    Les auteurs du livre « Le roi prédateur » se sont longuement penchés sur la fusion, en mars 2010, de l’ONA et la SNI qualifiée de « véritable tour de prestidigitation » avec comme objectif « escamoter aux regards trop curieux la puissance économique du roi et lui permettre d’échapper à tout contrôle ».
    Ils écrivent que la banque conseil Lazard qui a accompagné cette opération a omis de préciser dans son rapport de 500 pages que les deux entités appartenaient au Roi. Autre motif surprenant, poursuivent-ils, c’est le géant ONA qui est absorbé par son holding SNI, structure plus modeste et endettée.

    Cette opération aurait coûté près de 24 MILLARDS de DH au groupe royal, si des partenaires historiques étrangers n’étaient venus spontanément alléger le montant de la facture (Danone, Axa, Lafarge, Banco Stantander), selon les auteurs qui ajoutent que cette coopération continue de faire grincer les dents à Paris.
    Les auteurs citent un responsable français proche du dossier qui dit que le Maroc « ne sera plus un eldorado pour les entreprises françaises, qui seront désormais soumises aux pressions de l’entourage royal », ajoutant encore que plusieurs proches du dossier confirmeront que les sociétés françaises se sont fait « tordre le bras » pour entrer ou rester dans le capital de la nouvelle entité.
    « Il est clair également que le nouveau mastodonte en train de naître sera l’interlocuteur incontournable de tous les investisseurs étrangers désirant s’implanter au Maroc. Mais qui a encore envie ? ».

    Autre avantage, poursuivent-il, la nouvelle entité en se retirant de la Bourse échappe à toutes les règles et contraintes de transparence et pourra investir librement où elle veut. « Désormais, la pieuvre royale pourra étendre ses tentacules à l’abri des regards. Seul mystère : comment cette opération a-t-elle été financée, côté Palais ? » .

    « (…) Bref, cette fusion a été conçue comme une véritable cascade d’absorption de plus gros par le plus petit. Le géant ONA est absorbé par la modeste SNI, et le nouvel ensemble est à son tour aspiré par une minuscule entité inconnue de tous, Copropar (une coquille d’un vide impressionnant, détenue à 40% par quatre fonds qui fleurent bon l’offshore (…) Ce flou n’a pas empêché l’autorité de marchés d’accorder son feu vert à une fusion d’une ampleur considérable (22 milliards de DH), menés par des structures en apparence dépourvues des fonds nécessaires et dont les propriétaires sont inconnus».

    Autre pont surprenant, écrivent-ils, l’emprunt émis pour financer l’opération a été souscrit par toutes les organisations institutionnelles du pays, compagnies d’assurances, CDG, caisses de retraite et banques.
    Selon les auteurs, les 32 millions de Marocains ne sont plus seulement des sujets du souverain mais aussi ses clients : électricité, téléphonie, alimentation, etc. « Une forme habile et insidieuse de ce que d’aucuns nomment le +nouvel impôt royal+ Un système économique non pas « étatisé » mais +royalisé+. Le Maroc est bel et bien devenu un cas unique. La plupart des dirigeants pillent leur pays en confisquant à leur peuple les richesses. Au Maroc, c’est le peuple qui, chaque jour que Dieu fait, enrichit le roi en achetant les produits de ses entreprises ».

    Hasna Daoudi, 14/02/2012

    = = = = = = = = = = = = = = = = = = = =

    Voici un extrait du «résumé de l’éditeur» du livre de Catherine Graciet & Eric Laurent qui paraitra chez Seuil en mars prochain avec le titre «LE ROI PRÉDATEUR» et sous-titre «MAIN BASSE SUR LE MAROC» : « »Mohammed VI est désormais le premier banquier, le premier assureur, le premier entrepreneur de bâtiments de son pays. Il y joue un rôle dominant dans l’agro-alimentaire, l’immobilier, la grande distribution, l’énergie et les télécoms. La fortune personnelle du roi du Maroc a quintuplé en dix ans, et le magazine Forbes le classe désormais parmi les personnalités les plus riches du monde […] »» . Remarquons que Mohamed VI n’est pas le premier prédateur de cette maudite dynastie ; il n’est que le 6ème prédateur des Mohamed !….Les souverains Alaoui ont endetté le pays en dépensant les deniers publiques pour satisfaire des besoins personnels qui n’avaient aucun rapport avec les besoins de la nation au point de mettre tout le Maroc sous protectorats étrangers (français, espagnol et international) pour une durée de plus de 40 ans (30 mars 1912 au 2 mars 1956) .

    Le Sultan Youssef (mis sur le Trône par la République Française), arrière grand père du Roi actuel Mohamed 6, a appuyé de tous ses pouvoirs civil, militaire et religieux la guerre menée par la France et l’Espagne contre le patriote Abdel Karim Khattabi et son peuple du Rif, guerre qui a fait plus de 300 000 victimes civiles.

    Le Sultan Ben Youssef (mis sur le Trône par la France), a vu assassiner des marocains sur les marches de son palais de Rabat par des agents de ses services de sécurité ; parmi ses crimes contre l’humanité, la guerre du Rif dirigée par le Prince Hassan (future H2) et celle du Sahara (connue sous le nom Opération Écouvillon) .

    Quant à H2, ses crimes ne peuvent être tous connus 12 ans après sa mort tellement il en a commis ! Guerre contre le Peuple du Rif avec utilisation de bombes au NAPALM ; enlèvements et assassinats d’opposants politiques dont le plus connu est celui de Ben Barka ; crimes et assassinats divers dont TAZMAMART, tristement célèbre parce que l’une des victimes était mariée à une citoyenne américaine !…Emprisonnement des membres de la famille OUFKIR dont des enfants et bébé !…Assassinats maquillés en accidents de voitures ; vente de prisonniers politiques à des chefs d’État criminels !…Des livres de quoi remplir une bibliothèque ont été écrits sur le sujet !…

    Le Trône a détruit nos cultures traditionnelles, nos artisanats millénaires, nos systèmes ancestraux de solidarité sociale : LE TRÔNE NOUS A RÉDUIT À VIVRE DES DÉTRITUS des sociétés occidentales à qui il a vendu nos richesses et nos âmes !…

    Les ALAOUI, qui étaient bien installés au pouvoir depuis 125 ans lorsque les USA sont nés avec une Constitution PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE (We are, the people…) avaient eu TOUT LE TEMPS QU’IL FALLAIT pour doter Leur MAROC de LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE !….237 ans après la promulgation de la constitution américaine, regardez ce que Mohamed VI a OSÉ OFFRIR comme constitution à son « PEUPLE CHÉRI » : UNE HONTE !…Non, le temps des monarchies constitutionnelles et des États islamiques pour les pays arabo-musulmans est bel et bien TERMINÉ !

    C’est le temps où JAMAIS d’abattre le régime ! L’environnement national et international est des plus favorables. Si les marocain(e)s ratent cette occasion en or, il(le)s se condamnent à un autre 14 siècles de régressions.

    « Les jeunes Turcs» ont bien détruit « Khilafat AL-MOUMINIYNE» !…Pourquoi les marocain(e)s ne pourraient-il(le)s pas DÉTRUIRE le pouvoir d’un Amir Al Moueminiyne ?(Calif est SUPÉRIEUR à Amir Al Mouminine).


    Il est vrai cependant que ce n’est pas la même histoire; mais JAMAIS L’ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL & NATIONAL n’ont été aussi favorables à une telle entreprise : Abolir la monarchie qui gangrène le pays entier et sur tous les plans. C’est le temps ou JAMAIS D’AGIR !
    À BAS Mohamed VI, L’ASSASSIN & TORTIONNAIRE DES MUSULMAN(E)S !
    GLOIRE AUX MARTYRS DU 30 mars 1912 au 30 mars 2012


    http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fvoxmaroc.blog.lemonde.fr%2F2012%2F02%2F10%2Fle-roi-predateur-un-livre-qui-fera-trembler-le-trone%2F&h=wAQH0XlBjAQGtcyq7v_I1pfF19chw-6fB_KphU6jSWL-tsA

    Le roi prédateur, un livre qui fera trembler le trône
    voxmaroc.blog.lemonde.fr
    En mars sort chez le Seuil un nouvel opus sur Mohammed VI : Le roi prédateur, signé Catherine Graciet (ex journaliste au Journal hebdomadaire et à Bakchich) et Eric Laurent, interviewer de Hassan II et auteur du livre Mémoires d’un roi.

    Hasna Daoudi, 15/02/2012

    = = = = = = = = = = = = = = = = = = = =
    Bonjour Mourad,
    Eric Laurent a fait fortune en publiant des livres contre ceux qui apparaissent comme les puissants. Avec son livre « Le roi prédateur », il est sûr qu’avec un tel ramassis d’accusations, il vendra bien.
    Cela fait une dizaine d’années qu’il sort à intervalle régulier un brûlot. Dans ses pseudo-enquêtes, il accumule tous les soupçons possibles pour crier à un gigantesque complot, que ce soit sur le 11 Septembre, la Guerre en Irak, la réélection truquée de G.W.Bush, le plan de Bush pour bombarder l’Iran à coup de bombes nucléaires, la face cachée du pétrole et plus récemment celle des horribles banques.
    Resté proche de Driss Basri jusqu’à la mort de ce dernier, il a puisé dans le caniveau des revanchards pour alimenter son livre.
    Sa proximité avec Driss Basri, alors superpuissant ministre de l’Intérieur, avec tous les « privilèges » diverses et variés dont il a bénéficié à l’époque sont bon à être exhumés…
    Hasna Daoudi, 15/02/2012