Étiquette : Makhzen

  • Un livre derrière un conflit entre le Maroc et El Pais

    Un livre derrière un conflit entre le Maroc et El Pais

    Un livre derrière un conflit entre le Maroc et El Pais – Espagne, Ignacio Cembrero, Eric Laurent, Catherine Graciet, Mohammed VI, Makhzen,

    L’annonce de la publication du livre « Le roi prédateur » a provoqué un tollé dans les rangs du Makhzen. Les explications dans cette dépêche rédigée par Dominique Lagarde, une journaliste proche du Makhzen:

    Maroc: Le goût des affaires

    La monarchie marocaine est malmenée, ces temps-ci, par les maisons d’édition françaises. Après Paris-Marrakech (Calmann-Lévy, voir L’Express du 25 janvier), de Jean-Pierre Tuquoi et Ali Amar, le Seuil s’apprête à publier, le 1er mars, Le Roi prédateur, de Catherine Graciet et Eric Laurent, un ouvrage consacré à la fortune du roi et au rôle des holdings royaux dans l’économie. Avant même sa parution, il met en émoi la cour. Au fil des pages, les auteurs dénoncent une « entreprise prédatrice », largement orchestrée, selon eux, par le secrétaire particulier du roi, Mounir Majidi, au service de l’insatiable appétit d’un souverain qui aurait, plus que tout, le « goût des affaires ». Un réquisitoire sévère mais étayé sur ce qui constitue sans doute le principal talon d’Achille de la monarchie.

    L’Express, 23/02/2012

    — – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – — – – –

    Le journal espagnol El Pais est accusé de complot pour avoir reçu en premier une copie du livre

    Coup de poignard espagnol dans le dos de la France
    Ignacio Cembrero et El Pais viennent de prendre la presse française de court en publiant ce dimanche les bonnes feuilles du livre d’Eric Laurent et de Catherine Graciet consacré à la fortune du roi. D’après des sources bien informées à Paris, la publication-surprise des bonnes feuilles d’un livre qui n’est pas encore sorti en France et dont aucune traduction en langue espagnole n’est envisagée pour le moment vise surtout à nuire aux intérêts français au Maroc. Le livre écrit par le duo Eric Laurent et Catherine Graciet n’apporte rien de nouveau concernant la fortune du roi, mais s’attaque plutôt aux intérêts économiques de la France au Maroc. Ces mêmes sources affirment que se sont les « amis » marocains de Catherine Graciet qui sont à l’origine de la fuite dans El Pais tout en faisant remarquer que depuis quelques temps, certains cercles mécontents du réchauffement spectaculaire des relations maroco-espagnoles essaient à la fois de nuire ce rapprochement entre les deux pays. Ils essaient également de faire en sorte à ce que l’Espagne supplante la France comme partenaire stratégique su royaume du Maroc.

    Goud

    Une dépêche d’Assabah va dans le même sens:

    Ignacio Cembrero, journaliste du journal « El PAÍS », s’est approprié du livre écrit par le français Eric Laurent et la journaliste Cathérine Graciet, connue pour sa position hostile au système monarchique, dans une nouvelle tentative d’offenser le Royaume. Cembrero a publié un article sur le contenu du livre qui n’a eu aucun acceptation en France parce qu’il est composé d’articles de vieux articles de presse qui ont été publiés en France y compris une série d’informations fausses et trompeuses. Cembrero cherche à tout moment l’occasion d’écrire sur le Maroc en prétendant qu’il est un expert dans les affaires marocaines.

    AS SABAH (Quotidien de Casablanca, le 27 février 20102) 

    — – – – – – – – – – – – – – – – – – – – — — – – –

    Texte de l’article incriminé:

    El rey depredador : Los periodistas franceses Cathérine Graciet y Éric Laurent ofrecen la cara desconocida de Mohamed VI

    Dans le classement 2009 des monarques établi par le magazine Forbes, le roi du Maroc Mohammed VI a fait une apparition surprise en septième position, avec une fortune évaluée à 2,5 milliards de dollars. Il devance des rivaux apparemment plus riches, comme l’émir du Qatar, dont le sous-sol regorge de pétrole et de gaz, et le Koweït, dont la fortune est, selon Forbes, six fois inférieure à celle du dirigeant marocain.

    En 2009, la crise financière a durement touché tous les revenus, y compris ceux des plus riches. Pourtant, Mohammed VI, dont la fortune a doublé en cinq ans, semble mystérieusement épargné par ce sort puisque Forbes l’a placé en tête de la liste des personnalités ayant augmenté leur richesse en 2008.

    Dans le rapport sur le développement humain 2007-2008 du Programme des Nations unies pour le développement, le Maroc est classé 126e sur 177 pays. Le taux de pauvreté du pays est de 18,1 %. Pire encore, plus de cinq millions de Marocains vivent avec 10 dirhams par jour, soit un peu moins d’un euro, et le salaire minimum légal ne dépasse pas 55 dirhams (5 euros) par jour.

    Le classement établi par Forbes ne donnait qu’un pieux aperçu de l’étendue d’une fortune réelle bien plus importante. Surtout, elle a passé sous silence ou ignoré les méthodes utilisées pour accumuler ces richesses. Il a lié la fortune du roi à la hausse du prix du phosphate, dont le Maroc est l’un des principaux exportateurs mondiaux. Il s’est trompé dans son raisonnement.

    Le pays a toutes les apparences d’un système économique normal et, à certains égards, même sophistiqué : banques, entreprises, secteur privé, etc. C’est une réalité dont il faut parler dans le passé. Le secteur économique marocain ressemble à un village Potemkine qui cache la prédation royale.

    Depuis quelque temps, le roi est le premier banquier, assureur, exportateur et agriculteur du pays. Il contrôle également le secteur agroalimentaire, la grande distribution commerciale et l’énergie. L’enrichissement effréné du souverain et de certaines personnes à son service peut cependant avoir des conséquences politiques incalculables lorsque la population est touchée de plein fouet par une crise qui l’appauvrit et affaiblit les classes moyennes. (…)

    Une rapide comparaison avec d’autres monarchies, à commencer par les monarchies constitutionnelles, montre que nous sommes aux antipodes de toute éthique démocratique : peut-on imaginer la reine d’Angleterre ou le roi d’Espagne à la tête des plus importantes institutions financières, industrielles et agricoles de leur pays, qui fonctionnent en situation de monopole peu ou pas déguisé ?

    Attentif à ses propres intérêts, Hassan II a toujours veillé à ce que la famille royale, à commencer par lui-même, bénéficie d’importants revenus financiers. Omniprésent dans la sphère politique, il était fondamentalement désintéressé par les affaires économiques. Son héritier reste une véritable énigme politique : inexistant sur la scène internationale, souvent absent de la scène nationale, il n’a jamais accepté d’être interviewé par un journaliste marocain, n’a jamais donné de conférence de presse et semble se désintéresser de la politique comme il le fait dans son pays. Il est, en revanche, hyperactif lorsqu’il s’agit de contrôler son entreprise. Il semble considérer le Maroc comme un marché captif soumis à sa volonté. (…)

    Cette prédation autarcique révèle un aveuglement surprenant lorsque l’histoire s’est mise en marche dans le monde arabe. La dénonciation de la corruption était au cœur des slogans scandés par les personnes qui ont fait tomber les régimes autoritaires en Tunisie, en Égypte et en Libye. Les récentes manifestations au Maroc ont désigné deux proches collaborateurs du roi [Mounir Majidi, secrétaire particulier de Mohamed VI, et Fouad Ali el Himma, un ami d’école] et stratèges de sa prise de contrôle de l’économie et de la politique du royaume.

    Dans un monde aussi scrupuleusement codifié et édulcoré que celui du Maroc, ces attaques visent en fait la personne du souverain, car l’attaquer de front serait un sacrilège. (…)

    En 2009, le revenu annuel par habitant au Maroc était de 4 950 dollars, soit la moitié de celui des Tunisiens et des Algériens. Ce pays pauvre à l’État faible est pourtant une source inépuisable de satisfaction pour le roi. En s’appropriant la part du lion de l’économie du pays, il augmente sa fortune personnelle déjà immense tandis que le modeste budget de l’État prend en charge toutes ses dépenses. Règle numéro un : le souverain et sa famille ne paient pas d’impôts. Règle numéro deux : l’opacité et le silence sont la règle en la matière, et cette très généreuse  » couverture sociale  » accordée au monarque et à ses proches n’est pas contestée. (…)

    Mohammed VI reçoit un salaire mensuel de 40 000 dollars en tant que roi (…), soit deux fois plus que celui du président américain ou français. Les pensions et salaires royaux, qui s’élèvent à 2,5 millions d’euros par an, comprennent les émoluments versés au frère du roi ainsi qu’à ses sœurs et aux princes apparentés. On ne sait pas un mot de la ventilation de cet objet. Tous les membres de la famille royale reçoivent également des émoluments versés par l’État marocain pour leurs activités officielles, qui sont généralement assez modestes. La générosité du contribuable marocain, dont la coopération est sollicitée, permet à son tour de payer celle du roi. 31 millions d’euros (310 millions de dirhams) sont donnés au souverain pour être redistribués comme il l’entend, sous forme de dons ou de subventions. C’est une somme dont l’utilisation échappe à tout contrôle, même si l’on sait qu’à l’époque d’Hassan II, elle servait, en partie, de fonds reptilien pour s’assurer les faveurs de certaines personnalités politiques, marocaines ou étrangères, et pour récompenser, pour leur fidélité, cette étrange tribu française des « amis du Maroc » composée de journalistes, d’universitaires, de médecins, d’avocats, d’anciens chefs des services secrets… (…)

    Les dépenses des 12 palais royaux disséminés dans le pays, en plus d’une trentaine de résidences employant plus de 1 200 personnes, sont également prises en charge par le trésor public, qui dépense un million de dollars par jour. Sur ces 12 palais, seuls trois ou quatre sont utilisés régulièrement par le roi actuel, et beaucoup d’entre eux n’ont jamais été visités par lui. Pourtant, ils sont entretenus avec le même soin vigilant. Les jardiniers, les nettoyeurs et les cuisiniers s’affairent comme si le roi allait apparaître à tout moment, même si l’on sait qu’il est à ce moment précis à l’autre bout du pays ou en voyage à l’étranger.

    Les salariés employés par le palais coûtent au budget de l’État quelque 70 millions de dollars par an. Ils forment une structure pyramidale allant des plus humbles serviteurs du roi jusqu’au sommet, qui comprend le cabinet royal (300 employés permanents), le secrétariat privé du roi, le cabinet militaire, la bibliothèque, le Collège royal, plusieurs cliniques et l’équipe d’entretien du mausolée Mohammed V où sont enterrés le premier roi et son successeur, Hassan II.

    Le parc automobile, quant à lui, dispose d’un budget de six millions d’euros consacré au renouvellement des véhicules utilitaires, mais aussi à l’entretien des voitures de luxe appartenant au souverain. À l’époque de Hassan II, l’invité du palais avait la surprise de découvrir de nombreuses Rolls Royce, Cadillac, Bentley et autres modèles de luxe soigneusement alignés dans les garages royaux. Son successeur, quant à lui, n’a pas hésité à affréter un avion militaire marocain pour transporter son Aston Martin DB 7 au siège du constructeur en Angleterre afin qu’elle soit réparée au plus vite. Il est également un client privilégié de Ferrari, une marque dont il a acheté de nombreux modèles.

    Ses caprices vestimentaires ont également un coût pour le budget de l’État : deux millions d’euros par an. (…) Il s’est fait faire un manteau de laine par un tailleur londonien au coût de 35 000 £. Enfin, un million de dollars est la somme destinée aux soins et à l’alimentation des animaux vivant dans le palais.

    Autre chapitre coûteux de la loi budgétaire : les voyages à l’étranger du roi et de sa cour, qui se sont élevés en 2008 à 380 millions de dirhams (38 millions d’euros). (…) Le Boeing de Sa Majesté est ostensiblement luxueux et a été équipé d’une chambre à coucher, d’un bureau qui fait office de salle de réunion, d’un équipement d’exercice et d’une chaîne stéréo dernier cri. (…) Le Roi est également accompagné de 250 à 300 personnes dans un Boeing 747 et deux Boeing 737-400, plus trois Hercules C-130 pour le mobilier et les bagages. Pour un voyage de trois semaines et 60 heures de vol par semaine, la facture dépasse les trois millions de dollars. (…) Ses voyages officiels à l’étranger sont presque toujours prolongés par un jour férié.

    Un ingénieur marocain, Ahmed Bensedik, a effectué une comparaison rapide sur la base de données officielles. En 2009, le produit national brut du Maroc s’élevait à 90 milliards de dollars et celui de la France à 2,75 milliards de dollars. Malgré cette différence de richesse stupéfiante, le budget du palais royal, dont l’État marocain est responsable, est de 228 millions d’euros, tandis que celui de l’Élysée [la présidence française] est de 112,6 millions. Le montant alloué à Mohammed VI est le double de celui du Président de la République française. Cette différence, déjà importante en soi si on la rapporte au PNB de chacun des deux pays, montre que la monarchie marocaine coûte 60 fois plus cher au budget de l’État que la présidence française.

    Une autre comparaison révélatrice peut être faite, montrant à quel point l’avenir est incertain dans un pays où, selon les Nations unies, 51 % de la population a moins de 25 ans. Si l’on additionne les budgets de quatre ministères – Transport et développement, Jeunesse et sports, Culture et logement, et Urbanisme – ils s’élèvent à 2,26 milliards de dirhams (226 millions d’euros). Cette somme est inférieure au budget du palais royal (…).

    En 2008 (…), 380 millions de dirhams (38 millions d’euros) ont été dépensés pour les déplacements du roi à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Lorsqu’il décide de s’installer pour quelques jours dans la capitale d’une région, la police et la gendarmerie font venir des milliers d’hommes pour surveiller la zone. Si le souverain n’a pas de palais à proximité, les plus belles demeures sont réquisitionnées pour faciliter son séjour et celui de son important entourage de conseillers, ministres et autres courtisans. Des convois en provenance de Rabat ou de Marrakech transportaient les meubles, la vaisselle, les cuisines, mais aussi les cuisiniers et autres personnels de service. (…)

    Cette apparente bonté royale a des effets limités : l’entourage du roi et les autorités de la région cherchent avant tout à lui plaire, quitte à tricher. Après l’inauguration d’un tout nouvel hôpital dans le sud, l’établissement a été fermé après la visite du roi. L’équipement médical n’avait pas encore été commandé, et le matériel qu’on lui a montré a été loué pour l’occasion. (…)

    Les plus proches d’entre eux sont Mohamed Rochdi Chraibi, originaire de Ouazazate, dans le sud du royaume, et Fouad Ali el Himma, qui vient de la région de Marrakech. Tous deux sont fils de familles modestes et sont bien conscients de la chance qui leur a été donnée. El Himma et Chraibi se comportent comme d’éternels rivaux, dont les disputes verbales se terminent parfois violemment. (…) Plus retors et plus prompt à manipuler le roi en montant de sombres intrigues contre ses rivaux, Fouad Ali el-Himma parvient finalement à s’imposer comme le plus proche compagnon de Mohammed VI [puisqu’ils étaient tous deux étudiants au Collège royal]. Au cours de l’été 2011, il est parvenu à mettre hors-jeu, bien que temporairement, un énième rival, Mohamed Moatassim, conseiller royal estimé et juriste de renom. Il a été imprudent et a commis l’erreur de déverser sa bile sur le parti Authenticité et Modernité (AMP) dans une ligne téléphonique interceptée. Le PAM a été créé de toutes pièces par Mohamed VI et piloté par El Himma pour affronter les islamistes du Parti de la justice et du développement.

    Au cours d’une formation de plusieurs années au ministère de l’Intérieur, alors dirigé par Driss Basri, Fouad Ali El Himma a développé un goût pour les informations secrètes. Il ne semble pas avoir laissé un souvenir extraordinaire à son ancien mentor, qui ne l’appréciait pas particulièrement et disait de lui, alors qu’il était déjà en exil à Paris, qu’ »il n’était pas un travailleur acharné car il préférait faire la fête avec le prince héritier » [le futur roi Mohammed VI]. (…)

    Aussi impopulaire que Fouad Ali El Himma, et précédé lui aussi de la mauvaise réputation d’être un homme sans scrupules, Mounir Majidi, secrétaire particulier de Mohammed VI, gère l’immense fortune du monarque. Contrairement à son rival, El Himma, Majidi n’est pas issu du Collège royal mais d’une autre bande tout aussi importante aux yeux du roi : celle de son cousin adoré Naoufel Osman, mort prématurément de maladie en 1992. (…) Mounir Majidi, lui, tremble de peur au moindre changement d’humeur du patron dont les fureurs sont légendaires. Et pas seulement à cause des corrections physiques qu’il inflige de temps en temps. (…).

    Fouad Ali el Himma et le groupe du Collège royal, Mounir Majidi et la bande de Naoufel… Depuis le début de la dernière décennie, les amis de Sa Majesté ont monopolisé tous les postes clés du royaume, sauf ceux du domaine exclusivement militaire.

    El País, 26/02/2012

    — – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – — –

    Dans ce mail, le journaliste Ignacio Cembrero dément être derrière cet article

    Note de Karim Bouzida au sujet du livre « Le roi prédateur »

    Note au sujet de la publication du livre de Graciet et Laurent

    ABSTRACT

    La publication du livre « le Roi prédateur », développant un discours négatif, pourrait avoir des visées de déstabilisation politique et économique. Le sujet n’étant pas nouveau, il conviendrait de bien doser les aspects de communication de façon à ne pas lui faire une publicité gratuite ou le crédibiliser. Nous pensons que l’adossement du nom d’Eric Laurent à Catherine Graciet procède par ce souci de « crédibilité » de l’ouvrage, c’est pourquoi ce paramètre est central.

    Tout en évitant toute sur-réaction nous recommandons toutefois un dispositif dont certains éléments sont a déployer dés fin de cette semaine, étant entendu que l’intensité du dispositif (au Maroc et en France essentiellement) restera a calibrer en fonction de l’évaluation qui sera faites de la sortie de l’ouvrage ou de toute autre action imprévue concomitante.

    AXES PRINCIPAUX DE L’EDITEUR

    L’ouvrage prétend être une « enquête » sur les intérêts économiques de la Monarchie. Son résumé mis à disposition par l’éditeur souligne :

    • La fortune personnelle du roi du Maroc a quintuplé en dix ans, et le magazine Forbes le classe désormais parmi les personnalités les plus riches du monde.
    • Par le biais des holdings que contrôle la famille royale, avec l’aide du secrétaire particulier de Sa Majesté et la complaisance de nombre de dignitaires et de valets du pouvoir, c’est à une véritable mise en coupe réglée de l’économie du Royaume que l’on assiste depuis plus de dix ans.
    • Voici ce système, et les hommes qui en tirent les ficelles, pour la première fois mis au jour au terme d’une minutieuse enquête de terrain, d’un examen fouillé des dossiers sensibles, de nombreuses rencontres avec les principaux témoins de cette royale prédation, y compris parmi les proches du Palais
    • Voici comment le souverain d’un des régimes désormais les plus menacés par la vague démocratique dans les pays arabes a transformé ses sujets en clients, l’Etat en machine à subventionner les intérêts de la famille royale, et notre pays en complice d’un désastre politique et moral auquel contribue, à son corps défendant, le contribuable français.

    ANALYSE CONTEXTUELLE

    Saissisant le contexte regional dit “printemps arabe” et avide de paraléllisme pervers , un nombre de réseaux antagonistes a choisi de nuire a l’image des institutions sur deux bases, le champs économique et le champs polititique.

    On constate toutefois que ces réseaux qui s’employent sur le plan national et international ont concentré leurs attaques sur le champs économique .

    Cette concentration trouve son explication dans :

    • Faiblesse des arguments antagonistes sur un pseudo hégémonie de l’institution Royale sur le champs politique, lesquels viennent notament buter sur le train de réformes initié par Sa Majesté trés largement plebiscite au plan international ( discours du 9 mars , referendum constitutionnel, transparence des elections, arrivée de l’opposition parlementaire a la premature, renouveau de la classe partisane, gestion soft des revendications et manifestations…)
    • Volonté antagoniste de nuire a la proximité du souverain avec les couches les plus défavorisées et ses actions de régne contre l’exclusion ( on sent une forte crispation de ces réseaux contre la symbolique de “Roi des pauvres” )
    • Ces réseaux croient en la “solidité de leurs arguments” : classement Forbes, chiffres et statistiques, performances des filiales Sni…
    • Tout pretexte est “bon a prendre” ainsi ces réseaux , appuyés par des relais internationaux et des sites webs Marocains , travestisent et amplifient des actes tels que : le sit in d’ouvriers des domaines agricoles, la cession d’atlas hospitality, la renovation de la residence de Sa Majesté, les protestations d’Imider…
    • Les “mouvements” dits contestataires ( principalement 20 février) ont trés vite montré leurs limites en terme de mobilisation, les dits réseaux, convergeant ici avec Jaoi, s’évertuent a utiliser ce theme en guise de mobile de mobilisation et d’excitation des protestaires a caractére économique et social
    • Pour ces réseaux, decliner sur l’espace public de maniére outrageuse voire injurieuse des elements censés se rapporter a la sphere privée de Sa Majesté est une maniére censée écorcher la sacralité du souverain voire de provoquer une reaction repressive qu’ils ne manqueraient pas d’utiliser fallacieusement.

    ANALYSE SPECIFIQUE A L’OUVRAGE

    L’ouvrage procède d’une volonté manifeste visant à nuire à l’image de la Monarchie dans un contexte de profondes mutations politiques que connait le Royaume couronnant une année réussie de gestion «intelligente et différenciée » des effets du printemps arabe.

    Le choix de la date de parution semble également avoir voulu miser sur un pseudo succès de l’anniversaire du 20 février, ce que le week end dernier a démenti !

    Cette publication intervient aussi dans un contexte particulier dans la vie du groupe SNI qui s’est engagé dans un processus progressif de désengagement d’un certain nombre d’activités stratégiques en vue de développer une nouvelle vocation de fonds d’investissement. De plus, le contexte est marqué par la multiplication des attaques contre les intérêts économiques de la Monarchie, souvent incarnés et la personne du secrétaire particulier de Sa Majesté.

    On peut alors déduire que les auteurs de livre, ou ceux qui les ont inspiré, visent deux objectifs suivants :

    • Déstabiliser politiquement, en cherchant à ternir l’image de Sa Majesté sur un sujet éminemment populiste.
    • Déstabiliser économiquement, la SNI qui a pris le parti de se désengager de certaines entreprises stratégiques mais tout en veillant à garantir une dose pertinente de marocanité dans leur capital.

    La trame de fonds de l’ouvrage sécrète l’idée mensongère qui voudrait que le Souverain « a bien entamé le règne puis se serait laissé allé a une voie de prédation », laquelle thèse a été édictée par nombre de vecteurs des réseaux ( sarah daniel , benchemsi, boukhari…). Le but de cette thèse étant d’opposer une logique de « déviation » a la logique de réforme, de progressivité et de consolidation du règne de Sa Majesté.

    La tonalité, les portraits positifs de quelques acteurs presentés comme “victimes du systéme” ( Hassan bernoussi, Khalid oudghiri, Driss Jettou…) et dans d’autre cas negatifs ( Nekkouche, ali fassi fihri, Sefrioui, Ratib..) semblent etre l’une des techniques sciement utilises depuis prés d’un an pour provoquer “la rebellion des milieu d’affaires marocains” contre “le makhzen”. Cet objectif pervers est d’ailleurs l’un des axes majeurs de la stratégie decline par ces réseaux.

    EVALUATION GLOBALE

    Le sujet n’étant pas nouveau, des groupes intéressés et lobbys, selon leurs convenances, l’ont souvent porté sur la scène publique soulignant plusieurs « griefs » et mettant en exergue de pseudo « anomalies ».

    C’est pourquoi il conviendrait d’évaluer de façon analytique la portée des informations, voire révélations contenues, dans le présent ouvrage. Du réchauffé ? de l’inédit ? de la pertinence ?…

    Cette évaluation permettant de calibrer de manière adéquate la posture et l’intensité de la communication (voire le plan médias) qui pourrait être mise en œuvre pour contrer les risques éventuels.

    Au vu de l’évaluation faite a la lecture de l’ouvrage il s’avère que la plupart des sujets évoqués relèvent du « réchauffé » agrémenté de témoignages , de citations en off et de chiffres censés donner du relief et de la crédibilité.

    Au titre des témoignages « inédits » dont se prévalent les auteurs de l’ouvrage on relève une forte volonté de s’appuyer sur les déclarations de khalid Oudghiri , cette insistance semblait vouloir donner du souffle et de la convergence a l’ouvrage d’Oudghiri qui était annoncé dans les médias .Les auteurs de cet échafaudage n’avaient pas anticipé la grâce Royale.

    Ceci est d’autant plus vrai qu’il est fort probable que la présence d’Eric Laurent en tant que co-auteur n’aurait pour autre objectif de co-signature que de crédibiliser les écrits de Catherine Graciet. En effet, cette dernière s’est, depuis toujours, attaquée aux questions économiques traitées dans ce livre1.

    De plus le fait que le livre soit signé par un journaliste perçu initialement comme ami du Maroc (ayant publié un livre d’entretiens avec feu Hassan II), cela encouragera la comparaison pernicieuse du type : « Sa Majesté Mohammed VI est beaucoup moins raisonnable que son défunt père en matière de prédation économique ».

    AUTRES MENACES A ANTICIPER

    Des extraits de ouvrage ne manqueront pas d’être médiatisés et amplifiés par des relais et supports connus pour leur antagonisme, ce qui ne constitue pas une menace en soit, toutefois nous nous permettons d’anticiper les risques paralélles suivants :

    • Une « contagion de l’espace de coalition autour des thèmes du livre vers des acteurs institutionnels plus crédibles :
    • Partis politiques ( Psu, membres du pjd tels Hamieddine, et plus gravement une partie de Usfp qui se cherche une place d’opposition , cf positions contre Fc com…) ou élus locaux voire nationaux ( Tarik kabbaj , Khairat ou Daidaa en questions orales…)
    • Le conseil de la concurrence qui cherche a imposer son positionnement et qui peut être mu par un sens militant de son président
    • Des leaders d’opinion en France ou au Maroc ( exemples : guy Bedos sur Moumni ou Berrada sur Tgv…)
    • Des organisations nationales ou internationales types collectif anti tgv, transparency…
    • Des personnes politiques françaises avides de thémes électoralistes pour la présidentielle et désirant marquer la rupture ( type Arnault de Montebourg,josé bové,marine le Pen…)
    • Une « contagion de l’espace de coalition autour des thèmes du livre vers des acteurs économiques :
    • leaders d’opinion économiques nationaux ( type miloud Chaabi, membres de la Cgem, fédération ou chambre professionnelle…)
    • entreprises nationales ou internationales s’estimant victimes ( exemples : Savola, Copag, concurrents de Nareva…)
    • Une « contagion de l’espace de coalition autour des thèmes du livre vers des zones géographiques ou populations cibles : région d’Imider ou tout autre bassin minier, zones limitrophes aux domaines agricoles royaux, acteurs de la filière laitière, agriculteurs partenaires Cosumar, région d’exploitation source thermale sidi harazem….
    • Un montage d’opérations de marketing négatifs type appels a boycotter produits danone , marjane ou addoha…

    RECOMMANDATIONS

    Une sur-réaction donnerait de la visibilité voire une certaine crédibilité a l’ouvrage mais nous recommandons toutefois de :

    Maintenir une veille permanente médiatique et

    non médiatique afin de calibrer parfaitement toute réaction

    décliner médiatiquement et objectivement des éléments

    témoignant de la subjectivité et la non crédibilité des 2 auteurs

    ( voir pistes plus bas) et de leurs sources ( ahmed Benseddik !!!)

    et ce avant la parution

    positionner aux yeux de l’opinion publique nationale, quelques jours

    avant la parution ,l’ouvrage comme étant une somme de faux scoops et de basse littérature ( a l’exemple de l’article ci-joint de Tourabi qui était paru sur Goud la veille de la sortie du livre d’ali Ammar et en a considérablement réduit la portée)

    Utiliser , si besoin est, un axe fort de vulnérabilité de l’ouvrage ;

    il prend ouvertement la défense des intérêts économiques Français !!!.

    Il serait alors pertinent d’exploiter le dernier livre de Laurent contre les délocalisations ( ie Renault a Tanger )

    voire la récente prise de position de Lydec qui refuse de s’acquitter de ses dettes a Casablanca

    ELEMENTS A CHARGE CONTRE LES AUTEURS

    Eric Laurent

    1. Il était de 1979 à 1980 conseiller de Jean-Jacques Servan-Schreiber frère de Jean-Louis Servan Schreiber (Telquel).
    2. Un article de l’Express daté du 5 octobre 2010 annonce l’association entre Backchich, Eric Laurent et Khadija Mohsen Finan, pour le lancement de la lettre du Sud, un site payant spécialisé dans le monde arabe.

    – Avec tout ce que supposeraient ces relations avec des milieux hostiles.

    1. Publications de livres à forte portée sensationnelle, « La guerre des Bush » en janvier 2003, « Le monde secret de Bush » en mai 2003, « La face cachée du 11 septembre » en 2004, « La face cachée du pétrole » en 2006, « Bush, l’Iran et la bombe, Enquête sur une guerre programmée  » en 2007, « La Face cachée des Banques. Scandales et révélations sur les milieux financiers » en 2009.

    – Cette attitude populiste cache une logique mercantile en adoptant de grotesques raccourcis analytiques et en puisant dans la théorie du complot. Le présent livre s’inscrirait dans cette même logique

    1. Publication d’ouvrages à forte doses de complaisance, « La mémoire d’un Roi » entretiens avec Hassan II en 1993, « Les chemins de ma vie » entretien avec Henri Konan Bédié en 1999.

    – Prédisposition à la complaisance dans un objectif mercantile

    1. Publication en 2011 d’un livre intitulé « Le scandale des délocalisations » développant des positions extrémistes sur le nationalisme économique, s’attaquant ainsi à la délocalisation bénéfique, en l’occurrence, aux pays du sud notamment le Maroc.

    – Cet élément pourrait être mis en exergue pour étayer les objectifs de déstabilisation économique, particulièrement à l’occasion du contexte médiatique français à l’aune de l’ouverture de la nouvelle usine Renault.

    1. Déclarations en 2009, à l’occasion des dix ans de l’intronisation de Sa Majesté Mohammed VI, sur un projet de livre recensant des propos inédits de Feu Hassan II qu’il lui aurait confié ne demandant leur publication qu’après une décennie.

    – Il s’agissait, manifestement, d’une volonté de rattraper la vague des publications et de faiseurs d’opinions qui sont intervenus durant cette période. La véracité de ces propos peuvent être sujette à caution et démontre le côté intéressé et mercantile de leur auteur.

    Catherine Graciet

    Capitaliser objectivement sur son passé et ses positions systématiquement négatives sur le Royaume et ses institutions.

    Karim Bouzida, 21/02/2012

    (A suivre)

    #Maroc #Espagne #France #Leroiprédateur #Eric_Laurent #Catherine_Graciet

  • El Djeïch: Loyauté envers la Patrie et fidélité aux Chouhada

    El Djeïch: Loyauté envers la Patrie et fidélité aux Chouhada- Algérie, Maroc, Makhzen, restructuration de l’architecture du régime politique,moralisation de la vie publique, développement des capacités des forces armées, pratiques spéculatives de certains commerçants opportunistes,

    L’environnement régional de notre pays est confronté à une multiplication de menaces et dangers en relation avec le déploiement des groupes terroristes et du crime organisé, corrélativement, l’accentuation de la mise en œuvre d’agendas étrangers et de la présence militaire auxquels s’ajoute la concrétisation par la servitude stratégique marocaine du projet sioniste. Ce qui a eu pour effet d’aggraver les tensions régionales et de rendre encore plus complexes les problématiques sécuritaires au Sahel et en Libye ainsi que la reprise par le Front Polisario de l’action armée. Au regard donc de la détérioration de la situation régionale le long de notre bande frontalière, en sus des tentatives menées dernièrement par certaines parties visant à attenter à la sécurité régionale, ces menaces, bien qu’indirectes, ne nous concernent pas moins et nous contraignent à les contrer et à les annihiler.

    Faire face à ces plans hostiles nécessite la mobilisation de tous les citoyens patriotes et défenseurs de leur pays, autour de leur Etat et de leur armée, afin de faire échec aux manœuvres non voilées auxquelles nous a habitué le royaume toutes les fois qu’il se retrouvait en difficulté, que les crises qui le secouent s’accentuent et qui ont pour effet d’étouffer son peuple, de le plonger dans le désarroi, le dénuement et la colère, conséquence des conditions difficiles que le peuple marocain endure dans les villes et les campagnes. Aussi, la politique de la fuite en avant, l’alliance avec l’ennemi, la spoliation des ressources d’autrui, le recours aux accusations et à la propagation des rumeurs constituent des pratiques obsolètes et des politiques d’arrière-garde.

    Au regard de ces conditions exceptionnelles et de ce contexte régional en crise, l’Etat algérien renforce son immunité nationale, sa solidité et sa stabilité à travers la restructuration de l’architecture du régime politique, suivant une approche constitutionnelle reposant sur les droits et les libertés, la logique de la démocratie participative ainsi que la moralisation de la vie publique, dans le but de rehausser la qualité de service des institutions de l’Etat algérien, comme l’a mainte fois affirmé Monsieur le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de ses rencontres avec les représentants de la presse nationale et ses réunions avec les membres du gouvernement. Cette approche repose également sur la mission sacrée de l’Armée nationale populaire et des institutions sécuritaires dans la défense de la sécurité nationale et du citoyen.

    A son tour, l’Armée nationale populaire poursuit son parcours en vue d’atteindre le plus haut niveau de disponibilité opérationnelle pour obtenir des résultats excellents et exemplaires, reflétant le suivi permanent et l’intérêt soutenu que porte le Haut commandement de l’ANP à tout ce qui a trait au développement des capacités de nos forces armées, à tous les niveaux et sur tous les plans.

    Parce que la politique de développement et de modernisation de nos forces armées a placé la ressource humaine au premier rang de ses préoccupations, ce choix a été la source de l’acquisition, par les éléments de notre armée, de l’expérience et de la compétence qui les habilitent à être à la hauteur des aspirations et de la confiance du peuple algérien, tout comme il les prépare à poursuivre sur la voie de l’acquisition de tous les facteurs de force. Les exercices démonstratifs exécutés par les différentes unités au niveau de toutes les Régions militaires ont apporté la preuve de la disponibilité de notre armée à faire face à toute menace éventuelle que tenteraient de mettre en œuvre les aventureux ou penseraient simplement à le faire, comme l’a souligné Monsieur le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée, Saïd Chanegriha, en déclarant : «L’Algérie, qui est entrée dans une ère nouvelle, forte de son armée et de son peuple, est déterminée, plus que jamais, sous la conduite de Monsieur le président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, à défendre sa souveraineté, son unité nationale et sa décision souveraine. De même qu’elle est prête à faire face, avec rigueur et fermeté, à tous les plans sinistres qui se trament secrètement et ouvertement, visant l’Etat-Nation et ses symboles, en s’appuyant sur son riche patrimoine historique, ses principes immuables et sur l’unité de son vaillant peuple qui, quelles que soient les circonstances, se tiendra aux côtés de ses dirigeants et des institutions de l’Etat, tel un seul homme, pour faire face à quiconque tente de nuire à l’Algérie des Chouhada, car la volonté des peuples est invincible.»

    L’ascension croissante de notre armée est, d’une part, source de fierté et d’orgueil pour le citoyen algérien et, d’autre part, a dévoilé les mercenaires qui, tout au long de l’année, tentent vainement d’écorner l’image de notre institution et de son Commandement à coups de mensonges éhontés et de fabulations, que notre peuple n’a pas manqué de rejeter et de frapper du sceau de la trahison leurs auteurs qui se sont jetés dans les bras de l’ennemi.

    Si nous venons de dire adieu à une année qui fut chargée de projets mis en chantier et qui augurent de lendemains meilleurs, le citoyen n’en a pas moins eu à faire face à nombre de problèmes, du fait de la pandémie de coronavirus et de pratiques spéculatives de certains commerçants opportunistes, l’année qui se profile est porteuse de nombreux projets dans tous les domaines, dans lesquels le citoyen aura, à n’en pas douter, la plus importante part s’agissant de bien-être et de prospérité.

    Aussi, le citoyen est-il appelé à son tour à faire taire toutes les mauvaises langues qui tentent de ternir l’image de leur pays, tous les esprits chagrins qui ont la rancœur et la haine de leurs compatriotes, chevillées au corps, ainsi que toutes les mains tremblantes pour qui le fardeau de l’édification et de la construction est trop lourd. Le citoyen est également appelé à contribuer, dans la mesure de ses possibilités, de ses compétences et de sa volonté, à la promotion de notre pays au rang des pays puissants, à l’édification de l’Algérie nouvelle ainsi qu’à la concrétisation du rêve des Chouhada et de tous les patriotes sincères… Alors, le diable n’aura d’autre choix que de se taire avant de finir, pour l’éternité, dans le brasier de l’enfer.

    El Djeïch n°702, janvier 2022

    #Algérie #Maroc #Makhzen #Israël #Normalisation

  • Maroc: L’AMDH dénonce la répression du Makhzen

    Maroc: L’AMDH dénonce la répression du Makhzen – Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme

    RABAT – Une association marocaine des droits de l’homme a dénoncé ce qu’elle qualifie de « politique de répression et de siège » visant les défenseurs des droits de l’homme au Maroc.

    Dans un communiqué publié jeudi à l’occasion de Journée internationale des défenseurs des droits de l’homme, célébrée le 9 décembre de chaque année, l’Association marocaine des droits de l’homme a dénoncé ce qu’elle qualifie de « politique de répression et de siège » contre les militants des droits de l’homme.

    L’association a confirmé que la situation des droits de l’homme au Maroc dans son ensemble a connu « des déclins flagrants à tous les niveaux, et un déséquilibre des pouvoirs en faveur du régime et des forces opposées aux droits et libertés ».

    La même source a relevé que « ce déclin se manifeste à travers de nombreux indicateurs concernant la liberté de la presse et d’expression, le niveau de qualité de la justice et de respect de la loi, au niveau de la gouvernance et de la transparence, ainsi qu’au niveau de nombreux aspects économiques, sociaux , les droits culturels et environnementaux et les droits des groupes ».

    Au Maroc, les violations des droits de l’Homme au Maroc continuent de susciter les inquiétudes des organisations à travers le monde. En juillet, le département d’Etat des Etats-Unis a accablé le Royaume qui persiste dans ses pratiques répressives dans le but de faire taire les voix critiques envers le régime en place.

    Le 19 octobre dernier, l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme a alerté sur les violations des droits de l’Homme au Maroc sous le nouveau gouvernement, l’appelant notamment à abandonner « les solutions sécuritaires » dans le traitement de la question des enseignants contractuels qui continuent de subir la répression.

    Pour rappel, le Maroc est le seul pays à ne pas avoir ratifié la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

    APS.dz

    #Maroc #AMDH #Droitsdelhomme

  • El Djeïch : Maroc-Israël, deux faces d’une même pièce

    El Djeïch : Maroc-Israël, deux faces d’une même pièce

    El Djeïch : Maroc-Israël, deux faces d’une même pièce – Algérie, Makhzen, Sahara Occidental, Palestine, Sahel,

    La visite du ministre de la Défense d’une entité coloniale et criminelle à une autre entité coloniale constitue un épisode d’une série de normalisations, qui a vu le Makhzen usurpateur accueillir un des plus grands criminels, dans une scène rendant licite l’effusion de sang de nos frères palestiniens et l’atteinte à leur honneur, de soutien au génocide et à la spoliation de leurs terres, à la violation de leur histoire, voire de leur existence. Ceci dans une démarche clairement similaire aux pratiques de l’occupant marocain dans les territoires du Sahara occidental, de violation et de crimes contre l’humanité, doublée d’une tentative d’effacer l’histoire d’un peuple et d’une nation tout entière.

    Une hypocrisie politique claire et flagrante dans la plus méprisante et avilissante des postures, à travers un prétendu soutien à la cause palestinienne dans le cadre de ce qui est appelé «présidence du Comité El Qods», alors qu’en parallèle, les deux régimes coloniaux entretenaient des relations secrètes puis déclarées au grand jour. Relations dont le Makhzen se vante de leur caractère historique et séculaire, les considérant comme une victoire de «l’émir des croyants» et de sa diplomatie. Cependant, le peuple marocain a clairement dénoncé ce rapprochement, particulièrement cette visite, comme le montrent les manifestations populaires continues de rejet de la normalisation politique et militaire ainsi que les campagnes de mécontentement et d’indignation menées par l’opinion publique marocaine via les réseaux sociaux. Ces derniers sont la seule voie pour elle d’exprimer ses positions et faire face à l’arrogance criminelle des organes de répression du Makhzen.

    De nombreux cercles de sages à l’intérieur du Maroc et en dehors ont averti des conséquences du mémorandum de défense signé par le régime du Makhzen avec son parrain, l’entité sioniste, lors de la visite de son ministre de la Défense à Rabat, le tueur en série qui ne montre ses crocs que face aux enfants et vieillards. Ces cercles ont mis particulièrement l’accent sur ce qui a trait à la coopération en matière de défense, d’industrie de guerre et autres accords similaires déclarés ou secrets dans une grave provocation des sentiments du peuple marocain qui rejette en bloc la normalisation.

    La réalité est que le régime du Makhzen a révélé au grand jour la normalisation, après avoir humilié son peuple et l’avoir noyé dans les problèmes sociaux et économiques. il a également œuvré à détourner son attention en suscitant des tensions avec d’autres Etats, à l’instar de l’Algérie, de l’Espagne et de l’Allemagne, tout comme il n’a de cesse d’exploiter la cause du Sahara occidental afin contourner les crises internes asphyxiantes qu’endure le peuple marocain, dans une approche clairement similaire aux pratiques répressives sionistes, notamment à travers l’oppression et l’emprisonnement des militants et des opposants et bien d’autres viles pratiques. il en fut ainsi du crime odieux commis par les forces d’occupation marocaine à l’encontre de militantes et activistes des droits de l’homme, à leur tête Sultana Sid ibrahim Khaya qui, avec sa sœur, ont été victimes de viol, dans une scène rappelant les viles et lâches violations sionistes à l’encontre des palestiniens et palestiniennes.

    Tout observateur de cette grave évolution découlant de la coopération entre le régime du Makhzen et le régime de l’occupation sioniste parviendra sans peine à la conclusion que nous sommes en présence d’indicateurs et de signes clairs que le Maroc s’appuie sur l’entité sioniste, dans les domaines militaire et du renseignement, dans sa tentative de poursuivre son plan d’annexion des territoires de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd) et profiter de «l’expertise sioniste» pour spolier les terres et commettre toutes sortes de crimes contre l’humanité. Démarche qui traduit une tentative de faire de son occupation du Sahara occidental un fait accompli, défiant ainsi clairement les décisions des nations unies pour qui la question du Sahara occidental est une question de décolonisation.

    D’autre part, ce rapprochement militaire honteux entre le royaume de «l’émir des croyants» et l’entité sioniste n’est rien d’autre qu’une carte utilisée par cette dernière qui fait du Makhzen un outil de déstabilisation et d’atteinte à la sécurité de la région, à travers les différents complots, mis en échec par les services de sécurité algériens, visant à permettre à l’entité sioniste de mettre un pied dans la région de l’Afrique du nord, de la Méditerranée et du Sahel. De tels actes subversifs qui contribuent à attiser les tensions dans la région sont monnaie courante et la lâche attaque qui a débouché sur la mort en martyr de trois ressortissants algériens, commerçants se rendant en Mauritanie, est un exemple de ces actes de provocation et d’agression. Tout ceci, dans le but de nuire à l’Algérie et à son Armée nationale populaire, pour son attachement à ses principes et ses positions immuables de soutien à la cause palestinienne et à la cause du Sahara occidental. Attachement émanant de la profondeur de ses racines historiques faites de lutte et de défense des peuples sous occupation coloniale.

    Outre ce qui vient d’être mentionné, le citoyen arabe et algérien, en particulier, a constaté le mutisme des «pions» qui prétendent défendre la cause palestinienne et soutenir le peuple palestinien contre l’entité sioniste ainsi que certaines chaînes censées s’occuper de la question maghrébine ! Ces créatures qui nous ont habituées à critiquer l’Etat algérien, ses hommes politiques et ses militaires, guetter les moindres faits et gestes de citoyens et citoyennes, sans parler des rumeurs et mensonges proférés contre l’Algérie…, ont, cette fois-ci, fermé les yeux comme si une épée de Damoclès planait sur leur tête. Mais tout le monde sait que les quelques dirhams de «l’émir des croyants» et président du comité El Qods ont fini par les museler et les ont rendus «sourds, muets, aveugles, n’étant au courant de rien».

    El Djeïch n° 701, déécembre 2021

    #Algérie #Maroc #Makhzen #Palestine #Sahara_Occidental #Sahel #AfriqueduNord #Maghreb

  • Edito d’El Djeïch: Notre pays triomphera de toute adversité

    Edito d’El Djeïch: Notre pays triomphera de toute adversité

    Edito d’El Djeïch: Notre pays triomphera de toute adversité – Algérie, ANP, Maroc, Israël, Makhzen, Sahara Occidental

    Avec l’organisation des élections communales et de wilaya, le 27 novembre 2021, l’Etat s’est doté de traditions républicaines dignes d’un Etat moderne et a posé un autre jalon dans la série de réformes institutionnelles globales contenues dans le programme présidentiel, dans le cadre du renforcement de la confiance entre les citoyens et les institutions de l’Etat. Une démarche non moins importante que les précédentes représentées, entre autres, par le référendum sur la Constitution et les élections législatives.

    Les élections de novembre dernier constituent le point d’orgue de l’édifice institutionnel de l’Etat et la concrétisation des aspirations du citoyen à une vie meilleure car «mettant l’Algérie en sécurité et répondant aux changements attendus par les citoyens», comme l’a affirmé Monsieur le président de la République dans un message à l’occasion du 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954, avant d’ajouter que ces élections locales viennent «compléter le processus d’édification des institutions de l’Etat sur des bases saines, loin des soupçons et des insuffisances», dans le cadre d’un «processus vital de réformes», entamé afin d’adapter le nouvel édifice institutionnel aux dispositions de la Constitution.

    Comme à son accoutumée, dans le cadre de ses missions constitutionnelles, l’ANP était au rendez-vous dans la sécurisation de ces élections, à travers le territoire national, sans enregistrer aucun dépassement ou atteinte au bon déroulement de l’opération électorale.

    Il ne fait aucun doute que ces acquis réalisés au cours du processus d’édification nationale, dans un délai relativement court et conformément à un calendrier mûrement réfléchi, sont de nature à permettre à notre valeureux peuple de voir progressivement se concrétiser ses espoirs et ses aspirations. Ce qui ne manquera pas de se refléter positivement sur son quotidien et démasquera une fois de plus les intentions des semeurs de désespoir, leurs affidés ainsi que ceux qui se tiennent derrière eux, et mettra à nu leurs objectifs malveillants et leurs vaines et récurrentes tentatives visant à saper les constantes et les fondements de l’Etat.

    Des tentatives auxquelles font face les institutions de l’Etat avec force, fermeté et rigueur, réussissant à faire avorter certaines dans l’œuf et à démonter la trame d’autres, ce qui traduit ainsi leur détermination à suivre la voie tracée par le sang pur de nos valeureux Chouhada, une voie qui fera de notre pays, malgré tous les complots des ennemis, un Etat fort sur tous les plans, craint, attaché à ses principes, dont celui de la non-ingérence dans les affaires internes des pays et sa disposition à l’établissement de relations de coopération avec les autres. Cela a lieu à un moment où le Makhzen a choisi d’intensifier ses actes d’hostilité envers notre pays. En s’alliant avec une entité spoliatrice et en étendant sa «coopération» avec elle au volet militaire et sécuritaire, le Makhzen prouve cette fois-ci, et sans doute aucun, qu’il entame le dernier chapitre d’une longue série de trahisons et de conspirations contre la cause palestinienne, dans le but de la liquider au service du sionisme. Le voisin malveillant n’a pas seulement vendu la cause palestinienne, son larbinisme et sa soumission sont allés jusqu’à permettre à l’entité sioniste de faire de son territoire un pied à terre, dans une région jusque-là interdite pour elle. Il est on ne peut plus clair que le Makhzen tente de se présenter aux yeux de la communauté internationale dans l’habit d’un Etat pacifique ne nourrissant aucune hostilité envers l’entité sioniste, malgré la violation par celle-ci des droits légitimes du peuple palestinien et son occupation des territoires de pays arabes, bien plus, leur annexion.

    Tout cela afin qu’elle ferme les yeux sur l’occupation par le Maroc du territoire du Sahara occidental, sur les déplacements de sa population, l’exploitation de ses richesses, en permettant aux entreprises étrangères de piller les potentialités du peuple sahraoui, ainsi que sur sa tentative d’imposer la politique du fait accompli en ignorant les résolutions de la légitimité internationale qui, dans leur totalité, sont en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui et de son droit à l’établissement de son Etat indépendant sur son territoire.

    La conjoncture qui prévaut dans notre région exige, comme l’a souligné Monsieur le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée, Saïd Chanegriha, de «renforcer notre unité nationale et œuvrer à mettre en relief tout ce qui nous unit, en bannissant tout ce qui nous divise, à restaurer la confiance en nos capacités et aptitudes, car à chaque fois que nous avons eu confiance en nous-mêmes et cru en nos capacités, nous avons réalisé des miracles. Tout ceci afin de préserver le legs de nos valeureux Chouhada et contribuer efficacement à l’édification de l’Algérie nouvelle, sous la conduite de Monsieur le président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale».

    Sur cette base, la guerre déclarée et celles plus en coulisses menées contre notre pays et les attaques féroces à travers le recours à ce qui est désormais connu sous l’appellation de guerres de nouvelle génération, seront inéluctablement vouées à l’échec devant le haut degré de conscience du peuple en le caractère sensible de l’étape et la capacité de notre pays et de notre armée à relever tous les défis et à faire échec à toute tentative visant à attenter à sa sécurité et à sa stabilité. Alors que nous nous apprêtons à accueillir une nouvelle année, au cours de laquelle nous serons plus forts et plus unis face à quiconque tenterait de nuire à notre peuple et porter atteinte à notre Etat, l’ANP, comme à son accoutumée, demeurera au service de l’Algérie et de son peuple, insensible aux rumeurs et aux mensonges, inexpugnable face aux ennemis et aux traîtres, fidèle aux principes de Novembre et loyale envers le legs des glorieux Chouhada.

    #Algérie #ANP #Révolution #Israël #Maroc #Makhzen #Sahara_Occidental

  • Maroc: la répression provoquera une révolution

    Maroc: la répression provoquera une révolution

    Maroc: la répression provoquera une révolution – Saida Eulmi, Fatima Zahra uld Belaid, arrestation d’activistes

    MAROC: L’ARRESTATION DES MILITANTS PROVOQUERA UNE RÉVOLUTION CONTRE LE RÉGIME CORROMPU

    La militante marocaine des droits de l’Homme, Saida Eulmi a affirmé que la peur ressentie par le Makhzen face au danger et à l’émergence de nouveaux mouvements qui tentent d’arracher la démocratie, pousserait le régime marocain à lancer une campagne pour faire avorter les forces vives, soulignant que « l’arrestation d’activistes civils et politiques n’arrêtera pas la révolution qui renversera, à coup sûr, ce régime autoritaire oppressif et corrompu ».

    Dans une publication postée, samedi, sur sa page Facebook, la militante a expliqué que la véritable raison derrière « l’établissement de PV contre Fatima Zahra uld Belaid, et son arrestation arbitraire », s’expliquait par son adhésion aux rangs des forces vives réagissant contre l’injustice sociale, la détention politique et la dégradation économique au Maroc.

    Une telle arrestation intervient au moment où la jeune femme attendait sa lettre de nomination et son droit constitutionnel au travail, précise Mme Eulmi.

    Les militants, a-t-elle écrit, « se rendent compte que le Maroc a été pillé par une poignée de citoyens puissants et des lobbies de la corruption, et qu’il ne leur reste que la prison… ».

    Le Citoyen, 06/12/2021

    #Maroc#Makhzen #Répression #SaidaEulmi #FatimaZahraUldBelaid #Corruption #Lobbies #Pillage

  • Maroc: Bensalem Himmich dénonce la normalisation avec Israël

    Maroc: Bensalem Himmich dénonce la normalisation avec Israël

    Maroc: Bensalem Himmich dénonce la normalisation avec Israël – Makhzen, Palestine, juifs marocains, accord sécuritaire, accord de défense, sionisme,

    L’ancien ministre marocain de la Culture, Bensalem Himmich, a déclaré que la normalisation entre le Maroc et l’entité sioniste constituait une nouvelle forme de colonialisme pour le Royaume, appelant les Juifs marocains à reconnaître l’entité sioniste comme une occupation usurpatrice des terres » appartenant aux Palestiniens.

    S’exprimant lors d’un colloque sous le thème : « Où va le Maroc? », organisé à Rabat par la Fondation Abed Al-Jabri non-gouvernementale, M. Himmich, professeur de philosophie, a soutenu que la normalisation entre le Maroc et l’entité sioniste équivaut à une nouvelle forme de colonisation du Royaume.

    Fin décembre 2020, un rapprochement entre le Maroc et l’entité sioniste avait été annoncé, suite à quoi le rythme de normalisation s’est accéléré. En effet, après la normalisation diplomatique, les deux parties ont conclu des accords militaires pour enfin arriver à la signature d’un accord sécuritaire lors de la visite d’un ministre israélien à Rabat le 24 novembre dernier.

    L’intervenant, également auteur d’œuvres littéraires et philosophiques, a appelé à l’occasion, les Juifs marocains à reconnaître l’entité sioniste comme une entité usurpatrice des terres palestiniennes.

    #Maroc #Israël #Normalisation #Palestine #Makhzen #MohammedVI #Accords_militaires #Accords_sécuritaires

  • La Palestine aux palestiniens

    La Palestine aux palestiniens

    La Palestine aux palestiniens – Israël, Algérie, Mahmoud Abbas, Maroc, Sahara Occidental, normalisation,

    La visite de Mahmoud Abbas, président de la Palestine en Algérie pour trois jours, ne peut être qu’une réponse sanglante au roi du Makhzen Mohamed VI qui met son trône en danger et penser à l’émergence d’une nouvelle dynamique de renversement contre son régime déshonorable de tous points de vue. Le peuple Marocain n’a pas tardé à rejeter et dénoncer la politique de l’autruche et la trahison des principes par sa Majesté le roi.

    D’autre part, le président Abdelmadjid Tebboune qui donne une réponse inattendue au Makhzen qui normalise ses relations avec le sioniste vomi par tous les peuples et pays du monde convaincus par la justesse de la cause palestinienne, ne peut que faire avancer les choses en faveur du peuple palestinien. Les plus grands perdants qui sont d’ores et déjà le Maroc et le sioniste, vont encore subir d’avantage lors de la prochaine conférence qui sera tenue en Algérie.

    La facture sera plus lourde contre le Maroc et le sioniste qui ne cherchent en fait que faire perdurer leurs hégémonies au dépend du peuple palestiniens et le Makhzen contre le peuple Sahraoui, les deux peuples luttent depuis des lustres pour leurs indépendances, dignité humaine et citoyenne à la fois reconnue par les Nations Unis et qui n’arrive toujours pas à faire valoir le droit international pour des raisons biens connus à savoir le travail de coulisse des lobbys politiques et financiers injustes et criminels, dont leurs vies éphémères ne peut jamais aller à l’encontre des peuples opprimés qui luttent pour leurs causes justes et noble à travers le monde.

    Le soutient des causes des peuples opprimés, ne peut venir que des peuples libres, indépendants respectant les valeurs humaines, morales à travers le monde et par de la, les états forts convaincus attachés aux valeurs politiques et économiques au service de la vie et développement humain sans distinctions aucunes. L’Algérie, anciennement Icosium, montre l’exemple à suivre depuis des millénaires.

    Par Amar Chekar

    Algérie62, 06/12/202

    #Algérie #Palestine #Maroc #Sahara_Occidental #Makhzen #Mahmoud_Abbas #Abdelmadjid_Tebboune

  • France-Maroc: Mohamed B., le grain de sable dans le désert…

    France-Maroc: Mohamed B., le grain de sable dans le désert…

    France-Maroc: Mohamed B., le grain de sable dans le désert… – CFCM, Conseil français du culte musulman, DGED, espionnage, Islam en France,

    Dans l’enquête en cours en France sur les relations de l’agent traitant de la DGED marocaine, l’intriguant Mohamled B., il y a eu, à la source, une mise sous surveillance de la part de la sécurité intérieure française de ce monsieur, ensuite une série de faits liés à la « corruption d’agents publics ». Ce qui est intéressant dans cette récente affaire, c’est la propension marocaine à débourser des caisses d’or pour faire aboutir un projet insaisissable.

    L’information a été donnée par « Le Point », qui n’a donné qu’une tranche de la partition marocaine qui se joue sur le sol français, l’enquête étant toujours en cours. Mais ne nous réjouissons pas, car il est dit qu’elle n’aboutira pas, tout comme l’enquête d’État sur les écoutes Pegasus.

    Les seules bribes disponibles, ou qui ont fuité, concernent les activités d’infiltration au sein d’institutions françaises menées par les services de renseignement marocains en France, avec un appui israélien confirmé, sont loin de dévoiler toute la réalité du « drame marocain » totalement obnubilé par le Sahara occidental, non pas en tant que fondamental de la politique d’Etat marocain, mais en tant que carte maitresse pour maintenir le peuple sous des objectifs communs. Ne perdez pas de vue que le roi Hassan II a programmé la « Marche verte » sur le Sahara occidental, en 1975, au moment où la situation interne tournait à l’anarchie, avec des complots pour l’assassiner et un soulèvement populaire qui prenait de la consistance. La Marche verte du roi a été qualifiée en son temps par les experts de « coup de poker » de Hassan II pour établir la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, dans un contexte de plus en plus défavorable. Aujourd’hui, le contexte, à des nuances près, est le même.

    L’agent secret du Makhzen à travers son rôle présumé d’ «agent traitant » du président du CFCM est un certain Mohamed B, fiché « S03 » (c’est à dire mis sous surveillance discrète par les renseignements français), a agi par le biais de l’argent. Et tous les réseaux marocains dans l’Hexagone agissent de même. Il n’est que vérifier la quantité de politiciens, comédiens, journalistes et eurodéputés qui passent leurs vacances à Fez, Marrakech ou Rabat pour se rendre à l’évidence : il existe un budget spécial pour corrompre les médias et soudoyer les responsables. « Le Point », à la source de l’information, a été lui-même, il y a quelques années, épinglé pour des faits de conflit d’intérêts : sa corédactrice en chef, Mireille Duteil, a été mise en accusation par WikiLeaks pour avoir rédigé des papiers « sur mesure » au bénéfice du Maroc et au préjudice du Polisario et de l’Algérie moyennant 6 000 euros.

    Le sujet est abondamment sourcé et appelle, de ce fait, à revenir dessus avec des indications précises et des anecdotes à faire tomber de haut.

    L’Express, 06/12/2021

    #France #Maroc #Pegasus #Conseil_français_du-culte_musulman #CFCM #Mohamed_B #Mohamed_Moussaoui #Espionnage #DGED #Islam_en_France

  • Maroc: La justice poursuit un bâtonnier et ancien ministre

    Maroc: La justice poursuit un bâtonnier et ancien ministre

    Maroc: La justice poursuit un bâtonnier et ancien ministre – Mohamed Ziane, Abdellatif El Hammouchi, Wahiba Kherchiche

    Les dossiers noirs d’Abdellatif Hammouchi, chef des services de sécurité et de renseignements marocains, sont de notoriété publique. Comme nous l’avions déjà révélé en primeur à nos lecteurs il ya de cela plus d’une année, cet homme mauvais et dangereux, réputé proche du roi Mohamed VI en personne, n’hésite jamais à confectionner de toutes pièces des dossiers compromettants pour faire chanter les gens, ou bien pour extorquer des aveux à de faux terroristes, et faire ainsi passer ses sévices, pardon services, aux yeux de leurs homologues occidentaux pour les meilleurs du monde, notamment en matière de lutte contre le terrorisme. Or, lorsque nous écrivions cela à cette époque, nous étions loin de nous douter que Hammouchi disposait déjà d’une redoutable et effrayante arme, le logiciel espion Pegasus, fourni par ses alliés et complices de l’entité sioniste.

    Avocat et ancien ministre des droits de l’homme Mohamed Ziyan a annoncé qu’il sera jugé sur plusieurs chefs d’accusation, y compris « d’avoir insulté les corps constitués », dans le cadre d’une plainte déposée par le ministère de l’Intérieur marocain contre lui en réponse à son accusation par le service de sécurité d’avoir « fabriqué » une vidéo attentatoire aux mœurs, et particulièrement compromettante.

    L’affaire a trait à l’ancienne officier supérieure des services de police de Hammouchi, Wahiba Kherchiche, présentement réfugiée aux USA. Celle-ci avait été victime d’agression et de harcèlement sexuels de la part de l’officier Boumehdi, ami intime de Hammouchi. Voilà pourquoi sa plainte interne n’a fait l’objet d’aucune suite, alors que son écrit au gens du palais de Mohamed VI, a été sanctionné d’insultes et de menaces à peine traduisibles. Mais, les actes de vengeances n’allaient pas s’arrêter là.

    Les hommes de Hammouchi ne se sont pas contentés de menacer de tuer ses enfants sous ses yeux si « elle ne ferme as sa gueule ». ils sont en effet allés jusqu’à fabriquer une vidéo attentatoire au mœurs, la mettant en scène en compagnie de son avocat, Mohamed Ziane, avocat ayant pignon sur rue à Rabat et ancien ministre des droits de l’Homme. Cette façon de procéder est assez commune aux sbires de Hammouchi.

    Leur recours à la justice aussi, sachant que la logique aurait voulu qu’ils se plaçassent en position défensive. Ceci n’est au reste pas sans rappeler l’attitude adoptée par Rabat vis-à-vis du scandale Pegasus. Alors que les preuves les plus accablantes qui soient accusaient et condamnaient sans appel les services de sécurité marocains, ces derniers, loin de faire le dos rond, histoire de laisser passer la tempête, ont eu recours à la justice.

    Ce faisant, ils font leur l’adage qui dit que la meilleure défense est l’attaque. Oui, à ceci près que ces leurres ne trompent personne.

    Mohamed Abdoun

    La patrie news, 04/12/2021

    #Maroc #Mohamed_Ziane #Wahiba_Kherchiche