Étiquette : Makhzen

  • Le Phoenix renaît de ses cendres

    Par Amar Chekar

    En ces périodes très difficiles liées à la pandémie de la covid-19 ou le monde entier, se préoccupe du vaccin, du respect du protocole sanitaire, le changement climatique et l’économie post coronavirus et plus. Malgré tout cela, l’Algérie continue de répondre à la demande de nombreux besoins des peuples en difficultés, même si le peuple algérien n’est pas totalement servi dans son propre pays. Voire la crise d’oxygène, d’eau et autres préoccupations locale. L’Algérie aide non seulement la population locale, mais aussi n’a jamais tourné le dos aux besoins d’autres pays par devoir de solidarité et tradition.

    A l’instar de tous les pays du monde qui ont aidé l’Algérie durant toute la guerre de l’indépendance nationale 1954-1962 à commencer par la Chine, les Etats Unis d’Amérique, la Yougoslavie, pour libérer le pays du joug du colonialisme Français de 132 ans, y compris durant la décennie noire ou l’Algérie est isolé du monde à cause du terrorisme criminel au nom de la religion l’islam, l’Algérie n’a jamais fermé les yeux devant la souffrance des peuples dans le monde à commencer par l’Afrique du Sud, la Palestine et le Sahara occidental et plus depuis l’indépendance national.

    Cette vision diplomatique algérienne hautement réfléchit, se trouve d’une part, une question qui relève de la tradition et culture millénaire du peuple algérien, d’autres part, cela va avec les objectifs et actions des Nations Unis et autres organismes internationaux dont l’OMS, L’UNESCO et les droits de l’homme pour ne citer que ces trois.

    Ce n’est pas le cas du makhzen qui vend la drogue dans les marchés mondiaux, pille les richesses du peuple Sahraoui, trompe l’opinion publique et politique mondiale au point d’espionner ses propres alliés dont la France. Le makhzen transporte sa drogue via les frontières algérienne pour alimenter d’autres pays du Sahel et du monde entier.

    Certes. Plusieurs idées sont exprimées dans une analyse très succincte, justement, le phénix qui renaît de ses cendres, demeure toujours celui qui rassemble toutes ses forces et énergies pour sortir de cette crise unique dans l’histoire de l’humanité. Parce que, un maudit virus invisible à vue d’œil met à genou tous les pays du monde. Le 21e siecle doit être celui de l’homme responsable sur terre. La vie humaine est sacrée dans le monde entier depuis la naissance d’Eve et Adam. Ce que je veux dire. La vie humaine est éphémère. Que chacun soit responsable devant la santé et la vie de son pays et peuples du globe terrestre et des vies maritimes.

    Amar CHEKAR

    Algérie62, 31/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Makhzen, Palestine, Sahel, trafic de drogue, #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #Palestine

  • Israël et le Maroc exécutent une stratégie mise au point par l’impérialisme

    « L’entité sioniste et le Makhzen exécutent une stratégie mise au point par l’impérialisme »

    L’entité sioniste et le Makhzen marocain sont « deux acteurs exécutant une seule et même stratégie » ayant été mise au point par l’impérialisme il y a une centaine d’année, a indiqué dimanche, le directeur général de l’Institut national des études stratégiques globales (INESG) sur les ondes de la Radio nationale.
    « Le Makhzen et l’entité sioniste sont deux éléments hégémoniques qui exécutent un plan visant à déstabiliser les républiques au profit des monarchies dans une zone s’étendant de l’est de l’Atlantique jusqu’en Afghanistan », a soutenu M. Medjahed lors de son passage à l’émission « l’Invité de la rédaction » de la chaîne 3.
    Le plan qu’il a évoqué trouve ses racines dans les accords de Sykes-Picot, en 1916, entre la France et le Royaume-Uni pour le partage du Moyen-Orient et la déclaration de Balfour de 1917 promettant la création d’un Etat juif en Palestine. Un plan qui a été actualisé avec le projet américain du Grand Moyent-Orient.
    Néanmoins, l’invité de la chaîne 3 a tenu à faire la distinction entre « le Makhzen qui sert la stratégie de l’impérialisme et le peuple marocain qui est un peuple frère ». Il a estimé également que, dans les circonstances actuelles, l’Algérie avait besoin de renforcer son front interne.
    Le DG de l’INESG a déploré, toutefois, l’absence d’une forte mobilisation chez l’élite algérienne. « C’est également le cas pour les élites au niveau des mondes arabe et musulman. Les élites y sont divisées et leurs divisions sont projetées sur les sociétés où elles vivent », a-t-il expliqué.
    Interrogé au sujet de la situation en Libye et au Sahel, M. Medjahed a accusé l’impérialisme occidental d’avoir créé une situation de chaos afin de faire obstacle à l’avancée, dans la région, de la Russie et de la Chine, notamment.
    Etiquettes : Maroc, Israël, sionisme, France, impérialisme, Makhzen, Algérie, Libye, Sahel, 
  • France-Maroc, une relation incestueuse

    UN LIVRE DÉCORTIQUE LES LIENS ENTRE LES DEUX PAYS

    Ali Ammar, fondateur de l’ancien hebdomadaire marocain indépendant Le Journal, et Jean-Pierre Tuquoi, ancien journaliste au Monde, expert du Maghreb, viennent de publier Paris-Marrakech : luxe, pouvoir et réseaux, une enquête fouillée qui démontre les complicités entre le pays royal et la classe politique française, gauche et droite. Ce livre permet de comprendre pourquoi la France est toujours du côté de Rabat dans ses conflits avec Alger. Nous en proposons quelques extraits.
    Le rite ne change pas. Que la France se mette en congé et voilà Marrakech saisie par la fièvre. “Vacances” rime alors avec “effervescence” pour la cité presque millénaire. à l’aéroport international Marrakech-Menara, l’agitation est palpable. Le hall d’arrivée ressemble à un souk. On s’y bouscule gentiment sous l’œil goguenard des policiers de service. Les douaniers aussi sont à leur poste, près de la sortie. S’ils auscultent, palpent, fouillent les valises des Marocains de retour au pays, ils délaissent les bagages des touristes français. Bienvenue “dans le plus beau pays du monde”, comme l’assure la publicité de l’office du tourisme. à deux pas des guichets des passagers “normaux”, la file réservée aux diplomates et aux équipages s’écoule en bon ordre. Qui aurait imaginé qu’autant d’ambassadeurs, actifs ou à la retraite, fréquentent Marrakech ? Peu de têtes connues parmi ceux qui, passeport à la main, valise à roulettes dans l’autre, patientent devant les policiers plantés derrière leur comptoir comme les caissières d’un supermarché. Ni ministre, ni dirigeant politique, ni parrain du CAC40. La raison est simple. à peine débarqués, quelques-uns de ces happy few se sont engouffrés dans une limousine qui les attendait au pied de la passerelle de l’avion ; les autres se sont dirigés tout naturellement vers les salons pour VIP installés un peu à l’écart. Les formalités y sont douces. Traitement de faveur identique pour les clients de la Mamounia et d’une poignée de palaces pris en main et choyés dès leur arrivée. Un salon particulier les accueille avec boissons fraîches et serviteurs en gants blancs. En ce Noël 2010, Marrakech a fait le plein de beau monde. C’est une fin d’année hors du commun. Un cru exceptionnel. Jamais jusqu’alors Kech n’a réuni autant de membres de la France d’en haut. Jamais autant de VIP n’ont débarqué de Paris.
    Premier de cordée, Nicolas Sarkozy a donné le ton. Au départ, le président français et son épouse Carla avaient d’autres projets : changer d’hémisphère, aller en Afrique du Sud pour oublier la France et ses frimas. Marrakech, ils y étaient pour le réveillon 2009. Pourquoi ne pas aller voir ailleurs ? Mais une offre royale, de celles qu’il est délicat de rejeter, les a contraints à changer de destination. Comme l’année précédente, le monarque mettait à la disposition du couple présidentiel, flanqué d’un des enfants de Carla, Jna Kébir, le dernier-né de ses palais, mélange d’architecture mauresque et de décoration africaine. Caché dans la palmeraie, Jnan Kébir est réputé enchanteur même si l’atmosphère, selon des confidences chuchotées, se révèle un brin ennuyeuse lorsqu’on n’est pas un contemplatif.
    Dans le sillage du président, c’est le noyau dur du sarkoland qui a débarqué à Kech. En tête du cortège, l’indispensable Hortefeux, fidèle comme un chien à son maître, déjà annoncé comme directeur de campagne du candidat Sarkozy en 2012, venu avec madame, Valérie Hortefeux, et les époux Balkany, couple sulfureux et provocateur arrivé tout droit de son fief des Hauts-de-Seine. Entre ceux-là, tous grognards de la sarkozie, que de combats communs, de complots, de bagarres contre la chiraquie, contre son ange noir. Dominique de Villepin, contre la gauche, contre le centre…! Fût-il question de ces années de conquête de l’élysée lors du dîner qui les réunit ? Peut-être, mais alors comme d’une bataille victorieuse dont il fallait tirer les enseignements pour le prochain combat, la présidentielle 2012.
    Rien n’est gagné. à un an et demi de l’élection présidentielle, les sondages d’opinion sont médiocres et la droite en piteux état. Les centristes menacent de s’émanciper et de faire cavalier seul. Candidat malheureux à Matignon, Jean-Louis Borloo, l’ancien ministre de l’Environnement, laisse dire qu’il pourrait se lancer dans la course à l’élysée, au risque d’affaiblir la droite au profit de la gauche. Un autre ex, Hervé Morin, un temps à la Défense, fait de même et rêve d’un destin national. Ces faux durs, il faut tenter de les amadouer. Pourquoi pas ici à Marrakech, puisqu’ils s’y trouvent. Jean-Louis Borloo, tout juste débarqué avec son épouse, la journaliste de télévision Béatrice Schönberg, d’Essaouira, un autre lieu de villégiature marocain à la mode dans l’élite française, est donc reçu à dîner lui aussi. Sans grand succès. L’ex-futur Premier ministre parle volontiers de Marrakech où il possédait encore il y a peu une maison de 700 m2, agencée par une architecte d’intérieur française et ouvrant de plain-pied sur un golf, mais de ses ambitions élyséennes il ne souffle mot. Quant à Hervé Morin, c’est un Brice Hortefeux qui est désigné pour l’amadouer et lui faire espérer un retour en grâce. Peine perdue également. La diplomatie du tajine appliquée à la cuisine française se révèle décevante.
    Hervé Morin est descendu au Es-Saadi, un établissement cinq étoiles, refuge désuet et hors de prix de la France du bouclier fiscal. La milliardaire Liliane Bettencourt en a longtemps été une inconditionnelle, en particulier de son restaurant, connu depuis un demi-siècle comme la meilleure table du Maroc.
    Le Es-Saadi, pour une partie rénové, doit son attrait à ses neuf hectares de jardin, à sa dizaine de piscines, à ses suites orientales et à ses villas rococo. Chacune est typée : ambiance indienne, persane, romaine, berbère. Il y en a pour tous les goûts. Avec l’hôtel Plaza Athénée à Paris, le Es-Saadi est le seul établissement à abriter dans ses murs un institut de beauté Dior inauguré comme il se doit : des centaines d’invités au dîner de gala — Fanny Ardant, Nadine Trintignant, Jacques Chancel, Yann Arthus Bertrand (…).
    Brice Hortefeux est dans le même établissement, logé et nourri également aux frais de la princesse. Mais impossible de connaître le nom de l’amphitryon. Il s’agit d’un “ami” présent sur place, se contente-t-il de répondre à des journalistes curieux. En revanche, le ministre jure ses grands dieux qu’il est venu à Marrakech avec ses propres deniers, en empruntant un vol régulier.
    Tout dégoulinant de luxe qu’il est, le Es-Saadi n’est pas ce qui se fait de mieux à Marrakech, loin s’en faut. Le summum c’est le Royal Mansour, dans le quartier huppé de l’Hivernage, un palace plus discret que la Mamounia et le seul au fond qui sait faire la différence entre un millionnaire et un milliardaire (…) à l’automne 2010, le couple présidentiel y était arrivé incognito. L’élysée n’avait rien dit, jurant aux journalistes que Nicolas et Carla se reposaient en France, au Cap Nègre où la belle-famille du président possède une résidence. Médiocre mensonge.
    Le Royal Mansour mérite que l’on s’y attarde. Classé en 2011 parmi les hôtels “les plus extraordinaires du monde” par le Conde Nast Traveler, la bible des voyageurs fortunés, il se présente comme une médina reconstituée. Une médina cinq étoiles, flamboyante mais factice, hors sol, une collection de faux-semblants avec ses cinquante-trois riads immaculés, à la fois proches les uns des autres mais indépendants. Un monde clos et désincarné, sans bruit ni agitation, à deux pas de la ville et de la vraie vie (…) C’est une utopie pour milliardaires. Une fois passée la réception, le palace s’ouvre sur une enfilade de salons feutrés, de bars, où des garçons aux gestes étudiés servent des alcools forts plus que centenaires, de fumoirs où l’on propose des havane hors de prix, de restaurants tout justes ouverts et déjà consacrés. Le tout dans une débauche de marbres multicolores marquetés, de fer forgé, de cuirs, de zelliges, de plafonds de bois ouvragés dorés à la feuille, de meubles incrustés de nacre (…)
    En cette fin 2010, un bel échantillon de la France des nantis est à pied d’œuvre. Les ministres, ceux qui l’ont été, ceux qui aspirent à le devenir, on l’a vu, sont en nombre. Mais la gauche est loin d’être absente. Peut-être même est-elle davantage présente grâce à DSK qui, joker des socialistes face à Sarkozy pour quelques mois encore, agit comme un aimant (…)
    à Marrakech, DSK a comme voisin un éphémère secrétaire d’état de l’ère François Mitterrand, Thierry de Beaucé, qui exploite depuis des années avec un ami brésilien, Homero Machry, le riad Madani, l’ancienne demeure du grand vizir, le Glaoui, transformé en maison d’hôtes avec jardin de rêves et piscine en terrasse sur plus de 3000 m2. Le cinéaste François Ozon, la fille de François Mitterrand Mazarine Pingeot, et Bety Lagardère, la veuve de Jean-Luc, s’y rendent à l’occasion.
    Vit surtout, à deux pas de là, Bernard Henri-Lévy, propriétaire lui aussi d’un riad digne de la couverture d’un magazine de décoration avec ses zelliges flamboyants, ses murs intérieurs peints en tadellakt, ses fenêtres voilées par des moucharabiehs (…)
    L’interviewer politique Jean-Pierre Elkabbach est de ceux qui, dans le sillage de Jacques Sanchel, viennent régulièrement à Marrakech. Homme de télévision et candidat perpétuel à la direction de France Télévisions, Guillaume Durand est également un habitué de Marrakech. Jean-René, la patron de Vivendi, a ses habitudes à Marrakech. Des habitudes d’homme très riche. Il possède depuis plus de dix ans une propriété, Dar El-Sadaka, installée dans une oliveraie de 13 ha. Dans cet univers baudelairien où “tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté”, on vit en nabab, servi par un discret ballet de babouches. Pour d’autres, ce sont des plaisirs autrement pimentés qu’ils sont venus chercher à Marrakech. Ils tournent autour du sexe (…). Depuis 2005, les bas-fonds de la ville mais aussi les riads repliés sur eux-mêmes, les palaces étoilés, les bars branchés, les night-clubs baroques, les restos chic, les résidences tapageuses et les villas cossues avec leurs vigiles sourcilleux ont supplanté Bangkok, longtemps destination phare du tourisme sexuel. Aujourd’hui, la capitale thaïlandaise est moins attirante. Trop éloignée de l’Europe. Trop exposée aux tsunamis. Et trop turbulente du point de vue politique. à Marrakech, la paisible, quel que soit le lieu de sortie, le sexe est tarifé et omniprésent et les prix aussi variés que les prestations. Tarif de la soirée pour une ambiance croisée dans un endroit à la mode dans le quartier huppé de l’Hivernage : environ 200 euros (…) Depuis qu’une crise immobilière sévit à Marrakech, des centaines de meublés sont disponibles pour des durées très brèves, parfois une seule nuit. Au total, elles seraient 20 000 âgées de 16 à 30 ans à offrir leurs services dans l’espoir de gagner jusqu’à 15 000 euros par mois pour les plus sollicitées. La passe furtive, elle, se négocie autour de dix euros dans les bosquets attenants aux murs de la Koutoubia, la vénérable mosquée du XIIe siècle, symbole de la cité. Tarifs identiques dans les jardins du centre-ville et sur la fameuse place Djemaa El-Fna, lieu de la drague improbable, rebaptisé le “souk des pédés” par les Marrakechis (…) Partout à Marrakech, il suffit d’un regard de clients étrangers en quête de sexe facile pour que des jeunes proposent leurs services. Sauf qu’ils ont pour la plupart en 15 et 18 ans. Pire, certains d’entre eux se retrouveraient sur le trottoir dès le plus jeune âge, en moyenne à 9 ans. Tous viennent du Mellah, l’ancien quartier juif de la ville. à deux pas de la médina, c’est un réservoir de chair fraîche (…) Il faut l’admettre : une frange de touristes se rendent au Maroc pour le sexe, pour la drogue, pour une gamme de plaisirs qu’ils ne peuvent se permettre aussi facilement dans leur pays d’origine (…)
    Qu’il s’agisse de vendre l’image d’un Mohammed VI démocrate, épris de justice sociale et à l’écoute d’un peuple qui le vénère, de défendre la “marocanité” du Sahara occidental face à l’Algérie et au Front Polisario, ou de célébrer le Maroc “dragon économique de l’Afrique”, les lobbystes ne manquent pas, à droite comme à gauche, prêts à monter en première ligne par intérêt ou par conviction.
    On les voit alors à la télévision, on les entend à la radio, ils signent des tribunes libres et des pétitions dans les journaux, courent les colloques et les séminaires — quand ils ne les organisent pas eux-mêmes — avec un discours bien rodé. Le nombre des thuriféraires du royaume fait honneur au professionnalisme des Marocains, passés maîtres dans l’art de s’attacher des “amis” bien mieux que ne le font leurs voisins algériens.
    Pas de recette unique dans leurs poches. Les Marocains jouent plusieurs cordes. L’attachement au pays natal en est une… Les cadeaux petits ou grands sont une autre façon de s’attacher des fidélités.
    Une invitation tous frais payés à un festival de musique, à un colloque de haute volée, à l’inauguration d’un palace à Marrakech, un bout de terrain constructible, une décoration… rien de tel pour se faire des obligés français qui auront à cœur de renvoyer l’ascenseur (…) La liste des amis de la monarchie a beau être très fournie, elle ne l’est jamais assez vue de Rabat. Recruter de nouvelles têtes est une obsession quotidienne pour les responsables marocains en poste en France (…)
    Ali Ammar et Jean-Pierre Tuquoi
    Etiquettes : Maroc, France, Marrakech, lobbying, Mohammed VI, Makhzen, La Mamounia, tourisme sexuel, orgies, pédophilie,
  • Maroc : Le système du Makhzen est devenu une menace pour les pays de la région (experts)

    Les participants à une émission spéciale pour Chaîne 1 ont confirmé que le régime du makhzen est devenu une menace pour les pays de la région, et que le silence et l’absence de clarification du Maroc concernant la déclaration de son ambassadeur auprès des Nations Unies s’écartent des normes diplomatiques. et reflète l’échec de la diplomatie marocaine et la confusion de son régime.
    Le politologue Ismail Debbech a déclaré que la réaction de l’Algérie est venue contre l’ingérence du Maroc dans nos affaires intérieures, et pour confirmer que le système makhzen est devenu un danger pour les pays voisins, appelant à la solidarité pour faire face à ce danger, qui se déroule à l’instigation de l’extérieur du régime du Makhzen, comme il l’a dit.
    De son côté, l’expert dans les affaires sécuritaires, Omar Bendjana, a écarté que l’échec diplomatique marocain a quelque chose à voir avec la nomination de Ramtane Lamamra au poste de ministre des Affaires étrangères, la qualifiant de nouvelle corde sensible qui joue sur l’unité nationale de l’Algérie.
    Le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a décidé de convoquer l’ambassadeur d’Algérie à Rabat pour des concertations, suite à l’absence de réponse positive à l’invitation adressée par le ministère des Affaires étrangères au Royaume du Maroc de préciser sa position définitive sur la situation « extrêmement dangereuse » résultant des déclarations démenties de son ambassadeur à New York.
    Le texte du communiqué se lit comme suit : « Le communiqué publiée par le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, le 16 juillet 2021, a indiqué la nécessité pour le Royaume du Maroc de clarifier sa position finale sur la situation extrêmement dangereuse résultant des déclarations rejetées de son ambassadeur à New York.
    En l’absence de toute réponse positive et appropriée de la partie marocaine, il a été décidé de convoquer l’ambassadeur d’Algérie à Rabat, immédiatement, pour des concertations, et d’autres mesures ne sont pas exclues, selon l’évolution de cette affaire.
    Ahmed Achour
    Dzair-tube, 19/07/2021
    Etiquettes : Maroc, Makhzen, Algérie, Kabylie, Ismail Debbech, Omar Bendjana, 
  • Le Maroc provoque l’Algérie: Qui sème le vent récolte sa tempête

    Pour faire dans la manipulation de l’opinion publique internationale et retarder par la même occasion le referendum de l’autodétermination du peuple Sahraoui qui lutte pour son indépendance depuis 1975, le Makhzen fait dans la provocation comme d’habitude contre l’Algérie qui ne partage pas les même visions et stratégie politique.

    Le Maroc s’en prend encore une fois contre l’Algérie. L’Algérie répond avec sagesse politique et diplomatique sans failles. Se trompant souvent de cibles, le royaume marocain qui vie dans le désespoir distribue des tracts clandestinement ou de manière informelle dans une institution international qui a dit son mot depuis longtemps sur la justesse de la cause du peuple Sahraoui. 
    Le makhzen, ne sait pas que le mouvement autonome MAK est prêt à même se dissoudre pour répondre au makhzen qui réprime la région du RIF. Le RIF aussi est un mouvement populaire Marocain qui veut son autonomie et détachement du makhzen et du Royaume injuste et colonialiste. Le makhzen doit compter le nombre des prisonniers du RIF et du peuple Sahraoui avant de soutenir tel ou tel mouvement. 
     Le makhzen doit répondre au RIF qui réclame la démocratie dans un Royaume colonialiste et dictateur jusqu’aux dents. Surtout après avoir établi des rapports secrets entre les services et marocain avec des éléments du MAK. Eh bien, les éléments du MAK ne sont pas des boucs émissaires marocains pour se soumettre à votre ordre. L’adage populaire algérien le dit si bien « Je déteste mon frère, mais, je déteste beaucoup plus celui qui le frappe». 
    Il suffit de connaitre le terrain et nous sommes sur le terrain pour répondre au makhzen que votre soutien à tel ou tel mouvement est caduc d’avance. Ce n’est pas la première fois que le makhzen fait dans la provocation. Le makhzen ne sait plus à quel sain se vouer ni à quelle institution internationale se plaindre en raison de l’avancement de la cause du peuple Sahraoui. 
    Le Maroc fait face à une double pression interne et externe depuis son rapprochement avec l’entité sioniste, un autre colonisateur de la Palestine et qui se sème la mort et la honte dans le moyen orient dévasté par les guerres entre les pays de la région. 
    Le Maroc se trouve et se retrouve victime de la politique du makhzen qui exploite les richesses d’un autre pays voisions d’une part et d’autres part, alimente le marché mondiale de la drogue via les frontières algérienne, un autre pays voisin qui lutte pour le droit des peuples dans le cadre la légalité internationale. Ce sont deux politiques et deux pays incomparables. 
    L’Algérie active dans la transparence et la légalité internationale. Le Maroc, fait dans le chantage et la nuisance régionale et internationale. Il y a des limites à tout.
    A. C.
    Algérie62, 18/07/2021
    Etiquettes : Maroc, Algérie, Kabylie, Rif, Makhzen, répression, Sahara Occidental, autodétermination, 
  • Algérie: Rahabi appelle à une action ferme contre le Maroc

    Le diplomate et ancien ministre, Abdelaziz Rahabi, a qualifié samedi d’acte “hostile” le soutien au sein de l’ONU du Maroc au mouvement séparatiste le MAK, appelant les autorités du pays à réagir avec fermeté contre “l’escalade programmée” du voisin de l’Ouest.

    « L’appel du Maroc à la sédition en Algérie ne relève pas d’un simple acte diplomatique mais d’une action hostile à son unité et une escalade programmée dans la stratégie de la tension permanente dans la région » , a écrit Abdelaziz Rahabi sur sa page Facebook.

    Pour l’ancien ambassadeur et ancien ministre de la communication “l’Algérie, peuple et État, doit réagir avec force et fermeté ” contre la posture marocaine.

    Vendredi, le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a condamné “énergiquement” ce qu’il a qualifié de “dérive particulièrement dangereuse ” de la représentation diplomatique marocaine à New York, qui a distribué, récemment, au pays membres du Mouvement des Non-Alignés une note officielle dont laquelle le Maroc soutient publiquement et explicitement un prétendu “droit à l’autodétermination du peuple kabyle “.

    Le Jeune Indépendant, 17/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Makhzen, Kabylie, Abdelaziz Rahabi, MAK,

  • Nouveau coup de poignard du Maroc dans le dos de l’Algérie

    Nouveau coup de poignard du Maroc dans le dos de l’Algérie

    Le Makhzen marocain a poignardé l’Algérie dans le dos après que le plan agressif qui se prépare dans les coulisses ait éclaté au grand jour avec la reconnaissance d’un témoin de son peuple ayant rang d’ambassadeur auprès des Nations Unies nommé Omar Hilale, qui a appelé publiquement à l’indépendance de la région de Kabylie de l’Algérie.

    Contrairement à toutes les attentes du Makhzen, la tentative de déstabilisation de l’Algérie à travers le projet de division de la nation, a contribué à unir les Algériens et à renforcer plus que jamais leur unité, tout comme ce fut le cas lorsque le Maroc a tenté d’exploiter les divergences des Moudjahidines et a lancé une attaque contre l’Algérie lors de la guerre des Sables en 1963.

    Les rêves du royaume se sont évaporés, et la manœuvre de partition s’est transformée en un motif de réunification des partis algériens qui, malgré leurs divergences politiques internes, n’ont pas hésité à rejoindre le front de bataille sur les frontières occidentales, comme les soldats du FFS.

    Les poisons que le Maroc veut planter en Algérie pour diviser le pays peuvent renverser le trône du royaume car le peuple algérien, qui est considéré par le Makhzen « sous occupation en Algérie », est le même peuple qui constitue un grand pourcentage de la société marocaine qui souffre d’abus et de toutes les formes d’oppression dans la région du RIF. Comme à Al Hoceima, où plusieurs militants amazighs sont détenus dans les prisons marocaines, comme le leader du mouvement du Rif, Nasser Zefzafi, qui a été condamné à 20 ans de prison.

    La tentative de Rabat de promouvoir un projet séparatiste en Algérie, pourrait d’abord prendre d’assaut les frontières internationalement reconnues du Royaume du Maroc et faire renaître le projet de République du Rif fondé par Abdelkrim el-Khattabi sous le nom de République fédérale des tribus du Rif.

    La machination malveillante qui se préparait contre l’Algérie, dénoncée par les autorités civiles et militaires, s’est avérée ne plus être des mots visant à intimider les Algériens, mais un véritable projet qui s’inscrit dans un agenda étranger, surtout après la normalisation sioniste-marocaine.

    Echourouk online, 17/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Makhzen, Kabylie, Rif, Nasser Zefzafi, Omar Hilale,

  • Le Maroc s’en prend à Lamamra qui est, lui-même, un kabyle!

    Mak…hzen

    L’irascible ministre marocain des affaires étrangères, Omar Hilal, qui garde curieusement son strapontin de délégué de sa Majesté à la mission des Nations unis à New York, depuis des années vient de pousser le ridicule un peu plus. A l’occasion d’un débat public des MAE des pays membres de l’organisation des non- alignés, le porte-voix du monarque s’est laissé aller à des commentaires odieux sur l’Algérie et où l’indécence le dispute à la bêtise.

    Sans doute excité par le discours de Ramtane Lamamra dans lequel il avait réitéré le soutien de l’Algérie au droit du peuple Sahraoui à son autodétermination et l’envoi d’un nouveau représentant de la Minurso dans les territoires occupés, Omar Hilal n’a pas trouvé mieux (pire plutôt) que de, tenez vous bien, réclamer le droit du «peuple kabyle à l’autodétermination» ! Ces propos auraient pu juste prêter à rire s’ils étaient tenus par un citoyen marocain lambda.

    Or, c’est d’un haut diplomate représentant la monarchie aux Nations unis qu’il agit. (…)»Il est curieux que le ministre algérien des affaires étrangères soutienne le droit à l’autodétermination et le nie au peuple kabyle qui est l’un des plus anciens peuples en Afrique et qui souffre de la colonisation étrangère» (sic). Voilà à quel point la bêtise peut mener quand on a du mal à défendre l’indéfendable. Ainsi donc, le «peuple» kabyle selon cet hurluberlu diplomate marocain souffrirait de «colonisation étrangère» et qu’il réclame son doit à «l’autodétermination» !

    Ce discours relève au mieux de la fantasmagorie, au pire de schizophrénie. Le «sujet diplomatique» du roi M6 shooté au hashish sait au moins que les Kabyles au même titre que tout le peuple Algérien dont ils sont partie prenante ont exercé ce sacré droit à l’autodétermination il y a plus 59 ans ! Oui M. Hilal, tu n’avais pas encore des dents quand, les kabyles et néanmoins algériens ne t’en déplaise, avaient votés massivement le 3 juillet 1962 pour l’indépendance de l’Algérie unie et indivisible. Faut-il vous préciser par ailleurs que le même Ramtane Lamamra que vous descendez en flammes et à qui vous réclamez bêtement d’accorder au «peuple kabyle» son droit à l’autodétermination est lui-même …kabyle ! Voyez-vous, votre combat est perdu d’avance contre l’Algérie et contre la volonté du peuple sahraoui de recouvrer son indépendance.

    Ces gesticulations minables ne changeront rien à l’équation. Le dossier du Sahara occidental relève par la force des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité, de la décolonisation comme il a été rappelé et tranché plusieurs fois par la commission des Nations unis qui porte précisément ce nom. Inutile donc de faire ce genre de raccourcis qui ne vous sortira pas d’affaires. Sachez-le une bonne fois pour toute : les Kabyles sont définitivement algériens et ils ne cherchent absolument pas à s’en détacher malgré le grenouillage d’un mouvement séparatiste qui tente vainement de semer la confusion en puisant dans la caisse noire du roi pour déstabiliser l’Algérie.

    Votre «MAK…Khzen» ne pourra jamais diviser notre pays ni empêcher le monde de voir la réalité d’un peuple sahraoui colonisé, asservi et humilié par le prétendu «commandeur des croyants» qui pactise avec «Satan» (Israël) pour l‘écraser et le spolier de sa terre.

    Quel honneur obtient votre roi quand il courbe l’échine devant les sionistes qui martyrisent les palestiniens ? Voyez-vous, vous avez une «expérience» honteuse dans le lâchage des peuples qui luttent pour leur liberté pour rallonger la vie à votre royaume chancelant qui tient à un…hashish.

    Imane B

    L’Est Républicain, 17/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Kabyle, Makhzen, Ramtane Lamamra,

  • Maroc: Le Makhzen face à ses crimes

    S’il fallait une preuve du peu de cas que le royaume du Maroc accorde à la liberté de la presse, la condamnation d’un journaliste à une peine de 5 années de prison ferme vient répondre à toutes les voix qui tentent de trouver quelque circonstance atténuante à un pays tortionnaire, trafiquant de drogue et colonisateur. 

    L’épisode du procès démasque Rabat devant la communauté internationale. Mais dire qu’une condamnation par l’Onu et autres institutions officielles suffit à avoir bonne conscience se serait mentir à l’opinion internationale. Et pour cause, Mohamed VI pourrait libérer le journaliste injustement condamné pour racheter une nouvelle virginité. 
    Aussi, il faut dire haut et fort que les exactions du Makhzen à l’endroit de la presse n’est que l’écume des violations systématique des droits de l’Homme qu’il pratique à l’endroit du peuple Sahraoui. En effet, son activisme « débordant » visant à annuler la dimension droit de l’homme dans la mission de la Minurso doit aussi être dénoncé. L’Onu et ses « dépendances» savent ce qui se passe au Sahara occidental, ils connaissent le véritable visage d’un royaume colonialiste et très peu regardant sur les droits de l’homme, lorsqu’il s’agit des populations sahraouies. Les gesticulations du palais royale, dans une tentative désespérée de maintenir le couvercle démocratique, auront un jour ou un autre un effet contraire.
    L’erreur du Maroc a été de compter exclusivement sur la « compréhension » franco-américaine, au point d’être totalement isolé au plan africain et Méditerranéen. Mohamed VI, comme son père Hassan II, s’est cru plus proche des occidentaux que des «indigènes» d’Afrique et d’ailleurs. Son comportement, depuis son accession au pouvoir, donnait la nette impression d’une volonté de se dissocier de ses racines pour s’offrir à l’occident. Pour se faire, il n’a pas hésité à faire concession sur concession. Jusqu’à en perdre son identité, en pactisant avec l’entité sioniste.
    Le deal était simple. Aux dirigeants occidentaux de flatter l’égo du roi et mettre sous silence le sous-développement caractérisé de ses sujets. En contre partie, le roi laisse les grands de ce monde se comporter comme chez eux dans les limites territoriales de son royaume. Mais il a oublié que les occidentaux, et à leur tête Israël, n’ont que faire des largesses royales. Le jour viendra où ils lui feront ce qu’ils ont fait au système de l’Apartheid, en Afrique du sud.
    Par Nabil G.
    Ouest Tribune, 15/07/2021
    Etiquettes : Maroc, Makhzen, droits de l’homme, violations, Soulaiman Raïssouni, Omar Radi, presse, 
  • La schizophrénie du pouvoir marocain

    Les médecins identifient la schizophrénie comme LA DÉSORGANISATION DE LA PENSÉE ET DU COMPORTEMENT qui a pour conséquences l’apparition d’un discours flou, parfois incompréhensible, voire incohérent et l’utilisation de termes étranges. Extrêmement invalidante, elle peut s’accompagner de troubles de l’organisation du comportement (attitudes sans but précis,).

    Il y a quelques mois, l’administration marocaine louait les États-Unis de Trump en tant que superpuissance déterminante par son soutien à la « marocanite du Sahara ». Les USA étaient présentés comme la puissance qui a joué un rôle prépondérant dans ce dossier et leur position est un tournant important dans la confrontation diplomatique avec le Polisario et l’Algérie.
    Aujourd’hui, ces mêmes États-Unis dérangent car comme l’a fait le rapport de 2016 qui accable le Maroc au sujet de la situation des droits de l’homme, ont osé critiquer le sort aux victimes des atteintes à la liberté d’expression en faisant allusion au procès de Raissouni, Radi et les autres.
    Une gestion digne de la schizophrénie diplomatique à échelle mondial.
    Au nom du Sahara on loue les relation et au nom des atteintes de droits de l’homme on tire à vue tout azimut !
    Mohamed Bentahar, 13/07/2021
    Etiquettes : Maroc, Makhzen, Etats-Unis, Sahara Occidental,