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  • Maroc : Des soucis sur la santé du roi Mohammed VI

    Etiquettes : Maroc, Mohammed VI, santé, maladie,

    Les médias français affirment que le roi souffre d’une maladie du système immunitaire difficile à guérir alors que Rabat reste silencieuse.

      Le roi du Maroc, Mohamed VI, 59 ans, est très malade comme en témoignent les dernières photographies diffusées par les médias. La présence du monarque alaouite lors d’une récente cérémonie de remise d’un véhicule cent pour cent marocain l’a déjà mis en évidence. Une image ultérieure a ratifié ce que la presse -espagnole et africaine- annonçait depuis un certain temps.

      Mohamed VI, extrêmement maigre et méconnaissable, semble souffrir de sarcoïdose, une maladie du système immunitaire qui affecte particulièrement les poumons et les ganglions lymphatiques, provoquant des douleurs respiratoires, une perte de poids et de la fatigue. Selon le journal régional français La Depeche, qui a consulté des sources médicales, seulement la moitié des patients ont un remède s’ils parviennent à le contrôler en trois ans. La sarcoïdose de Mohammed VI a fait la une des journaux il y a cinq ans.

      La santé du roi marocain est un secret d’État, ainsi que ses absences prolongées et sa grossièreté dans les actes officiels, depuis son accession au trône de Rabat à la mort de son père Hassan II en 1999. Dans un premier temps, et compte tenu du secret officiel et de la réputation festive du roi – propriétaire de douze palais avec plus d’un millier de serviteurs et des centaines de voitures de luxe – le départ a été attribué au caprice de Mohamed VI. Dans les années 2010, l’attention du public a plutôt commencé à se concentrer sur la santé du leader à la suite d’une prise de poids frappante et de brefs rapports selon lesquels il avait subi deux opérations cardiaques.

      Dans les commérages du palais, les luttes internes pour la succession ont également commencé à transcender. Sur le papier, la voie est claire : l’héritier de Mohammed VI sera son fils, le prince Mulay Hassan, qui vient d’avoir 20 ans. Cependant, il est souvent mentionné que le frère du monarque, Mulay Rachid, tente de faire valoir ses droits compte tenu de la jeunesse et de l’inexpérience de son neveu.

      Politique intérieure

      La succession au Maroc n’est pas, pour l’instant, une question qui inquiète les observateurs des équilibres politiques dans la région, qui pointent l’existence d’une structure et d’un corps de hauts fonctionnaires compétents qui veillent avec un zèle exquis aux intérêts du pays, au-delà des compétences du roi. On comprend donc pourquoi, pendant plus de deux décennies de mandat de Mohamed VI, la politique étrangère a maintenu un cap nationaliste strict. Cela a été démontré par la crise des îles Perejil, les tensions également avec l’Espagne autour de Ceuta et Melilla, et la lutte intransigeante – menée avec succès – autour du territoire du Sahara occidental, que Hassan II a transformé en une province du Maroc.

      En politique intérieure, le règne de Mohamed VI a pu libérer le lest islamiste avec l’octroi de droits aux femmes et des mesures de grâce envers les dissidents. Cette attitude a sauvé Rabat de l’inclémence du soi-disant « printemps arabe », qui a fait des ravages dans le reste des régimes en Afrique du Nord.

      #Maroc #MohammedVI

    • Maroc : L’incroyable transformation physique de Mohammed VI

      Tags : Maroc, Mohammed VI, maladie, santé,

      Bien que devenue secret de polichinelle, la maladie du roi du Maroc semble bien pénible si l’on se réfère à sa toute dernière et rare apparition.

      En effet, le souverain chérifien peine de plus en plus à cacher le mystérieux mal qui le ronge. Visage terne et amaigri, regard hagard, peinant à prononcer les paroles de son discours, il n’est devenu que l’ombre de lui-même.

      Il faut dire qu’au fil des années, Mohammed VI, est  devenu ce qu’on appelle un roi malade. Il a été opéré du cœur en 2020 et il a eu le Covid en 2022. Ces derniers mois, tous les médias du monde ont relevé le fait qu’il a passé plus de temps à Paris que dans son pays, et il donne des consignes à ses conseillers et à son Premier ministre par téléphone ou visioconférence.

      Ses soucis ne se limitent pas toutefois à sa santé fragile. Pendant l’été, il a été filmé en compagnie d’amis et semblait en état d’ébriété, un verre à la main. Ses gardes du corps avaient bien tenté d’empêcher la prise, mais trop tard, en moins de deux, la vidéo du « commandeur des croyants » est devenue virale sur les réseaux sociaux.

      En parallèle,  plusieurs  diplomates  étrangers en poste au Maroc ont signalé que le roi du Maroc était très malade et que, selon les rumeurs émanant de la scène politique chérifienne,  « l’affection dont il souffre n’a pas de remède ».

      «  Les traitements qu’il reçoit ne font que ralentir l’aggravation de son état », estiment également plusieurs sites d’information espagnols. Dernier en date, le site  « MUI » a publié un reportage sur Mohammed VI et indiqué que les discussions se sont multipliées récemment sur Mohammed VI, qui est considéré comme l’un des hommes les plus riches du monde, « comme cela se voit dans le luxe qui l’entoure »,  et que pourtant, «  malgré tout son argent, il souffre d’une maladie auto-immune incurable qui entrave son alimentation et l’empêche de vivre normalement ».

      Et le site a cité certaines sources, que la famille royale a tenté de cacher la maladie du roi car il a été soumis à des crises en direct à plusieurs reprises.

      Pour sa part, le Maroc n’est pas en meilleure santé que son souverain. Le pays a suivi une politique hasardeuse après s’être allié aux israéliens, il a aussi énormément investi dans l’achat d’armes, de missiles et d’autres équipements militaires, mais aussi et surtout, il ne s’est pas relevé du double choc provoqué par le coronavirus et une grave sécheresse. Tout cela montre que le 23éme héritier de la dynastie alaouite est  entrain de vivre l’une des  plus éprouvantes époques de son règne.

      #Maroc #MohammedVI

    • Le titubement du roi du Maroc est-il du à des médicaments?

      Le titubement du roi du Maroc est-il du à des médicaments?

      Maroc, Mohammed VI, maladie, médicaments,

      Les médias sociaux sont devenus fous avec une vidéo tendance du roi du Maroc apparaissant « ivre » en public. La vidéo de moins de 5 secondes filmée à Paris montrait le roi Mohammed VI lors d’une petite promenade vertigineuse. Bien que l’apparence puisse être trompeuse, il est essentiel de comprendre que certains facteurs, comme les effets des médicaments contre le rhume, peuvent provoquer des événements similaires dans le corps. La vidéo peut être trompeuse et faussement interprétée sans une bonne compréhension de divers autres facteurs entourant le roi Mohammad VI.

      Premièrement, il faut comprendre que les tests de sobriété durent généralement plus de 3 secondes. Cette aide permet de mieux comprendre si une personne est ivre ou sobre. Le court métrage filmé ne peut pas prouver cela d’un point de vue plus logique. La recherche en pharmacologie a montré que certains effets secondaires de certains médicaments peuvent causer des problèmes d’équilibre. Drogues, en particulier pour un rhume, peut entraîner des étourdissements et des étourdissements. Ces sentiments familiers sont généralement confondus avec un état d’ébriété.

      Comme de nombreux dirigeants mondiaux, le monarque est tombé avec des symptômes de la pandémie de Covid-19. En plus des interventions chirurgicales plus récentes pour des problèmes cardiaques, le roi Mohammed VI a quelques soucis de santé qui nécessitent certains médicaments. Les médicaments sauvent généralement des vies et ont divers effets thérapeutiques systémiques. Cependant, les médicaments comportent également un risque d’effets secondaires et d’autres interactions médicament-organisme. Un effet secondaire récurrent des médicaments est leur altération potentielle de l’équilibre et de la coordination. Les effets secondaires documentés sont une vision floue, des étourdissements ou des étourdissements et une altération de la vigilance.

      Ces effets augmentent le risque de chutes. Les étourdissements, en particulier les étourdissements, ne sont pas seulement un problème mondial, mais aussi une quasi-épidémie. Cependant, beaucoup de gens ignorent ses similitudes avec ce qu’ils perçoivent comme un état d’ébriété.

      On peut logiquement en déduire une possibilité d’effets secondaires médicinaux par opposition à l’ivresse comme raison de l’étourdissement du monarque très vénéré.

      La prise de nombreux médicaments pour différentes maladies peut augmenter la gravité et la fréquence des effets secondaires chez les personnes de tout âge. Le roi Mohammed VI doit faire face à la récupération du Covid et à la prévention des maladies cardiaques. Ainsi, il est excusable qu’il prenne des médicaments pour se protéger.

      On peut également voir que les conditions climatiques instables à Paris pourraient augmenter le besoin de médicaments contre le rhume. La recherche scientifique a montré des relations entre ces médicaments contre le rhume et les risques de chute.

      Il est également tout à fait improbable que, compte tenu des effets de toute action, le roi puisse se promener dans les rues de Paris en état d’ébriété. La vidéo a capturé un moment de léger échec d’équilibre sur le roi, pas le prétendu comportement ivre en public.

      Tirer des conclusions hâtives sur la base d’une courte vidéo peut être trompeur sur l’un des dirigeants les plus vénérés au monde. Avec quelques problèmes de santé qui pourraient nécessiter la prise de médicaments, la marche vertigineuse du monarque ne peut pas se produire uniquement à cause de l’ivresse. La pression exercée par le leadership peut affecter la santé. Après deux récentes chirurgies cardiaques et un épisode de Covid 19, le roi Mohammed VI est tenu de prendre des médicaments qui peuvent potentiellement induire les gens en erreur en leur faisant croire qu’un problème d’équilibre mineur est le même qu’un acte d’ivresse dans un pays étranger.

      Gilmore Health, 3170872022

      #Maroc #Mohammed_VI

    • La santé du roi du Maroc: une arme diplomatique

      La santé du roi du Maroc: une arme diplomatique

      Maroc, Mohammed VI, maladie, château de Betz,

      Ahmed Benchemsi

      Sache-le, France : le roi du Maroc te boude. C’est du moins l’analyse du quotidien marocain Akhbar Al Youm, qui explique que Mohammed VI s’est abstenu de prendre ses quartiers d’hiver en son château de Betz, dans l’Oise, « comme il fait chaque année à cette période », en rétorsion contre une série d’« impairs » français à l’égard du royaume. « À la place », le roi s’est rendu en visite privée aux Émirats Arabes Unis.

      Rien ne confirme que l’éventuel boycott de Betz soit, comme le dit le journal, un « signe du mécontentement royal à l’égard de la France ». Mais cette hypothèse n’est pas absurde pour autant. Pour qui connaît les mœurs de la cour royale marocaine, elle est même très plausible. Hassan II avait pour coutume d’annuler ses vacances dans l’un ou l’autre de ses nombreux palais, en rétorsion contre une jacquerie enregistrée dans la région en question. Ainsi, Sa Majesté punissait les émeutiers en les privant de l’honneur d’un séjour royal. La geste politique de l’époque prévoyait que les dignitaires de la région honnie se rendent en procession au palais royal afin d’implorer le pardon (et une prochaine visite) du monarque. Que Mohammed VI annule ses vacances en ses terres royales de France pour marquer son mécontentement de la façon dont ce pays le traite serait bien dans la continuité des traditions de cour.

      Sauf que nous sommes en 2015, et que la monarchie marocaine est bien la seule à ne pas voir ce que ces traditions ont de risiblement suranné. À l’époque des médias sociaux et de la démocratie numérique, se comporter en suzerain féodal acariâtre est politiquement pathétique, et diplomatiquement embarrassant.

      On ne sait pas si la visite du roi Mohammed VI aux Émirats Arabes Unis remplace vraiment une visite prévue en France. Ce qui est sûr, c’est qu’elle survient 4 jours à peine après l’annulation, à la dernière minute, d’une visite officielle en Chine. Raison officielle, délivrée via un communiqué du médecin personnel du roi : Sa Majesté souffrait d’un « syndrome grippal avec fièvre à 39,5 degrés compliqué d’une bronchite ». La maladie était-elle une excuse diplomatique ? Il y a des chances, vu la rapidité avec laquelle Mohammed VI s’en est relevé. Les Chinois qui avaient officiellement exprimé leur sympathie et vœux de rétablissement au roi, n’ont pas dû être ravis de le voir enchaîner les activités d’extérieur à Abu Dhabi à peine quatre jours plus tard, manifestement en pleine forme. Même s’il avait vraiment eu une bronchite carabinée et en avait vraiment récupéré très vite et très bien, s’afficher ainsi relevait, pour le moins, d’un manque de tact vis-à-vis des Chinois. Une telle légèreté a de quoi gêner…

      Un incident comparable s’était produit en septembre dernier. Mohammed VI devait aller à New York pour intervenir devant l’assemblée générale de l’ONU, à l’instar de dizaines de ses pairs chefs d’Etat. Selon une source au palais royal, « l’avion était sur le tarmac, avec la délégation officielle dedans qui attendait le roi pour décoller. Il était en route vers l’aéroport quand tout à coup, il a ordonné à son chauffeur et son escorte de faire demi-tour, sans explication. » Résultat : la délégation marocaine est partie sans le roi, et son discours a l’ONU été lu, en son nom, par le Premier ministre. À ce jour, aucune explication officielle n’a été donnée à ce brusque changement de programme. À l’aune de ce précédent, communiquer sur la bronchite était un « progrès », une concession accordée avec bienveillance par un monarque qui considère qu’il n’a de comptes à rendre à personne.

      La crainte du virus Ebola, justification fort peu convaincante avancée par le Maroc pour renoncer à l’organisation de la Coupe d’Afrique de football en janvier 2015, relève de la même logique. Pour qui connaît le fonctionnement du royaume, il est impensable qu’une décision aussi importante ait été prise ailleurs qu’au Palais royal. Quelles sont ses véritables motivations ? Aujourd’hui encore, le monde en est réduit à spéculer. Le faux pas vis-à-vis des pays d’Afrique subsaharienne, où le football est souvent une affaire d’Etat, est avéré — surtout quand on sait que le Maroc organise, dans les prochaines semaines et sans crainte de la contradiction, la Coupe du monde des clubs. Que cette malheureuse affaire ait sérieusement affaibli les avancées diplomatiques réalisées par le Maroc sur la scène africaine ces dernières années (sous impulsion royale, d’ailleurs) a de quoi laisser perplexe…

      Pour faire court : tant pis pour les éventuels dommages diplomatiques et l’image d’immaturité renvoyée par le royaume, Sa Majesté fait ce qu’elle veut, quand elle veut, point final. C’est le principe de fonctionnement de la monarchie absolue de droit divin qu’est le Maroc, malgré tous les efforts des agences de RP payées rubis sur l’ongle pour vanter la « démocratisation » du royaume. Parmi tous les adjectifs qui pourraient décrire cette situation (affligeante, regrettable, inquiétante), on ne sait que choisir.

      Le Monde, 06 jan 2015

      #Maroc #MohammedVI #Maladie

    • Maroc : L’énigme de la maladie du roi

      Maroc : L’énigme de la maladie du roi

      Maroc, Mohammed VI, maladie,

      Le roi du Maroc, Mohamed VI, hospitalisé à Paris.

      Le roi du Maroc, Mohamed VI, hospitalisé à Paris. Il se trouve actuellement dans son luxueux palais de Betz pour une convalescence après avoir subit intervention chirurgicale à la suite des problèmes respiratoires.

      A l’instar du président algérien Abdelaziz Bouteflika, un silence radio règne autour de l’état de santé de Mohammed VI. La presse marocaine a interdiction de faire allusion à ce sujet. Le souverain marocain, absent de son pays depuis quelques semaines, serait en France pour être soigné.

      Voilà plusieurs jours que le roi du Maroc Mohammed VI se repose dans son château à Betz, situé en Picardie, en France. Sa présence n’est d’ailleurs pas passée inaperçue comme le précise Nadine, coiffeuse à Betz : « Tout le monde à Betz sait que le roi est dans son château. Encore ce matin (Jeudi 6 juin) j’ai vu le drapeau du Maroc et une voiture officielle devant la marie de Betz ». Inutile pour l’heure de programmer une visite vue de l’extérieur du château de Betz, une armada de forces de l’ordre vous en empêchera une fois arrivé aux abords de la bâtisse, à moins d’avoir un laissez-passer.

      Il se murmure que Mohammed VI est, à l’instar de ses homologues algériens et mauritaniens, gravement malade. D’ailleurs, les apparitions télévisées quotidiennes du roi sont inexistantes depuis plusieurs jours dans le royaume alors qu’elles sont une habitude depuis son intronisation. Mais interdiction de parler de la santé du « Commandeur des croyants », cela équivaut à un blasphème au royaume. Donc officiellement, aucune information viable quant à son état de santé.

      Il n’est toutefois pas utile d’en parler pour s’apercevoir par soi-même que le souverain a pris un coup de vieux et qu’il a anormalement grossi depuis 2009. D’après un journaliste d’El Imparcial, Pedro Canales, Mohammed VI souffre d’une insuffisance rénale ou d’une maladie de foie qui l’obligerait ainsi à se déplacer régulièrement en France. Pour rappel, fin 2009, le monarque a été placé en convalescence de cinq jours pour une « infection » qui ne présente « aucune inquiétude sur sa santé », selon la publication à l’époque d’un communiqué de la Maison royale. Une annonce inédite sur l’état de santé du roi. « Sa Majesté le roi Mohammed VI […] présente une infection à rotavirus avec signes digestifs et déshydratation aiguë nécessitant une convalescence de cinq jours », avait indiqué le communiqué signé par le Pr. Abdelaziz Maaouni, médecin personnel du roi et directeur de la clinique du Palais royal. Une « petite forme » qui obligea tout de même le roi à se déplacer par moment à l’aide d’une béquille.

      Il n’est pas le seul de sa famille à avoir été hospitalisé en France puisque, ironie du sort, quelques temps plus tard son frère cadet, le prince Moulay Rachid, avait été à son tour « hospitalisé à Paris dans un état sérieux ». Alors que la presse française n’a pas manqué de diffuser l’information, les journalistes marocains n’ont eu d’autres choix que de parler de la pluie et du beau temps au risque d’être arrêtés par la police marocaine pour « publication malintentionnée d’une fausse information » ou bien « allégations et faits non véridiques ». C’est ce qui est arrivé à certains journalistes marocains qui ont « osé » parler de la santé du roi.

      Les Marocains se posent la question : comment va Mohammed VI ? Quand celui-ci se décidera à annoncer la vérité à ses sujets ? A suivre…

      Source : Libres Penseurs, 07 juin 2013

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      Liberté de la presse vs sacralité de la santé du Roi

      Dans un geste progressiste, un communiqué du palais royal, premier du genre ( Cf communiqué sur la bonne santé du Roi ), informe les marocains que « SM LE ROI EN CONVALESCENCE DE 5 JOURS, MAIS SON ÉTAT DE SANTÉ NE JUSTIFIE AUCUNE INQUIÉTUDE ». Nous ne pourrons que se féliciter d’un acte de transparence de haute qualité et souhaiter prompt rétablissement au Roi.

      Le cœur du communiqué parle de « Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’Assiste, présente une infection à rotavirus avec signes digestifs et déshydratation aiguë nécessitant une convalescence de cinq jours ». Voilà ce qui donne envie au commun des mortels, de savoir ce que c’est ce rotavirus.

      La presse écrite marocaine s’est saisie de l’occasion de l’ouverture et la transparence affichée par l’institution centrale du pays et a cru, comme tout le monde, naïvement, que « l’information est sacrée, le commentaire est libre ». Chaque publication fera son affaire pour donner le scoop, commenter l’événement de transparence inédit et surtout expliquer ce que veux dire ce mot bizarroïde de rotavirus.

      Premier acte après la publication des dossiers, « Le parquet près le tribunal de première instance de Rabat a ordonné à la police judiciaire de diligenter une enquête minutieuse avec le directeur de publication du journal “Al Jarida Al Oula”, suite à la publication, le 27 août 2009, d’un article intitulé “la maladie du Roi reporte les causeries religieuses et Son déplacement à Casablanca”, ainsi qu’avec toute personne impliquée dans cette affaire ». Ali Anouzla et Bouchra Addou passent plus de 80 heures d’interrogatoires, notamment sur la source qui leur avait révélé que le Roi « était atteint d’asthme et qu’il est traité de médicaments à base de corticoïdes ». Mieux encore, le parquet ne lui suffit pas deux journalistes. Il interpelle les journaux Alayam et Almichal.

      Alayam a titré « la vérité de la maladie de Mohamed VI ». Dans son dossier, la publication se demande si le Roi « souffre d’une maladie de l’asthme » et martèle que « seul Dr Maouni, médecin du Roi, est capable de répondre ». Abdelkrim Elmanouzi, spécialiste de l’appareil digestif, figure de gauche de l’USFP, explique que le fait que « le Roi soit atteint du rotavirus est une chose normale, parce que c’est une maladie démocratique » ! Il ajoute « que c’est une maladie normale qui ne nécisste pas plus d’une semaine de convalescence ».

      Almichal, quant à lui, a consulté un autre spécialiste, Boubekri Mohamadine, membre du PSU et président du syndicat libre des médecins. Le pauvre Toubib de gauche a subi un interrogatoire pointu de plusieurs heures. Fait rapporté par Le soir Echos dans sa livraison du Mardi 08 Septembre.

      Dernier développement dans l’affaire, « Le directeur de publication du journal « Al Jarida Al Oula », Ali Anouzla et la journaliste Bouchra Edaou, auteur de l’article « La maladie du Roi reporte les Causeries religieuses et Son déplacement à Casablanca », publié par le journal, comparaîtront le 29 septembre devant le tribunal de première instance de Rabat », selon un communiqué de la MAP.

      Récapitulons : 10 journalistes ont subi des interrogatoires marathons, un médecin interpellé. Le communiqué officiel initial parlé de « fausses informations concernant la santé du Roi » qui n’ont pas de lien avec « la vérité » que contient le communiqué. Je ne suis pas peut-être spécialiste de la presse, mais je ne comprends pas qu’il puisse exister, avec mon background, « une vérité » que la presse serait obligée de relayer. Bien sur, comme d’habitude, quand tu fais taire ta presse, celle des autres, qui généralement n’a aucun souci national, profite pour te donner des leçons, ne serait-ce qu’ici, ici et là. Fekha yamen we7eltiha. Je pense à notre camarade khalidov, qui me traitera de tous les noms. Tout simplement, vous faites la gaffe, après vous venez criez, au nom du patriotisme, que l’on soit solidaire face à cette presse, qui si vous la contrôliez, elle sera aussi sous le verrou. Et remarquez que je n’ai aucune sympathie pour cette presse, je défends tout simplement un principe universel, qui s’appelle la liberté d’expression, qui, selon l’artcile 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme, veut dire « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. ». Je suis sur que le Roi, comme il l’avait montré dans de précédent cas, fera signe d’indulgence et abandonnera la poursuite collective des journalistes !

      Remarque qui n’a rien à voir avec ce qui précède. Le journal arabophone du parti du premier ministre titre à sa une samedi dernier : « La compagne agressive contre ce chef d’Etat [Cf Kaddafi] frère est la cause de la convocation du président du polisario à la Libye ». Cela ne mérite pas une poursuite, dans la même logique, pour information abrutissante touchant la sacralité de la cause nationale !

      Blog de Bensalah Mounir, 07 sept 2009

      #Maroc #MohammedVI #Maladie




    • La mystérieuse maladie de Mohammed VI, roi du Maroc

      Liberté de la presse vs sacralité de la santé du Roi

      Blog de Mounir Bensalah, 7/09/2009

      Dans un geste progressiste, un communiqué du palais royal, premier du genre ( Cf communiqué sur la bonne santé du Roi ), informe les marocains que « SM LE ROI EN CONVALESCENCE DE 5 JOURS, MAIS SON ÉTAT DE SANTÉ NE JUSTIFIE AUCUNE INQUIÉTUDE ». Nous ne pourrons que se féliciter d’un acte de transparence de haute qualité et souhaiter prompt rétablissement au Roi.

      Le cœur du communiqué parle de « Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’Assiste, présente une infection à rotavirus avec signes digestifs et déshydratation aiguë nécessitant une convalescence de cinq jours ». Voilà ce qui donne envie au commun des mortels, de savoir ce que c’est ce rotavirus.

      La presse écrite marocaine s’est saisie de l’occasion de l’ouverture et la transparence affichée par l’institution centrale du pays et a cru, comme tout le monde, naïvement, que « l’information est sacrée, le commentaire est libre ». Chaque publication fera son affaire pour donner le scoop, commenter l’événement de transparence inédit et surtout expliquer ce que veux dire ce mot bizarroïde de rotavirus.

      Premier acte après la publication des dossiers, « Le parquet près le tribunal de première instance de Rabat a ordonné à la police judiciaire de diligenter une enquête minutieuse avec le directeur de publication du journal “Al Jarida Al Oula”, suite à la publication, le 27 août 2009, d’un article intitulé “la maladie du Roi reporte les causeries religieuses et Son déplacement à Casablanca”, ainsi qu’avec toute personne impliquée dans cette affaire ». Ali Anouzla et Bouchra Addou passent plus de 80 heures d’interrogatoires, notamment sur la source qui leur avait révélé que le Roi « était atteint d’asthme et qu’il est traité de médicaments à base de corticoïdes ». Mieux encore, le parquet ne lui suffit pas deux journalistes. Il interpelle les journaux Alayam et Almichal.

      Alayam a titré « la vérité de la maladie de Mohamed VI ». Dans son dossier, la publication se demande si le Roi « souffre d’une maladie de l’asthme » et martèle que « seul Dr Maouni, médecin du Roi, est capable de répondre ». Abdelkrim Elmanouzi, spécialiste de l’appareil digestif, figure de gauche de l’USFP, explique que le fait que « le Roi soit atteint du rotavirus est une chose normale, parce que c’est une maladie démocratique » ! Il ajoute « que c’est une maladie normale qui ne nécisste pas plus d’une semaine de convalescence ».

      Almichal, quant à lui, a consulté un autre spécialiste, Boubekri Mohamadine, membre du PSU et président du syndicat libre des médecins. Le pauvre Toubib de gauche a subi un interrogatoire pointu de plusieurs heures. Fait rapporté par Le soir Echos dans sa livraison du Mardi 08 Septembre.

      Dernier développement dans l’affaire, « Le directeur de publication du journal « Al Jarida Al Oula », Ali Anouzla et la journaliste Bouchra Edaou, auteur de l’article « La maladie du Roi reporte les Causeries religieuses et Son déplacement à Casablanca », publié par le journal, comparaîtront le 29 septembre devant le tribunal de première instance de Rabat », selon un communiqué de la MAP.

      Récapitulons : 10 journalistes ont subi des interrogatoires marathons, un médecin interpellé. Le communiqué officiel initial parlé de « fausses informations concernant la santé du Roi » qui n’ont pas de lien avec « la vérité » que contient le communiqué. Je ne suis pas peut-être spécialiste de la presse, mais je ne comprends pas qu’il puisse exister, avec mon background, « une vérité » que la presse serait obligée de relayer. Bien sur, comme d’habitude, quand tu fais taire ta presse, celle des autres, qui généralement n’a aucun souci national, profite pour te donner des leçons, ne serait-ce qu’iciici et . Fekha yamen we7eltiha. Je pense à notre camarade khalidov, qui me traitera de tous les noms. Tout simplement, vous faites la gaffe, après vous venez criez, au nom du patriotisme, que l’on soit solidaire face à cette presse, qui si vous la contrôliez, elle sera aussi sous le verrou. Et remarquez que je n’ai aucune sympathie pour cette presse, je défends tout simplement un principe universel, qui s’appelle la liberté d’expression, qui, selon l’artcile 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme, veut dire « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. ». Je suis sur que le Roi, comme il l’avait montré dans de précédent cas, fera signe d’indulgence et abandonnera la poursuite collective des journalistes !

      Remarque qui n’a rien à voir avec ce qui précède. Le journal arabophone du parti du premier ministre titre à sa une samedi dernier : « La compagne agressive contre ce chef d’Etat [Cf Kaddafi] frère est la cause de la convocation du président du polisario à la Libye ». Cela ne mérite pas une poursuite, dans la même logique, pour information abrutissante touchant la sacralité de la cause nationale !

      La mystérieuse maladie de Mohammed VI, roi du Maroc

      Le Matin d’Algérie, 10 jui 2013

      Alors que Mohammed VI s’emmure de plus en plus dans l’absence et le silence, la rumeur gronde qu’il pourrait être gravement malade.

      Mais qu’est-il arrivé au roi du Maroc ? Voilà une question qui enflamme discrètement tout le pays. Car la santé du monarque est un tabou. On en parle à mi-voix, sans le crier. Pourtant tout le monde a remarqué les changements physiques. C’est en effet un secret de polichinelle dont personne ne parle, mais que tout le monde sait ou presque. Pourtant la toile frémille de nouvelles ou d’observations difficiles à confirmer. « L’image est déroutante pour un roi qui n’a pas 50 ans » note un facebooker évoquant son apparition à Nador. « Auparavant, nous avions peur du roi, aujourd’hui nous avons peur pour lui », glisse-t-il avec malice.

      Mohammed VI, le souverain marocain, est depuis plusieurs jours dans son château à Betz en France où il est entouré d’une grandes prévenances de la part des autorités mais aussi d’une certaine presse française qui lui est fort amène. Mais alors quels sont les indices qui font soupçonner que le roi est malade ? Précisément : aucun, hormis l’évocation d’une intervention chirurgicale qu’il a subi en 2008, selon Pedro Canales, journaliste espagnol.

      Plus clairement, il semble qu’un flou opaque soit maintenu coûte que coûte autour de l’état de santé du jeune monarque. Chacun sait qu’il se trouve dans son château en Picardie, mais aucune chance de l’apercevoir, car il est gardé par une armada de forces de l’ordre qui font barrage. Aucun message n’émane de lui depuis plusieurs jours, et ses apparitions télévisées quotidiennes, dont il a fait une habitude depuis son intronisation, brillent à présent par leur absence.

      Malgré les très nombreux démentis – peut-être trop nombreux justement, et trop véhéments – Mohammed VI figurerait-il parmi ces chefs d’Etat africains qui se réfugient en France pour raisons médicales ? Le président Abdelaziz Bouteflika se trouve lui-même à Paris depuis un mois et demi dans un état critique. Et les déclarations rassurantes des ministres ne changent en rien au mystère de la santé de Bouteflika.

      L’information, pour le moment, reste invérifiable. Et c’est précisément cette incompréhensible impossibilité à obtenir la moindre information qui donne à la rumeur tout son poids. Que cela soit pour Bouteflika ou Mohammed VI.

      Un député français parle de « la maladie » du roi Mohammed VI (vidéo)

      Bladi, 22 jan 2017

      Le 18 janvier dernier à l’assemblée nationale française, deux députés (Guy Teissier – Les Républicains et Jean Glavany – Parti socialiste), ont dévoilé leur rapport d’information sur la coopération européenne et les pays du Maghreb.

      Durant leur audition, Jean Glavany est revenu sur la fragilité du pouvoir dans les trois pays du Maghreb à savoir la Tunisie, l’Algérie mais aussi le Maroc.

      « Je suis frappé de voir à quel point tout tourne autour des hommes et de leur fragilité. En Tunisie, le pouvoir exercé par Nidaa Touness et Essebsi 89 bientôt 90 ans… fragilité extrême, déclare devant la commission le député, avant de rebondir sur le Maroc.

      « Et au Maroc, un roi courageux, un roi moderne, visionnaire à certains égards, mais cet homme est un roi malade. Je ne suis pas porteur de secret médical, mais tout le monde sait qu’il est atteint d’une maladie à évolution lente qui est soignée à coups de cortisone. Et lui aussi, il représente après Essebsi et Bouteflika les pouvoirs personnels qui sont d’une grande fragilité et sur lesquels pèsent beaucoup de points d’interrogation. »

      Maroc : Procès du journaliste qui a voulu débattre des absences du roi Mohammed VI

      Blog d’Ahmed Benseddik, 3 jui 2013

      Maroc : Procès du journaliste qui a voulu débattre des absences du roi Mohammed VI

      Par: Ignacio Cembrero | 28 Juin, 2013

      Traduction de l’espagnol par Ahmed Benseddik

      Ali Anouzla, directeur du journal Lakome numérique, a été inculpé de diffusion de fausses informations sur une rixe tribale.

      « Le roi Mohammed VI, qui accumule de nombreux pouvoirs (Commandeur des croyants, Commandant en Chef des Forces Armées Royales, Président du Conseil des ministres, Président du Conseil supérieur de la magistrature et du Conseil supérieur des Oulémas, etc.), a-t-il le droit de s’absenter si souvent et si longtemps sans même annoncer la date et la durée de ses voyages à l’étranger ? Cette habitude royale pose un vrai problème constitutionnel, politique et moral. »

       Le seul journaliste marocain qui a osé poser cette question et apporter une réponse a été, le 4 Juin, Ali Anouzla, directeur du site numérique indépendant Lakome, dans un éditorial intitulé «De l’absentéisme royal». Il a publié le 4 Juin quand le souverain était en vacances en France. Au total, le monarque a consacré, depuis le début de l’année 2013, dix semaines à des voyages privés à l’extérieur du Maroc, en particulier au château qu’il possède à Betz, au nord de Paris.

       Ali Anouzla a été convoqué mardi 25 Juin par la police judiciaire de Fès et, le mercredi, par le procureur de la même ville. Il a été auditionné et accusé de «publication et diffusion, de mauvaise foi» de «fausses informations» et «faits inexacts» de nature à troubler l’ordre public. Il risque une condamnation en vertu de l’article 42 du code de la presse marocaine, à une peine allant d’un mois à un an de prison et une amende comprise entre € 110 et € 9.500.

         Quelle fausse information Anouzla a-t-il publié ? Le lundi 17 Juin vers 13h30, Lakome a repris une information publiée par RASSD, un journal numérique de Fès récemment crée, qui faisait état d’affrontements tribaux près de la ville ayant causé sept morts. A 14h, n’ayant pas pu vérifier la véracité de l’information, Lakome a retiré l’article en question, et peu après après 17h le site s’est excusé  auprès de ses lecteurs suite à cette erreur.

       Le directeur du site local à Fès a également été convoqué par le procureur. Il a avoué avoir inventé l’histoire en vue d’induire en erreur les autres journaux numériques d’information. Mais le parquet n’a pas convoqué les responsables des autres sites numériques qui ont publié la même information fictive, parfois pendant des jours, et qui n’ont pas pris la peine de s’en excuser.

          « Je me demande si mon inculpation pour diffusion de fausses informations n’est qu’un prétexte, et si les motivations sont ailleurs », explique Anouzla au téléphone. Le procureur était pressé. Il a fixé l’audience pour le 16 Juillet. S’il est reconnu coupable, Anouzla ira en prison. En 2009, un tribunal l’avait déjà condamné à une peine d’un an de prison avec sursis, conformément à l’article 42 du code de la presse. Comme il s’agit de récidive, il devrait cumuler les deux peines.

          À la fin Août 2009, le palais royal marocain a publié un communiqué expliquant que le roi avait attrapé une infection dite rotavirus, une maladie qui affecte les intestins et qui l’a obligé à «une convalescence de cinq jours.» «L’état de santé de Sa Majesté le Roi n’est pas préoccupant», conclut le texte de ce communiqué.

       Anouzla, qui dirigeait à l’époque le quotidien Al Jarida Al Oula, avait publié un article intitulé: « La maladie royale retarde les causeries religieuses et son déplacement à Casablanca ». Un autre article signé par la journaliste Bouchra Eddou, signalait, en citant un médecin anonyme, que « l’origine du rotavirus contracté par le roi est due à la consommation de corticoïdes contre l’asthme qui causent l’enflure du corps  et diminuent l’immunité». Ce commentaire médical lui a valu  la condamnation.

       Étouffé par le manque de publicité Al Jarîda Al Oula a fermé en mai 2010, mais huit mois plus tard, Anouzla, infatigable, lance le site numérique arabophone Lakome. Plus tard, il lance avec Aboubakr Jamai une version  francophone. Leur seule source de revenus pendant  des mois fut la publicité de Google. Mais le site a connu un succès indéniable. Quand il a appris qu’il était poursuivi, Anouzla a déclaré : « La ligne éditoriale de Lakome ne changera pas d’un iota. ». Ceux qui connaissent la presse marocaine savent tous qu’ Anouzla est sans doute le journaliste le plus indépendant.

       Lorsqu’il n’est pas poursuivi par la justice, Anouzla est l’objet de harcèlement de la part des médias proches des autorités. Lorsqu’en Avril, le Conseil de sécurité de l’ONU a renoncé à élargir le mandat des casques bleus au Sahara occidental (MINURSO), afin qu’ils puissent surveiller les droits de l’homme, plusieurs médias proches des officiels avaient annoncé que le journaliste avait tenté de se suicider et avait été hospitalisé dans un état grave.

      Tags : Maroc, Mohammed VI, maladie, rotavirus,