Étiquette : manifestations

  • Maroc: Les marocains maintiennent la pression

    Maroc: Les marocains maintiennent la pression

    Israël, Palestine, manifestations, normalisation – Maroc: Les marocains maintiennent la pression

    La contestation marocaine ne s’affaiblit pas et les manifestations noctures sont maintenues malgré les restrictions sanitaires imposées par le régime du Makhzen, dont la répression redouble de férocité.
    Ce mardi soir, coïncidant avec la journée de la terre, commémorée par les palestiniens, la rue marocaine est de nouveau mobilisée pour appeler Mohamed VI à quitter le pouvoir, et dénonce la normalisation avec l’entité sioniste.

    Algérie54, 30/11/2021

    Maroc: l’Union générale des étudiants condamne la répression du soulèvement estudiantin

    RABAT- L’Union générale des étudiants marocains a dénoncé « la répression excessive » des forces de sécurité contre les étudiants dans les différents établissements universitaires du Royaume du Maroc après avoir manifesté contre la décision du ministère de l’Education marocain sur le plafonnement de l’âge de candidature aux concours d’enseignement à 30 ans, brandissant la menace d’escalade des protestations.

    Dans un communiqué rendu public dimanche, l’organisation estudiantine a indiqué « suivre avec grande inquiétude » les décisions gouvernementales actuelles marquées par « la précipitation, l’ambiguïté et la confusion », faisant fi aux droits, aux libertés fondamentales et à plusieurs acquis matériels et moraux pour la concrétisation desquels la société marocaine, toute catégorie confondue, a payé le prix fort.

    Elle a également dénoncé « la décision injuste prise par le ministère de l’Education marocain qui entend plafonner l’âge de candidature aux concours du secteur de l’éducation à 30 ans, aussi bien que d’autres conditions et critères arbitraires et subjectifs visant l’exclusion directe et méthodique d’une large catégorie des chômeurs diplômés ».

    Le Royaume marocain est plongé depuis deux semaines environ dans une situation marquée par des manifestations massives des étudiants universitaires à travers toutes les régions du pays, pour dénoncer les décisions arbitraires dans le domaine de l’éducation et les conditions de vie difficiles que traverse le peuple marocain. APS

    #Maroc #Israël #normalisation #Palestine

  • Maroc : Manifestations dans les grandes villes

    Maroc : Manifestations dans les grandes villes – « Non au pass. Le peuple veut que le pass tombe », ont scandé les manifestants.

    Des centaines de manifestants opposés au pass vaccinal anti-Covid ont manifesté, dimanche dans les grandes villes du Maroc, à la suite d’appels lancés sur les réseaux sociaux, ont rapporté des médias.

    A Rabat, la police a dispersé un sit-in non autorisé qui a rassemblé plusieurs centaines de manifestants dans le centre-ville. Déployés en nombre, les policiers, dont certains en civil, ont procédé à des interpellations, ont constaté les mêmes sources. Des jeunes ont par ailleurs lancé des projectiles contre les forces de l’ordre à la fin du rassemblement.
    A Casablanca, capitale économique du royaume, des centaines de protestataires ont manifesté contre le pass, selon le site d’information arabophone al3omk. « Non au pass. Le peuple veut que le pass tombe », ont scandé les manifestants. A Tanger (nord-ouest), les forces de l’ordre ont empêché des groupes de quelques dizaines de personnes de se réunir pour dénoncer le pass, a précisé le site « Goud.ma ».

    D’autres manifestations ont eu lieu à Fès (nord-est) et dans la cité touristique d’Agadir (sud), a rapporté le site marocain Lakome2. Il n’a toutefois pas été possible de chiffrer le nombre total de protestataires, ni celui des interpellations.

    Le 21 octobre, le Maroc a lancé un pass vaccinal anti-Covid. Tous les lieux clos, dont les hôtels, restaurants, cafés, commerces, salles de sport et hammams sont désormais soumis à l’obligation du pass qui est également exigé pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées, tout comme pour quitter le royaume ou pour se déplacer entre les préfectures et les provinces.

    Le caractère obligatoire du pass pour avoir accès aux espaces publics a soulevé des protestations, en particulier sur les réseaux sociaux. Une pétition en ligne a recueilli des dizaines de milliers de signatures, fustigeant la mise en place « arbitraire » du pass sanitaire.

  • Maroc: manifestations contre le pass sanitaire

    Maroc: manifestations contre le pass sanitaire – Des centaines de manifestants opposés au pass vaccinal anti-Covid ont manifesté dimanche dans les grandes villes du Maroc à la suite d’appels lancés sur les réseaux sociaux

    Des centaines de manifestants opposés au pass vaccinal anti-Covid ont manifesté dimanche dans les grandes villes du Maroc à la suite d’appels lancés sur les réseaux sociaux, selon les médias locaux et l’AFP.

    A Rabat, la police a dispersé un sit-in non autorisé qui a rassemblé plusieurs centaines de manifestants dans le centre-ville. Déployés en nombre, les policiers, dont certains en civil, ont procédé à des interpellations, a constaté un journaliste de l’AFP.

    A Casablanca, capitale économique du royaume, des centaines de protestataires ont manifesté contre le pass, selon le site d’information arabophone al3omk. « Non au pass. Le peuple veut que le pass tombe », ont scandé les manifestants.

    A Tanger, les forces de l’ordre ont empêché des groupes de quelques dizaines de personnes de se réunir pour dénoncer le pass, a précisé le site « Goud.ma ». D’autres manifestations ont eu lieu à Fès (nord-est) et dans la cité touristique d’Agadir (sud), a rapporté le site marocain Lakome2. Il n’a toutefois pas été possible de chiffrer le nombre total de protestataires, ni celui des interpellations.

    Le 21 octobre, le Maroc a lancé un pass vaccinal anti-Covid, le premier dans un pays du Maghreb. Tous les lieux clos, dont les hôtels, restaurants, cafés, commerces, salles de sport et hammams sont désormais soumis à l’obligation du pass. Le pass est également exigé pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées, tout comme pour quitter le royaume ou pour se déplacer entre les préfectures et les provinces.

    Si une large majorité de la population approuve la vaccination, le caractère obligatoire du pass pour avoir accès aux espaces publics a soulevé des protestations, en particulier sur les réseaux sociaux.

    RTBF, 31/10/2021


    Des protestations éclatent à travers le Maroc contre les passeports vaccinaux

    Des protestations ont éclaté à travers les villes du Maroc dimanche contre le passeport vaccinal COVID-19 requis pour voyager et accéder à des événements en salle, a rapporté l’Associated Press.

    Certains manifestants ont tenté de franchir un cordon de police et les autorités ont répondu en utilisant des boucliers pour disperser la foule. Des images ont montré la police en train d’arrêter des manifestants, dont un certain nombre auraient été blessés, selon l’AP.

    Depuis le 21 octobre, la preuve des vaccinations est obligatoire pour tous les résidents pour entrer sur leur lieu de travail, dans les restaurants et pour les voyages aériens nationaux et internationaux.

    C’est la deuxième semaine que des centaines de manifestants défilent dans la capitale de Rabat pour exprimer leur opposition à l’exigence du passeport vaccinal, a rapporté l’AP.

    « Cela devrait être notre choix ! », ont crié les manifestants devant le bâtiment du parlement dans la capitale.

    Plusieurs centaines de protestataires ont organisé des manifestations similaires dans d’autres villes, notamment à Casablanca, le principal centre économique du Maroc, a rapporté l’AP.

    Quelque 58 % des résidents marocains sont entièrement vaccinés contre le virus, soit le taux de vaccination le plus élevé du continent africain.

    Les autorités marocaines ont signalé environ 14 000 décès liés au COVID depuis le début de la pandémie, a noté l’AP.

    The Hill, 31/10/2021

  • Maroc: Manifestations contre le pass sanitaire

    Maroc: Manifestations contre le pass sanitaire. Petites escarmouches avec les forces de l’ordre

    RABAT, Maroc (AP) – Des manifestants sont descendus dans les rues des villes du Maroc mercredi, certains se sont heurtés à la police pour dénoncer la décision du pays d’exiger des laissez-passer de vaccination contre le coronavirus pour être autorisé à travailler et à entrer dans les lieux publics.

    La décision est entrée en vigueur le 21 octobre et stipule que les Marocains doivent fournir une preuve de vaccination pour pouvoir entrer sur leur lieu de travail. Dans une déclaration, le gouvernement a indiqué que les employeurs ont la « responsabilité juridique directe » d’appliquer la décision.

    Le laissez-passer est également nécessaire pour accéder aux services intérieurs tels que les restaurants et les banques, ainsi que pour les voyages nationaux et internationaux.

    Le royaume nord-africain de 36 millions d’habitants a le taux de vaccination le plus élevé d’Afrique, avec plus de 50 % de la population entièrement vaccinée. Au début du mois, le gouvernement a également commencé à administrer des injections de rappel.

    Mais les exigences abruptes et inhabituellement étendues en matière de vaccination ont également suscité de l’opposition, et ont conduit à de grandes foules dans les centres de vaccination, les gens se précipitant pour se faire vacciner.

    Dans la capitale, Rabat, des manifestants se sont rassemblés devant le bâtiment du parlement et ont scandé des slogans contre la règle, affirmant qu’elle va à l’encontre des droits de l’homme fondamentaux et des libertés civiles. La police a formé une ligne pour empêcher les manifestants en colère de pénétrer à l’intérieur du corps législatif.

    Quelques manifestants ont affronté la police alors qu’ils étaient repoussés le long de l’avenue Mohammed V qui mène au bâtiment du Parlement.

    Parmi les manifestants figurait Nabila Mounib, membre du Parlement et secrétaire générale du Parti socialiste unifié (opposition). Elle a rejoint la manifestation après s’être vu interdire l’accès au bâtiment du Parlement pour s’être présentée sans carnet de vaccination.

    Des scènes similaires se sont déroulées dans d’autres villes marocaines. Des dizaines de manifestants sont descendus dans les rues de Casablanca, la ville la plus peuplée du pays, ainsi que dans les hauts lieux touristiques de Marrakech et d’Agadir. Ils ont crié « Unis contre le col ! » tandis que la police poussait et donnait des coups de matraque à certains des manifestants pour tenter de les disperser.

  • Maroc: Manifestations dans plusieurs villes contre la pauvreté

    Maroc, pauvreté, répression, manifestations, #Maroc,

    Des manifestations ont eu lieu dimanche en fin de journée à travers des dizaines de villes marocaines pour dénoncer les inégalités sociales et la détérioration des conditions de vie des citoyens, rapportent des médias locaux.
    Àl’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté célébrée le 17 octobre de chaque année, le Front social marocain et l’Association marocaine des droits de l’homme ont annoncé que plus de 30 villes marocaines ont été témoins de manifestations hier.
    Plusieurs organisations politiques, syndicales et de défense des droits humains ont participé à ces actions pour protester contre les mauvaises conditions de vie des Marocains et exiger une équitable répartition des richesses, d’après les mêmes sources.
    Dans une déclaration précédente, le Front social marocain, a exprimé sa ferme condamnation de la hausse des prix des denrées alimentaires et autres produits de première nécessité.
    Pour sa part, Younes Farachin, coordinateur du Front social, cité par des médias, a condamné le fait de cibler la subsistance quotidienne des Marocains, appelant à garantir leur droit à une vie décente. Parmi les villes qui ont accueilli hier ces manifestations, figurent Casablanca, Rabat, Fès, Tanger, Marrakech, Taourirt, Taza, Oued Zem, Safi, Errachidia et d’autres.
    Le Maroc reste un pays fortement inégalitaire. Près d’un Marocain sur deux se considère comme pauvre, selon une étude menée par l’Observatoire national du développement humain (ONDH) marocain, qui a mesuré le niveau de pauvreté dans le royaume. L’enquête s’étend sur la période 2012-2019. Elle ne tient pas compte de l’épidémie de Covid-19 qui a durement frappé le pays, et qui a accentué le ressenti.
    Le sentiment de pauvreté frappe surtout les habitants en milieu rural, où près de 60% de la population se considère pauvre.
    Environ 64% de la population des zones rurales n’a pas accès à l’eau potable, 40% dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (nord) qui a été le théâtre d’un important mouvement social (Hirak du Rif) en 2016 et 2017.
    APS

  • Maroc: Plusieurs manifestations contre la pauvreté réprimées

    Maroc, manifestations contre la pauvreté, répression, #Maroc, #Manifestations, #Pauvreté,

    Les forces de sécurité marocaines ont violemment réprimé, dans la nuit de dimanche, des manifestations pacifiques contre la pauvreté et la détérioration des conditions de vie des citoyens à travers une trentaine de villes au Maroc, rapportent, ce lundi, des médias locaux.

    A l’appel du Front social marocain et l’Association marocaine des droits de l’homme, et à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté célébrée le 17 octobre de chaque année, des manifestants sont sortis dans la rue à travers une trentaine de villes marocaines pour réclamer une répartition équitable des richesses et protester contre la détérioration des conditions de vie à travers le pays, selon des médias marocains.

    Dans la capitale, Rabat, les environs de la place du Parlement ont été le théâtre d’une intervention policière brutale visant à repousser les manifestants. Même scénario à Khenifra où les manifestants ont dénoncé la répression et l’utilisation de la force pour les empêcher de s’exprimer.

    Cité par des médias, Younes Farachin, coordinateur du Front social, a indiqué que l’organisation des manifestations pendant la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté a une signification et une symbolique particulière.

    M. Frachin a noté que les fragilités et les écarts sociaux sont endémiques au Maroc et que les politiques adoptées les approfondissaient de plus en plus. Il a déploré la cherté de la vie affirmant que la poursuite de la politique de privatisation, tout particulièrement, risquait d’appauvrir davantage les Marocains.

    Le Maroc reste un pays fortement inégalitaire. Près d’un Marocain sur deux se considère comme pauvre, selon une étude menée par l’Observatoire national du développement humain (ONDH) marocain, qui a mesuré le niveau de pauvreté dans le royaume.

    L’enquête couvrait la période s’étendant de 2012 à 2019. Elle ne tient pas compte de l’épidémie de Covid-19 qui a durement frappé le pays et qui a accentué le ressenti. Le sentiment de pauvreté frappe surtout les habitants en milieu rural où près de 60% de la population se considère pauvre.

    Environ 64% de la population des zones rurales n’a pas accès à l’eau potable dont 40% dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (nord) qui a été le théâtre d’un important mouvement social (Hirak du Rif) en 2016 et 2017.

    APS

  • Pour contrer la Russie, Biden doit agir en Algérie (Think tank)

    Le président Joe Biden a été clair sur une chose dans son approche de la politique étrangère : cela commence par la Russie. Depuis son entrée en fonction, M. Biden a adopté une ligne dure contre Moscou, dénonçant le régime en public et en privé lors de son entretien téléphonique de janvier avec le président russe Vladimir Poutine. Au cours de son premier mois bien rempli, l’Amérique a rejoint des accords internationaux, affirmé des partenariats stratégiques et repoussé les influences de toutes sortes liées au Kremlin.

    Et l’Algérie ?

    Enterré dans ce fracas, Biden a oublié une autre crise qui couve : l’Algérie. En proie à des soulèvements populaires, à la chute des prix du pétrole, à une absence de leadership et à un effondrement économique, le plus grand pays d’Afrique est aujourd’hui menacé d’effondrement total. Son président, Abdelmadjid Tebboune, a dissous le parlement le 18 février dernier, reconnaissant apparemment ce fait. La situation est synonyme de chaos à de multiples niveaux, et il n’existe aucune voie claire permettant à Alger de corriger sa trajectoire.

    À moins que les États-Unis ne lui viennent en aide. Les difficultés de l’Algérie offrent à Biden une occasion audacieuse de remettre à zéro le pivot africain malheureux de l’administration Trump et de lui prêter main forte. Néanmoins, Washington semble indifférent. Biden a effectivement mis la politique nord-africaine en veilleuse, se concentrant plutôt sur la lutte contre le Kremlin.

    Il y a juste un problème : battre le Kremlin et aider l’Algérie sont la même chose. En fait, l’un ne peut guère se faire sans l’autre. En ignorant l’Algérie, Biden tombe dans un piège mortel, qui pourrait mettre en péril la région et amener les troupes russes directement aux portes de l’OTAN. Si les États-Unis n’agissent pas, Moscou consolidera son influence et déclenchera une course aux armements périlleuse en Afrique du Nord.

    La stratégie de la Russie

    Cette course est déjà en cours, et la Russie a pris de l’avance. L’Algérie achète 85 % de son matériel à des entrepreneurs russes, ce qui en fait le plus gros acheteur d’armes de Moscou en Afrique. Depuis le 30 janvier, les Algériens ont commencé à recevoir le vaccin Sputnik-V de fabrication russe dans le cadre de leur campagne contre le COVID-19.

    Malgré cela, la Russie s’est montrée remarquablement inerte dans le contexte des problèmes intérieurs de l’Algérie. Elle n’a pas aidé l’industrie algérienne des hydrocarbures en pleine implosion, qui représente plus de 96 % de ses exportations totales. Elle n’a pas engagé le Hirak, un mouvement de protestation national qui s’oppose à l’élite politique algérienne. Enfin, elle n’a pas contribué à soutenir l’infrastructure de santé publique algérienne, extrêmement vulnérable et frappée par une pandémie.

    En d’autres termes, la Russie a bradé l’Algérie. Alors que les dirigeants algériens tentent désespérément de récupérer les acquis d’avant la pandémie et de stabiliser les institutions nationales, Moscou laisse l’Algérie se diriger vers un abîme politique dévastateur. Selon Al Monitor, « il reste à l’Algérie environ un an avant qu’elle ne frappe le mur ».

    Ce n’est pas un hasard. Au contraire, l’effondrement de l’Algérie produirait précisément le résultat souhaité par Poutine : l’amener dans l’orbite militaire de la Russie. Moscou a déjà montré sa volonté d’interférer à l’étranger dans la poursuite de ses objectifs. Grâce à des incursions militaires impitoyables en Libye, le Kremlin a englouti les réserves pétrolières locales et a poursuivi son lent empiètement sur l’Europe occidentale depuis l’autre côté de la Méditerranée. Si l’Algérie tombe, cet encerclement se poursuivra. Poutine pourrait à nouveau saisir l’occasion de déployer des soldats, de sécuriser les puits de pétrole et de s’emparer de l’énorme cache d’armes, projetant ainsi sa puissance au cœur des opérations de l’OTAN.

    Perspectives d’avenir

    Les enjeux sont clairs : sans action préventive, la nouvelle route de Moscou vers l’Europe occidentale pourrait passer par Alger. Pour empêcher cela, les États-Unis doivent trouver un moyen d’aider l’Algérie tout en exploitant l’influence stratégique de leurs alliés. En d’autres termes, ils doivent travailler aux côtés de l’Italie et de l’Espagne, deux des plus grands importateurs de pétrole de l’Algérie. L’Italie et l’Espagne peuvent exercer une pression commerciale et forcer Tebboune à revenir à la table des négociations.

    Là, Biden doit mettre un frein à l’ingérence de l’Algérie dans les affaires russes. Il doit surmonter la réticence de l’Algérie à négocier avec Washington. Enfin, il doit exiger la participation permanente de l’Algérie à la communauté mondiale par le biais d’organismes soutenus par les États-Unis, comme l’Organisation mondiale du commerce.

    Les Algériens risquent de rechigner devant les mesures d’austérité draconiennes qui pourraient être imposées comme condition d’adhésion. Cependant, elles ne sont pas à la hauteur de l’aide solide que l’Amérique pourrait fournir en échange de la coopération de Tebboune. Avec le choix récent de Biden d’élever l’Agence américaine pour le développement international au rang de Conseil national de sécurité, l’Amérique est prête à faire précisément cet investissement, comme elle le doit.

    Les États-Unis ont besoin d’une politique ferme, coordonnée et efficace pour stabiliser l’Algérie et freiner l’avancée furieuse de la Russie en Afrique du Nord. Sans cela, l’objectif de Biden de contenir Poutine ressemble aux profits pétroliers de l’Algérie : les deux sont irrémédiablement perdus.

    Global Risks Insights, 25 mai 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Algérie, Russie, proie à des soulèvements populaires, chute des prix du pétrole, vide de leadership, effondrement économique, crise économique, crise politique, pandémie, Hirak, manifestations, grogne sociale,

  • Algérie : en empêchant à nouveau une marche du Hirak, les autorités veulent tuer dans l’œuf toute velléité de manifester

    A Alger, vendredi, la circulation de certains transports en commun était stoppée, empêchant les habitants de rejoindre le centre-ville pour la marche hebdomadaire du mouvement prodémocratie. Huit cents personnes auraient été arrêtées dans le pays.

    Un convoi d’une dizaine de véhicules noirs descend la rue Didouche-Mourad. Accrochés aux flancs extérieurs des voitures, des hommes de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) balaient du regard la principale artère du centre-ville d’Alger, devant des passants médusés. Vendredi 21 mai, le ton a été rapidement donné dans la capitale algérienne : la 118e marche hebdomadaire du Hirak, ce mouvement de contestation populaire déclenché en 2019, n’aura pas lieu.

    L’imposant quadrillage sécuritaire et les nombreuses interpellations ont étouffé les velléités des manifestants, certes moins nombreux que les semaines précédentes. Selon le décompte du militant Zaki Hannache, au moins 800 personnes ont été interpellées vendredi, dans 18 régions.

    La circulation des tramways algérois, des trains de banlieue et des trains interrégionaux a été suspendue toute la journée. Dans les quartiers populaires de l’ouest et de l’est de la capitale, aucune chance n’a été laissée aux personnes qui voulaient sortir manifester en direction du centre-ville. A Bab el-Oued, seule une poignée de protestataires a réussi à défiler dans certaines ruelles avant qu’ils soient dispersés ou arrêtés.

    Entraves imposées aux médias

    Dans le centre, les fidèles qui sortaient de la mosquée Al-Rahma ont été priés de quitter rapidement les lieux. Habituellement, ce sont eux qui donnent le coup d’envoi de la marche après la prière du vendredi. Non loin de là, toujours dans la rue Didouche-Mourad, le siège du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), un parti d’opposition, a été encerclé par la police alors qu’une centaine de militants du parti et de citoyens y avaient trouvé refuge. « Nous l’avons échappé belle. J’étais dans la rue quand nous avons vu de nombreux policiers se diriger vers le siège du parti. Nous sommes entrés et avons bloqué les portes », témoigne un jeune cadre du RCD qui a évité l’interpellation de peu.

    Devant les commissariats du centre d’Alger, les fourgons blancs aux vitres grillagées ont poursuivi leur ballet, ramenant régulièrement les personnes arrêtées. Si des dizaines ont été relâchées en fin de journée, d’autres ont été placées en garde à vue et seront présentées au procureur dès dimanche et lundi, annonce le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), une association qui vient en aide aux prisonniers d’opinion.

    Lire la suite depuis la source (Le Monde)

    Etiquettes : Algérie, Hirak, manifestations,

  • Algérie/ Pas de marches à Alger et dans les grandes villes du pays

    Les marches hebdomadaires du mouvement populaire ont été empêchées à Alger et dans d’autres villes pays par les forces de l’ordre déployées en grandes forces en ce vendredi durant lequel des arrestations ont eu lieu notamment à Bouira où des affrontements ont opposé policiers et manifestants, selon les correspondants du Jeune Indépendant.

    A la capitale Alger, investie par un dispositif sans précèdent, la ville était déserte et les principales ruelles servant d’itinéraires aux manifestants ont été totalement coupées et occupées par les camions et véhicules de la police y compris ceux de la BRI. Quelques rassemblement ont eu lieu sur les hauteurs des quartiers de Bab El-oued et la Casbah mais sans former de marches.

    Le quartier de Bab El Oued, d’où partait habituellement une grande foule de manifestants, a été encerclé par les forces de l’ordre déployées en force pour empêcher les manifestants de démarrer la marche en direction d’Alger-Centre.

    Les forces de l’ordre ont été déployées à la plage Kitani, Place des Martyrs, Square Port Said, Place de l’Emir Abdelkader, sur l’axe Grande Poste-Place-Audin-Rue Didouche Mourad. La place du 1er Mai a été également quadrillée par les forces de l’ordre qui ont bloqué l’accès à la rue Hassiba Ben Bouali.

    Une forte présence des policiers en civil a été constatée, alors que la connexion internet a été fortement perturbée. Le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) a fait état de plusieurs arrestations de manifestants à Didouche Mourad et Bab El Oued.

    Le parti Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) a annoncé que son siège sis à Didouche Mourad a été encerclé par les forces de l’ordre, qui ont empêché tout rassemblement de personnes à Alger Centre.

    A Bouira, la marche du Hirak a été violemment empêchée par les forces de l’ordre déployées en force au centre-ville, sous prétexte que la manifestation n’est pas autorisée.

    Des affrontements ont éclaté entre les manifestants et les forces de l’ordre à la ville de Bouira. Les policiers ont tiré des bombes lacrymogènes et utilisé les canons à eau. Les manifestants ont riposté avec des jets de pierres. Plusieurs arrestations de manifestants ont été signalées

    Les marches de ce 118ème vendredi ont pu avoir lieu dans les villes de Tizi-Ouzou et Béjaïa, malgré les arrestations opérées par la police. Une forte mobilisation a été constatée dans ces deux villes, selon les images diffusées sur les réseaux sociaux, selon les correspondants du Jeune Indépendant. A l’Est et à l’Ouest du pays notamment à Annaba, Constantine et Oran, aucune personne n’a tenté de sortir ont signalé les correspondants du Jeune

    Le 9 mai, le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire avait indiqué, dans un communiqué publié, que les organisateurs des marches sont tenus à la déclaration, auprès des services compétents, des noms des responsables de l’organisation de la marche et des heures de son début et de sa fin, de l’itinéraire et des slogans à lever, conformément à la loi.

    Le Jeune Indépendant, 21 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Hirak, manifestations,

  • Algérie/ Chengriha hausse le ton : Gare aux aventuriers !

    CHENGRIHA HAUSSE LE TON ET MET EN GARDE CONTRE TOUTE ATTEINTE À L’UNITÉ NATIONALE, TERRITORIALE ET POPULAIRE : Gare aux aventuriers !

    Dans une sortie publique faite hier, à l’occasion de sa visite à la 2e Région militaire, à Oran, le général de Corps d’Armée, Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’ANP, employant un ton ferme dans son discours, a mis en garde contre toute atteinte à l’unité nationale populaire et l’intégrité territoriale du pays. Un message on ne peut plus clair qui s’adresse aux adeptes du séparatisme et de la sédition dans le pays, allusion faite aux mouvements le MAK et Rachad, classés, mardi en réunion du Haut conseil de sécurité, organisations terroristes.

    En conséquence de quoi, Saïd Chengriha a appelé les Algériens à faire preuve d’une « extrême vigilance » et d’un sens patriotique « élevé », et à veiller à la préservation de l’unité territoriale et populaire nationale, à l’aune des bouleversements régionaux et internationaux en présence.

    « Notre pays traverse aujourd’hui une phase cruciale de son histoire contemporaine, induite par les évènements enregistrés aux plans régional et international, ce qui exige de la part des enfants libres de l’Algérie, dévoués et fidèles à l’État national fédérateur, instauré par la glorieuse Révolution de libération et dont les repères ont été tracés par la proclamation du 1er Novembre, une veille sans faille, un sens du patriotisme plus élevé et de veiller à la préservation de l’unité nationale, territoriale et populaire, à laquelle nous devons tous nous attacher, en l’estimant, en notre âme et conscience, à sa juste valeur, et en la défendant farouchement », a indiqué d’emblée le GCA devant les cadres de l’ANP de la 2e R.M.

    La mise en garde va droit et cible « les aventuriers, quel que soit leur obédience ou leur courant idéologique, contre toute tentative de porter atteinte à l’unité nationale ». Et à ces mêmes aventuriers, « nous leur rappelons qu’au sein de l’ANP, nous ferons face, avec fermeté et vigueur, à quiconque songe à mettre en péril les constantes de la Nation et nous œuvrerons, sans relâche, à mettre à nu leurs abjects desseins devant l’opinion publique nationale et internationale, car nous sommes fermement convaincus que l’unité nationale est le phare qui éclaire notre voie et qui renforce notre volonté dans les crises et l’adversité, et qui est aussi le garant de l’édification d’une Algérie nouvelle, forte, unie, développée, fidèle aux valeurs et nobles idéaux de nos vaillants aïeux, et apte à affirmer sa présence dans un monde plein de défis et impitoyable à l’égard des plus faibles. »

    Au passage, le chef d’état-major de l’ANP n’a pas manqué de rappeler l’une des dates historiques clé dans le déclenchement de la Révolution de 54. Le 8 mai 1945 notamment, comme « la première étincelle de la glorieuse Révolution de libération a été un des résultats de ce terrible génocide colonial, qui a dévoilé la haine viscérale que la France colonialiste vouait au peuple algérien et qui a fait plus de 45.000 martyrs ». Là encore, Saïd Chengriha décoche un message à l’adresse de la France coloniale, à l’aune de la réhabilitation de la Mémoire nationale, comme garde de poursuite du combat libérateur de nos aïeux.

    Farouk Bellili

    Le Courrier d’Algérie, 20 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Hirak, marches, manifestations, ANP, Saïd Chengriha, armée,