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  • Une sœur du roi Mohammed VI du Maroc impliquée dans le scandale des Pandora Papers

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    La princesse marocaine Lalla Hasnaa a acquis une maison dans un quartier huppé de Londres, affirme la nouvelle enquête retentissante sur l’évasion fiscale réalisée par le Consortium international des journalistes d’investigation.
    Avec le roi de Jordanie, la nouvelle investigation à scandale connue sous le nom de Pandora Papers mentionne un autre membre d’une famille royale parmi les personnes qui auraient recouru à des sociétés-écrans pour acheter des biens immobiliers. Il s’agit de la princesse marocaine Lalla Hasnaa, sœur cadette du roi Mohammed VI du Maroc, au pouvoir depuis 1999.
    Les documents secrets l’ont démasquée en tant que propriétaire d’une société de ce type qui a acquis une maison à 11 millions de dollars (9,5 millions d’euros) dans un quartier huppé de Londres, situé près du palais de Kensington.
    La princesse aurait effectué cet achat en 2002 en recourant aux fonds de la famille royale marocaine via une société-écran dans les îles Vierges britanniques, Oumaila Ltd., selon les documents révélés par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).
    Le roi du Maroc est l’un des monarques les plus riches du monde avec une fortune personnelle qui était estimée par le magazine Forbesà 5,7 milliards de dollars (près de 5 milliards d’euros) en 2015. La princesse contrôle des sociétés immobilières et des fonds d’investissements au Maroc et est également connue comme la présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement. Aucune réaction du monarque ou de sa sœur sur ces révélations ne s’est pour l’instant faite entendre.
    L’investigation
    Les Pandora Papers, révélés le 3 octobre, sont le résultat du travail d’environ 600 journalistes internationaux dans 117 pays qui ont analysé quelque 11,9 millions de documents provenant de 14 sociétés de services financiers. Le rapport met au jour plus de 29.000 sociétés-écrans.
    Ces sociétés offshore ont été utilisées par 300 responsables publics, 35 hommes politiques et 130 milliardaires, dont le roi de Jordanie, le Président équatorien, la chanteuse colombienne Shakira ou le Premier ministre tchèque, selon l’enquête. Ce dernier aurait acheté un somptueux château et un terrain de plusieurs hectares en France moyennant 22 millions de dollars (19 millions d’euros).
    De « l’imprudence »
    Le fameux lanceur d’alerte américain Edward Snowden, qui avait provoqué en 2013 un scandale international avec la fuite de documents confidentiels, a tourné en dérision l’imprudence des organisateurs des paradis fiscaux. « Même après deux fuites apocalyptiques de sociétés d’avocats/financiers offshore, ces industries continuent de compiler de vastes bases de données en ruine, et les sécurisent toujours avec un post-it « ne pas fuiter » », a-t-il ironisé.
    Les Pandora Papers paraissent cinq ans après la révélation des Panama Papers, concernant la fuite de plus de 11,5 millions de documents confidentiels issus du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca avec des informations sur plus de 214.000 sociétés offshore. Il y a un peu moins de quatre ans, un autre dossier, les Paradise Papers, avait vu le jour, avec plus de 13,5 millions de documents confidentiels issus notamment du cabinet d’avocats Appleby domicilié aux Bermudes.
    Sputnik, 04/10/2021
  • Avant les accords d’Abraham : Le Maroc affichait une hostilité "implacable" envers l’Algérie

                               Maroc, Algérie, Israël, stratégie de la tension, #Maorc, #Algérie,


    « Le Maroc entretenait une hostilité « implacable » envers l’Algérie bien avant les accords d’Abraham, mais le seuil de tolérance d’Alger contre cette hostile attitude a été atteint en juillet lorsque l’ambassadeur marocain à l’ONU a distribué une note exprimant son soutien au mouvement terroriste MAK, » indique l’expert en relations internationales Yahia Zoubir.
    Dans une analyse publié lundi sur le site spécialisé The conversation. com, M. Zoubir, relève qu’ « avant les accords d’Abraham, les responsables marocains affichaient une hostilité implacable envers l’Algérie et à laquelle le gouvernement algérien n’a pas répondu ». « Néanmoins, le seuil de tolérance d’Alger contre cette hostilité a été atteint à la mijuillet lorsque l’ambassadeur du Maroc à l’ONU a distribué une note exprimant son soutien à l’organisation terroriste (mouvement l’autonomie de la Kabylie), » fait-il remarquer. 
    Cela a conduit l’Algérie à rappeler son ambassadeur au Maroc pour des « consultations » et à demander au Maroc une clarification officielle, ce qu’Alger n’a jamais reçu. À compter du 24 août, l’Algérie a décidéalors de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc.
    En effet, selon Yahia Zoubi, cette rupture est « le produit d’une longue histoire de tensions » u cours de la dernière décennie, « le Maroc a fait avancer ses intérêts, souvent au détriment de l’Algérie ». Ces « actes hostiles » envers l’Algérie sont à l’origine de cette rupture. 
    « En 1994, durant la décennie noire qu’a traversée l’Algérie, les autorités marocaine ont accusé à tort l’Algérie d’être à l’origine des attentats terroristes de l’hôtel Asni à Marrakech et a imposé, par la suite, des visas aux Algériens. Par réciprocité, l’Algérie a imposé des visas et a fermé ses frontières terrestres avec le Maroc, »rappell -t-il. 
    Au cours des derniers mois, le professeur de relations internationales à Kedge Business School, relève deux événements qui ont exacerbé les tensions. Le premier était l’agression menée par les forces marocaines, le 13 novembre 2020, contre des Sahraouis qui manifestaient pacifiquement à El-Guerguerat. 
    Ensuite, il y a eu le tweet de l’ex-Président des États-Unis, Donald Trump, annonçant sa reconnaissance unilatérale de la prétendue souveraineté marocaine au Sahara occidental. L’Algérie a perçu ces deux décisions comme « une menace réelle pour sa sécurité nationale », note l’auteur.
    L’autre acte hostile a été le scandale d’espionnage révélé par un consortium de médias Forbidden Stories et Amnesty International. Selon les révélations sur l’affaire Pegasus, du nom du logiciel espion commercialisé par la société israélienne NSO, le Maroc a ciblé 6.00 Algériens, dont de hauts responsables. 
    En termes d’impact, M. Zoubir estime que le projet de l’Union du Maghreb, créé en 1989 est devenu depuis 1996 « moribond » en raison des tensions répétées. 
    La rupture risque aussi, pour lui, d’ « entraîner des réalignements géopolitiques. Mais tout dépendra de savoir si le Maroc intensifiera les tensions en utilisant la carte israélienne contre l’Algérie, ou s’il cherchera à réduire les tensions ».
    Par : LAKHDARI BRAHIM
    Le Midi libre, 14/09/2021
  • Sahara Occidental : La peur au ventre, l’armée marocaine tire contre une patrouille mauritanienne

    Lors d’une course-poursuite derrière un groupe de trafiquants, une patrouille mauritanienne est arrivée jusqu’au mur de défense marocain au Sahara Occidental établi au niveau de la localité mauritanienne d’Inal. Les confondant avec les combattants sahraouis qui pilonnent tous les jours le mur de sable, les unités marocaines ont tiré contre la patrouille mauritanienne.

    Selon un communiqué de l’armée mauritanienne, aucune victime a été déplorée. « A la suite de l’enquête préliminaire menée après qu’une patrouille militaire ait fait l’objet de tirs de feu mardi soir, il s’est avéré que la patrouille s’était approchée de la position défensive d’une force marocaine qui l’a considérée comme cible hostile », indique le communiqué qui souligne que les éléments de la patrouille ont riposté à la source des tirs conformément aux règles d’accrochages, avant que l’identification ne soit établie et que cesse la fusillade, précisant en même temps qu’aucun dégât n’a été enregistré du côté des éléments de la patrouille.
    Tags : #Maroc, #Mauritanie, #Polisario, #mur de la honte, mur de défense, mud de sable, #SaharaOccidental