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  • Marine Le Pen menace les algériens

    Marine Le Pen menace les algériens

    Marine Le Pen menace les algériens – France, élections présidentielles, Marine Le Pen, extrême droite, match Maroc-Algérie, coupe arabe,

    La présidente du parti d’extrême droite français, le « Front national», Marine Le Pen a menacé, aujourd’hui, les supporters algériens qui ont fêté hier à Paris, la victoire de la sélection algérienne de football face à la sélection marocaine.

    Sur son compte tweeter, Marine Le Pen a publié :« Hier, des supporters algériens ont à nouveau tout cassé et agressé les forces de l’ordre sur les Champs Elysées, au motif de la victoire de leur équipe.
    Dans 4 mois ce sera la fin de l’impunité, qu’ils en soient bien conscients ! ».

    El Khabar, 12/12/2021

    Marine Le Pen menace les Algériens de France

    Il faut dire que certains, à travers leurs comportements, lui donnent du grain à moudre. Ils lui rendent surtout service en ce début de campagne pour la présidentielle française. Sur Twitter, Marine Le Pen, présidente du parti d’extrême droite, Rassemblement national (RN), a menacé les Algériens de France.

    Selon elle, après la qualification de l’équipe nationale en demi-finales de la Coupe Arabe FIFA, des supporters algériens, qui fêtaient cette qualification, ont agressé les forces de l’ordre françaises. Elle s’est donc livrée à son sport favori, à savoir critiquer tout ce qui est algérien.

    « Hier, des supporters algériens ont à nouveau tout cassé et agressé les forces de l’ordre sur les ChampsElysées, au motif de la victoire de leur équipe. Dans 4 mois ce sera la fin de l’impunité, qu’ils en soient bien conscients ! », s’est-elle insurgée.

    Certes, sur la vidéo, l’on voit un jeune homme, qui brandissait le drapeau algérien, multiplier les incivilités. Est-il pour autant Algérien ? Rien ne le prouve.

    A quelques mois du premier tour de la présidentielle française, les débats houleux sur l’immigration, mais aussi sur les relations entre l’Algérie et la France, prennent de plus en plus de la place.

    Skander Boutaiba

    La patrie news, 13/13/2021

    #Algérie #France #Extrême_droite #MarineLePen #CoupeArabe #Match_Maroc_Algérie

  • Le Pen: « Il n’y aura plus de visa pour les Algériens »

    Le Pen: « Il n’y aura plus de visa pour les Algériens »

    Tags : Algérie, France, Marine Le Pen, visa, transferts d’argent – Le Pen: « Il n’y aura plus de visa pour les Algériens »

    De toute évidence, en France, l’Algérie « fait vendre », politiquement. Encore une fois, et après tous les autres candidats potentiels à la présidentielle française, la candidate Marine Le Pen ne rate aucune sortie publique, sans parler d’Algérie. Cette fois elle a évoqué pour la énième fois la reprise des ressortissants algériens refoulés de France.

    La présidente du Rassemblement national, candidate a la prochaine élection présidentielle prévue le mois de mai 2022, pense qu’il est temps que l’Algérie agisse telle une grande nation après son indépendance, et ce, via le respect du droit international : « Si l’Algérie ne récupère pas ses nationaux émigrés clandestins, “alors il n’y aura plus de visa du tout” ni de “transferts d’argent vers l’Algérie », lance Marine Le Pen.

    L’Express, 17/11/2021

    #Algérie #France #Marine_le_pen #Extrême_droite #Visa #Transferts-argent #Elections_municipales

  • France : Désaccords

    France : Désaccords

    Tags: France, élections présidentielles, Macron, Eric Zemmour, Marine Le Pen, sondages – France : Désaccords

    Si en France la classe politique continue d’attaquer l’extrême-droite comme un courant politique marginal, les sondages continuent, eux, à démontrer qu’au contraire avec Éric Zemmour et Marine Le Pen elle constitue près de 35 % de l’électorat. Loin d’être marginale elle aurait même ainsi la capacité en cas d’union de l’emporter largement au premier tour, Emmanuel Macron, lui, se situant autour des 24 % d’intentions de vote dans les études d’opinions. Sur le plateau du Grand Rendez-vous Europe 1-CNews-Les Échos, l’ex-députée Marion Maréchal a plaidé pour ne pas avoir à choisir entre les deux et que la campagne permette de créer une «candidature unique derrière le mieux placé». «Je pense que l’efficacité doit conduire cette candidature unique», a ainsi déclaré la directrice de l’Issep Lyon.

    «La campagne va être une bonne manière de départager les uns et les autres puisque, dans les semaines à venir, on va bien voir si la dynamique s’installe ou non», a-t-elle poursuivi, rappelant sa qualité d’«observatrice de tout cela». Pour œuvrer à cette entente, l’ancienne élue du Vaucluse s’est donc appliquée à souligner les points de convergence entre Marine Le Pen et le polémiste. D’abord sur leur entente autour de «la question identitaire». Si les deux protagonistes ont des «nuances», ils semblent s’accorder pour dire que c’est une «question essentielle». Ensuite, sur la notion de «grand remplacement», souvent employée par Éric Zemmour. «Je ne crois pas qu’il y ait un désaccord de fond sur le constat (…), je pense qu’il y a une différence sur la manière de le verbaliser. (…) Sur le fond, je pense que la menace migratoire est admise par les deux», a défendu Marion Maréchal. Enfin, sur le thème du pouvoir d’achat, mis en avant par la prétendante du RN mais mis de côté par l’essayiste, «l’un et l’autre ne sont pas incompatibles». «Je considère que ce sont des adversaires du même camp», a-t-elle conclu.

    Concernant Éric Zemmour, Marion Maréchal a tout de même esquissé un point de nuance. Ainsi, l’ancienne députée estime que les sorties du presque-candidat sur Pétain ne sont pas forcément «pertinentes». Ce qui ne l’empêche pas de défendre une approche «intéressante», qui consiste à «regarder différents pans de l’histoire (…), pouvoir en débattre, apporter de la nuance, ne pas avoir une vision monochromatique».

    Les propos du polémiste affirmant que François Hollande «a préféré que des Français meurent plutôt que d’empêcher des ‘’migrants’’ de venir en France» concernant l’attentat du Bataclan n’ont pas non plus dérangé Marion Maréchal, qui ne «comprend même pas la polémique».

    «Je crois à aucun moment qu’il y ait eu l’intentionnalité de François Hollande de causer la mort de qui que ce soit», a-t-elle précisé. Avant d’ajouter : «Néanmoins, son irresponsabilité à l’époque est une irresponsabilité criminelle. (…) Son intention naïve (d’accueillir des migrants) a entraîné des choses gravissimes». Sur ce même attentat, Marion Maréchal a reconnu au RN d’avoir été à l’époque «le seul parti à alerter sur la situation dans l’indifférence générale». Mais il n’est pas certain que ces paroles qui semblent pleines de bon sens soient écoutées par les principaux intéressés qui se livrent au contraire ces dernières semaines à une guerre froide qui divise plus que jamais un seul et même électorat.

    Une guerre froide qui consume leurs efforts et qui surtout offre la possibilité à leurs adversaires d’avancer dans leurs campagnes. Reste à voir s’ils finiront tous deux à se présenter au scrutin présidentiel, ou si d’ici avril prochain les sondages offriront un avantage incontestable à l’un des deux candidats, forçant l’autre à se retirer sous peine de saboter son propre camp.

    Fouzia Mahmoudi

    Le Jour d’Algérie, 15/11/2021

    #France #Elections_présidentielles #Eric_Zemmour #Marine_le_pen #Macron #Extrême_droite #Racisme #Migration

  • L’ANP répond au président français Macron

    L’ANP répond au président français Macron – La Nation algérienne est consciente et sait pertinemment qu’il n’y a pas de différence entre Macron, Marine Le Pen et Eric Zemmour

    L’Armée nationale populaire (ANP), répond avec une manière forte aux déclarations du président français Emmanuel Macron sur l’existence de la Nations algérienne. En effet, la direction de la communication de l’ANP a consacré plus d’un article dans le dernier numéro de la revue El Djeiche aux développements récents qu’ont connus les relations diplomatiques algero-françaises.

    Pour l’organe de communication de l’ANP, l’hostilité à l’Algérie fait le consensus au sein de la classe politique française. La Nation algérienne est consciente et sait pertinemment qu’il n’y a pas de différence entre Macron, Marine Le Pen et Eric Zemmour, qu’il n’y a pas de différence entre leur gauche et leur droite. Tous voient en l’Algérie, son armée, son peuple et son gouvernement, un ennemi juré, écrit la revue.

    ‘’C’est là une vérité indéniable pour la Nation algérienne, consciente et profondément ancrée dans l’Histoire. L’Etat numide a affronté l’empire romain, son souverain Jugurtha a défié Rome sur son propre territoire, «Rome est à vendre, y a-t-il un acquéreur ?»’’, note la même source. qui ajoute que le roi Daias a combattu les Vandales durant de nombreuses années, tout comme le roi des Aurès, Bidas, a infligé de lourdes défaites aux Byzantins et les a forcés, en 535 après J-C, à fuir et à retourner à Carthage.

    Le Réveil d’Algérie, 07/11/2021

  • Zemmour et consorts, mensonges et dérapages

    Zemmour et consorts, mensonges et dérapages – France, extrême droite, Eric Zemmour, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, élections présidentielles, islamophobie, xénophobie,

    L’étranger est la cause. En fait celui qu’on classe comme étranger, en se basant non plus sur sa carte d’identité (française) mais sur sa culture d’origine. Et pour le prénommé Zemmour et tous les médias qui lui ouvrent grandes leurs portes, c’est l’islam la source depuis mille ans des dérapages, des maux qui affectent la France. En fait cette thèse est ancienne et relève de l’histoire événementielle qui monte en épingle des faits, vrais ou faux, pour en faire des causes profondes. Il en fut ainsi, avant l’islam, des Barbares qui auraient détruit l’empire romain, alors que l’histoire sociale a montré que l’empire s’est désagrégé sous le poids de ses contradictions internes, parce qu’il n’était plus compétitif et que l’esclavage qui était son ressort productif avait un coût qui imposait de passer à un autre mode de production (le servage).

    Les invasions barbares ont dans les faits apporté non seulement des techniques nouvelles avec elles, mais permis la mise en place de nouvelles institutions qui allaient faire par la suite le meilleur du moyen-âge européen. Dans l’idéologie occidentale l’islam a pris après la relève des barbares comme source de maux alors que tous les sauts et soubresauts ont des causes internes. En plus on a mis entre parenthèses l’épisode d’Alandalus, et toute la chaîne de transmission des lumières qu’ont constitué les travaux des savants arabes.

    Aujourd’hui on ressort la même rengaine oubliant que la France souffre d’un appareil productif défaillant qui la relègue loin dans la hiérarchie des pays développés. Alors la tête de turc qui se prête le mieux à la vindicte parce que le populaire apprécie ce discours, est celle de l’immigré.

    Le plus grave est que ceux qui savent se taisent et laissent cet individu et ses compères inoculer à un pays, qui fut, ce poison mortel de la haine.

    Mohammed Ennaji

    Source: Facebook

  • Le Général doit se tordre de rire dans sa tombe

    -Charles de Gaule doit se tordre de rire dans sa tombe
    -La France est en précampagne des élections de la présidentielle de 2022.
    -Cette élection est plus intéressante que les précédentes par le contexte politique, économique et social, et la confrontation à une pandémie universelle (covid-19).
    -Elle est différente par l’irruption d’Eric Zemmour, qui se voit déjà installé à l’Élysée.

    La France est en précampagne des élections de la présidentielle de 2022. Cette élection est plus intéressante que les précédentes par le contexte politique, économique et social, et la confrontation à une pandémie universelle (covid-19).

    Elle est différente par l’irruption d’un candidat sorti de nulle part, en tout cas hors du sérail politique français, à savoir M. Eric Zemmour, qui se voit déjà installé à l’Élysée.
    Certains lecteurs des deux rives de la Méditerranée vont se demander pourquoi cet intérêt de ma part.
    J’interviens à titre de citoyen algérien impliqué malgré lui à ce qui se trame des deux côtés de cette mer.
    Je m’intéresse à la politique internationale et, à plus forte raison, à celle de la France.
    Je m’intéresse automatiquement aux candidats et à leur programme.
    Je m’intéresse enfin aux propos tenus par les différents candidats et en particulier à ceux de M. Zemmour.
    Il est une star des médias français depuis deux décennies. Débatteur et polémiste consacré, il est la coqueluche de ces mêmes médias et pour longtemps. Tant mieux pour lui.
    Mais dans une présidentielle où l’Algérie est présente malgré elle, dans une présidentielle où l’on essaie d’inculquer aux Français que tous les malheurs de la France viennent ou proviennent de mon pays et de mes compatriotes, il y a de quoi s’impliquer. Que l’on ne prenne pas cette position pour une ingérence étrangère mais comme la contribution de la libre expression.

    Pourquoi je me la «ramène» ? Je le fais :
    – En tant qu’ancien indigène puis sujet, puis français musulman, enfin français et ce, malgré moi et mon engagement pour la liberté et l’indépendance de mon pays ;
    – En tant que citoyen algérien impliqué malgré lui dans la présidentielle française par le comportement de la majorité des candidats ;
    – En tant que musulman fier d’être un héritier de Mohamed (qsssl) ;
    – En tant que compatriote des Français d’origine algérienne à qui on fait porter tous les malheurs de la France et qui servent de souffre-douleur à
    certains ;
    – En tant qu’homme politique suivant l’évolution de la situation internationale.
    Je le fais surtout pour essayer de poser des jalons d’un devenir commun, en bannissant le racisme, la xénophobie, la haine et j’en passe. A quoi bon nous inviter à écrire une histoire mémorielle commune, si nous sommes incapables d’assumer le présent en commun et de voir en commun l’avenir ? C’est vraiment une aberration.

    Qui est M. Zemmour ?

    Né en 1958 à Montreuil (Seine-Saint-Denis, France), fils de Roger Zemmour et de Lucette Lévy, devenus français grâce au décret Crémieux du 24 octobre 1870. Il n’est légalement français que par le droit du sol. Ses parents ne sont pas français de souche. Il est le fils d’un Algérien berbère et il le revendique. Ceci est à son honneur.
    Il est diplômé, personne ne peut le nier.

    Depuis trois décennies, il serine sa haine de Mohamed et de l’Algérie. Personnellement, son comportement me laissait pour le moins indifférent. Maintenant qu’il aspire à devenir président de la République française, je suis obligé de remettre les pendules à l’heure sans animosité et avec tout le respect dû à toute personne respectable…
    Il est devenu la star des médias, des studios, imposant ses positions, sa «méthode».
    Il a sa méthode, son argumentaire, ses idées, son positionnement politique qu’il faut respecter. Il doit admettre ceux des autres surtout lorsqu’ils sont irréfragables.
    Mais il a aussi son talon d’Achille, là où le bât blesse.

    Depuis le début de sa campagne, il se revendique en même temps du Général Charles de Gaulle et du Maréchal Philippe Pétain. Il en a le droit. Là, j’ai un point de vue historique et au lecteur d’en juger en son âme et conscience.
    Le 2 mars 1940, le Général de Gaulle a été condamné par l’État français dont le président de l’État français était le Maréchal Pétain à la peine de mort pour haute trahison, lors du procès de Clermont Ferrand.
    Le 25 août 1945, la Haute Cour de justice a condamné à mort le Maréchal Pétain et prononcé sa dégradation nationale et la confiscation de ses biens, peine commuée en détention à perpétuité par le Général de Gaulle (voir le journal Le Monde du 20 août 1945. Comment pouvoir se revendiquer de ces deux personnalités françaises que tout sépare, pour ne pas dire deux ennemis jurés ? Dans son livre Destin de la France, écrit en 2018, M. Zemmour parle de ces deux personnalités et il les décrit textuellement avec des sous-titres pour chacun d’entre eux comme suit :
    1- «Celui qu’il faut aimer»
    2- «Celui qu’il faut détester».

    Donc il avait fait lui-même le constat. Et quel constat !!! Au lecteur de vérifier. Monsieur Zemmour ne peut pas m’en vouloir, je fais la publicité de son livre et je ne fais que reproduire ce que lui-même a écrit.

    En ce qui concerne le Général de Gaulle, il avait choisi lui-même ses compagnons parmi lesquels il y a deux Mohamed, Mohamed Benyoussef, futur roi Mohammed V, et Mohamed Benhadj, natif de Saïda, Algérie, ancien sous-officier de l’armée française, prénom que M. Zemmour déteste, au point qu’il demande que ce nom soit banni du registre des naissances de France. Inutile de se poser la question. Avec une pareille décision, peut-il se revendiquer du Général de Gaulle ? Alors de grâce… Il n’est pas le seul à se revendiquer du Général de Gaulle. La plupart des autres candidats en font de même. N’étant pas français je m’abstiens de commenter. Le Général doit se tordre de rire dans sa tombe.
    Monsieur Zemmour semble oublier que le Maréchal Pétain a abrogé le décret Crémieux par le décret du 7 octobre 1940 avec comme conséquence le retour de Roger Zemmour, père d’Éric, à son ancien statut d’indigène algérien. Par quel miracle peut-il oublier un pareil affront fait à ses parents et revendiquer le Maréchal Pétain, lui attribuant même le mérite d’avoir sauvé des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale ?

    Je n’ai pas de réponse et laisse au lecteur la responsabilité d’avoir sa propre analyse et son propre point de vue.
    Pour ma part, forcé en ce temps-là, j’ai chanté comme tous les élèves de ma génération «Maréchal, nous voilà, devant toi, le sauveur de la France».
    Monsieur Zemmour fait languir la France entière, hommes et femmes politiques, journalistes, médias, etc. sur sa candidature.

    Eh bien, inutile de vous poser la question. IL SERA CANDIDAT.
    La raison en est bien simple. Avec des sondages qui l’accréditent d’un pourcentage à deux chiffres (16%), il est assez intelligent pour le faire et tout autre à sa place en ferait de même.

    Même s’il dégringole de moitié, il est assuré d’empocher au minimum huit millions quatre mille deux cent vingt-cinq euros (8.004.225 €), somme forfaitaire que tout candidat du premier tour reçoit, s’il obtient cinq pour cent (5%) des voix. Sachant qu’il sait bien compter, inutile de se faire de la bile. Sa campagne est prise en charge ailleurs. Avec ce magot, il pourra se permettre au moins d’assurer ses vieux jours, avoir sa propre chaîne TV, entre autres.
    Maintenant, je dis à M. Zemmour, lâchez les amarres, levez les voiles et bon vent pour la présidentielle en lui demandant de méditer cet adage populaire français «qui sème le vent récolte la tempête».

    Pour terminer cette contribution encore du De Gaulle pour tous les candidats :
    «La politique, quand elle est un art et un service, non point une exploitation, c’est une action pour un idéal à travers des réalités.»
    Vous voyez que même ceux qui ont combattu le Général de Gaulle n’ont de haine ni envers lui, ni envers les Français, ni envers la France. Mais ils ne seront jamais disposés à tendre l’autre joue.

    Par Ali Chérif Deroua

    Le Soir d’Algérie, 18/10/2021

  • Présidentilles françaises : Concurrence

    -En France la droite est agacée, au mieux, par l’ascension fulgurante d’Éric Zemmour. Ils sont désormais obligés de courir après Zemmour et de récupérer toutes ses thématiques
    -Du côté du Rassemblement National, dont la candidate, Marine Le Pen, a perdu jusqu’à 10 points dans les intentions de vote
    -Julien Odoul s’est à nouveau exprimé sur la très probable candidature d’Éric Zemmour.

    En France la droite est agacée, au mieux, par l’ascension fulgurante d’Éric Zemmour, qui n’est à ce jour toujours pas candidat à la présidentielle. Les Républicains qui ont refusé il y a quelques semaines que le journaliste puisse être leur porte-drapeau en 2022, ont en effet du mal à se faire entendre par les électeurs et sont désormais obligés de courir après Zemmour et de récupérer toutes ses thématiques. Même chose du côté du Rassemblement National, dont la candidate, Marine Le Pen, a perdu jusqu’à 10 points dans les intentions de vote pour le scrutin présidentiel ces derniers mois. En début de semaine, Julien Odoul s’est à nouveau exprimé sur la très probable candidature d’Éric Zemmour.

    Selon le porte-parole du RN, aucune inquiétude ne touche le parti à la flamme qui reste soudé autour de la candidature de Marine Le Pen. Et alors que le polémiste progresse dans les sondages, jusqu’à se situer dernièrement dans un mouchoir de poche avec Marine Le Pen et le candidat de la droite, Robert Ménard a tenté une fois de plus d’ouvrir les négociations. L’édile de Béziers a ainsi profité samedi du passage d’Éric Zemmour, en tournée littéraire dans sa ville, pour formuler une demande. «Je vous implore Marine et toi de vous retrouver en février prochain. À ce moment-là, que celui qui est derrière accepte de se retirer et de soutenir l’autre. Ne gâchons pas cette chance !», a-t-il lancé, alors que l’élu avait récemment assuré soutenir la candidate du RN. Pas de quoi remettre en cause la stratégie des lepénistes pour autant.

    D’après Julien Odoul, il y a en effet une «nécessité de se rassembler», mais plutôt «autour de la candidate qui peut gagner, qui peut faire gagner les Français», c’est-à-dire «Marine Le Pen qui a un programme, une antériorité». «Février c’est loin, nous sommes au début de la campagne présidentielle», a ainsi balayé le porte-parole. «Éric Zemmour débute en politique et il doit aussi apprendre l’humilité», a-t-il encore estimé, assurant que «nous sommes satisfaits de cette concurrence parce que la concurrence est stimulante en démocratie, elle est même saine».

    À l’instar de ce que déclarent régulièrement les différentes figures du parti, Julien Odoul a également assuré que le polémiste n’était «pas un adversaire». À entendre l’élu, cette possible candidature serait même au contraire une chance : «Ce qui est intéressant, c’est que le camp national, les Français qui croient en la France (…), le camp est en train de grossir donc c’est tout à fait positif pour le second tour, pour la réserve de voix qui sera celle de Marine Le Pen». «Le seul adversaire, c’est Emmanuel Macron», a-t-il rappelé.

    Selon lui, Marine Le Pen est aussi en train d’«élaborer un programme de redressement national pour rendre aux Français leur pays et leur argent». Avant de répéter que «dans ce cadre-là, Éric Zemmour n’est pas un adversaire». La veille, le président du Rassemblement National, Jordan Bardella, avait lui aussi assuré que «probablement viendra le temps où nous nous rassemblerons, parce que je crois que le moment est trop grave, et que pendant qu’Éric Zemmour tape beaucoup dans ses interventions médiatiques sur Marine Le Pen, Emmanuel Macron, croyez-moi, se frotte les mains».

    À l’instar du porte-parole, l’élu voit toutefois le polémiste derrière la candidate. «Il aurait toute sa place dans un gouvernement de Marine Le Pen, bien sûr», a-t-il déclaré. Une déclaration bien loin de la réalité alors que Zemmour a répété à maintes reprises qu’il n’avait qu’un objectif, l’Élysée, et que faire de la politique politicienne ne l’intéressait pas. Surtout qu’il estime que le programme de Marine Le Pen a perdu au fil des ans en mordant et en légitimité.

    Désarçonné par le polémiste, le RN est visiblement inquiet malgré les démentis de ses cadres et Marine Le Pen a du travail devant elle si elle veut allonger l’écart qui la sépare de Zemmour dans les sondages. Surtout que le journaliste, n’ayant pas encore déclaré officiellement sa candidature, pourrait voir sa popularité monter en flèche lors de son annonce solennelle qui devrait avoir lieu au mois de novembre.

    Fouzia Mahmoudi

    Le Jour d’Algérie, 20/10/2021

  • Zemmour progresse avec son projet de re-immigration

    Présidentielle en France- Zemmour progresse avec son projet de re-immigration – A six mois de l’élection présidentielle en France, les questions liées à l’immigration, à l’islamisme et à la sécurité enflamment les débats avec des idées parfois choquantes qui s’affrontent et se confrontent entre les postulants à la candidature pour cette échéance de 2022 .

    Certains parlent d’enjeu de civilisation, alors que d’autres préfèrent se focaliser sur ce qu’ils qualifient de la pire crise financière et sociale que vit la France. Même si les sondages demeurent favorables au président sortant, Emmanuel Macron, accrédité de 25 %, les intentions de vote ne cessent de balancer vers la droite, voire même l’extrême droite.

    L’émergence du polémiste Eric Zemmour qu’il n’a, pourtant, pas encore déclaré sa candidature, traduit cette tendance qui inquiète les catégories sages et lucides de l’hexagone. Même s’il faut se méfier des sondages qui relèvent en partie du pronostic, Marine le Pen croit à sa victoire. Elle continue à fustiger le système et à être le réceptacle des électeurs en colère. Elle se dit même prête à une alliance avec Zemmour, sachant que certains de ses alliés ont lâché le Rassemblement national pour rallier le polémiste aux ambitions présidentielles qui n’en finit pas de faire réagir la sphère politique.

    Chauffé à blanc, Zemmour domine la campagne présidentielle et sème la pagaille chez les républicains. Une stratégie qui vient rappeler celle de Donald Trump en 2016 et fait surgir une interrogation de taille à savoir jusqu’au peut aller cette radicalité qui évoque une re-immigration.

    Selon Zemmour, les Français d’origine étrangère qui peinent à s’intégrer dans la culture française doivent retourner dans leur pays d’origine même s’ils ont une carte d’identité française. Cette offensive de la droite et de l’extrême droite qui font de l’islamisme radical un bouc-émissaire a pris de l’ampleur après, notamment, l’implosion du Parti socialiste et de la désertion des candidats de gauche à l’exception de Mélenchon, le candidat de la France insoumise, qui continue à résister au tsunami de la droite.

    Celui-ci ne perd pas, ainsi, espoir de pouvoir renverser la donne d’ici mars 2022. Ce qui n’est pas exclu avec le maintien des thématiques actuelles qui sont en relation directe ou indirecte avec l’Algérie, sachant que l’échéance présidentielle coïncide avec la commémoration des accords d’Evian de mars 1962. Tout compte fait, les six millions de binationaux auront certainement leur mot à dire.

    Cela-dit, les électeurs traditionnels de la droite ne chôment pas. Ils sont tous dans l’attente d’un sursaut d’orgueil de la primaire de leur parti Les Républicains pour désigner leur candidat à la présidentielle, même si Xavier Bertrand est déjà accrédité par les sondages de 15%.

    Assia Boucetta

    Horizons, 20/10/2021

  • Présidentielles françaises: la course démarre

    France, élections présidentielles, droite, extrême droite, Emmanuel Macron, Marine Le Pen,

    Le système politique laïc et farouchement anticlérical en France n’a pas incité ceux qui ont présenté leurs candidatures, par exemple, à aborder dans le discours où l’Islam et le terrorisme islamique occupent une place primordiale, la honteuse question de la propagation de la pédophilie dans les différentes institutions de l’Eglise, notamment catholiques. L’erreur est humaine et nul n’est à l’abri des tentations, si ces faits étaient des simples cas isolés et ce genre de transgression contre nature commis dans des lieux de spiritualité et de culte, ne serait pas devenu un phénomène, objet de discussion chez un public large, faisant les «une» des médias et inspirant écrivains et polémistes…

    L’on dirait même que ces scandales en série, à l’arrière goût moral, seraient avec d’autres scandales financiers, derrière la démission du précédent Pape Benoit XVI … Il serait judicieux, dans le même sens des idées, de rappeler qu’en France toutes les religions de la planète ou presque sont représentées dans la métropole et les communautés pratiquant ces croyances ne sont jamais dérangées… L’Islam seul fait l’exception: «Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage», disait un adage bien de chez eux…

    D’abord, dès la chute du communisme, l’ennemi juré d’autrefois, de l’Occident…, l’on avait commencé à se chercher un nouveau danger voire un autre ennemi. En Occident, il y a un problème, éternellement, indénouable, c’est rester sans se faire un ennemi.

    Donc, après la chute libre du communisme en tant qu’idéologie, en tant que groupe d’Etats puissants, l’on va se mettre à diaboliser cet Islam et l’accuser de tous les maux, quitte à monter des faux groupuscules terroristes – Daech un exemple frappant – qui vont s’attaquer, au nom de je ne sais quel Djihad, non seulement aux intérêts vitaux de par le monde, de l’Occident – la France, évidemment, entre autres- mais ces groupuscules téléguidés par la CIA, la DGSE and Co, vont menacer l’existence de cet Occident hautement civilisé et extrêmement développé ; les médias occidentaux, reliés par une élite d’écrivains à la solde, vont jouer un rôle déterminant, afin de convaincre les masses fanatisées de la justesse de ces thèses.

    Puis, l’on s’était retourné contre les communautés musulmanes vivant comme immigrés ou comme citoyens intégrés ou naturalisés, afin de les pousser à accepter les aspects négatifs de cette civilisation, qui ne s’accommodent pas avec les préceptes de leur religion ou de leur us et traditions à l’instar de certaines formes de libertinage et de débauches institutionnalisées.

    Le candidat Zemmour, un des champions de cette croisade, avait clairement, exprimé et sans détour cette nouvelle idéologie: «Ils devront choisir entre l’Islam ou la France»…

    Le Carrefour d’Algérie, 17/10/2021

  • Colère marine : l’Algérie, c’est ma chasse gardée !

    Algérie, Macron, Marine Le Pen, extrême droite, #Algérie, #Macron, #Marine_Le_Pen,

    Pour ne pas être dépassée dans la course aux attaques contre l’Algérie, jeu favori d’une classe politique en panne d’idées novatrices, voilà que la Le Pen en rajoute une couche. La Marine n’admet pas qu’un Macron chasse sur son terrain de prédilection : l’Algérie ! Imperturbables, nous regardons passer ces crues passagères d’automne, charriant leurs lots de propos haineux et de mots dégradants contre des peuples qui ont failli être décimés par les aïeuls de ces mêmes castes réactionnaires.

    Il y a un proverbe chez nous qui dit : «Il ne reste dans l’oued que ses galets…» Un autre de là-bas dit : «La caravane passe et les… candidats aboient !»

    L’histoire tronquée

    Pourquoi avoir attendu fin 2021 pour que l’un de nos ministres daigne visiter la place publique romaine où fut exécuté Jughurta, héros d’une nation nommée Numidia qui couvrait une grande partie du territoire algérien actuel ? Hormis la lutte contre la France coloniale, on ignore presque tout de notre histoire romaine, byzantine, vandale, arabe et turque.

    Nos jeunes ne connaissent rien de l’histoire des 60 années d’indépendance. Cette incapacité à évoquer TOUTE notre histoire millénaire, cette impuissance à dérouler le fil des épopées héroïques contre TOUS les envahisseurs finissent par nourrir l’idée de l’absence d’une nation avant la colonisation. Quand la chaîne publique de la mémoire passe son temps à nous prouver que Novembre 54 fut une révolution islamique, ne consacrant aux siècles de résistance et de bravoure que quelques émissions épisodiques, on comprend qu’il faut plus qu’une condamnation des propos de Macron pour imposer l’idée d’une grande nation algérienne ayant existé avant 1830 et après 1962.

    Maâmar Farah

    Le Soir d’Algérie