Étiquette : Marine Le Pen

  • Extrême droite pour droite extrême, autant prendre l’originale!

    Algérie, France, Eric Zemmour, Emmanuel Macron, extrême droite, #Algérie, #Macron, #Zemmour, Marine Le Pen,

    – Dis ! Marine Le Pen, elle se situe où ?
    – À l’extrême droite !
    – Et Zemmour ?
    – Il est à la droite de Marine. Mais tout de même encore un peu à gauche de… Macron !
    – ???

    Bon ! Je note ! Il n’y a jamais eu de sous-marin israélien dans nos eaux territoriales et nos forces navales n’ont jamais pourchassé un sous-marin israélien. Logique, puisque le communiqué du MDN est clair comme une signature sonar au large de Mers-el-Kébir : il n’y a jamais eu de sous-marin de Tonton David dans nos 18 mètres. En revanche, il y a eu un tir de missile français. Ah ! Si ! J’ai un témoin ! Éric ! Éric Zemmour.

    Encore sous le coup d’un fou rire, « Zitouna » de l’extrême droite française n’en revient toujours pas devant cette contrefaçon éhontée dont s’est rendu coupable Manu. Copier l’extrême droite ! Et quelle piètre copie, mes amis ! Un « Duplicate » qui ferait bondir aux faux-plafonds les maîtres de la contrefaçon à Shenzhen, en Chine. D’ailleurs, depuis quelques heures, se pose aux Français une question cruciale. Une question d’éthique : doit-on avoir recours à la contrefaçon grossière de l’extrême droite sous prétexte que le contrefacteur est Président-trader en poste au CAC-40 ? Ah, ben oui ! Opter pour l’extrême droite, autant le faire et voter pour la vraie, par pour la copie, hein ? Pour prendre un exemple tout bête, quand t’as envie d’une bière, une vraie, tu ne vas tout de même pas tremper tes lèvres dans la mousse fade d’une Tourtel sans alcool, n’est-ce pas ? Même chose pour la contrefaçon. Extrême droite pour droite extrême, autant y aller franco et signer pour Marine. Ou pour Éric, vu le rétrécissement des écarts. Une bonne extrême droite avec le poinçon dessus, bien en évidence pour certifier que l’on n’a pas affaire à une copie. Et surtout l’assurance que la gestion des affaires de la cité française, si elle se fascise, revient malgré tout à un adulte. Pas à un gosse gâté-pourri par les bonus, les cadeaux de ses amis de la Défense et soudain apeuré à la perspective terrible de se voir privé de son mandat-jouet ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

    par Hakim Laâlam

  • Deux femmes en campagne pour la présidence de la France

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    Deux femmes en campagne pour devenir la première femme présidente de France

    PARIS (AP) – Deux politiciens français ont lancé dimanche leur campagne présidentielle, cherchant à devenir la première femme leader en France lors des élections de printemps de l’année prochaine.

    Marine Le Pen du parti d’extrême droite du Rassemblement national et la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, ont toutes deux lancé leurs programmes présidentiels dans des gestes largement attendus.

    Ils rejoignent une liste grandissante de challengers du président centriste Emmanuel Macron. Cela inclut des batailles entre plusieurs candidats potentiels de droite – dont une autre femme politique Valérie Pecresse – et parmi les Verts.

    Hidalgo, 62 ans, maire de la capitale française depuis 2014, est le favori pour remporter l’investiture du Parti socialiste. Elle a lancé sa candidature dans la ville de Rouen, dans le nord-ouest.

    « Je veux que tous les enfants en France aient les mêmes chances que moi », a-t-elle déclaré, invoquant ses racines. Hidalgo est la fille d’immigrants espagnols qui ont fui leur pays à la recherche de la liberté sous le règne du dictateur Francisco Franco.

    Le Pen, 53 ans, leader du parti d’extrême droite français, a commencé sa campagne dans la ville méridionale de Fréjus en s’engageant à défendre la « liberté » française. Fidèle à un message d’extrême droite qui, selon les critiques, a vilipendé les communautés musulmanes, Le Pen a promis d’être dur avec « les parties de la France qui ont été talibanisées ». Bien qu’elle ait lancé sa candidature plus tôt cette année, dimanche, elle a nommé Jordan Bardella, 26 ans, chef par intérim du parti alors que sa campagne bat son plein.

    Le Pen refait aussi son image pour cette élection. Fini la garde-robe bleu foncé qui a été sa marque de fabrique. Elle s’habillera désormais en bleu clair pour la campagne, « pour montrer notre vision, moins partisane, (allant) plus haut », a déclaré le conseiller spécial de Le Pen Philippe Olivier, cité par Le Figaro, le quotidien conservateur.

    Macron, 43 ans, n’a pas encore annoncé sa candidature à la réélection mais devrait le faire. Lancer une candidature en France est une formalité nécessaire à chaque élection présidentielle.

    Le vote devrait se résumer à un duel entre Le Pen et Macron, comme ce fut le cas lors de la dernière élection présidentielle française en 2017.

  • Les challengers de Macron prennent position

    À un peu moins d’un an de l’élection présidentielle en France, les challengers du président Emmanuel Macron se positionnent. De plus en plus d’hommes politiques annoncent leur candidature à l’élection du printemps 2022, dont la date n’a pas encore été officiellement fixée. Un aperçu des rivaux les plus prometteurs de l’homme politique du centre, Macron.

    Marine Le Pen

    Selon les sondeurs, la populiste de droite a plus de chances que jamais de devenir la première femme présidente de la France en 2022. Pourtant, la femme de 52 ans a besoin d’explications depuis les élections régionales de juin, lors desquelles son parti, le Rassemblement national, est reparti bredouille, alors que les sondages laissaient présager une victoire. Avec le cri de ralliement « Français, réveillez-vous ! », Le Pen promeut un gel de l’immigration et une politique économique « patriotique ». En mai 2017, elle est sèchement battue par Macron au second tour.

    Xavier Bertrand

    L’ancien ministre de la santé est considéré comme le candidat le plus prometteur du camp conservateur jusqu’à présent. L’homme de 56 ans se voit renforcé depuis qu’il a été clairement confirmé lors des élections régionales comme président de la région des Hauts-de-France, dans le nord de la France, avec des villes comme Calais et Dunkerque. Cela fait de l’élection présidentielle un « jeu à trois », a déclaré M. Bertrand, faisant allusion à Macron et Le Pen. Jusqu’à présent, cependant, il est loin derrière les deux dans les sondages. Jusqu’en 2017, Bertrand a appartenu au parti Les Républicains de l’ancien président Nicolas Sarkozy, mais a ensuite démissionné car il était trop à droite pour lui.

    Michel Barnier

    L’ancien négociateur en chef de l’UE pour le Brexit affiche également des ambitions d’entrer dans la course à la présidence pour les conservateurs. A 70 ans, Barnier serait le candidat le plus âgé. Toutefois, l’ancien ministre français des affaires étrangères devrait l’emporter dans un sondage d’opinion sur le champ des candidats que ses collègues républicains prévoient de commander d’ici l’automne. Ses nombreuses années de travail au sein de l’UE sont loin d’être perçues positivement par tout le monde en France.

    Anne Hidalgo

    Pour les socialistes, la maire de Paris se met en position. L’homme de 62 ans est en coalition avec les Verts dans la capitale. Elle s’est engagée dans un parcours social-écologique, qui est considéré comme le talon d’Achille de Macron. Jusqu’à présent, les sondeurs ne lui donnent pas beaucoup de chances de sortir le Parti socialiste de François Hollande, le prédécesseur immédiat de Macron, de son marasme électoral.

    Yannick Jadot et Eric Piolle

    Le parti vert français, Europe Écologie Les Verts (EELV), a vu ses chances augmenter depuis son succès aux élections locales de l’année dernière. Ses deux candidats les plus connus à l’investiture présidentielle sont le député européen Yannick Jadot et le maire de la ville alpine de Grenoble, Eric Piolle. Ils doivent d’abord affronter une primaire interne au parti. Piolle met en garde contre un « combat de coqs ». Jadot, lui, pointe l’objectif commun : « battre Emmanuel Macron et Marine Le Pen » et rendre la France, nation nucléaire, respectueuse du climat.

    Jean-Luc Mélenchon

    Le fondateur du parti de gauche La France insoumise se présente pour la troisième fois à l’élection présidentielle et pourrait une nouvelle fois voler des voix à d’autres candidats de gauche. L’homme de 69 ans veut faire sortir la France de l’OTAN et redistribuer les biens. Mélenchon appelle Macron, un ancien banquier d’affaires, « le président des riches » ; il a accusé la chancelière allemande Angela Merkel de « dicter » l’Europe pendant la crise financière.

    Stol.it, 02/07/2021

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  • Xavier Bertrand, le challenger de la droite à la présidence française

    L’ex-vendeur Bertrand devient le challenger de la droite à la présidence française

    PARIS, 28 juin (Reuters) – Xavier Bertrand, ancien vendeur d’assurances des provinces françaises, s’est imposé comme l’un des principaux candidats à l’élection présidentielle de l’an prochain, après que son bloc de centre-droit ait surpassé ses rivaux lors des votes régionaux ce week-end. .

    Les résultats ont bouleversé le paysage politique, transformant l’élection de 2022 de ce qui avait été considéré par de nombreux observateurs comme une course à deux chevaux entre le président Emmanuel Macron et la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen en un concours à trois.

    Dimanche, les électeurs des régions très surveillées ont donné la victoire à des candidats conservateurs de centre-droit comme Bertrand, tout en rejetant les candidats du parti de Macron et du Rassemblement national de Le Pen.

    Le retour du centre droit reflète la diminution du dégoût des électeurs face à la dernière administration conservatrice de Nicolas Sarkozy, les difficultés de Macron à rajeunir la politique française et l’échec de l’extrême droite à élargir son attrait après avoir viré des marges vers le grand public.

    « Maintenant, le concours présidentiel est une course à trois chevaux », a déclaré Bertrand au quotidien économique Les Echos alors qu’il doublait son argumentaire pour mener le défi des conservateurs l’année prochaine.

    Bertrand, qui est ridiculisé par certains ennemis en tant que politicien provincial en surpoids, a largement battu dimanche l’extrême droite dans le nord, un bastion de Le Pen où la criminalité et le déclin de l’industrie locale sont les principales préoccupations des électeurs, pour être réélu chef de la région. .

    Il a déclaré que son parti constituait le rempart le plus solide contre l’extrême droite, déclarant plus tôt avoir « brisé la gueule du Front national », se référant à l’ancien nom du parti de Le Pen souvent associé à son passé antisémite et xénophobe.

    Un sondage IPSOS/Sopra Steria tard dimanche a montré que la popularité de Bertrand grimpait à l’échelle nationale. Il prévoyait qu’il remporterait 18% du vote présidentiel au premier tour, en hausse de plusieurs points par rapport aux sondages précédents et en réduisant l’écart sur Macron et Le Pen.

    « Bien sûr, il n’y a aucune certitude d’un duel entre Macron et Le Pen (en 2022) », a déclaré une source gouvernementale.

    DÉSUNION

    Les principaux partis français ont eu du mal à se remettre après que Macron a dynamisé la division traditionnelle gauche-droite en 2017. Les votes de dimanche ont montré que l’ancien système faisait un retour provisoire.

    De profondes failles traversent les conservateurs et Bertrand, autrefois surnommé « floc floc » pour le son que ses chaussures à semelles en caoutchouc faisaient sur le sol en pierre du parlement, doit d’abord persuader son propre camp qu’il est l’homme du ticket de centre-droit en 2022 – une tâche rendu plus difficile après avoir quitté le parti Les Républicains en 2017.

    Modéré dans les rangs du centre-droit, Bertrand est particulièrement détesté par les alliés de Sarkozy, l’ancien président sous lequel il a été ministre du Travail et qui règne toujours sur Les Républicains.

    Deux autres aspirants présidentiels de centre-droit, Laurent Wauquiez et Valérie Pecresse, ont tous deux été réélus à leurs sièges de présidence régionale.

    Interrogée lundi sur son intention de se présenter, Pecresse a déclaré qu’elle prendrait le temps de réfléchir au cours de l’été. Wauquiez ne laissait aucun doute sur ses ambitions pour l’Elysée restées intactes.

    Bertrand se dépeint comme un homme de bon sens avec ses pieds plantés dans la France provinciale, d’où une grande partie de la colère anti-Macron sur sa déconnexion perçue avec les gens ordinaires s’infiltre.

    « Il faut qu’il donne envie à l’électorat de centre-droit qui nous a quittés pour Macron de voter pour lui », a déclaré un député des Républicains. « Mais ce n’est pas le plus glamour des candidats, et cela compte un peu. »

    Le mécontentement des électeurs à l’égard de la classe politique au sens large a poussé deux électeurs sur trois à s’abstenir lors du vote de dimanche.

    « C’est le cri d’une France dont nous exigeons chaque jour davantage et qui ne reçoit en retour que mépris et indifférence », a déclaré Bertrand à ses partisans.

    Reuters, 28 juin 2021

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  • La droite et la gauche françaises achèvent les élections régionales en regardant vers 2022

    Marseille/Paris, 26 juin (EFE) – Les élections régionales françaises ont tenu dimanche leur deuxième tour comme une répétition pour les élections présidentielles de 2022 dans lesquelles le Rassemblement national (RN) d’extrême droite vise à devenir son premier exécutif local et la droite et la gauche veulent établir leur ambition nationale.

    Le parti RN de Marine Le Pen était le favori dans six des 13 circonscriptions métropolitaines, mais n’est arrivé en tête qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur, région connue sous son acronyme PACA, où Thierry Mariani (36,38%) a devancé le conservateur Renaud Muselier (31,91%).

    La carte politique issue du premier tour de dimanche dernier maintient également les socialistes dans leurs cinq régions et les nationalistes en Corse, tandis que les Républicains de centre-droit restent en tête dans six régions et contestent le RN dans la septième, qui est toujours entre leurs mains.

    « Quoi qu’il arrive, ce sera une bonne base pour l’avenir. Il y a du travail à faire, mais ces élections sont significatives : elles montrent que la droite de gouvernement et la gauche traditionnelle existent toujours, contrairement à ce qu’on nous répète depuis quatre ans », a déclaré à EFE Othman Nassrou, le « numéro deux » de la conservatrice Valérie Pécresse en région parisienne.

    Pécresse a battu l’extrême droite Jordan Bardella avec des pourcentages respectifs de 36,18% et 13,14%, et est l’une des figures avec lesquelles le parti avec lequel Nicolas Sarkozy est arrivé au pouvoir en 2007 pourrait tester à nouveau son destin.

    LECTURE NATIONALE

    Les socialistes lui ont également donné une lecture nationale. « Depuis des années, nous sommes condamnés à l’inévitabilité d’un duel Macron/Le Pen. Les élections régionales et départementales ont ouvert une autre possibilité. Un espoir est né. Nous incarnons une alternative écologique et sociale », a déclaré cette semaine le premier secrétaire socialiste, Olivier Faure.

    L’une et l’autre formation arrivent à ce second tour avec la volonté de confirmer la bonne dynamique du premier, dans lequel le parti du président Emmanuel Macron, La République en Marche (LREM), a payé son manque d’implantation territoriale et Le Pen n’a pas vu s’installer les bons augures des sondages.

    « Je dis aux Français que je compte sur eux, que dans toutes les régions métropolitaines ils peuvent faire gagner le Rassemblement national », a déclaré vendredi le leader d’extrême droite, avec un appel à son électorat à ne pas démissionner ou laisser « voler » ces élections.

    L’abstention, en effet, a été le grand protagoniste de dimanche dernier, avec un taux record de 66,7%. Un chiffre si élevé que les représentants des instituts de démoscopie cités samedi par le journal Le Figaro le voient difficilement s’aggraver.

    Un an après l’élection présidentielle, Macron a promis de tirer les leçons de cette chute abyssale de la participation, attribuée en partie à la crise sanitaire, qui a brouillé l’organisation de rassemblements.

    VOTE- CLÉ EN PROVENCE

    Pour le politologue Vincent Martigny, la hausse de la mobilisation, même s’il n’en prévoit pas « l’explosion », sera déterminante, notamment en PACA, où les conservateurs recueillent désormais 51% des intentions de vote et l’extrême droite 49%, selon un sondage de l’IFOP pour les chaînes TF1 et LCI.

    Jean-François Massuet, ancien maire pendant quatorze ans de la petite ville de Méounes Lès Montrieux, toujours actif dans la politique municipale et départementale, estime qu’au final, « l’idée du rejet du RN donnera la victoire à Muselier ».

    Bien que le RN ait progressivement pénétré dans les zones rurales de la région où elle n’était pas active auparavant, en utilisant des thèmes tels que l’immigration ou l’insécurité, qui, selon lui, « sont largement exagérés par les médias ».

    Le propre chiffre de Mariani peut avoir été un facteur dans l’abstention de l’extrême droite. Ancien ministre de la droite traditionnelle sous la présidence de Sarkozy (2007-2012), puis transfuge du RN, il a été choisi pour pêcher des voix conservatrices, mais les fidèles de l’extrême droite pourraient le considérer comme trop mou.

    Muselier, quant à lui, a une histoire familiale attrayante : ses parents ont résisté à l’occupation nazie et son père a été déporté au camp de Dachau, bien qu’il ait survécu, et son grand-père était amiral et chef des forces navales de la France libre sous de Gaulle.

    En tant que dirigeant régional, il a fait des gestes vers le centre et vers la gauche, afin que les acolytes de Le Pen puissent « voter sans déshonneur », comme le résume le politologue Martigny.

    Ce dimanche, nous verrons si la campagne de « dédiabolisation » du RN a été couronnée de succès. Alexandrine, étudiante à l’université de Marseille, admet à EFE que la possibilité de sa victoire « fait peur » car « ils ne s’intéressent pas du tout aux problèmes », mais « manipulent » la situation.

    Quatre-vingt-quatre pour cent des jeunes âgés de 18 à 24 ans n’ont pas voté dimanche dernier. Elle, qui s’est rendue aux urnes « parce qu’il est important de montrer que nous nous sentons concernés », estime que c’est parce que « les politiciens sont déconnectés des citoyens » et que les problèmes de ces régions « ne sont pas bien connus ». EFE

    Swissinfo, 26 juin 2021

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  • Le Pen irritée par les résultats des élections régionales

    L’extrême droite française irritée par les résultats des élections, la région sud en jeu

    -Le Pen veut une victoire historique dans le sud de la France
    -Macron face à un défi avant le vote présidentiel de 2022
    -La participation dans tout le pays devrait atteindre un niveau record
    -Le centre droit fait mieux que prévu

    PARIS, 20 juin (Reuters) – L’extrême droite française a fait moins bien que prévu lors des élections régionales de dimanche, selon les sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote, laissant dans la balance la victoire dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et une plateforme pour l’élection présidentielle de 2022.

    Le Rassemblement national de Marine Le Pen a exprimé sa frustration face à un taux de participation record, alors que le centre droit a fait son premier retour dans les urnes depuis un résultat désastreux à l’élection présidentielle de 2017 et que le parti du président Emmanuel Macron a terminé cinquième.

    Le taux d’abstention élevé lors du vote du premier tour de dimanche, projeté à 68,5 % par l’institut de sondage Elabe, a coïncidé avec un dimanche ensoleillé et l’émergence de mois de sévères restrictions COVID-19.

    « Je ne peux que regretter ce désastre civique, qui a très largement déformé la réalité électorale du pays et donné une idée trompeuse des forces politiques en présence », a déclaré Mme Le Pen.

    « Si vous voulez que les choses changent, sortez et votez ».

    Un sondage de sortie des urnes IPSOS a montré que le centre-droit Les Républicains a remporté 27,2 % des voix au niveau national, devant l’extrême droite avec 19,3 %, suivie par les Verts, le Parti socialiste et La République en Marche de Macron avec 11,2 %.

    Pour l’extrême droite de Le Pen, c’est une baisse de plus de 7 points de pourcentage à l’échelle nationale par rapport à la dernière élection de 2015, qui s’était déroulée dans le sillage des attentats islamistes de Paris.

    Les élections régionales, pour lesquelles un second tour de scrutin aura lieu le 27 juin, offrent un aperçu de l’humeur des électeurs avant l’année prochaine, et un test des références de Le Pen.

    Elle a fait un effort concerté pour désintoxiquer l’image de son parti et éroder le vote de la droite dominante avec une politique populiste moins incendiaire, eurosceptique et anti-immigration.

    Dans la région des Hauts-de-France, au nord du pays, Les Républicains ont obtenu des résultats plus importants que prévu, selon les enquêtes de sortie des urnes, en devançant l’extrême droite avec une marge plus importante que prévu.

    Le candidat principal du parti dans le nord, Xavier Bertrand, qui est en passe de devenir le candidat conservateur à la présidentielle de 2022, a déclaré que le centre-droit avait montré qu’il était le rempart le plus efficace contre l’extrême droite.

    Le parti au pouvoir de Macron a fait aussi mal que prévu, la porte-parole du parti, Aurore Berge, parlant d’une « gifle ». Le président n’a pas réussi à s’enraciner localement, même si sa popularité à l’échelle nationale reste supérieure à celle de ses prédécesseurs.

    Les enquêtes d’opinion prévoient que Le Pen obtiendra le meilleur score au premier tour de l’élection présidentielle de l’année prochaine, grâce à une base de soutien qui en a assez de la criminalité, des menaces de la mondialisation sur l’emploi et d’une élite dirigeante considérée comme déconnectée des citoyens ordinaires.

    Le parti de Mme Le Pen n’a encore jamais contrôlé une région. Si elle en gagne une la semaine prochaine, cela enverrait le message qu’un président du Rassemblement national en 2022 n’est pas à exclure.

    Deux sondages de sortie des urnes ont montré que le Rassemblement national était arrivé en tête en Provence-Alpes-Côte d’Azur, mais avec une marge plus étroite que prévu par rapport au candidat de centre-droit Renaud Muselier, qui avait conclu une alliance avec le parti de Macron.

    Toutefois, le candidat du parti des Verts a déclaré qu’il maintenait sa candidature dans le sud, ce qui rend la compétition à trois plus favorable à l’extrême droite.

    Les résultats du premier tour de dimanche enverront les partis dans les coulisses pendant deux jours pour conclure des alliances avant le second tour.

    Reuters, 21 juin 2021

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  • Elections régionales: le pari perdant de Macron

    Le parti du président français LREM a essuyé un échec cuisant au premier tour des élections régionales, et ce a moins d’une année de la présidentielle qui s’annonce d’ores et déja très serrée dans la mesure où Emmanuel Macron ne serait éventuellement pas opposé a celle qu’il a déja battue en 2017 en l’occurrence Marine Le Pen.

    C’est une règle désormais classique de notre histoire électorale: les scrutins ne se déroulent jamais comme prévu (… par les sondages). Le premier tour des élections régionales françaises n’a pas dérogé a cette loi, avec un Rassemblement national nettement plus faible qu’attendu, des présidents de région triomphants et l’échec cuisant des listes LREM, a rapporté dimanche soir L’Opinion.

    Pour Emmanuel Macron, ce dimanche électoral a sûrement un goût amer. Il subit en effet un quadruple échec. Celui de ses candidats, si nombreux a être éliminés dès le premier tour, en particulier ses ministres envoyés en mission dans des régions où l’objectif principal était de déstabiliser les sortants, du moment qu’ils étaient de droite et plus encore s’ils se présentaient comme adversaires potentiels en 2022. Avec des scores aussi piteux, impossible – c’est son second échec – de prétendre être celui qui fait basculer a droite ou a gauche une élection: le parti du locataire de l’Elysée est trop faible pour imposer la moindre alliance a des présidents sortants puissants.

    Le troisième échec d’Emmanuel Macron est plus personnel: son choix de «nationaliser» les élections régionales était un contresens. Ses voyages en province, jusqu’a l’avant-veille du scrutin, n’ont pas empêché les électeurs de rappeler que, pour eux, les élections régionales concernent les régions.

    Dernier échec, et non des moindres: la brutale contre-performance du Rassemblement national. Marine Le Pen subit-la un gros coup de pompe dans son ascension vers 2022. Ce qui, ajouté aux scores brillants de plusieurs leaders des Républicains, rebat les cartes. Emmanuel Macron voit commencer a se dissiper la certitude d’affronter la présidente du Rassemblement national dans un duel de second tour a sa main. C’est une règle désormais bien établie: une course a l’Elysée réserve toujours de grosses surprises. La première vient de se produire.

    La sévère déroute de la macronie engage-t-elle pour autant le gouvernement et, a fortiori, le chef de l’Etat, a dix mois de l’élection présidentielle? Si l’exécutif a toujours martelé qu’il ne serait pas lié par les résultats, la question d’un remaniement ministériel est désormais a nouveau sur la table, d’autant qu’une quinzaine de ministres étaient candidats.

    Il convient de rappeler que le chef de l’Etat français a reçu une gifle de la part d’un homme le 8 juin dernier, alors qu’il était en déplacement dans la Drôme, deuxième étape de son “tour de France des territoires”.

    Abstention record
    Le premier tour des élections régionales 2021 aura été marqué par une abstention record. C’est dans le Grand Est que l’on s’est le moins mobilisé en France. Prés de trois quart des électeurs ne sont pas allés voter.

    Selon les premières estimations des instituts de sondage, l’abstention atteindrait entre 66.1% et 68.6%.

    Echourouk online, 21 juin 2021

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  • La France élit ses dirigeants régionaux et se prépare au vote présidentiel

    PARIS (AP) – Le parti d’extrême droite de Marine Le Pen est porté par son message de fermeté en matière de sécurité et de lutte contre l’immigration, alors que les électeurs français commencent à élire les dirigeants régionaux dimanche dans une élection qui est considérée comme une répétition générale pour le vote présidentiel de l’année prochaine.

    Le jeune parti centriste du président Emmanuel Macron devrait faire piètre figure, faute d’une base politique locale solide et en raison de la frustration suscitée par la gestion de la pandémie par son gouvernement.

    Le taux de participation au premier tour de dimanche pourrait atteindre un niveau record. Ceux qui se présentent pour voter doivent rester masqués, se tenir à l’écart de la société et se munir de leur propre stylo pour signer les registres de vote.

    Les élections aux conseils de direction des 13 régions françaises, de la Bretagne à la Bourgogne en passant par la Côte d’Azur, portent essentiellement sur des questions locales telles que les transports, les écoles et les infrastructures. Mais les principaux politiciens les utilisent comme une plateforme pour tester des idées et gagner des partisans avant l’élection présidentielle d’avril. Le Pen et Macron devraient dominer cette course.

    Les partis qui remportent plus de 10 % des voix au premier tour du scrutin régional de dimanche se qualifient pour le second tour décisif du 27 juin.

    Les sondages suggèrent que le parti Rassemblement national de Mme Le Pen pourrait remporter le contrôle d’une ou plusieurs régions, ce qui serait un grand coup de pouce pour les efforts qu’elle déploie depuis dix ans pour légitimer un parti longtemps considéré comme un paria antidémocratique et antisémite. Une question majeure pour le second tour est de savoir si les électeurs français se rassembleront pour écarter le parti du pouvoir comme ils l’ont fait dans le passé.

    Le parti conservateur traditionnel Les Républicains semble prêt à garder le contrôle de plusieurs des sept régions qu’il dirige actuellement, y compris la très importante région parisienne.

    Parmi les candidats les plus forts du Rassemblement national figure Thierry Mariani, qui se présente pour diriger la région qui comprend la Provence, la Côte d’Azur et une partie des Alpes. Mariani a déclaré qu’il voulait plus de police et plus de financement public pour les groupes promouvant les communautés individuelles, ce que beaucoup considèrent comme visant les associations musulmanes ou les mouvements LGBTQ.

    Le Rassemblement national a remporté de nombreuses victoires politiques aux élections locales ces dernières années et a fait de la sécurité un enjeu majeur de cette campagne. Ses candidats se sont ralliés aux syndicats de police qui affirment être confrontés à une recrudescence de la violence, et ont demandé des peines de prison plus sévères et un moratoire sur l’immigration – même si ces mesures relèvent des pouvoirs de l’État et non des conseils régionaux.

    Le parti français des Verts, qui a fait un bond lors des dernières élections, espère gagner une nouvelle influence dans le vote régional, tandis que le Parti socialiste pourrait encore perdre du terrain.

    Les perspectives semblent incertaines pour le parti centriste de M. Macron, La République en marche, qui n’a que quatre ans d’existence et n’existait donc pas la dernière fois que les électeurs ont choisi les dirigeants régionaux, en 2015. Il est confronté à la désillusion des politiques de Macron, y compris de la part des électeurs ruraux qui ont soutenu le soulèvement des gilets jaunes contre l’injustice économique perçue.

    Les élections régionales ont été retardées en raison de la recrudescence du virus.

    Les infections ayant diminué et les vaccinations s’étant répandues, le gouvernement a récemment rouvert des restaurants, des magasins et des possibilités de voyage fermés depuis longtemps. Le Premier ministre a supprimé un couvre-feu impopulaire et inhabituellement long qui devait commencer dimanche.

    Dimanche, les électeurs choisiront également les personnes qui dirigeront les plus de 100 « départements » de France, un autre niveau du système de gouvernance territoriale du pays.

    Associated Press, 20 juin 2021

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  • Face à son échec politique, le pouvoir en France fait recours aux coups bas pour freiner la fulgurante montée de Marine Le Pen

    Le lynchage des musulmans dans ce qui ressemble à une prémisse d’une future shoah islamique n’a pas aidé à freiner la montée de l’extrême droite. C’est ainsi que le pouvoir français semble faire recours aux coups bas en vue de porter atteinte à la popularité montante de Marine Le Pen.

    Selon des rapports de presse, Mme Le Pen risque d’être convoquée par la police pour déclarer dans le cadre d’une affaire de soupçons d’emplois fictifs au bénéfice de son parti, le Rassemblement National.

    Selon des révélations faite par Le Journal du Dimanche, Le Pen est accablée par un rapport de 98 pages « qui synthétise les éléments réunis par l’enquête ouverte en mars 2015 et confiée fin 2016 à des juges d’instruction du pôle financier du tribunal de Paris ». Ce rapport accuse environ 25 élus et assistants du RN, dont la présidente Marine Le Pen, son père Jean-Marie Le Pen et de hauts dirigeants, sont mis en examen pour « détournements de fonds publics » ou recel de ce délit.

    Les magistrats soupçonnent le RN d’avoir « de manière concertée et délibérée » mis en place un « système de détournement » des enveloppes allouées par l’UE à chaque député pour rémunérer des collaborateurs parlementaires (21.000 euros mensuels).

    Ces collaborateurs auraient travaillé en réalité pour le parti d’extrême droite, lui permettant ainsi des économies substantielles sur ses salaires.

    Le Parlement européen, partie civile, a réévalué en 2018 son préjudice à 6,8 millions d’euros dans cette affaire, qui a ensuite débouché sur des investigations distinctes à Paris portant sur les assistants d’eurodéputés du parti centriste MoDem et de celui d’extrême gauche La France Insoumise.

    Le parti Rassemblement national, qui conteste tout détournement, est aussi mis en examen dans cette procédure, ouverte également pour « escroquerie en bande organisée » et « travail dissimulé ».

    Selon plusieurs sources proches du dossier, les investigations n’ont pu être closes en 2020 comme prévu, la crise du Covid-19 ayant notamment retardé la levée d’immunité de l’eurodéputé RN Jean-François Jalkh par le Parlement européen. Celle-ci, réclamée par les juges d’instruction français en vue de sa mise en examen, la dernière attendue dans le dossier, a finalement été levée le 23 mars.

    Ces dernières années, la défense a multiplié les recours, jusqu’à présent rejetés, sans cacher son objectif de « repousser la tenue d’un procès éventuel à l’après-présidentielle 2022 », selon l’un des avocats.

    Avec RTBF, 16 mai 2021

    Etiquettes : France, Islam, extrême droite, Marine Le Pen, emplois fictifs, Parlement Européen, faux assistants,

  • France: 4 policiers sur 10 voteraient pour Marine Le Pen

    Réaction de la syndicaliste policière d’origine algérienne Linda Kebbab

    La syndicaliste policière d’origine algérienne Linda Kebbab a expliqué la motivation des 44% des policiers de l’Hexagone qui se disent prêts a voter pour Marine Le Pen lors de la présidentielle de 2022.

    44% des policiers et militaires envisagent d’accorder leur voix a Marine Le Pen au premier tour de l’élection présidentielle de 2022, a révélé mardi un sondage Ipsos pour le Cevipof, dévoilé par L’Opinion. Dans l’hypothèse d’un second tour face a Emmanuel Macron, la présidente du Rassemblement national (RN) pourrait engranger jusqu’a 60%des intentions de vote des policiers et des militaires contre seulement 20% pour le président sortant, révèle également cette enquête.

    Une tendance qui, “non”, ne surprend pas la policière née de parents algériens, Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police FO.

    “Par dépit et par désespoir”
    “De plus en plus de policiers mais aussi de Français votent aussi par dépit et par désespoir, l’inquiétude n’est pas de savoir que ces gens votent extrême droite, mais pourquoi ils le font”, a soutenu la syndicaliste ce mercredi matin sur BFMTV-RMC.

    «Vous avez un panel de partis politiques qui s’offrent a vous et qui font des propositions. Vous en avez un qui vous traite de barbare. Vous en avez un qui vote contre la loi Sécurité globale et particulièrement sur l’article qui interdirait la diffusion des visages des policiers, l’intention de nuire. Vous avez une majorité qui, aujourd’hui ne convainc pas les policiers. Vous avez une droite qui a beaucoup de mal aujourd’hui a s’exprimer. Vous avez une extrême droite qui aujourd’hui parvient, par ses discours et en matière de communication, a attirer beaucoup de Français, pas de policiers, beaucoup de Français», a énuméré la policière.

    “Que les politiques s’interrogent”
    «Quand des policiers me disent “je suis gosse de communiste, je suis gosse d’ouvrier, j’arrive du Nord de la France, j’arrive de l’Est de la France, j’ai baigné dans un esprit de gauche, dans lequel je ne me retrouve pas en tant que policier, dans ces cas-la je vais aller voter pour le seul ou la seule qui a un discours qui n’est pas vindicatif a mon égard”, et ils font abstraction du programme, comme beaucoup de Français», croit savoir Linda Kebbab.

    «J’ai beaucoup de collègues qui me disent: “je suis pas facho, je suis pas raciste, je suis pas extrémiste, sauf que entre celui qui me crache a la figure a longueur de temps, entre celui qui n’est pas un républicain et celle qui, peut-être avec beaucoup d’intelligence, dit qu’elle nous soutiendra, j’y vais”», a poursuivi la fonctionnaire.

    Pour la policière, il faut «que les politiques s’interrogent sur la manière dont ils ont perdu la confiance des policiers, en matière de politique a leur égard et en matière de délitement de la société», a-t-elle conclu sur ce point.

    «Nous policiers, nous ne sommes a l’abri nulle part», a estimé ce mercredi Linda Kebbab.

    Une tribune de militaire suscite une vive polémique
    Rappelons qu’une tribune signée par une vingtaine de généraux en France a suscité de vives réactions et un tollé. Furieuse, la ministre française des Armées a demandé des sanctions contre les signataires.

    «Pour les militaires qui ont enfreint le devoir de réserve, des sanctions sont prévues et s’il y a des militaires actifs parmi les signataires, j’ai demandé au chef d’état-major des armées d’appliquer les règles qui sont prévues dans le statut des militaires, c’est-a-dire des sanctions », a déclaré Florence Parly, lundi 26 avril, sur Franceinfo.

    Aussitôt, la cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, candidate a la présidentielle de 2022, les a invités a « se joindre » a elle.

    Echourouk online, 12 mai 2021

    Etiquettes : France, police, extrême droite, Marine Le Pen, Rassemblement Nationale, xénophobie,