Étiquette : Mario Draghi

  • L’axe Alger-Rome se renforce

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    C’est sa deuxième visite en Algérie en l’espace d’un peu plus de trois mois. Le président du Conseil des ministres de la République italienne, Mario Draghi, entamera aujourd’hui, une nouvelle visite en Algérie. Il prendra part au IV sommet intergouvernemental algéro-italien.

    Mario Draghi sera reçu au palais d’El Mouradia par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, indique un communiqué du Conseil des ministres italien.

    Lors de cette visite, le président du Conseil des ministres italien sera accompagné d’un certain nombre de ministres, dont ceux des Affaires étrangères de l’Intérieur. « Parallèlement, des entretiens auront lieu entre les ministres italiens membres de la délégation officielle et leurs homologues algériens », ajoute la même source.

    Après un point de presse conjoint avec le président Tebboune et un déjeuner officiel, Draghi prendra part à l’inauguration au Forum des entreprises qui aura lieu au Centre international des Conférences (CIC). Selon des médias locaux, la visite du Premier ministre italien devait durer initialement 48 heures avant d’être écourtée en raison de la situation politique dans ce pays européen.

    L’Algérie entretient des relations privilégiées avec l’Italie a qui elle a déjà livré depuis le début de l’année, 13,9 milliards de m3 dépassant de 113% les volumes prévisionnels, et prévoit encore de lui livrer d’ici la fin de l’année 2022, six milliards de m3 supplémentaires de gaz algérien.

    L’Express, 18/07/2022

    #Algérie #Italie #Tebboune #Mario_Draghi #Gaz

  • Algérie-Italie : A plein gaz !

    Algérie, Italie, Gaz, Espagne, Ukraine, Russie, Mario Draghi,

    Les relations énergétiques avec l’Italie sont au beau fixe. Les exportations de gaz vers ce pays suivent une tendance haussière. Suivant la décision prise lors de l’entretien entre le chef de l’Etat et le Président italien Sergio Matarelli, l’Algérie est en train d’augmenter ses livraisons de gaz à l’Italie. L’agence officielle APS rapporte que l’Algérie augmentera de 4 milliards de mètres cubes supplémentaires ses fournitures de gaz à l’Italie à partir de la semaine prochaine et de 6 milliards de mètres cubes vers la fin de l’année. Pendant que la Russie a réduit d’un tiers son approvisionnement en gaz de l’Italie. L’Algérie passe donc à l’acte et répond à la requête italienne d’acquérir des quantités supplémentaires de gaz algérien pour parer à la situation née de la crise russo-ukrainienne contribuant à atténuer la pénurie de gaz en Italie. L’agence rapporte également que l’Algérie a livré à ce pays jusqu’ici 13,9 milliards de mètres cubes de gaz dépassant de 113% les volumes prévisionnels.

    A cet égard, il faut savoir que suivant l’accord signé entre le PDG de Sonatrach et son homologue de l’ENI, le 11 avril dernier, la compagnie pétrolière nationale doit livrer à son client italien 3 milliards de mètres cubes/an supplémentaire à court terme et 9 milliards de mètres cubes/an supplémentaires à partir de 2022-2023. L’objectif est de porter à moyen terme les livraisons de gaz algérien à l’Italie à 31 milliards de mètres cubes/an.

    Il faut savoir qu’en 2019, Sonatrach et l’ENI ont renouvelé le contrat d’achat et de vente de gaz pour un volume de 9 milliards de mètres cubes/an pour une durée de dix ans. En outre, cette compagnie, qui entretient une relation stratégique avec l’Algérie, a été la première à signer récemment un accord avec Sonatrach portant révision à la hausse des prix du gaz. N’oublions pas également que l’ENI n’est pas le seul client italien de Sonatrach. La compagnie pétrolière nationale a, en effet, renouvelé ses contrats de vente de gaz, en 2019, avec les compagnies italiennes Enel et Edison pour, respectivement, 3 milliards de mètres/an et 1 milliard de mètres cubes/an.

    Mais d’où proviendront les quantités de gaz supplémentaires ? A partir probablement du développement de gisements de gaz découverts dans le bassin de Berkine et développés ou à développer rapidement par l’ENI et par Sonatrach, selon l’ENI. Mais aussi à partir de gisements de gaz qui seront mis en service vers la fin 2022 ou en 2023, selon le PDG de Sonatrach.

    Il convient de signaler ici que cette hausse des exportations de gaz vers l’Italie intervient dans une phase où les ventes de gaz à l’Espagne sont en baisse. Pour un spécialiste pétrolier, la hausse des exportations de gaz vers l’Italie est permise par la baisse des exportations de l’Algérie vers l’Espagne. Elle se situe dans une période creuse pour les clients espagnols du gazoduc Medgaz, a-t-il ajouté. Le défi pour Sonatrach reste l’augmentation de la production de gaz pour non seulement honorer ses engagements envers les compagnies étrangères mais également pour accroître ses ventes vers l’Italie et d’autres clients. Les regards seront braqués sur la mise en service à temps de nouveaux gisements de gaz tels que ceux d’Isarène, de la périphérie de Gassi Touil, des gisements du Sud-Ouest, tels que Hassi Mouina. Le développement rapide du gisement de l’Ahnet, dont les réserves sont assez importantes, fait également partie de ce défi. Mais quitte à le rappeler, l’avancée dans le programme gouvernemental de rationalisation de la consommation d’énergie, les économies d’énergie encouragent l’expansion des exportations de gaz. Or, ce programme avance à pas de fourmi.

    KHALED REMOUCHE

    Reporters, 17 July 2022157

    #Algérie #Italie #Gaz #Espagne #Europe

  • Contrats avec l’Italie: L’Algérie fait taire les sceptiques

    Algérie, Italie, Gaz, Mario Draghi,

    Le Premier ministre italien Mario Draghi effectuera demain une visite d’une journée en Algérie, en pleine crise que traverse son gouvernement et notamment après sa démission qui a été rejetée par le chef de l’Etat.

    La visite de Draghi a été précédée par l’annonce par l’Algérie d’une augmentation du volume de ses approvisionnements en gaz vers l’Italie de 4 milliards de mètres cubes supplémentaires à partir de la semaine prochaine.

    Depuis le début de l’année, l’Algérie a déjà livré 13,9 milliards de mètres cubes à l’Italie, dépassant de 113% les volumes prévus. Au total, cette année l’Algérie fournira à l’Italie 27 milliards de mètres cubes, donc près du tiers des besoins de ce pays. Ce qui fait de l’Algérie le premier fournisseur de l’Italie, qui reçoit deux fois plus de gaz d’Algérie que de Russie.

    La perche tendue à Draghi
    Par ces annonces de nouveaux approvisionnements, l’Algérie confirme, si besoin est, son statut de fournisseur fiable pour ses clients européens, notamment l’Italie vis-à-vis de laquelle Alger s’est engagée à fournir 9 milliards de m3 supplémentaires de gaz en 2023, comme convenu lors de l’accord signé il y a trois mois lors de la visite de Draghi à Alger.

    Les 4 milliards supplémentaires annoncés ce week-end sont venus s’ajouter à deux autres milliards déjà assurés. Ce qui fait que l’engagement de fournir 9 milliards supplémentaires par an est déjà honoré aux deux tiers. Une performance qui est de nature à clouer le bec aux sceptiques, et aux esprits revanchards qui se recrutent chez le voisin de l’ouest, ayant exprimé leurs doutes au sujet des capacités de l’Algérie à honorer son engagement à fournir les 9 milliards de m3 de gaz que prévoit le contrat avec l’Italie. Au grand dam de ceux-là, le contrat est non seulement bien respecté, mais aussi, bien avant l’heure.

    Le timing choisi par l’Algérie pour faire ces annonces, et qui coïncide avec la démission de Mario Draghi, se veut une perche pour le gouvernement italien qui traverse une grave crise gouvernementale qui menace de remettre en cause sa continuité jusqu’à la fin de la législature, en mars 2023, en raison d’une crise sociale, liée à l’inflation et au renchérissement des prix des produits énergétiques, dus à la guerre en Ukraine.

    L’Algérie en fournisseur fiable
    Le message est clair : l’Italie peut compter davantage sur l’Algérie en tant que fournisseur sûr et fiable dans sa stratégie visant à mettre fin à sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie après l’invasion de l’Ukraine, et à s’approvisionner en cette ressource nécessaire à l’électricité et au chauffage en perspective du prochain hiver. L’Italie a déjà réduit à 25% sa dépendance au gaz russe.

    Qu’a cela ne tienne, la visite à Alger de Mario Draghi sera l’accession pour la signature de plusieurs accords dans divers domaines, suite notamment à la tenue d’un forum d’affaires qui aura pour conséquence de booster la coopération bilatérale dans une conjoncture d’après-covid marquée par une léthargie de nombre de secteurs économiques en Italie.

    La visite à Alger de la délégation italienne conduite par Draghi et qui comprend six ministres de son gouvernement dont ceux des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, de l’Intérieur, de la Justice, de la transition écologique, de l’Infrastructure, et de l’Égalité, fait suite à la mission qu’il a menée le 11 avril au cours de laquelle un accord a été signé entre la société algérienne Sonatrach et la société italienne Eni pour l’exportation de gaz – dans le but de diversifier les sources d’approvisionnement énergétique et réduire la dépendance.

    La visite de Draghi intervient également après celle du président algérien en mai dernier qui avait été précédée par la visite historique du chef de l’Etat italien, Sergio Mattarella, à Alger en novembre 2021, lors de laquelle l’approvisionnement en gaz algérien de l’Italie a été au centre des entretiens tenus par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

    Les deux parties ont convenu de renforcer le partenariat énergétique entre les deux pays. L’Italie est le troisième partenaire commercial de l’Algérie dans le monde (premier client et sixième fournisseur). En 2021, la valeur des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Italie était de l’ordre de 7,34 milliards d’euros. Le gaz constitue la quasi-totalité des importations de l’Italie, qui exporte vers l’Algérie principalement des machines, des produits pétroliers raffinés, des produits chimiques et des produits sidérurgiques.

    A. R.

    L’Algérie aujourd’hui, 17/07/2022

    #Algérie #Italie #Russie #Gaz #Europe

  • C’est sa 2e visite en 3 mois : Mario Draghi à Alger

    C’est sa 2e visite en 3 mois : Mario Draghi à Alger

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    Le Premier ministre italien, Mario Draghi, effectuera la semaine prochaine une visite en Algérie, pour discuter du renforcement des liens entre les deux pays, actuellement dominés par la coopération énergétique.

    La visite de Draghi en Algérie, premier fournisseur de gaz de l’Italie, pour la deuxième fois cette année, intervient dans un contexte de crise énergétique aigue en Europe, marqué par les craintes d’un arrêt total du flux des approvisionnements en gaz russe en perspective de l’hiver prochain.

    Mais, contrairement à d’autres pays européens comme l’Allemagne qui dépendent exclusivement du gaz en provenance de Russie, l’Italie semble mieux lotie face à cette crise grâce notamment à plusieurs facteurs. A commencer par la réduction de la dépendance du gaz russe à 25%, contre environ 40% au début de l’année. Aussi, au début de la guerre en Ukraine, le gouvernement a pris une décision stratégique pour rechercher rapidement des approvisionnements alternatifs, a rappelé dans ce sens le Premier ministre Mario Draghi aux journalistes mardi soir.

    Afin de diversifier progressivement les approvisionnements hors de la Russie, le gouvernement italien, avec la société contrôlée par l’État, Eni, a conclu des accords avec des pays africains et nord-africains, notamment l’Algérie, pour augmenter les importations de gaz. Ainsi, un contrat a été signé lors de la visite de Draghi en Algérie pour la livraison de 9 millions de m3 supplémentaires de gaz via le gazoduc Transmed, Enrico-Mattei.

    Les craintes d’un hiver rigoureux

    Qu’à cela ne tienne, les autorités italiennes travaillent à présent pour s’assurer que le pays puisse survivre l’hiver prochain sans rationner le gaz aux familles et aux entreprises, même si la Russie arrête complètement les approvisionnements. «Si, au milieu de l’hiver, la Russie coupe brusquement l’approvisionnement de l’Italie, le rationnement ne pourra pas être évité», a déclaré Simona Benedettini, conseillère indépendante en énergie basée à Rome.

    Cependant, si toute l’Europe craint qu’un blocage total des flux de gaz en provenance de Moscou puisse la contraindre au rationnement, la question se posera avec moins d’acuité pour l’Italie, gros client de l’Algérie. Selon le ministre de la Transition écologique Roberto Cingolani, les stocks italiens sont actuellement à 55% et devraient atteindre 90% d’ici la fin de l’année. «Nous sommes presque hors de danger», a-t-il déclaré, vendredi 24 juin, dans un entretien avec le quotidien La Stampa.

    De nouvelles perspectives de coopération

    Hormis l’approvisionnement en gaz, la production d’électricité à base de gaz et d’autres ressources d’énergies renouvelables ouvre de nouvelles perspectives de coopération algéro- italienne, comme annoncé en avril 2022 lors de la précédente visite de Draghi qui a fait état d’un projet d’exportation de l’électricité vers l’Italie et de projet de construction d’un câble électrique sous-marin devant relier Annaba à la Sicile. A cela s’ajoutent le renforcement du développement des énergies renouvelables, les technologies innovantes à faible émission de carbone et les projets de transmissions électriques entre l’Algérie et l’Italie.

    L’Algérie aujourd’hui, 14 jui 2022

    #Algérie #Italie #Mario_Draghi

  • L’Algérie, plus grand bénéficiaire de la guerre en Ukraine -Washington Post-

    L’Algérie, plus grand bénéficiaire de la guerre en Ukraine -Washington Post-

    L’Algérie, plus grand bénéficiaire de la guerre en Ukraine -Washington Post- Russie, Italie, Mario Draghi, gaz, Transmed,

    L’Algérie tire actuellement un très bon parti sur le marché mondial du gaz avec la guerre en Ukraine et les pressions russes sur la fourniture du gaz aux européens, estime le Washington Post dans un article publié hier samedi.

    « L’Algérie a longtemps été un acteur de taille moyenne dans le jeu mondial des exportations de pétrole et de gaz, mais la crise énergétique en Europe a permis à la nation nord-africaine de faire monter les enchères. Le Premier ministre italien, Mario Draghi, s’est rendu à Alger il y a quelques semaines pour signer un accord visant à augmenter de 40 % les importations de gaz naturel en provenance d’Algérie grâce à un gazoduc sous-utilisé qui passe sous la mer Méditerranée. » (Washington Post)


    Dans son article titré « Les menaces russes redessinent la carte énergétique mondiale », le média américain analyse la » réorganisation soudaine des marchés de l’énergie à l’échelle mondiale, alimentée par un revirement brutal de la Russie », en particulier pour l’Allemagne et la Pologne. Des pays comme l’Algérie se retrouvent ainsi comme des alternatives sérieuses pour le marché gazier européen dans sa « course effrénée » contre la sortie de la dépendance au gaz russe.

    D’autres exportateurs de pétrole et de gaz qui n’étaient pas auparavant au centre des discussions sur l’énergie dans le monde, comme l’Angola, le Nigeria et la République du Congo, apparaissent également comme des acteurs potentiels pour l’avenir de l’Europe », écrit le journaliste du Washigton Post.

    L’Algérie aujourd’hui, 01/05/2022

    #Algérie #Ukraine #Russie #Gaz #The_Washington_post

  • Italie-Algérie: Un accord contre la dépendance à l’égard de la Russie

    Italie-Algérie: Un accord contre la dépendance à l’égard de la Russie – gaz, Mario Draghi, Ukraine, Commission européenne, UE, Transmed,

    ROME, 11 avril (Reuters) – L’Italie a conclu lundi un accord pour augmenter d’environ 40% ses importations de gaz en provenance d’Algérie. Il s’agit de son premier accord important pour trouver des sources d’approvisionnement alternatives après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

    En visite en Algérie, le Premier ministre italien Mario Draghi a déclaré que les accords conclus constituaient une étape importante dans la volonté de l’Italie de réduire sa dépendance au gaz russe.

    « D’autres suivront », a-t-il déclaré aux journalistes à Alger après une réunion avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

    L’Italie, qui importe environ 40 % de son gaz de Russie, s’efforce de diversifier ses sources d’approvisionnement énergétique à mesure que le conflit en Ukraine s’aggrave.

    Les ministres ont sollicité de nombreux pays comme le Congo, l’Angola, l’Azerbaïdjan et le Qatar afin de trouver des capacités pour tenter de remplacer les 29 milliards de mètres cubes que l’Italie reçoit de la Russie.

    L’Italie n’est pas le seul pays à rechercher des approvisionnements alternatifs. La Commission européenne a proposé que l’Europe réduise ses importations de gaz russe de deux tiers cette année et les supprime progressivement d’ici 2027.

    M. Draghi a précédemment déclaré que si le remplacement de 30 à 40 % des approvisionnements en provenance de Russie pouvait être réalisé immédiatement, il serait beaucoup plus difficile de remplacer le reste.

    Dans un communiqué, le groupe énergétique italien Eni (ENI.MI) a déclaré qu’il avait convenu avec la société algérienne Sonatrach d’augmenter progressivement les flux dans le gazoduc Transmed à partir de cette année pour atteindre 9 milliards de m3 de gaz supplémentaires par an d’ici 2023-24.

    Le ministre de la transition écologique, Roberto Cingolani, a déclaré à la télévision italienne que 3 milliards de m3 de ce gaz seraient mis en service immédiatement.

    Dans un communiqué séparé, Sonatrach a déclaré avoir signé un accord mais n’a pas donné de détails sur les volumes.

    L’Algérie est le deuxième plus grand fournisseur de gaz de l’Italie. Le gazoduc Transmed a une capacité journalière de plus de 110 millions de mètres cubes mais ne transporte actuellement qu’environ 60 millions de mètres cubes.

    La hausse de la consommation intérieure, le sous-investissement et l’instabilité politique, notamment la fermeture d’un gazoduc vers l’Espagne en raison d’un différend avec le Maroc, ont limité les exportations algériennes.

    Mais l’année dernière, ses exportations de gaz vers l’Italie ont augmenté de 76 % pour atteindre 21,2 milliards de mètres cubes et, lundi, les flux quotidiens ont dépassé ceux de la Russie.

    TÊTE DE PONT EUROPÉENNE

    Avec l’un des plus grands réseaux de transport de gaz d’Europe, l’Italie est considérée comme une future tête de pont vers l’Europe pour le gaz – et l’hydrogène vert – produit en Afrique du Nord et au-delà.

    M. Draghi a déclaré que l’Italie était également prête à travailler avec l’Algérie pour développer les énergies renouvelables et l’hydrogène vert.

    L’invasion russe a déclenché de vastes sanctions occidentales qui menacent de perturber les flux d’énergie, faisant planer le spectre d’une pénurie de gaz.

    M. Cingolani a déclaré la semaine dernière que l’Italie s’attendait à recevoir cette année 10 milliards de m3 supplémentaires de gaz provenant des gazoducs d’Algérie, de Libye et d’Azerbaïdjan.

    Outre le renforcement de sa capacité de transport par gazoduc, l’Italie souhaite également augmenter ses importations de gaz naturel liquéfié en provenance de marchés tels que le Qatar, les États-Unis et le Mozambique.

    Rome a déclaré que les trois terminaux GNL actuels de l’Italie pourraient être utilisés au maximum pour fournir 4-5 milliards de mètres cubes de gaz supplémentaires, tandis que deux nouvelles unités flottantes de stockage et de regazéification pourraient apporter environ 10 milliards de mètres cubes d’approvisionnement supplémentaire à moyen terme.

    Reuters, 11/04/2022

    #Algérie #Italie #Gaz #Russie #Ukraine