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  • Pays Bas: Le Premier ministre dans le viseur de la mafia

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    DEN HAAG – Le Premier ministre sortant, Mark Rutte, fait l’objet d’un dispositif de sécurité renforcé, suite à des signaux indiquant qu’il pourrait être la cible d’un attentat ou d’un enlèvement. Le Premier ministre bénéficie d’une sécurité renforcée de la part d’officiers de police spécialement formés du Service de protection royale et diplomatique (DKDB). La menace vient du crime organisé.

    Des sources ayant de bonnes relations le disent à De Telegraaf. Selon un initié, des « spotters » ont été repérés à proximité du leader du VVD. Il s’agirait de personnes suspectes liées à la mafia Mocro.

    Un porte-parole du bureau du procureur national, officiellement chargé d’enquêter sur la menace pesant sur le Premier ministre, s’est refusé à tout commentaire.

    On sait que la cible d’une attaque de ce type est d’abord observée par des « guetteurs », avant que les « frappeurs » (jargon de la pègre pour les tueurs à gages) ne frappent. C’est ce qui s’est passé, entre autres, lors des meurtres de l’avocat Derk Wiersum et du journaliste criminel Peter R. de Vries.

    Bicyclette

    Depuis des années, le Premier ministre sortant, M. Rutte, a une aversion pour la sécurité personnelle et préfère se déplacer à La Haye sur son vélo. Depuis que l’information sur le premier ministre a été révélée, il a fait l’objet de mesures de sécurité supplémentaires, visibles et invisibles.

    Le service d’information de l’État (RVD) ne veut pas faire de commentaires sur le renforcement de la sécurité de Rutte. « Nous ne faisons jamais de déclarations sur les situations de sécurité et les mesures de sécurité », déclare un porte-parole du RVD. Le coordinateur national pour la lutte contre le terrorisme et la sécurité ne fera pas d’annonce non plus.

    Notre pays a une longue liste de personnes qui sont mises en sécurité à cause des menaces de la cokemafia. Il s’agit de juges, d’avocats, de journalistes, d’employés des tribunaux et de membres de leur famille.

    Les analystes criminels de la police sont d’avis que les attaques contre le frère du témoin clé Nabil B., l’avocat Derk Wiersum et Peter R. de Vries sont une tactique utilisée par les narco-terroristes pour répandre la peur et déstabiliser la société. Un attentat ou l’enlèvement de Rutte irait également dans ce sens.

    La sécurité des hommes politiques et des juges, entre autres, est organisée par le système de sûreté et de sécurité. Ce système implique de nombreuses parties, telles que la police, le ministère public, les autorités locales, les services de renseignement et de sécurité, les ministères et le coordinateur national pour la lutte contre le terrorisme et la sécurité (NCTV).

    La NCTV est responsable du système et le ministre de la Justice et de la Sécurité en a l’autorité.

    Étant donné que l’on s’attend à ce qu’il soit fait appel de plus en plus souvent à cette forme de sécurité personnelle, le ministère de la justice et de la sécurité recevra un budget considérablement plus important à cet effet.

    De Telegraaf, 27/09/2021

  • Pays Bas: Le Premier Ministre menacé par la pègre marocaine

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    Narcotrafic: «On commence à voir en Europe des situations observées dans les pays dits faillis»

    Menacé par un groupe de narcotrafiquants marocains, le Premier ministre néerlandais Mark Rutter, connu pour se déplacer à vélo avec peu de mesures de sécurité, a été placé sous protection policière. Cette menace fait suite à un engagement du gouvernement à réprimer le crime organisé après le meurtre d’un journaliste d’investigation en juillet.

    La Mocro Maffia, un groupe criminel et ultraviolent qui contrôlerait un tiers du trafic de cocaïne en Europe, implanté aux Pays-Bas mais aussi en Belgique, est à l’origine d’innombrables règlements de comptes. Le décryptage de David Weinberger, directeur de l’Observatoire des criminalités internationales de l’IRIS.

    RFI, 29/09/2021

    Pays-Bas : la police craint que le Premier ministre Mark Rutte soit enlevé ou attaqué par une mafia

    Le Premier ministre des Pays-Bas a dû changer ses habitudes. Connu pour se déplacer à vélo, avec peu de mesures de sécurité, Mark Rutte bénéficie désormais d’une protection rapprochée. Et pour cause : il est menacé de meurtre et d’enlèvement par un groupe surnommé la « Mocro Mafia ». Des agents de police spécialement formés des services de sécurité royale et diplomatique néerlandais ont donc été affectés à sa protection avec des « mesures visibles et invisibles », selon le journal De Telegraaf.

    Le Premier ministre de centre droit a été pris en filature par des guetteurs présumés de ce gang à l’origine de trafics de drogue qui préparaient, selon les médias nationaux, une « action spectaculaire ». Une menace prise très au sérieux par les services de sécurité de Mark Rutte, car des guetteurs similaires ont déjà été impliqués dans des affaires de meurtres aux Pays-Bas. 

    C’est notamment le cas d’un avocat tué alors qu’il représentait un témoin-clé dans le procès du chef supposé de la mafia, mais aussi du journaliste Peter de Vrie, assassiné en juillet dernier en pleine rue alors qu’il enquêtait sur ce groupe. Après ce meurtre, le gouvernement s’était justement engagé à réprimer le crime organisé. 

    Les membres de la « Mocro mafia » sont majoritairement d’origine marocaine et antillaise. À la tête de ce réseau, se trouve le Marocain Ridouan Taghi, qui se trouve actuellement dans le box des accusés pour un procès dans lequel il est soupçonné, avec les coaccusés, d’avoir commandité une dizaine de meurtres.

    Les Pays-Bas sont depuis longtemps connus pour leur attitude tolérante à l’égard de la marijuana, mais sont de plus en plus confrontés à d’importants problèmes de criminalité liée à la drogue. Un chef de syndicat de la police a d’ailleurs récemment qualifié son pays de « narco-État ».

    LCI, 29/09/2021

  • Espagne: La patronale réassure au sujet de du gaz algérien

    Espagne: La patronale réassure au sujet de du gaz algérien

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    Pour Sedigas, l’approvisionnement en gaz de l’Espagne est garanti malgré le conflit entre l’Algérie et le Maroc.

    La société gazière espagnole Sedigas estime que le conflit entre l’Algérie et le Maroc, qui menace d’affecter le gazoduc Maghreb-Europe, finira par être résolu, et considère que l’approvisionnement en gaz de l’Espagne est de toute façon garanti. C’est ce qu’a expliqué dans une interview accordée à EFE le président de Sedigas, Joan Batalla, qui a souligné que  » l’Algérie est l’un des plus importants fournisseurs de gaz de l’Espagne « , étant donné qu’elle fournit actuellement 44,9 % du gaz consommé par le pays.

    Toutefois, il s’est dit convaincu que ce conflit ne causera pas de problèmes d’approvisionnement en gaz pour l’Espagne, car le Maroc et l’Algérie ont tous deux démontré leur fiabilité en matière d’approvisionnement en gaz à de nombreuses autres occasions.

    Le 24 août, l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, avec lequel elle a des différends au sujet du Sahara occidental, et deux jours plus tard, elle a annoncé son intention de faire transiter tout le gaz qu’elle fournit à l’Espagne par le gazoduc Medgaz, qui relie directement l’Algérie à l’Espagne.

    L’Algérie a ainsi laissé entendre qu’elle excluait l’autre gazoduc, le gazoduc Maghreb-Europe, qui transporte le gaz algérien vers l’Espagne via le territoire marocain, et dont le contrat expire fin octobre.

    « Nous fournissons du gaz algérien depuis de nombreuses décennies et, au-delà des tensions opérationnelles qui ont pu survenir, l’approvisionnement en provenance d’Algérie et du Maroc a été fiable, donc je pense qu’au-delà des négociations contractuelles, cette situation sera résolue », a déclaré M. Batalla.

    « Il n’existe aucun élément susceptible de remettre en cause la fiabilité des deux pays », a-t-il ajouté.

    En fait, l’Algérie elle-même a déjà fait savoir que ses frictions avec le Maroc n’affecteraient pas l’approvisionnement en gaz de l’Espagne, qui serait uniquement acheminé par le gazoduc Medgaz, bien que les tensions entre ces deux pays d’Afrique du Nord aient ouvert le débat sur la sécurité de l’approvisionnement en gaz par l’Espagne.

    Sur ce point, M. Batalla a souligné que l’Espagne, malgré son manque de ressources énergétiques et sa capacité d’interconnexion réduite, dispose d’une « grande diversité d’approvisionnement en gaz », puisqu’elle reçoit du gaz naturel liquéfié de 15 pays.

    « Il existe des alternatives en cas de situation imprévue », a déclaré M. Batalla, qui a également souligné qu’Enagás allait fournir une plus grande capacité pour les méthaniers et que le pays disposait de six usines de regazéification.

    D’autre part, M. Batalla a attribué la forte augmentation des prix du gaz ces dernières semaines à la demande asiatique et à l’évolution des droits d’émission de CO2, une situation qui pose problème dans des pays comme le Royaume-Uni.

    Quant à l’ensemble des mesures adoptées par le gouvernement pour tenter de freiner l’augmentation des prix de l’électricité, M. Batalla a de nouveau appelé à une réduction de la taxation du gaz – tant la TVA que l’impôt spécial sur les hydrocarbures – en tenant compte des consommateurs vulnérables, comme cela a été fait pour l’électricité.

    En ce qui concerne l’impact des prix élevés du gaz sur le prix de l’électricité, il a souligné que les prix du gaz ne sont pas fixés « ni par les entreprises du secteur ni par le gouvernement », mais par les marchés internationaux.

    En fait, il a assuré que les centrales à cycle combiné – des centrales qui brûlent du gaz pour produire de l’électricité – ne couvrent même pas leurs coûts de fonctionnement et que, malgré cela, elles sont « essentielles » pour éviter les pannes d’électricité.

    Pour cette raison, M. Batalla estime que le gouvernement, une fois le problème des prix de l’électricité surmonté, devrait dans quelques mois « définir le cadre de rémunération pour que les centrales à cycle combiné » puissent au moins récupérer leurs coûts d’exploitation.

    Les centrales à cycle combiné fonctionnent actuellement à 20 % de leur capacité et M. Batalla a souligné que le Plan national intégré de l’énergie et du climat (PNIEC), qui définit la feuille de route énergétique jusqu’en 2030, prévoit un poids des centrales à cycle combiné similaire à celui de l’actuel.

    « Au cours des deux derniers mois, les centrales à cycle combiné ont représenté en moyenne 16 % de la couverture de la demande grâce au vide thermique laissé par les énergies renouvelables, l’hydroélectricité ou le nucléaire », a expliqué M. Batalla.

    D’une part, il a revendiqué le rôle que les gaz renouvelables – tels que le biométhane ou le biogaz – peuvent jouer à court terme en faveur de la décarbonisation de l’économie et du rééquilibrage territorial en Espagne et, d’autre part, le rôle clé que l’hydrogène vert peut jouer à l’avenir à long terme.

    El Periodico, 27/09/2021

  • Espagne: Le procureur général demande le classement de l’affaire de Ghali

    Espagne: Le procureur général demande le classement de l’affaire de Ghali

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    Espagne: Le procureur général considère l’imputation de Laya comme « impertinente » et demande le classement de l’affaire de Ghali.

    Le gouvernement accuse le juge de favoriser une enquête prospective et insiste sur le fait qu’il n’était pas nécessaire que le chef du Front Polisario passe par le contrôle des passeports « si contesté » car il possède une carte d’identité espagnole.

    Le bureau du procureur général de l’État a pris la défense d’Arancha González Laya. Après avoir annoncé qu’elle le représentera après sa mise en examen dans le cadre de l’affaire ouverte pour l’entrée de Brahim Ghali en Espagne, les services juridiques du gouvernement sont allés plus loin en qualifiant cette convocation d’ »impertinente ». Ils s’en prennent également au magistrat en charge de cette enquête, Rafael Lasala, qu’ils accusent de promouvoir une enquête « prospective » dans le but de « trouver quelque chose » pour incriminer l’ancienne ministre des affaires étrangères.

    C’est ce qui ressort d’une lettre envoyée à l’affaire et reprise par Vozpópuli dans laquelle ils demandent une nouvelle fois la clôture de la procédure car ils estiment qu’il n’y a pas de véritables preuves contre les accusés. Le bureau de l’avocat -qui a déjà assuré la défense de Camilo Villarino- défend le fait que le leader du Front Polisario est entré en Espagne sans passer par le contrôle des passeports « si contesté », puisqu’il possède la nationalité espagnole et un DNI (carte d’identité) valide.

    Le gouvernement réagit ainsi à l’inculpation de l’ancienne chef de la diplomatie espagnole, après que son ancien bras droit, Camilo Villarino, a expliqué dans sa déclaration devant le tribunal qu’il suivait les ordres de l’ex-ministre. Selon lui, les indications qu’il a données sur l’arrivée de Ghali en Espagne le 18 avril provenaient de González Laya. Villarino a assuré qu’elle lui avait dit qu’il devait effectuer le processus discrètement car il y avait des pays tiers qui n’étaient pas au courant de son arrivée en Espagne (en référence au Maroc).

    Sa version, ainsi que les whatsapps inclus dans l’affaire, ont conduit à l’imputation de l’ex-ministre ainsi qu’à la convocation comme témoins de l’ex-chef de cabinet de Carmen Calvo, Isabel Valldecabres, et de son homologue du ministère de l’Intérieur, Susana Crisostomo. Le magistrat en charge de la Cour d’Instruction numéro 7 de Saragosse (qui a déjà avancé que selon ce que déclare Valldecabres, il décidera s’il convoque l’ex-vice-président du gouvernement comme témoin), tente d’enquêter si les crimes de prévarication et de fausse documentation ont été commis à l’occasion de l’entrée du leader sahraoui et de son départ, qui a eu lieu le 2 juin.

    « Procédures inutiles ».

    À cet égard, le bureau du procureur de l’État surveille la prochaine date de comparution de González Laya, qualifiant sa convocation d’ »impertinente ». Plus précisément, l’avocate de l’État, María del Mar González Bella, assure que la déclaration de l’ex-ministre « ne va pas apporter d’éclaircissements supplémentaires sur les faits faisant l’objet de l’enquête » et souligne que si la décision d’autoriser Ghali à entrer en Espagne pour des raisons humanitaires sans contrôle de passeport « est conforme à la loi », il serait « indifférent » de savoir qui a pris la décision de le faire atterrir sur la base aérienne militaire de Saragosse.

    Alors que les accusations soutiennent qu’il s’agit d’un cas d’entrée furtive et hors la loi, étant donné que l’avion de Brahim Ghali n’a pas passé les contrôles de douane et de passeport, le bureau du procureur général est d’un avis contraire. En effet, elle s’en prend au juge pour avoir tenté de trouver des preuves d’un crime en l’absence de données incriminant le gouvernement et décrit les procédures convenues dans le cadre de cette affaire pénale comme « inutiles et superflues ». Parmi eux, il y a celui dirigé contre le bureau Sirene en Espagne.

    L’objectif de cette mesure, a avancé Vozpópuli, est de clarifier s’il y a eu des « signalements aux fins d’arrestation ou de localisation » du dirigeant du Front Polisario dans l’un des 26 États qui font partie de l’espace Schengen. « Y a-t-il une indication qu’à Sirene il y a une quelconque mesure agréée par les autorités d’autres États, ou simplement en l’absence de mesures agréées par les Cours centrales d’instruction, on cherche un prétexte pour maintenir ouverte une enquête pour le délit de recel qui a été entièrement réfuté ? », demandent les services juridiques du gouvernement.

    Voz Populi, 27/09/2021

  • Iles Canaries: 300 migrants arrivent en une seule journée

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    CRISE MIGRATOIRE AUX ÎLES CANARIES
    Plus de 300 migrants arrivent aux Iles Canaries en une seule journée
    L’instabilité dans les pays d’origine augmente et la période de meilleures conditions météorologiques commence sur la route

    Quelque 340 migrants sont arrivés ce dimanche aux îles Canaries à bord de huit bateaux dans une journées qui a enregistré la plus grand nombre d’arrivées de l’année. Sept des bateaux sont arrivés au nord de Lanzarote, tandis que le huitième est arrivé au sud de l’île de Gran Canaria, selon les services d’urgence.

    L’arrivée de migrants dans les îles, où plus de 11000 personnes ont débarqué depuis janvier dernier et il y a des mois qu’elles ont plusqaue doublé les chiffres de l’année dernière, mais l’activité s’est intensifiée ces dernières semaines.

    Il y a plusieurs facteurs qui l’expliquent. D’une part, l’instabilité dans les principaux pays d’origine, comme le Mali ou la Guinée, s’accentue, et les lieux de départ des bateaux (comme le Maroc, la Mauritanie ou le Sahara occidental) continuent d’accueillir des milliers de personnes en attente de leur opportunité pour traverser l’atlantique.

    D’autre part, la saison où la route canarienne est plus active vient de commencer en raison des conditions météorologiques plus favorables. Il est prévisible que les arrivées culmineront en octobre et novembre, comme l’année dernière.

    Le premier débarquement de la journée a eu lieu à l’aube. C’est un bateau pneumatique avec 44 migrants d’origine subsaharienne (24 hommes, 14 femmes, trois mineurs et trois bébés) qui est arrivé sur l’île de La Graciosa. Bien que l’une des femmes soit enceinte et ait été transportée à l’hôpital pour examen, les occupants étaient en bonne santé, selon le 112.

    Des ressources à la limite

    Une deuxième patera avec 45 mâles d’origine maghrébine a ensuite été localisée à terre dans la région de Punta Mujeres, au nord de Lanzarote. Un autre bateau avec 33 Maghrébins a également atteint la côte nord de Lanzarote et trois d’entre eux ont nécessité une assistance médicale, selon 112. Plus tard, le Salvamar Al Nair et l’avion de sauvetage maritime Sasemar 103 ont localisé quatre autres bateaux avec un total de 148 immigrés marocains près d’Órzola, sur la côte nord de Lanzarote. Les dernières et constantes arrivées sur l’île ont mis les moyens d’accueil à la limite.

    Le huitième navire, trouvé à neuf milles des côtes, au sud de Gran Canaria, était un cayuco dans lequel, selon 112, quelque 70 personnes voyageaient. Les survivants ont été transférés au port d’Arguineguín, où plusieurs ont dû recevoir une assistance médicale.

    El Pais, 26/09/2021

  • NYP: Biden érode le pacte de paix de Trump au Moyen-Orient

    NYP: Biden érode le pacte de paix de Trump au Moyen-Orient

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    Biden érode le pacte de paix de Trump au Moyen-Orient – ​​et met les États-Unis en danger

    La semaine dernière, la Grèce a annoncé qu’elle enverrait des batteries anti-missiles Patriot de fabrication américaine et des soldats en Arabie saoudite, pour remplacer les Patriots américains que l’administration Biden a retirés en avril.

    Ce fut un développement capital dans l’environnement géopolitique en évolution rapide du Moyen-Orient, et n’a reçu aucune couverture dans les médias d’entreprise aux États-Unis. Lorsque la Grèce s’apprête à combler le vide laissé par un retrait américain, cela vous donne une mesure de l’éloignement des États-Unis de la scène mondiale au cours des neuf derniers mois.

    Ce n’est pas la Grèce d’Alexandre le Grand, mais la Grèce d’aujourd’hui. Presque en faillite il y a quelques années à peine, la Grèce a désormais remplacé les États-Unis en tant que défenseur du premier producteur mondial de pétrole. Aie.

    L’équipe Biden a été en colère contre l’Arabie saoudite dès le premier jour. En février, ils ont réprimandé les Saoudiens pour leur guerre contre les rebelles Houthis soutenus par l’Iran au Yémen voisin et ont interrompu les livraisons d’armes américaines au Royaume. Ils ont également snobé le prince héritier Mohammad Bin Salman pour son implication dans le meurtre macabre du chroniqueur du Washington Post Jamal Ahmad Khashoggi, un dissident saoudien aligné sur le Qatar.

    Bien que le prince héritier ne soit certainement pas un ange, la décision de Biden de s’aliéner extérieurement les Saoudiens a des implications dans le monde réel. Avec le transfert américain de l’Afghanistan aux talibans, un autre allié du Qatar, un schéma commence à se dessiner : cette administration préfère bêtement les djihadistes sunnites et les mollahs iraniens qui fabriquent des armes nucléaires aux alliés traditionnels des États-Unis qui s’opposent à un Iran doté de l’arme nucléaire.

    Le limogeage de ces alliés pourrait également être vu dans la façon dont Washington a tout simplement ignoré le premier anniversaire des accords révolutionnaires d’Abraham négociés par l’administration Trump et les gouvernements d’Israël, des Émirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc l’année dernière.

    Présentés au public avec faste et cérémonie par le président de l’époque, Donald Trump, à la Maison Blanche le 15 septembre 2020, personne à Washington ne semblait les rappeler un an plus tard.

    La seule cérémonie officielle à laquelle a assisté un représentant de l’administration Biden a eu lieu aux Nations Unies à New York parmi les ambassadeurs de l’ONU.

    Alors que l’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield a murmuré des louanges pour l’accord, elle s’est « délibérément abstenue » d’utiliser le terme « Accords d’Abraham », selon le Times of Israel, et s’est rapidement tournée vers le conflit israélo-palestinien. C’est précisément le manque de progrès dans ces pourparlers – bloqués pendant des années en raison du refus palestinien d’accepter l’État juif, de freiner le terrorisme et les enseignements antisémites dans les écoles publiques – qui a conduit l’assistant de Trump, Jared Kushner, à chercher plus loin pour élargir le cercle des paix.

    Déjà en 2018, le dirigeant des Émirats arabes unis, Mohammad bin Zayed, disait à l’auteur américain et leader évangélique Joel Rosenberg qu’il voulait « être le prochain » à faire la paix avec l’État juif.

    En seulement un an, le commerce entre Israël et les Émirats arabes unis a explosé, passant de 51 millions de dollars pour les sept premiers mois de 2020, avant les accords, à près de 614 millions de dollars au cours de la même période cette année. Et même si l’Arabie saoudite n’a pas adhéré à l’accord, le Royaume a autorisé des avions commerciaux israéliens et émiratis à survoler son territoire quelques semaines après sa signature.

    Ce ne sont pas de simples coïncidences, mais font partie d’une vision du monde géopolitique détenue par Team Biden qui subordonne la sécurité des États-Unis et de nos alliés à des ennemis déclarés tels que la République islamique d’Iran et le nouvel émirat islamique d’Afghanistan.

    À son honneur, la Maison Blanche Biden – jusqu’à présent, du moins – n’a pas critiqué la Grèce pour avoir aidé l’Arabie saoudite à se défendre contre les missiles iraniens frappant sa capitale. Peut-être que le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan essaie toujours de comprendre comment une petite île du parti comme Mykonos a acquis des missiles Patriot.

    Kenneth R. Timmerman*

    *Kenneth R. Timmerman est l’auteur à succès de « ISIS Begins : A Novel of the Iraq War ». Il a donné des conférences sur l’Iran à la Joint Counter-Intelligence Training Academy du Pentagone de 2010 à 2016.

    New York Post, 25/09/2021

  • Pegasus: Des rebondissements enfoncent le Maroc

    Pegasus: Des rebondissements enfoncent le Maroc

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    Pegasus n’a pas encore livré tous ses secrets: Le logiciel espion de l’entité sioniste enfonce le Maroc

    Le scandale du logiciel espion Pegasus n’a pas encore livré tous ses secrets, comme l’indique le nouveau revirement avec l’annonce que les téléphones de cinq ministres français ont été infectés par l’instrument israélien d’espionnage. Un diplomate rattaché à l’Élysée aurait aussi été touché.

    C’est le site français Mediapart,qui révèle l’information confirmée vendredi à l’AFP par deux sources proches du dossier. Les téléphones ont été infectés en 2019 et 2020 et ont présenté des marqueurs d’infection par le logiciel espion commercialisé par la société israélienne NSO lors de leur examen par les services de sécurité français, selon Mediapart.

    Les ministres concernés sont Jean-Michel Blanquer (Éducation), Jacqueline Gourault (Cohésion des territoires, dépendant du ministère de l’Intérieur), Julien Denormandie (Agriculture depuis juillet 2020, Ville et Logement auparavant), Emmanuelle Wargon (Logement, Transition écologique auparavant), Sébastien Lecornu (Outre-mer).

    Le Makhzen est de nouveau la cible de poursuites judiciaires non seulement en France, mais aussi en Espagne et en Allemagne.

    Rabat a démenti, parlant d’«allégations mensongères et infondées» et enclenchant plusieurs procédures judiciaires en France, en Espagne et en Allemagne.

    Le démenti de Rabat concernant son implication dans ce scandale, ne pèsera pas longtemps, puisque le nouveau revirement vient d’enfoncer davantage le Maroc et sa Majesté, de plus en plus isolé sur la scène internationale, malgré sa normalisation avec l’entité sioniste.

    ALgérie54, 24/09/2021

  • Algérie: Avoir le minaret aux trousses

    Algérie: Avoir le minaret aux trousses

    par Malika Boussouf

    Pour avoir, durant pas mal d’années, géré le bouclage du Soir d’Algérie, notamment pendant la décennie rouge, je sais à combien de ratages je pouvais involontairement exposer le journal. Je garde un souvenir impérissable de la difficulté qu’il y avait à concevoir une «Une» dans l’urgence, pendant que d’autres, aujourd’hui aux commandes, faisaient l’apologie de l’islamisme et de son bras armé en furie. Tout journal qui se respecte sait pourquoi assurer un bouclage, en un temps record, n’est pas une mince affaire et nos confrères d’El Watan vivent exactement les mêmes contraintes. Le bouclage est excitant, contraignant et risqué. Ceux qui en ont la charge savent de quoi il en retourne. Le minaret d’une mosquée coupé en première page et un journal qui s’en excuse et explique comment sa «Une» a trébuché, pourquoi menacer les auteurs de poursuites ? Je n’arrive pas à croire que l’on voit là une offense à réprimer ! Le journaliste, le vrai, celui dont la vocation n’est pas de filer doux dans l’attente d’une reconnaissance, court, encore, après la liberté de décrire les évènements tels qu’il les voit. Pas comme on aimerait lui imposer de les interpréter. Mais ainsi vont, hélas, les affaires de la cité. Quand on se dit que l’on a, définitivement, atteint le fond, des voix s’élèvent pour affirmer le contraire. Pour souligner que l’on doit creuser encore et que l’on sera, peut-être, condamnés à le faire à l’infini. La critique est sévère et le ton intransigeant. Ne tentons pas de comprendre ce qui fait courir ceux qui voient le mal partout quand ceux pointés du doigt savent qu’ils n’ont pas fauté et qu’aussitôt libérés, pour ceux qui auront été injustement accusés, ils referont pareil. L’effondrement d’un système passe par un lâchage, une fracture dans sa capacité à protéger les siens. L’abus traditionnel d’autorité se concrétise par des réquisitoires qui ne se justifient qu’aux yeux de ceux qui travaillent inlassablement à construire une sentence avant de la prononcer. Une part des Algériens se demande vers quelle rupture totale on prétend les mener et avec qui ! Une autre interpelle sur les droits de l’Homme et ce que l’on en fait !
    M. B.

  • Une normalisation à trois vitesses

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    Normalisation avec Israël : Avancée aux Emirats, lenteur au Maroc et au Bahreïn et absence au Soudan (Analyse)
    – L’absence de Trump a impacté négativement sur la normalisation entre les pays arabes et Israël et a fait perdre à ce processus l’engouement dont il bénéficiait à son lancement, il y a de cela 13 mois

    AA / Jérusalem / Abderraouf Arnaout

    Le départ, en janvier dernier, du locataire de la Maison blanche, Donald Trump, a fait perdre aux « Accords d’Abraham » l’engouement dont ils avaient bénéficié à leur lancement et conclusion durant la dernière année du mandat de l’ancien Président américain.

    Le concept des « Accords d’Abraham » n’a pas été utilisé dans le registre de l’Administration Biden, en particulier, lorsque le porte-parole du Département d’Etat, Ned Price, avait déclaré à maintes reprises que son Administration préfère user du terme des « Accords de normalisation ».

    L’annonce faite par l’ancien Président américain Trump, en date du 13 août 2020, de la décision des Emirats et d’Israël de normaliser les relations, avait surpris la communauté internationale.

    La signature par les Emirats et le Bahreïn, le 15 septembre 2020, des Accords d’Abraham avait conféré au processus de normalisation avec Israël une certain élan.

    Peu de temps après, le Soudan a rejoint le cortège de normalisation en annonçant, le 23 octobre 2020, la normalisation de ses relations avec Israël avant que Washington n’annonce, le 10 décembre suivant, la décision de Rabat et de Tel Aviv de rétablir leurs relations diplomatiques.

    A l’époque, des responsables américains et israéliens avaient évoqué la possibilité de voir cinq à dix pays arabes et islamiques adhérer à ce processus.

    Toutefois et avec le départ de Trump de la Maison blanche, en janvier 2021, les propos inhérents à la signature imminente par des pays arabes et islamiques d’accords de normalisation de leurs relations avec Israël ne faisaient plus les manchettes des médias.

    Shlomo Ganur, analyste politique israélien, a souligné que les « événements qui ont émaillé le processus palestino-israélien, et les changements géopolitiques dans la région et dans le monde, en particulier, le changement de l’Administration américaine, ont abouti, dans une certaine mesure, à une régression du processus de normalisation ».

    Ganur estime, néanmoins, que « les relations normalisées ont enregistré, au terme d’une année, un certain progrès et quelques-uns de leurs objectifs assignés ».

    Le président Biden avait annoncé son adoption de la solution à deux Etats et sa tentative de relancer les négociations palestino-israéliennes après que son prédécesseur ait rejeté cette solution.

    D’ailleurs, ce qui était convenu d’appeler le « Deal du siècle » élaboré par Donald Trump et farouchement rejeté par les Palestiniens a complétement disparu de la table.

    – Normalisation à géométrie variable

    Les progrès accomplis dans la normalisation des relations avec Israël ont connu des disparités d’un pays arabe à un autre et les liens ont été plus marqués par le sceau des échanges commerciaux.

    En effet, il ressort de données récentes rendus publiques par le ministère israélien des Affaires étrangères que durant la période s’étalant des mois de juillet 2020 et 2021, le volume des exportations israéliennes en direction des Emirats est passé de 50,8 millions de dollars à 613,9 millions de dollars.

    Pour ce qui est du volume des exportations vers le Maroc, il est passé de 14,9 millions à 20,9 millions de dollars tandis que les exportations israéliennes vers le Bahreïn sont passées de o à 300 mille dollars.

    Ganur indique que « les relations entre Israël et les Emirats se sont amplement développées en l’espace d’une année, en particulier, dans les secteurs de l’économie, de la finance, du tourisme, de l’industrie de pointe, des échanges scientifiques, médicaux et culturels et de la coopération universitaire ».

    Quant aux relations avec le Bahreïn, elles sont toujours à leurs premières étapes, selon Ganur, qui ajoute, cependant : « Il existe toutefois de grandes potentialités de coopération et de développement de relations, en raison notamment de la position financière du Bahreïn, ainsi que d’échange d’expertises entre les deux pays ».

    Pour ce qui est de l’absence de progrès dans les relations entre Israël et le Soudan, l’analyste politique motive cette stagnation par « des considérations d’ordre interne au Soudan, et ce malgré le fait qu’Israël ait honoré ses engagements à l’égard de Khartoum, en intercédant auprès de l’Administration américaine pour retirer le nom du Soudan de la liste des Etats qui parrainent le terrorisme et en ouvrant la voie des Fonds mondiaux d’investissement au Soudan ».

    S’agissant des relations avec le Maroc, Ganur s’est dit convaincu que « les résultats des dernières élections dans ce pays pourraient comporter les contours d’un éventuel bond dans les relations entre les deux pays ».

    Il a ajouté : « Il existe d’autres considérations qui pourraient impulser ces relations. Il s’agit, entre autres, de l’existence de juifs d’origine marocaine en Israël ainsi que de juifs au Maroc même parallèlement aux opportunités de coopération commune entre les deux pays, en particulier, dans les champs de l’agriculture, du tourisme, des investissements et de l’irrigation ».

    – L’absence de Trump a porté atteinte à la normalisation

    Ganur estime que le changement de l’Administration américaine et la défaite de l’ancien Président Trump aux élections ont impacté effectivement sur la progression du processus des Accords d’Abraham.

    Il a ajouté : « N’eurent été le changement de l’Administration américaine et les évènements qui secouent le monde arabe, le nombre de pays ayant opté pour la normalisation avec Israël aurait été plus élevé ».

    « Cependant, l’instauration de relations avec quatre pays importants dans la région du Golfe et en Afrique du Nord constitue un point de départ important pour Israël sur la voie de l’établissement de bonnes relations avec ces pays en dépit de la stagnation qui empreint le dossier palestino-israélien », a-t-il ajouté.

    Israël avait tenté de présenter l’Iran comme étant le danger qui guette aussi bien Tel-Aviv que les Arabes, et de considérer que le conflit palestino-israélien ne doit pas constituer une entrave sur la voie de la normalisation de ses relations avec les pays arabes et islamiques.

    Des responsables israéliens avaient répété à l’envi que les relations entre Israël et les pays arabes et islamiques pourraient constituer une entrée pour un accord palestino-israélien, ce qui a été considéré par les Palestiniens comme étant une « arnaque ».

    Ganur a estimé : « Nous avons un dénominateur commun, à savoir, la lutte contre le danger de l’extension iranienne au Moyen-Orient et la tentative de Téhéran d’obtenir l’arme nucléaire, ce qui constitue un risque pour la sécurité de la région tout entière ».

    L’analyste politique israélien a conclu son intervention en indiquant : « C’est pour cela que je crois que la prochaine mesure serait l’établissement d’une alliance sécuritaire régionale israélo-arabe sous parrainage américain pour contrer le danger iranien ».

    Anadolou

  • Canadiens coincés au Maroc: recours collectif contre Transports Canada

    Canadiens coincés au Maroc: recours collectif contre Transports Canada

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    La Montréalaise Nawal Benrouayene, qui a vécu cette situation considère, que le gouvernement canadien a laissé tomber ses ressortissants.

    L’avocate a donc décidé d’instiguer un recours collectif.

    Cette dernière était au Maroc à la fin du mois d’août avec ses trois enfants.

    Doublement vaccinée, la famille a appris le samedi soir que les vols directs de retour au pays seraient désormais interdits, dès le lendemain, et pour un mois.

    «Je fais encore des cauchemars que je suis dans un aéroport et que je vais manquer mon vol, et que là, je réveille mes enfants en catastrophe», clame Nawal Benrouayene.

    Dans son recours collectif contre Transports Canada, l’avocate montréalaise ne conteste pas la fermeture des frontières, mais bien le délai d’application de cette mesure.

    Jusqu’à présent, le gouvernement a accordé une période plus longue aux voyageurs pour revenir au pays, défend son avocat.

    La requérante réclame le remboursement des frais de 4000 dollars pour les billets d’avion de retour par les pays tiers et des dommages punitifs et exemplaires.

    Journal de Montréal, 19/09/2021