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  • Sahel-Algérie : Confidences d’un responsable français

    Tags : France, Maroc, Algérie, Mali, Sahel, République Centrafricaine, Soudan, Nigeria, Guinéa-Bissau, Congo, Guinée Equatoriale, Sommet France-Afrique,

    Le 9 septembre, le MAE marocain, accompagné du Directeur des affaires africaines rencontrent à Paris Hélène Le Gal et M. Baillard, du département africain au Quai d’Orsay. Dans le compte-rendu de cette réunion :

    L’appréciation des autorités françaises du rôle joué par le Maroc au Sahel

    Voir l’article

    – Les responsables français ont tenu à exprimer leur reconnaissance au Maroc d’avoir soutenu la France dans le cadre de l’opération Serval au Mali. Ils ont fait part de leur conviction sur la profondeur historique, culturel et stratégique du Maroc au Sahel et en Afrique et de leur condamnation des manoeuvres visant à exclure notre pays des questions sahéliennes.

    – La partie française a également manifesté ses inquiétudes par rapport à l’évolution de la situation dans cette région. Les éléments d’appréciation dont elle dispose font état d’un déplacement de la menace au Sud de la Libye au Soudan et au Niger.

    – A cet égard, les responsables français ont fait part de la nécessité de trouver un cadre de coopération qui englobe l’ensemble des pays concernés, y compris le Maroc et l’Algérie. Ils ont marqué leur intérêt quant à l’éventualité de l’élargissement de la CENSAD à l’Algerie. Le cadre 5+5 élargi aux pays du Sahel pourrait aussi présenter un intérêt, même s’il est informel.

    – M. Beillard a souhaité voir le Maroc jouer un rôle stabilisateur dans la région sahélienne sur le plan religieux. Il a indiqué que la France accorde un intérêt particulier à la profondeur soufie du Maroc qui pourrait constituer un contrepoids essentiel aux mouvances islamistes extrémistes dans la région.

    La situation au Sahel et en Afrique Centrale

    – Sur la situation au Mali, les responsables français ont exprimé leur satisfaction quant aux déroulements des élections présidentielles. M. Beillard a fait savoir que la France continuera de rester vigilante sur la question du Mali en maintenant une présence militaire (1000 soldats) et en suivant de près la question de la réconciliation nationale.

    Beillard a estimé que le nouveau Président malien entretient de bonnes relations avec l’Algérie. Il s’est interrogé sur l’orientation du nouveau Ministre des Affaires Etrangères en soulignant que pour la France il s’agira pour le gouvernement malien de faire preuve d’équilibre.

    Tout en faisant part du jeu trouble de l’Algérie au Mali et au Sahel (la question touareg, ses relations avec Ansar Dine et avec le Capitaine Sanogo devenu Géneral depuis ), M. Beillard a marqué son inquiétude sur le rôle que jouera l’Algérie notamment après les prochaines élections présidentielles.

    – La situation en République Centre-Africaine a également été abordée. M. Beillard a indiqué que la France ne souhaite pas être en première ligne mais compte plutôt interpeller ses partenaires européens et au Conseil de Sécurité sur la situation « dramatique et dangereuse » dans ce pays, qui peut avoir un impact régional.

    Tout en se félicitant de la décision de l’UA d’envoyer des troupes en RCA, M. Beillard a souligné que la France est en consultation avec les Etats Unis d’Amérique pour examiner la possibilité d’aider au déploiement des troupes africaines. Une nouvelle résolution sera soumise au Conseil de Sécurité pour soutenir l’UA et la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale.

    – Le responsable français a également marqué les inquiétudes de la France au sujet de la situation au Soudan. Tout en soulignant la déception des pays occidentaux, notamment des Etats Unis, par rapport au Soudan du Sud, M. Beillard a fait état d’un rapprochement dangereux entre le Président soudanais, l’Iran et le Hamas ce qui suscite le mécontentement de l’Arabie Saoudite. Il a également fait état d’incursion israélienne dans le territoire soudanais pour stopper la livraison d’armes au Hamas.

    La situation en Afrique de l’Ouest et en Golfe de Guinée

    – Les responsables français ont fait savoir que la piraterie dans le golfe de guinée, d’où proviennent la majorité des importations pétrolières de la France, constitue également une source de préoccupation. La France y a relevé une augmentation considérable des actes de la piraterie en off shore, estime que l’UE pourrait aider les pays africains à lutter contre ce fléau.

    – Tout en remerciant le Maroc pour l’aide apportée aux autorités gabonaises en matière de Sécurité, les responsables français ont indiqué que la France ne souhaite pas être en première ligne mais estime nécessaire de sensibiliser les pays de la région, notamment le Nigéria qui dispose d’une marine efficace, sur les dangers de la piraterie.

    – S’agissant de la Guinée Bissau, M. Beillard a indiqué que la France encourage le gouvernement de la Guinée Bissau à plus de transparence et à l’organisation d’élections. Il a confié la réticence du Portugal et de l’Angola de voir une grande implication française dans ce pays. Il a estimé que la situation pourrait évoluer positivement notamment à travers l’implication de la CEDEAO et de la Communauté des pays lusophones.

    – Mme. Le Gal a pour sa part fait savoir que les procédures judicaires dans le cadre des affaires « dites de bien mal acquis » vont suivre leurs cours. Elle a indiqué que le Président français a expressément interdit toute intervention de l’exécutif dans la justice. Mme Le Gal a ajouté que seule la Guinée Equatoriale continue d’effectuer des démarches en France à ce sujet.

    La région des grands Lacs

    – M. Beillard a estimé que la situation dans la région des Grands Lacs évolue positivement. Il a indiqué que la résolution 2098 marque l’émergence d’une nouvelle doctrine au sein des OMP en autorisant le déploiement d’une force musclé. Il a souligné que les efforts se poursuivent avec l’ensemble des acteurs de la région pour substituer le pillage de la RDC à une nouvelle forme de coopération permettant l’exportation des biens à travers l’océan indien au profit de tous les pays de la région.

    – Le responsable français a fait savoir que le Rwanda a oeuvré pour faire échouer ce processus. Les Etats Unis d’Amérique et la Grande Bretagne ont marqué leur mécontentement au sujet des agissements du Rwanda et du M23. Il a indiqué qu’au sein de l’administration américaine seule Mme Susan Rice continue de soutenir ce pays.

    Source :

    #France #Maroc #Algérie #Mali #Sahel #Sahara_Occidental #Union_Africaine

  • Maroc/France : Formation Opérationnelle des Equipages des Hélicoptères EC 145 et EC 135

    Tags : Maroc, France, Hélicoptères EC 145, Hélicoptères EC 135, formation, gendarmerie royale,

    A
    Monsieur le Ministre délégué auprès du Premier Ministre,
    Chargé de l’Administration de la Défense Nationale
    – Rabat-




    Objet : Maroc/France : Projet de Convention relative à la Formation Opérationnelle des Equipages des Hélicoptères EC 145 et EC 135.


    J’ai l’honneur de vous faire parvenir, ci-joint, un projet de Convention relative à la Formation Opérationnelle des Equipages des Hélicoptères EC 145 et EC 135, que le Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-mer, des Collectivités Territoriales et de l’Immigration de la République Française propose de conclure avec le Ministre Délégué auprès du Premier Ministre Chargé de l’Administration de la Défense Nationale.

    La Partie française souligne que, dans le cadre de la coopération bilatérale de sécurité intérieure franco-marocaine, la Gendarmerie Royale a émis dès 2010 le souhait que les équipages du Groupement Aérien de la Gendarmerie Royale (GAGR) puissent bénéficier de formations spécifiques à l’utilisation d’hélicoptères dans le cadre de missions de sécurité intérieure et dans le contexte de l’acquisition d’aéronefs de type EC 145 et EC 135.

    Cette demande de coopération s’avère, pour les autorités compétentes françaises, d’autant plus souhaitable que l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) n’assure pas de formation spéciale sur ces appareils dans le cadre de l’Accord dans le domaine de la formation des pilotes et des mécaniciens navigants d’Hélicoptère de la Gendarmerie Royale, signé le 13 novembre 1987 et que les besoins spécifiques de formation ne peuvent être pleinement satisfaits, notamment sur le plan opérationnel, par l’opérateur industriel.

    Ainsi, et suite aux visites croisées des commandants et responsables des formations aériennes des gendarmeries royale et nationale ainsi que la sécurité civile française en 2009 et 2010, il a été élaboré un projet de Convention qui a reçu l’agrément des directions et services juridiques français concernés.

    Selon la partie française, les principaux traits de cet instrument juridique sont les suivants :

    – Le projet de Convention est conçu comme une Convention d’application découlant des deux Accords conclus entre le Maroc et la France, le 30 mai 2000, en l’occurrence l’Accord relatif à la coopération en matière de sécurité (ACS) et l’Accord dans le domaine de la protection et de la sécurité civile (APSC). Il s’appuie à ce titre sur les dispositions pertinentes l’ACS (articles 1 et 5) et de l’APSC (articles 2 et 4). Le texte ne constitue pas un arrangement technique mais s’inscrit dans une logique similaire ;

    – La coopération prévue par ce projet de Convention est complémentaire de la coopération établie par l’Accord du 13 novembre 1987, qu’elle n’affecte pas. Dans cet esprit, l’Accord précité est visé dans les considérants du projet de Convention, qui ne mentionnent en revanche l’Accord relatif à la coopération militaire technique, signé le 11 octobre 1994 ;

    – la réalisation des actions, prévues dans les articles 3 et 4 du projet de Convention, sera cohérente avec les programmations annuelles des coopérations bilatérales de sécurité (article 11 de l’ACS) et de sécurité civile (article de l’APSC), mises en œuvre par le service de sécurité intérieure près l’Ambassade de France à Rabat ;

    – Sur le plan budgétaire (article 5 du projet), la mise en œuvre des actions s’inscrit dans les limites financières des Accords de 2000 (article 11 de l’ACS et article 16 de l’APSC) et dans une logique générale de réciprocité entre partenaires ; il est à ce titre entendu que la Partie marocaine, qui est susceptible de bénéficier davantage des échanges bilatéraux permis par le projet de Convention, en assumera également une charge plus importante ;

    – Les dispositions statutaires applicables aux agents des Parties (articles 7 à 11 du projet) ont été établies par référence aux articles 11 et 16 de l’Accord relatif au statut de leurs forces du 16 mars 2005. Ce dispositif robuste est apparu pertinent aux fins du présent projet, qui sera essentiellement mise en œuvre pour la Partie française par des personnels servants sous statut militaire ;

    – Les dispositions finales du projet de Convention (articles 12 et 13) ont été enfin été rédigées conformément aux usages français sur ce type de dispositions que ce Département a été destinataire de deux exemplaires d’un Arrangement technique relatif à l’insertion d’un officier pilote marocain au sein de l’escadrille 22S, en détachement occasionnel à bord du bâtiment de projection et de commandement « Mistral » pour la campagne 2011 du Groupe Ecole d’Application des Officiers de Marine (GEAOM), signés par le Ministre de la Défense de la République Française.

    Ledit Arrangement ne suscite, sur le plan juridique, aucune remarque de la part de ce Département.

    En vous transmettant, ci-joint, les deux exemplaires dudit Arrangement, je vous saurais gré de bien vouloir les valider et les signer et de faire retour d’un exemplaire à ce Département -Direction des Affaires Juridiques et des Traités-, dans les meilleurs délais possibles, afin de le transmettre à la Partie française.

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  • Espagne-Algérie: De lourdes pertes pour les entreprises aragonaises

    Tags : Espagne, Algérie, Saica, Industrias Químicas del Ebro, Maroc, Sahara Occidental,

    Saica et Industrias Químicas del Ebro, parmi celles affectées par les représailles au changement de position du gouvernement sur le Sahara Occidental.

    Le brusque revirement de position du gouvernement de Pedro Sánchez sur le Sahara Occidental en mars de l’année dernière, en acceptant la souveraineté marocaine sur le territoire, s’avère être désastreux pour les entreprises espagnoles travaillant en Algérie, y compris de nombreuses entreprises aragonaises. La décision de l’Algérie, en juin dernier, de suspendre le traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qu’elle avait signé avec l’Espagne en 2002 a entraîné un blocage presque total des exportations espagnoles. Bon nombre des entreprises touchées, qui n’ont pas trouvé de soutien auprès du gouvernement, envisagent de déposer une demande d’indemnisation auprès de l’État. Les pertes jusqu’en décembre dépassent 770 millions d’euros (environ 60 millions en Aragon).

    « L’absence de défense est totale et nous ne voyons aucune perspective à court et moyen terme », affirme Julio Lebrero, gérant d’Aecomhel, un fabricant aragonais de machines de travaux publics qui a été durement touché par le boycott algérien. « Plus de 650 entreprises espagnoles souffrent de ce blocus et nous sommes sans soutien du gouvernement depuis plus de huit mois », ajoute le responsable d’une entreprise d’ingénierie qui vend en Algérie depuis 1999 et qui assemble depuis 2013 des produits dans une usine de ce pays avec des composants envoyés d’ici. Quelque 200 travailleurs d’ateliers auxiliaires en Espagne dépendent d’Aecomhel, note-t-il.

    Des sources du Secrétariat d’État au commerce, qui dépend du ministère de l’Industrie, confirment à ce journal que le 8 juin dernier, l’Association des banques et établissements financiers algériens (ABEF) a publié une note informant du gel des domiciliations pour le paiement des opérations de commerce extérieur avec l’Espagne. « Depuis lors », disent-ils, « la Direction générale du commerce international et des investissements, ainsi que le Bureau économique et commercial espagnol à Alger ont assuré un suivi constant des entreprises affectées et potentiellement affectées par ce blocage et ont tenu des réunions avec elles pour connaître leurs principaux problèmes et préoccupations ».

    Julio Lebrero a participé à ces réunions, mais rien n’en est ressorti, dit-il, si ce n’est de constater que les pertes de plusieurs millions de dollars continuent d’augmenter. « Dans notre cas, une partie importante de notre chiffre d’affaires, entre 10 et 12 millions d’euros », souligne-t-il.

    Selon des sources du ministère, entre 2021 et 2022, les exportations aragonaises vers l’Algérie ont dégringolé de 54,2%, passant de 119,3 millions enregistrés fin 2021 à 54,6 millions un an plus tard. Autrement dit, 64,7 millions de moins.

    L’une des entreprises aragonaises les plus touchées est le groupe Saica. « L’Algérie continue à ne pas avoir de commerce avec l’Espagne, ce qui signifie que nous avons perdu la production de Saragosse qui allait vers ce pays », indique l’entreprise présidée par Ramón Alejandro. « Bien qu’ils aient demandé des commandes à la France, il a été impossible de répondre à toute la demande et, globalement, à Saica Paper (fabrication de papier recyclé pour le carton ondulé), nous avons perdu 14% des ventes », indiquent-ils.

    Négociations au sein de l’UE

    Une autre entreprise de Saragosse touchée est Industrias Químicas del Ebro (IQE), qui vendait à l’Algérie des silicates alcalins pour le secteur de la céramique et des zéolithes pour les détergents en poudre, ainsi que certains silicates pour les peintures. Dans son cas, un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros a été perdu, indique Ángel Rueda, directeur commercial. « Le ministère ne fait rien », confirme-t-il, ajoutant que des contacts sont pris avec l’Union européenne pour faire pression sur elle, arguant que le boycott d’un État membre n’est pas autorisé. Le malheur, admet-il, c’est qu’il n’y a pas de pression de la part des autres pays car non seulement leurs entreprises ne sont pas touchées, mais elles peuvent bénéficier de la reprise des affaires perdues par les entreprises espagnoles. « Cela va prendre beaucoup de temps et regagner ce marché ne sera pas facile », souligne M. Rueda. Pour IQE, l’Algérie représentait 1% de son chiffre d’affaires.

    « Les affaires avec l’Algérie sont totalement bloquées », corrobore Nieves Ágreda, responsable de l’internationalisation à la chambre de commerce de Saragosse. « Très occasionnellement, quelque chose est autorisé, mais tout est au point mort », ajoute-t-elle. « Notre recommandation aux entreprises qui travaillaient là est de chercher des alternatives », souligne-t-elle.

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    #Algérie #Espagne #Maroc #Sahara_Occidental

  • L’Europe utilise les visas pour faire pression sur le Maroc -AMDH-

    L’Europe utilise les visas pour faire pression sur le Maroc -AMDH-

    Tags : Maroc, Union Européenne, UE, visas, AMDH, Aziz Ghali,

    – Certains pays européens rejettent les demandes de visa déposées par les Marocains, pour obtenir des avantages politiques et économiques

    AA / Rabat / Halid el-Mecbur – Zeynep Tufekci Gulay

    Certains pays européens, dont la France, rejettent les demandes de visa déposées par les Marocains et utilisent cette question comme moyen de pression sur le Maroc pour obtenir des avantages politiques et économiques.

    Depuis quelques années, certains pays européens refusent des dizaines de milliers de demandes de visa déposées par les Marocains pour diverses raisons. En 2021, les pays européens ont rejeté 157 000 demandes, soit 27,6 % des demandes de visa déposées au Maroc.

    Selon les données publiées sur le site « SchengenVisa Info » le 21 février, les Marocains dont les demandes de visa n’ont pas été acceptées en 2021 ont payé 3 millions d’euros (soit 3 millions 185 mille dollars) en frais de demandes de visa d’entrée dans les pays européens.

    Le Maroc est le cinquième pays au monde en termes de demandes de visa Schengen, alors que le pays enregistre le taux de refus le plus élevé.

    Aziz Ghali, président de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), a critiqué le fait que de nombreux citoyens marocains ne se voient pas accorder de visa pour entrer dans les pays européens, bien qu’ils remplissent les conditions, estimant que les raisons de ce refus sont d’ordre politique.

    Tout en soulignant que la France est le pays qui rejette le plus les demandes de visa des Marocains, Ghali a déclaré que l’Europe utilise cette question comme un moyen de pression sur le Maroc pour obtenir des avantages politiques et économiques.

    Il a également attiré l’attention sur le fait que ce problème existait déjà auparavant, mais qu’il s’est aggravé ces derniers temps.

    Le président de l’AMDH a affirmé que la question des visas occupe une place importante dans l’équilibre politique des pays européens et que l’Europe essaie d’apparaître comme une grande puissance.

    Par ailleurs, Ghali a indiqué que « l’Europe se sert de cette question, dans le contexte de la concurrence économique à laquelle elle est confrontée, comme moyen de pression sur certains pays comme le Maroc ». Il a également précisé que l’Association marocaine des droits humains a demandé au gouvernement d’appliquer le principe de réciprocité à la France par rapport à cette question.

    Source

    #Maroc #UE #Visas #AMDH

  • UE-Maroc: Malgré les tensions, des accords financiers conclus

    Tags : Maroc, Union Européenne, Olivér Várhelyi, coopération,

    Les récentes tensions entre le Maroc et le Parlement européen n’empêchent pas la bonne conduite du partenariat économique. En visite hier à Rabat, le commissaire européen à la Politique de voisinage Olivér Várhelyi a annoncé plusieurs accords financiers importants.

    Un demi-milliard d’euros tout de suite pour le nouveau Fonds d’investissement Mohammed VI, 6,5 milliards dans les prochaines années pour l’économie marocaine : Olivér Várhelyi n’est pas venu les mains vides au Maroc, a constaté notre correspondant à Rabat, Victor Mauriat.

    Les deux parties ont signé cinq programmes de coopération portant sur la protection sociale, l’appui à la transition verte et à la réforme de l’administration publique, l’inclusion financière et la gestion de la migration.

    Par ailleurs, des programmes supplémentaires, adoptés en 2022, doivent encore faire l’objet dans les prochains mois d’une signature avec le Maroc, pour 126 millions d’euros.

    Malgré les récentes tensions entre les deux entités sur fond d’accusation d’espionnage, de corruption et de violation des droits de l’homme, le commissaire européen a salué les progrès réalisés par le royaume ces dernières années : « Les réformes que nous voyons au Maroc, sociales, administratives, digitales, sont des réformes ambitieuses » qui réflètent « vraisemblablement les valeurs européennes ». « Donc pour nous, c’est vraiment facile de soutenir ces réformes. »

    De son côté Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, a accueilli chaleureusement ces annonces et se félicite du chemin parcouru : « Si 2022 a été l’année du développement de la relation entre le Maroc et l’UE à travers les projets entrepris, 2023 sera celle d’un engagement et d’ambitions plus forts. » Rabat entend « développer davantage » cette année la coopération avec l’UE dans les domaines de la sécurité et l’immigration.

    Un futur partenariat tripartite avec Israël

    Cette visite du commissaire européen – la deuxième en moins d’un an – visait à « approfondir le partenariat stratégique » entre l’UE et le Maroc, « pilier de stabilité en Méditerranée », selon Olivér Várhelyi.

    Les deux hommes ont également annoncé un futur partenariat tripartite avec Israël, sans pour autant préciser les domaines concerné par l’accord qui devrait être officialisé avant la fin du mois. « Cette coopération trilatérale entre le Maroc, Israël et l’Union européenne pourra lever des défis cruciaux tels que la gestion de l’eau et la recherche et le développement », a toutefois souligné Olivér Várhelyi. « Nous pouvons développer une coopération régionale dans des domaines d’intérêt communs », a assuré Nasser Bourita lors du même point presse. « Nous avons préparé un document que nous signerons avant la fin de ce mois pour confirmer cette dimension tripartite dans nos relations », a précisé le ministre marocain.

    Depuis leur normalisation diplomatique, le partenariat entre le Maroc et Israël se poursuit à un rythme très soutenu dans les domaines militaire, technologique, économique et culturel.

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    #Maroc #UE #Israël #Olivér_Várhelyi

  • Qatargate, Eva Kaili et Marc Tarabella restent en prison

    Tags : Maroc_Qataragate, Parlement Européen, Corruption, Marc Tarabella, Eva Kaili, Antonio Panzeri,

    Les juges ont confirmé la décision de prolonger la détention provisoire d’au moins deux mois supplémentaires pour l’ancien vice-président du Parlement européen. Pour l’eurodéputé, un nouveau bilan est toutefois attendu d’ici fin mars.

    La cour d’appel du tribunal de Bruxelles a décidé de maintenir à nouveau en prison l’eurodéputé Marc Tarabella, en détention préventive depuis le 10 février dans le cadre du Qatargate. C’est ce qu’a rapporté l’avocat de l’homme politique belge, Maxim Toeller, indiquant qu’un nouveau réexamen de sa détention provisoire devrait avoir lieu d’ici la fin mars. Entre-temps, la justice belge a également prolongé la détention provisoire de l’ancienne vice-présidente du Parlement européen, Eva Kaili, en prison depuis le 9 décembre, pour au moins deux mois supplémentaires. Cela a été rapporté par le procureur fédéral de Belgique.

    L’avocat de Tarabella : « Il va être transféré dans une prison plus proche de la famille »

    « Pour le rapprocher de sa famille – a ajouté l’avocat – malgré son incarcération injuste, nous avons obtenu qu’il soit transféré prochainement » de la prison bruxelloise de Saint-Gilles « vers une prison plus proche de sa famille », probablement « dans le région de Wallonie ».

    « Nous continuerons à nous battre pour faire sortir un innocent de prison car, nous vous le rappelons, Marc Tarabella est innocent, il n’a rien à se reprocher et n’a jamais reçu d’argent ou de cadeaux en échange de ses opinions – a poursuivi l’avocat – La durée moyenne de la détention préventive en Belgique est d’un peu plus de trois mois, mais trois mois de prison pour un innocent, c’est certainement beaucoup plus long que pour un coupable », a ajouté Toeller soulignant que « le fait que cette situation repose sur des accusations égoïstes est difficile accepter ».

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    #Qatargate #Maroc #Parlement_européen #corruption #Marc_Tarabella #Eva_Kaili

  • Pourquoi la relation glaciale entre la France et le Maroc ?

    Tags : France, Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Pegasus, Qatargate, corruption, espionnage,

    Si l’Élysée refuse de parler d’une crise diplomatique avec le Maroc, les relations entre les deux pays sont très dégradées.

    La question épineuse des visas est loin d’être la seule à éloigner Paris et Rabat.
    Au cours des derniers mois, une visite officielle d’Emmanuel Macron au Maroc a été repoussée à plusieurs reprises.

    Arrivé à Libreville, Emmanuel Macron débute au Gabon un périple africain qui doit ensuite se poursuivre en Angola, au Congo ainsi qu’en République démocratique du Congo. Ces voyages officiels font suite à son discours du 27 février, durant lequel il présentait un « nouvelle vision » des liens qu’il entendait développer entre la France et les pays du continent africain.

    Parmi les sujets épineux, on peut noter les tensions récurrentes entre Paris et Rabat. Les autorités marocaines ont, en effet, répondu de manière cinglante à Emmanuel Macron, qui affirmait que sa relation avec Mohammed VI était « amicale ». « Nos relations ne sont ni bonnes ni amicales », a lancé l’entourage du roi ce jeudi 2 mars. Une sortie qui illustre la froideur des échanges entre les deux pays depuis maintenant plusieurs années.

    Une crise des visas en cours de régularisation

    À l’automne 2021, la France avait annoncé sa volonté de réduire de manière drastique le nombre de visas accordés aux voyageurs marocains. Leur nombre a été divisé par deux, tout comme pour les Algériens. Dans le même temps, ceux pour les Tunisiens devaient également diminuer d’un tiers. Une manière, pour Paris, de mettre la pression sur les pays du Maghreb : ces derniers, dont le Maroc en première ligne, étaient alors accusés de freiner l’accueil sur leur sol de leurs ressortissants en situation irrégulière et visés par des expulsions du territoire français. Pour que les expulsions soient effectives, les pays d’accueil doivent délivrer des « laissez-passer consulaires ». En ne fournissant qu’un nombre très réduit de ces documents, les procédures se retrouvaient alors gelées.

    Le Maroc, comme ses voisins, a vu la décision des autorités françaises comme une forme de chantage, ainsi qu’une atteinte à la liberté de circulation. Paris, de son côté, assumait sa volonté de mettre la pression sur ses voisins méditerranéens afin qu’ils accentuent leur coopération en matière de gestion des flux migratoires. « Nous avons pris les mesures, avec nos partenaires marocains, pour restaurer une relation consulaire normale », assurait en décembre la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna. En voyage dans le royaume, elle se félicitait des avancées observées avec son homologue. La diplomatie marocaine, quant à elle, évoquait une rencontre qui allait « dans le bon sens ».

    Pegasus, l’affaire d’espionnage qui dérange

    Si l’épineux dossier des visas semble en voie de résolution, une autre affaire continue pour sa part de compliquer les relations entre France et Maroc. Révélée par un consortium de médias internationaux, une affaire d’espionnage a mis en exergue la surveillance de quelque 50.000 personnes à travers le monde (femmes et hommes politiques, journalistes, militants des droits humains, etc.) par le biais d’un logiciel espion nommé Pegasus, mis au point par une société israélienne. Plusieurs gouvernements ont été mis en cause, dont celui du Maroc.

    En conséquence, le Parlement européen a diligenté une commission d’enquête en avril 2022 pour que ces abus. Les autorités marocaines n’ont pas apprécié d’être mis en cause dans ce dossier, et n’hésitent pas à incriminer Paris. « L’implication des médias et de certains milieux français dans la genèse et la promotion de l’affaire Pegasus ne pouvait pas se faire sans une implication des autorités françaises », glissait encore ces derniers jours à Jeune Afrique une source diplomatique.

    Une résolution du Parlement européen vise le Maroc
    Courant janvier, le Parlement européen a très largement adopté à Strasbourg un texte non contraignant visant le Maroc. Par 356 voix pour, 32 contre et 42 abstentions, l’institution a demandé « instamment » aux autorités du royaume de garantir « la liberté d’expression et la liberté des médias » ainsi que de s’assurer que les « journalistes incarcérés » puissent bénéficier d’un « procès équitable ». Rabat a très vivement réagi à cette mise en cause, estimant que ce vote avait été très largement porté par les eurodéputés français de Renew, le groupe qui représente la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron. Le ministère marocain des Affaires étrangères a réagi en assurant que le pays ne serait ni « effrayé ou intimidé » par ces prises de position.

    Une proximité avec l’Algérie qui fâche

    Au cours de l’année écoulée, les liens entretenus par la France avec l’Algérie ont constitué un sujet de crispation et de tension à Rabat, alors que le Maroc et son voisin entretiennent une rivalité de longue date, cristallisée par la question délicate du statut du Sahara occidental, devenu l’objet d’une crise diplomatique.

    Dans ce contexte, la visite d’Emmanuel Macron dans les premiers mois qui ont suivi sa réélection ont suscité des crispations. Un déplacement à l’issue duquel l’Élysée insistait sur « les destins liés » de l’Algérie et de la France, ainsi que sur les « liens humains inestimables » tissés à travers le temps. Cela s’ajoute à la visite des 23 et 24 janvier dernier du chef d’état-major de l’armée nationale populaire, Saïd Chengriha. Décrit par la presse comme « très anti-marocain », il s’est rendu dans l’hexagone en répondant à une invitation formulée par son homologue français.

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    #France #Maroc #Algérie #Sahara_Occidental

  • Qatargate : Hololei volait gratuitement en classe affaires avec Qatar Airways

    Tags : Commission Européen, Maroc, Parlement Européen, Henrik Hololei, corruption, Antonio Panzeri, Eva Kaili,

    L’Union européenne est toujours dans le tourbillon du Qatargate. Vendredi, la cour se prononcera sur la demnde de libération d’Eva Kaili et Mark Tarabella alors que dans le même temps de nouveaux rebondissements de l’affaire qui ont choqué le Parlement européen sont apparus. Selon des révélations de Politico, un haut fonctionnaire de la Commission dans le secteur des transports a reçu des gratuits du gouvernement qatari pendant que son équipe négociait un important contrat d’aviation vital pour la compagnie aérienne.

    Henrik Hololei, directeur général du département des transports de la Commission européenne, a voyagé gratuitement en classe affaires avec Qatar Airways neuf fois entre 2015 et 2021, selon les détails obtenus par Politico. Six des vols gratuits ont eu lieu alors que l’accord était en cours d’élaboration pour l’accès de Qatar Airways au marché européen. Au sein de l’UE, une campagne a déjà été lancée afin de poursuivre les enquêtes sur ce cas précis.

    Hololei, rapporte Politico, a refusé de faire des commentaires. Un porte-parole de la Commission a défendu la décision de Hololei d’accepter les vols gratuits de Qatar Airways. « Toutes les missions analysées (…) ont été approuvées et menées conformément aux règles applicables « , a déclaré le porte-parole, ajoutant que les conflits d’intérêts potentiels étaient « soigneusement examinés et écartés ».

    En janvier 2017, quelques mois après que l’équipe de Hololei à la Commission a commencé à travailler sur les compagnies aériennes traitant avec le Qatar, Hololei a accepté des vols gratuits en classe affaires sur Qatar Airways de Bruxelles à Doha, et vice-versa. Le voyage a été payé par le gouvernement qatari, selon les documents.

    L’accord final accordait aux compagnies aériennes basées au Qatar, y compris Qatar Airways, des droits d’atterrissage sur la plupart des destinations de l’UE, donnant au transporteur un accès lucratif à un marché de 450 millions de consommateurs. En retour, EU Airlines a reçu des droits réciproques sur un marché de moins de 3 millions de personnes, mais via un hub aéroportuaire de Doha stratégiquement situé entre les principales destinations européennes et l’Asie.

    Le porte-parole de la Commission a déclaré que la visite de Hololei au Qatar ne faisait pas partie des négociations UE-Qatar sur le transport aérien, ajoutant qu’il n’avait « jamais fait partie » de l’équipe de négociation de l’accord. Cependant, Hololei a dirigé le département travaillant sur les négociations et a toujours promu la coopération avec le Qatar auprès du public.

    En février 2019, il a salué « l’engagement honnête et le dialogue ouvert » entre l’État du Qatar et l’UE, et en juin 2019, il a rencontré le ministre qatarien des transports, Jassim Saif Ahmed al-Sulaiti, où ils ont discuté des relations entre la Commission et le Qatar dans les secteurs de l’aviation civile et des transports.

    L’enquête de Politico intervient après des révélations selon lesquelles le Qatar et le Maroc auraient versé des sommes importantes pour soudoyer des législateurs européens afin de servir leurs intérêts au Parlement européen. Une enquête a ciblé de hauts responsables bruxellois , y compris des députés actuels et anciens et leur personnel, tandis que des descentes de police ont rapporté 1,5 million d’euros en espèces.

    L’accord avec la compagnie aérienne a fait l’objet de vives critiques lors de sa négociation – en particulier de la part des compagnies aériennes européennes et des syndicats qui ont fait valoir qu’il sapait la concurrence.

    #Qatargate #Parlement_européen #Corruption #Commission_européenne #Henrik_Hololei #Maroc #Antonio_Panzeri #Eva_Kaili #Francesco_Giorgi

  • L’Afrique, des Peuples et des leaders anticoloniaux.

    Tags : Afrique, Union Africaine, Maroc, Israël, Sahara Occidental, RASD, Pegasus, Qatargate, corruption,

    Par Ould Sid El Houari

    L’histoire de l’Afrique contemporaine a écrit en lettres d’or indélébiles des noms de «Chouhada» et des «Freedom fighter», du Cap de bonne espérance à Alger, la Mecque des révolutionnaires, pour libérer le Continent de ses colonisateurs extra-africains dans un soulèvement populaire historique, afin de recouvrer la dignité humaine et vaincre l’oppression et la ségrégation raciale, et qui a forgé une mémoire collective aussi intacte que vivace. Un idéal et un héritage communs unitaires, d’où l’Union Africaine, appelée à consolider cette communion salutaire et approfondir son émancipation et son intégration économique, culturelle dans une pérennité et une mue générationnelle.

    De l’anticolonialisme de l’Afrique au colonialisme marocain d’exception.

    Des figures emblématiques africaines, de Johnny Makatini et Oliver Tambo à Nelson Mandela, Amilcar Cabral qui disait qu’Alger est la Mecque des révolutionnaires, Sam Nujoma, Samora Machel, Houari Boumediene ou la révolution limpide, Agostino Neto, Jomo Kenyatta, Thomas Sankara, Marien N’Gouabi, ces noms et d’autres encore, les icones panafricanistes reconnues dans le monde entier et par l’histoire, de par leurs sacrifices, leurs valeurs humanistes, ont vaincu par la force de la résistance, toutes les formes de colonisation et d’oppression.

    Pendant que ce continent, berceau de l’humanité et de son avenir, engendre des hommes libres et engagés pour l’émancipation de l’Afrique et s’y investissent, un pays se disant africain, le Maroc, un résidu de l’ère coloniale, tente d’inverser le cours inexorable de l’histoire pour nous ramener à la case de départ et ses pages sombres.

    Pendant que les puissances coloniales auront abdiqué et tentent de se défaire honorablement d’un legs colonial et néocolonial intenable au 21ème siècle, pour sauver leur conscience devant le verdict de l’histoire, le Makhzen fait l’exception pour tenter d’accomplir le fait colonial au Sahara Occidental, dans le déni de l’histoire et du droit international.

    En se prétendant africain, mais jamais oser d’être panafricain, le Makhzen tout en étant le dernier colonisateur de la dernière colonie d’Afrique, se heurte à une contradiction qui le décrédibilise malgré tous les subterfuges employés à cette fin mais en vain. Il refuse l’application du droit à l’autodétermination d’un peuple que lui reconnaissent la légalité et la justice internationales, les décisions et les résolutions de la communauté internationale.

    Le moins qu’on puisse dire est que le Maroc dans son entêtement colonial, n’a pas de droit de cité dans l »Union africaine dont il trahit ses principes, son acte constitutif et ses valeurs.

    Du panafricanisme aux velléités rétrogrades du Makhzen.

    Le panafricanisme historique et contemporain réside dans la solidarité agissante envers les justes causes de l’Afrique d’hier et d’aujourd’hui. Quand la République Arabe Sahraouie Démocratique, membre à part entière de l’OUA et fondateur de l’Union Africaine, militait et réfléchissait dans le même esprit libérateur qui l’anime, au sein du Comité de Coordination pour la Décolonisation de l’Afrique (CCLA), pour prêter aide et assistance à l’ANC en Afrique du Sud, au Frelimo au Mozambique, au MPLA en Angola, à la Swapo en Namibie, au MPGAIC, en Guinée Bissau et au Cap vert, le Maroc à cette époque désertait l’Afrique et préférait s’allier avec l’entité sioniste et l’Apartheid en Afrique du Sud dans une honteuse collusion contre l’ANC et le combat de Mandela.

    Aujourd’hui, nous assistons encore à une réédition de la même collusion contre le peuple palestinien, heureusement avec une Afrique du Sud libérée et une Algérie vigilante pour expurger de la scène africaine le sionisme que voulait honteusement introduire le Makhzen dans le cœur institutionnel du Continent.

    Devant les manœuvres du Makhzen qui torpillent l’émancipation de l’Afrique, bien des chefs d’Etat de pays membres de l’Union Africaine regrettent d’avoir béni son adhésion à l’organisation continentale. Ils réalisent que sa présence n’est pas saine mais, plutôt, toxique.

    En voulant expulser la RASD et en appuyant fortement pour une incursion de l’entité sioniste, contre les principes et l’Acte constitutif de l’Union Africaine, le Makhzen englué dans des scandales à n’en point finir, n’aura fait que transposer ses déboires d’ailleurs dans une Afrique devenue allergique à ses méthodes suspectes, voire, abjectes.

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    #Afrique #Maroc #Union_Africaine #RASD #Israël

  • Algérie. Les « khabardjias » mis à nu

    Tags : Algérie, Maroc, Makhzen, MAK, islamistes, Abdelmadjid Tebboune,

    Dérangés au plus haut point par la stabilité dont jouit l’Algérie et son retour diplomatique offensif sur la scène continentale et internationale, des bouffons politiques algériens installés à l’étranger et dont l’intelligence avec le Makhzen marocain et autres services occidentaux n’est plus à démontrer, s’acharnent avec une rare violence à salir le pays en usant de mensonges et d’impostures les plus invraisemblables.

    Les « khabardjias » et la cinquième colonne dont parlait le président Tebboune lors de sa récente entrevue avec la presse nationale, ne sont pas une vue de l’esprit mais une réalité qui ne souffre d’aucun doute. Il suffit de surfer sur Youtube et autre réseaux sociaux pour leur donner non seulement noms mais aussi des visages.

    N’étant le fait que les Algériens et les Algériennes soient vaccinés contre ce genre de propagandistes et d’illusionnistes, le pays aurait connu depuis longtemps le même sort que celui de la Syrie et de la Libye. Agités par des ONG douteuses, des services de certains pays et des droit-de-l’hommistes à géométrie variable, ces khabardjias, sous prétexte de lutter pour une « dawla madania », versent quotidiennement dans l’intox, l’insulte, la diffamation et la démesure dans le vain espoir de jeter le pays dans l’inconnu et le livrer ainsi aux mains des puissances étrangères.

    Ce n’est un secret pour personne que les positions immuables de l’Algérie envers les causes justes, son engagement à préserver sa souveraineté nationale et sa liberté de décision, ses réformes économiques axées sur le protectionnisme et la logique « gagnant-gagnant », ne plaisent pas à certains pays et certains lobbies habitués à s’ingérer sans-gêne dans les affaires des autres et à leur dicter leurs volontés. Ne pouvant s’attaquer frontalement et ouvertement à l’Algérie, ces pays et ces lobbies hostiles, recrutent des Algériens (journalistes, anciens militaires, droit-de- l’hommistes…) pour faire la sale besogne à leur place. Ainsi, depuis des mois, sans interruption, des campagnes d’hostilités sont menées conjointement par ces khabardjias et leurs affidés contre l’Algérie.

    Les trésors d’ingéniosité qu’ils déploient pour semer la discorde et la division dans le front interne, salir l’ANP et les autres services de sécurité, nourrir le régionalisme, provoquer des pénuries…montrent toute l’étendue et la variété de leurs manœuvres. Leur rêve, leur unique rêve, voir le bateau Algérie sombrer. Mais qu’ils soient rassurés, leur rêve se transformera inévitablement en cauchemar. Car, l’Algérie qui a déjà montré à plusieurs reprises de quel bois elle chauffe, saura mettre en échec toutes ces viles manœuvres tissées ici ou ailleurs contre elle.

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    #Algérie #Maroc #France