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  • Relations secrètes entre le Mossad et le Makhzen : une longue succession de trahisons (vidéo)

    Les relations (secrètes) entre les dirigeants marocains et l’entité sioniste remontent pratiquement à l’indépendance du royaume chérifien, en 1956.

    C’est la raison pour laquelle, sans doute, Rabat suit le même mode opératoire dans son plan de colonisation du Sahara Occidental que le fait l’entité sioniste en Palestine. Cela va de la politique du fait accompli, jusqu’au mur de séparation et d’apartheid, en passant par les colonies illégales.
    Derrière l’annonce que l’entité sioniste et le Maroc établiront leurs « premières relations diplomatiques formelles », il y a près de six décennies de coopération étroite et secrète sur les questions de renseignement et militaires entre deux « nations » qui, paradoxalement, ne se sont officiellement pas reconnues.
    De nombreux médias spécialisés dans le renseignement révèlent en effet que l’entité sioniste « a aidé le Maroc à obtenir des armes et du matériel de collecte de renseignements et à apprendre à les utiliser, et l’a aidé à assassiner un chef de l’opposition.
    Le Maroc a également aidé I’entité sioniste à accueillir des Juifs marocains, à monter une opération contre Oussama Ben Laden – et même à espionner d’autres pays arabes, au prix de viles et innommables trahisons.
    La collaboration – découverte dans une série d’entretiens menés et de documents découverts pendant de nombreuses années – met à nue une politique sioniste suivie de longue date de construction de liens secrets avec des régimes arabes où des intérêts communs – et des ennemis – pourraient être trouvés.
    C’est ce choix, puéril et aveugle, qui semble expliquer les pas franchis par Ryad et ses satellites, uniquement guidés par leur haine aveugle à l’égard de Téhéran avec sa doctrine chiite, ennemie jurée du salafisme saoudien.
    Il faut dire que la relation maroco-sioniste découle en partie du grand nombre de Juifs au Maroc avant la naissance de cette entité et la « nakba de 1948, dont beaucoup y émigreraient, constituant l’une des plus grandes parties de la population israélienne.
    Quelque un million d’Israéliens sont originaires du Maroc ou descendent de ceux qui l’étaient, assurant un intérêt profond et constant pour ce pays situé à plus de 2 000 kilomètres.
    Majoritairement concentrés dans la région d’Achdod, non loin de la bande de Ghaza, les juifs marocains, dont les plus célèbres sont André et Audrey Azoulay, contrôlent les faits et gestes du roi marocain. Ils ont également réussi à accaparer des pans de pouvoir non négligeables en Occident, plus précisément en France. Pour la petite histoire, Mohamed VI appelle « tonton » André Azoulay.
    Said Ayachi, dans un entretien qu’il nous a accordé ce jour, est allé jusqu’à révéler que ce juif pro sioniste jouit même d’un accès libre aux incommensurables richesses du royaume chérifien. Le roi Hassan II a autorisé l’émigration massive des juifs et a permis au Mossad d’établir une station au Maroc.
    L’entité sioniste a fourni des armes et formé les Marocains à leur utilisation. L’assassinat, dans d’atroces souffrances de l’opposant Mehdi Ben Barka, dont sont coupables les généraux Oufkir et Dlimi, n’a été rendu possible qu’avec la précieuse aide des agents du Mossad. Un moment crucial est survenu en 1965, lorsque les dirigeants arabes et les commandants militaires se sont rencontrés à Casablanca, et le Maroc a permis au Mossad de mettre sur écoute leurs salles de réunion et leurs suites privées.
    L’écoute a donné à l’entité sioniste un aperçu sans précédent de la pensée, des capacités et des plans arabes, qui se sont révélés vitaux pour le Mossad et les Forces de l’armée sioniste, certes secondée par un pont aérien militaire américain, dans la préparation, et la réussite hélas, de la guerre de 1967.
    « Ces enregistrements, qui étaient vraiment une réalisation extraordinaire du renseignement, ont établi notre sentiment, du haut des FDI, que nous gagnerons la guerre contre l’Égypte », a déclaré le général Shlomo Gazit, qui deviendra plus tard le chef du renseignement militaire, dans une interview en 2016.
    Pendant des années, le successeur de Hassan II, le roi Muhammad VI, a demandé l’aide d’Israël pour obtenir l’acquiescement américain à l’annexion du Sahara occidental par le Maroc, qui s’est finalement concrétisée dans l’annonce de Trump, le président US sortant. Depuis 2006, Serge Bardugo, un leader de la petite communauté juive restée au Maroc, a été l’ambassadeur du roi dans cet effort, rencontrant des responsables israéliens et des dirigeants juifs américains.
    Occasionnellement, ces réunions ont été suivies par Yassin Mansouri, un ami de longue date du roi qui dirige l’agence de renseignement externe du Maroc. M. Mansouri, à son tour, a rencontré directement son homologue israélien, Yossi Cohen, le chef du Mossad, menant certaines des négociations qui ont conduit à l’accord de normalisation de ces relations honteuses.
    Ali Oussi
    La Patrie News, 17 déc 2020
  • Maroc : La tartufferie d’un roi

    Après avoir franchi le Rubicon, en accomplissant son troc infâme, son «altesse» notre voisin le roi et chef suprême du Makhzen, vient de récidiver à travers ses relais médiatiques attitrés, en affirmant : «Il est temps maintenant pour l’Algérie et le Maroc de construire le Grand Maghreb.» 

    Et sans retenue aucune, il est même fait appel aux « peuples pour transcender les clivages politiques ». Un adage populaire résume, on ne peut mieux, cette attitude : «Si tu n’éprouves pas de honte, alors, fais ce qui te plaît.»
    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Western Sahara, Israël,
  • Maroc : La trahison est inscrite dans l’ADN historique du Makhzen !

    par Noureddine Khelassi

    Le recours de Mohammed VI à la diplomatie transactionnelle qui lui a permis de troquer l’établissement de relations diplomatiques officielles avec Israël contre une reconnaissance hypothétique par le Président sortant US de l’annexion du Sahara Occidental n’est que l’ultime expression de la propension naturelle de la monarchie alaouite à la traîtrise. La trahison est inscrite dans l’ADN historique du Makhzen, notamment à l’endroit de l’Algérie. Les faits historiques, qui en sont autant de jalons déshonorants, sont implacables. 
    Les racines de la félonie du Makhzen à l’égard de son voisin maghrébin remontent d’abord au Traité de Tanger du 10 septembre 1844, et qui a constitué, de prime abord, un revirement important dans la relation politique franco-marocaine. À la suite de la défaite cinglante des troupes marocaines qui soutenaient l’Émir Abdelkader à la bataille d’Isly (14 août 1844), le sultan Abderrahmane Ibn Hicham demanda alors la paix. Le Traité de Tanger, signé le 10 septembre 1844, oblige le Maroc à reconnaître la colonisation de l’Algérie. Et, de ce fait, le roi alaouite cessait tout soutien officiel à l’Emir Abdelkader, déclaré par les deux parties contractantes hors-la-loi au Maroc et en Algérie. Dans un élan de soumission zélée, le Sultan s’est même engagé à interner l’Émir s’il tombait entre ses mains ! 
    Le Traité de Tanger sera suivi le 18 mars 1845 de la « Convention de Lalla Maghnia » entre le sultan Moulay Abderrahmane et un représentant du roi Louis-Philippe, et qui fixera, avec une relative souplesse, les frontières entre l’Algérie et le Maroc. En son article premier, cet accord précise que « les limites qui existaient autrefois entre le Maroc et la Turquie resteront les mêmes entre l’Algérie et le Maroc ». Les deux parties avaient alors défini une limite « devenue aussi claire et aussi évidente que le serait une ligne tracée », ce qui fait que « ce qui est à l’Est de cette limite appartient à l’Algérie, et tout ce qui est à l’Ouest appartient au Maroc » (article 2). Après avoir délimité les lieux de passage de ladite ligne (article 3), la Convention ne précise toutefois pas, avec la rigueur nécessaire, le tracé dans les territoires sahariens frontaliers, laissant aux « souverains respectifs » le soin « d’exercer de la manière qu’ils l’entendront toute la plénitude de leurs droits sur leurs sujets respectifs au Sahara » (article 4). 
    La trahison du Maroc ne s’est pas arrêtée au lâchage historique de l’Émir Abdelkader et, comme on le verra plus tard, au non-respect des accords au sujet des frontières territoriales. La déloyauté et la scélératesse royales se manifesteront de nouveau, à la faveur de ce qui aura constitué le premier acte de piraterie aérienne et de terrorisme spatial dans l’histoire de l’humanité, commis par la France. Ce sera à l’occasion du détournement du DC-3 de la compagnie chérifienne Air-Atlas devant transporter cinq dirigeants historiques. Nous sommes alors en octobre 1956. Le poste du SDECE à Rabat, informé discrètement par des sources au cabinet royal dirigé alors par le prince héritier Hassan II, informe sa hiérarchie que Ben Bella, Khider, Boudiaf, Lacheraf et Aït Ahmed vont, sous de fausses identités, se rendre de Rabat à Tunis. Les services spéciaux français s’assurent alors de la collaboration du pilote de l’avion et du reste de l’équipage, appuyé notamment par l’hôtesse principale qui était une honorable correspondante du SDECE. Le plan de vol initial est modifié pour permettre à l’avion de se poser finalement à Alger, après avoir été escorté par un chasseur de l’armée française qui avait décollé de Blida. 
    Le feuilleton de la trahison traditionnelle du Makhzen connaîtra un nouvel épisode avec la Guerre des Sables, agression marocaine caractérisée contre une Algérie qui venait juste de sortir d’une longue et épuisante guerre de Libération. Le Maroc, dont le parti ultra-nationaliste et expansionniste de l’Istiqlal avait déjà sorti sa fameuse carte du Grand Maroc qui s’étend jusqu’au fleuve Sénégal et englobe un quart du Sahara algérien à l’Ouest, viole ainsi le Traité frontalier de Maghnia et attaque l’Algérie, dans l’espoir de récupérer les territoires de Tindouf et de Béchar. Il viole en même temps le protocole signé le 6 juillet 1961 entre le gouvernement du Maroc et le GPRA. Cet accord prévoit que le Maroc soutient le GPRA dans ses négociations avec la France sur la base du respect et de l’intégrité du territoire algérien ; et le GPRA reconnaît, pour sa part, le problème territorial posé par la délimitation imposée par la France coloniale entre les deux pays. À la condition sine qua non, que ce problème trouvera ultérieurement sa solution dans des négociations entre les deux gouvernements, la création d’une commission algéro-marocaine ayant été prévue à cet effet. 
    La fourberie du palais royal s’illustrera encore à travers un épisode retentissant d’espionnage au profit d’Israël et dont l’agent exécutant numéro un ne fut autre que le roi Hassan II lui-même ! Selon les témoignages des plus hauts responsables du Mossad et du Shin-Bet israéliens de l’époque, publiés dans la presse israélienne, le monarque chérifien avait alors fourni des enregistrements top secrets des discussions à huis clos à Casablanca entre les dirigeants arabes avant la guerre de 1967. Israël avait largement remercié à la suite Hassan II d’avoir grandement contribué à la victoire militaire contre ses ennemis arabes pendant la guerre de 1967. En 1965, le roi Hassan II avait en effet transmis tous les enregistrements d’une rencontre cruciale entre les dirigeants arabes qui discutaient de leur préparation à la guerre contre Israël. Meir Amit, chef du Mossad à l’époque, avait décrit l’opération marocaine comme « l’une des gloires suprêmes du renseignement israélien » dans un mémo adressé à Levi Eshkol, Premier ministre.
    Suite, et pas encore fin, du feuilleton historique de la trahison consubstantielle à la monarchie, cette fois-ci à la lumière du conflit du Sahara Occidental. Déjà, et bien avant la célèbre Marche verte dont l’idée avait été soufflée au roi Hassan II par ses amis israéliens, le Président Boumediène, dans un discours à la TV algérienne, raconte qu’il avait proposé à Hassan II et aux autres dirigeants du Maghreb la création d’une task-force maghrébine pour obliger l’Espagne, puissance coloniale occupante du Sahara Occidental, à le quitter au cas où elle aurait refusé la voie pacifique. Le chef de l’État algérien, visiblement en colère, avait alors souligné que ce sont le roi du Maroc et le Président mauritanien de l’époque (Mokhtar Ould Dadda) qui avaient trahi l’engagement de principe de déloger l’Espagne, préférant se partager alors les deux grands territoires sahraouis, le Rio De Oro et la Saguia El Hamra. 
    Enfin, et bien avant l’expulsion de milliers d’Algériens en 1994 après l’attentat terroriste perpétré par des islamistes marocains à Marrakech, et la fermeture de la frontière terrestre avec l’Algérie par le Maroc, il y a eu l’acte d’agression militaire important que fut Amgala 1. La première bataille d’Amgala eut lieu entre les 27 et 29 janvier 1976 autour de l’oasis d’Amgala, dans le Sahara Occidental, lorsque des unités de l’ANP, en simple appui logistique, ont été attaquées par des unités des FAR dans la nuit du 27 janvier. Les Algériens se sont retirés après avoir combattu pendant 36 heures.
    La normalisation diplomatique avec Israël, acte de trahison suprême en soi, n’a rien donc de surprenant étant donné qu’elle consacre l’ouverture de bureaux de liaison, de part et d’autre, en 1994 et 1995. Elle s’inscrit surtout dans cette longue histoire de forfaiture, de reniement, de parjure, de tromperie, de déloyauté et de duperie qui sont des caractéristiques génétiques et culturelles du Makhzen. 
    Le Soir d’Algérie, 15 déc 2020
    Tags : #Maroc #Algérie #SaharaOccidental #Polisario
  • Exclusif – Maroc : Grave conflit entre Yassine Mansouri et Abdellatif El Hammouchi

    Le conflit entre Yassin Al-Mansouri, directeur de la DGED, et Al-Hamoushi, directeur du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), remonte à un incident survenu il y a quatre ans lorsque le BCIJ surveillait sans raison apparente la maison du directeur de la DGED.

    Après une période de filature visant la relation entre la femme de Mansouri et un technicien d’installation d’antennes paraboliques, les hommes de Hammouchi ont réussi à obtenir des preuves matérielles sur la relation sexuelle de l’épouse de Mansouri : photos, rencontres intimes et appels téléphoniques passés via le téléphone de leur femme de chambre, l’intégralité du dossier a été soumis au roi. Colérique, ce dernier a convoqué Yassine Mansouri et lui a dit avec textuellement a lettre « Tu n’as pas réussi à protéger ton c…, comment vas-tu protéger la monarchie?. Mohammed VI lui a montré l’intégralité du dossier et des preuves qui l’accablent.
    Suite à ce flagrant acte d’adultère, El Mansouri a fini par divorcer sa femme. Psychologiquement marqué par cette épreuve, il n’a pas réussi à sauver son deuxième mariage avec une femme qui ne s’entendait pas avec ses enfants.
    Une question hantait l’existence de l’ami d’nfance du roi du Maroc : Pourquoi était-il surveillé par les hommes de la BCIJ et sa femme impliquée dans cette affaire? Il commença à soupçonner El Hammouchi d’avoir monté tout ce stratagème en vue de détruire sa carrière et sa famille.
    Le conflit entre les deux hommes est devenu un conflit entre les deux appareils de l’Etat qu’ils dirigeaient. Malgré que la nature de leur travail impose le devoir de coopération entre les différents services de sécurité, chacun d’eux a continué de surveiller l’autre dans le but de lui trouver des points vulnérables susceptibles d’être exploités. Dans ce sillage, El Hammouchi procédera au limogeage d’Abdelhaq Khiam suite à la découverte d’accointances entre ce dernier et le patron du renseignement extérieur.
    El Hammouchi est un fin connaisseur des méthodes contraires à l’éthique en vue d’anéantir les voix critiques contre le régime et dont l’élément basique est leur vie privée et sexuelle ainsi que les fausses accusations, la diffamation, l’atteinte à la réputations des citoyens à l’instar du cas des journalistes Tawfiq Bouachrine, Omar Radi, Souleimane Raissouni, Mohameed Radi Ellili, des responsables du PJD, l’officier de police Wahiba … etc. Deux sites, Sahara Wikileaks et Chouf TV, soupçonnés d’être créés dans ce but, sont chargés de faire le sale boulot. Mansouri en parlera à certains de ses confidents et soupçonne El Hammouchi d’être derrière les manigances contre sa personne et sa famille.
    Le manque d’efficacité causé par le conflit entre les deux hommes et la mauvaise santé du roi ont constitué un terrain fertile pour l’émergence d’autres personnages tels que Nasser Bourita, Akhannouch et Saleh Tamek.
    Akhannouch et Bourita ont profité de la situation pour pousser Mohammed VI à la participation dans la course à la normalisation avec l’entité sioniste afin de protéger la monarchie dans un contexte caractérisé par des crises économiques et sociales, les conséquences de la pandémie au Maroc et les dangers de la guerre au Sahara Occidental.
    Source : Maghreb Online, 15 déc 2020
    Tags : #Maroc #DGED #BCIJ #AbdellatifElHammouchi #YassineMansouri

  • Israël/Maroc: 1ère camisole de force?

    Les responsables marocains ont empêché les manifestations contre la normalisation des relations avec le régime sioniste dont les conséquences s’avèrent dévastatrices pour le Maroc.

    Citant les sources marocaines, le journal Al-Quds al-Arabi rapporte que six associations au Maroc ont qualifié dans un communiqué la normalisation des relations avec Israël comme étant dangereuse.
    Alors que le régime sioniste mériterait des sanctions internationales et l’isolement, certains régimes arabes ou africains lui fournissent des services gratuits, indique le communiqué.
    Le président américain Donald Trump a écrit sur son compte Twitter jeudi dernier que le Maroc avait annoncé qu’il était prêt à normaliser ses relations avec Israël.
    Donald Trump a annoncé dans un autre tweet reconnaître la souveraineté marocaine sur la région du Sahara occidental ; « Le Maghreb a reconnu les États-Unis en 1777, et il vaut mieux que nous reconnaissions la souveraineté du Maghreb sur le Sahara occidental ».
    Le Maroc est le sixième pays arabe, après la Jordanie, l’Égypte, les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan, à normaliser ses relations avec le régime sioniste. Les EAU, Bahreïn et le Soudan ont normalisé leurs relations avec le régime israélien ces derniers mois suite à la médiation américaine.
    Dans le même ordre d’idée, le journal extra-régional Rai al-Youm écrit que la normalisation donne l’arme la plus puissante aux opposants aux gouvernements et pourrait donc avoir des conséquences très dangereuses pour la sécurité et la stabilité des pays compromettants. 
    « Ces étapes vers la normalisation peuvent avoir des résultats inverses et sont extrêmement dangereuses pour la sécurité et la stabilité de ces pays en créant des divisions et des conflits internes ou même des guerres intra-régionales », a indiqué Abdel Bari Atwan, le rédacteur en chef du journal Rai al-Youm. 
    « Cette normalisation met l’arme la plus puissante entre les mains des groupes et partis nationalistes qui sont en colère contre leurs gouvernements pour la corruption, l’effondrement économique et l’escalade de la pauvreté, d’autant que les motifs religieux et ethniques, voire humains et moraux sont les éléments de base de leurs programmes et chartes », a précisé Atwan.
    « Il [Donald Trump] a dit qu’il reconnaîtrait conditionnellement le « Sahara occidental » et non le “ Sahara maghrébin ” en faveur du gouvernement qui lui, vient de célébrer l’événement. Or, celui-ci quittera la Maison Blanche bientôt et dans les prochaines semaines », a-t-il fait noter.
    « La question est maintenant de savoir à quoi servent les négociations avec le Front Polisario après cette reconnaissance conditionnelle : négocieront-ils sur un gouvernement autonome ? À quoi servent les 3 milliards de dollars que Trump a promis d’investir au Maroc pour l’ouverture de ses territoires, de ses aéroports et de ses villes à l’invasion sioniste ? A quoi serviront ces promesses, si elles conduisent à la guerre en Algérie voisine ou que le mouvement Polisario reprend l’arme, des sorte que le pays s’enfonce dans une guerre d’usure sans fin? », s’est-il interrogé.
    Et de conclure : « Si les pays en voie de normalisation sont satisfaits du soutien d’Israël et des milliards de dollars que les États-Unis ont promis, ils se font des illusions. Israël ne peut pas se défendre contre les missiles dans la bande de Gaza, sans parler du sud du Liban, du Yémen, de Téhéran et de la Syrie. Les sommes colossales de Washington, n’ont quant à elles pour le résultat que la corruption, l’effondrement économique, la dette extérieure et la reddition. ».
    Pars Today, 14 dic. 2020
    #SaharaOccidental #WesternSahara #Polisario #Maroc #Morocco #Marruecos
  • Le Maroc et l'entité sioniste, même stratégie (Abdelaziz Medjahed)

    Le DG de l’Institut des Etudes stratégiques globales: Entité sioniste et Makhzen, même stratégie

    par El-Houari Dilmi
    Alors que le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a appelé, samedi, le peuple algérien à une «véritable solidarité pour faire face aux défis auxquels est confronté le pays », affirmant que l’Algérie était visée au regard d’indicateurs de « réelles menaces à nos frontières, aux portes desquelles est arrivée à présent l’entité sioniste », la normalisation officielle des relations entre le Maroc et Israël, continue de susciter des réactions et dénonciations.
    En effet, abondant dans le sens de la réaction officielle des autorités algériennes, Abdelaziz Medjahed, directeur général de l’Institut national des Etudes stratégiques globales (INESG), a déclaré, hier, au micro de la Chaîne 3 de la Radio nationale, que « cette annonce ne fait que confirmer la soumission du Makhzen, en tant que supplétif, aux puissances étrangères ». Pour étayer ses propos, l’ancien général de l’armée, a expliqué que « l’entité sioniste et le Makhzen, sont deux éléments qui jouent à la même stratégie et exécutent le même programme qui date d’un siècle», a-t-il dit.
    « Ce plan qui s’est formé à travers les différents plans de l’impérialisme comme les Accords de Sykes-Picot, la déclaration de Balfour, etc., s’est matérialisé à la fin du siècle dernier par le projet du Grand Moyen-Orient (GMO) des Bush, soutenus par leurs supplétifs », a encore analysé le DG de l’INESG, ajoutant que «c’est le même plan qui s’exécute pour déstabiliser toute la région qui s’étend de l’Atlantique à l’Afghanistan », a-t-il souligné. « Dès le changement de régimes et la création de Républiques dans certaines régions du monde, on savait déjà ce qui allait se passer comme en Afghanistan, en Irak et en Iran », a, encore, soutenu l’invité de la radio, non sans souligner que les « pays qui ont résisté au projet sioniste, comme la Syrie, le Yémen, le Soudan, la Libye et l’Algérie, sont, aujourd’hui, la cible de l’impérialisme occidental».
    Le consensus national, meilleur rempart
    Tout en dénonçant le Makhzen qui a toujours exécuté les plans des puissances étrangères, dans la région, et qui a toujours collaboré avec les services secrets de l’entité sioniste, l’invité de la Chaîne 3 appelle à faire la distinction entre «le peuple marocain, un peuple frère, et le Makhzen qui est un instrument aux mains de l’impérialisme». Plutôt rassuré par la capacité des peuples à faire face aux menaces des dominants, M. Medjahed estime que «l’impérialisme ne fait que s’affaiblir», prenant pour exemple « ses nombreuses défaites à travers l’histoire, comme au Vietnam et en Algérie, et ses échecs présents en Irak, en Afghanistan, en Syrie…».
    L’invité de la radio a affirmé que le « meilleur rempart contre cette menace est la construction d’un consensus national », estimant que « chaque Algérien doit apporter sa pierre à l’édifice» pour bâtir une cohésion intérieure contre la menace étrangère », a-t-il dit, tout en appelant les élites à « faire passer l’intérêt de la Patrie avant celui de leurs partis ». Le 15 novembre dernier, l’ancien conseiller du Président Tebboune, chargé des questions sécuritaires et militaires, avait déclaré au Forum de la radio nationale que « le silence du Conseil de sécurité quant aux agissements marocains, n’est autre que l’illustration parfaite de l’esprit néo-colonialiste qui anime certains de ses membres plus soucieux de préserver le statu quo que d’œuvrer à la recherche de solutions ». « L’agression marocaine et la dérive guerrière ne sont qu’une tentative du régime du Makhzen de détourner l’opinion publique locale d’une situation sociale interne on ne peut plus insupportable », avait estimé l’analyste, dénonçant, au passage, le « double discours » de certains pays arabes et musulmans quant à la défense des droits des peuples opprimés.
    #USA #EtatsUnis #Maroc #SaharaOccidental #Polisario #WesternSahara #Morocco #Marruecos #DonaldTrump #Israël
  • « Le Maroc, un supplétif des puissances étrangères » (INESG)

    ABDELAZIZ MEDJAHED, DG DE L’INESG : « Le Makhzen, un supplétif des puissances étrangères »

    Le directeur général de l’Institut national des études stratégiques globales (INESG), Abdelaziz Medjahed, a estimé, hier, lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale chaîne 3, que la normalisation officielle du Maroc avec l’entité sioniste ne fait que confirmer la soumission du Mekhzen, en tant que supplétif, aux puissances étrangères.
    L’entité sioniste et le Makhzen, sont «deux éléments qui jouent à la même stratégie et exécutent le même programme qui date d’un siècle», a expliqué l’invité de Souhila El Hachemi,
    Plus explicité l’hôte de la radio d’expression française, a précisé que ce plan qui s’est formé à travers les différents plans de l’impérialisme (Sykes-Picot, Balfour…) s’est matérialisé à la fin du siècle dernier par le projet du Grand Moyen-Orient (GMO) des Bush, soutenus par leurs supplétifs, affirmant que « c’est le même plan qui s’exécute» à présent, en citant notamment la déstabilisation de toute cette région qui s’étend de l’Atlantique à l’Afghanistan.
    «À partir du moment où il y a eu changement de régime et création de Républiques, on savait, développe-t-il, ce qui s’est passé en Afghanistan, en Irak, en Iran… et les pays qui ont résisté au projet sioniste, comme la Syrie, le Yémen, le Soudan, la Libye et l’Algérie, sont la cible de l’impérialisme occidental», a souligné l’intervenant.
    Toutefois, le DG de l’INESG, a tenu à faire la part des choses, en affirmant, tout en dénonçant le Makhzen qui a toujours exécuté les plans des puissances étrangères dans la région et qui a toujours collaboré avec les services secrets de l’entité sioniste, que « le peuple marocain est un peuple frère et le Makhzen , un instrument aux mains de l’impérialisme».
    Un front interne pour résister aux menaces extérieures
    Que faire alors pour déjouer les complots et menaces de nos voisins, des sionistes et leurs consorts ? À ce sujet, l’intervenant a placé toute sa confiance en la capacité des peuples à faire face aux menaces des dominants, rappelant que «l’impérialisme ne fait que s’affaiblir». S’appuyant des faits historiques, M.Medjahed a rappelé les nombreuses défaites de l’impérialisme à travers l’histoire en évoquant notamment les cas du Vietnam, de l’Algérie, mais aussi en se référant à des échecs présents comme c’est le cas en Irak, en Afghanistan, en Syrie et en Algérie avec l’exportation du terrorisme durant les années 90. Pour le cas de l’Algérie maintenant que les sionistes sont à nos frontières suite aux derniers développements dans la région, l’intervenant a plaidé pour la construction d’un consensus national seul rempart, selon lui, contre toutes ces velléités malsaines qui se trament à un jet de pierre de nos limites géographiques.
    «Chaque Algérien, doit apporter sa pierre à l’édifice» pour bâtir une cohésion intérieure contre la menace étrangère, a recommandé, dans ce sillage, l’intervenant, tout en appelant les élites à faire passer l’intérêt de la patrie avant celui de leurs partis.
    Il n’a pas, par ailleurs, omis le rôle que pourrait jouer les médias en situation pareille, d’où son appel aux médias algériens à sensibiliser l’opinion publique quant au danger qui guette le pays après les nouveaux développements survenus dans la région, tout en réitérant la nécessité de consolider les liens entre Algériens et de regarder dans la même direction afin de préserver la sécurité nationale de ces menaces.
    Revenant sur l’agression marocaine contre la zone tampon d’El-Guarguerat ayant mis fin à 29 ans de cesser-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario, seul représentant légitime du peuple sahraoui, l’intervenant a affirmé que cette offensive a permis à l’Algérie de reconnaître ses amis de ses ennemis.
    L’Algérie réaffirme son soutien à la cause sahraouie
    Samedi, l’Algérie par le biais de son ministère des Affaires étrangères (MAE), a réitéré la position officielle et inchangeable du pays quant à la question sahraouie, réaffirmant que le conflit du Sahara occidental est une question de décolonisation. « Le conflit du Sahara occidental est une question de décolonisation qui ne peut être résolue qu’à travers l’application du droit international et de la doctrine bien établie des Nations unies et de l’Union Africaine en la matière, c’est-à-dire l’exercice authentique par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux dispositions de la résolution 1514 (XV) portant octroi de l’indépendance aux pays et peuples colonisés, dont la communauté internationale célèbre, cette année, le 60ème anniversaire », lit-on dans le communiqué du département de Sabri Boukadoum.
    La proclamation du 4 décembre, annoncée le 10, souligne le texte, est « sans effet juridique », car, ajoute le même document, « elle contrevient à l’ensemble des résolutions des Nations Unies et notamment à celles du Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental, la dernière étant la résolution 2548 du 30 octobre 2020, rédigées et défendues par le « porte-plume » américain.
    La diplomatie algérienne a averti, dans le même cadre, contre les conséquences de cette proclamation qui pourrait réduire en cendre tous les efforts consentis jusqu’ici pour une résolution juste et équitable du conflit sahraoui.
    Cette proclamation « pourrait porter atteinte aux efforts de désescalade déployés tous azimuts en vue de préparer le terrain au lancement d’un véritable processus politique et de convaincre les deux parties en conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, de la nécessité de s’engager, sans conditions, sur la voie du dialogue, sous l’égide de l’Organisation des Nations unies, appuyée par l’Union africaine », rappelle le communiqué.
    L’Algérie a, en conclusion, réitéré la position du pays et son soutien indéfectible à la cause juste du peuple sahraoui. « Une démarche qui s’appuie sur la légalité internationale contre la logique de la force et des marchés douteux », rappelle le communiqué du MAE.
    Brahim Oubellil
    #USA #EtatsUnis #Maroc #SaharaOccidental #Polisario #WesternSahara #Morocco #Marruecos #DonaldTrump #Israël
  • MAROC – ISRAËL : Le NYT révèle les dessous de 60 ans de conspiration

    L’annonce de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël était le couronnement des années de collaboration bilatérale « secrète » dans les domaines d’armes et d’espionnage, selon le New York Times (NYT). Pendant près de 60 ans, le Maroc et Israël, qui ont accepté de normaliser leurs relations, ont collaboré étroitement mais secrètement sur les questions militaires et de renseignement et les assassinats (…), révèle le quotidien américain dans son édition de vendredi. 

    Derrière l’annonce faite, jeudi, par le président américain sortant Donald Trump, » il y a près de six décennies de coopération étroite et secrète sur les questions de renseignement et militaires entre les deux parties », souligne la même source. En effet, d’après le quotidien new-yorkais, Israël a aidé le Maroc à obtenir des armes et du matériel, de collecte de renseignements et à apprendre à les utiliser, et l’a aidé à assassiner un chef de l’opposition. 
    La collaboration découverte grâce à une série de documents et d’entretiens menés « reflète une politique israélienne de longue date de construction de liens secrets avec des régimes arabes où des intérêts communs – et des ennemis – pourraient être trouvés ». La relation maroco-israélienne découle en partie du grand nombre de Juifs vivant au Maroc avant la création de l’entité sioniste en 1948, dont beaucoup y émigreraient. Un million d’Israéliens sont originaires du Maroc, selon les données relatées par le journal. 
    En 1965, lorsque les dirigeants arabes et les commandants militaires se sont rencontrés à Casablanca, le Maroc a permis au Mossad de mettre sur écoute leurs salles de réunion et suites privées. Les écoutes clandestines ont donné à Israël un aperçu sans précédent de la pensée, des capacités et des plans arabes, qui se sont révélés vitaux pour le Mossad et les Forces de défense israéliennes dans la préparation de la guerre de 1967. Peu de temps après et à la demande des services de renseignements marocains, le Mossad a localisé l’opposant marocain M. Ben Barka, en l’attirant à Paris où des Marocains et des Français alliés l’ont enlevé. Il a été torturé à mort et les agents du Mossad se sont débarrassés du corps, qui n’a jamais été retrouvé. 
    Une décennie plus tard, le roi Hassan II et son gouvernement sont devenus » la voie secondaire » entre Israël et l’Égypte, et le Maroc est devenu « le site de réunions secrètes » entre leurs fonctionnaires, avant les accords de Camp David de 1978 et la normalisation des relations entre les anciens ennemis. Israël a ensuite aidé à persuader les États-Unis de fournir une assistance militaire au Maroc. 
    Pendant des années, le successeur de Hassan II, le roi Mohammad VI, a sollicité l’aide d’Israël pour obtenir l’acceptation américaine de l’annexion illégale du Sahara occidental.
    M. B.
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  • Maroc : Maniestation réprimée à Fès contre la normalisation avec Israël

    Les autorités marocaines ont violement réprimé, vendredi à Fès, des manifestants rassemblés devant la mosquée «El Imam Malem» pour dénoncer la normalisation des relations avec l’entité sioniste, selon des médias locaux. 

    Cette manifestation, à laquelle ont participé plusieurs fidèles après la prière du vendredi, intervient en réponse à l’annonce officielle de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, précise-t-on de même source. 
    Selon plusieurs médias locaux, «les autorités marocaines se sont attaquées à des fidèles pacifiques et les ont fait sortir de force de la mosquée, faisant plusieurs blessés». Les autorités marocaines ont saisi également des banderoles et des pancartes brandis par des fidèles portant des messages de solidarité avec le peuple palestinien, d’après les mêmes sources.
    «Une conspiration», estiment les factions palestiniennes
    Le membre du bureau politique du Front populaire de la libération de Palestine (FPLP), Tayssir Aboubakr a dénoncé, la décision du royaume marocain de normaliser ses relations avec l’entité sioniste, qualifiant cette annonce de «conspiration» qui ne dissuadera pas le peuple palestinien de poursuivre son combat jusqu’à l’établissement d’un Etat indépendant avec El Qods pour capitale. «Nous dénonçons vigoureusement au sein du FPLP la décision du royaume marocain de normaliser ses relations diplomatiques avec l’ennemi sioniste», a déclaré Tayssir Aboubakr. 
    Le dirigeant du FPLP a estimé que cette annonce vise à semer «le désespoir entre nos peuples arabes et piétiner les aspirations légitimes au recouvrement des droits et de la souveraineté sur les terres arabes en Palestine, au Golan et au Liban et à la concrétisation des droits du peuple palestinien au retour, à la liberté et à l’indépendance pour établir un Etat palestinien indépendant». «La reconnaissance de la normalisation par le Maroc et certains Etats de leurs relations avec Israël signifie une reconnaissance d’El Qods comme capitale de l’occupant», a-t-il déploré, soulignant que la normalisation avec l’occupant israélien encourage celui-ci à poursuivre la judaïsation de la terre palestinienne et l’implantation de colonies au vu et au su de tout le monde». 
    Le même dirigeant a appelé «le peuple marocain et tous les peuples arabes à faire échouer ces manœuvres», affirmant que le FPLP est convaincu que de telles manœuvres n’entameront pas la volonté du peuple palestinien d’établir son Etat indépendant avec El Qods pour capitale».
    #SaharaOccidental #Marruecos  #Polisario #EEUU #USA #Mohammed_VI #Israel #Donald_Trump #WesternSahara #Maroc
  • Maroc, sa monarchie tient à un fils

    Il n’y a pas qu’au Japon que la monarchie tient à un fils.

    Nous avions laissé Salma du Maroc, mise au placard par un roi Mohammed VI malade, mais que s’est-il passé depuis dans la Firme marocaine ?
    Les préoccupations et jeux de pouvoir se cristallisent autour de la succession au trône et la préparation du jeune prince héritier, Moulay el Hassan, 17 ans. Le jeune homme , brillant bachelier, a récemment fait parler de lui en refusant de faire les études universitaires qu’on avait prévues pour lui.
    La presse espagnole voisine est souvent fort bien renseignée sur ce qui se passe à la Cour du Maroc. Voyons ce qui s’y raconte.
    Après avoir réussi avec mention Très Bien un bac ES ( économie) option internationale préparé au Collège Royal ( basé au Palais royal de Rabat mais liée à l’Académie de Bordeaux) et effectué quelques cours au sein de l ’Ecole préparatoire aux techniques aéronautiques de Marrakech, le prince héritier, Moulay el Hassan, fils et aîné de Salma et de Mohammed du Maroc devait entamer des études dans la petite ville de 90.000 habitants de Benguerir dans le sud du pays.
    Une villa écolo était prête à l’accueillir , et il devait faire sa rentrée dans en Faculté de Sciences Sociales et d’Administration Publique, appartenant à l Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P). Cette université d’élite a été financée par l Office Chérifien des Phosphates, compagnie publique qui veut également développer un projet urbain vert dans la » première ville verte ( durable) du continent africain ». La présence princière au coeur de cette Ville Verte Mohammed VI devait en être un emblème.
    Avant cela, le prince passa quelques jours de vacances d’été auprès de son père, dans la Baie de Al Hoceïma, dans le nord, sur la Méditerranée. Le climat chaud et sec de cette zone sied bien aux souci de santé bronchique du roi.
    Mais à la rentrée, coup de théâtre, le prince refusa de s’installer à Benguerir, et fit fi des projets de son père. Il s’en retourna à Rabat pour démarrer des études de droit ( qu’il suit à distance pour le moment, en raison du Covid), et être auprès de sa maman.
    Que s’est –il donc passé ?
    Cherchez la mère diront certaines sources proches du Palais, prompts à y voir la main mise de Salma, l’ex épouse du roi. Souvenez- vous qu’elle était passée à la trappe brutalement, sans crier gare, quittant rapidement ses fonctions caritatives et publiques.
    Salma, 42 ans, vivrait actuellement à Rabat justement. C’est elle qui a élevé Hassan et Khadija la petite sœur. Un trio uni que Moulay Hassan n’aura pas voulu quitter.
    Coïncidence, Fouad Ali el Himma ne serait pas le meilleur ami de Salma, et on le soupçonne d’avoir appuyé une disgrâce radicale et une surveillance draconienne de l’ex- épouse consort qu’on dit divorcée officiellement depuis 2018. On avait parlé de contrôles de ses mouvements, et même de ses appels téléphoniques, certaines dames royales étrangères s’étonnant de ne plus pouvoir la joindre ( dont une épouse du Cheikh du Qatar).
    On l’ a sortie comme une voleuse et ses propres enfants l’ont remarqué. D’un point de vue psy systémique, ce n’est jamais bon de bannir ainsi les gens ( employés, parents) car c’est créer une sorte de secret de famille qui rebondit à la gueule par la suite…Un autre membre du système pourrait vouloir compenser ce vide.
    Parallèlement, le mystérieux blog web « Crapouillot Marocain », qu’on dit téléguidé par les services secrets royaux, entachait son image en évoquant une femme dédaigneuse et caractérielle, expliquant ainsi la disgrâce de la mère du futur roi.
    Néanmoins, on la reverrait désormais de nouveau à sa Fondation contre le Cancer, organisation mise au ralenti depuis sa disgrâce. La mise au placard n’est plus totale, mais le Tout Rabat ne se précipite pas pour manifester son amitié , hormis quelques rebelles marginaux du clan royal.
    Moulay el Hassan est très attaché à celle qui l’a élevée. Il préfèrerait rester près d’elle. Il s’est inquiété pour elle lors du divorce, la voyant déchue, ostracisée du jour au lendemain. Ce pouvoir maternel sur le future roi inquièterait le roi et ses sœurs ( qui n’ont jamais adoré Salma). En effet, la succession de M6 devient une question potentiellement imminente. Il pourrait avoir besoin de passer le flambeau rapidement à son fils et le prépare, l’emmenant aux cérémonies internationales, lui présentant des visiteurs de marque dès que possible. Le prince assure aussi des sorties en solo, chose rare pour un ado , signe que le roi a de sérieux soucis.
    La santé de M6 est inquiétante. Il a encore été opéré en juin pour arythmie cardiaque et il souffre d’une maladie chronique pulmonaire grave.
    Il souffre d’une bronchopneumopathie chronique obstruante très invalidante qui obstrue ses bronches ( BPOC ou MPOC au Canada), et ralentit les flux d’air dans les poumons. Respiration difficile, essouflement, toux, activités de plus en plus pénibles. On est entre emphysème et bronchite chronique asthmatique. Cette maladie serait causée à 80-90% par le tabagisme mais je crois que lui avait parlé d’une cause génétique. Le roi suit un traitement pour ralentir la maladie mais on n’attend pas qu’il en guérisse. Cela ne peut qu’aller en empirant. A la fin,un BPCO va passer sous assistance oxygène presque toute la journée, devenant de moins en moins autonome.
    Les BPCO débouchent sur des insuffisances cardiaques par manque de souffle. En plus, comme le roi avait une certaine obésité, cela n’aidait pas. Il a minci récemment. Mieux vaut lui éviter de choper le Covid-19 en prime.
    Une autre personnalité royale malade des poumons de façon chronique, c’est Mette Marrit de Norvège, atteinte de fibrose pulmonaire idiopathique ou FPI ( tissu fibreux qui se développe dans les poumons les obstruant et les durcissant), une maladie grave qui l’oblige souvent à se porter pâle lors de sorties officielles. Je pense qu’elle doit éviter les lieux poussiéreux, pollués et enfumés.
    Ces fibroses pulmonaires peuvent être causées par la respiration continue de poussières ou de fumée ( tabac, pollution), ou des virus ( style Covid ? ) . Il y a aussi des facteurs génétiques. La FPI est également irréversible comme la BPCO, mais on peut la ralentir.
    A côté en Suède, Daniel de Suède a subi une greffe du rein ( rein donné par son père…) et a également une santé fragile.
    Bref, la succession de M6 devient une question sérieuse même si le roi n’a que 57 ans. Il se bat pour tenir le plus longtemps possible et retarder le passage de flambeau à son fils, encore mineur. Il aura 18 ans seulement le 8 mai 2021. On vroudrait éviter au maximum un conseil de régence et les soeurs du roi n’ont pas envie de voir l’ex pièce rapportée Salma revenir sur scène en mode douairière.
    « Maman, je te rendrai ton titre d’Altesse Royale quand je serai roi » ( Prince William)
    La touche glam est désormais assurée par l’élégante Lalla Meryem, soeur du roi, ici relookée en Cristina Cordula.
    L’effet collibri, 8 déc 2020