Étiquette : Maroc

  • France : Benkirane poursuivi pour diffamation envers Mustafa Adib

    Coup de tonnerre à Paris. La Cour d’appel de Paris renvoie l’ancien chef du gouvernement marocain Abdelillah Benkiran devant une cour de justice française afin qu’il soit jugé (après audition) pour diffamation envers l’ancien capitaine et dissident marocain Mustapha Adib.

    La Cour d’appel casse ainsi une première ordonnance de non-lieu.

    Résumé. Pour faire plaisir au Palais royal, qui suit de très près les mouvements d’Adib, comme nous avons pu le constater dans les papiers « Chris Coleman », Benkiran avait cru bon, le 24/6/2014, de publier sur le site officiel du gouvernement un communiqué traitant l’ancien militaire de « repris de justice notoire ».

    La veille, le 23/6/2014, Adib avait fait irruption à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce de Paris pour tenter de remettre au général Abdelaziz Bennani, inspecteur général des FAR et commandant de la zone Sud (décédé depuis), une orchidée et un mot d’injures.

    Contrairement à ce qu’avait alors avancé la presse marocaine, Adib n’avait pas pu mener à bien son expédition parce qu’il n’avait pu s’approcher du général Bennani.
    Il ne l’avait pas non plus insulté, selon une vidéo publiée par « Demain online ».

    Cette réalité des faits, n’avait pas empêché Benkiran d’injurier Adib dans une inusuelle diatribe peu habituelle pour un chef de gouvernement, en le traitant de « repris de justice notoire ».

    Mais voilà, la Cour d’appel de Paris vient de conclure qu’Adib n’est pas un « repris de justice » et encore moins un « repris de justice notoire » et que les propos proférés par Abdelillah Benkiran sont constitutifs d’un délit de diffamation.

    Résultat : Pour la première fois de l’histoire du Maroc un chef de gouvernement va être jugé pour diffamation en France.

    Nous avons les gouvernants que nous méritons.

    Source : Ali Lmrabet
    Tags : Maroc, Mustafa Adib, Benkirane, France, diffamation,

  • Maroc-Rif : Naissance du Congrès des Républicains Rifains

    Suite à la sanglante riposte du régime alaouite contre les descendants d’Abdelkrim El Khattabi, précurseur de la lutte contre le colonialisme en Afrique du Nord, le peuple rifain a décidé de créer une nouvelle entité en vue de défendre ses intérêts : Le Congres des Républicains Rifains (CRR). Son objectif est d’atteindre l’indépendance du RIF.

    Extrait des statuts de l’organisation ( traduction du néerlandais)

    République démocratique du RIF:

    b. Promouvoir l’instauration de l’indépendance de la République du Rif;

    c. La Représentation des intérêts du RIF au niveau juridique et politique international:

    d. Se battre pour constituer un groupe de pression international afin de promouvoir les intérêts du RIF;

    e. Entreprendre toutes les autres actions en rapport avec ce qui précède, au sens le plus large du terme, ou susceptibles de l’y inciter.

    2. La fondation tente d’atteindre son objectif par le biais:

    a. Le développement ou l’organisation d’activités d’éducation, de formation, d’éducation et de formation, ainsi que le développement et l’organisation de débats privés et publics sur des questions pertinentes relevant du domaine d’activité de la fondation,

    b. Le développement et organisé le journalisme, Internet et la recherche scientifique ainsi les publications- articles, livres, brochures et documents – création de un ou plusieurs sites ou pages Internet;

    c. Promotion de productions audiovisuelles et médiatiques;

    d. Organisation des conférences, des réunions, des manifestations, des commémorations et de prière, des expositions, des conférences, des conférences de presse concernant tous les aspects des droits humains;

    e. Acquisition et gestion des fonds dans le but d’atteindre l’objectif de la fondation et tout autre moyen souhaitable, utile ou nécessaire pour atteindre cet objectif;

    f. Partenariat avec des organisations et des associations poursuivant les mêmes objectifs.

    Patrimoine

    Article 2A

    Les actifs de la fondation seront constitués par:

    1. Le capital de la fondation;

    2. Les dons, y compris les subventions proposées par des tiers;

    3. Héritiers, legs et dons.

    4. Toutes les autres acquisitions et avantages.

    Mode de nomination du conseil

    Article 3

    1. Le conseil de la fondation est composé d’au moins trois administrateurs à désigner par le conseil.

    2 Les administrateurs sont nommés et suspendus par le conseil. Les postes vacants doivent être pourvus dans les meilleurs délais.

    Source : Rachid Oufkir

    Tags : Maroc, Rif, Hirak, Congrès des Républicains Rifains, CRR,

  • Wikileaks révèle les relations de Mohamed VI avec la mafia de la drogue

    Wikileaks, Maroc, trafic de drogue, #Maroc,

    Un rapport de l’ambassade U. S. à Rabat révèle l’implication du régime marocain dans les opération de soutien aux activités des trafiquants de drogue, soit en fermant l’œil sur les activités de ceux-ci, soit en s’attaquant aux éléments des services de sécurité qui luttent contre la contrebande de la drogue.

    Pour la première fois, un document officiel américain parle de l’implication du Maroc dans des affaires de trafic de drogue, en citant des responsables de la police marocaine travaillant au niveau de l’aéroport de Casablanca, sanctionné à la mi-août de l’année 2009 après avoir arrêté les fils du président et d’un ministre sénégalais pour possession de drogue.

    Selon le rapport, le roi Mohamed VI n’avait pas apprécié l’arrestation des fils du président et d’un ministre sénégalais à son insu et sans l’avoir consulté au préalable. Les deux sénégalais furent ensuite libérés et les policiers sanctionnés.

    Le rapport cite aussi un responsable de la police marocaine à Casablanca qui a été muté dans la ville occupée de Laâyoune après avoir implicitement accusé le régime du Makhzen d’être derrière la mafia de la drogue.

    Un autre rapport publié par Wikileaks daté de 2008 parle de la corruption qui gangrène l’armée marocaine, notamment parmi les hauts responsables de l’institution militaire. On peut y lire « l’armée marocaine souffrent de corruption, de bureaucratie, de la baisse du niveau d’instruction des officiers et de la menace permanente de l’extrémisme de certains éléments ». Et d’ajouter que « le chef de la gendarmerie royale, le général Hasni Ben Slimane « serait impliqué dans des affaires de corruption ».

    La corruption, selon le rapport, gangrène le haut de la hiérarchie militaire au Maroc et le général Benani, s’est transformé en « baron du lait ». ce dernier, profitant de sa position de chef de l’armée au Sahara occidental occupée pour manipuler les marchés pour l’approvisionnement de l’armée en lait, réalisant ainsi une fortune en milliards de dollars, en plus de son implication avec d’autres généraux dans des marchés douteux de permis de pèche sur les côtes du Sahara occidental. Il a réussi ainsi, selon le rapport, à construire un palais pour sa famille avec l’argent de la corruption.

    La corruption touche aussi les officiers qui, pour prétendre à des promotions, payent des pots de vins à leurs responsables.

    Le Maroc livre à Washington des renseignements sur le nucléaire iranien et incite contre l’Algérie.

    Le Maroc promet d’établir des relations officielles avec Israël.

    Rapport de Wikileaks : « l’Algérie n’a pas oublié le sang de ses diplomates en Irak et demande à connaître l’identité des commanditaires.

    Wikileaks met à nu le régime du Makhzen et révèle l’incohérence de ses positions sur les questions arabes.
    Ismaïl Fellah
    Ennahar Online, 5/12/2010

  • Gueguerre entre le Makhzen et le PJD sur fond de la cause palestinienne

    Le Maroc a abrité en 2009 le Forum de l’Avenir, une entité fondée dans le but d’imposer, d’une manière souple, la normalisation avec l’Etat d’Israel.

    Le PJD, conscient de cela, n’a pas caché son mécontentement envers ce forum créé par la France et les monarchies arabes. Il critique même l’inertie du roi Mohammed VI en tant que président du Comité Al-Qods face à la « judéïsation » de cette ville sainte.

    Karim Bouzida alerte son supérieus de la DGED, Mourad El Rhoul, sur le danger de voir la politique de normalisation du Maroc avec Israel critiquée par le PJD, à l’opposition à l’époque.

    Voici le contenu d’un document qu’il a envoyé par mail :

    3 nov 09

    Note d’alerte

    Communiqué PJD/Forum de l’avenir

     ANALYSE

     

    • La stratégie d’évitement

    En effet le secrétariat général évite de critiquer frontalement l’accueil par le Maroc du  forum de l’avenir, et de facto ce qui est désigné par « politique de normalisation », ainsi et pour semble t il éviter de se retrouver de front avec l’Etat, particulièrement suite au communiqué tranchant de la primature qui avait dénoncé la position du parti en ce qui concerne le fonds d’appui a El Qods.

    Aussi et dans le cadre de l’habituel distribution des rôles c’est au groupe parlementaire Pjd que ce rôle a été dévolu, s’appuyant nous semble t il sur principe de l’immunité et se prévalant de la position de représentants de la Nation.

    • La volonté de banalisation

    La position contre le forum de l’avenir est dilué dans une somme de positions « banales« (conseil de la concurrence, non participation au hajj…) qui auraient été discutées par le groupe, évitant d’y consacrer une déclaration spécifique.

    • L’argumentaire

    La position contre le forum de l’avenir est construite a partir de « « …الانتهاكات الصهيونية الممنهجة لحرمة المسجد الأقصى وتهديد سلامته وكدا مساعي الكيان الصهوني الحثيثة لتهويد مدينة القدس عبر اعتماد سياسات إرهابية وعنصرية، ضد المقدسيين ترمي إلى تفريغها من ساكنتها المرابطة… »

    Faisant ainsi de la question d’Al Qods et de la logique de “normalisation” l’épicentre supposée des travaux du forum.

    • La « sacralisation » de la position du PJD

    La dernière formule employée en signature du communiqué est un louange « والله الموفق  

    والهادي إلى سواء السبيل »

    Louange  qui semble faire référence a l’extrait suivant du saint Coran :

    سورة الأحزاب الآية 4                                 

    Or la formule « الهداية للسبيل” est expliquée selon Ibn Katir ابن كثير par le droit chemin « الطريق المستقيم »

    Au même moment Tabiri  الطبري l’explique suivant والله يبين لعباده سبيل الحق، ويرشدهم لطريق الرشاد « 

    Points marquants

     

    • La surenchère

    Ce communiqué se veut une surenchère par rapport a la position officielle du Royaume, tout en se positionnant ex nihilo ! , en ce sens qu’il affirme : « …إن فريق العدالة والتنمية يطالب الدول الإسلامية، وعلى رأسها المملكة المغربية باتخاذ كل المبادرات التي يتطلبها واجب حماية القدس الشريف باعتباره أولى القبلتين وثالث الحرمين الشريفين من كل أشكال العدوان الصهيوني »

     

    Ce faisant, le communiqué fait abstraction purement et simplement de  la mobilisation  du peuple Marocain et de l’engagement de Sa Majesté dans le soutien indéfectible a la cause Palestinienne, notamment a travers les efforts récents de Bait Mal al Qods

    De même qu’il occulte les déclarations faite par le Ministre des A.E au Caire le 24 juin dernier :

    « …قال السيد الطيب الفاسي الفهري, وزير الشؤون الخارجية والتعاون, إن جلالة الملك محمد السادس, رئيس لجنة القدس, يرفض أية سياسة تهدف إلى تهويد القدس الشريف وتغيير الطابع العربي والإسلامي للمدينة المقدسة. وأضاف السيد الفاسي الفهري, الذي ترأس الوفد المغربي في الاجتماع الطارئ لوزراء الخارجية العرب, الذي انعقد اليوم الأربعاء في القاهرة, في تصريح لوكالة المغرب العربي للأنباء, أن جلالة الملك « جد منشغل » بقضية الاستيطان الإسرائيلي في الأراضي الفلسطينية المحتلة. وأوضح وزير الشؤون الخارجية والتعاون أنه « لا يمكن أن تكون هناك مفاوضات سلام جادة ( بين الفلسطينيين والإسرائيليين ), وإسرائيل تواصل سياسة الاستيطان في الضفة الغربية بصفة عامة, وفي القدس بصفة خاصة ».

    De même qu’il est a relever que les déclarations officielles du Royaume lors du forum de l’avenir se sont tout particulièrement employé a dénoncer les exactions commises contre le peuple Palestinien

    A titre d’illustration : « …عبر المغرب مجددا، اليوم الثلاثاء بمراكش، عن انشغاله البالغ وإدانته لما يتعرض له المسجد الأقصى من انتهاكات وأعمال عدوانية اسرائيلية لا مشروعة…وقال وزير الشؤون الخارجية والتعاون السيد الطيب الفاسي الفهري، في كلمة خلال الاجتماع الوزاري لمنتدى المستقبل، إن المملكة المغربية تشدد على ضرورة الحفاظ على الوضع القانوني الخاص لمدينة القدس وطابعها المتميز وحماية معالمها الروحية والحضارية.

    • L’accusation directe de l’ Etat Marocain

     Le communiqué accuse ouvertement l’Etat Marocain d’avoir choisi d’abriter le forum de l’avenir comme l’un des leviers d’une coupable « politique de normalisation« délibérée avec Israel

    • L’usage politicien d’une cause universelle

    Ce communiqué ne déroge pas a la manie du Pjd d’inscrire une cause universelle dans un cadre d’étroits intérêts politiques.

    L’instrumentalisation de la cause Palestinienne permettant au parti de                       tisser /raffermir des fils de rapprochement avec les partis dits  progressistes              ( Usfp, Psu…) des organisations des droits de l’Homme ( AMDH)  et des mouvements islamistes prohibés ( JAOI)

    CONTEXTE

    Il est a souligner le M.A.E a eu a réagir par 2 fois a des positions du Pjd

    • Au moment de la rupture des relations avec le Vénézuela, le Pjd avait alors rendu visite a l’ambassadeur du Vénézuela en poste a Rabat , dans le cadre d‘une délégation incluant le M.P et l’U.C au moment de l’exclusion par le Vénézuela de l’ambassadeur d’Israel.

    Mustapha Ramid avait alors déclaré :

    « …إن الرئيس الفنزويلي كان إسلاما أكثر من حكام المسلمين، وعربيا أكثر من العرب، من خلال إقدامه على طرد السفير الصهيوني من بلاده، وعلى الدول العربية استيعاب الدرس الفنزويلي وقطع العلاقات مع الصهاينة ».

    Par la suite  le M.AE.C avait publié un communiqué stipulant que :  « …المغرب قد قرر إغلاق سفارته في جمهورية فنزويلا البوليفارية ونقلها إلى جمهورية الدومينيكان…هذا القرار يأتي على إثر العداء المتصاعد للسلطات الفنزويلية إزاء قضية الوحدة الترابية للمملكة المغربية، وإلى إجراءات التأييد التي اتخذتها مؤخرا حكومة البلد لفائدة الجمهورية الصحراوية المزعومة ».

     

    • Au moment de l’envoi d’une lettre par le député Aftati a l’ambassade de France

    Le M.A.E.C avait alors déclaré :

     « …هذه المراسلة ليست مقبولة ولا معللة بأية حال من الأحوال سواء على الصعيد السياسي أو الأخلاقي…إن الجنسية الفرنسية التي يحملها السيد بوبكر لا يمكنها أن تشكل حجة وتعلل أية حماية أجنبية، في ما يتعلق بانتخابات وطنية وداخلية…إن التوجه إلى السفارة الفرنسية بالمغرب من قبل مسئول بحزب العدالة والتنمية ليس مفهوما ولا معللا بتاتا« .

    RECOMMANDATIONS

    Toute riposte a ce communiqué PJD, devrait a notre sens, intégrer les donnes suivantes :

    • Le Pjd cherche obstinément a se frayer un position de joute politique et de polémique, notamment avec la difficulté d’être tenaillé par un nouvel élément fort dans l’opposition (PAM) et un acteur de la majorité usant d’une dialectique d’opposition (USFP)

    • La prompte propension du PJD a user de la position de victime martyrisée par une partie de l’Etat cherchant son « éradication »

    • Le risque d’exposition médiatique « gratuite » du PJD et de son dirigeant Ramid sur les plans national et international

    • La publication de ce communiqué semble décalée et intervient après la tenue de l’événement qu’il appel a boycotter ( a vérifier)

    Toutefois, nonobstant ces facteurs de risques, nous recommandons d’étudier le déploiement d’une riposte institutionnelle tenant compte  de la gravité des faits exposés ci avant et étant entendu que nul acteur, quel qui soit et sous des prétextes fallacieux, ne saurait s’ériger en censeur/au dessus de l’engagement permanent et tangible d’Amir Al Mouminine  pour la cause Palestinienne

    Cliquez ici pour télécharger le document original

    Communiqué du PJD

  • Les espions de Sa Majesté le roi Mohammed VI

    Si les services de Sa Majesté la Reine Elisabeth II ont toujours été fascinants, ceux du roi du Maroc Mohammed VI ont été plutôt pitoyables. En raison de leur manque de professionnalisme, les espions de Mohammed VI sont vite reconnus, dénoncés et expulsés.

    Sous couvert de diplomates, ils agissent au sein de la communauté marocaine résidente en Europe en vue de guêter tout mouvement ou activité d’opposition au régime autocrate de la monarchie alaouite. Ce qui est vu par les autorités du pays d’accueil comme une immixtion dans leurs affaires internes.

    Ainsi, le gouvernement hollandais a procédé en 2008 à l’expulsion de deux fonctionnaires de l’ambassade du Maroc aux Pays Bas. Selon une dépêche publiée par Le Monde du 20/09/2008, « un fonctionnaire de police a été suspendu de ses fonctions à Rotterdam après avoir, apparemment, livré des informations confidentielles sur des personnes d’origine marocaine domiciliées aux Pays-Bas ».

    Selon des médias locaux néerlandais, d’autres fonctionnaires de police ont affirmé avoir été également approchés par les “services” marocains. C’est le cas de Fouad El Haji, ancien député et conseiller municipar à Rotterdam. Ce dernier a déclaré que « des parlementaires et des élus locaux sont régulièrement contactés dans le même sens et que certains auraient même accepté l’offre”.

    En Allemagne, Mohamed Baghdad, un germano-marocain de 56 ans a été arrêté et jugé à Berlin en février 2012 pour des actes d’espionnage contre la communauté sahraouie en Allemagne.

    En Espagne, les activités des agents de la DGED sont connues. En 2013, le CNI, le service de renseignement espagnol a expulsé Noureddin Ziani, un ressortissant marocain qui était utilisée par le parti nationaliste catalan CDC pour mobiliser la communauté marocaine en faveur de la cause indépendentiste de la région de Catalogne. Selon des déclarations du chef du CNI, Felix Roldan, Ziani est « un collaborateur important d’un service de renseignement étranger depuis 2000 » en allusion à la DGED marocaine.

    Dans le but de contrôler les mouvements des opposants marocains, la DGED a acquéri chez la société italienne Hacking Team et la néo-zélandaise Endace ainsi que de la française Amesys des logiciels d’espionnage qu’elle utilisera aussi pour espionner le Secrétariat de l’ONU, notamment dans la question du Sahara Occidental.

    L’accusation émane de l’ancien SG de l’ONU, Ban Ki-moon. Dans son rapport d’avril 2012, accuse le Maroc de compliquer la tâche de la MINURSO et de l’espionner. « Il semble également que la confidentialité des communications entre le quartier général de la Minurso et New York ait été compromise occasionnellement », signale le rapport.

    En effet, la DGED a déployé des gros moyens en vue d’attirer des soutiens au Maroc dans son objectif de coloniser définitivement le Sahara Occidental. Les opérations d’écoute des communications de la MINURSO étaient accompagnées d’une large campagne de lobbying aux Etats-Unis, au Royaume Uni, en Espagne et auprès des institutions onusiennes. Ainsi, l’ambassadeur Omar Hilale qui préside actuellement la représentation du Maroc auprès de l’ONU, a réussi à s’assurer les services du suédois Anders Kompass, directeur des opérations de terrain au HCDH, ainsi que ceux de Sultan Athar Khan, directeur du cabinet du président du HCR, Antonio Guterres, l’actuel Secrétaire Général de l’ONU.

    Grâce aux révélations du lanceur d’alertes anonyme, Chris Coleman, de nombreux documents confidentiels du Secrétariat de l’ONU ont été dévoilés. Sa nature prouve que le Maroc avait bel et bien piraté les ordinateurs de l’ONU. Parmi ces documents, des compte-rendus des réunions du Secrétaire Général de l’ONU avec, entre autres, le président tchadien Idriss Déby Itno.

  • L’ambassade du Maroc à Washington, un haut lieu de débauche

    La diplomatie marocaine est le lieu de collusion de lobbying, corruption et débauche.

    Les ambassades du Commandeur des Croyants partout dans le monde utilisent les orgies et les soirées arrosées comme moyen pour attirer la sympathie des journalistes et politiciens et leur soutien à la colonisation du Sahara Occidental par le Maroc.

    Ainsi, le roi Mohammed VI est devenu le Commandeur de la débauche éffrénée même au Maroc où les visiteurs sont invités à toute sorte de dégénération et de perversion.

    Ici, l’ambassadeur de Sa Majesté au Pays de l’Oncle Sam, Rachad Bouhlal s’est appliqué en la matière en faisant appel à un groupe de danseuses de ventre pour, entre autres, le plaisir des yeux des visiteurs.

    Il y a lieu de signaler que parmi ses invités se trouve Edward Gabriel, ancien ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, devenu premier défenseur des intérêts du royaume dans le monde. C’est dire qu’il continue de payer les faveurs que le Maroc lui a rendus lors de son service à Rabat.

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  • Délires marocains à cause de la réunion du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental

    Le 18 octobre 2016, le Conseil de Sécurité a rendez-vous avec le rapport habituel sur le Sahara Occidental. Il écoutera les briefings des deux Envoyés du Secrétaire Général pour le Sahara Occidental, Christopher Ross et Kim Bolduc.
    Cette réunion a lieu au moment où le Maroc est arrivé très loin dans son conflit avec l’ONU. La MINURSO n’a pas atteint sa pleine capacité opérationnelle après l’expulsion par le Maroc plus de 70 de ses memebres civils, Rabat refuse de recevoir Christopher Ross et l’empêche de visiter les territoires occupés du Sahara Occidental et l’invasion de El Guergarate, territoire sous contrôle du Front Polisario. 
    Conscientes de leurs dépassements, les autorités marocaines savent pertinemment que les délibérations du Conseil de Sécurité seront entourées de beaucoup de tension. Pour baisser la pression qui pourrait s’en dégager des débats, le Maroc fait recours à l’escalade en agitant la menace d’un conflit armé avec l’Algérie. Une menace qui au fil du temps a perdu de la crédibilité,
  • Révélations sur les agissements de la diplomatie marocaine

    Maroc, Algérie, Wikileaks, Sahel, #Maroc, #Algérie, #Wikileaks, #Sahel,

    Soixante-dix pages de mémos diplomatiques émanant essentiellement de l’ambassade américaine à Rabat et couvrant la période entre 2005 et 2009. 

    TS.Algérie,  s’est procuré les notes de la diplomatie américaine sur le Maroc, avant leur publication sur le site américain Wikileaks.

    Ces documents relatent notamment les conversations entre des responsables américains et des officiels marocains à Rabat : les ministres de l’intérieur et des affaires étrangères, les chefs des renseignements intérieurs et du contre-espionnage, de hauts cadres de l’Etat…  

    On y trouve un peu de tout mais certains sujets reviennent régulièrement dans les échanges entre les Américains et leurs interlocuteurs marocains: la lutte contre le terrorisme islamiste au Maghreb et dans la région du Sahel, l’Algérie, la gestion de l’islam dans le Royaume ainsi que des sujets internationaux comme le nucléaire iranien -on apprend par exemple que Rabat était opposé à la bombe dès 2006 bien avant la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays en 2009. Les documents mettent au jour l’obsession algérienne chez les responsables marocains.   

    Dans leurs conversations avec les responsables américains, les Marocains mettent souvent en avant « le manque de coopération » des Algériens en matière de lutte contre le terrorisme dans la région. Ils imputent l’émergence d’Aqmi aux «échecs » d’Alger en matière de lutte contre le terrorisme.

    Une analyse que les Américains ne partagent pas. Selon eux, c’est au contraire grâce aux succès de l’Algérie que l’ex-GSPC a été contraint de s’associer avec Al-Qaïda pour créer Aqmi.

    Des responsables ont suggéré un lien direct entre le Front Polisario et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). On découvre aussi une implication plus importante qu’on pouvait l’imaginer de Rabat au Sahel.

    On apprend par exemple qu’en 2007, le Niger avait sollicité l’appui militaire du Maroc contre un groupe terroriste qui a pénétré depuis son territoire depuis l’Algérie.

    Pourquoi une telle demande n’avait-elle pas été adressée directement à l’Algérie ? Mystère.                

    Réflexion, 4/12/2010

  • Les révélations de Wikileaks sur le Maroc : Quand l’obsession mène vers la dérive

    Wikileaks, Maroc, Algérie, Sahara Occidental, #Maroc, #Algérie, #SaharaOccidental,

    Quand l’obsession mène vers la dérive, les officiels du Royaume Chérifien, n’hésitent devant rien pour discréditer l’Algérie sur la scène internationale, notamment en ce qui concerne le problème Sahraoui. Encore une fois, les révélations de WikiLeaks, viennent si besoin est de le confirmer.

    En effet, selon certains câbles diplomatiques américains et révélés par le site WiliLeaks dans leurs entretiens avec les diplomates et les responsables américains en visite à Rabat, les officiels marocains accusent les Algériens de mettre de la mauvaise volonté pour coopérer avec eux dans la lutte anti-terroriste.   

    C’est par exemple le cas du directeur général pour la surveillance du territoire (services de renseignements intérieurs), Abdelatif Hammouchi, Lors de la visite à Rabat de l’assistante du président américain pour la sécurité intérieure et l’antiterrorisme, Frances Fragos Townsend.

    « La coopération avec les Algériens est erratique  affirme Hammouchi. Parfois ils nous fournissent de très bonnes informations et parfois on dirait qu’il s’agit d’impasse ».

    Ces sont des partenaires difficiles, ajoute Yassine Mansouri (chef de la Direction générale des études et de la documentation, le service de contre-espionnage marocain, ndlr) », rapporte une note diplomatique du 31 juillet 2007, obtenue par TSA avant sa publication sur Wikileaks.   

    Plus tôt la même année, le Directeur général des affaires bilatérales au ministère marocain des Affaires étrangères Youssef Amrani, avait ainsi « suggéré que l’émergence d’AQMI était principalement due aux échecs du gouvernement algérien », rapporte une note du 18 mai. Une position que ne partagent visiblement pas les Etats-Unis qui défendent la politique anti-terroriste de l’Algérie.

    A l’accusation d’Amrani, un diplomate américain répond en effet que « le GSPC a été forcé de s’associer avec AQMI parce que le gouvernement algérien a réussi à le marginaliser ».   

    Dans la même note, le diplomate américain constate que Khalid Zerouali, en charge de la sécurité des frontières marocaines au ministère de l’Intérieur «s’est hérissé» lorsque les officiels américains ont cité l’Algérie comme « un modèle » dans la lutte anti-terroriste en Afrique du Nord.

    Pour Zerouali, « le Maroc est beaucoup plus stable et sûr alors que je ne peux pas voyager d’Alger à Oran sans crainte».

    Les documents de Wikileaks révèlent aussi que le Maroc soupçonne depuis longtemps l’Algérie de chercher à développer un programme nucléaire militaire.

    Une inquiétude rapportée notamment dans une note diplomatique américaine du 21 novembre 2006 transmise cinq jours après un entretien entre le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Omar Hilale et l’ambassadeur américain à Rabat au sujet du programme nucléaire de l’Iran. Hilale affirme ainsi qu’ « un Iran doté de l’arme nucléaire serait un désastre pour la région et spécialement pour le Maroc. Cela provoquerait une course à l’armement dans la région et cela accélèrerait la poursuite de ce qu’il a décrit comme un programme nucléaire militaire algérien similaire même s’il n’est que naissant».

    « Si l’Iran réussit, dans les dix ans, d’autres pays du Moyen-Orient auront la bombe et les Algériens suivront peu après, a-t-il dit », précise la note.   

    Enfin, selon Rabat, si les relations bilatérales avec Alger ne s’arrangent pas, la responsabilité serait entièrement algérienne.

    Dans le mémo du 31 juillet 2007, les diplomates américains rapportent qu’après une visite à Alger, Fouad Ali Himma, adjoint au ministre de l’Intérieur leur a affirmé que « les efforts marocains répétés pour réduire l’abîme diplomatique ont été rejetés.

    Il a assuré avoir dit aux Algériens que le Maroc était prêt à rouvrir sa frontière et à prendre d’autres mesures pour rétablir la confiance, mais les Algériens ne nous ont jamais dit ce qu’ils voulaient», citent-ils.

    Il a attribué ce qu’il décrit comme l’intransigeance algérienne à l’écart générationnel et de mentalités entre les dirigeants des deux pays », rapporte la note américaine qui précise que Himma est un proche du roi Mohammed VI souvent considéré comme plus puissant que le ministre de l’Intérieur lui-même. 

    Réflexion, 4/12/2010