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  • Les salamalecs de Jack Lang à la monarchie marocaine

    Les salamalecs de Jack Lang à la monarchie marocaine

    Maroc, Sahara Occidental, Algérie – Les salamalecs de Jack Lang à la monarchie marocaine

    Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe (IMA), a appelé ce lundi à reconnaître le roi du Maroc Mohammed V « Juste parmi les Nations ». Le responsable français, ancien ministre de la Culture, a fait cette annonce lors de l’inauguration officielle de l’exposition-évènement « Les Juifs d’Orient, une histoire plurimillénaire » à l’IMA, en présence du président Emmanuel Macron et de responsables politiques et religieux.

    Selon les mauvaises langues, le discours mielleux envers le Maroc est en réalité sa manière de remercier le souverain marocain de l’avoir sorti du pétrin de Marrakech. Une histoire qui n’a pas cessé de le poursuivre tel un cauchemar de nuit. Rappelons sa balade dans les rues de Montpellier le 15 juin dernier. Alors qu’il se promenait tranquillement avec sa femme, l’ancien ministre de la Culture Jack Lang a été interpellé par deux femmes et elles l’ont traité de pédophile et de pédo-criminel. La raison? Les casserolles qu’il traîne des riads de Marrakech selon lesquelles il aurait été « poissé » dans les annés 2000 dans une partouze avec des enfants de moins de 15 ans. Il aurait été sortir d’un commissariat de police de la ville ocre par les autorités marocaines. On dit que, depuis lors, il ne sait plus comme rendre l’ascenseur à Mohammed VI.

    A l’instar de ses copains marocains, Jack Lang n’aime pas l’Algérie. Son animosité envers le pays du million et demi de martyrs avait été commenté dans les colonnes du Soir d’Algérie dont voici le texte intégral:

    Chronique du jour : DIGOUTAGE
    Ça va bien, Jack ?
    Par Arris Touffan

    Franchement, je ne reconnais pas le Jack Lang ami zaâma de l’Algérie, qui était à Alger comme chez lui, avec ses potes du gouvernement algérien et les patrons des grandes entreprises d’Etat algériennes. Qu’est-ce qui lui a pris de faire preuve d’une telle véhémence à l’égard de la Franco-Algérienne Leïla Aïchi, investie comme candidate En Marche pour les législatives prochaines ? Il reproche à la candidate ses positions de soutien au Front Polisario. De ce seul fait, Lang s’écrie : «Ces propos sur le Sahara et le Maroc sont inadmissibles. Il faut que son investiture soit retirée et c’est à nos hauts responsables de le faire.» Et il ajoute : «Inadmissible, inconcevable»!
    Et j’en passe des salamalecs à la monarchie marocaine.

    A. T.
    digoutagesoir@yahoo.fr

    Le Soir d’Algérie, 20/05/2021

    #Maroc #Algérie #Sahara_Occidental #Jack_Lang #Marrakech #Partouze #Pédophilie #Pédocriminalité

  • Marrakech, la ville où les pédophiles font la loi

    Tags: Maroc, Marrakech, tourisme sexuel pédophilie, pédocriminalité, Luc ferry, Jack Lang – Marrakech, la ville où les pédophiles font la loi

    SCANDALE. Le gouvernement marocain a ordonné, le 8 juin 2011, l’ouverture d’une enquête après les propos de l’ancien ministre français, Luc Ferry accusant un ancien membre du gouvernement français d’avoir eu des relations pédophiles au Maroc.

    Cette affaire d’un ancien ministre français pédophile qui se serait livré à ses dépravations à Marrakech est désastreuse. Pour l’image du Maroc. Pour le tourisme national. Pour la ville ocre aussi. Et elle doit conduire à une forte réactivité. Le pire serait de se contenter de la voir condamner par telle ou telle ONG et de laisser les choses en l’état comme si ce fléau social était une fatalité contre laquelle on ne peut rien faire. C’est l’ancien ministre français de l’Education nationale (2002-2004), le philosophe Luc Ferry, qui a balancé ce gros pavé dans la mare médiatique et politique le lundi 30 mai 2011, sur la chaîne Canal +.

    Citant un entrefilet sur cette affaire publié dans l’hebdomadaire Le Figaro Magazine, M. Ferry a précisé qu’«un ancien ministre s’est fait poisser (NDLR : arrêter) à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons. Probablement, nous savons tous ici de qui il s’agit. L’affaire m’a été racontée par les plus hautes autorités de l’Etat, en particulier le Premier ministre.» Pressé de questions, il a ajouté: «Si je sors le nom maintenant, c’est moi qui serai mis en examen et à coup sûr condamné, même si je sais que l’histoire est vraie».

    Une réaction est nécessaire Deux jours plus tard, lors du “Grand journal” de cette même chaîne, la question est posée à un autre ancien ministre français, Jack Lang, qui donne son avis: «Ce n’est pas moi qui suis en cause spécialement». L’affaire connaît désormais une suite judiciaire avec l’ouverture par le parquet de Paris d’une enquête préliminaire et l’audition de Luc Ferry par la “Brigade de protection des mineurs”. Pour l’heure, aucun nom précis n’a été donné, mais les rumeurs persistent… Deux ONG marocaines –dont “Touche pas à mon enfant”, présidée par Najat Anwar– ont déposé plainte à Paris.

    Si les faits incriminés sont établis, les questions ne manquent pas. La première est celle-ci: Qui a “couvert” ce fait délictueux sans faire appliquer la loi et faire juger le coupable? Quelles mesures opératoires sont prises pour enrayer la pédophilie, devenue l’un des vecteurs porteurs d’un certain tourisme sexuel? Quoi qu’il en soit la ministre marocaine de la Famille, Nouzha Skalli a affirmé le 8 juin 2011 que Le gouvernement marocain a ordonné l’ouverture d’une enquête. Tourisme et pédophilie Depuis 2001, plus de 40 touristes ont été jugés au Maroc pour des affaires de pédophilie et de prostitution.

    Mais combien de centaines d’autres visiteurs étrangers ont échappé aux mailles du filet judiciaire? Tout paraît encore se passer comme si, en dernière instance, le touriste pédophile ou client de la prostitution bénéficiait d’une sorte d’“immunité” du fait de son statut. On ferme les yeux, on ne veut pas voir, on fait comme si…; un regard libéral, permissif, marqué au coin de la tartufferie, recouvre d’un voile des réalités bien visibles dans des villes touristiques comme Marrakech, Agadir et d’autres. Or, le pédophile étranger est aussi punissable que le pédophile autochtone. Et les autorités ont mis du temps pour prendre conscience de ce fléau et se résoudre à en constater les dégâts.
    Dans un certain discours officiel, le tourisme sexuel n’existait pas et, d’ailleurs, on n’en parlait pas. Multiplication des affaires Le sujet n’était vraiment abordé qu’ici et là, dans les conversations de café ou dans les manchettes de certains journaux enclins au sensationnalisme et qui n’étaient guère pris au sérieux. N’était-ce pas, au fond, un sujet resté si longtemps tabou? Le tandem police-justice sévissait à l’occasion mais sans tapage, comme pour rassurer des pans conservateurs de la société rétifs à prendre l’exacte ampleur de la situation.

    Mais ces dernières années, l’information étant devenue plus ouverte et plus osée, la multiplication des “affaires” a contribué à soulever le problème. Pornographie, prostitution et pédophilie, voilà le triptyque récurrent dans la vie sociale de certains touristes. Le tournant est intervenu en 2005, cette année-là, à Marrakech, a lieu le scandale d’un Français pédophile et la fermeture d’un établissement touristique. A Agadir, un couple trouve la mort au quartier Charaf, un homosexuel est tué à Taghazout et une résidence touristique est fermée pour prostitution.
    Un grand scandale frappe la capitale du Souss avec ce citoyen belge, Phillipe Servaty, pour des faits remontant à l’année 2003. Des Marocaines nues sont photographiées et filmées dans différentes postures pornographiques. Si 15 victimes de ce “touriste” ont été condamnées à des peines de six mois à un an de prison ferme, des dizaines d’autres sont toujours en fuite. Toutes étaient mineures au moment des faits. Le drame frappe leurs familles à qui rien n’est épargné, ni les brimades, ni les insultes, ni les mises en quarantaine dans leurs quartiers…

    Une association (Anaruz) est créée pour venir en aide aux victimes, mais elle se heurte à un “mur” d’incompréhension et de rejet au nom d’une morale du culturellement correct plutôt rigide et quelque peu autiste. Les victimes de la société Pourtant, aujourd’hui, une prise de conscience s’est faite autour de plusieurs axes. Le premier d’entre eux, c’est que les “objets sexuels” –enfants mineurs ou autres– sont d’abord des victimes de la société, de ses inégalités comme de ses exclusions sociales et économiques, et qu’il faut donc une politique publique appropriée associant la société civile.

    Le second, lui, a trait au fait que le tourisme sexuel est devenu constitutif du tourisme à Marrakech, à Agadir et ailleurs. Et cette perversion d’une industrie nationale de premier plan n’est pas le moins du monde tolérable, ce qui implique que l’on y apporte des correctifs. Questions de dignité nationale, car c’est tout le tout Maroc, qui ne saurait admettre cet amalgame entre ses traditions d’accueil et d’hospitalité et des pratiques immorales, qui risque de pâtir de cette situation en étant rangé –au côté de la Thaïlande ou des Philippines par exemple– comme un des hauts lieux du tourisme sexuel. En termes de marché, on n’a que faire de ce segment-là alors qu’il y a tant à faire pour améliorer l’attractivité du produit touristique national auprès des touristes bien intentionnés et bienvenus…

    Noureddine jouhari

    Maroc Hebdo via Maghress


    « Un ancien ministre s’est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons. »

    L’ancien ministre de l’Education nationale Luc Ferry a accusé lundi soir un ex-ministre d’avoir eu des relations pédophiles au Maroc. Il affirme avoir eu « des témoignages » à ce sujet de la part « des autorités de l’Etat au plus haut niveau », à commencer par un Premier ministre. « Probablement, nous savons tous ici de qui il s’agit », a-t-il lancé lors du Grand Journal de Canal +, tout en avouant n’avoir

    « évidemment pas » de preuves. Ferry a expliqué qu’il ne donnait pas le nom de l’ancien ministre en question parce que, selon lui, « si je sors le nom maintenant, c’est moi qui serai mis en examen et à coup sûr condamné, même si je sais que l’histoire est vraie ».

    Le Républicain Lorrain, 01/06/2011

    Politique et pédophilie : les étranges accusations de Luc Ferry

    Etrange moment, hier soir au Grand Journal : le philosophe Luc Ferry s’est mué quelques instants en pro de la rumeur, accusant un ancien ministre de pédophilie.powered by Audion

    Stupeur, hier soir, sur le plateau du Grand Journal. En plein débat sur l’affaire Strauss-Kahn et son traitement médiatique, l’ancien ministre de l’Education et philosophe Luc Ferry s’est laissé aller. Et sous couvert d’expliquer que la loi française protégeait comme il faut la vie privée des politiques et des personnalités publiques, Ferry a relancé une vieille rumeur qui tourne depuis des années dans les dîners parisiens. « Le problème est : « Est-ce qu’on veut une presse qui fait fi du principe de la diffamation et du respect de la vie privée ou pas. Est-ce qu’on veut une presse à l’américaine ou pas ? » Nous n’en voulons à aucun prix, pour l’essentiel des journalistes que je connais. Dans les pages du Figaro Magazine de cette semaine, vous avez un épisode qui est raconté d’un ancien ministre, qui s’est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons. Bon. Probablement nous savons tous de qui il s’agit », a-t-il lâché devant un Ali Baddou médusé, qui a répliqué en demandant des preuves à Luc Ferry.

    Des preuves ? Evidemment, il n’en a pas, puisque ce n’est qu’une rumeur. « J’ai des témoignages des membres de cabinets au plus haut niveau, et des autorités de l’Etat au plus haut niveau. Si je sors le nom maintenant et que je lâche le nom dans la nature, premièrement c’est moi qui serais mis en examen et je serais à coup sûr condamné même si je sais que l’histoire est vraie », a-t-il tenté d’argumenter.

    Bravo à Luc Ferry qui, en une déclaration a : défendu l’omerta sur d’éventuels vrais dérapages d’hommes politiques, relancé une rumeur bien sordide sans aucune preuve, et rendu hommage à la première dame avec sa reprise bien à lui de Quelqu’un m’a dit.

    Voici, 31/05/2011

    #Maroc #Marrakech #Pédophilie #Pédocriminalité

  • Haaretz dévoile les secrets du lobby juif au Maroc

    Tags : Maroc, Marrakech, mariage juif, Yariv Elbaz, normalisation, Donald Trump, Israël,

    Une sombre affaire d’oléoduc, des projets « sécuritaires » louches, le souvenir d’Yitzhak Rabin et un cyberlogiciel malveillant ont plané sur les récents mariages à Marrakech.

    Après la grisaille imposée à la ville de Marrakech par la pandémie de COVID, cette ville marocaine haute en couleur, située au pied des montagnes de l’Atlas, s’est réveillée il y a trois semaines avec un mariage « de conte de fées », comme l’ont décrit les médias locaux.

    Pas moins de 500 invités ont été conviés à cette méga-fête, acheminés par des jets atterrissant les uns après les autres depuis la France, les États-Unis et Israël. Trois hôtels ont été réservés pour les invités étrangers. Les hôtes n’ont pas lésiné sur les moyens.

    De la musique traditionnelle et des bougies éclairant les pelouses d’une lumière douce ont accueilli les multitudes ; une double ligne de lumières au sol leur a indiqué le chemin, une fois à l’intérieur. Au bout, un magnifique baldaquin blanc attendait les invités, chargé d’arrangements floraux hors du commun.

    Ce n’est pas tous les jours qu’un mariage juif a lieu à Marrakech. Ce n’est pas tous les jours que le père de la mariée est un homme d’affaires bien placé, le fils d’un diamantaire juif local, célèbre pour ses liens avec la cour royale du pays – mais pas seulement.

    Yariv Elbaz s’est pavané au mariage de sa fille comme si c’était le sien. Ses relations d’affaires internationales lui ont valu de nombreuses connaissances célèbres, avec certaines desquelles il a échangé des confidences avec un grand sourire.

    L’ami proche du milliardaire, Jared Kushner, gendre de l’ancien président américain Donald Trump, n’a pas pu se rendre aux noces, mais il a envoyé son conseiller politique, Avi Berkowitz, qui a été vu se mêlant aux invités.

    Une petite mais respectable délégation est venue d’Israël. À sa tête, l’associé et représentant d’Elbaz en Israël, le colonel (de réserve) Yossi Lahmani, PDG du Centre Yitzhak Rabin (et frère de Moshe Lahmani, ancien président de la société de construction Shikun & Binui). A ses côtés se trouvait le député Yesh Atid et ancien chef adjoint du Mossad, Ram Ben-Barak.

    Outre son poste au centre Rabin, un centre de recherche qui porte le nom du premier ministre israélien assassiné, Lahmani possède une société qui s’occupe de « projets » liés à la sécurité, Fortify Solutions. Dans le passé, l’homme de paille de cette société était l’ancien chef d’état-major des forces de défense israéliennes et ministre de la défense Shaul Mofaz. C’est finalement Ben-Barak qui a occupé le poste – pendant l’intervalle entre son départ du Mossad et son entrée à la Knesset.

    Une amitié étroite s’est développée entre Ben-Barak et Elbaz. Ensemble, ils sont entrés dans l’histoire en aidant à concocter secrètement l’accord de normalisation entre Israël et le Maroc à la fin de 2020. Et comme c’est le cas pour les acteurs de l’ombre, au dernier moment avant les cérémonies de signature à Rabat, ils ont fait un pas en arrière et ont permis à Meir Ben-Shabbat, chef du département de la sécurité du ministère de la défense (et confident de l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu) de profiter des feux de la rampe.

    Ainsi, tandis que Ben-Shabbat a impressionné tout le monde avec son arabe marocain parfait et était ravi de s’attribuer le mérite, les personnages de l’ombre ont eu le temps de faire des affaires – avant tout des affaires liées à l’énergie, à la sécurité et à la cybernétique (liées à la défense, bien sûr).

    « Nous avons déjà une indication que le niveau du Maroc dans ce domaine n’est pas si mauvais. Ils ne sont pas dupes en matière de cybernétique. Nous avons intérêt à nous tenir à leurs côtés », a déclaré un haut membre du gouvernement à Hagai Amit, de TheMarker, il y a quelques mois. Et en effet, quelques jours après la signature de l’accord de normalisation avec le Maroc en décembre dernier, il est apparu clairement ce que l’on entendait par « pas d’imbécile ».

    Un rapport d’enquête du journal français Le Monde a révélé que l’un des numéros de téléphone utilisés par le président français Emmanuel Macron avait été ciblé pour la surveillance par le service de renseignement marocain, qui avait utilisé le logiciel espion Pegasus de la société israélienne NSO – le programme avec lequel l’administration de Netanyahu a recueilli le soutien des pays arabes.

    En France, ils sont devenus fous et ont interdit toute rencontre officielle entre les représentants français et leurs homologues israéliens jusqu’à la semaine dernière. Puis, lors de la conférence mondiale sur le climat à Glasgow, Macron a rencontré le Premier ministre Naftali Bennett pour une conversation privée, les choses se sont arrangées et l’interdiction d’Israël a été levée. Mais vendredi dernier, les États-Unis ont annoncé que NSO serait placé sur la liste des entités – une liste noire des entreprises impliquées dans des cyberactivités malveillantes – et ont apparemment éteint les lumières de NSO.

    Il semble que les accords de « paix » au Moyen-Orient aient un coût.

    Des dividendes pour Elbaz

    Enivré par sa contribution historique à l’accord bilatéral avec le Maroc, Elbaz n’a pas attendu longtemps avant de commencer à réclamer des dividendes.

    Rembobinage au 18 septembre 2020 : Une nouvelle société a été enregistrée dans le paradis fiscal de Gibraltar, appelée Lubber Line Capital (spécialisée dans l’investissement dans des projets d’infrastructure et d’énergie dans le monde entier), dont Line Holdings Ltd est le propriétaire enregistré. Ce dernier est un groupe de holdings qui figurait dans les documents Panama ayant fait l’objet d’une fuite – et dont le nom a été associé à Elbaz.

    Environ un mois plus tard, il a été révélé que Lubber Line servirait d’intermédiaire pour le transport du pétrole émirati vers l’Europe via Israël. La société israélienne Eilat-Ashkelon Pipeline Company a annoncé à l’époque qu’elle avait signé un accord pour transporter le pétrole d’Abu Dhabi via ses terminaux d’Eilat et d’Ashkelon. Mais selon cette annonce, l’accord, d’une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars, ne serait pas conclu directement avec les Émirats, mais plutôt par le biais d’une société intermédiaire qui achèterait le pétrole et approuverait son transfert par l’intermédiaire de l’Eilat-Ashkelon Pipeline Company.

    Trois personnes récolteraient les gros bénéfices ici. Du côté israélien, les anciens cadres supérieurs de la Paz Oil Company, Yona Fogel et Malachi Alper, qui ont employé Lahmani, le représentant d’Elbaz, en tant que conseiller de leur société ; une société émiratie (car dans toute vente de pétrole ou de gaz au Moyen-Orient, il y aura toujours une partie intéressée de la famille régnante) ; et oui, Lubber Line, appartenant à Elbaz, qui a mis au point toute l’affaire.

    Et c’est ainsi que ce joyeux groupe a embarqué dans un avion d’Israël à Abu Dhabi à la fin du mois d’octobre 2020, pour signer le contrat discrètement, dans le dos des régulateurs en Israël – de peur qu’ils ne le bloquent, pour des raisons de sécurité ou d’environnement.

    Sur ce même vol, d’ailleurs, se trouvait Dalia Rabin, directrice du Centre Yitzhak Rabin, accompagnée de son fils, Yonatan Ben-Artzi. Ainsi, dans un hall d’Abu Dhabi, un accord pétrolier a été signé, sous la médiation d’Elbaz et de Lahmani, PDG du centre. Et dans le hall suivant, un accord philanthropique conjoint a été signé entre le centre et le fonds d’investissement du cheikh Ahmed bin Zayed al Nahyan (le frère du dirigeant d’Abu Dhabi).

    Tous ces accords ont été présidés par le représentant de Trump à cet événement passionnant, l’ancien secrétaire au Trésor américain, Steven Mnuchin. Lors d’un dîner auquel assistaient toutes les personnes concernées, Mnuchin (qui a ensuite été grondé par Dalia Rabin parce qu’il n’a pas mentionné la contribution de son père au processus) s’est extasié sur la paix.

    Les accords ont été signés, les transactions ont fleuri. La mer Rouge à Eilat avait déjà accueilli le premier pétrolier émirati. Elbaz et Lahmani sont devenus des acteurs recherchés par toutes les sociétés de sécurité intéressées par la vente d’armes au Maroc. Et en août dernier, le ministre des affaires étrangères Yair Lapid a effectué une première visite historique au Maroc, rejoint, bien sûr, par son collègue de parti et collègue législateur Ben-Barak.

    Mais cette fois, l’ancien adjoint du Mossad n’a pas débarqué là-bas en portant le chapeau de la société obscure qui s’occupe de « projets de sécurité », mais plutôt en tant que président de la commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset. Cette commission surveille, entre autres, la confidentialité dont jouit l’accord avec la Eilat-Ashkelon Pipeline Company – l’ordre qui permet à la société de se protéger des ennuis qu’elle subirait si elle devait être transparente et surveillée.

    M. Ben-Barak n’a pas signé d’arrangement régissant les conflits d’intérêts lorsqu’il est entré à la Knesset.

    Il y a quelques jours, il a déclaré à The Marker que, pour éviter la moindre apparence d’un tel conflit, il ne participerait pas aux discussions de la commission sur l’oléoduc Eilat Ashkelon, si elles ont lieu. Mais le problème n’est pas Ben-Barak, c’est le climat.

    Et ce n’est pas l’agréable climat vert de Glasgow, mais le climat chaud et nuageux du Moyen-Orient. Un climat dans lequel chaque traité de paix est accompagné d’un beau paquet de logiciels espions Pegasus et d’un avion F-35. C’est un climat dans lequel la marque Yitzhak Rabin inspire le déplacement de 14 millions de tonnes de pétrole par an sur les rares et magnifiques récifs coralliens d’Eilat. C’est un climat où se mêlent gouvernement, argent et paix, où chaque conférence internationale est nécessairement de mauvais augure.

    Haaretz, 07/11/2021

    #Maroc #Israël #LobbyJuif #YarivElbaz #Normalisation #Mariage

  • La France expulse le cerveau d’un attentat attribué à l’Algérie

    La France expulse le cerveau d’un attentat attribué à l’Algérie – Au Maroc, i a été relâché sous prétexte d’expiration du délai de prescription, que ce soit pour les crimes de terrorisme ou d’atteinte à la sécurité de l’État.

    Un terroriste marocain, condamné en France pour sa participation à un attentat meurtrier dans la ville touristique de Marrakech en 1994, a été remis aux autorités marocaines, a rapporté l’AFP, citant des sources sécuritaires marocaines. Abdelilah Ziyad, dit “Rachid”, 63 ans, “a été expulsé mercredi depuis la France et présenté devant un juge d’instruction”, a déclaré à l’agence française un responsable de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) au Maroc.

    Le sexagénaire a été condamné en janvier 1997 par un tribunal français à huit ans de prison pour avoir commandité un attentat à la bombe contre l’hôtel Atlas-Asni de Marrakech, au cours duquel avaient péri deux touristes espagnols le 24 août 1994. Lors du procès à Paris, il avait reconnu être le recruteur, l’organisateur et le donneur d’ordres du groupe terroriste recruté dans le but de porter la “guerre sainte” au Maroc durant l’été 1994.

    Militant du Mouvement de la jeunesse islamiste marocaine (MJIM), un groupe d’opposition, Abdelilah Ziyad était considéré comme “l’émir” du “Réseau de Marrakech”, constitué d’une trentaine de membres, un des premiers réseaux terroristes organisés en France, en région parisienne et autour d’Orléans (sud de Paris).

    A la suite de l’attentat, que les Marocains avaient attribué à tort à l’Algérie, Rabat avait instauré un visa obligatoire pour les visiteurs algériens. Dans sa déclaration sur la rupture des relations diplomatiques de l’Algérie avec le Maroc annoncée le mois d’août dernier, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, avait rappelé “l’imposition unilatérale, injuste et injustifiée du régime des visas aux ressortissants algériens en 1994 (y compris aux ressortissants étrangers d’origine algérienne) à la suite de l’attentat de Marrakech commis par un réseau de terroristes marocains et étrangers”, mais attribué à l’Algérie.

    Selon une source de presse française, en janvier 1995, les deux auteurs de l’attentat à l’hôtel  Atlas Asni, qui fit deux morts le 24 août 1994, sont condamnés à la peine capitale par la cour de Fès. Pas exécutés, ils sont toujours emprisonnés.

    Leur mentor  s’appelait Abdelilah Ziyad Abdelilah Ziyad était également le mentor d’Ismaël Mostefai, l’un des kamikazes de la tuerie du Bataclan où l’on dénombrera 90 morts, précise la même source dans une dpêche datée de 2015.

    La même source indique que pendant de nombreuses années, ce personnage a, semble-t-il, séjourné sur le territoire français sous une fausse identité. Jusqu’à ce que l’on retrouve dans une mosquée à Troyes.

  • Le tourisme sexuel, un autre phénomène social marocain

    Le tourisme sexuel, un autre phénomène social marocain. Certaines villes comme Marrakech, Casablanca, Tanger ou Agadir sont un eldorado pour les touristes sexuels et pédophiles

    Le Maroc est depuis plus d’une dizaine d’années déjà, une terre d’élection pour le tourisme sexuel. Certaines villes comme Marrakech, Casablanca, Tanger ou Agadir sont un eldorado pour les touristes sexuels et pédophiles. Mais l’ampleur de ce fléau est bien plus grande : beaucoup de marocaines prostituées s’envolent vers les riches pays du Golf pour exercer leur métier. Quelle est l’histoire du tourisme sexuel marocain ? Quels sont les principaux bénéficiaires ? Quelles en sont les causes et les conséquences ? Découvrons le Maroc de l’ombre.

    L’Afrique du Nord en général, mais en particulier le Maroc, est une destination incontournable pour quiconque désire passer une nuit à l’orientale, en compagnie d’une de ses nombreuses prostituées. Le tourisme sexuel est né à l’époque coloniale. En effet dans les années 1930 et 40, lorsqu’elle avait le statut de ville internationale, Tanger était connue pour être une destination très prisée par les français et les espagnoles. Au lendemain de l’indépendance du Maroc, et à partir des années 60, ce sont surtout les touristes sexuels espagnols qui continuent de fréquenter Tanger. Ces touristes traversaient le Détroit pour venir s’offrir les charmes d’une population parfois très jeune (certaines filles ont à peine 10 ans !). Mais, à l’époque, ce phénomène restait marginal, et était perçu comme un véritable tabou. Il faudra attendre les années 70 et surtout, les années 80 pour qu’il prenne de l’ampleur. Marrakech, Casablanca et Agadir deviennent les pôles d’attraction préférés des allemands, français et scandinaves.

    Il est vrai que c’est pendant les années 1980 que la mauvaise réputation des Marocaines s’est établie. Mais la réputation des Marocaines ne se répand pas qu’en Europe. Les Moyen-orientaux, qui avaient pour coutume de faire débauche au Liban et en Egypte, se sont détournés de ces régions secouées par la guerre civile libanaise et celle d’octobre 1973 pour se diriger vers le Maroc, au climat politique relativement stable, mais en pleine crise économique et à la veille du Plan d’ajustement structurel. Dans ce contexte rigide, les pétrodollars ont représenté une « bouée de sauvetage » pour le royaume, qui a donc gracieusement ouvert ses portes aux Saoudiens et aux koweïtiens les plus vicelards. “Le tapis rouge a été déroulé pour ces Moyen-orientaux qui payaient nos fonctionnaires. Des pères se sont transformés en maquereaux et certaines femmes ont offert leur ‘savoir-faire’. C’est ainsi que de nombreuses familles pauvres se sont enrichies avec ‘Flouss Sa3oud’”, témoigne Harakat.

    Le temps a fait que beaucoup parmi ces touristes du Golfe, s’installent de façon définitive au Maroc, où ils fondent des familles avec femmes et enfants. Au début des années 90, après l’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, des jeunes Algériens débarquent par milliers pour épancher leurs frustrations dans les bordels miteux de certaines villes du moyen Atlas comme Azrou, Imouzzar, El Hajeb et Khénifra.

    Les Algériens cessent de venir au Maroc à partir 1994, mais une autre forme de tourisme sexuel né. Malgré le fait que Marrakech, Casablanca et Agadir restent de véritables paradis sexuels, beaucoup de prostituées marocaines migrent vers les pays du Golf pour exercer leur métier, le plus souvent dans le luxe.

    Meriem a 27 ans et est consultante dans le secteur des télécoms à Dubaï, elle a souvent dû faire face aux préjugés, liés à son origine. « Ah, vous êtes Marocaine ? Vous savez ce que l’on dit sur vos femmes, elles sont belles mais très légères » . Malheureusement une remarque pareille reste assez polie par rapport à ce qu’elle entend quotidiennement depuis qu’elle vit aux Emirats arabes unis. Un nombre impressionnant de Khalijis ne se barricadent pas d’autant de politesses: pour certains, les Marocaines sont toutes des prostituées… alors que ce sont bien souvent les premiers clients.

    Hélas confrontées à un choix crucial, les autorités marocaines hésitent entre un verrouillage sécuritaire qui peut avoir pour conséquence la déroute des touristes, ou une attitude passive avec le risque de laisser la situation s’envenimer et se dégrader. Néanmoins, plusieurs associations ont vu le jour pour lutter contre le tourisme sexuel et la pédophilie. Parmi elles, l’association Touche pas à mon enfant, dirigée par Najat Anwar, est l’une des plus actives en matière de lutte contre la pédophilie. Il y’a quelques années, elle a été rejointe par l’Association marocaine des Droits de l’Homme (AMDH). Cependant, malgré les efforts de l’administration, la création en 1994 d’une police touristique, le jugement depuis 2001 pour des affaires de pédophilie et de prostitution de plus d’une centaine de touristes vacanciers ou de retraités occidentaux installés au Maroc, nous avons encore un long chemin à parcourir pour pouvoir désherber ce phénomène

    Portail des hommes libres

  • Maroc : Ronaldo va inaugurer son hôtel de luxe à Marrakech

    Cristiano Ronaldo, Maroc, hôtel, Marrakech, #Cristiano_Ronaldo, #Maroc, #Hôtel #Marrakech,

    L’international portugais de Manchester United Cristiano Ronaldo, qui ne cesse d’accumuler les titres et les records sur le terrain de football, est également connu pour être un homme d’affaires qui lance une entreprise à succès.

    En effet, le quintuple Ballon d’Or s’apprête à se rendre au Maroc, dans la ville touristique de Marrakech, pour inaugurer l’hôtel de luxe qu’il y a fait construire. Les travaux de construction de l’hôtel ont été achevés il y a plusieurs mois, mais la cérémonie d’ouverture a été reportée en raison de la situation sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.

    Cristiano Ronaldo bientôt à Marrakech pour inaugurer son hôtel de luxe
    Selon aljazeera.net, Cristiano Ronaldo est attendu début novembre dans la ville de Marrakech, en compagnie de sa famille et de plusieurs invités, pour inaugurer son hôtel de luxe, le dernier de sa chaîne hôtelière sous le label Pestana CR7 Lifestyle Hotels.

    Cristiano Ronaldo entretient des relations amicales avec de nombreuses personnalités sportives marocaines, notamment Badr Hari, le champion de kickboxing, et Anas Ouzifi, l’agent de joueurs qui apparaît avec lui à de nombreuses occasions.

    Ce qu’il faut savoir sur l’hôtel Pestana CR7 Marrakech
    Selon la même source, les relations de Cristiano Ronaldo avec ces personnalités marocaines ont été pour beaucoup dans la réalisation de ce projet d’hôtel de luxe au Maroc. La star portugaise s’est d’ailleurs rendue plusieurs fois au Maroc pour passer ses vacances.

    Ce nouvel hôtel Pestana CR7 Marrakech est conçu de manière similaire aux 2 premières unités ouvertes à Funchal, Madère, l’île natale de Cristiano Ronaldo, et Lisbonne au Portugal. Situé au cœur du nouveau quartier chic de Marrakech, l’Avenue M, cet hôtel, qui relie les jardins de la Menara et le Palais des Congrès de Marrakech, dispose de 174 chambres, de 2 restaurants, dont un rooftop, d’un centre d’affaires, d’un spa avec salle de fitness et piscine.

    Le palais dispose également de 20 000 m² d’espaces commerciaux, d’un centre d’affaires de 4 500 m² et d’une clinique de luxe. Le projet de Cristiano Ronaldo a coûté la somme astronomique de 430 millions de dirhams (43 millions d’euros).

    Conçue exclusivement pour les milléniaux, la nouvelle marque Lifestyle de Cristiano Ronaldo est un mariage parfait entre l’expertise hôtelière de Pestana et le style de vie du footballeur. Pour réserver une chambre pour la nuit à l’hôtel Pestana CR7 Marrakech, il faut débourser en moyenne 200 euros pour une chambre basique. Les prix peuvent augmenter pour ceux qui ont besoin de plus de standing.

  • Maroc : 30 euros la nuit avec un mineur

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    Au Maroc, le tourisme représente la première source de revenus. Les jeunes très durement frappés par le chômage se tournent parfois par désespoir vers le tourisme sexuel à 30 euros la nuit. Trente euros, c’est beaucoup au Maroc lorsque l’ont sait que le salaire moyen est de 200 euros par mois.

    Avocat de l’association marocaine « Touche pas à mon enfant » : Mme la Ministre, vous avez indiqué qu’il y avait 7800 cas qui ont été traités l’année dernière, mais combien de condamnés ? Combien d’affaires ont abouti devant la justice et combien de touristes ont été condamnés ? C’est ça qui est important ! Parce qu’on peut ouvrir des dossiers mais s’ils ne sont pas traités.

    Ce reportage montre bien que le tourisme sexuel existe, car il est arrivé sur la Place et tout de suite il a été abordé. Il ne faut pas se voiler la face, il faut se retrousser les manches pour lutter contre ce fléau.

    Il y a lieu de rappeler Luc Ferry, ancien ministre qui déclare sur une chaîne de TV qu’un ancien ministre français se serait adonné à des parties des gens garçons. Il aurait été arrêté par les autorités marocaines il y quelques années et puis relâché. Le nom de ce ministre n’a pas été dévoilé.

    Selon l’association « Touche pas à mon enfant », qui a fait son enquête aussi, les faits seraient de 1999. Le ministre en question a été arrêté et emmené dans un commissariat et relâché sous intervention d’autorités françaises et marocaines.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=jVym1t3ggsk&w=560&h=315]

    Source : France24

  • Marrakech, capitale marocaine du sexe rémunéré

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    Au Maroc, les prostituées se rassemblent le plus souvent dans des endroits de la ville qui sont un symbole du consumérisme : le jour, dans les magasins de mode, les fast-foods et les brasseries ; la nuit, dans les discothèques et les restaurants branchés. On reconnaît le fait qu’il s’agit de prostituées à la façon dont elles s’habillent et regardent les clients potentiels.

    On estime à 50 000 le nombre de prostituées au Maroc. Une étude du ministère de la santé a examiné les données de 2011 et 2014, affirmant qu’il y en a jusqu’à 19 000 uniquement entre Agadir, Fès, Rabat et Tanger.

    Marrakech se taille toutefois la part du lion, suivie de Casablanca.

    À trois heures à peine des principaux aéroports italiens, la ville est la capitale du tourisme : elle représente une destination exotique de proximité. Much loved », le film de Nabil Ayouch présenté à Cannes et censuré, raconte l’histoire de quatre prostituées à Marrakech, levant le voile sur l’un des principaux commerces de la ville. Il n’y a pas d’intermédiaire, les femmes marocaines s’offrent directement. Et elles se battent pour leur part de marché avec des concurrentes originaires d’Afrique centrale. Elles ont en moyenne entre 18 et 20 ans, elles coûtent entre 500 et 700 dirhams, soit 50 à 70 euros. Les plus belles, souvent sélectionnées par les boîtes de nuit, peuvent demander jusqu’à 300 euros par nuit, dîner payé par le client compris.

    Dans la ville nouvelle, entre ce qui reste des bâtiments construits par les Français pendant le protectorat et les nouveaux établissements de la movida, la réputation des filles de Marrakech est rapportée de touriste en touriste.

    Le square 16 novembre, l’avenue Mohammed V, la rue Yougoslavie sont parmi les adresses les plus faciles à fréquenter le jour. La nuit, les lieux à privilégier sont Gueliz et l’Hivernage, les quartiers qui comptent le plus grand nombre de boîtes de nuit.

    Les clients les plus recherchés sont ceux d’Arabie Saoudite, mais les Européens sont aussi les bienvenus, à condition qu’ils aient de l’argent.

    Et entre deux emplois, ils peuvent se faire coiffer ou choisir une esthéticienne jusqu’à 5 heures du matin. Ceux qui cherchent à changer de vie sont à la recherche d’un passeport ainsi que d’un revenu à vie.

    Le désespoir se trouve plutôt dans la médina. Dans l’ancien quartier juif du Mellah, les femmes qui proposent des rapports sexuels sont plus âgées et les tarifs descendent à 20 dirhams, soit 2 euros pour un rapport sexuel à deux pas du souk.

    Certains disent que c’est un scandale en terre d’islam. Et puis il y a ceux qui, hors des frontières du pays, organisent des circuits dédiés aux clients les plus exigeants – avec des sites web spécialisés qui répertorient les lieux et les tarifs dans les principales villes, donnent des conseils sur la façon d’approcher les prostituées, la meilleure période pour un voyage et les meilleures discothèques.

    L’enquête du ministère de la santé a révélé que sur les 19 000 prostituées interrogées, la plupart étaient analphabètes, divorcées ou veuves (entre 62 et 73 %), et qu’elles avaient eu leur premier rapport sexuel lorsqu’elles avaient entre 15 et 19 ans. La plupart vivent seules (entre 60 et 70%) mais soutiennent financièrement quelqu’un (dans 50 à 80% des cas), souvent les enfants (jusqu’à 56%) ou leur famille d’origine. La majorité (54%) a révélé qu’elle n’avait pas utilisé de préservatif dans les 30 jours précédant l’entretien pour l’enquête, soit parce qu’elle n’en avait pas sur elle, soit parce que son client ne voulait pas l’utiliser.

    Dans 98% des cas, les prostituées ont des rapports sexuels là où leur client les emmène, soit dans des appartements loués, soit dans un riad loué exclusivement. Il est impossible de louer une chambre d’hôtel car une loi du royaume interdit aux Marocains de louer une chambre avec une personne qui n’est pas leur conjoint, afin de réprimer la prostitution. Ceux qui ne présentent pas de certificat de mariage sont passibles d’arrestation et l’hôtelier risque de devoir fermer boutique.

    Olga Piscitelli

    ANSAmed

  • Cristiano Ronaldo bientôt au Maroc

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    Longtemps attendu sur M-Avenue, la nouvelle avenue de Marrakech, l’hôtel de Cristiano Ronaldo va bientôt ouvrir ses portes, pour le plus grand bonheur des fans du quintuple Ballon d’Or.

    Cristiano Ronaldo est sur le point de venir au Maroc. La star de Manchester United et légende du football portugais et international se prépare dans les prochains jours à se rendre au Royaume, où il devrait ouvrir son propre hôtel situé dans le complexe (M-AVENUE) à Marrakech.

    Il s’agit du Prestana CR7, qui a été achevé il y a quelques temps, après plusieurs retards imposés par l’extension de l’épidémie de Covid-19 qui a choqué le monde entier.

    le prix d’une nuit à l’hôtel devrait atteindre 200 euros. L’hôtel composé de 174 chambres, d’un centre d’affaires et d’une clinique de luxe, a été implanté au cœur des Jardins de Hay Menara pour un coût financier de 430 millions de dirhams.

    La composante résidentielle occupe 95 000 mètres carrés. Downtown Hotel Corporation (DHC) a signé un accord avec Four Seasons Hotels & Resorts pour le développement de 96 résidences sous la marque Four Seasons Private Residences Marrakech et M Avenue.

    Cette avenue de 500 mètres de long comprendra 20 000 mètres carrés de surfaces commerciales, 65 appartements résidentiels sous l’enseigne M Residence, 88 appartements Four Seasons, l’hôtel CR7 de 174 chambres, un centre d’affaires de 4 500 mètres carrés et une clinique de luxe.

    Avec 174 chambres, facturées à partir de 200 euros (132.196 FCFA), deux restaurants, un centre d’affaires et un spa, les derniers hôtels Pestana CR7 Lifestyle ciblent une clientèle « Génération Y » à la recherche d’un havre de paix pour le travail et la détente.

    World Today News, 11/10/2021

  • Marrakech accueille le mariage du neveu du comte de Barcelone

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    PATRICIA FABRÉ ET ALFONSO GALOBART
    Trois jours et une présence « royale » : le grand mariage marocain des Bourbons ce week-end
    Alfonso Galobart et Patricia Fabré se marieront ce week-end lors d’un mariage de trois jours (de samedi à lundi) qui paralysera Marrakech avec des événements glamour et près de 300 invités.

    Ce week-end, deux parents éloignés de la famille royale espagnole se marieront dans des endroits différents de la géographie internationale. Alors que Francisco de Borbón, frère d’Olivia de Borbón et fils de Francisco de Paula de Borbón y Escasany, le quatrième cousin de Don Juan Carlos, se mariera samedi à Marbella, au Maroc, un autre neveu du comte de Barcelone dira  » oui  » dans une célébration qui durera tout le long du week-end de Columbus Day. Deux mariages aux profils différents dont nous allons sans doute parler longuement dans les prochains jours. Surtout en ce qui concerne Alfonso Galobart et Patricia Fabré et leurs trois jours de mariage intenses qui comprendront différents fastes, de nombreux looks et, surtout, du glamour à profusion, car la mariée est une experte dans le domaine de l’organisation d’événements de haut niveau.

    Mais entrons dans les détails. Alfonso Galobart y Marone Cinzano est le fils de Jaime Galobart y Satrústegui et de Giovanna Marone Cinzano de Borbón, petite-fille d’Alfonso XIII et nièce du comte de Barcelone. Giovanna Marone, la célèbre aristocrate, est une cousine germaine du roi Juan Carlos et des infantes Margarita et Pilar, de sorte que la présence de membres de la famille royale au mariage est plus qu’assurée.

    Parmi les participants possibles, selon des personnes proches du couple en conversation avec Vanitatis, figure le couple formé par Beltrán Gómez-Acebo, fils de la duchesse de Badajoz, et Andrea Pascual, une référence en matière de style.

    Trois plans glamour

    Un couple des plus discrets qui se joindra aux près de 300 invités qui débarqueront à Marrakech ce samedi pour profiter du programme chargé des plans prévus par les mariés dans cette ville qu’ »ils aiment ». Selon les sources consultées, Alfonso et Patricia ont choisi cette ville parce qu’ils l’aiment beaucoup. Et bien qu’ils n’aient pas de liens particuliers avec elle, elle a finalement été choisie comme cadre des trois plans organisés.

    Samedi, dès leur arrivée, les invités se prépareront à assister à un pré-mariage exclusif, dont le lieu n’a pas encore été révélé. Une rencontre avec tous leurs amis et leur famille qui réunira de grands noms du monde entier. Ils sont tous jeunes et amusants. « C’est une fête pour s’amuser, il n’y aura aucun engagement, ni professionnel ni familial », affirment les personnes consultées à Vanitatis.

    Le second plan de ce long week-end se déroulera dans la Médina, où les mariés offriront un joyeux déjeuner le dimanche en plein air où les invités sont censés exhiber leurs caftans, linges et tissus brodés aux mille et une couleurs en l’honneur du pays qui les accueille. Le déjeuner se prolongera, bien entendu, jusqu’à la fin de la soirée, avec des animations pour tous les goûts.

    Le mariage n’aura lieu que lundi. Une cérémonie qui, soit dit en passant, ne sera pas leur mariage officiel. Si, au départ, tout laissait penser qu’il s’agissait d’une cérémonie civile normale, la vérité est que le couple s’est marié avant l’été à Madrid. « Ce week-end est la célébration qu’ils n’ont pas pu avoir à cause de la pandémie. Une vraie fête pour réunir tout le monde et passer un bon moment », poursuivent-ils. « Ce sera un mariage plus émotionnel et personnel, mais il les mariera ». Cependant, Patricia Fabré sera habillée en mariée. Comme l’ont confirmé ses proches, Laura Ponte s’est chargée de donner forme à sa robe de mariée originale, un design unique qui fera sans doute d’elle l’une des mariées les plus singulières de la saison. Un mariage de trois jours qui ne laissera personne indifférent et qui révolutionnera la ville ce long week-end dont les Bourbons seront, sans aucun doute, les principaux protagonistes.

    Vanitatis, 08/10/2021