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  • Gazoduc : L’Algérie punit le Maroc

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    Tous les approvisionnements en gaz naturel vers l’Espagne passeront désormais sous la mer

    C’est désormais le gazoduc Medgaz, reliant directement la ville de Béni Saf à la ville espagnole Almeria,  en passant par la mer Méditerranée,  qui assurera l’approvisionnement de l’Espagne en gaz naturel.

    L’information est donnée par le Ministre de l’énergie et des mines, Mohamed Arkab qui met ainsi fin à d’interminables  questionnements, ces temps derniers, sur l’improbable reconduction du contrat pour le gazoduc Maghreb-Europe, qui traverse une partie du Maroc et  dont l’échéance prend fin en  d’octobre 2021.

    Selon les déclarations du Ministre de l’énergie et des mines, lors de sa rencontre avec l’ambassadeur d’Espagne en Algérie, Fernando Moran, dans son département ministériel,  l’Algérie s’est toujours engagé  à assurer un approvisionnement régulier pour son client espagnol, d’abord à travers le gazoduc Maghreb-Europe puis  grâce à la nouvelle infrastructure qui est  le  gazoduc Medgaz, dont le lancement s’est fait en 2011.

    « L’Algérie a déployé des efforts pour garantir la sécurité des approvisionnements en gaz naturel du marché espagnol à travers les importants investissements consentis pour acheminer dans les meilleures conditions le gaz naturel sur le marché » rappelle le ministre de l’énergie et des mines.

    IL y a quelques temps et en réponse à une question portant sur la capacité l ‘Algérie à approvisionner régulièrement  le marché Espagnol, surtout en période hivernale,  le premier responsable de Sonatrach avait déclaré  que  toutes les dispositions nécessaires en cas de non renouvellement du contrat d’excellence du gazoduc Maghreb-Europe, ont été prises pour assurer les engagements de notre pays vis-à-vis de ses clients. 

    Le premier  responsable de la compagnie pétrolière Algérienne avait  aussi affirmé que l’Algérie dispose de capacités de liquéfaction conséquentes  qui lui permettent également de répondre positivement à une demande supérieure du marché espagnol, sans aucun problème.

    Pour rappel, le gazoduc Maghreb-Europe a vu le jour suite à un accord intergouvernemental entre l’Algérie, l’Espagne et le Maroc en 1991. Les travaux de construction du gazoduc débutent en 1993 et son exploitation commerciale commence dès  l’année 1996 avec une capacité de transport initiale de 8,5 milliards de mètres cubes. Sa conception devait répondre au besoin de diversification de la structure espagnole de gaz. Entre 2003 et 2005, sa capacité est augmentée à hauteur de 50%.

    Pour ce qui est du gazoduc Medgaz, il est construit à plus de 2000 mètres de profondeur sous la mer, il est d’une longueur de 210KM, et  relie la station de compression de Bénisaf dans la wilaya d’Ain Temouchent au port d’Almeria, avec une capacité annuelle de 10,2 milliards de mètres cubes.

    Il est la voie la plus directe pour approvisionner le sud de l’Europe en gaz naturel. Il est également considéré comme une contribution importante parmi les objectifs de marqués par le protocole Kyoto, en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

    Par Yasmine Meddah

    Entre nous, 29/08/2021

  • La capacité de Medgaz hissées à 10,5 milliards M3 fin novembre

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    Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar a effectué mercredi en compagnie de hauts cadres de la compagnie, une visite d’inspection au projet de la quatrième unité de pression de gaz afin de hisser les capacités de production du gaz naturel vers la péninsule ibérique via Medgaz à Béni Saf (Ain Temouchent) de 8 à 10,5 milliards de mètres cubes (M3), a indiqué la société nationale des hydrocarbures dans un communiqué.

    Le rythme des travaux “avance considérablement”, et l’unité devra entrer en vigueur en novembre, note la même source.

    L’Algérie a annoncé la semaine dernière qu’elle couvrirait tous les approvisionnements en provenance d’Espagne via Medgaz, faisant allusion à un éventuel non-renouvellement du contrat pour un deuxième gazoduc Maghreb-Europe via le Maroc, qui expire en octobre.

    Il y a une semaine, Alger a rompu ses relations diplomatiques avec son voisin marocain, alléguant des « actions hostiles » de la part du royaume nord-africain.

  • Maroc-Algérie: Le Medgaz favorablement

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    par Abdelkrim Zerzouri

    On n’a pas encore mesuré l’impact commercial dans son ensemble qui découlerait de la rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et el Maroc, annoncée le 24 août dernier par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, suite à ce qu’il a qualifié d’actes hostiles répétés à l’égard du pays.

    Le premier coup ressenti après cet arrêt des relations diplomatiques reste sans conteste l’alimentation de l’Espagne à travers le gazoduc Maghreb – Europe, via un pipeline de 1300 kilomètres, dont 540 km passent par le Maroc. On avait bon espoir, côté marocain, surtout, pour que le contrat d’acheminement du gaz via ce pipeline, qui relie l’Algérie et l’Espagne, en passant par le Maroc, et qui arrive à terme le 31 octobre prochain, soit renouvelé, mais toute attente dans ce sens s’est avérée vaine après les clarifications apportées à ce dossier par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, qui a rassuré l’ambassadeur d’Espagne à Alger, reçu au siège du ministère deux jours après l’annonce de la rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc, à propos de « l’engagement total de l’Algérie à couvrir l’ensemble des approvisionnements de l’Espagne en gaz naturel à travers le Medgaz ».

    Medgaz, long de 1 050 km, dont 550 sur le territoire algérien, relie les villes de Béni-Saf (Algérie) et Almeria (Espagne) et dispose d’une capacité de 11,4 milliards de m3 par an dont 8 milliards destinés à l’exportation, selon les estimations lors de sa mise en service, il y a près d’une décennie. Une annonce qui a définitivement acté le non renouvellement du contrat d’acheminement du gaz vers l’Espagne via le gazoduc Maghreb-Europe après le 31 octobre.

    Même si on tente contre toute logique de soutenir que c’est l’Algérie qui serait perdante suite au non renouvellement du contrat en question, le choc n’est pas passé inaperçu chez les marocains, qui doivent chercher ailleurs pour combler le manque de la quantité de gaz tiré du gazoduc Maghreb-Europe (7 % du gaz qui transite sur son territoire), sans parler de la partie en numéraire.

    L’Algérie parie sur une solution de rechange toute prête à l’emploi, en l’occurrence le Medgaz. Ceci n’a pas dissipé pour autant les inquiétudes chez le partenaire espagnol.

    Peut être à cause de la campagne alarmiste initiée par les médias, marocains notamment, qui laissent croire que le gazoduc Medgaz n’est pas en mesure d’assurer l’approvisionnement de 10 milliards de m3 par an, conformément au contrat qui lie Sonatrach et son partenaire espagnol Naturgy, ou encore en raison d’une inquiétude légitime, somme toute fondée sur tout ce que pourrait véhiculer comme paramètres inconnus cette nouvelle voie d’acheminement du gaz, l’Espagne reste attentive aux développements de cette situation.

    Le ministre espagnol des affaires étrangères l’a clairement signifié lors d’une récente conférence de presse, où il a tenu à rassurer les consommateurs ibériques, en relevant qu’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions à ce propos.

    Une réponse aux conclusions hâtives qui veulent faire admettre là et tout de suite l’inefficience du gazoduc Medgaz à remplir les engagements de l’Algérie en matière d’approvisionnement de l’Espagne en gaz nature ? Probablement, mais la position garde la prudence pragmatique du ‘wait and see’.

    Le Quotidien d’Oran, 02/09/2021

  • Albares: Malgré le conflit avec le Maroc, le gaz algérien garanti

    Albares: Malgré le conflit avec le Maroc, le gaz algérien garanti

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    Le ministre espagnol des Affaires étrangères ne voit pas l’approvisionnement en gaz algérien en danger malgré le conflit avec le Maroc

    Le ministre espagnol des Affaires étrangères ne voit pas l’approvisionnement en gaz algérien en danger malgré le conflit avec le Maroc
    José Manuel Albares a évoqué la rupture diplomatique des Marocains avec l’Algérie, pays par lequel passe l’un des gazoducs qui alimente la Péninsule.

    Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a assuré que l’approvisionnement en gaz algérien vers l’Espagne n’est pas menacé en raison de la rupture diplomatique de l’Algérie avec le Maroc, pays par lequel passe l’un des gazoducs qui alimente la péninsule en gaz.

    Dans une interview ce dimanche à La Vanguardia, Albares déclare que l’Espagne souhaite que « ses partenaires entretiennent les meilleures relations possibles entre eux et, lorsque nous partageons la même région du monde, comme la Méditerranée occidentale, nous le voulons encore plus. « 

    « Nous voulons contribuer à un climat de calme, de tranquillité et de bon voisinage (…) Nous avons toujours eu d’excellentes relations avec les deux pays, tous deux sont des pays amis et nous allons travailler à la compréhension », ajoute le ministre.

    « Je discute avec nos amis algériens depuis plusieurs jours et je pense que les Espagnols peuvent être calmes sur l’approvisionnement en gaz. Ce gouvernement défendra toujours les intérêts de l’Espagne. Nous discutons et analysons la situation avec l’Algérie. Ne la précipitons pas. « Il est encore tôt pour tirer des conclusions », selon le ministre.

    Albares assure que le récent message de conciliation du roi du Maroc « en faveur du dialogue avec l’Espagne est prometteur » et rappelle que « la position de l’Espagne sur le Sahara sera toujours dans le cadre de l’ONU », après avoir rappelé que « les relations et Le Maroc couvre bien plus de sujets que le Sahara. »

    Albares apprécie également dans l’interview que la crise en Afghanistan « a placé l’Espagne au centre politique de l’Europe » et assure que « l’Espagne a montré ce qu’elle est : un bon allié, un pays pro-européen et solidaire ».

    En ce sens, il assure que « Washington nous voit comme un partenaire fiable, prévisible et solidaire ; c’est devenu clair », même s’il reconnaît que « nous devons faire l’autocritique et nous devons tirer les leçons de ce qui s’est passé en Afghanistan », où , remarque-t-il, « l’objectif reste de ne laisser personne de côté et de faire sortir plus de gens d’Afghanistan ».

    Interrogé sur le risque d’attentats terroristes en Europe, le ministre affirme que « le risque de terrorisme islamique en Europe n’a jamais disparu ».

    https://elfarodeceuta.es/jose-manuel-albares-suministro-gas-argelino-no-riesgo/

  • Plus de gaz algérien pour le Maroc

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    L’ALGÉRIE ALIMENTERA DIRECTEMENT L’ESPAGNE GRÂCE À MEDGAZ

    par A. Maktour

    Les conséquences de la série d’actes pour le moins malintentionnés commis par le Maroc contre l’Algérie, en plus du pinacle atteint avec la rupture des relations diplomatiques décidées par les autorités algériennes, ont abouti à ce qui fera encore mordre un peu plus leurs doigts aux Marocains.

    Elle a fini par se retourner contre leurs auteurs, la grosse manœuvre consistant à laisser entendre que les autorités marocaines avaient engagé la réflexion, au printemps dernier, quant au renouvellement ou non du contrat de passage par leur territoire du gazoduc Maghreb-Europe, qui dessert l’Espagne.

    Une information savamment orchestrée par les têtes pensantes du Makhzen, destinée à ébranler Algériens et Espagnols. Tout le monde avait, en effet, compris que c’était clairement une menace brandie par le Maroc dont les relations prenaient à ce moment une très mauvaise tournure avec ses deux voisins.

    La réplique de ces derniers sur le sujet, expliquant que l’approvisionnement de l’Espagne ne dépend pas intégralement du GME, a fait son effet sur l’autre partie prenante du contrat qui, dès lors, n’avait plus qu’à tenter de rectifier le tir pour laisser entendre, cette fois, que le Maroc ne s’était pas encore penché sur la question du renouvellement du contrat de passage à travers ses terres.

    Un spectaculaire revirement intervenu après que les deux partenaires que sont Sonatrach et la compagnie espagnole Naturgy eurent fait état du renforcement de leur relation avec l’extension du gazoduc Medgaz dont l’extension entrera en exploitation durant le dernier trimestre de cette année avec 2 milliards de mètres cubes de gaz par an.

    Les Marocains ont, quant à eux, entrepris depuis plusieurs semaines de convaincre qui le veut, par le biais de quelques canaux d’information bien triés, que leur intention n’a jamais été de remettre en cause la relation qui les lie avec l’Algérie et l’Espagne à travers le GME. Une offensive, pour convaincre du contraire de ce qu’ils soutenaient quelques mois plus tôt, qui a atteint son apogée la semaine dernière avec la sortie de la directrice générale de l’Office marocain des hydrocarbures et des mines (ONYHM), Amina Benkhadra, pour clamer que « le Maroc est pour le maintien du Gazoduc Maghreb Europe, dont le contrat arrive à son terme le 31 octobre 2021 » et de trouver même des vertus au contrat de passage du gazoduc Maghreb-Europe, le qualifiant de «formidable outil de coopération gagnant-gagnant et un exemple de projet régional structurant et mutuellement bénéfique».

    Finalement, après vingt-cinq ans, le recours au GME pour fournir du GNL à l’Espagne et au Portugal en passant par le Maroc à partir de Hassi R’Mel est interrompu, ont décidé les autorités algériennes dans la foulée de la rupture des relations diplomatiques avec leurs homologues marocaines. La décision a été annoncée jeudi lors de l’entrevue ayant réuni le ministre algérien de l’Énergie et l’ambassadeur d’Espagne qui, à l’occasion, a reçu les assurances de son hôte sur l’engagement total de l’Algérie de couvrir l’ensemble des approvisionnements de l’Espagne en gaz naturel à travers le gazoduc Medgaz qui relie les installation de liquéfaction de Béni-Saf au port d’Almeria en Andalousie. À charge maintenant aux conseillers du Makhzen de trouver une solution afin de s’approvisionner en gaz et d’assurer le fonctionnement d’une partie importante du réseau électrique local, d’une part, et de compenser les revenus engrangés grâce au «défunt» GME, d’autre part.

    Azedine Maktour

    Le Soir d’Algérie, 28/08/2021

  • Maroc-Algérie: Parade légitime contre égarement

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    par Abdou BENABBOU

    Interrogatives, les autorités espagnoles ont demandé à leur ambassadeur à Alger de s’enquérir sur les suites à venir pour leurs approvisionnements en gaz. Reçu par le ministre algérien de l’Energie, il a été rassuré en confirmant que les Algériens n’ont pas pour exercice de piétiner leurs engagements et s’en tiennent toujours à conforter leurs principes. L’Espagne et l’Europe seront approvisionnées en gaz algérien le plus normalement du monde grâce à Medgaz et des perspectives encore plus prometteuses sont offertes à la rive méditerranéenne voisine pour renforcer davantage la coopération. Dans ce domaine comme dans d’autres les possibilités d’élargir les échanges gagnants pour tous méritent d’être concrétisées.

    Stoppé, le transit du gaz algérien par le Maroc dont les engagements contractuels prennent fin ce mois d’octobre, n’a pas cadré avec la franche objectivité économique et politique à laquelle les Algériens tenaient et le vieil adage populaire qui instruit que quand on s’applique avec un bellicisme roublard dans des calculs forts individualisés, on trouve toujours de grands faux restes.

    Pourtant, la monarchie marocaine a eu à se frotter avec une semblable désastreuse accointance quand elle a décidé d’exiger le visa d’entrée pour les Algériens faisant table rase d’une fraternité entre deux peuples que la culture et la proximité recommandaient. La parade légitime n’avait pas tardé car Alger s’est vue mise dans l’obligation de fermer sa frontière pour se conformer à l’état d’esprit de la monarchie. Les autorités marocaines avaient fait fi de la rigueur des principes de leurs homologues algériens et ce sont toutes les régions du Maroc oriental qui ont perdu le pactole de plus de trois milliards d’euros que les touristes algériens dépensaient chez elles annuellement.

    Depuis, de Nador à Meknès, les dégâts de l’ineptie du pouvoir marocain sont visibles. Les colossaux investissements hôteliers réalisés le long des grands axes routiers par des entrepreneurs autochtones sont livrés aux vents et on imagine aisément ce que la légèreté de la politique du monarque a engendré comme lourds désagréments pour l’ensemble de sa population.

    Les mauvais comptes monarchiques se sont répétés aujourd’hui et le grand perdant de cet égarement restera le peuple marocain.

    Le Quotidien d’Oran, 28/08/2021

  • L'Algérie cessera d'exporter du gaz vers l'Espagne via le Maroc

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    Exportations du gaz vers l’Espagne : «L’Algérie ne souffre aucune contrainte» assurent les experts
    En matière d’exportations de gaz, selon les experts, l’Algérie place les intérêts de ses clients au-dessus de toute autre considération. Elle est en mesure de respecter tous ses engagements.
    La rupture diplomatique avec le Maroc n’altérera en rien, selon l’expert des questions internationales en énergie, Mourad Preure, les engagements pris par notre pays envers ses clients européens dans leur approvisionnement en gaz.
    Lors de son passage, jeudi dernier sur les ondes de la Chaîne III, il a assuré que les «mensonges» du Makhzen à propos du contrat gazoduc Maghreb-Europe ont pour but de disqualifier le groupe Sonatrach au niveau international. «Le Maroc s’est conduit d’une façon perverse en proférant ces mensonges et à travers lesquels il sous-entend que Sonatrach ne respecte pas ses engagements envers ses clients», révèle-t-il.
    Pour lui, si le Makhzen a agi ainsi, et dans la précipitation, c’est aussi par crainte de perdre le profit tiré du gazoduc MaghrebEurope. Rappelant que ce gazoduc transite par le Maroc sur 500 km, il signale que ce pays tire un profit énorme de cette canalisation. «Le Maroc craint que l’Algérie, après la rupture diplomatique, ne renouvèle pas le contrat gazoduc Maghreb-Europe qui prend fin le 31 octobre», explique-t-il.
    Le Maroc, selon lui, est un pays comme un autre d’un point de vue commercial. Il aurait pu négocier avec l’Algérie tout simplement même si leurs relations diplomatiques sont rompues. La preuve, affirme-t-il, c’est Sonatrach, contrôlant 51% du gazoduc, qui décidera du sort du contrat.
    UN CONTRAT ENTRE ALGER ET MADRID
    Sonatrach, rapporte-t-il, est un opérateur commercial et c’est d’une façon purement commerciale qu’il traite ses clients et ses partenaires.
    «Le Maroc a sous-estimé les capacités des marges de manœuvre de l’Algérie dans le transport du gaz naturel. Nos clients savent que l’Algérie est une source fiable en matière de gaz et même s’il y a déclin dans les investissements, il n’y a pas de déclin structurel. Même durant le terrorisme, il n’y a jamais eu de rupture d’approvisionnement vers l’Espagne», signale-t-il.
    L’expert affirme que notre pays, tirant les leçons nécessaires des expériences des autres où les pays transitaires de gazoduc exerçaient tous sortes de chantages, a pris les devants en réalisant une ligne directe vers l’Espagne de 110 km, Medgaz, reliant la ville de Beni-Saf à Almeria. «C’est une décision souveraine et stratégique. Grâce à cette connexion, les capacités d’approvisionnement atteindront les 10 milliards m3 /an au lieu de 8 milliards m3 /an. Nous avons une capacité de 60 milliards m3 d’exportations. Nous avons donc une très grande flexibilité», souligne-t-il.
    L’expert en énergie, Tewfik Hassni, estime également que l’Algérie est en mesure de respecter ses engagements contractuels. Il précise, par ailleurs, que le contrat gazoduc Maghreb-Europe est conclu avec l’Espagne et non avec le Maroc.
    «Les plus grandes quantités de gaz vers l’Espagne passent par Medgaz de Beni Saf. L’an dernier, seulement 3 milliards de m3 de gaz naturel sont passés par le Maroc», dit-il. En fait, précise-til, c’est avec l’Espagne que l’Algérie négociera le renouvellement où non du contrat Gazoduc.
    «Comme l’Espagne est notre client, elle aura son mot à dire. Mais si le contrat est renouvelé, c’est l’Algérie qui déterminera les quantités qui passeront par le Maroc. Ces quantités pourront aisément être revues à la baisse», conclut-il.
    Farida Belkhiri
    Horizons, 28/08/2021
  • Maroc : Panique au palais royal à l'approche de l'expiration du contrat du GME,

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    A l’approche de l’expiration du contrat du GME, panique au palais royal
    Le supposé soutien du Maroc au maintien du Gazoduc Maghreb Europe (GME), exprimé récemment par le Makhzen via un haut responsable marocain, relève du «pur mensonge», par ailleurs partagé par le souverain Alaouite, ont estimé des experts dans une déclaration à l’APS.
    Mis en exploitation en 1996, le GME achemine du gaz à partir de Hassi R’mel vers l’Espagne, en traversant le détroit de Gibraltar. «Même s’il n’en est pas à son premier mensonge, en s’aventurant sur le terrain économique, en général, et gazier, en particulier, qui semblent lui être méconnus, le Makhzen commet deux autres mensonges», ont relevé ces experts, en s’interrogeant : «Sur quoi reposent ses déclarations mensongères ?».
    D’abord, soutiennent-ils, s’agissant du gazoduc GME, «l’Algérie, en toute souveraineté et autonomie de décision, n’a toujours pas décidé de le reconduire à l’expiration du contrat qui encadre son économie en octobre 2021», ont-ils souligné.
    Ensuite, les experts relèvent avec force «l’intérêt quasi exclusif» que tire le Maroc du passage de ce gazoduc vers l’Europe, sachant qu’il «pompe 800 millions de m3 de gaz pour ses besoins qui viennent s’ajouter aux royalties qu’il prélève au titre du +droit de passage+ du gazoduc», ont-ils soutenu.
    «On comprend ainsi son insistance à accroître ses capacités», analysent les experts, tout en rappelant que l’Algérie exporte également du gaz par un autre canal totalement nouveau, à savoir le gazoduc Medgaz à partir de Beni Saf.
    APS
  • Le Maroc et son bluff de découvertes de gaz et pétrole

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    A l’approche de l’expiration de l’accord gazier avec Alger: Le Maroc et son bluff de découvertes
    En dépit du scandale de l’espionnage du logiciel israélien Pegasus, et les brouilles avec certaines capitales européennes comme Berlin et Madrid, la machine propagandiste du Makhzen ne semble point être affectée. Pour détourner l’opinion publique marocaine, le monarque Mohamed VI a joué la carte de la fibre sentimentale de la fraternité algéro-marocaine, mais sans résultat, puisque les causes de la fermeture des frontières terrestres entre l’Algérie et le Maroc, demeurent inchangées, à savoir que Rabat n’a pas encore présenté des excuses à l’Algérie, pour l’avoir accusé injustement des attentats terroristes de Marrakech.
    Le regretté Hassan II a emboîté le pas à la France et ses alliés pour asphyxier l’Algérie, placée sous embargo non déclaré. Aujourd’hui, la situation est plus pire, car la prétendue main tendue vers Alger, ne colle nullement avec les actes de la normalisation avec l’entité sioniste, la reprise des hostilités au Sahara Occidental, la campagne de dénigrement et de déstabilisation menée contre l’Algérie, illustrée par cette hostilité avérée et affichée d’Omar Hilale qui osera porter atteinte à l’unité et la souveraineté de l’Algérie, en soutenant le mouvement séparatiste et terroriste du MAK du maître-chanteur Ferhat M’henni.
    Les mensonges économiques
    Étranglé économiquement, le royaume tente d’impressionner Alger, en vue de contraindre et convaincre les autorités algériennes à reconduire l’accord d’approvisionnement le Maroc, via le gazoduc Maghreb, qui arrive à échéance le mois de novembre prochain. Un avis que partage l’expert algérien et analyste international Nouredine Leghliel, qui estimera sur les colonnes d’Algérie 54, que l’année dernière, Rabat s’est illustré par une surenchère machiavélique et sournoise à l’égard d’Alger, lorsque le prix du gaz était de 1,55 dollar / MBTU.
    L’expert algérien en énergie et en bourse, établi en Suède, notera que le Makhzen via sa machine propagandiste et ses larbins algériens, diffusaient des Fakenews, sur l’intention de l’Espagne de changer de partenaire en optant pour le gaz américain, ou le projet fictif de réalisation d’un gazoduc reliant le Nigeria à l’Espagne via le sol marocain.
    Aujourd’hui, avec une hausse du prix du gaz, atteignant les 640%, passant de 1,55 dollars à 13 dollars, le régime marocain appréhende la non reconduction du contrat gazier avec l’Algérie, et joue la carte des Fakenews, en vue de persuader les algériens . Il y a quelques jours, les autorités marocaines via leurs canards propagandistes ont annoncé une réduction de la consommation énergétique de 36%, sui vie d’un grand mensonge sur le début d’exploitation d’un nouveau site forage situé dans le bassin d’Agadir, avec une capacité de deux milliards de barils de pétrole. Cela nous mène à cette fausse « exploitation » est l’œuvre d’une société britannique d’exploration de pétrole portant le nom de Europa Oil & Gas, sachant que le chiffre d’affaires de cette fameuse entité est d’environ 250000 dollars, ce qui pue le mensonge et la Fakenews.
    Sur le registre des mensonges du régime marocain, Nouredine Leghliel est catégorique, les manchettes de certains médias inféodés à la propagande du Makhzen, sont loin d’être des arguments économiques fiables et dignes d’être analysés ou prendre en considération. Pour Nouredine Leghliel, nos responsables ne doivent nullement être impressionnés par les bluffs en provenance de ces sulfureux médias.
    Les responsables algériens du secteur de l’Énergie, sont-t-il au courant de la gabegie marocaine pour ne pas être roulés dans la farine du mensonge du Makhzen ? Sont-t-ils armés pour mieux défendre les intérêts suprêmes de l’ Algérie, sans brader nos revenus au nom de la fictive fraternité algéro-marocaine chantée par Mohamed VI ?
    Le PDG de Sonatrach Tewfik Hakkar est-t-il bien informé des intentions réelles du Makhzen, car une précédente déclaration qu’il a faite laisse le doute sur cette question de renouvellement du contrat gazier avec le Maroc. “Même en cas de non renouvellement de ce contrat qui prend fin en octobre prochain, l’Algérie pourra fournir l’Espagne, mais également répondre à une éventuelle demande supplémentaire du marché espagnol sans aucun problème”, avait dit le PDG de Sonatrach,, laissant entrevoir la possibilité de reconduction du contrat gazier avec le Maroc .
    Aujourd’hui, la tendance haussière des prix du gaz, est au profit de l’Algérie et nos responsables doivent tenir compte de cet atout pour défendre les intérêts de l’Algérie, avant toute considération.
    Algérie54, 07/08/2021
  • Le prix du gaz a connu une hausse de 640%.

    Le prix du gaz a connu une hausse de 640%: Une bonne nouvelle pour l’Algérie et mauvaise nouvelle pour le Maroc

    Le prix du gaz naturel a connu une hausse de 640% en Europe, en l’espace de 14 mois. Il passe de 1.55 dollar le MBTU au mois de mai 2020, à 13 dollars le MBTU, aujourd’hui, le plus haut niveau depuis octobre 2013, apprend-t-on de l’expert énergétique algérien, Nouredine Leghliel.

    Selon l’expert algérien en énergie et en bourse, établi en Suède, cette hausse est loin d’être éphémère, puisqu’elle intervient en période estivale, connue pour être une période de faible demande par rapport à la période hivernale avec sa forte demande liée aux rudes conditions climatiques dans beaucoup de pays. Connu pour l’exactitude de ses prévisions concernant les fluctuations du marché énergétique, Nouredine Leghliel estime que le niveau atteint aujourd’hui par les prix du gaz, seront durable, soutenu par la demande. De bonne augure, selon lui pour l’Algérie, durant cette difficile conjoncture. L’expert algérien recommande même de faire l’impasse sur le pipeline Maghreb, pour éviter la surenchère et l’hostilité marocaines.

    Une bonne nouvelle pour l’Algérie qui fait face à une situation économique difficile liée à la chute de ses revenus issus essentiellement des hydrocarbures. Une situation compliquée davantage par l’impact de la pandémie planétaire du Covid-19 sur l’ensemble de l’économie mondiale.

    Le Maroc, premier perdant de la montée du prix du gaz

    L’année dernière, le régime du Makhzen redoublait la surenchère au sujet de la reconduction de l’accord gazier qui le lie avec l’Algérie, à travers le pipeline Maghreb qui approvisionne l’Espagne, via le Maroc, en se référant au bas prix du gaz naturel atteignant le seuil de 1.55 dollar le MBTU.

    A cette conjoncture-là, le Makhzen a actionné sa machine propagandiste en distillant l’information selon laquelle le Maroc est tombé d’accord avec le Nigeria pour la réalisation d’un oléoduc reliant le Nigeria avec l’Espagne via la Gambie et le Maroc, une manière de torpiller le projet moins couteux et stratégique de Medgaz reliant le Nigeria à l’Espagne via le Niger et l’Algérie, et qui sera accompagné des projets aussi stratégiques de la Transsaharienne et de la fibre optique. La machine propagandiste du Makhzen avait été soutenue par des larbins, pseudo-journalistes algériens au service des officines hostiles à l’Algérie, à l’instar du sulfureux Abdou Semmar, voir la vidéo (https://www.youtube.com/watch?v=4y0tuklRbjo) .
    Le sulfureux Abdou Semmar annonce même que Madrid avait arrêté de s’approvisionner de l’Algérie, au profit du gaz américain et à un degré moindre le gaz russe. La semaine écoulée le Groupe Sonatrach et son partenaire énergétique espagnol Naturgy se sont mis d’accord pour renforcer les capacités d’approvisionnement de l’Espagne, En gaz naturel via le pipeline Medgaz, soit deux milliards de mètres cubes de plus, dépassant les 10 milliards de M3; à compter du dernier trimestre de l’année en cours. Sonatrach n’aura plus besoin du pipeline Maghreb,Pedro Duran Farell pipeline, qui traverse le territoire marocain pour approvisionner l’île ibérique.

    Mauvaise nouvelle pour le Maroc et les médias inféodés au Makhzen

    Cette bonne nouvelle de hausse du prix du gaz, est certainement une mauvaise pour le Maroc, que son chantage et surenchère se sont retournés contre lui et lui jouent aujourd’hui un mauvais tour. Pour l’Algérie, Rabat n’est pas un client fiable, et les autorités algériennes chargées du dossier, doivent absolument tourner la page du gazoduc Maghreb.
    Qu’en est-il des médias algériens ?

    En plus du sulfureux Abdou Semmar, des médias algériens aux agendas connus, n’ont pas soufflé mot. Ces médias alarmistes, lorsqu’il s’agit de traiter les questions économiques du pays, tout en faisant l’éloge au sujet de l’économie marocaine, n’ont rien publié au sujet de la hausse des prix du gaz, atteignant les 640%. A bon entendeur

    Algérie54, 17/07/2021

    Etiquettes : Maroc, Algérie, gaz, Espagne, Medgaz, Maghreb-Europe, gazoduc, pipeline, prix,