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  • Séminaire sur la promotion de la médiation en Méditerranée : Résultats du et perspectives

    Séminaire sur la promotion de la médiation en Méditerranée : Résultats du et perspectives

    Tags : Maroc, Espagne, Méditerranée, médiation,

    Me référant à la coprésidence de Monsieur le Ministre avec son homologue Espagnol du premier séminaire Maroco-Espagnol sur la promotion de la médiation en méditerranée, tenu à Madrid les 11 et 12 courant, j’ai l’honneur de vous soumettre, ci-après, une note analytique s’articulant autour des axes qui porteront sur le contenu des débats, les résultats du séminaire ainsi que les perspectives futures de cette initiative.

    Le séminaire a connu la participation du sous-secrétaire général des Nations Unies, du Haut Représentant de l´ONU pour l´Alliance des civilisations, du Secrétaire général de l´UpM, d’un haut responsable de la Ligue arabe, de l’UE, d’une cinquantaine de participants comprenant des représentants des pays des deux rives de la méditerranée et d’académiciens et experts en matière de médiation. La délégation conduite par Monsieur le Ministre comprenaient M. Azzeddine Farhane, Directeur des Nations Unies, M. Redouane HOUSSAINI, Chef de la Division des Nations Unies et Melle Soumaya Bouhamidi, Conseiller près de notre Mission à New York.

    Dans sa déclaration, Monsieur le Ministre a rappelé les trois objectifs de l’initiative maroco-espagnole pour la promotion de la médiation en méditerranée visant le renforcement de la prise de conscience du rôle de la médiation dans le règlement pacifique des différends, la contribution à la consolidation des capacités en matière de médiation aux niveaux national, régional et international, ainsi que la création de synergies entre les différents intervenants dans la sphère de la médiation.

    I- Principales idées et réflexions :

    Le séminaire qui s’est déroulé sous forme de quatre tables rondes en plénière, a abordé plusieurs aspects importants liés à la question de la médiation dans le contexte méditerranéen tels que :

    L’importance du renforcement des capacités locales et nationales, à travers l’éducation, la formation et les médias, pour approfondir la culture de la médiation dans l’espace méditerranéen ;

    Le rôle du partage des expériences et des meilleures pratiques en matière de médiation ;

    Les critères d’une médiation efficace par les Organisations internationales et régionales : Importance de la confiance et du consensus entre les parties,

    l’acceptation du médiateur par les parties, la crédibilité et le professionnalisme des médiateurs, l’inclusivité, l’encouragement du dialogue national etc ;

    L’importance des efforts « pré-médiation » pour encourager l’initiation du dialogue entre les parties avant de passer à la médiation et à la négociation de l’Accord politique ;

    L’impératif de développer un système d’alerte et de mobilisation précoce pour prévenir les conflits et les différends ;

    Le rôle des femmes dans le domaine de la médiation et la nécessité d’encourager la participation des femmes dans les processus de médiation ;

    Le besoin d’assurer la coordination et la cohérence entre les différents acteurs en matière de médiation (Etats, ONU, Organisations régionales et sous régionales, ONG).

    II- Résultats des travaux du séminaire :

    A l’issue des travaux du séminaire, plusieurs participants ont fait part de propositions qui peuvent être étudiées et approfondies, afin que le séminaire de Rabat puisse apporter une valeur ajoutée dans ce processus. Ci-après la synthèse des idées et propositions avancées :

    1) L’importance d’engager une réflexion pour la préparation d’une évaluation analytique du contexte conflictuel dans la région méditerranéenne qui peut bénéficier de la médiation ;

    2) Le besoin de l’établissement d’un inventaire régional sur l’expertise existante en méditerranée (médiateurs locaux, leurs profils et leurs expériences) ;

    3) L’identification des points forts et défaillants de l’expertise existante en se focalisant sur le rôle des femmes dans la médiation ;

    4) L’importance de parvenir à des propositions concrètes sur les voies et moyens d’améliorer et de renforcer les capacités existantes (éducation, formation etc ….)

    5) Le besoin de faire des propositions concrètes sur le rôle des médias dans le renforcement des capacités des médiateurs ;

    6) L’établissement d’un mécanisme régional (clearing house) pour le partage du savoir et des expériences entre les différents acteurs ;

    7) L’impératif d’assurer des ressources financières prévisibles pour garantir la bonne marche du mécanisme ou du centre régional méditerranéen.

    III- Perspectives de l’initiative maroco-espagnole :

    Comme annoncé par Monsieur le Ministre aussi bien lors de sa déclaration à l’ouverture du séminaire que lors de la conférence de presse avec son homologue espagnol, le Maroc abritera au début juillet 2013 le second séminaire sur la promotion de la médiation en méditerranée. Ce séminaire aura pour objectif de bâtir sur les résultats de Madrid et apporter une valeur ajoutée concrète dans ce processus.

    Dans ce cadre, la délégation marocaine a tenu une réunion de travail avec son homologue espagnole et se sont mis d’accord sur la feuille de route préliminaire suivante :

    Les conclusions de la réunion de Madrid seront présentées à New York par les experts des Missions Permanentes du Maroc et de l’Espagne aux membres de l’initiative et au Groupe des amis de la médiation (Initiative Turquie et Finlande) ;

    La Direction des Nations Unies préparera, sous peu, un concept paper qui sera examiné par les deux parties des capitales et de New York sur le séminaire de Rabat. Après sa finalisation, le document sera soumis à Monsieur le Ministre pour validation (aspects logistiques et questions de fond) ;

    Le Ministère devrait identifier un Centre de recherches marocain qui sera impliqué dans la préparation du 2ème séminaire de Rabat. Les espagnols qui ont engagé l’Institut International de Tolède (CITpax) ont exprimé leur disponibilité à partager leur expérience. L’IPI a exprimé également sa disponibilité à apporter sa contribution dans la concrétisation des propositions faites lors du séminaire de Madrid ;

    Les travaux du séminaire de Rabat devraient être plus interactifs, en optant pour une plénière et des Ateliers qui se pencheront sur des thématiques arrêtés et présenteront leur rapport à la session de clôture;

    Les thèmes seront choisis en commun accord et en tenant compte des résultats du séminaire de Madrid ;

    La partie espagnole a informé qu’elle a pris en charge les frais de participation des représentants de la société civile et des chercheurs étrangers. Le coût de l’opération serait de l’ordre de 50.000 euros.

    IV- Appréciations générales :

    Le Séminaire a jeté les bases d’une dynamique méditerranéenne en matière de médiation, et l’approfondissement de la réflexion sur les moyens de lui donner une identité propre, tout en assurant sa complémentarité avec les autres initiatives ;

    Le premier séminaire a été une occasion pour assurer un premier contact entre les différents responsables des pays méditerranéens avec les experts, les chercheurs et les représentants de la société civile, dans la perspective d’établir une sorte de « networking » ;

    La proposition de Monsieur le Ministre de réfléchir sur la mise en place d’une structure ou d’un Centre dédié à la promotion de la médiation dans la région méditerranéenne a été bien accueillie par la partie espagnole et nombreux participants. Monsieur le Ministre a précisé que l’objectif de ce centre serait de fédérer les efforts des différents acteurs impliqués dans les processus de la médiation, de développer des outils adaptés à la région méditerranéenne pour atténuer les conflits et assurer le partage des bonnes pratiques de médiation en méditerranée ;

    La participation active de la délégation marocaine en termes d’interventions constructives et de propositions réalistes a été appréciée particulièrement par nos partenaires espagnols

    Le Maroc a atteint, in fine, les objectifs suivants :

    Il a réaffirmé sa place sur l’échiquier méditerranéen en tant qu’acteur responsable en matière de diplomatie préventive et de médiation ;

    Il a confirmé sa volonté de jouer un rôle de premier plan dans le processus de renforcement de la médiation en tant qu’outil diplomatique capable de contribuer au règlement pacifique des différends ;

    Il a mis en avant une approche visant le renforcement de ce processus par des actions concrètes : Networking, mise en place, à terme, d’une structure dédiée à la promotion de la méditerranée, création d’un site web etc. Ces idées et propositions pourraient être élaborées davantage lors de la réunion de Rabat ;

    Le Maroc a pu injecter une « dose » multilatérale à ses relations avec le voisin espagnol, ce qui ne manquera pas de contribuer au renforcement du partenariat stratégique avec Madrid. Lors de la clôture du séminaire, le Directeur des Nations Unies de ce Département et son homologue espagnol ont réitéré la volonté de leurs pays d’élargir le champ de leur coopération dans le domaine multilatéral et de contribuer positivement et concrètement aux efforts visant à assurer la paix, la sécurité et la stabilité dans l’espace méditerranéen.

    #Maroc #Méditerranée #Médiation

  • Le Vatican prêt à servir de médiateur pour mettre fin au conflit en Ukraine

    Le Vatican prêt à servir de médiateur pour mettre fin au conflit en Ukraine

    Tags : Russie, Ukraine, Pape François, Vatican, médiation,

    MILAN, 18 novembre (Reuters) – Le pape François a réitéré vendredi que le Vatican était prêt à faire tout son possible pour servir de médiateur et mettre fin au conflit entre la Russie et l’Ukraine, a déclaré le pontife dans une interview au quotidien italien La Stampa.

    Lorsqu’on lui a demandé s’il croyait qu’une réconciliation entre Moscou et Kyiv était possible, le souverain pontife a appelé tout le monde à ne pas abandonner.

    « Mais chacun doit s’engager à démilitariser les cœurs, en commençant par le sien, puis à désamorcer, désarmer la violence. Nous devons tous être pacifistes. Vouloir la paix, pas seulement une trêve qui ne servirait qu’à se réarmer. La vraie paix, qui est le fruit du dialogue « , a-t-il déclaré au journal.

    #Ukraine #Russie #Pape_François #Vatican

  • Le Maroc s’accroche au fantasme d’une médiation avec l’Algérie

    Le Maroc s’accroche au fantasme d’une médiation avec l’Algérie

    Maroc, Algérie, Emmanuel Macron, médiation,

    Ces jours-ci, le mot médiation occupe largement la une de la presse locale marocaine. Telle une rengaine, le mot médiation revient souvent dans la presse marocaine proche du palais. Cette dernière semble scruter tout mouvement de personnalités étrangères qui débarquent à Alger, ou les visites d’Abdelmadjid Tebboune ou de Ramtane Lamamra à l’étranger, pour lui sceller le cacher de médiation entre le Maroc et l’Algérie. Ainsi, le Makhzen invite ses amis à inclure la médiation dans l’agenda du hôte des autorités algériens.

    C’était le cas lors du périple dans les pays du Golfe, notamment au Koweït, du président Abdelmadjid Tebboune, de son déplacement au Caire, de sa visite d’Etat en Turquie, à la venue à Alger du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, de la visite officielle du président mauritanien, de l’ancien MAE français Jean-Yves Le Drian, lors de la viste en mai du chef de la diplomatie saoudienne, Faisal Bin Farhan.

    Aujourd’hui, le fait se reproduit avec la visite du Chef de l’Etat français. Malgré les sorties de Lamamra pour démentir toute allégation de médiation entre son pays et le voisin de l’Ouest. Le Makhzen ne semble pas avoir saisi le message. Il continue d’elimenter de faux espoirs. La dans le cas échéant président français Emmanuel Macron qui arrivera en Algérie dans deux jours.

    #Maroc #Algérie #Macron

  • Diplomatie algérienne : aucune médiation avec le Maroc

    Diplomatie algérienne : aucune médiation avec le Maroc

    Algérie, Maroc, Arabie Saoudite, médiation, Maghreb Intelligence,

    Aucune médiation saoudienne n’a été entreprise entre Alger et Rabat, qui vise à « prendre en otage » les relations bilatérales algéro-saoudiennes par la publication de fake news à ce sujet, a indiqué samedi une source diplomatique algérienne.


    « Encore une fois, une « publication » patronnée par les services d’un pays voisin (le Maroc, ndlr), vient de « plonger dans son élément naturel, la mythomanie, à propos d’un ordre du jour fantaisiste qu’elle cherche insidieusement à accoler aux entretiens que le ministre des Affaires étrangères saoudien a eus avec les officiels algériens, dans une tentative désespérée visant à prendre en otage les relations bilatérales algéro-saoudiennes », a affirmé la source diplomatique.

    Cette dernière a précisé qu’ »en soutenant crânement que des efforts de médiation saoudiens ont fait l’objet de discussions entre les deux parties, cette publication, qui n’est rien d’autre qu’un incubateur de fake news, prend les désirs de ses commanditaires pour de la réalité. Non seulement, les relations entre l’Algérie et le Maroc n’ont pas été évoquées au cours desdits entretiens, mais plus encore, la position officielle algérienne est on ne peut plus claire à propos de toute initiative de médiation, quelle qu’en soit la nature ».

    Elle a dans ce cadre souligné que « les raisons qui ont présidé à la décision de rupture des relations (avec le Maroc) n’ont pas changé et la position de l’Algérie, à cet égard, ne changera pas non plus. De ce fait, aucune initiative n’est sujette à discussion car il s’agit d’une décision souveraine fondée et justifiée par la responsabilité pleine et entière du Maroc dans la détérioration de nos relations bilatérales ».

    Quant aux entretiens fructueux menés avec le ministre saoudien, la même source algérienne a indiqué que « le spectre est large, compte tenu du dialogue stratégique ambitieux qui existe entre les deux pays qui ont, tous deux, un poids significatif dans la région et au sein des instances arabe, islamique et des Non alignés. Autre cadre de coopération et de consultation, l’OPEP constitue un volet important de la relation globale qui lie l’Algérie au Royaume d’Arabie saoudite ».

    « Le potentiel de ces relations bilatérales est substantiel et les deux parties ont à cœur de le faire évoluer et d’en exploiter toutes les possibilités en favorisant la tenue de rencontres régulières à haut niveau (à ce titre, le prince héritier saoudien envisage d’effectuer une visite dans notre pays) », souligne-t-on.

    Sur le plan régional et international et dans la perspective de la tenue du sommet arabe à Alger, la source diplomatique a affirmé que les deux pays coordonnent leurs positions pour « accroître l’efficacité du travail arabe commun pour faire face aux nombreux défis multiformes anciens et nouveaux (induits par les retombées de la confrontation entre la Russie et les pays occidentaux) qui confrontent le monde arabe », ajoutant que le soutien de l’Arabie saoudite à la candidature de l’Algérie à un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité « se veut l’expression de cette confiance du Royaume qui estime que l’Algérie sera un acteur incontournable dans le soutien à la stabilité et la sécurité régionale et internationale ».

    Elle a poursuivi que la « fine équipe d’intrus récidivistes (déjà mouchés à propos de prétendues conditions posées par l’Algérie) qui veulent entrer par effraction par la fenêtre afin de préempter, pensent-ils, l’agenda de nos relations stratégiques avec l’Arabie saoudite, n’a qu’à trouver d’autres ficelles moins grosses. L’instrumentalisation de prétendues médiations, quelles qu’elles soient, est morte et enterrée et ils doivent en faire leur deuil. Définitivement ».

    L’Evénement, 21 mai 2022

    #Algérie #Maroc #ArabieSaoudite #Médiation #MaghrebIntelligence

  • Algérie : La visite du MAE saoudien dérange au Maroc

    Algérie : La visite du MAE saoudien dérange au Maroc

    Algérie, Maroc, Arabie Saoudite, médiation,

    Les autorités marocaines n’ignorent pas que la décision algérienne de rompre avec Rabat a été prise après une longue et profonde réflexion. Par la voix du président Tebboune et son ministre des Affaires étrangères, El Mouradia a envoyé un message on ne peut plus claire : elle refuse toute médiation avec le Maroc « car le contentieux est lourd, bien trop lourd pour le laisser peser sur les perspectives d’avenir pour les peuples de la région ».

    En dépit de cela, le Makhzen, à travers l’un de ses médias connus par leur proximité avec les services de Yassine Mansouri prétend que l’Algérie a fait capoter une mission de bons offices menée par l’Arabie saoudite visant le rétablissement des relations diplomatiques entre Alger et Rabat. Pour ce site de désinformation l’Algérie aurait conditionné cette reprise par l’arrêt de la coopération militaire entre le Maroc et Israël.

    On aurait tendance à croire qu’il s’agit d’un message subliminal lancé aux autorités saoudiennes en vue d’implorer leur intervention auprès du voisin de l’Ouest dans l’espoir de lui faire revenir sur sa décision. Cependant, les locataires du palais royal savent pertinemment que la décision de l’Algérie est irrévocable.

    Selon des connaisseurs de la sauce politique chérifienne, le Makhzen a lancé cette boule en guise de fumée visant à dissimuler une réalité qui dérange au Maroc : Le soutien de l’Arabie Saoudite à la candidature de l’Algérie au Conseil de Sécurité des Nations Unies et l’essor sans précédent qui caractérise les relations entre Alger et Riad et qui prouve le succès indéniable de la diplomatie algérienne. On est loin des temps où Riyad jouait le rôle de protecteur de la monarchie alaouite.

    Mohamed Ayache, activiste médiatique et analyste sahraoui

    #Maroc #Algérie #ArabieSaoudite

  • L’Algérie dément toute médiation saoudienne avec le Maroc

    L’Algérie dément toute médiation saoudienne avec le Maroc

    Algérie, Maroc, Arabie Saoudite, médiation,

    Selon des sources diplomatiques algériennes, il n’a jamais été question des relations entre l’Algérie et le Maroc durant les entretiens que le ministre saoudien des Affaires étrangères a eus avec les officiels algériens,. « Ce dossier n’a pas été évoqué au cours desdits entretiens mais plus encore, la position officielle algérienne est on ne peut plus claire a propos de toute initiative de médiation quelle qu’en soit la nature», indiquent ces sources, précisant dans ce sens que les raisons ayant présidé à la décision de rupture des relations (avec le Maroc) «n’ont pas changé et la position de l’Algérie, a cet égard, ne changera pas non plus».

    De ce fait, aucune initiative n’est sujette à discussion «car il s’agit d’une décision souveraine fondée et justifiée par la responsabilité pleine et entière du Maroc dans la détérioration de nos relations bilatérales», insistent les mêmes sources.

    #Maroc #Algérie #Arabie_saoudite #Médiation

  • Lavrov en Algérie : la Ligue arabe tente une médiation

    Lavrov en Algérie : la Ligue arabe tente une médiation

    Lavrov en Algérie : la Ligue arabe tente une médiation – Ukraine, médiation, Ramtane Lamamra,

    Après trois ans, le chef de la diplomatie moscovite revient en Algérie. L’hypothèse d’une médiation arabe dans le conflit ukrainien prend forme.

    Les deux ministres des Affaires étrangères de la Russie et d’Alger se sont rencontrés récemment en avril à Moscou accompagnés d’une délégation de la Ligue arabe.

    Sergueï Lavrov , le ministre russe des Affaires étrangères, est à Alger. Il est là pour rencontrer son homologue algérien, Ramtane Lamamra . L’agence Tass rapporte. La dernière rencontre entre les deux chefs de la diplomatie remonte à début avril. A cette occasion, c’est Lamamra qui s’est rendu à Moscou avec une délégation de la Ligue arabe qui voulait ouvrir des négociations avec le gouvernement russe sur la guerre en Ukraine . La mission, sous la direction du secrétaire général Ahmed Aboul Gheit, a également vu la participation des ministres des affaires étrangères de l’Egypte, de la Jordanie, de l’Irak, des Emirats et du Soudan.

    La dernière fois que Lavrov était en Algérie remonte à 2019. Le ministre russe des Affaires étrangères évoquera la lutte contre le terrorisme avec son collègue. C’est ce qu’a annoncé l’ambassadeur de Russie en Algérie, Igor Belyaev . Mais il va sans dire que la guerre en Ukraine sera au centre de la rencontre .

    La Ligue arabe a déclaré en avril qu’elle était disposée à contribuer à la recherche d’une solution diplomatique et pacifique à la guerre. Puis Al Arabiya a fait savoir que la Ligue arabe avait proposé sa médiation, se disant prête à accueillir les négociations . Mais jusqu’à présent, aucune initiative précise n’a été annoncée. Mais en tant que membre du groupe de contact de la Ligue arabe, il est probable – explique Tass – que l’Algérie veuille utiliser les pourparlers d’aujourd’hui pour discuter de l’engagement de parvenir à la paix entre la Russie et l’Ukraine.

    Meteoweek.com, 10 mai 2022

    #Algérie #Russie #Ukraine #Ligue_arabe #Lavrov #Lamamra

  • Sergueï Lavrov les 9 et 10 mai prochain en Algérie

    Sergueï Lavrov les 9 et 10 mai prochain en Algérie

    Sergueï Lavrov les 9 et 10 mai prochain en Algérie – Russie, Ukraine, médiation, bons offices,

    Par S. Ould Brahim

    Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, effectuera une visite en Algérie les 9 et 10 mai prochain, a appris ce jeudi 28 avril le Jeune Indépendant de source diplomatique.

    Cette visite a été prévue lors de la visite le 5 avril dernier à Moscou du chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra qui s’est rendu dans la capitale russe dans le cadre d’une mission de bons office dépêchée par la Ligue arabe.

    Lamamra avait effectué cette visite en compagnie des ministres des Affaires étrangères de la Jordanie, du Soudan, de l’Irak et de l’Egypte, en sus du Secrétaire général de la Ligue arabe, afin de lancer des concertations avec la partie russe et de contribuer à trouver une solution diplomatique à la crise ukrainienne. La mission s’était rendu ensuite à Varsovie, en Pologne, pour y rencontrer le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba.

    Lors de cette mission, M. Lavrov a fait part alors à M. Lamamra de son intention de concrétiser prochainement une visite en Algérie qui était prévue de longue date.

    Lavrov qui sera accompagné de plusieurs responsables russes sera reçu par le président de la république Abdelmadjid Tebboune et aura ensuite des entretiens élargis avec Lamamra. Mais la visite n’a été programmée que suite à l’entretien téléphonique entre Tebboune et son homologue russe Vladimir Poutine le 18 avril dernier, a précisé la même source.

    La situation en Ukraine qui a pesé lourdement sur la situation économique des pays arabes notamment en matière d’approvisionnement en céréales sera au centre des discussions entre les deux responsables, selon la même source qui a ajouté que les deux délégations s’attèleront, en parallèle, à préparer la réunion de la 10e session de la commission mixte du partenariat économique qui était prévue en 2021 mais reportée en raison de la pandémie.

    Selon la même source, cette commission devrait se réunir en juin prochain à Alger.

    Le Jeune Indépendant, 28/04/2022

    #Algérie #Russie #Lavrov



  • Algérie-Maroc: Belani dément toute médiation

    Algérie-Maroc: Belani dément toute médiation

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    L’ALGÉRIE N’A SOLLICITÉ AUCUNE MÉDIATION POUR UN RÉTABLISSEMENT DE SES RELATIONS AVEC LE MAROC : Belani cloue le bec au Makhzen

    L’envoyé spécial du président de la République, Amar Belani, chargé du Sahara occidental et du Maghreb a démenti, dans une déclaration, faite hier à Echorouk news, la prétendue tentative de l’Algérie d’obtenir une médiation des Émirats arabes unis, pour le rétablissement de ses relations avec le Maroc.

    Tout en prêtant cette rumeur à des sites, sous les ordres du makhzen, spécialisés dans les fake-news, il a affirmé que les autorités algériennes ont pris une décision souveraine qui découle d’une longue analyse de la situation des relations entre Alger et Rabat et qui ont connu, ces derniers temps une crispation en raison de l’attitude inamicale et hostile du Maroc.

    « C’est une décision de principe et souveraine nous n’allons pas la négocier », a estimé M. Belani qui a inscrit les rumeurs relayées par certains sites aux ordres du Makhzen dans le cadre de la guerre électronique que mènent le Maroc et son nouvel allié, Israël, à l’Algérie.

    Il faut rappeler, dans ce contexte, que les autorités algériennes ont été claires dans leur approche en affirmant que la décision de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc est un acte réfléchi et bâti sur la conviction que le voisin de l’Ouest a foulé aux pieds les principes de bon voisinage et de fraternité qui unissent les deux peuples pour verser dans une entreprise de déstabilisation et commettre des actes hostiles et inamicaux.

    La presse proche du Makhzen a tenté, ces derniers jours, de prêter à Alger sa volonté de quémander, tantôt la médiation de Paris et tantôt la médiation de l’Égypte et des Émirats pour rétablir ses relations avec Rabat.

    Les autorités algériennes, qui observent l’agitation du makhzen et ses relais, ont rappelé qu’elles refusent toutes médiations et que le Maroc se doit de cesser ses actes hostiles, de faire son mea culpa après les déclarations de son ambassadeur à l’ONU et les menaces du ministre israélien des Affaires étrangères proférées à partir de Rabat, tout comme il doit montrer sa volonté, par des actes concrets et sincères, de négocier le lourd dossier du contentieux entre les deux pays.

    Le makhzen, qui croyait bien faire en quémandant le soutien d’Israël à sa politique coloniale et expansionniste ne s’attendait pas à une réaction ferme des autorités algériennes. Son coup de bluff, il en paye aujourd’hui les conséquences aussi bien sur le plan politique que social ou économique. Sur le plan politique, son activisme pour faire admettre Israël à l’Union africaine, comme observateur, a subi un échec puisque plusieurs pays africains et la Ligue arabe, ont apposé leur véto au projet.

    De plus, l’administration Biden a fait connaître à Rabat qu’elle ne reconnaissait pas sa souveraineté sur les territoires du Sahara occidental qu’elle considère comme occupés. L’attitude du nouveau pensionnaire de la Maison blanche est en totale contradiction avec celle de son prédécesseur, Donald Trump, qui concepteur d’un marché de dupe, qui a permis à Israël de mettre un pied au Maghreb.

    Sur le plan social, le peuple marocain continue de rejeter la normalisation des relations de son pays avec l’entité sioniste et la colère sourde pourrait provoquer une explosion sociale dans les prochains jours. En sus, la décision de l’Algérie de ne pas renouveler le contrat du gazoduc « Maghreb Europe », inattendue pour le palais royal, fait perdre à Rabat les royalties qu’il percevait du passage de ce gazoduc ainsi qu’un quota de gaz qui lui permettait de couvrir une large partie de sa demande nationale.

    À noter qu’en 2019, le Maroc avait engrangé, du passage de ce gazoduc, 51 millions de dollars. C’est dire que Rabat perd beaucoup en engageant un bras de fer avec son voisin de l’Est.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 16/09/2021