Étiquette : Melilla

  • Maroc: Des migrants africains devant le tribunal de justice

    Maroc: Des migrants africains devant le tribunal de justice

    Maroc, Melilla, Espagne, Nador, migrants africains,

    Selon l’AMDH Nador, la police judiciaire s’est mobilisée toute la nuit pour établir les PV des migrants arrêtés hier. Des dizaines sont en garde à vue au commissariat de Nador et vont être déférés devant le procureur ce lundi.

    12 migrants arrêtés sont arrivés ce matin à la cours d’appel de Nador pour être déférés aujourd’hui devant un juge. Un autre groupe sera présenté au tribunal de première instance ce matin. Soutenus par des avocats.

    D’après la même source, 16 tombes en total ont été creusées jusqu’à présent pour enterrer les migrants morts. L’association soupçonne les autorités de vouloir enterrer les victimes en cachette. « Sans enquête sans autopsie sans identification, les autorités cherchent à cacher le désastre », dénonce l’AMDH.

    #Maroc #Espagne #Melilla #Migrants

  • Maroc: L’OIM et le HCR déplorent les pertes de vies à Melilla

    Maroc: L’OIM et le HCR déplorent les pertes de vies à Melilla

    Espagne, Maroc, Melilla, Migrants, migration, Organisation internationale pour les migrations, Agence des Nations Unies pour les réfugiés,

    L’OIM et le HCR déplorent les pertes de vies lors d’une tentative de passage entre Nador et Melilla

    L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) expriment leur tristesse et leurs plus vives inquiétudes concernant les vies perdues et le nombre de blessés lors de la tentative de passage de la clôture entre Nador au Maroc et Melilla en Espagne ce vendredi au matin.

    L’OIM et le HCR rappellent aux Etats la nécessité en toutes circonstances de prioriser la sécurité des migrants et des réfugiés, d’éviter un usage excessif de la force, ainsi que de respecter leurs droits fondamentaux.

    Ces évènements, d’une grande violence, soulignent plus que jamais l’importance de trouver des solutions durables pour les personnes en situation de déplacement dans l’esprit du Pacte Mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ainsi que du Pacte Mondial pour les réfugiés.

    L’ OIM et le HCR réitèrent leur appel auprès de la communauté internationale, en s’appuyant sur le principe de responsabilité partagée, d’accroître l’accès aux voies alternatives sûres afin de prévenir des tentatives de passages dangereuses et réduire le risque de répétition de telles tragédies.

    UNHCR, 25 juin 2022

    #Maroc #Espagne #Melilla #Migrans

  • Marruecos-España: la contrapartida

    Marruecos, España, Melilla, Ceuta, Sahara Occidental, Pedro Sanchez, Emigrantes, subsaharianos,

    La reconciliación entre Marruecos y España se ha conseguido a costa del pueblo saharaui y de los inmigrantes subsaharianos.

    Mientras dejaba pasar a miles de ellos por los enclaves de Ceuta y Melilla, como en mayo de 2021, la policía marroquí hizo un uso desproporcionado de la fuerza el viernes 24 de junio para impedir que los migrantes cruzaran la única frontera terrestre entre África y Europa.

    La fuerza desproporcionada es un eufemismo para referirse al elevadísimo coste humano. La carnicería es más apropiada. Murieron 23 jóvenes de diferentes nacionalidades africanas y decenas más resultaron heridos.

    Los supervivientes fueron tratados de forma inhumana, apilados unos encima de otros en el suelo, según las imágenes difundidas por la Asociación Marroquí de Derechos Humanos (AMDH).

    Las imágenes conmocionaron a personas de todo el mundo. Es posible que los migrantes hayan intentado entrar por la fuerza en el enclave español y que también hayan herido a los agentes de policía, como afirman las autoridades marroquíes, pero no hay justificación para semejante número de víctimas.

    Ni siquiera se sostiene la explicación presentada, a saber, que las víctimas cayeron desde lo alto de la valla de seguridad. Los inmigrantes marroquíes y subsaharianos llevan años escalando la misma valla con regularidad y rara vez se han registrado caídas mortales.

    En mayo de 2021, más de 10.000 migrantes asaltaron el otro enclave de Ceuta y la policía marroquí lo permitió. Mucho ha cambiado en un año, precisamente en las relaciones entre Marruecos y España.

    La crisis entre los dos países alcanzó su punto álgido tras la hospitalización en España del líder del Polisario, Brahim Ghali. Las autoridades marroquíes han tirado entonces del hilo de la migración para forzar la mano de España en la cuestión del Sáhara Occidental. Y el chantaje, denunciado incluso por el Parlamento Europeo, acabará dando sus frutos.

    Cinismo

    El 18 de marzo, pocos días después de otro gran asalto a Melilla, los dos países anunciaron su reconciliación a costa de un giro histórico de Madrid, que rompió con su neutralidad para apoyar el plan de autonomía marroquí.

    La contraparte fue vista el viernes 24 de junio a las puertas de Melilla. Lo sucedido ilustra tanto el cinismo de Marruecos, dispuesto a todo para conseguir su proyecto colonialista en el Sáhara, como el de Europa, ansiosa de que sus fronteras sean vigiladas por otros, « sin ensuciarse las manos ».

    « Marruecos se permite ciertas cosas que no serían aceptables en España », resumió acertadamente el alcalde del enclave español.

    « La causa principal de este desastre es la política migratoria llevada a cabo por la Unión Europea en cooperación con Marruecos », dijo la Asociación Marroquí de Derechos Humanos.

    Además de este acuerdo y el drama que siguió, algunas reacciones que se escuchan en Europa son también impactantes. Empezando por el del presidente del gobierno español, Pedro Sánchez, que exculpó completamente a sus nuevos amigos marroquíes.

    « La gendarmería marroquí había trabajado en coordinación con las fuerzas de seguridad españolas para repeler el asalto violento que presenciamos (…) Si alguien es responsable de lo ocurrido en la frontera, son las mafias que trafican con seres humanos », dijo Sánchez, sin siquiera una palabra de pesar por las vidas humanas perdidas.

    Mientras los gobiernos europeos guardan silencio, las corrientes de extrema derecha claman por la invasión. Este tipo de evento es un regalo del cielo para la parte racista de Europa.

    Como en este tuit de Eric Zemmour: « A las puertas de Europa, en Melilla, en el continente africano, miles de migrantes asaltan la frontera española. Debemos apoyar a España para proteger nuestras naciones ».

    TSA-Algérie, 26 jun 2022

    #España #Marruecos #Melilla #SaharaOccidental #Ceuta #Migración #Subsaharianos #Emigrantes

  • Maroc : Carnage à Mellila

    Maroc : Carnage à Mellila

    Maroc, Espagne, Melilla, migrants, répression,

    Un nouveau drame de migrants, après celui enregistré en 2021 à Ceuta. 18 migrants sub-sahariens sont morts vendredi alors qu’ils tentaient de pénétrer dans l’enclave espagnole de Melilla, sur la côte nord du Maroc, et après que des heurts avaient éclaté avec les gardes-frontières, selon un bilan officiel du régime du Makhzen alors que plusieurs sources humanitaires font état de plus de 87 décès.

    Près de 2 000 migrants ont tenté de s’introduire sur le territoire espagnol en prenant d’assaut une clôture. Des heurts ont alors éclaté avec les forces de sécurité, ont annoncé les autorités marocaines et espagnoles, ajoutant qu’une centaine de personnes avaient réussi à entrer dans l’enclave.

    D’après Omar Naji, de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), section Nador, des “affrontements” avaient eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi entre migrants et agents marocains lorsque quelque 2 000 migrants subsahariens ont tenté de passer à Melilla.

    Des images diffusées notamment par l’AMDH montrent une réaction disproportionnée de la police marocaine. Les migrants arrêtés par cette dernière, ont été entassés par terre les uns sur les autres. Les images choquantes, ainsi que le nombre élevé de victimes, ont suscité un tollé sur les réseaux sociaux.

    “Laisser dans cette situation, sans aucun secours sur place, des centaines de migrants qui ont été traités avec violence de la part des (forces) marocaines et espagnoles a sans doute fait augmenter le nombre de décès”, a dénoncé l’AMDH sur sa page Facebook.

    “Une vraie catastrophe qui nous laisse croire que le nombre de migrants morts est beaucoup plus élevé”, a-t-elle encore écrit.

    “Comment peut-on accepter de laisser des dizaines de migrants gravement blessés sans aucun secours pendant presque 9 heures sur place, entourés de militaires alors qu’on avait besoin de secouristes’”, s’est encore indignée l’AMDH.

    “Un bilan très lourd, catastrophique qui montre que les politiques migratoires suivies sont mortelles avec des frontières et des barrières qui tuent”, a dénoncé l’Association des droits de l’Homme, qui a appelé devant ces “violations gravissimes”, à l’”ouverture d’une enquête rapide et sérieuse pour déterminer les circonstances” de ce bilan “très lourd”.

    Selon l’AMDH Nador, tous les morts sont à la morgue de l’hôpital de Nador (ville marocaine la plus proche de Melilla).

    Plusieurs appels ont été lancés hier pour réclamer une enquête indépendante, au lendemain de la tentative d’entrée de près de 2.000 migrants subsahariens dans l’enclave espagnole de Melilla qui s’est terminée par une “tragédie” sans précédent au Maroc.

    “Nous appelons à l’ouverture d’une enquête rapide et transparente”, a déclaré aux médias, Mohamed Amine Abidar, le président de la section de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) à Nador, dans le nord du Maroc.

    Des images diffusées notamment par l’AMDH, principale organisation marocaine de défense des droits humains, montrent un usage disproportionné de la force par la police marocaine. Les migrants arrêtés par cette dernière, ont été entassés par terre les uns sur les autres. Les images choquantes, ainsi que le nombre élevé de victimes, ont suscité un tollé sur les réseaux sociaux.

    Selon un dernier bilan officiel, 18 morts ont été enregistrés vendredi lors de la tentative d’entrée de près de 2.000 migrants dans Melilla.

    Le président de la section de l’AMDH de Nador s’est refusé à chiffrer le nombre de morts, mais “pense que le bilan va s’alourdir”, ajoutant que “la cause principale de cette catastrophe est la politique migratoire menée par l’Union européenne en coopération avec le Maroc”.

    Selon l’ONG Caminando Fronteras, spécialiste des migrations entre l’Afrique et l’Espagne, il s’élèverait à 27 morts.

    L’association espagnole a exigé samedi dans un communiqué “l’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire indépendante du côté marocain comme espagnol, ainsi qu’au niveau international pour faire toute la lumière sur ce drame humain”.

    Toujours en Espagne, une députée européenne du parti de gauche radicale Podemos, a également réagi. “Une enquête est nécessaire pour éclaircir les faits et les responsabilités”, a tweeté Idoia Villanueava, responsable de Podemos pour les affaires internationales.

    De son côté, Eduardo de Castro, le président (maire) de Melilla et plus haute autorité politique de cette ville autonome, a dénoncé une “réponse disproportionnée” du Maroc à la tentative de passage des migrants. “Le Maroc se permet certaines choses qui ne seraient pas acceptables” en Espagne, a-t-il dit.

    Situées sur la côte nord du Maroc, Melilla et l’autre enclave espagnole de Ceuta sont les seules frontières terrestres de l’Union européenne (UE) sur le continent africain et font régulièrement l’objet de tentatives d’entrée de la part de migrants cherchant à rejoindre l’Europe.

    #Maroc #Espagne #Melilla #Migrants

  • Drama de Melilla : La UA pide una investigación inmediata

    Marruecos, España, Melilla, migración, Union Africana, UA,

    – El Presidente de la Comisión de la UA expresa su « profunda conmoción y preocupación » por el trato « violento » que reciben los inmigrantes africanos que intentan cruzar la frontera

    El presidente de la Comisión de la Unión Africana (UA), Moussa Faki Mahamat, ha pedido una « investigación inmediata » sobre la muerte de decenas de inmigrantes que intentaban cruzar la frontera marroquí hacia la región de Melilla, administrada por España.

    « Expreso mi profunda emoción y preocupación por el trato violento y humillante que reciben los migrantes africanos que intentan cruzar la frontera internacional de Marruecos a España, y por la violencia que se ha producido, que ha provocado la muerte de al menos 23 personas y heridas a muchas otras », dijo Mohamed en un tuit el domingo por la noche.

    Pidió una investigación « inmediata », recordando a todos los Estados su obligación, en virtud del derecho internacional, de « tratar a todos los migrantes con dignidad, dando prioridad a su seguridad y a los derechos humanos, y absteniéndose de utilizar una fuerza excesiva ».

    Casi dos mil inmigrantes, en su mayoría procedentes de Sudán, intentaron cruzar la valla fronteriza militar el pasado viernes, a pesar de que las autoridades marroquíes y españolas los disuadieron.

    Las primeras informaciones indicaban que cinco personas habían muerto, pero Rabat confirmó más tarde que el número había ascendido a 23, y que decenas de ellas y de personal de seguridad habían resultado heridas, informó el sitio web (gubernamental) marroquí Channel One, citando a las autoridades del reino.

    Helena Malino Garzón, presidenta de la ONG Caminando Fronteras, dijo que al menos 37 personas habían muerto.

    En una rueda de prensa celebrada el sábado, el presidente del Gobierno español, Pedro Sánchez, también elogió la cooperación hispano-marroquí en la frontera y afirmó que el intento de migración masiva estaba « bien resuelto ».

    El domingo, la Unión Marroquí de Derechos Humanos (AMDH) publicó una foto en la que se veía a las autoridades marroquíes cavando una veintena de fosas que, según la organización, correspondían a migrantes fallecidos durante el caos en la frontera, y exigió a la Unión que no enterrara los cuerpos « sin investigar ».

    El sábado pasado, varias organizaciones no gubernamentales emitieron una declaración conjunta en la que pedían que se investigara el trato dado a los migrantes cuando intentaban cruzar la frontera.

    #Marruecos #España #Melilla #Migracion

  • Crimen de Melilla: Comunicado lacónico de la OIM y ACNUR

    Marruecos, España, Melilla, emigrantes, represión, ACNUR, OIM,

    La OIM y el ACNUR lamentan la pérdida de vidas en el intento de cruce entre Nador y Melilla

    La Organización Internacional para las Migraciones (OIM) y la Agencia de las Naciones Unidas para los Refugiados (ACNUR) expresan su tristeza y su más profunda preocupación por la pérdida de vidas y el número de heridos en el intento de cruzar la valla entre Nador, en Marruecos, y Melilla, en España, este viernes por la mañana.

    La OIM y el ACNUR recuerdan a los Estados la necesidad de dar prioridad a la seguridad de los migrantes y refugiados en todas las circunstancias, de evitar el uso excesivo de la fuerza y de respetar sus derechos fundamentales.

    Estos acontecimientos, de gran violencia, subrayan más que nunca la importancia de encontrar soluciones duraderas para las personas que se desplazan, en el espíritu del Pacto Mundial para una Migración Segura, Ordenada y Regular y del Pacto Mundial para los Refugiados.

    La OIM y el ACNUR reiteran su llamamiento a la comunidad internacional, basado en el principio de la responsabilidad compartida, para que aumente el acceso a rutas alternativas seguras con el fin de evitar intentos de travesía peligrosos y reducir el riesgo de que se repitan estas tragedias.

    UNHCR, 26 jun 2022

    #Marruecos #España #Melilla #Migracion #ACNUR #OIM

  • Chronologie: Les relations difficiles entre Madrid et le Maroc

    Chronologie: Les relations difficiles entre Madrid et le Maroc

    Maroc, Espagne, Ceuta, Melilla, Sahara Occidental, Migration,

    MADRID, 25 juin (Reuters) – La mort d’au moins 18 migrants vendredi lors d’une tentative massive de passage du Maroc vers une enclave espagnole est survenue à un moment charnière pour les relations souvent rocailleuses entre les pays voisins.

    Les autorités marocaines ont déclaré que la catastrophe s’est produite après que des migrants ont tenté de franchir une barrière menant à l’enclave de Melilla. Certains sont morts dans une bousculade et d’autres sont tombés en grimpant.

    L’Espagne a conservé les enclaves de Melilla et de Ceuta, qui étaient auparavant des territoires coloniaux, après l’indépendance du Maroc en 1956.

    Voici une chronologie des événements pertinents :

    – Septembre 2005 : L’Espagne déploie des troupes à Ceuta et Melilla après qu’environ 600 migrants ont tenté de franchir les clôtures frontalières, ce qui a entraîné la mort d’au moins 11 migrants et des centaines de blessés.

    – 6 février 2015 : Quinze migrants se noient et d’autres sont blessés alors que 400 personnes tentent de rejoindre Ceuta en contournant à la nage une digue depuis le Maroc. Un juge de Ceuta rejette ensuite une plainte déposée contre 18 gardes civils espagnols qui leur ont tiré des balles en caoutchouc.

    – 17-19 mai 2021 – Pendant plusieurs jours, environ 8 000 personnes se rendent à Ceuta à la nage ou enjambent la clôture frontalière après que les autorités marocaines semblent relâcher les contrôles.

    L’augmentation du nombre de passages intervient quelques jours après que Rabat ait exprimé sa colère suite à la décision de Madrid d’autoriser Ibrahim Ghali, le chef d’un mouvement rebelle, à entrer en Espagne pour un traitement COVID-19. Ghali dirige le Front Polisario qui cherche à obtenir l’indépendance du Sahara occidental, un territoire que Rabat considère comme le sien.

    – 18 mars 2022 – Le Maroc révèle que l’Espagne a changé sa position sur le Sahara Occidental, décrivant le plan d’autonomie de Rabat pour le territoire comme « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible » pour résoudre le conflit.

    – 7 avril 2022 – Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez se rend à Rabat pour rencontrer le roi du Maroc Mohammed VI afin de marquer une « nouvelle phase dans les relations basées sur le respect mutuel, la confiance mutuelle, la consultation permanente et la coopération franche et fidèle ».

    – 15 mai 2002 – Les ministres de l’Intérieur de l’Espagne et du Maroc réactivent leur groupe de travail et conviennent d’encourager la coopération contre l’immigration clandestine, notamment par des patrouilles frontalières conjointes et une intensification de la répression des réseaux de trafic.

    – 24 juin 2022 – Quelque 2 000 migrants prennent d’assaut les barrières frontalières entre la ville marocaine de Nador et Melilla lors d’un incident qui fait au moins 18 morts. Les groupes de défense des droits de l’homme affirment que de nombreux migrants blessés n’ont pas été soignés et que le nombre de morts risque d’augmenter.

    #Maroc #Espagne #Ceuta #Melilla #Migration #SaharaOccidental

  • Timeline: Spain and Morocco’s rocky diplomatic relations

    Timeline: Spain and Morocco’s rocky diplomatic relations

    Spain, Morocco, Migration, Ceuta, Melilla, Western Sahara,

    MADRID, June 25 (Reuters) – The deaths of at least 18 migrants on Friday during a mass attempt to cross from Morocco into a Spanish enclave took place at a pivotal time for often rocky relations between the neighbouring countries.

    Moroccan authorities said the disaster occurred after migrants attempted to breach a fence into the Melilla enclave, with some dying in a crush after what authorities called a stampede, and others falling as they climbed.

    Spain retained the enclaves of Melilla and Ceuta, which were previously colonial territories, after Morocco gained independence in 1956.

    The following is a timeline of relevant events:

    – September 2005: Spain deploys troops to Ceuta and Melilla after about 600 migrants attempt to breach border fences, resulting in at least 11 migrants being killed and hundreds injured.

    – Feb. 6, 2015: Fifteen migrants drown and more are injured as 400 people attempt to reach Ceuta by swimming around a seawall from Morocco. A judge in Ceuta later dismisses a case brought against 18 Spanish Civil Guards who fired rubber bullets at them.

    – May 17-19, 2021 – Over several days, about 8,000 people swim into Ceuta or clamber over the border fence after Moroccan authorities appear to loosen controls.

    The surge in crossings comes days after Rabat expresses anger over Madrid’s decision to allow Ibrahim Ghali, the leader of a rebel movement, into Spain for COVID-19 treatment. Ghali leads the Polisario Front which seeks independence for Western Sahara, a territory Rabat regards as its own.

    – March 18, 2022 – Morocco reveals that Spain has changed its position on Western Sahara, describing Rabat’s autonomy plan for the territory as « the most serious, realistic and credible » basis for solving the dispute.

    – April 7, 2022 – Spanish Prime Minister Pedro Sanchez travels to Rabat to meet Moroccan King Mohammed VI to mark a « new phase in relations based on mutual respect, mutual trust, permanent consultation and frank and faithful cooperation ».

    – May 15, 2002 – The Interior ministers of Spain and Morocco reactivate their working group and agree to foster cooperation against illegal migration including through joint border patrols and an intensified crackdown on trafficking networks.

    – June 24, 2022 – Some 2,000 migrants storm border fences from the Moroccan town of Nador into Melilla in an incident that leaves at least 18 migrants dead. Human rights groups say scores of injured migrants were left untreated and the death toll is likely to rise.

    #Spain #Morocco #Melilla #WesternSahara #Migration

  • Le Maroc dévoile sa haine des migrants africains

    Le Maroc dévoile sa haine des migrants africains

    Maroc, Melilla, migration, migrants africains, Sénégal, Guinée, Mali,

    Massacre de Melilla : Le Makhzen dévoile sa haine des migrants africains

    Encore une fois, le Makhzen a dévoilé au grand jour son vrai visage, barbare et sauvage qu’il est. Et comment l’être autrement lorsqu’on voit ces scènes dramatiques et criminelles mêmes, dont ont fait preuve, ce vendredi, les forces de sécurité marocaines à l’égard de centaines de migrants africains qui ont tenté de franchir les frontières espagnoles via l’enclave de Melilla. Le bilan est lourd ; environ 50 décès et des dizaines de blessés.

    Même si la version officielle indique que les victimes parmi les 2000 candidats à l’émigration illégale ont trouvé la mort dans des bousculades et en chutant de la clôture de fer qui sépare l’enclave espagnole du territoire marocain, il n’en demeure pas moins que cette panique a été provoquée et accentuée par l’usage de la force démesurée de l’ordre marocains.

    Ces derniers n’ont pas hésité, en effet, à charger les pauvres subsahariens et à les massacrer, contrairement aux allégations selon lesquelles, ce sont les migrants qui ont utilisé en premiers la violence.

    Un traitement inhumain qui, au demeurant, ne surprend pas quand on sait que le Makhzen est passé, depuis plusieurs années déjà, maitre dans l’art de réprimer, à coups de bastonnades et de méthodes sauvages, violentes et meurtrières, le peuple sahraoui. Et dire que le régime marocain se permet de donner des leçons de démocratie et du respect des Droits de l’homme !

    En tous les cas, cette mascarade de Melilla intervient quelques semaines après le retour à la normale des relations entre le Maroc et l’Espagne, après une brouille qui n’a pas trop duré.

    Car si cette tentative de migrants africains de rallier l’autre côté de la Méditerranée a eu au mois de mars dernier, l’attitude des autorités marocaines aurait été sans doute autre que de massacrer les malheureux africains. Mieux ! Elles ne seraient jamais intervenues pour faire barrage au rêve des migrants de franchir les frontières.

    Souvenons-nous à ce propos les vagues d’immigrants africains qui déferlaient successivement sur la Péninsule ibérique depuis les mêmes lieux, c’est à dire Melilla, sans que les services de sécurité du Maroc et autres gardes-frontières ne bronchent le petit doigt.

    Il était clair que le régime de Mohamed V utilisait cette carte, entre autres, comme moyen de pression, voire de chantage en direction de l’Espagne en raison de sa position sur la question sahraouie. Une sorte de représailles pour amener les espagnols à faire machine arrière et à lâcher le Sahara Occidental, dont le président Brahim Ghali a d’ailleurs été accueilli, à cette époque-là, en Espagne pour des raisons de santé (Covid-19). Une décision que les marocains ont très peu gouté.

    Il n’en fallait pas plus au Makhzen pour déclencher les hostilités et accentuer la pression par des moyens, le moins que l’on puisse dire, est qu’ils étaient, au mieux, peu orthodoxes, au pire, machiavéliques.

    Résultats des courses ; le gouvernement de Pedro Sánchez a fini par craquer et, surtout, se plier aux exigences et au chantage du régime marocain à travers notamment le revirement de la position espagnole dans le dossier du Sahara occidental et son soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc.

    À propos de Sanchez, notez, sans surprise du reste, qu’il s’est empressé de saluer cette bastonnade et qualifié la coopération marocaine en matière migratoire de Rabat ‘’d’extraordinaire’’.

    Satisfait et comblé par cette volte-face espagnole, le Makhzen est redevenu naturellement ami de l’Espagne, docile et serviable particulièrement. Pour preuve, il n’a pas hésité à massacrer jusqu’à la mort les migrants africains pour les empêcher de rejoindre l’eldorado européen alors que trois mois auparavant, il a laissé faire leurs frères et fermé les yeux sur les mêmes tentatives d’immigration clandestine. Mais il est vrai que le régime marocain a toujours fonctionné au gré des vents…

    Fil d’Algérie, 25 juin 2022

    #Espagne #Maroc #Melilla #Migration #SaharaOccidental #Sénégal #Guinée #Mali

  • Le Maroc : Une force « injustifiée » contre les migrants

    Le Maroc : Une force « injustifiée » contre les migrants

    Maroc, Espagne, Ceuta, Melilla, Migration,

    Des militants espagnols et marocains ont appelé à une enquête sur l’affrontement qui a fait au moins 23 morts dans l’enclave nord-africaine espagnole de Melilla. Les troubles ont commencé lorsque quelque 2000 migrants ont tenté de franchir la barrière frontalière.

    Un groupe de défense des droits a accusé samedi les forces de sécurité marocaines d’utiliser une violence « injustifiée » contre les migrants qui tentent de se frayer un chemin à travers une barrière frontalière entre le pays d’Afrique du Nord et l’enclave espagnole de Melilla.

    Le Maroc a déclaré que 23 migrants sont morts vendredi de son côté de la clôture.

    Qu’a allégué le groupe de défense des droits ?
    Amin Abidar, porte-parole de l’Association marocaine des droits de l’homme, a déclaré que les migrants avaient été « maltraités » par les forces de sécurité marocaines lors de la ruée vers la frontière.

    Il a décrit comment des migrants avaient été laissés piégés au sol pendant des heures sans assistance médicale.

    Le groupe de défense des droits a partagé des vidéos sur les réseaux sociaux qui auraient montré des dizaines de migrants, certains saignant et allongés immobiles sur le sol, avec les forces de sécurité marocaines debout au-dessus d’eux.

    Le groupe a déclaré que l’inaction des forces de sécurité a probablement entraîné de nombreux autres décès.

    Abidar a déclaré à l’agence de presse dpa que le nombre final de morts était probablement beaucoup plus élevé et a appelé les autorités marocaines à mener une « enquête urgente et équitable » sur l’incident.

    Cinq autres groupes de défense des droits au Maroc et en Espagne ont soutenu l’appel à une enquête.

    La Commission espagnole pour les réfugiés a décrit ce qu’elle a qualifié d’ »utilisation aveugle de la violence pour gérer la migration et contrôler les frontières ».

    Il a déclaré que la violence avait empêché les demandeurs d’asile éligibles d’atteindre le sol espagnol.

    Esteban Beltran, directeur d’Amnesty International Espagne, a déclaré que « bien que les migrants aient pu agir violemment dans leur tentative d’entrer à Melilla, en ce qui concerne le contrôle des frontières, tout ne se passe pas ».

    Que s’est-il passé à la frontière Maroc-Melilla ?

    Tôt vendredi matin, environ 2 000 personnes ont tenté de prendre d’assaut la clôture frontalière mais ont été arrêtées par les forces de sécurité de chaque côté de la barrière, a déclaré un responsable du gouvernement à Melilla.

    Une source policière espagnole a déclaré à l’agence de presse Reuters que les migrants avaient attaqué les gardes-frontières avec des bâtons, des couteaux et de l’acide.

    La source a déclaré que les migrants avaient utilisé une tactique différente pour entrer à Melilla.

    « Avant, ils s’étendaient sur toute la longueur de la clôture. Maintenant, ils se concentrent sur la partie où ils pensent qu’elle est la plus faible », a déclaré la police.

    En plus des 23 personnes qui ont perdu la vie, l’agence de presse officielle marocaine MAP a déclaré que des dizaines de migrants et 140 membres des forces de sécurité ont été blessés de son côté de la frontière.

    Personne n’est mort du côté espagnol, mais 57 migrants et 49 policiers ont été blessés, a déclaré le responsable de Melilla.

    Les responsables de Melilla ont déclaré que plus de 500 migrants avaient traversé la frontière après que la clôture ait été coupée avec des cisailles.

    Des images publiées en ligne montraient un groupe principalement de jeunes hommes courant dans les rues de Melilla en chantant et en dansant, avant de se diriger vers un centre d’accueil d’urgence.

    Quelle a été la réaction du Maroc et de l’Espagne ?

    Le ministère marocain de l’Intérieur a accusé les migrants d’avoir utilisé la violence lors de la prise d’assaut de la clôture frontalière.

    Il a dit que la plupart ont été écrasés à mort dans la « bousculade ».

    Un responsable marocain a déclaré que certains des migrants étaient tombés du haut de la barrière.

    Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a condamné « l’agression violente » des migrants qu’il a qualifiée d’ »atteinte à l’intégrité territoriale » de l’Espagne.

    « S’il y a quelqu’un responsable de tout ce qui semble s’être passé à cette frontière, ce sont les mafias qui font le trafic d’êtres humains », a ajouté Sanchez.

    Vendredi, Sanchez a félicité les officiers des deux côtés de la frontière pour avoir combattu « une agression violente bien organisée ».

    Melilla, avec Ceuta, une autre enclave espagnole à l’ouest , sont les deux seules frontières terrestres de l’Union européenne avec le continent africain.

    Ces dernières années, les deux villes ont régulièrement été le théâtre d’incidents frontaliers dramatiques impliquant des migrants tentant d’atteindre le bloc.

    Des milliers de personnes, principalement originaires d’Afrique subsaharienne, attendent souvent près des frontières avant d’avoir une chance d’entrer dans l’UE.

    DW, 25 juin 2022

    #Maroc #Espagne #Ceuta #Melilla #Migration