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  • « L’Algérie n’existait pas avant la colonisation française… »

    « L’Algérie n’existait pas avant la colonisation française… »

    Tags : Algérie, France, colonialisme, Emmanuel Macron – « L’Algérien n’existait pas avant la colonisation française… »

    C’est le discours trop souvent entendu, On a entendu ça mille fois mais la question demeure.Pourquoi ces propos volontairement humiliants d’un dirigeant n’ayant aucune légitimité à le dire?…Quelle est la volonté du phraseur derrière de telles propos ?…

    S’agit-t-il d’un complexe de supériorité méprisant envers ceux qui ne sont pas de son monde, ou d’une nouvelle école historienne qui vient de naître, et surtout quelle sera la version demain de tous ses nostalgiques qui ne voient que leur propre version de l’histoire (c’est d’ailleurs en France que l’élitisme est le plus grand) ?

    Je sais, c’est biscornu, contradictoire, difficile à suivre et pourtant c’est factuel, donc il y a bien une différence entre l’idéologie délirante de l’état français et l’histoire.

    Les Historiens ici ne sont pas dupes, de telles propos ne constituent en rien une thèse, ni même une idée et donc encore moins un argument, l’histoire est dite par les historiens sur la base de données et de documents. Il ne revient pas à un dirigent politique de dire l’histoire, de la réécrire ou d’en sélectionner des morceaux et d’enchaîner des extravagances.

    Dommage que les historiens sont mis à l’écart.

    Cette polémique pour beaucoup n’est pas le bien-fondé historique de l’Algérie, c’est plutôt une volonté d’une minorité à réduire l’histoire d’un pays colonisé à un échelon d’insignifiance qui pourrait justifier certains xénophobes à cracher en toute impunité sur son voisin. Tous les extrémistes ont réduit leurs victimes au rang de rats… Les nazis et autres conquérants (Israéliens, les Marocains) peu scrupuleux en sont les preuves de l’histoire.

    Comment peut-on faire confiance à un président qui patauge depuis le début dans les contradictions, les mensonges et un autoritarisme tout aussi délirant que comique. Un pantin incertain qui dit une chose et son contraire, qui se prend des gifles en public, qui se prend aussi des doigts d’honneur devant les caméras de télévision, qui se fait espionner son téléphone portable par le Maroc (pays sous son protectorat) avec le logiciel sioniste Pegasus sans même mettre en question sa relation avec ce pays dangereux. Ce faisant ce président confirme l’adage qui veut qu’un homme qui n’a pas été éprouvé par les vicissitudes de la vie, n’est pas un homme fiable.

    Lors de son dernière sortie ce dirigeant avait dit pendant son discours de campagne qu’il allait être « président de l’Europe » à deux reprises. Ce dirigeant n’a même pas compris qu’il allait être « président du Conseil européen », ce qui n’est pas la même chose et tous ceci témoigne d’une méconnaissance des institutions européennes sacrément dérangeante pour quelqu’un qui en est partie prenante.

    Dommage que le vaccin contre la débilité n’a pas encore été découvert!

    Il nous reste à se demander comment les colonisateurs Français avait appelé ce pays qui n’existait pas: « le pays qui n’existe pas »?

    Alors ils avaient décidé tout bonnement d’envahir et de coloniser « le pays qui n’existe pas »!

    Ah, ces français d’aujourd’hui qui tous les matins se lèvent en pensant d’abord et avant tout à l’Algérie pays qui n’existait pas avant leur arrivée, ils perdent du temps de travail à ruminer pourquoi avoir créer ce pays, il faut aussi faire une remarque sur la façon dont la France a quitté ce pays, l’Armée de Libération Algérienne avait battu l’armée française sans ambiguïté ? C’est certain. ?

    Pour les nostalgiques de la colonisation, de l’esclavagisme et de l’exploitation, qui ne cessent de prétendre que l’Algérie ne doit pas regretter le passé colonial, que l’Algérie ne doit faire aucune revendication et surtout l’Algérie doit profiter de l’héritage colonial.

    Donc, médiatiquement l’Algérie est boutiquier. Trop facile de s’engueuler à son sujet sur les plateaux. L’Algérie et le musulman en général, quel bel tube pour nous tendent un sacré miroir!

    Mais après tout, l’Algérie et l’Algérien vivent très bien avec les articles dans le Monde, le Figaro, le Point et d’autres qui en dehors de leurs invectives, ne proposent rien sauf une même arrogance, une même morgue, une même hautaine suffisance. Les médias sont partisans et soutiennent une idéologie plus qu’ils informent. Les réactions des commentaires augmentent en général les comportements agressifs, ils passent plus de temps sur le site et y reviennent plus souvent tout cet afflux de haine participe à une ambiance maléfique, un véritable boulevard au populisme pour des idées nauséabondes. Et cela décourage les commentaires positifs : faites fuir les dégoûtés, il ne restera que les dégoûtants. »

    Une sorte de village gaulois des dégoûtants qui commentent, commentent, commentent, pour ouvrir la boîte de Pandore face à l’inanité, quand ils ne sont pas injurieux, diffamants ou menaçants.

    Enfin, la France est appelée à laisser la Nation Algérienne d’être ce qu’elle est en tant que nation souveraine. Mal Gestion ou pas cela ne la regarde plus. On remarque également qu’en France, le problème c’est le pouvoir d’achat, les conditions de travail, un système de santé qui tend à être privatiser, donc le climat social est aussi catastrophique pour ne prendre que cet exemple, le «consomme et ferme ta gueule» a quelques similitudes avec ce qui se passe en Algérie.

    La Dame France, avec ces dirigeants politiques, ses médias et ses sinistres polémistes, artisans de la division et de la haine. souscrivent fortement à ces billevesées, et donc de ne plus répondre à ces névrosés en pleine dépression qui déposent de façon compulsive leurs excréments en public à toutes occasions qui se présentent à lui. Il n’a pas d’arguments, mais seulement ils se font plaisir avec des clichés déformés, et toutes ces déclarations et actions en la matière sont donc purement électoralistes, et visent principalement à tenter de faire oublier les années de contestations et de irréflexions sur les sujets régaliens, les Français doivent savoir que les intérêts d’un homme politique ne sont pas les intérêts de la France.

    On nous dit que ce dirigeant avait tort en lisant trop de livres d’Histoire (les autodafés, ça commence sur ces bases …) pour ne pas saisir que depuis quand les vendéens, les Bretons, les languedociens, les Alsaciens, les Corses, les habitants d’Outre mer, se considèrent-t-ils comme français ?

    Ceux qui ont eu l’interdiction de parler leur langue dans la cour de récréation des écoles, n’était-il pas des Français malgré eux.

    Pourquoi serait-il différent avec Algérie encore une discussion bien stérile ?

    La définition donnée du concept de nation, s’il y fait référence par rapport à l’Algérie, pourrait également amener à réfléchir un peu à la France, faisant le parallèle, posons-nous la question de l’existence d’une Nation française avant la Révolution ?

    Certes les diverses populations étaient des sujets du Roi de France, mais il n’y avait nécessairement pas d’identité commune ou nationale, ils se revendiquaient du pays ou de la paroisse. La majorité ne parle pas français et quand il s’agit d’aller défendre la Nation, une bonne partie (Vendée, régions girondines ou monarchistes) refuse d’aller faire la guerre et surtout ils n’étaient presque pas prêts à chanter la Marseillaise ensemble.

    Il est important de noter au passage qu’en 1830, Alger devenait la prise française, mais en 1860, par le traité de Turin, Nice et la Savoie deviennent Française. Napoléon III obtient ces deux territoires en récompense de son intervention militaire contre l’Autriche.

    Les boomers aux idées racistes zemmouriennes ont déraillés dans la réécriture unilatérale du roman national de l’Algérie.

    Kader Tahri

    Algérie54, 16/11/2021

    #Algérie #France #Colonialisme #Mémoire #Histoire #Macron

  • Mémoire: Les algériens exigent excuse et reconnaissance

    Mémoire: Les algériens exigent excuse et reconnaissance

    Tags: France, Algérie, colonialisme, mémoire, Macron – Mémoire: Les algériens exigent excuse et reconnaissance

    Excuses et reconnaissance : les Algériens se souviennent de l’histoire coloniale de la France
    Cette détérioration s’est également produite à l’extérieur par le déclin continu du rôle français en Afrique, la perte complète de son rôle au profit de la Russie en République centrafricaine et au Mali, et la perte de son influence en Libye et en Algérie au profit de la Turquie.

    La déclaration d’Emmanuel Macron sur l’histoire et la mémoire coloniales françaises en Algérie et sa vive critique du régime algérien ont déclenché une crise politique entre les deux pays, liés à plus de 130 ans d’histoire coloniale. La déclaration de Macron n’est pas nouvelle pour l’élite politique française, qui depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962 a joué à chaque fois la carte de l’histoire coloniale pour la consommation politique interne en France. Compte tenu de la taille de la communauté algérienne en France, l’Algérie a toujours occupé une place importante dans l’agenda sociopolitique.
    Plus de quatre millions d’Algériens vivent en France et plus d’un million d’Algériens français ont le droit de voter aux élections françaises. Lors de sa visite en Algérie en 2007, à la veille des élections françaises, l’ancien président français Nicolas Sarkozy a été le premier chef d’État français à prononcer des paroles de reconnaissance et d’excuses pour les crimes coloniaux français.

    Cependant, plus tard, il a explicitement retiré sa déclaration lors d’une visite présidentielle en décembre de la même année. Ce qui est nouveau dans la déclaration du président Macron, c’est la critique de l’élite dirigeante en Algérie, son ciblage direct d’elle, et la référence à la structure militaire du régime malgré les bonnes relations qui unissent ces élites à la France à la fois publiquement et en coulisses.

    C’est la raison pour laquelle les autorités algériennes ont vivement réagi à Macron, notamment lorsqu’il a évoqué le laxisme du régime algérien vis-à-vis du mouvement populaire (le mouvement Hirak) qui a éclaté le 22 février 2019. Par ailleurs, Macron a mis en doute l’existence avant le colonialisme français d’une nation algérienne en premier lieu. En clair écho aux orientalistes français du XIXe siècle, il a ignoré la longue histoire de l’Algérie et son émergence en tant qu’État, l’État de Numidie, mille ans avant que l’État français n’existe.

    En fait, la machine culturelle et scientifique française a travaillé dur pour justifier l’occupation de l’Algérie et la dissolution de sa structure politique suite à sa colonisation en 1834, la revendiquant comme sol français et ses habitants comme musulmans français. Dès lors, la France emploie l’appareil religieux de l’Église catholique sous prétexte de « civiliser » les Algériens en les éduquant.

    Derrière la déclaration de Macron se cache le fait que les élections présidentielles françaises approchent et selon les sondages d’opinion, des candidats d’extrême droite comme Marine Le Pen, la cheffe du Rassemblement national, et Éric Zemmour, candidat indépendant d’extrême droite d’origine algérienne, ont de meilleures chances aux élections.

    Ainsi, la décision de réduire le nombre de visas accordés aux Algériens en septembre 2021 et la décision de Macron de s’excuser auprès des Harkis algériens le même mois, s’inscrivent dans ce contexte. Les excuses françaises pour les Harkis ont été précédées de l’honneur d’un certain nombre d’entre eux en septembre 2018, ainsi que de l’approbation du projet de loi sur le « séparatisme islamiste » par la Chambre des représentants et le Sénat français en août 2021.

    Toutes ces décisions contredisent l’image construite par Macron lors de sa visite en Algérie dans le cadre de sa campagne électorale en février 2017, dans laquelle il reconnaissait que la colonisation française de l’Algérie avait été témoin de crimes contre l’humanité et soulignait son souci de trouver une formule consensuelle qui répondrait aux attentes algériennes et de hâter la signature du traité d’amitié entre l’Algérie et la France, qui a été retardée pendant des décennies.

    En outre, Macron a fait de multiples déclarations positives sur la force de la relation entre les deux, et en juillet 2020, en coordination avec la présidence algérienne, a formé un comité d’historiens. Le comité était représenté par Benjamin Stora du côté français, et Abdelmajid Chikhi, historien, du côté algérien, et chargé de rechercher les événements de la Révolution algérienne (1954-1962) et les moyens d’en surmonter les futures répercussions.

    Stora a présenté son rapport en janvier 2021 à Macron, comprenant des recommandations pratiques pour combler le fossé politique et culturel entre les deux pays. Macron a également remis les crânes de 24 dirigeants de la résistance algérienne du XIXe siècle contre le colonialisme français – sur les 500 crânes que la France conserve – après 170 ans de leur exposition au Musée de l’Homme à Paris. C’était une première dans l’histoire des relations franco-algériennes, et cela s’est produit à l’occasion du 58e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie en juillet 2020.

    Ces mesures de Macron visaient à montrer à de nombreux Algériens qu’il était sérieux face aux crimes commis pendant la domination coloniale française. La récente déclaration de Macron, cependant, a ramené la question à la case départ et a intensifié la position algérienne, qui insiste sur des excuses complètes pour les crimes du colonialisme dans la période de 1832 à 1962. Le gouvernement algérien exige trois conditions pour combler le fossé : ( 1) remettre à l’Algérie les documents d’archives actuellement conservés en France ; (2) l’ouverture du dossier français des explosions nucléaires dans le sud algérien ; et (3) verser des indemnités et récupérer intégralement les crânes des résistants algériens détenus à Paris.

    La France envisage les relations bilatérales à travers une mémoire et une logique colonialiste, qui monte et descend au gré de la force du régime algérien. Lorsque le régime algérien était fort dans les années 1970, les politiciens et intellectuels français étaient réticents à soulever des problèmes sérieux contre l’Algérie en référence à la mémoire coloniale. La France a cherché à maintenir une relation solide et calme avec l’Algérie dans un effort pour préserver ses intérêts économiques comme stipulé dans les accords d’Évian de 1962 qui ont accordé l’indépendance à l’Algérie.

    La France a en effet signé un accord avec l’Algérie en 1968, avec lequel elle accordait des privilèges exceptionnels aux Algériens vivant en France. Cependant, la faiblesse du régime algérien, à partir du coup d’État militaire de 1992, a laissé la porte ouverte à la France pour faire chanter les Algériens, qui avaient un besoin urgent du soutien français dans les forums internationaux. La France a lancé une campagne pour annuler l’accord de 1968 de son contenu et y a apporté un amendement unilatéral en 1994 avec le décret n° 1103/94. La France a fait un autre amendement en 2001, qui a réduit les privilèges dont jouissent les Algériens en France, restreignant la liberté de circulation des Algériens entre la France et l’Algérie.

    La France a également commencé à discuter de questions épineuses entre les deux pays, comme les droits des Pieds-Noirs, les colons français en Algérie, qui ont quitté l’Algérie après l’indépendance, et le droit de retour dans leur patrie des Algériens Harkis, les Algériens qui ont combattu avec la France dans la guerre de 1954-1962 et qui ont fui avec l’armée française en 1962, notamment en leur accordant une grâce totale. La France a exercé toutes formes de pressions sur l’élite dirigeante algérienne pour renverser la politique d’arabisation menée par l’Algérie depuis 1972, qui visait à obtenir l’indépendance culturelle de la France et à renforcer l’identité algérienne fondée sur trois piliers principaux : l’islam, l’arabisme et l’identité amazighe.

    Il est étrange que la France ait réussi, à travers ses lobbies francophones, à infiltrer l’administration algérienne, à bloquer la loi d’arabisation de 1991 et la loi de 1997, et à stopper toute tentative de renforcer le rôle de la langue anglaise dans le système éducatif algérien. La France a également entravé tous les efforts visant à faire passer une loi criminalisant l’héritage colonial de la France par le parlement algérien. Le premier projet a été mis en discussion en 2009. Mais, avec la forte influence de la France sur la prise de décision interne algérienne, le régime algérien n’a pas réussi à décoloniser la mémoire coloniale, que le régime et le peuple algérien considèrent comme l’un des enjeux centraux du réaménagement des relations bilatérales avec la France.

    Les politiques françaises successives d’entrave à la présence des Harkis algériens , qui ont combattu aux côtés de la France pendant la guerre d’indépendance d’Algérie, sur le sol français s’intensifie lors des campagnes électorales, et ont renforcé et consolidé la position officielle et populaire algérienne. La meilleure preuve est peut-être la loi n° 2005-158, qui glorifie le colonialisme et a été votée par l’Assemblée générale française en février 2005 à l’époque du président Jacques Chirac.

    Chirac considère la colonisation de l’Algérie et du reste des peuples africains comme une fierté française.

    Chirac considère la colonisation de l’Algérie et du reste des peuples africains comme une fierté française. Le quatrième article de la loi comporte un paragraphe stipulant que les programmes scolaires doivent vanter le rôle positif joué par la présence française à l’étranger, notamment en Afrique du Nord. Comme prévu, cette loi a provoqué une profonde rupture dans les relations algéro-françaises.

    Même si la récente déclaration de Macron était une démarche stratégique pour les prochaines élections présidentielles afin de gagner le soutien de l’extrême droite française et de briser la popularité du Rassemblement national, elle reflète une profonde conviction française de ne pas reculer devant la position française sur le question de la mémoire coloniale en Algérie.

    Pour les Algériens, la meilleure option est une pleine reconnaissance du colonialisme français et de sa brutalité. Cependant, la seule façon de changer la position française et d’obtenir des excuses complètes est étroitement liée à la mise en place d’un gouvernement fort et cohérent en Algérie. Les déclarations positives et les promesses de Macron faites avant septembre 2021 et son retrait reflètent un état de confusion parmi les élites politiques françaises qui a commencé depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy en 2007, et s’est encore aggravé après qu’Emmanuel Macron est devenu président en 2017 – une évolution qui a secoué le système politique français.

    Cela s’est également produit en interne, à travers le mouvement des gilets jaunes, qui a débuté en mai 2018. Le mouvement a détérioré l’image de la France à l’international et déstabilisé son système politique face à la montée de la rhétorique populiste et d’extrême droite et à la crise économique.

    Cette détérioration s’est également produite à l’extérieur à travers le déclin continu du rôle français en Afrique, la perte complète de son rôle au profit de la Russie en République centrafricaine et au Mali , et la perte de son influence en Libye et en Algérie au profit de la Turquie .

    De plus, le déclenchement de manifestations populaires massives contre la France au Sénégal et au Burkina Faso et la crise des sous-marins australiens avec les États-Unis ont tous deux ébranlé ses relations historiques, même avec ses alliés occidentaux.

    Tarek Abdel Salam

    Tarek Abdel Salam est chercheur et expert des questions maghrébines. Il a auparavant enseigné l’histoire et la civilisation islamique à l’Université de Malaisie en Malaisie.

    Politics Today, 11/11/2021

    #France #Algérie #Macron #Mémoire #Colonialisme #Repentance #Reconnaissance #Harkis

  • Saïd Chengriha :  » Relire notre Histoire « 

    Tags: Algérie, colonialisme, France, mémoire, histoire – Saïd Chengriha :  » Relire notre Histoire « 

    A l’occasion d’une visite de travail et d’inspection qu’il a effectuée vendredi à l’établissement de rénovation du matériel auto de Dar El-Beïda en 1ère Région militaire (Alger), le général de corps d’Armée Saïd Chengriha, Chef d’état-major de l’ANP, a affirmé que  » le colonialisme, dans sa nouvelle manifestation, a su très tôt que la confrontation directe avec les peuples n’est plus efficace « , soulignant l’impératif de  » suivre l’exemple des héros de la glorieuse Révolution de Novembre 54 « , a indiqué vendredi un communiqué du MDN .

    À cette occasion, qui intervient après quelques jours de la célébration par notre pays du 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954, je tiens à souligner que le colonialisme, dans sa nouvelle manifestation, a su très tôt que la confrontation directe avec les peuples n’est plus efficace et qu’elle lui coûte d’énormes pertes, notamment humaines, que son opinion publique n’est plus prête à accepter », a souligné le général de corps d’Armée dans une allocution d’orientation prononc ée à l’occasion d’une visite de travail et d’inspection qu’il a effectuée hier à l’Etablissement de rénovation du matériel auto de Dar El- Beïda (Alger), en 1ère Région militaire. Selon M. Chanegriha, le colonialisme « s’est tourné, alors, vers d’autres formes d’affrontement, qui dépassent les formes classiques de la guerre, dans l’objectif de briser chez l’adversaire toute volonté de résistance », relevant que « pour lutter efficacement contre cette nouvelle forme de guerre, il nous appartient de relire avec attention l’Histoire de notre pays pour appréhender un aperçu des méthodes de ce mode opératoire nouveau, mais aussi ancien et d’en déduire les moyens de riposte ».

    En ce sens, le général de corps d’Armée a soulign é que « le colonialisme français a adopté les méthodes de la guerre psychologique dès le début de l’occupation, en vue de contraindre le peuple algérien à abandonner toute forme de résistance ». « Dans ce sillage, les historiens sont unanimes quant au recours du colonialisme français aux procédés de la guerre psychologique, dès le début de la colonisation, à travers notamment la ruse et la propagation de l’idée selon laquelle l’occupation de l’Algérie par la France avait pour objectif de contribuer à la civilisation de sa population, que l’armée française est une armée invincible », a-t-il souligné.

    « En conséquence, il est inutile de lui faire face et que le salut du peuple réside dans la soumission et l’abandon de toute forme de résistance », a ajouté Said Chanegriha. Pour le général de corps d’Armée, « cette situation est demeurée ainsi jusqu’à l’apparition de jeunes nationalistes, qui étaient très tôt conscients de cette fourberie, et qui étaient convaincus, notamment après les massacres du 08 mai 1945, que ce qui est pris par la force ne peut être rétabli que par la force ». Il a ajouté que « suite à quoi, ces héros ont oeuvré à extirper ces idées néfastes des esprits des Algériens et à éveiller en eux le sens de la résistance, en répandant l’idée selon laquelle le colonialisme n’est pas une fatalité pour l’Algérie et qu’il est possible de le combattre, de le vaincre et de restituer la gloire de la Nation et ce, à condition que l’Algérien ait confiance en lui même et ait l’esprit d’initiative et de libre action ».

    A cet égard, il a relevé que « pour mettre en échec ce genre de guerres nouvelles, il est impératif de suivre l’exemple de nos aïeuls ». « Nous devons suivre l’exemple de ces braves héros pour faire face à ce genre de guerres nouvelles, en renforçant notre unité nationale, en oeuvrant à mettre en relief tout ce qui nous unit et en bannissant tout ce qui nous divise, tout en retrouvant la confiance en nos capacités et aptitudes, car chaque fois que nous avons eu confiance en nous-mêmes et cru en nos capacit és, nous avons réalisé des miracles « , a révélé le général de corps d’Armée. Relire l’Histoire de la Révolution de Novembre 54, les crimes commis par la France coloniale, c’est d’abord l’impératif du transfert en Algérie des archives de la colonisation exigé par l’Etat algérien depuis les années 80. Une revendication légitime et essentielle.

    L’Algérie est l’un des rares pays du tiers monde engagé dans l’écriture, la mise à jour, la formulation d’une histoire écrite, scientifique, qui lui est propre. Disposer des archives du colonisateur permettrait aux historiens et à la nouvelle génération d’artisans de l’histoire écrite de la nation algérienne de mieux étayer certains développements surtout en cette période de forts contentieux algero-français : elles contiennent en effet des rapports adress és à leurs supérieurs respectifs par les agents de la répression coloniale sur le terrain ; d’où ma possibilité de mesurer, de cerner, de comprendre les luttes incessantes et multiformes que les plus obscurs paysans algériens ont de tout temps menées contre l’occupant français.

    Après l’Indochine, la Tunisie et le Maroc, l’Algérie donnait le 1er Novembre 54 l’estocade, à l’empire colonial français et ouvrait l’ère de la décolonisation (imposée ou consentie ), qui se poursuit encore, soixante-sept ans après cette date historique.

    Ces archives permettront aussi aujourd’hui à faire comprendre à l’actuel président français, Emmanuel Macron et de relire la mentalité, les références intellectuelles, les motivations des aînés colonisateurs. Disposer des archives de sa propre colonisation, la nation algérienne libérée d’un joug colonial de 132 ans d’occupation peut à pré- sent mesurer le chemin parcouru et connaître le proche passé révolu mais aussi d’appuyer ses arguments, ses preuves d’une guerre qui ne voulait pas dire son nom.

    L’Algérie y perdit le dixième de sa population dans une guerre meurtrière. Ces archives de la colonisation de l’Algérie et de l’Afrique de Nord, actuellement concentrées à Aix-en-Provence, abritent d’étonnants documents, recèlent d’inattendus secrets. Aux historiens attentifs, ces archives livrent des révélations surprenantes : la brutalit é, le cynisme, mais aussi toute extraordinaire  » bonne foi  » de l’occupant français qui dépeça l’Algérie tout au long du XIXé siècle.

    B. Chellali

    Le Maghreb.dz, 14/11/2021

    #Algérie #Histoire #France #Colonialisme #Mémoire

  • Algérie-France: Tebboune remporte son bras de fer avec Macron

    Tags: Algérie, France Tebboune, Macron, colonialisme, mémoire- Algérie-France: Tebboune remporte son bras de fer avec Macron

    Oui, l’Algérie est une puissance régionale qui sait se faire écouter et respecter.
    A peine une dizaine de jours après les conditions strictes posées par le président Tebboune avant de renouer normalement avec Paris, cette dernière, par le biais de la présidence française, et dans un communiqué élyséen parfaitement explicite, est venue donner pleine satisfaction aux conditions non négociables posées par Alger.

    Le président Tebboune, dans un récent entretien accordé au magazine allemand Der Spiegel avait également prévenu qu’il ne fera le premier pas dans l’aplanissement de ce différend.
    Force est de constater qu’il vient d’honorer l’Algérie et les Algériens avec brio en remportant haut la main ce bras de fer diplomatique avec son homologue français Emmanuel Macron «regrette les polémiques et les malentendus» avec l’Algérie et «a le plus grand respect pour la nation algérienne» et «son histoire», a en effet indiqué l’Elysée ce mardi.

    «Le président de la République regrette les polémiques et les malentendus engendrés par les propos rapportés» et «il est fortement attaché au développement de la relation» entre la France et l’Algérie, a précisé un conseiller au cours d’un brief de presse consacré à la conférence sur la Libye organisée vendredi à Paris.

    Cette sortie médiatique a de quoi apaiser très sensiblement les tensions diplomatiques apparues entre Alger et Paris après la regrettable et inacceptable sortie de Macron sur la nature du régime algérien et sur l’histoire de notre nation avant la colonisation française.

    Certes, la reprise du travail mémoriel peut reprendre son cours, même si elle risque d’être perturbée par la campagne présidentielle hexagonale, qui s’annonce tendue et lourde en rebondissements.

    En attendant, le rôle de l’Algérie dans le règlement de la crise libyenne, que la France de Sarkozy a provoquée, ne peut absolument pas se faire sans l’aide et le concours de l’Algérie…

    Ali Oussi

    La patrie news, 09/11/2021

    #Algérie #France #Tebboune #Macron #Colonialisme #Mémoire #Histoire

  • L’Algérie refuse les messages d’apaisement de Macron

    Tags: Algérie, France, Macron, Tebboune, Libye, Mémoire, colonialisme – L’Algérie refuse les messages d’apaisement de Macron

    Les messages d’apaisement envoyés par le président français Emmanuel Macron n’ont pas trouvé la réponse espérée des autorités algériennes, qui semblent avoir décidé d’aller loin dans leur colère contre Paris, en réponse aux provocations inacceptables du président français.
    En confirmation de ce qui a été dit dans son entretien avec le magazine allemand « Der Spiegel » il y a environ une semaine, le président Abdelmadjid Tebboune a refusé de répondre par téléphone à son homologue français, et cette information a été rapportée par le journal français « L’Opinion » hier.

    Le journal précise que le président français a tenté de contacter son homologue algérien afin de le persuader de participer à la conférence de Paris sur la Libye attendue ce vendredi, mais il n’a pas reçu de réponse du président Tebboune, sachant qu’avant cet appel, Paris avait envoyé un message à cet égard aux autorités algériennes par la voie diplomatique.
    Le président Tebboune avait précédemment confirmé dans une interview au magazine allemand « Der Spiegel » qu’il ne répondrait pas au président français, s’il l’appelait par téléphone, dans une situation dans laquelle le chef de l’Etat a exprimé une vive colère contre son homologue français, qui a remis en cause l’existence d’une nation algérienne avant la brutale occupation française, devant un groupe de jeunes d’origine algérienne, selon ce qu’a rapporté le journal français « Le Monde ».

    Et mardi, la présidence française a annoncé dans un communiqué que Macron avait exprimé ses regrets pour ce qu’elle a qualifié de « malentendu » avec l’Algérie, et a souligné que le gardien de l’Elysée avait « le plus grand respect pour la nation algérienne et son histoire, ” dans ce qui semblait être une tentative de corriger ce qu’il avait mal fait à cet égard.
    Dans le même contexte, l’Agence France-Presse (AFP) a cité un conseiller lors d’une conférence de presse consacrée à la prochaine conférence sur la Libye : « Le président de la République regrette la polémique et l’incompréhension résultant de ses déclarations (Macron) » et a souligné la nécessité de « s’en tenir au développement des relations » entre la France et l’Algérie, selon le responsable de la présidence française.

    Le conseiller à l’Elysée a ajouté que « le président Macron a le plus grand respect pour la nation algérienne, son histoire et la souveraineté de l’Algérie », et qu’il tient à renormaliser les relations bilatérales pour « l’intérêt des peuples algérien et français, mais aussi pour faire face aux grands défis régionaux, à commencer par la Libye, au motif que l’Algérie est un acteur clé dans la région ».

    Le président Tebboune avait auparavant confirmé qu’il ne ferait pas le « premier pas » pour réduire la tension entre l’Algérie et Paris, blâmant son homologue français pour l’aggravation des relations bilatérales au nom des calculs électoraux, sachant que Macron mène une course effrénée pour gagner. un second mandat aux prochaines élections présidentielles françaises au printemps de l’année prochaine, il a été accusé d’alimenter un vieux conflit qu’il aurait dû éviter, selon le magazine allemand Der Spiegel.

    La position de la présidence algérienne, qui rejette les efforts de pacification français, confirme que le retour à la normale des relations entre l’Algérie et Paris est devenu farfelu, du moins pour l’instant, au vu de cette dissonance persistante.

    L’Algérie avait convoqué son ambassadeur, Mohamed Antar Daoud, depuis Paris, et avait approuvé une décision d’empêcher le passage d’avions de guerre français au-dessus de l’espace aérien algérien, au moment où l’armée française menait des opérations militaires dans la région du Sahel, ce qui a allongé la durée du vol concerné de quatre à neuf heures.

    Mohamed Meslem

    Echourouk online, 10/11/2021

    #Algérie #France #Libye #Tebboune #Macron

  • Paris fait les yeux doux à Alger

    Tags : Algérie, France Macron, Tebboune, Histoire, Colonialisme, Mémoire – Paris fait les yeux doux à Alger

    Après avoir provoqué la colère des Algériens par ses propos du 30 septembre, le président français Emmanuel Macron tente de rectifier le tir en invitant Tebboune à sa conférence sur la Libye. Mais il est peu probable que le chef de l’Etat accepte cette invitation.

    C’est avec deux fers au feu, une mémoire sélective et un aveu de faute intéressé que le président Emmanuel Macron tente de rattraper le dérapage incompréhensible qu’il a commis le 30 septembre dernier. Ce jour-là, il a condamné de façon discourtoise l’Etat algérien en le traitant de «système politico-militaro fatigué» qui exploite, selon lui, une «rente mémorielle». Plus grave, il a émis des doutes sur l’existence d’une nation algérienne avant la colonisation. Il a, dans la foulée, annoncé la division par deux du nombre de visas accordés aux hauts responsables du pays. «On va s’attacher à ce que les étudiants et le monde économique puissent le garder. On va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant, qui avaient l’habitude de demander des visas facilement», a-t-il dit.

    Toutefois, quelques jours après les récentes déclarations du président Abdelmadjid Tebboune, le voilà opérer une volte-face, se déjuger et, enfin, regretter «les polémiques et les malentendus engendrés par les propos rapportés». Un communiqué du Palais de l’Elysée a souligné que «le président Macron a le plus grand respect pour la nation algérienne, pour son histoire et pour la souveraineté de l’Algérie».

    C’est clairement une réponse au «je ne serai pas celui qui fera le premier pas» lancé, le 5 novembre, par Tebboune sur les colonnes du magazine allemand Der Spiegel qui l’interviewait. Le président de la république a alors précisé qu’il risquait de perdre ainsi l’estime de «tous les Algériens» car aucun d’eux «n’accepterait que je reprenne contact avec ceux qui ont formulé ces insultes».

    Le retournement soudain du président français qui est, il faut le dire, de pure forme est à expliquer par l’approche des élections cruciales qui doivent se dérouler en Libye au mois de décembre. Paris dit souhaiter le développement de la relation bilatérale entre les deux pays «au bénéfice des populations algérienne et française mais également pour répondre aux grands défis régionaux, à commencer par la Libye».

    L’Elysée a même invité Abdelmadjid Tebboune à la conférence qui sera organisée ce vendredi à Paris sur ce pays en proie à la guerre civile depuis dix ans après la chute de feu Kadhafi dans laquelle la France de Nicolas Sarkozy a joué le plus grand rôle. «L’Algérie est un acteur majeur dans la région et le président souhaite la participation du président Tebboune à cette conférence», a estimé un conseiller du chef de l’Etat français cité par la presse parisienne.

    Il est certain, cependant, que le président de la république déclinera l’invitation puisque le malaise est encore vivace mais des informations faisaient état hier de la participation à cette rencontre du ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra. L’Algérie qui suit de près et activement les développements en Libye ne peut se permettre de rater l’occasion de prendre part à la moindre initiative qui concerne le rétablissement de la stabilité de sa voisine.

    Enfin, comme le hasard n’existe pas en politique, il y a lieu de noter la nouvelle sortie, hier, du ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin sur l’histoire des visas et son insistance sur le cas Algérien. Interrogé par la radio Europe1, le responsable a assumé son bilan en ajoutant : «Si je prends l’exemple de l’Algérie, il y a eu 23.341 visas acceptés sur les huit premiers mois de l’année, et 10.828 refusés (31% de refus). Si je prends l’Algérie depuis la décision de septembre-octobre, cela fait 12.609 visas acceptés et 11.867 refusés, soit moitié-moitié». Il a, par ailleurs, précisé que les visas acceptés concernent les personnes ayant un lien économique avec son pays, notamment des chefs d’entreprise, des cadres et des investisseurs.

    Mohamed Badaoui

    La Nation, 11/11/2021

    #Algérie #France #Macron #Tebboune #Histoire #Mémoire #Colonialisme

  • Communiqué de l’Elysée sur l’Algérie : la poudre aux yeux

    Tags: France, Algérie, Emmanuel Macron, Mémoire, Colonialisme – Communiqué de l’Elysée sur l’Algérie : la poudre aux yeux

    Dans un communiqué rendu public ce mardi, le locataire du Palais de l’Elysée, Emmanuel Macron » regrette les malentendus et les polémiques « avec l’Algérie ; a qui il « a le plus grand respect pour la nation algérienne » et « son histoire ».

    Est-ce une mea-culpa, ou une manœuvre sournoise d’Emmanuel Macron assommé par le Président Tebboune sur le plan de la géopolitique, via ses déclarations fracassantes qui ne souffrent d’aucune ambiguïté ou concessions lorsqu’il s’agit de l’histoire de la Nation Algérienne et les sacrifices de son peuple. Le président Tebboune réagira sur les colonnes du magazine allemand Der Spiegel et à l’occasion de la tenue de la conférence organisée à Alger avec les ambassadeurs et consuls algériens et montra l’intention de bâtir des relations privilégiées avec des pays qui respectent l’Algérie et ne s’immisce pas dans ses affaires internes, à l’instar de l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, la Chine, la Russie et même les USA. La France qui a ouvert les portes de son parlement pour appeler au démantèlement de l’Etat national Algérien a retenu la date du 9 novembre 2021, coïncidant avec le 51ème anniversaire du décès du premier président de la 5ème république française, pour tenter vainement d’apaiser la tension avec l’Algérie. La France joue avec l’Algérie, le même jeu que les américains avaient joué avec Macron, à l’occasion de l’annulation du contrat d’achat des sous-marins français par l’Australie. Cette fausse mea-culpa, est loin d’être innocente, car Emmanuel 1er, compte s’approprier le dossier libyen au détriment de l’Algérie, en organisant une conférence sur la Libye le 12 novembre prochain, souhaitant la présence du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, devenu ces derniers mois, l’acteur préféré et privilégié des pourparlers inter-libyen

    Le Président caméléon

    Quand le président Macron, une girouette versatile qui dit une chose et son contraire, qui se prend des gifles en public, qui se prend aussi des doigts d’honneur devant les caméras de télévision, qui se fait espionner son téléphone portable par le Maroc (pays « ami ») avec le logiciel sioniste Pegasus sans même mettre en question sa relation avec ce pays dangereux, qui envoie des SMS au premier ministre australien après avoir appris par l’intéressé, n’aurait jamais dû s’en prendre à l’histoire millénaire de la nation algérienne.

    L’annulation du contrat sur les sous-marins et continue á mentir devant la presse internationale qu’il n’a jamais été au courant de la rupture du contrat et qui traite son peuple de fainéants: la question qui nous vient immédiatement : est-il le digne représentant de la France et du peuple français?

    Alors quand les médias français, suite à l’interview accordée par le Président Tebboune au magazine allemand Der Spiegel, s’étonnent de la charge du Président Tebboune contre le président Macron on est en droit de se demander , qui du président Tebboune ou du président Macron défend son pays et son peuple?
    Il n’y a pas photo ! Normalement la France devrait rêver d’avoir un président qui défend son pays et son peuple, comme il le fait le président Tebboune pour son pays et son peuple, et non accuser ses concitoyens, de fainéants comme il l’a bien fait Emmanuel 1er

    Malheureusement le président Macron est en train de vendre son âme au diable et l’attrait maléfique du pouvoir l’a grisé, salissant l’honneur de la France et du peuple français et sa grande Histoire.
    A cause de Macron la France est devenue la risée du Monde , et c’est normal qu’un pays trois fois millénaire comme l’Algérie se tourne vers l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie pour avoir des relations diplomatiques et économiques les plus sincères et respectueuses!
    C’est dommage pour la France et le peuple français.

    Algérie54

    #Algérie #France #Macron #Colonialisme #Histoire #Mémoire

  • France : Macron regrette des « malentendus » sur l’Algérie

    Tags : Algérie, France, Emmanuel Macron, histoire, mémoire, colonialisme – France : Macron regrette des « malentendus » sur l’Algérie

    PARIS, 9 novembre (Reuters) – Le président Emmanuel Macron regrette les controverses et les malentendus suscités par ses propos sur l’Algérie, a déclaré mardi un responsable français, signe que Paris pourrait chercher à apaiser les relations avec son ancienne colonie.

    Les relations entre Paris et Alger se sont gravement détériorées ces dernières semaines après que M. Macron a remis en question l’existence d’une nation algérienne avant la domination coloniale française et a déclaré que le « système politico-militaire » algérien avait réécrit l’histoire de sa colonisation par la France sur la base d’une « haine de la France ».

    Cela a incité Alger à fermer son espace aérien aux combats militaires de la France au Mali voisin et à rappeler son ambassadeur.

    Le président algérien Abelmadjid Tebboune a déclaré samedi qu’il ne ferait pas le premier pas pour apaiser les tensions, déclarant au magazine allemand Der Spiegel que Macron avait « ouvert un vieux conflit d’une manière complètement ridicule ».

    Les relations entre les deux pays sont marquées par le traumatisme de la guerre d’indépendance de 1954-1962, au cours de laquelle le pays d’Afrique du Nord a rompu avec la France. Des centaines de milliers d’Algériens ont été tués et les deux camps ont eu recours à la torture.

    S’adressant aux journalistes avant une conférence sur la Libye vendredi, à laquelle Tebboune a été invité, un responsable de la présidence française a déclaré qu’Alger était un acteur clé dans la région et que Macron souhaitait qu’il y participe.

    Le responsable a cherché à exprimer les regrets de Macron suite aux commentaires qu’il avait faits à un groupe de jeunes qui travaillaient sur les différences historiques entre les deux pays.

    « Le président regrette les controverses et les malentendus générés par les propos rapportés et j’ajouterai que le président Macron a le plus grand respect pour la nation algérienne, son histoire et la souveraineté de l’Algérie », a déclaré le responsable.

    « Il est fortement attaché au développement de nos deux pays de manière bilatérale au bénéfice des populations algérienne et française et aussi pour relever le grand défi régional, à commencer par la Libye. »

    Macron a fait pression pour plus de transparence concernant le passé de la France avec l’Algérie et a commandé un rapport à l’historien Benjamin Stora. Il a appelé à la création d’une commission de vérité sur la guerre, mais le dirigeant français a exclu de présenter des excuses officielles.

    Reuters, 09/11/2021

    #Algérie #France #Macron #Colonialisme #Mémoire #Histoire

  • Le Chef d’état-major de l’ANP: Notre Histoire est Novembre

    Tags : Algérie, histoire, colonialisme, mémoire, France, Macron -Le Chef d’état-major de l’ANP: Notre Histoire est Novembre

    Il n’est pas surprenant que ceux qui se lamentent sur la situation sociale du citoyen tentent d’en faire une récupération à dessein pour assurer leur survie politique uniquement à travers les médias et autres sites électroniques, car sur le terrain, ils n’ont aucun ancrage dans la société algérienne. Ils sont par contre les relais inconditionnels d’officines étrangères opposées à l’Algérie. Certaines parties connues se font « co-soutiens » aux revendications socioprofessionnelles soulevées par des collectifs de travailleurs dans divers secteurs économiques et administratifs et ne perdent pas l’occasion de se proclamer les « défenseurs  » des travailleurs et de leur pouvoir d’achat.

    Une tribune qui est un éternel recommencement porteur de  » produits  » pour y mettre le feu. Au front social. Il n’est pas nécessaire de reproduire et de réfuter toutes les « vaticinations  » de ces champs au spectre registre contre les intérêts du pays, tant elles rappellent les falsifications et les contradictions dans lesquelles un certain milieu politique s’est embourbé.. Quelques observations semblent néanmoins nécessaires à propos de ce regain d’intérêt politicien envers le monde du travail.. Quelle différence y a-t-il entre les ennemis de la Patrie au service du mal pour accomplir leur sauvagerie et les atteintes aux intérêts économiques du pays et les autres, ceux qui appuient sur le bouton pour  » larguer  » sur la société la furie revancharde la plus redoutable et la plus effrayante encore que celle du passé ? Ce non-sens contraire à la logique du moment est devenu insoutenable pour l’opinion publique. Voilà pourquoi ces propagandistes de tous bords parlent de plus en plus afin de récupérer les aspirations légitimes. Des citoyens populations. Mais que cache cette insistance ? Une arrière-pensée : empêcher le dialogue avec l’espoir d’en tirer des profits à nourrir les convoitises et les prétextes des services secrets étrangers et de leurs gouvernements afin de mettre l’Etat algérien dans leur cible de déstabilisation.

    Si certains s’accrochent à cette illusion, c’est sans doute parce qu’eux-mêmes obéissent à un certain agenda établi ailleurs. Les efforts de développement et de rapprochement des autorités avec l’ensemble du peuple sont parfaitement victimes de cette propagande qui obéit aussi à des calculs qui enseignent de  » tuer  » tout ce qui a été acquis au titre des dispositions et des mesures ramenées par la nouvelle Loi fondamentale du pays.

    Une propagande qui vise à embrouiller le vent de mutation qui souffle sur l’Algérie. Après tout, si cette entente nationale est éternelle, la propagande, elle, sera toujours éphémère en Algérie. Il faut donc consolider, cette nouvelle ère et, à travers elle, l’unité nationale.

    Mais pas n’importe comment ! Pas un de ces principes ne devrait lâcher où chacun des opposants et des ennemis de la Nation fait ce qu’il veut et où la moindre divergence entraîne l’anarchie des uns et des autres et pousse jusqu’à l’atteinte à l’identité nationale. L’Algérie a versé trop de sang et souffert pour obtenir sa souveraineté, sa paix et sa sécurité. Une fois contre le colonialisme et une autre contre le terrorisme créé par les dirigeants de l’ex-FIS. Elle est aujourd’hui mature à faire face à tous les imprévus et ce, au moment d’une situation régionale des plus critiques. Aussi, il est à se demander si la vulgaire subversion par le verbe venimeux contre les institutions de l’Etat et souvent contre l’institution militaire succèdera-t-elle aux nobles discours rassembleurs.

    La revue  » El-Djeich dans sa livraison du mois de novembre rappelle qu’après le recouvrement de la souveraineté nationale, les ennemis d’hier et d’aujourd’hui ont réalisé que l’ANP est le prolongement naturel de l’ALN, imprégnée des mêmes valeurs et principes et plaçant l’intérêt national au-dessus de tout.  » Voilà pourquoi certaines voix se sont élevées dans le but d’ébranler la confiance régnant entre le peuple et son armée et de briser le lien fort les unissant afin qu’il leur soit facile de mettre en péril le devenir de l’Algérie et de ses constantes « . L’édito ajoute qu’à cette fin,  » cette bande de traîtres et de comploteurs tente d’exploiter la conjoncture que traverse notre pays pour saper les fondements de l’Etat national à coup de slogans creux, dans le but d’abuser l’opinion publique nationale et plonger le pays dans le chaos et l’insécurité « .

     » Ceux qui ont vendu leur honneur et leur dignité en s’alliant avec les ennemis qui ont attaqué la Patrie, abusé le peuple, répandu des rumeurs et fabriqué de toutes pièces des mensonges, ont mis fin au dernier espoir de repentance et de retour dans le giron de la mère Patrie et coupé le dernier fil les reliant à l’Algérie. Aussi, leurs attaques, leurs obscénités et leurs grossièretés ne les honorent point comme ils n’affectent en rien les convictions des hommes honnêtes et les croyances des femmes sincères « . Quant aux ennemis historiques et traditionnels, l’organe central de l’ANP avertit :  » Ils ne pourront jamais ébranler la détermination des dignes fils de la Nation algérienne ni jeter la suspicion sur leur appartenance, leur civilisation et leur combat, tant que chaque Algérien authentique, au fait de l’Histoire de sa nation, aura retenu les leçons et fait siennes les recommandations des ancêtres. Dès lors, toutes ces conspirations et intrigues, ourdies depuis l’autre rive ou à nos frontières, seront vouées à un cuisant échec, à l’exemple du sort de nombreux autres complots « .

    C’est ce qu’a souligné le général de corps d’Armée, Chef d’état-major de l’ANP dans son ordre du jour à l’occasion du 67e anniversaire du déclenchement de la Révolution, en affirmant :  » Voilà qu’aujourd’hui des voix de certains néo-colonialistes s’élèvent pour titiller les sentiments de certains extrémistes à travers la justification des crimes odieux de la colonisation de notre pays et prétendant que la Nation algérienne n’existait pas avant l’occupation. Tout cela afin que notre existence ne s’enracine pas dans un monde où le conflit des civilisations fait rage et où les nations s’affrontent afin d’affirmer leur prééminence et leur existence séculaire, dans le but de rompre le lien sacré entre notre peuple et son Histoire et se fonde dans les projets des autres…

    Mais leur quête sera déçue et notre Histoire et Novembre demeureront à jamais une épine dans leur gorge, tant que le peuple algérien sera fier de sa glorieuse Histoire et de ses valeurs civilisationelles ancestrales « .

    Par B. Chellali

    Lemaghreb.dz, 09/11/2021

    #Algérie #Histoire #France #Macron #Mémoire #Colonalisme

  • L’Algérie se tourne l’Italie et l’Allemagne

    Tags : Algérie, Allemagne, Italie, France, Emmanuel Macron, Mémoire, colonialisme, histoire,

    DIA-08 novembre 2021: La sortie médiatique du président de la République Abdelmadjid Tebboune pour corriger la France, coïncide avec la visite d’Etat qu’effectue le président italien en Algérie, à la tête d’une importante délégation. En ce sens, la France continue de payer les frais des déclarations irresponsables de son président, Emmanuel Macron.

    Ainsi, au moment où l’Algérie signe des accords de coopération avec l’Italie et accueille son Président pour une visite d’Etat de deux jours, le Président Tebboune descend en flammes Macron dans un entretien accordé à l’hebdomadaire allemand Dier Spiegel.

    La synchronisation de ce coup dur de la part de l’Algérie à la France est parfaite, quand on sait que l’Allemagne et l’Italie sont d’éternels rivaux pour ne pas dire ennemis de la France !

    Ce samedi le Président Tebboune a accueilli à Alger son homologue italien Sergio Mattarella.

    A cette occasion, trois accords dans les domaines de l’Education, de la Justice et de la sauvegarde du patrimoine culturel ont été signés entre les deux pays.

    Il s’agit d’un accord d’ouverture d’une école internationale italienne à Alger, la signature d’un protocole de jumelage entre les Ecoles supérieures de la magistrature d’Algérie et d’Italie et un accord-cadre signé entre l’Ecole nationale supérieure de sauvegarde du patrimoine culturel et sa restauration de Tipasa (Alger) et l’Institut central de la restauration de Rome (Italie).

    Le président italien a qualifié les relations avec l’Algérie de “solides” et de “stratégiques”, affirmant que son pays travaille dans le sens de les renforcer et de les consolider davantage.

    Pour ce qui est de l’Allemagne, le Président Tebboune, a mis en exergue, dans un entretien à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, le “potentiel” existant dans la coopération entre les deux pays et a fait état de “grands projets” de partenariat en perspective.

    “Je voudrais que nous construisions ensemble un grand hôpital à Alger. Un établissement qui couvre toutes les spécialités de la médecine”, a-t-il précisé, soulignant que l’Algérie serait disposée à financer une “grande partie” de ce projet.

    Le président Tebboune s’est félicité de la qualité des relations politiques entre les deux pays. “Les Allemands nous ont toujours traités avec respect, ils ne nous ont jamais traités avec arrogance, et il n’y a jamais eu de désaccord sur la politique étrangère”, a-t-il souligné.

    En revanche dans ce même entretien, le Président Tebboune n’a pas ménagé la France, qualifiant les propos d’Emmanuel Macron sur l’Algérie de “très graves”.

    “Quand un chef d’Etat déclare que l’Algérie n’était pas une nation à part entière, cela devient très grave”, a indiqué le Président Tebboune dans cette interview, soulignant qu’il “ne s’agit pas d’un problème personnel (avec Macron), mais d’un problème national”.

    “L’on ne touche pas à l’Histoire d’un peuple et on n’offense pas les Algériens”, a-t-il dit, qualifiant les propos de Macron de “vieille haine”.

    “Macron a relancé complètement et inutilement une vieille querelle”, a précisé le chef de l’Etat, faisant observer que “si le journaliste d’extrême droite Eric Zemmour tenait de tels propos, personne n’y prêterait attention, mais quand un chef d’Etat déclare que l’Algérie n’était pas une nation à part entière, cela devient très grave”.

    Interrogé sur la question de la Mémoire, le président de la République a indiqué que “l’Algérie n’a pas besoin d’excuses de la part de Macron pour des événements qui se sont déroulés en 1830 ou en 1840, mais exige une reconnaissance pleine et entière des crimes commis par les Français”.

    “Macron l’a déjà fait quand, en 2017, il avait déclaré publiquement que la colonisation était un crime contre l’humanité”, a ajouté le Chef de l’Etat, relevant que “les Allemands ont détruit un village entier à Oradour-sur-Glane en 1944 et que ce massacre est encore commémoré à ce jour”.

    Pour M. Tebboune, “il y a des dizaines d’Oradour-sur-Glane en Algérie où les Français avaient amené les habitants de nombreux villages dans des grottes et y ont mis le feu pour les asphyxier”.

    A une question sur une éventuelle réouverture de l’espace aérien aux avions militaires français, il a répondu en affirmant: “Non, si les Français veulent aller au Mali ou au Niger, désormais ils devront voler 9 heures au lieu de 4. Toutefois, nous sommes disposés à faire une exception pour secourir les blessés”.

    Mieux encore, le président de la République a afirmé qu’il ne fera pas le premier pas pour une éventuelle réconciliation avec Macron au risque de perdre son estime auprès des Algériens.

    Amir Hani

    Dernières infos d’Algérie, 08/11/2021

    #Algérie #France #Emmanuel #Macron #Histoire #Mémoire #Colonialisme