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  • L’aéroport international d’Alger relayé à une station de métro en 2024

    Topics : Algérie, métro, aéroport,

    L’Algérie relie l’aéroport international d’Alger à une station de métro. Le projet sera achevé d’ici mars 2024.

    Les constructions sont réalisées par une entreprise nationale algérienne « Cosider » avec des ouvriers 100% algériens. L’aéroport d’Alger sera le premier aéroport d’Afrique à être relié par un système de métro.

    #Algérie #Métro #Aéroport

  • Algérie : Reprise des activités du métro d’Alger sans la RATP

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    À l’arrêt depuis 18 mois, le métro d’Alger, unique moyen du transport du genre en Algérie, reprend du service à partir de ce jeudi, 7 octobre. La reprise du trafic a eu lieu en présence des responsables de l’entreprise du Métro d’Alger (EMA) et du ministère du Transport. Mais sans les représentants du groupe français, RATP , absents pour la première fois depuis le lancement, en 2011, de l’activité de ce métro.

    Et pour cause, le groupe français, qui avait décroché, à cette époque, le contrat de gestion de ce service, avec des clauses portant sur la formation du personnel algérien, a été contraint de quitter Alger à l’expiration de ce bail en octobre 2020.

    S’agit-il d’une sanction des autorités Algériennes infligée au groupe français ? En tout cas, la polémique autour de l’arrêt prolongé de l’entreprise avait pris de l’ampleur.

    Pour célébrer cet évènement, le ministre des Transports Aissa Bekkai et le directeur général de l’Entreprise du Métro d’Alger Ali Arezki ont vanté « la capacité des Algériens à gérer ce métro et à le faire fonctionner » nécessitant une parfaite maîtrise de la technologie.

    Officiellement cette longue fermeture est expliquée par la persistance de la crise sanitaire due à la propagation de la Covid-19, qui a fait son apparition en Algérie en février de l’année dernière.
    Cette explication est justifiée en partie. Car, depuis le début de l’année 2021, les autres moyens de transport, dont le tramway, ont été autorisés à reprendre leurs activités avec le respect des mesures sanitaires.

    Interrogations

    Après le passage de la troisième vague de Covid-19 pendant l’été dernier, le métro d’Alger est resté l’un des rares espaces publics à ne pas rouvrir. Même les vols internationaux ont été de nouveaux autorisés, ainsi que tous les autres types de transport. Ce fait n’a pas manqué de susciter des interrogations.
    On a d’abord tenté d’expliquer la longue fermeture par le souci des autorités de priver les manifestants du Hirak de rejoindre le centre d’Alger les mardis et vendredis. Mais les marches n’ont plus lieu depuis le printemps dernier et le métro n’a pas repris.

    Il faut remonter jusqu’au mois d’octobre 2020 pour trouver une explication à cette situation. A l’époque, l’ancien ministre des Transports, Lazhar Hani, avait annoncé le non renouvellement du contrat avec la RATP qui s’occupait de la gestion du métro depuis sa mise en service.

    « Au départ de l’exploitation de ce projet, on avait fait appel à une société étrangère dans le cadre de l’assistance technique, et à partir du 1er novembre, c’est une société 100 % algérienne qui va prendre la suite, avec des cadres algériens qui ont des compétences et qui ont appris durant ce partenariat avec les étrangers. Aujourd’hui, on peut être fier de cette évolution », avait-il indiqué.

    Depuis cette date, plusieurs rumeurs concernant le maintien de la fermeture du métro ont circulé. Certaines vont jusqu’à à affirmer que la RATP « est partie avec le logiciel nécessaire au fonctionnement du métro ». D’autres avancent l’incapacité du personnel algérien à prendre le relais des Français.

    Des rumeurs démenties par des sources proches de l’entreprise du métro d’Alger. « Nous avons fait le transfert de compétence », assure-t-on.
    Le directeur général de l’EMA, Ali Arezki, s’est exprimé à la veille de la réouverture du métro et réitéré que si le métro d’Alger s’est arrêté pendant plus de 18 mois, c’est pour « des raisons sanitaires, à cause de la pandémie ».
    S’agissant du contrat avec la RATP, le responsable explique que « c’est un contrat ferme, qui ne pouvait donc pas être renouvelé ». Mais ce dernier élude le contentieux financier de plusieurs dizaines de millions d’euros entre la RATP et l’EMA.
    « Une année avant l’expiration du contrat, nous avons vu avec les hautes autorités, nous avons réfléchi et fait une évaluation et nous sommes arrivés à la conclusion que nous pouvons être autonomes. Nous avons fait le transfert de compétence, des jeunes ont été formés. Depuis le 1er novembre 2020, nous travaillons sans assistance étrangère et le métro a fonctionné normalement », assure-t-il.
    Ali Rezki rassure les usagers que les équipes en place relèveront le défi, appelant à « ne pas douter des compétences nationales ». « Nous avons fait le transfert de compétence. Ça n’a pas été facile, mais pendant les années de travail avec le partenaire étranger, nous avons pu former nos personnels », insiste-t-il.

    Agence Andolou, 07/10/2021

  • L’entreprise française qui gérait le “Métro d’Alger” attaquée pour tromperie

    L’entreprise française RATP – qui gérait le Métro d’Alger dont le contrat ne lui a pas été renouvelé- est attaquée en justice pour «tromperie aggravée» et «blessures involontaires».

    Face à «des risques sanitaires considérables» pour les «usagers des transports en commun» franciliens, l’association Respire a porté plainte, lundi 22 mars, contre la RATP pour «tromperie aggravée» et «blessures involontaires», mettant en cause les niveaux de pollution de l’air dans le métro parisien, déjà montrés du doigt par cette association. Selon cette plainte, déposée devant le tribunal judiciaire de Paris, il existe «un niveau critique de la pollution de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines de la RATP», a rapporté mardi le journal français Le Point.

    Pour soutenir cette affirmation, l’association se base sur deux rapports, qu’elle a elle-même réalisés en 2019 et en 2021, dont il ressort que l’air dans le métro et le RER parisien est «nettement plus pollué en particules fines» qu’à l’extérieur. Respire affirmait en janvier que les données de la RATP ne reflétaient pas les niveaux réels de pollution dans le métro, ce qu’a contesté l’opérateur public.

    La RATP rappelle qu’elle effectue «des mesures en continu»

    «L’ensemble des usagers des transports en commun sont exposés à des risques sanitaires considérables. Cependant, la RATP s’abstient délibérément d’alerter les usagers de son réseau sur les risques qu’ils encourent», avance l’association dans un communiqué. «C’est la raison pour laquelle l’association Respire a pris la décision de déposer la présente plainte, compte tenu de la gravité de ces faits constituant sans nul doute les délits de tromperie aggravée et de blessures involontaires.»

    «Nous espérons par cette action va les faire réagir – enfin – pour protéger la santé des millions d’usagers quotidiens du métro», a fait valoir le directeur de Respire, Olivier Blond, auprès de l’Agence France-Presse. Respire rappelle dans sa plainte que, selon des études scientifiques, «la pollution de l’air entraîne entre 48 000 et 100 000 décès chaque année».

    Contactée par l’Agence France-Presse, la RATP a rappelé que la qualité de l’air était pour elle «une priorité» depuis «plus de vingt ans». L’opérateur français de transports publics procède notamment depuis 1997 à «des mesures en continu» sur «trois sites représentatifs» disponibles en ligne.

    Echourouk online, 23 mars 2021

    Tags : Algérie, Métro, RATP,

  • Algérie : Métro et transport inter-wilayas à l’arrêt: La reprise tarde, au grand dam des citoyens

    Pas de métro ni transports inter-wilayas (bus, taxi, train) depuis le mois de mars dernier. Devant ce blocage, les citoyens qui ont repris le travail depuis le mois de juin se plaignent et appellent à la reprise du transport.

    En attendant le feu vert des autorités publiques, les transports en commun les plus utilisés par les citoyens restent à l’arrêt depuis mars dernier. Mais aucune date n’a été avancée jusqu’à présent pour la reprise de l’activité, tout le monde attend la décision du chef de l’État. En effet, même si le déconfinement a eu lieu dans plusieurs secteurs, celui des transports reste toujours à l’arrêt. Ni métro ni transports inter-wilayas (bus, taxi, train) n’ont repris l’activité, ce qui a causé le mécontentement des citoyens, notamment ceux qui habitent hors de la capitale mais qui y travaillent. «J’habite a Blida et je travaille à Alger. Avant le confinement, je prenais le train, mais depuis ma reprise en juin et avec l’arrêt des trains je galère quotidiennement pour arriver au travail», nous confie Mouloud, infographe pour une boite de production à Alger. 
    Pour Lila, journaliste habitant à Boumerdès et travaillant à Alger, qui depuis des années fait la navette quotidiennement grâce au train, s’est vu, depuis mars dernier, vivre chez une amie à Alger car les transports inter-wilayas et le train sont a l’arrêt. «Je suis coincée ici depuis mars dernier. J’attends que le train reprenne. Pour le moment, c’est mon amie qui m’héberge et ça commence vraiment à bien faire», nous dira notre interlocutrice. Et d’ajouter : «Je ne suis pas seule dans ce cas. Ma collègue qui habite Tizi-Ouzou et faisait la navette chaque jour a dû démissionner, car contrairement à moi, elle n’a pas trouvé qui l’héberger». 
    Malheureusement, au grand dam des citoyens qui ont pour seul moyen de transport le train, «la reprise du trafic ferroviaire restera suspendue à la décision des pouvoirs publics qui doivent l’annoncer en temps opportun», a expliqué récemment la Société nationale des transports ferroviaires (Sntf) dans un communiqué publié sur sa page Facebook. Réagissant, le directeur du transport de la wilaya d’Alger, Abdelmalek Jouini, avait indiqué que «la reprise de l’activité du métro et des transports inter-wilayas dépendra de la décision du Comité scientifique du suivi de la pandémie de Covid-19 et des autorité publiques», soulignant que ses services sont prêts à appliquer les décisions du président de la République concernant la question. 
    «Si le Président donne le feu vert de la reprise des transports, nous ne tarderons pas à l’appliquer», indique-t-il, précisant que son département veillera sur le respect du protocole sanitaire qui sera mis en place. Ainsi, le même responsable a rappelé les mesures préventives contre la propagation du coronavirus prises pas l’État. «Le transport en Algérie est à l’arrêt depuis mars dernier, à l’instar de plusieurs secteurs, et sa relance dépendra uniquement des autorités», a-t-il souligné , indiquant au passage qu’une série de mesures préventives a été prise par ses services, anticipant la reprise des transports inter-wilayas. «Un protocole sanitaire a été mis en place comme la campagne de nettoyage dans la gare routière du Caroubier», cite-t-il à titre d’exemple. 
    De son côté, le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la situation de la pandémie de coronavirus, avait déclaré récemment que la reprise du transport routier, inter-wilayas notamment, aérien et maritime, doit être soumise à un «protocole sanitaire particulier». Sans donner une quelconque information sur la date de la reprise du transport entre-wilayas, des vols nationaux ou internationaux et des traversées maritimes, Bekkat Berkani avait estimé que «le transport, entre wilayas notamment, est très problématique et le feu vert pour la reprise est de l’essor des autorités».
    Thinhinene Khouchi
    Source : Le Jour d’Algérie, 24 sept 2020
    Tags : Algérie, transport, métro, bus, taxi,