Tags : Maroc, Pays Bas, extradition, migration, expulsion, rapatriement, asile, droits de l’homme,
Un accord entre le Maroc et les Pays-Bas stipule que les deux pays n’interviendront pas dans leurs « affaires intérieures » respectives.
Le ministre Wopke Hoekstra (Affaires étrangères, CDA) a-t-il dit la vérité sur un accord avec le Maroc ? C’est la question qui se pose maintenant qu’un plan d’action confidentiel entre les Pays-Bas et le Maroc a été rendu public. Dans l’accord, les deux pays promettent de ne plus s’ingérer dans les « affaires intérieures » de l’autre. Le ministre Hoekstra avait auparavant nié que des accords avaient été conclus sur les critiques à l’égard du Maroc.
L’accord avec le Maroc date de l’année dernière, mais n’a été rendu public que la semaine dernière à la demande de la Chambre des représentants. Cette décision a été motivée par des rapports du NRC faisant état d’un « accord de rapatriement » : le Maroc coopérerait à nouveau pour reprendre les demandeurs d’asile déboutés, les Pays-Bas cessant en contrepartie de critiquer ouvertement la situation des droits de l’homme dans le pays.
Le ministre Hoekstra a ensuite nié qu’un tel accord ait été conclu. « Je ne le reconnais pas », a-t-il écrit en réponse aux questions de la Chambre des représentants. « Aucun accord n’a été conclu pour que les Pays-Bas ne critiquent plus publiquement les droits de l’homme. »
Hoekstra a d’abord refusé de rendre les accords publics. Ce ne serait pas « gentil ». « Ce que nous avons convenu sur le plan diplomatique, c’est que nous ne jetons pas ce genre de documents dans la rue », a-t-il déclaré. Sous la pression de la Chambre basse, le plan d’action a été publié la semaine dernière. Avec un passage étonnant sur la non ingérence dans les « affaires intérieures ».
Selon le ministère des affaires étrangères, cette phrase fait référence au « principe de non-ingérence » : la règle selon laquelle un État ne doit pas intervenir dans la politique intérieure d’un autre pays. Ce passage n’est qu’une « affirmation d’un principe juridique fondamental », déclare un porte-parole du ministère.
Mais selon les connaisseurs du Maroc, le passage de l’accord signifie que les Pays-Bas ne critiqueront plus ouvertement la situation des droits de l’homme au Maroc. « Critiquer la détention des journalistes et des manifestants, telle que les Pays-Bas l’ont exprimée précédemment, est perçue par le Maroc comme une ingérence dans une affaire intérieure », déclare Jan Hoogland, expert du Maroc et ancien employé de l’ambassade des Pays-Bas à Rabat. « Le Maroc veut éviter cela, car il souhaite garder l’image d’un pays démocratique ».
Paolo De Mas, expert du Maroc, affirme également que l’accord du plan d’action signifie que le gouvernement néerlandais devra ravaler ses critiques ouvertes à l’égard du Maroc. « Le gouvernement ne peut désormais plus crier : ‘L’état de droit au Maroc n’est pas bon’. Le Maroc considère cela comme une ingérence dans une affaire intérieure. »
Selon M. De Mas, les accords s’inscrivent dans le cadre d’une nouvelle attitude des Pays-Bas consistant à faire passer leurs propres intérêts en premier dans les relations internationales. De Mas : « Avec ce plan d’action, nous faisons de la realpolitik : il vaut mieux conclure des accords sur des dossiers qui sont importants pour nous, plutôt que de continuer à crier en vain que tout va mal dans les autres pays. »
Le plan d’action révélé contient davantage d’accords. Il s’agit notamment de discussions sur un traité d’extradition entre les deux pays. Le Maroc faisait pression en ce sens depuis un certain temps. Un traité signifierait que les juges néerlandais devraient partir du principe que les droits de l’homme sont respectés au Maroc lorsqu’ils examinent une demande d’extradition. Selon les voix critiques, cela n’est pas conforme avec les rapports sur la torture, la corruption et la persécution politique au Maroc.
Le document contient également des accords sur la migration, la culture, le commerce et la sécurité sociale. Par exemple, des consultations ont été établies pour accélérer le retour des demandeurs d’asile marocains. Le Maroc souhaite également ouvrir un centre culturel marocain à Amsterdam.
Les organisations maroco-néerlandaises réagissent avec indignation à l’accord. Ils craignent notamment que le nouveau centre culturel « serve de vecteur à davantage d’interférence et d’ingérence », déclare Saïd Bouddouft, militant rifano-néerlandais. Les organisations marocaines sont également préoccupées par le traité d’extradition en cours de négociation. Ils craignent l’extradition de militants politiques du Maroc qui sont considérés comme suspects par le pays.
Tags : Maroc, migration, politique migratoire, asile, réfugiés,
Comité politique migratoire : Compte-rendu de la réunion du comité de pilotage
Sous la présidence de Monsieur le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, le Comité de Pilotage, chargé de l’exécution des Hautes Directives Royales pour la mise en œuvre d’une nouvelle politique migratoire, a tenu sa première réunion au Siège du Ministère, le 19 septembre 2013. (De 17 heures à 19 heures 30).
Deux questions ont été inscrites à l’ordre du jour :
*la méthodologie de la mise en œuvre de la nouvelle politique migratoire, et *la désignation des membres du comité de pilotage
I. Méthodologie de mise en œuvre de la nouvelle politique migratoire
1. M. le Secrétaire Général a rappelé les Hautes Instructions Royales demandant au Gouvernement de mettre en œuvre les recommandations contenues dans le rapport du CNDH relatives à la mise en place d’une nouvelle politique migratoire marocaine.
2. M. le Secrétaire Général a, également, rappelé la méthodologie adoptée par le Gouvernement pour la concrétisation des Hautes Directives Royales, à savoir la formation de trois commissions ministérielles et deux commissions ad hoc.
3. Pour la problématique d’asile, le Gouvernement a décidé de procéder à l’examen, dans l’immédiat, de 853 demandes d’asile déjà retenues par la Représentation du HCR à Rabat. Cette tâche sera confiée au Bureau des Réfugiés et des Apatrides (BRA), placé sous de l’autorité du Ministre des AEC, qui se chargera de la délivrance de la carte de réfugié au profit des personnes qui seront reconnues par la Commission ad hoc. Celle-ci regroupera des représentants des Départements suivants : MAEC, MI, MJL, DIDH, CNDH, UNHCR.
4. La représentation du UNHCR à Rabat se chargera des rendez-vous et de la remise des dossiers.
5. Au terme d’une audition du requérant d’asile au Maroc, la Commission ad hoc, après délibération et décision consensuelle, une carte de réfugié est délivrée par le BRA à la personne reconnue afin qu’elle puisse se présenter à la Préfecture de Police de sa résidence habituelle pour bénéficier d’un titre de séjour marocain. A noter qu’il est prévu que cette phase d’examen de la situation des 853 cas devrait s’étaler sur une durée d’environ deux mois avec une moyenne de 20 de demandeurs d’asile par jour. A cet effet, un centre spécifique sera mis en place par le Gouvernement.
6. Cette Commission ad hoc sera appelée à poursuivre ses travaux pour l’examen de la situation du reste des demandeurs d’asile dont les dossiers seront fournis par le HCR,
7. Dans l’attente de la mise en place d’un dispositif juridico-institutionnel national pour la gestion de l’asile, en particulier, et la migration en général, une Commission ministérielle sera chargée de la réflexion et de l’élaboration d’une législation nationale régissant le droit d’asile.
8. S’agissant de la régularisation des migrants irréguliers déjà établis dans notre pays, une deuxième commission ad hoc, présidée par le MI et regroupant d’autres Départements, s’acquittera de cette tâche. Les critères d’éligibilité seront définis préalablement, les cas humanitaires se verront accorder une priorité.
9. Une deuxième Commission ministérielle chargée de l’examen de la question de la traite des êtres humains sera co-présidée par le Ministère de la Justice et des Libertés et la DIDH. D’autres Départements, dont le MAEC, seront représentés au sein de cette Commission.
10. Une troisième Commission diplomatique sera chargée de la promotion de la Haute Volonté Royale auprès des différentes instances et forums internationaux afin de permettre un meilleur positionnement du Maroc sur la plan régional et international en tant qu’acteur et partenaire crédible en matière de gestion de la problématique migratoire. Nos missions diplomatiques, plus particulièrement New York, Genève, et Viennes seront associées à cette action de promotion. Un plan d’action sera élaboré dans ce sens.
11. En raison de l’ampleur grandissante de la problématique migratoire et les structures limitées de la gouvernance mondiale en matière de migration, la démarche Royale ne manquera pas de permettre à notre pays de devenir une force d’action et de proposition en matière de migration à une échelle plus large susceptible de combler les limites des structures restreintes mises en place jusqu’à présent comme le Processus de Rabat, FMMD, OIM, Partenariat UE Mobilité etc.)
II. Désignation des membres du Comité de Pilotage
1. Afin d’assurer un suivi et de mise en œuvre des Hautes Instructions Royales, M. le Secrétaire Général a désigné les membres du comité de pilotage pour représenter le MAEC au sein des Commissions ministérielles et des commissions ad hoc, et ce comme suit :
Commission
Membres
Diplomatique
M. le Secrétaire Général M. Mustapha EL BOUAZZAOUI M. Mohammed BENJABER
Elaboration de Loi Nationale Migration/ volet Conceptuel
M. Fadlallah Mohammed FELLAT
Elaboration de Loi Nationale Migration Migration/ volet opérationnel
M. IDBOUHADDOU
Droit d’Asile
M.ABDELFATTAH El KADIRI
Commission ad hoc asile
M. HOURRI
Bureau des Réfugiés et d’Apatrides
MM. TRIFAIA + ALAOUI+CHNIFAR
2. M. le Secrétaire Général a décidé que le Comité de Pilotage se réunisse régulièrement une fois par 15 jours, et en cas de besoin, pour la concertation et l’évaluation du processus de mise en œuvre des Hautes Directives Royales.
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Modalités de délivrance de titres de séjour aux personnes relevant du mandat du Bureau des Réfugiés et des Apatrides, placé sous l’autorité du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération.
1. Dispositions Générales
1.1 Les Références juridiques
Les dispositions suivantes sont fondées sur l’article 30 de la Constitution du Royaume du Maroc, les articles 17, 29, 38 et 48 de la Loi n° 02-03 du 11 novembre 2003, relative à l’entrée et au séjour des étrangers au Royaume du Maroc, à l’émigration et l’immigration irrégulières et le Décret royal no. 2-57-1256 du 2 safar 1377 du 29 août 1957 fixant les modalités d’application de la convention relative au statut de réfugié signée à Genève le 28 juillet 1951.
1.2 Le champ d’application
Les dispositions suivantes fixent les modalités d’émission de titres de séjour au profit des personnes relevant du mandat du Bureau des Réfugiés et des Apatrides, placé sous l’autorité du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération.
2. Emission des titres de séjour
Les titres de séjour des personnes relevant du mandat du Bureau des Réfugiés et des Apatrides sont émis par les services compétents de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, sur la base de la carte de réfugié délivrée par le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.
Les données indiquées sur chaque titre de séjour sont identiques à celles de la carte de réfugié respective, notamment en ce qui concerne la durée de validité de séjour sur le territoire national.
3. Annulation des titres de séjour
Les décisions d’annulation, le cas échéant, des cartes de réfugié délivrées par le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération seront immédiatement notifiées, par écrit, aux services compétents de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, qui annuleront à leur tour les titres de séjour équivalents.
4. Entrée en vigueur
La présente circulaire conjointe entre en vigueur à la date de sa signature.
Fait à Rabat le………………
Le Ministre des Affaires Etrangères Le Ministre de l’Intérieur
et de la Coopération
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Pour une Alliance Africaine sur la Migration et le Développement
Contexte
L’importance des partenariats pour une gestion optimale des migrations est soulignée avec force dans l’ensemble des enceintes multilatérales traitant des questions de « migration et développement ».
En 2006, le premier Dialogue de Haut Niveau sur les Migrations Internationales et le Développement lui avait dédié une table ronde spécifique, qui avait traité de la promotion des partenariats, du renforcement des capacités et de la mise en commun des meilleures pratiques à tous les niveaux, y compris aux niveaux bilatéral et régional, dans l’intérêt des pays et des migrants.
La plupart des participants au Dialogue avaient estimé que les initiatives nationales visant à répondre à l’impact des migrations internationales sur le développement devraient s’accompagner d’un renforcement des accords de coopération bilatéraux, régionaux et multilatéraux. De nombreux participants avaient cité des exemples de mécanismes régionaux qui, grâce à un dialogue amélioré et à une plus grande compréhension mutuelle, avaient débouché sur des mesures pratiques pour faire face aux questions de migrations.
Cette thématique clé a également été au centre des travaux du Forum Mondial sur la Migration et le Développement (FMMD), lors de son lancement en 2007 et dans l’ensemble de ses six éditions depuis lors. Une Plateforme pour les partenariats a même été lancée en 2010, pendant la Présidence mexicaine, pour offrir un mécanisme visant à faciliter, enregistrer et présenter la coopération entre les gouvernements, les organisations de la société civile et le secteur privé.
Dans le contexte des discussions en cours sur le programme de développement des Nations Unies pour l’après-2015, le document conceptuel du 7éme FMMD, qui devrait se tenir au printemps 2014 en Suède, appelle concrètement à se concentrer sur les définitions possibles de la migration en tant que catalyseur du développement, c’est-à-dire un moyen permettant de parvenir au développement dans un ensemble de politiques sectorielles, et à mettre en lumière la valeur d’un partenariat mondial pour surveiller la mise en œuvre afférente.
Ce même appel est repris dans le rapport du Secrétaire Général de l’ONU, en prévision du deuxième Dialogue de Haut Niveau sur les Migrations Internationales et le Développement, qui tout en incitant la communauté internationale à définir un ensemble commun d’objectifs et d’indicateurs pour suivre la mise en œuvre de mesures visant à accroître les avantages et à relever les défis de la migration internationale, pour les examiner dans le cadre du programme de développement de l’après-2015, souligne qu’aucun pays ne peut gérer les migrations internationales seul et appelle ainsi au renforcement des partenariats de migration et de coopération.
En tant que pays d’origine, de transit et de destination, le Maroc a toujours assumé son rôle d’acteur dynamique responsable et crédible aussi bien en Afrique que dans son environnement euro-méditerranéen. L’engagement régional et international du Maroc pour les questions de migration & développement vient d’être consacré par l’appui unanime de ses différents partenaires à la récente Initiative de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, pour une vision nouvelle de la politique migratoire nationale, humaniste dans sa philosophie, globale dans son contenu, responsable dans sa démarche et pionnière au niveau régional.
C’est dans ce contexte que le Maroc, qui avait abrité, en juillet 2006, la première Conférence euro-africaine sur la migration et le développement, appelle aujourd’hui les pays africains, avec l’appui de leurs partenaires européens, à confirmer leur engagement pour les questions de migration & développement, en prenant en considération la nouvelle reconnaissance internationale du rôle de la migration dans le cadre du programme de développement de l’après-2015. Ce nouvel engagement pourrait porter le nom d’ « alliance africaine pour la migration et le développement ».
L’alliance africaine pour la migration et le développement
L’ « Alliance » se veut une initiative africaine basée sur une vision commune de la migration et sur des principes humanistes. Elle inscrit la coresponsabilité au cœur de son action. Elle entend être un cadre fédérateur complémentaire aux initiatives existantes.
Principes
Faire de « l’Alliance » un interlocuteur fédérateur, vis-à-vis des autres partenaires, partageant des valeurs communes et gérant en synergie les ressources disponibles.
Promouvoir le respect de la dignité et des droits fondamentaux des migrants et des réfugiés au sein de « l’Alliance » et auprès de ses partenaires.
Consacrer le lien, déjà reconnu par le processus de Rabat de 2006 mais également par le 1er Dialogue de Haut Niveau sur la Migration et le Développement la même année, entre la migration et le développement, et le principe de responsabilité partagée entre pays d’origine, de transit et de destination.
Développer des axes de coopération, par secteur et par groupes de pays, afin de concrétiser l’intégration de la migration dans les politiques de développement, conformément au programme de développement des Nations Unies de l’après-2015.
Objectifs
Promouvoir une meilleure coordination et coopération entre les pays africains en matière migratoire, par une concertation structurée et continue entre les acteurs étatiques, le secteur privé et la société civile.
Encourager des initiatives complémentaires aux décisions et recommandations prises par les forums régionaux et internationaux relatifs à la thématique migratoire, notamment celles des Agences des Nations Unies spécialisées et de l’Union européenne.
Partager au sein de « l’Alliance » les expertises nationales accumulées en matière de gestion migratoire.
Développer au sein de « l’Alliance » des actions de facilitation de la migration légale, en mettant notamment en relation les Agences d’Emploi des pays africains et de leurs partenaires.
Renforcer la coordination au sein de « l’Alliance » et avec les partenaires en matière de lutte contre les réseaux transnationaux de trafic des migrants et de traite des personnes.
Inviter les partenaires, étatiques et intergouvernementaux, à financer la mise en œuvre de nouveaux projets autour de la thématique migration et développement.
Présenter des actions communes africaines de sensibilisation des populations aux risques de la migration irrégulière et aux possibilités de migration régulière.
Optimiser les transferts de fonds des migrants et favoriser leur contribution qualitative au développement de leurs pays d’origine et de destination.
Mettre en œuvre des projets de coopération dans les domaines générateurs d’emplois dans les pays d’origine.
Intégrer la migration dans les plans nationaux et sectoriels (santé, éducation, tourisme…) de développement avec l’appui technique et financier des partenaires régionaux et institutionnels.
Systématiser la tenue de réunions de coordination entre les membres de « l’Alliance » d’une part, et leurs partenaires d’autre part, en marge des forums internationaux, afin de mieux défendre les positions communes.
La gendarmerie a été déployée dans la zone où il a été aperçu, mais ne l’a pas localisé.
Un migrant a réussi à entrer en Espagne en franchissant en parapente la frontière entre le Maroc et Melilla. Selon les responsables locaux de la ville autonome, mardi vers 18h15, deux citoyens qui circulaient en voiture sur le périphérique ML-300 qui entoure la clôture frontalière ont alerté le centre de services opérationnels du commandement de la Guardia Civil qu’un homme était en train de faire du parapente au-dessus de la clôture qui entoure la ville.
Les patrouilles de la Guardia Civil qui se sont rendues dans la zone n’ont pas pu localiser le migrant, dont l’identité et la nationalité sont inconnues.
Sur les images diffusées par un utilisateur des réseaux sociaux, on peut voir comment un parapente blanc, après avoir survolé à basse altitude la clôture frontalière, atteint une zone boisée à côté de l’accotement de la route et tombe dans une clairière parmi les arbres. Sur la vidéo, on peut entendre l’un des deux citoyens voyageant en voiture s’exclamer : « Mon frère, il est en train de sauter en parachute ! », puis se lamenter sur le coup violent que l’homme aurait reçu à l’atterrissage. Les images ne montrent pas si le parapentiste est blessé après avoir touché le sol, ni s’il a pris la fuite.
Selon la presse locale qui a rapporté l’incident, c’est la première fois qu’un immigrant utilise un parapente pour traverser la frontière vers Melilla.
Tags : Maroc, Espagne, Conseil de l’Europe, Ceuta, Melilla, migration, droits de l’homme, asile,
La commissaire aux droits de l’homme déclare qu’il n’y a pas d’accès réel et effectif à l’asile à la frontière entre la ville de Nador au Maroc et Melilla.
La commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a exhorté mardi l’Espagne à ne pas contribuer aux violations des droits de l’homme commises par le Maroc dans le cadre de la tragédie des migrants de Melilla.
« L’Espagne, comme les autres États membres du Conseil de l’Europe, ne devrait pas contribuer directement ou indirectement à des violations des droits de l’homme par des mesures prises pour mettre en œuvre leur coopération en matière de migration avec des pays tiers », a déclaré Dunja Mijatovic dans un communiqué.
La situation aux frontières entre le Maroc et l’Espagne « prouve une fois de plus l’urgence d’améliorer le partage des responsabilités et les mesures de solidarité entre les États membres du Conseil de l’Europe », a-t-elle ajouté, rappelant l’incident du 24 juin où au moins 23 personnes sont mortes en sautant la barrière de Melilla.
Il n’existe « aucun accès véritable et efficace » à l’asile à la frontière entre la ville marocaine de Nador et Melilla, a ajouté Mme Mijatovic.
« Dans la pratique, il semble qu’il n’y ait pas d’autre moyen d’entrer à Melilla et de demander une protection auprès des autorités compétentes que de nager ou de sauter la clôture, au péril de sa vie », a-t-elle déclaré. « Cette situation doit être traitée de manière globale afin de s’assurer que les personnes ayant besoin de protection puissent accéder au territoire par des voies légales et sûres. »
La commissaire a salué l’ouverture d’enquêtes par le procureur général et le médiateur espagnol sur la tragédie de Melilla, mais elle s’est dite préoccupée par les premières conclusions selon lesquelles « à cette date, 470 personnes ont été renvoyées au Maroc sans qu’aucune procédure légale ne soit respectée. »
« Si tous les États ont le droit de contrôler leurs frontières et de coopérer avec d’autres États pour ce faire, cela doit être fait dans le plein respect de toutes les normes internationales applicables en matière de droits de l’homme », a déclaré Mme Mijatovic.
Alors que le ministre de l’intérieur est sur le point de faire l’objet d’une enquête sur la crise de la tragédie de la clôture de Melilla, de nouveaux problèmes frontaliers arrivent de l’autre côté du détroit de Gibraltar. Le Maroc n’a pas renoncé à ses aspirations d’annexer les eaux au large de la côte sahraouie, la Méditerranée et celles qui chevauchent les îles Canaries.
La volte-face diplomatique de l’Espagne en avril dernier concernant sa position sur le Sahara, dans laquelle Pedro Sánchez a accepté le plan d’autonomie du Maroc pour son ancienne colonie, loin d’avoir dissuadé Rabat de revendiquer la souveraineté sur ces espaces maritimes, semble l’avoir enhardi à continuer à exercer des pressions sur le gouvernement au sujet des affleurements rocheux et des îles espagnoles au large de ses côtes.
Et tout cela parce que l’accord entre Sánchez et Mohamed VI, qui visait à pacifier les relations tendues entre les deux pays et à résoudre le problème de la migration, n’a pas établi de délimitation expresse du contrôle des eaux dans les îlots et les rochers. Et pas même dans les cas de Ceuta et Melilla, que le Maroc ne reconnaît pas non plus comme espagnols. En fait, l’un des points les plus critiqués du pacte était qu’il ne comportait aucune mention du statut espagnol des deux places nord-africaines.
Madrid et Rabat tentent depuis des mois de parvenir à un accord sur la propriété des eaux territoriales frontalières. Mais l’absence d’une garantie explicite de respect de la souveraineté de l’Espagne sur les territoires africains a permis au pays voisin de poursuivre sa stratégie de pression, avec laquelle il tente de faire basculer la délimitation des espaces maritimes en sa faveur.
Le Maroc a amplement démontré qu’il veut toujours plus dans ses relations avec l’Espagne. Cette insatiabilité est cohérente avec le concept du » Grand Maroc « , le projet expansionniste qui inspire la politique étrangère du régime alaouite. Un programme néocolonial similaire à celui qui guide l’impérialisme de Poutine, et qui vise à restaurer les « frontières historiques » du Maroc en affirmant la propriété marocaine de Ceuta, Melilla, les îles Canaries, la Mauritanie et le Sahara occidental, qu’il a toujours considéré comme des territoires « occupés ».
Il est donc naïf de penser qu’après l’annexion du Sahara, la monarchie alaouite se contentera de tout modèle de voisinage qui n’implique pas la co-souveraineté de Ceuta et Melilla.
Le renversement par le gouvernement de la position historique de l’Espagne sur le Sahara occidental visait à clore la crise diplomatique en cédant l’ancienne colonie espagnole en échange d’une plus grande coopération du Maroc dans le contrôle des flux migratoires, que Rabat a toujours utilisé pour faire pression sur l’Espagne.
Et si, dans les jours qui ont suivi la signature de la déclaration conjointe entre Sánchez et Mohammed VI, il semblait que le Maroc honorait son engagement de modérer le trafic frontalier, il a rapidement recommencé à autoriser les entrées illégales, qui se sont multipliées de manière exponentielle peu après.
Jusqu’à présent, il n’y a guère eu de gains clairs pour l’Espagne après sa reddition à Rabat. Au contraire, le revirement sur le Sahara a ouvert au gouvernement une nouvelle crise diplomatique avec l’Algérie, qui a rompu le traité d’amitié avec notre pays en représailles au soutien de l’Espagne à la proposition d’autonomie marocaine.
De plus, les preuves reliant Rabat à l’espionnage de membres de l’exécutif par le biais du logiciel Pegasus rendaient inévitable la suspicion d’un lien entre les deux événements. Ces soupçons sont renforcés par l’avertissement du CNI concernant la présence accrue d’espions marocains dans les consulats espagnols.
Si le gouvernement n’affirme pas catégoriquement dans les forums pertinents l’intégrité territoriale de l’Espagne face aux aspirations expansionnistes insatiables du Maroc, il sera difficile de dissiper les doutes concernant la défense purement rhétorique par l’Espagne de sa souveraineté sur Ceuta et Melilla. Il n’est plus possible de contourner le fait, pourtant épineux, que Rabat affirme que « le Maroc n’a pas de frontières terrestres avec l’Espagne ». Le sommet bilatéral reporté – et encore indéterminé – avec le pays voisin pourrait être l’occasion pour le gouvernement espagnol de montrer sa fermeté face au marquage constant du régime alaouite.
Topics : Maroc, Pays Bas, migration, justice, coopération économique,
LA HAYE – Au grand dam de la Chambre des représentants, le ministre Wopke Hoekstra (Affaires étrangères) garde secret un plan d’action sur la coopération avec le Maroc. Le document contient des accords sur la migration, la justice et la coopération économique avec le Maroc.
Hoekstra confirme que des accords ont été conclus entre les Pays-Bas et le Maroc en 2021. Un « plan d’action » officiel aborde des questions telles que la migration, la police et la coopération judiciaire et économique. Il peut également indiquer que les Pays-Bas souhaitent que le Maroc coopère au retour des demandeurs d’asile déboutés.
Public La députée du PvdA, Kati Piri, a demandé jeudi lors d’un débat de rendre publics les accords. Hoekstra ne veut pas ça : « Oui, il y a un plan d’action », assure le ministre CDA. « Je n’ai jamais nié cela. Ce dont nous avons convenu diplomatiquement, c’est que nous ne jetterons pas ce genre de documents dans la rue. Cela fait partie de l’accord. Je pense que c’est chouette aussi ».
La Chambre n’en était pas satisfaite. « La Chambre a le droit de savoir ce qui a été promis en échange de la reprise des demandeurs d’asile déboutés », déclare Piri. « Le fait que le cabinet se tortille dans toutes sortes de recoins depuis un an pour garder les accords avec le Maroc secrets vis-à-vis de la Chambre n’est certainement pas rassurant. »
Piri a demandé à Hoekstra de partager l’article de manière confidentielle avec les députés, mais le ministre n’a pas voulu le promettre immédiatement non plus. Hoekstra en discutera d’abord avec son collègue ministre du Maroc, dit-il. Cela conduit au mécontentement des parlementaires.
Confidentiel « C’est une chose assez fondamentale », déclare le député D66 Sjoerd Sjoerdsma. « S’il y a des contacts entre ce ministre et son collègue, alors je comprends que le ministre ne peut pas en citer. Mais si quelque chose a été formellement mis sur papier, la Chambre doit pouvoir en prendre connaissance. Si cela ne peut pas être rendu public, alors confidentiel. »
Le président de la Chambre des représentants, Martin Bosma (PVV), a également exhorté Hoekstra à l’ouverture : « Nous avons simplement le droit à l’information, en tant que président, je voudrais le souligner. Le député PS Jasper van Dijk qualifie de « très inquiétant » le fait que Hoekstra ne partage pas le plan d’action.
‘Chantage‘ Le mois dernier, il a été annoncé que les Pays-Bas seraient bientôt en mesure de renvoyer au Maroc les demandeurs d’asile marocains déboutés. Le gouvernement de Rabat coopère à la délivrance de documents de voyage pour ce groupe d’immigrants défavorisés. Selon le secrétaire d’État Van der Burg (Asile), les relations diplomatiques entre les Pays-Bas et le Maroc se sont considérablement améliorées récemment.
Le NRC avait précédemment signalé que les Pays-Bas fermeraient les yeux sur les violations des droits de l’homme au Maroc en échange d’une coopération. Les critiques affirment que les Pays-Bas se laissent ainsi « faire chanter » par Rabat. Le ministère des Affaires étrangères dément.
Topics : Maroc, Pays Bas, Migration, droits de l’homme,
Le ministre néerlandais d’affaires Etrangères, Wopke Hoekstra, a reconnu devant la Chambre des Représentants l’existence d’un accord secret entre les Pays Bas et le Maroc. « Oui, il y a un plan d’action », assure le ministre CDA. « Je n’ai jamais nié cela. Ce dont nous avons convenu diplomatiquement, c’est que nous ne jetterons pas ce genre de documents dans la rue. Cela fait partie de l’accord », a-t-il déclaré, rapporte De Telegraaf.
Le plan d’action cité « contient des accords sur la migration, la justice et la coopération économique avec le Maroc », précise le média néerlandais. En échange de la coopération de Rabat, Amsterdam a promis de fermer les yeux sur les graves violations des droits humains au Maroc et soutenir le plan d’autonomie marocain pour le Sahara Occidental.
Les parlementaires néerlandais font pression sur Hoekstra , pour qu’il révèle le contenu de cet accord secret. « La Chambre a le droit de savoir ce qui a été promis en échange de la reprise des demandeurs d’asile déboutés », réclame la député Kati Piri.
Selon De Telegraaf, la réponse du ministre n’a pas satisfait la Chambre. « »Le fait que le cabinet se tortille dans toutes sortes de recoins depuis un an pour garder les accords avec le Maroc secrets vis-à-vis de la Chambre n’est certainement pas rassurant », souligne Mme Piri.
La même source rappelle que le mois dernier, il a été annoncé que les Pays-Bas seraient bientôt en mesure de renvoyer au Maroc les demandeurs d’asile marocains déboutés. Le gouvernement de Rabat coopère à la délivrance de documents de voyage pour ce groupe d’immigrants défavorisés. Selon le secrétaire d’État Van der Burg (Asile), les relations diplomatiques entre les Pays-Bas et le Maroc se sont considérablement améliorées récemment.
Emmanuel Macron nous a décrits comme dégoûtants, cyniques et irresponsables, et ici la presse italienne a commencé à demander : avez-vous entendu ce que Macron a dit à notre sujet ? Il a dit que nous étions irresponsables, honte à vous.
Les irresponsables, Emmanuel Macron, sont ceux qui ont bombardé la Libye parce qu’ils ne voulaient pas que l’Italie obtienne d’importantes concessions énergétiques avec Kadhafi et nous ont laissé face au chaos de l’immigration clandestine auquel nous sommes confrontés actuellement.
Les cyniques, Emmanuel Macron, sont les Français qui envoient la gendarmerie pour renvoyer tout immigré qui tente de franchir la frontière à Vintimille (Italie). Et surtout et parce qu’il faut dire les choses sans mimimi, dégoûtant…
Dégoûtante est la France qui continue d’exploiter l’Afrique en imprimant de l’argent pour 14 pays africains, en leur faisant payer des frais de frappe, et pour le travail des enfants dans les mines et pour l’extraction des matières premières, comme au Niger, où la France extrait 30 % de l’uranium dont elle a besoin pour faire fonctionner ses réacteurs nucléaires, alors que 90 % de la population nigérienne vit sans électricité.
Ne nous sermonne pas Macron, les Africains quittent leur continent à cause de toi. La solution n’est pas de transférer les Africains en Europe, mais de libérer l’Afrique de certains Européens. Nous n’accepterons pas vos leçons de morale, d’accord ?
Déclarations de Georgia Meloni sur le « néocolonialisme français »:
« En Europe, nos voisins directs nous font la morale sur le fait aue nous et pas eux devons être accueillants. En particulier, celui qui noous fait la morale parmi tous les autres Emmanuel Macron, le président français. En somme, il dit aue ces africains sont pauvres et qu’il n’ont rien, donc prenons-les en Europe.
Le Nigeria est une terre richissime en Uranium. Il y a une multi-nationale française contrôlée à 80% par l’Etat français qui s’appele Orano, qui extrait au Nigeria 30% de l’uranium qui sert à faire tourner les centrales nucléaires françaises alors que 90% des Nigérians vivent sans électricité. Alors la solution n’est pas de faire venir les Africains en Europe. C’est de laisser les africains gérer leurs matières premières. Et ce n’est pas àa créer une situation de néo-colonialisme, pour ensuite les ramener en Italie.
Alors, la morale, Emmanuel Macron, n’a pas à nous la faire, car si les multi-nationales françaises continuent à faire cette instrumentalisation faisant au passage travailler des enfants, enfin laissons tomber. Mais bon, je le pointe du doigt car ce pourrait être un service très lucratif. Cat tant qu’il y aura des nations qui promotionneront le néo-colonialisme et qui ensuite dictent que ceux aui fuient ce néo-colonialisme viennent chez nous, est-ce qu’on résout le problème? Si, en revanche, imaginons que ces personnes soient libérées de ce néo-colonialisme français, vous verrez que l’Afrique se développera et n’aura plus besoin de fuir vers l’Europe » (Giorgia Meloni).
« Ceci est ce qu’on appelle le Franc CFA. C’est la monnaie coloniale que la France imprime pour 14 nations africaines auxquelles elle applique le seigeage et en vertu de laquelle elle exploite la ressource de ces nations.
C’est un enfant qui travaille dans une mine d’or au Burkina Faso. Le Burkina Faso est l’un des pays les plus pauvres du monde. La France imprime de la monnaie coloniale pour le Burkina Faso, qui possède de l’or. En échange, ils exigent que 50% de tout ce que le Burkina Faso exporte finisse dans les caisses du Trésor français.
L’or que cet enfant descend dans un tunnel pour extraire finit majoritairement dans les caisses de l’Etat français. Si la solution est de ne pas prendre les Africains et de les amener en Europe. La solution est de libérer l’Afrique de certains Européens qui l’exploitent et de permettre à ces gens de vivre de ce qu’ils ont » (Giorgia Meloni).
Le malaise au Palais s’aiguise en proportion des sorties diplomatiques et spectacles médiatiques mensongers du souverain du royaume chérifien. Au moment où celui-ci décide de se rendre dans les territoires occupés du Sahara occidental pour évoquer, sans voile langagier mystificateur, un développement économique dans ces régions, l’Union européenne fustige quant à elle une marche en arrière dans ce pays.
Fiasco après fiasco, voilà le régime de Rabat qui se voit accablé par la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen, à propos du drame migratoire de Nador-Melilla en juin dernier, quand au moins 23 migrants subsahariens ont été sauvagement tués par la police marocaine.
Quelques semaines auparavant, Josep Borrell Fontelle, le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a douché les espoirs du Makhzen en rappelant la nécessaire consultation du peuple sahraoui pour décider de son futur. Les Européens ne cessent d’anéantir l’espoir du Makhzen, dans sa vaine tentative de donner une belle image d’un royaume qui ressemble à la République de Platon en matière de respect des droits de l’homme. Mais quel paradoxe que de voir accepter par Rabat une aide de l’Espagne de 30 millions d’euros «pour lutter contre la migration clandestine», au moment où Melilla et Ceuta, sur la côte nord du Maroc, sont considérées comme les deux points de transit les plus sollicités par les migrants africains irréguliers vers l’Europe… sous occupation espagnole, que Rabat comme «avant-postes».
Décidément, le Makhzen troque sa souveraineté dans le Nord, et confirme son impulsivité dans le Sud. Il y a, à peine une semaine, des parlementaires autrichiens ont appelé la Commission européenne et le Conseil de l’Europe à respecter les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui jugent nul et non avenu tout accord économique ou commercial entre l’Union européenne (UE) et le Maroc incluant le Sahara occidental. Par-delà, le vacarme quasi pavlovien d’un personnel diplomatique et médiatique à l’ordre, la question de l’autonomie du peuple sahraoui demande à être traitée en toute sérénité.
Depuis la Grande-Bretagne, un autre désaveu pour le Palais : les autorités britanniques ont snobé une conférence marocaine tenue à Londres et dont l’objectif était de faire la «promotion» des investissements internationaux au Sahara occidental occupé. Notre « ami » le roi voit son anneau de Gygès sans aucun effet ! Le matraquage médiatique, que Rabat exerce pour manipuler l’opinion internationale, illustre que le locataire du Palais est un piètre tireur, et nous rappelle, hélas, que l’occupation ne rime pas avec développement.
Droit à l’autodétermination : Plein soutien du président mexicain
Le président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador, a réitéré «son plein soutien au peuple sahraoui et à son droit à l’autodétermination», affirmant que cette position est «immuable et définitive». «Nous avons la même politique concernant le droit à l’autodétermination des peuples», a-t-il déclaré, rappelant que le Mexique reconnaît la République arabe sahraouie démocratique (RASD) depuis 1979, a rapporté mercredi soir l’Agence de presse sahraouie SPS. Interrogé lors d’une conférence de presse sur si le soutien du Mexique à la RASD est «définitif», M. Lopez Obrador a répondu par l’affirmative. «Oui, il s’agit d’une politique d’Etat qui s’inscrit dans le temps», a-t-il indiqué, faisant observer que «le soutien du Mexique pour le peuple sahraoui date des années 1970 et se poursuit jusqu’à ce jour.» Le Mexique a été le deuxième pays latino-américain à établir des relations avec la RASD, et l’ambassade sahraouie à Mexico est l’une des plus importantes de la région.
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La communauté algérienne en France réaffirme son soutien à la lutte du peuple sahraoui
La communauté algérienne établie en France a réaffirmé, jeudi, sa solidarité avec le peuple sahraoui et son appui constant à son légitime combat pour l’autodétermination. Ce message a été transmis par une délégation du mouvement de solidarité reçu par l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, Abdelkader Taleb Omar, également membre du Secrétariat national du Front Polisario. La délégation, conduite par le président fondateur du mouvement, Nacer Khabat, a exprimé son entière solidarité avec le peuple sahraoui et son soutien constant pour son légitime combat, insistant sur la nécessaire application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale des Nations unies relative à la décolonisation, en permettant au peuple sahraoui d’exprimer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance. Pour les membres de la délégation, «il est important que la France, qui dispose d’un droit de veto au Conseil de sécurité, traduise un certain nombre de déclarations sur l’humanité et les droits de l’Homme, en actes forts en lien avec cette résolution (1514)».