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  • Pour Washington, Ross ne peut pas reussir là où Baker a echoué

    Pour Washington, Ross ne peut pas reussir là où Baker a echoué

    Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, ONU, MINURSO, Etats-Unis, Congrès américain, Christopher Ross, James Baker,

    From: « L.A » onecasea@gmail.com
    Date: May 18, 2012 8:38:12 AM GMT
    To: elkhalfi2000@yahoo.fr, elotmani@maec.gov.ma
    Subject: Fwd: Manhasset VIII

    Salam Si Mustapha!

    I was thrilled to hear your words and those of Dr. Saad’s yesterday re C. Ross..Please read the forwraded email and you shall find that your govt. decision on this issue is entirely supported by fact, reason and
    reasoning.

    May Allah Bless You Always!!

    Ali,
    0662-888-266 .

    ———- Forwarded message ———-
    From: L.A onecasea@gmail.com
    Date: 2012/1/30
    Subject: Manhasset VIII
    To: Mehdi BERRADI mberradi@gmail.com

    Dear Si Berradi,
    Selon le journal pan-arabe, Al-Quds Al-Arabi, Christopher Ross demande au Maroc et au Polisario de s’inspirer du Printemps Arabe pour regler definitivement le conflit du Sahara. Amb. Ross fait cette declaration quelques semaines avant de presider Manhasset VIII dans la banlieu new yorkaise. Quel est le vrai message que l’ambassadeur Ross veut envoyer aux parties du conflit? Où est la relation entre le Printemps Arabe et le Conflit du Sahara? Est-ce l’Algérie la destinatiare non-mentionée de M. Ross? Declare-t-il la fin de Manhasset?

    A Washington les attentes sont très modestes quand a l’utilité, l’efficacité et le succès de ce processus Manhasset. Les Américains –et surtout le Congres Républicain- ont peu de respect pour les Nations Unies, ses structures et ses missions à travers le monde. Pour eux, l’ONU contribue à la prolongation de tous les conflits et rarement a leur résolution. Le conflit du Sahara n’en fait pas exception même si Ross est un diplomate Americain. Pour la majorite de Washington, Ross ne peut pas reussir ce que James Baker a echoué!!

    Le Maroc devrait exploiter cette attitude Américaine pour gagner un avantage tactico-stratégique au cours du Manhasset VIII et dans sa quête d’une resolution favorable et permanente. Pour ce faire , je
    propose la strategie suivante pour Washington 2012:

    1) Démontrer aux Américains que le changement que connait le Monde Arabe, le nouvel ordre régional, et la transition démocratique au Maroc rendent la résolution du conflit du Sahara une nécessite stratégique pour la stabilité et le future du Grand Maghreb. Le processus Manhasset, tel qu’il existe, est un processus anachronique qui ne satisfait pas cette nécessite stratégique et géopolitique.

    2) Convaincre les Américains que la résolution du conflit du Sahara doit émaner d’un processus compréhensif : un processus qui est a la fois exécutif, législatif, politique et diplomatique. Ce processus exige que : a) L’ administartion Obama(l’Exécutive) change d’attitude vis-à-vis le conflit du Sahara, et appelle les partis concernées a résoudre le conflit immédiatement, b) Le Congres(Le législatif) passe la législation nécessaire qui demande a l’Administration de travailler sérieusement pour la résolution du
    Conflit, et qui établit un lien conditionnel entre la résolution du Conflit du Sahara et le financement Américain des Nations Unies (MINURSO), c) Un nouveau processus pour la résolution politique du
    conflit commence entre le Maroc, le Polisario et l’Algérie, et d) Une fois les partis arrivent à une déclaration de principes pour la résolution du conflit, la diplomatie reprend la balle. Pour en finir
    avec le processus compréhensif, le Conseil de Sécurité passe la Résolution nécessaire et décaler la fin du Conflit du Sahara.

    3) Travailler avec nos amis ou convaincre pour assurer le passage d’une législation qui etablit une liaison conditionnelle entre la résolution du conflit du Sahara sur la base de la proposition Marocaine pour l’autonomie et le soutien financier Américain à la MINURSO. En Septembre 2011, le Polisario/Alger et leurs partenaires ont poussé le passage d’une législation qui a établi un lien conditionnel entre le financement de l’aide militaire Américaine au Maroc et la condition générale des droits de l’homme au Sahara. Nous avons assez de capital politique et diplomatique à Washington pour pousser une législation qui nous est favorable. Puisque quelques 230 membres du Congres sont pour le Plan de l’Autonomie, cette opération de lobbying me semble très faisable et très raisonnable.

    4) Avancer le dossier du Sahara vers une position Américaine plus affirmative, plus active et moins diplomatique. Nous voulons que les Américains prennent des décisions, passent des lois, et fassent des
    déclarations dans une seule direction: La NOTRE!! Le temps est venu pour que la question du Sahara soit réglée sur la base de la proposition Marocaine-Travailler pour la dissémination de la vision royale pour la reforme, la démocratie et le développement humain. L’exécution de la stratégie des Sénateurs Partants qui vise la création d’un centre de pression politique pro-Marocain au sein du Senat des Etats Unis.

    5) L’Organisation des rencontres et des visites du haut niveau à Washington et à New York pour présenter aux Américains cette nouvelle loi suprême et pour mettre en contexte toutes les initiatives diplomatiques Marocaines à savoir le plan de l’autonomie pou le Sahara.

    6) Présenter aux Américains toutes les décisions et les initiatives Marocaines qui reflètent la grande transition démocratique du pays : un nouveau gouvernement démocratique, un Chef du Gouvernemnt issu de la majorite parlementaire, un nouveau Parlement dont les pouvoirs sont renforcés, la création du CNDH, de l’Institution Al Wassit, le renfort du Conseil de la Concurrence, le renfort de l’Instance Supérieure pour la Prévention de la Corruption.

    7) Les publications des articles op-ed (opinion) par des personnalités associées à ces initiatives/institutions restent le meilleur moyen pour l’exécution de cette stratégie.

    A SUIVRE!!

    #Maroc #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Algérie #MINURSO

  • Maintenir la MINURSO : un défi logistique

    Maintenir la MINURSO : un défi logistique

    Sahara occidental, Maroc, ONU, MINURSO,

    Maintenir des observateurs militaires au milieu du désert du Sahara occidental : un défi logistique
    Julio Cesar do Amaral Junior1 ; Raphaël de Almeida Leitão2 ; Dr. Murillo de Oliveira Dias3
    École de commandement et d’état-major général de l’armée de l’air – UNIF1 ; Université de l’Armée de l’Air, PPGCA-UNIFA, Brésil2 ; Fundação Getulio Vargas, Brésil3
    Correspondance : Murillo de Oliveira Dias3, e-mail : agenda.murillo@gmail.

    Résumé : La logistique joue un rôle décisif dans toute campagne militaire, y compris les missions de maintien de la paix. Dans cet article, nous avons étudié comment le système logistique de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a surmonté les défis environnementaux pour soutenir ses observateurs militaires des Nations Unies (UNMO) déployés sur les sites d’équipe (ST) en 2017. Combiner l’expérience de terrain avec une analyse à grande échelle des sources pertinentes, les principales conclusions ont souligné trois facteurs critiques : (a) l’intégration unique entre civils et militaires pour fournir un soutien logistique malgré le nombre réduit de logisticiens militaires au quartier général (QG) ; (b) l’emploi de l’aviation tactique pour fournir le TS, et (c) l’utilisation du soutien contractuel opérationnel (OCS) pour couvrir un manque de capacités dans la zone de la mission. Ce travail donne un aperçu des leçons apprises sur les efforts logistiques expéditionnaires pour les troupes isolées. En outre, il élargira les connaissances sur le soutien des forces sur le terrain dans des environnements difficiles.

    INTRODUCTION
    Le désert du Sahara en Afrique du Nord est un endroit unique sur terre avec des conditions environnementales difficiles, le plus grand désert chaud du monde. L’ONU a dû faire face à de nombreux défis compliqués pour maintenir une mission d’observation militaire dans le territoire contesté du Sahara occidental sur la côte nord-ouest du continent africain. Le Sahara occidental est une région désertique bordée par l’océan Atlantique, le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie. Sa caractéristique géographique est un terrain plat avec quelques collines offrant des conditions pour la formation de rivières temporaires pendant la courte saison des pluies. L’eau est rare et le sol est rocheux et sablonneux avec des dunes. Le climat a des hivers froids et secs, mais les étés sont étouffants (au-dessus de 122oF même à l’ombre). La pluviométrie moyenne est de 45 mm, et l’autre problème important est les vents forts qui déplacent le sable et dans les tempêtes de sable (fig. 1). Certaines tribus vivent près de l’océan dans ces conditions inhospitalières, et certains Bédouins vivent dans le désert. Le terrain et le climat n’étaient pas les seuls défis auxquels la MINURSO était confrontée ; il y a aussi un manque d’infrastructures (villes et leurs installations) pour soutenir les UNMO au milieu du désert, comme illustré à la figure 1, comme suit :

    Figure 1- Tempête de sable approchant TS Smara

    II. MÉTHODOLOGIE
    Cet article a abordé le système logistique de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) concernant les défis environnementaux liés au soutien des observateurs militaires des Nations Unies (UNMO), déployés sur des sites d’équipe (TS), en tant qu’unité d’analyse (Yin, 1988). Dans cette recherche, nous avons combiné la participation directe, une étude descriptive de cas unique et une recherche archivistique. Nous avons suivi une logique inductive et une démarche interprétative. Les données primaires ont été collectées de janvier à décembre 2017.

    III. CONTEXTE
    Pour répondre aux besoins opérationnels, l’ONU a établi la plupart des TS dans la région en conflit, les exposant à la présence de champs minés et les isolant car il n’y avait pas de villes suffisamment proches pour fournir tout type de soutien, un autre défi pour sa logistique. La région faisait partie de l’Espagne, mais en 1976, le Maroc l’a revendiquée comme faisant partie de son royaume. Les Sahraouis se sont battus pour leur indépendance du Maroc. Les hostilités ont duré jusqu’en 1991, date à laquelle ils ont accepté une mission de l’ONU pour négocier la paix. Cependant, les Marocains ont construit un mur de sable (une berme) divisant la région en conflit avec les zones minées à l’extérieur de la berme, l’un des dangers de la mission. Ils occupaient la partie ouest et isolaient les Sahraouis à l’est. L’ONU a dû déployer des observateurs militaires des deux côtés pour assurer le cessez-le-feu. Lors de la planification des postes TS, ils ont pris en compte les conditions opérationnelles telles que la position, la sécurité et la taille des unités militaires pour la zone de responsabilité. Enfin, ils ont établi le quartier général de la MINURSO (MHQ) dans la ville de Laayoune, quatre TS à l’ouest (Mahbas, Smara, Oum Driega et Awsard) et cinq TS à l’est (Bir Lahlou, Tifariti, Mehaires, Mijek et Agwanit) comme le montre la figure 2. Le plus grand défi pour la logistique était de déployer TS dans le désert sans villes/installations dans le voisinage, résultant en une absence totale d’infrastructure pour fournir un soutien (routes goudronnées, carburant, énergie électrique, eau, alimentation, hôpitaux, etc.). Smara, une petite ville de 57 035 habitants en 2014, était située à proximité de l’un des TS. La présence d’engins non explosés (UXO) en raison de la guerre aérienne et des champs minés qui changeaient de position en raison des inondations annuelles augmentait le défi de déployer des observateurs dans une zone de conflit. Ces conditions, combinées auxquelles l’ONU a été confrontée, étaient suffisantes pour caractériser le système logistique qu’elles ont mis en œuvre en tant que logistique expéditionnaire., Comme le montre la figure 2, comme suit :

    Figure 2 MINURSO map. Source: UN, 2017

    Notez sur la figure 2 que le système logistique de la MINURSO avait une caractéristique expéditionnaire car il offrait des conditions de vie et de travail à des observateurs militaires de différentes nationalités déployés dans une région aride de conflit. Depuis l’Antiquité, les résultats d’une force militaire reposent sur ses capacités logistiques. Certains chefs militaires exceptionnels de l’histoire étaient célèbres pour leurs compétences à soutenir correctement les troupes. Les érudits ont reconnu Alexandre le Grand comme le premier chef à développer un système logistique pour garder son armée. Sa logistique a si bien fonctionné qu’elle n’a pas affecté ses décisions stratégiques.

    MINURSO: Expeditionary Forces
    Le département américain de la Défense l’a utilisé de la même manière pour définir les forces expéditionnaires comme des troupes déployées pour accomplir des tâches à l’étranger. Les troupes de soutien dans ces conditions nécessitaient des compétences logistiques pour assurer certaines fonctions par ailleurs typiques face à un environnement dangereux. Les fonctions de positionnement des troupes au sol, d’ouverture des aérodromes et d’établissement et de maintien des opérations dans des environnements menacés nécessitaient certaines compétences en logistique expéditionnaire. Il est donc possible d’affirmer que la logistique de la MINURSO est expéditionnaire. L’affirmation est fondée parce que la MINURSO a déployé et soutenu l’opération d’un contingent militaire multinational dans une région de conflit dans des conditions de menace, y compris l’isolement, la présence d’UXO, d’éventuelles violations du cessez-le-feu et des conditions de vie désertiques inhospitalières.

    L’un des objectifs les plus importants de la logistique de la MINURSO était de maintenir tous les TS opérationnels malgré l’absence fréquente de spécialistes militaires sur le terrain (TS) et un nombre réduit d’entre eux au MHQ. Théoriquement, chaque TS devrait avoir dix-sept à vingt-quatre UNMO non armés à pleine puissance. La réalité en 2017 était qu’il y avait en moyenne quatre hommes de moins que nécessaire sur le terrain dans chaque TS. Les principales tâches de ces UNMO consistaient à effectuer des patrouilles quotidiennes pour assurer le respect des accords militaires et à effectuer simultanément des tâches complémentaires pour maintenir le TS opérationnel, comme la logistique (G4). Le G4 sur TS compte sept postes subordonnés pour gérer toutes les questions logistiques telles que le matériel en général, les véhicules, la nourriture, la prévention des incendies et les générateurs. En raison de restrictions personnelles telles que les observateurs en congé, certaines absences en service et d’autres raisons, il n’était pas facile de mener une gestion logistique sur TS. Ce défi est devenu plus grand parce que le G4 sur TS n’était souvent pas un expert en logistique. Cela s’est produit parce qu’il n’y avait pas d’exigences particulières en matière d’antécédents pour devenir UNMO. Sur MHQ, les choses n’étaient pas significativement différentes.

    Surmonter les défis
    De toutes les nominations dans la structure du MHQ, un poste a été nommé conseiller spécial en logistique militaire (SMLA – U4). Ce poste était le seul rendez-vous avec un expert en logistique, un lieutenant-colonel égyptien. Sous son commandement, il y avait trois postes de soutien : Projet et ingénierie (Proj/Eng), Approvisionnements et transport (Sup/Tpt) et Rations (nourriture et eau). Ces trois UNMO l’ont aidé à effectuer toutes les tâches logistiques militaires. Habituellement, pour les sélectionner, la SMLA interrogeait des UNMO volontaires travaillant sur des postes liés au G4 sur TS et en choisissait un. Il a pris en compte ses antécédents, son expérience sur TS et son profil qui correspondaient à la tâche pour sa décision. Pour améliorer l’efficacité du système, le MHQ a organisé une fois par semestre une formation G4 (nominations connexes en tant qu’agent de l’alimentation) pour les UNMO afin d’améliorer leurs compétences dans l’exécution de ces nominations sur TS. Cette formation de routine a aidé à remédier mais n’a pas complètement résolu la lacune. Pour combler ce manque de logisticiens militaires, la base de la structure logistique de la MINURSO au MHQ reposait sur une composante civile.

    L’intégration entre civils et militaires, travaillant pour soutenir le TS isolé dans des endroits inhospitaliers du désert, a rendu le système logistique de la MINURSO unique et a été un facteur critique pour son efficacité. Comme la structure de la mission ne prévoyait pas d’unité logistique militaire, la composante civile était responsable de la logistique de la mission. Ils ont traité directement tous les besoins logistiques de TS tels que les rations, l’approvisionnement général, le carburant, la gestion des contrats, l’infrastructure en général et le soutien logistique. Reconnaissant l’importance de l’intégration de l’effort, la MINURSO a uni la composante civile et militaire travaillant sur les tâches logistiques au MHQ, créant le Centre opérationnel logistique conjoint (JLOC). Le concept de travail opérationnel pour les interactions TS et MHQ avec JLOC devait être simple pour améliorer l’efficacité. La MINURSO a reconnu que la plupart des militaires n’étaient pas des experts en logistique et que la logistique était un sujet spécialisé jouant un rôle essentiel dans le succès de la mission. Conformément à ces idées, le chapitre huit des procédures opérationnelles standard (SOP) détaille les attributions logistiques de base pour tous les militaires du système (TS et MHQ). Le MHQ a surveillé les problèmes logistiques, les rapports et les niveaux d’approvisionnement des TS sur tous les TS. Ils recevaient également toutes les demandes, les compilaient, les envoyaient à la composante civile et surveillaient les livraisons. Les civils étaient responsables de tous les travaux complexes. Ils recevaient la demande consolidée des militaires et géraient les acquisitions, les contrats, la maintenance, le contrôle budgétaire, etc., et la liaison avec l’ONU pour traiter ces questions. Ils étaient également responsables des améliorations apportées au cours de trente années de mission, comme l’installation de conteneurs pour remplacer les anciennes tentes comme installations (bureaux, cuisine, logement). La bonne coordination des militaires et des civils a amélioré l’efficacité du système et a permis à TS de fonctionner de manière autonome. Cela a si bien fonctionné qu’en 2017, il n’y a pas eu d’impact grave sur TS en raison des restrictions logistiques. Même lorsque l’un des hélicoptères qui effectuaient la distribution de ravitaillement une fois par semaine rencontrait des problèmes techniques et restait au sol pendant deux semaines, TS gérait ses ravitaillements et les surmontait. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. La bonne coordination des militaires et des civils a amélioré l’efficacité du système et a permis à TS de fonctionner de manière autonome. Cela a si bien fonctionné qu’en 2017, il n’y a pas eu d’impact grave sur TS en raison des restrictions logistiques. Même lorsque l’un des hélicoptères qui effectuaient la distribution de ravitaillement une fois par semaine rencontrait des problèmes techniques et restait au sol pendant deux semaines, TS gérait ses ravitaillements et les surmontait. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. La bonne coordination des militaires et des civils a amélioré l’efficacité du système et a permis à TS de fonctionner de manière autonome. Cela a si bien fonctionné qu’en 2017, il n’y a pas eu d’impact grave sur TS en raison des restrictions logistiques. Même lorsque l’un des hélicoptères qui effectuaient la distribution de ravitaillement une fois par semaine rencontrait des problèmes techniques et restait au sol pendant deux semaines, TS gérait ses ravitaillements et les surmontait. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. Cela a si bien fonctionné qu’en 2017, il n’y a pas eu d’impact grave sur TS en raison des restrictions logistiques. Même lorsque l’un des hélicoptères qui effectuaient la distribution de ravitaillement une fois par semaine rencontrait des problèmes techniques et restait au sol pendant deux semaines, TS gérait ses ravitaillements et les surmontait. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. Cela a si bien fonctionné qu’en 2017, il n’y a pas eu d’impact grave sur TS en raison des restrictions logistiques. Même lorsque l’un des hélicoptères qui effectuaient la distribution de ravitaillement une fois par semaine rencontrait des problèmes techniques et restait au sol pendant deux semaines, TS gérait ses ravitaillements et les surmontait. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert.

    Soutenir les observateurs
    Le soutien aérien tactique était le principal système logistique utilisé par la MINURSO pour soutenir ses observateurs déployés sur TS. C’était tactique parce que la zone de la mission était une zone de conflit, désormais sous le coup d’un accord de cessez-le-feu. La situation était calme mais imprévisible. Les chercheurs ont de nombreuses définitions du concept de tactique, mais cette compréhension est alignée sur l’intention que l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord a utilisée dans ses documents. Le transport aérien tactique consiste à déplacer des personnes ou des marchandises par le biais d’un soutien logistique aérien ou d’opérations d’évacuation sanitaire aérienne. Encore plus difficile pour ces opérations était que les équipages devaient voler à vue au-dessus du désert du Sahara sans cartes aéronautiques détaillées. Ils ont également été confrontés à l’absence de contrôle du trafic aérien, atterrissant sur des pistes sablonneuses improvisées ou des héliports sans support au sol spécialisé. L’isolement de TS et le manque d’infrastructures étaient responsables de ces défis. Pour atténuer ces risques, la MINURSO a mis en place l’obligation pour un observateur de vérifier les conditions d’atterrissage avant l’arrivée de l’appui aérien. Cette tâche militaire consistait à dégager l’emballement et à envoyer des informations météorologiques (température, vitesse du vent, direction, etc.) au MHQ. La bonne exécution de cette tâche était essentielle pour la sécurité aérienne puisque l’équipage n’avait aucun moyen de connaître les conditions TS. Dans certains cas, des vols ont été annulés ou leur destination modifiée en raison de conditions météorologiques difficiles. Les vols de ravitaillement s’arrêtaient souvent en raison de conditions météorologiques extrêmes (tempêtes de sable ou températures supérieures à 50 degrés Celsius en permanence). Communication et intégration entre l’équipage civil, TS dans le désert, et la section aviation sur MHQ ont été cruciales pour le succès des vols. Tous les avions de soutien utilisés n’étaient pas militaires. L’ONU a engagé deux compagnies civiles pour fournir un soutien aérien à la mission. La MINURSO a engagé Air Urga pour déployer deux aéronefs à voilure fixe (Antonov-26), accompagnés de deux équipages complets et d’un ensemble de maintenance. Ils étaient établis à Laayoune et faisaient la liaison pour charger les hélicoptères à Smara (Nord) et Award (Sud). Le deuxième contrat était avec Abakan Air qui a affrété deux hélicoptères (Mi-8) avec trois équipages complets et un forfait de maintenance. Ils étaient établis à Smara (nord) et Awsard (sud) et volaient principalement pour atteindre les quatre TS où les AN-26 ne pouvaient pas atterrir.

    L’emploi de l’aviation tactique était crucial pour soutenir les sites d’équipe en raison de leur emplacement dans le désert et des risques d’y arriver par voie terrestre. Tous les TS, sauf un, étaient isolés au milieu du désert. Il n’y avait pas d’infrastructure pour fournir des fournitures complémentaires ou des articles manquants à proximité, donc TS devait travailler de manière autonome. Planifier un convoi par voie terrestre impliquait de parcourir de longues distances, principalement sur des routes non goudronnées, traversant certaines zones sablonneuses, où même des conducteurs expérimentés dans des véhicules 6 × 6 peuvent rester bloqués. En plus des défis de la route, il y avait des menaces climatiques et des risques d’UXO le long du chemin. Le transport des fournitures n’était pas facile car, dans le désert, seules quelques routes étaient goudronnées ou en bon état, aggravées par de longues distances; par conséquent, les vivres ont été principalement livrés aux bases d’opérations par voie aérienne. Les aéronefs à voilure fixe et les hélicoptères étaient la principale ligne d’approvisionnement modal pour TS car l’envoi de convois terrestres hebdomadaires serait trop dangereux. L’exception était le carburant, les marchandises dangereuses et les articles lourds qui ne pouvaient pas être acheminés par voie aérienne en raison de restrictions de taille / poids, ils sont donc allés, si nécessaire, par convois terrestres. Une autre justification principale de l’appui aérien était d’offrir des avions et des hélicoptères de secours pour fournir une aide médicale au personnel de la MINURSO car il n’y avait pas d’installation médicale à proximité de TS. Par conséquent, en cas d’accident évoluant des UNMO dans le désert, TS pourrait demander une évacuation des blessés (CASEVAC) pour transporter les blessés de leur position vers une installation médicale adéquate. Tous les observateurs apprennent et s’entraînent à demander un CASEVAC car c’est le moyen le plus rapide, et généralement le seul moyen, de sauver la vie d’autres observateurs. Effectuer des patrouilles de reconnaissance aérienne, au moins deux par mois pour tous les TS, était une troisième utilisation des moyens aériens. Finalement, TS a effectué des patrouilles de reconnaissance d’itinéraire aérien pour s’assurer que le chemin entre des points TS spécifiques était sûr pour qu’un convoi terrestre puisse traverser. Enfin, l’utilisation d’avions s’est avérée essentielle sur la mission dans le cadre des efforts logistiques. C’était un autre facteur critique pour maintenir efficacement le TS opérationnel dans le désert, tout comme les services contractuels.

    IV. DISCUSSION
    Le manque d’infrastructures dans la zone de responsabilité de la mission et les lacunes de la force militaire déployée ont rendu l’appui aux contrats opérationnels (OCS) crucial pour la survie de la MINURSO. Les forces conjointes américaines ont défini l’OCS comme les procédures de planification et d’acquisition de fournitures, de services et de construction auprès de fournisseurs commerciaux. Pour remplir ces tâches, l’emploi d’OCS couvrant les lacunes logistiques militaires est considéré comme faisant partie de la capacité de combat d’une force armée. Son utilisation est devenue une réalité même pour les grandes puissances telles que les États-Unis (US). Ce type de soutien logistique a joué et continuera de jouer un rôle vital dans la capacité des États-Unis à se déployer, à combattre et à gagner des guerres. Compte tenu de cela, il devient évident que l’évolution de l’utilisation de l’OCS remodèle la façon dont les forces armées conduisent la logistique. Il a amélioré les capacités logistiques expéditionnaires et a gagné en importance au cours des dernières années. Les principaux avantages que l’OCS peut fournir sont un soutien adéquat, un impact économique et social positif sur la population locale, la minimisation de l’empreinte militaire, etc. Reconnaissant ces avantages que l’OCS pourrait apporter, le système logistique de la MINURSO a également utilisé l’OCS pour combler les lacunes existantes. La mission avait des sous-traitants externes travaillant dans la logistique et d’autres services. Deux devaient obtenir un soutien aérien, essentiel à des fins logistiques et opérationnelles. Le manque d’avions était dû au fait que le contingent militaire prévu n’avait pas envisagé le besoin d’avions. La solution retenue a été l’affrètement d’avions (voilures tournantes et fixes) auprès de compagnies civiles pour voler au service de la mission. La sous-traitance d’avions était un OCS réussi utilisé dans la tâche,

    La localisation et la neutralisation des restes explosifs de guerre (ERW) étaient une autre lacune de la mission que le système logistique a surmontée en utilisant l’OCS. La présence de mines terrestres et d’UXO constituait un danger important pour la sécurité dans la zone de mission de l’accord de la MINURSO. Ces risques d’explosion menaçaient la vie des UNMO surveillant le cessez-le-feu, des travailleurs humanitaires et des nomades locaux. Ces artefacts étaient présents des deux côtés de la berme. Un objectif secondaire de la mission de surveillance de l’ONU était de minimiser ce risque. Les parties belligérantes et la MINURSO ont signé les accords militaires numéros 2 et 3 pour régler cette question. Ils ont fait des compromis pour réduire le danger des engins explosifs dans la zone de responsabilité de la mission. Les parties belligérantes et la MINURSO devraient partager des informations sur les mines terrestres et la position et les incidents des UXO pour atteindre cet objectif, détruire toute mine terrestre ou UXO dans les endroits identifiés, et dégager ou marquer son voisinage. Pour mener ces activités en toute sécurité, il a fallu du personnel et de l’équipement spécialisés. Du côté ouest de la berme, l’armée royale marocaine était une force armée traditionnelle présente sur le terrain et était en mesure de le faire. Il y avait une lacune dans cette capacité du côté est de la berme parce que les forces armées du Front Polisario étaient des unités organisées par la guérilla. Par conséquent, ils n’avaient ni le personnel ni le matériel pour mener ces activités. La MINURSO disposait d’un petit contingent militaire axé sur les activités de surveillance du cessez-le-feu, et non sur les tâches de déminage. L’ONU a passé un contrat avec une société civile internationale et a envoyé le Service d’action contre les mines des Nations Unies (UNMAS) pour coordonner leurs efforts afin de combler cette lacune. Les entrepreneurs ont nettoyé des zones contaminées par des champs de mines, des munitions en grappe et d’autres UXO, vérifié les UNMO et les convois traversant les routes et détruit des milliers d’artefacts. Depuis 2008, ils ont prouvé plus de neuf mille kilomètres de routes et détruit avec succès près de quarante mille mines terrestres, explosifs et sous-munitions. Il a permis à l’UNMOS de patrouiller et de surveiller le cessez-le-feu et a réduit la menace pour la population locale. En d’autres termes, cet emploi de l’OCS a représenté un facteur clé dans le succès de la MINURSO dans l’accomplissement de son mandat, et il a également apporté une contribution humanitaire aux Bédouins locaux vulnérables. L’utilisation d’OCS a couvert un manque de capacités essentielles sur la mission, contribuant à sa logistique expéditionnaire unique. ils ont prouvé plus de neuf mille kilomètres de routes et détruit avec succès près de quarante mille mines terrestres, explosifs et sous-munitions. Il a permis à l’UNMOS de patrouiller et de surveiller le cessez-le-feu et a réduit la menace pour la population locale. En d’autres termes, cet emploi de l’OCS a représenté un facteur clé dans le succès de la MINURSO dans l’accomplissement de son mandat, et il a également apporté une contribution humanitaire aux Bédouins locaux vulnérables. L’utilisation d’OCS a couvert un manque de capacités essentielles sur la mission, contribuant à sa logistique expéditionnaire unique. ils ont prouvé plus de neuf mille kilomètres de routes et détruit avec succès près de quarante mille mines terrestres, explosifs et sous-munitions. Il a permis à l’UNMOS de patrouiller et de surveiller le cessez-le-feu et a réduit la menace pour la population locale. En d’autres termes, cet emploi de l’OCS a représenté un facteur clé dans le succès de la MINURSO dans l’accomplissement de son mandat, et il a également apporté une contribution humanitaire aux Bédouins locaux vulnérables. L’utilisation d’OCS a couvert un manque de capacités essentielles sur la mission, contribuant à sa logistique expéditionnaire unique. cet emploi OCS a représenté un facteur clé dans le succès de la MINURSO dans l’accomplissement de son mandat, et il a également apporté une contribution humanitaire aux Bédouins locaux vulnérables. L’utilisation d’OCS a couvert un manque de capacités essentielles sur la mission, contribuant à sa logistique expéditionnaire unique. cet emploi OCS a représenté un facteur clé dans le succès de la MINURSO dans l’accomplissement de son mandat, et il a également apporté une contribution humanitaire aux Bédouins locaux vulnérables. L’utilisation d’OCS a couvert un manque de capacités essentielles sur la mission, contribuant à sa logistique expéditionnaire unique.

    En réfléchissant aux points fournis par cet essai, il devient clair que le système logistique de la MINURSO a surmonté les défis environnementaux du désert du Sahara pour soutenir son ST dans le désert en 2017. L’analyse des sources montre que la MINURSO a utilisé avec succès un système logistique expéditionnaire unique. Trois facteurs complémentaires l’ont rendu possible. Malgré le manque de logisticiens militaires, l’une de ces composantes a utilisé une intégration unique et efficace entre civils et militaires pour fournir une assistance complète et durable à TS. Un autre facteur était l’utilisation de l’aviation tactique pour envoyer des fournitures à TS en toute sécurité, efficacement et rapidement. Enfin, le contrat d’appui opérationnel a complété les lacunes logistiques de la mission. En termes simples, la logistique expéditionnaire unique de la MINURSO a efficacement soutenu TS. Cela s’est produit en raison de l’intégration entre les logisticiens civils et militaires, du soutien vital de l’aviation tactique et du rôle clé de l’OCS dans les lacunes de couverture. Les leçons abordées dans cette étude peuvent fournir une base précieuse aux plans et au soutien des logisticiens militaires pour les futures opérations militaires ou de maintien de la paix.

    V. IMPLICATIONS ET LIMITES DE LA RECHERCHE
    Dans les sections précédentes, nous avons présenté les résultats et l’analyse du contenu des données brutes, en soulignant les effets néfastes de la violation de la confiance et ses implications dans d’autres domaines de recherche, tels que (i) l’orientation des valeurs sociales (Dias, 2016 ; Balliet, D., & Van Lange, 2013) ; (ii) négociations contractuelles (Dias, M., Lopes, R., Cavalcanti, G., Golfetto, V., 2020 ; Dias, 2012 ; Dias, M. ; Silva, L., 2021 ; Dias, M. ; Pereira , L ; Vieira, 2022 ; Dias, M. et al. 2022 ; Dias, M., Lopes, R., 2020 ; Dias, M. Navarro, R., 2020 ; Dias, M., 2020a ; Dias, M., Lopes, R., Duzert, Y., 2020 ; Dias, M., 2020 ; Dias, M., 2021a) ; (iii) gestion de projet (Soares, C. ; Magalhães, M. ; Barroca, J. ; Dias, M., 2020 ; Dias, M., 2021) ; (iv) les activités périphériques, pour n’en citer que quelques-unes.
    Cet article se limite au système logistique de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour surmonter les défis environnementaux afin de soutenir leurs observateurs militaires des Nations Unies (UNMO) déployés sur des sites d’équipe (ST) dans la région du Sahara. D’autres pays et lieux peuvent véhiculer des interprétations erronées et doivent faire l’objet d’études distinctes.

    VI. RECHERCHE FUTURE
    Les études futures sont encouragées à étudier les contributions du Maroc et du Sahara occidental (pays hôtes) au maintien de la TS ou le rôle de la composante civile pour le soutien de la mission ; les deux élargiront la compréhension de la logistique expéditionnaire de la MINURSO. De plus, les études universitaires sur les opérations militaires ont établi l’adjectif expéditionnaire pour qualifier les procédures, les forces, les forces aériennes et la logistique opérant à l’étranger.

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    Source : Research gate , août 2022

    #Sahara_Occidental #Maroc #MINURSO #ONU

  • Maintaining MINURSO: A Logistic Challenge

    Maintaining MINURSO: A Logistic Challenge

    Western Sahara, Morocco, UN, MINURSO, Pecekeeping,

    Maintaining Military Observers in the Middle of the Western Sahara Desert: A Logistic Challenge

    Julio Cesar do Amaral Junior1; Raphael de Almeida Leitão2; Dr. Murillo de Oliveira Dias3
    Escola de Comando e Estado-Maior da Aeronáutica- UNIF1; Universidade da Força Aérea, PPGCA-UNIFA, Brasil2; Fundação Getulio Vargas, Brazil3
    Correspondence: Murillo de Oliveira Dias3, e-mail: agenda.murillo@gmail.

    Abstract: Logistics plays a decisive role in any military campaign, including peacekeeping missions. In this article, we investigated how the United Nations Mission for the Referendum in Western Sahara (MINURSO) logistic system overcome the environmental challenges to support their United Nations Military Observers (UNMOs) deployed on Team Sites (TS) in 2017. Combining field experience with a wide-range analysis of relevant sources, key findings pointed out three critical factors: (a) the unique integration between civilian and military to provide logistic support despite the reduced number of military logisticians at the headquarter (HQ); (b) tactical aviation employment to supply TS, and (c) the use of operational contract support (OCS) to cover a lack of capabilities in the mission area. This work provides an overview of lessons learned about expeditionary logistical efforts for isolated troops. Furthermore, it will broaden the knowledge about supporting forces on the ground in challenging environments.


    Keywords: Logistics, Military Campaign; Peacekeeping Missions; Environmental Challenges

    I. INTRODUCTION
    The Sahara Desert in North Africa is a unique place on earth with harsh environmental conditions, the world’s largest hot desert. The UN faced many complicated challenges in maintaining a military observer mission in the disputed territory of Western Sahara on the northwest coast of the African continent. Western Sahara is a desert region having borders with the Atlantic Ocean, Morocco, Algeria, and Mauritania. Its geographical characteristic is a flat terrain with some hills providing conditions for forming temporary rivers during the short rainy season. Water is scarce, and the soil is rocky and sandy with dunes. The climate has cold and dry winters, but summers are sweltering (above 122oF even in the shadow). The average rainfall is 45mm, and the other significant problem is the strong winds that move sand and in sandstorms (fig. 1). Some tribes live close to the ocean in these inhospitable conditions, and some Bedouins live in the desert. The terrain and climate were not the only challenges that MINURSO faced; there is also a lack of infrastructure (cities and their facilities) to support UNMOs in the middle of the desert, as illustrated in Figure 1, as follows:




    Figure 1- Sandstorm approaching TS Smara

    II. METHODOLOGY
    This article addressed the United Nations Mission for the Referendum in Western Sahara (MINURSO) logistic system regarding the environmental challenges in supporting the United Nations Military Observers (UNMOs), deployed on Team Sites (TS), as the unit of analysis (Yin, 1988). In this research, we combined direct participation, a descriptive single case study, and archival research. We followed an inductive rationale and an interpretive approach. The primary data were collected from January to December 2017.

    III. BACKGROUND
    To accomplish operational requirements, the UN established most TS in the conflicted region, exposing them to the presence of mined fields and isolating them as there were no cities close enough to provide any kind of support, another challenge to its Logistics. The region was part of Spain, but in 1976, Morocco claimed it as part of their kingdom. Saharans fought for their independence from Morocco. The hostilities lasted until 1991 when they accepted a UN mission to mediate the peace. However, the Moroccans built a sand wall (a Berm) dividing the region in conflict with mined areas outside the Berm, one of the mission dangers. They occupied the west part and isolated Saharans on the east. The UN had to deploy military observers on both sides to ensure the ceasefire. When planning TS positions, they considered operational requisites such as military units’ position, security, and size for the area of responsibility. Finally, they established the MINURSO Headquarters (MHQ) in the city of Laayoune, four TS on the west (Mahbas, Smara, Oum Driega, and Awsard), and five TS on the east (Bir Lahlou, Tifariti, Mehaires, Mijek, and Agwanit) as seen in figure 2. The biggest challenge for logistics was to deploy TS in the desert with no cities/facilities in the neighborhood, resulting in a complete absence of infrastructure to provide support (paved roads, fuel, electric energy, water, food, hospitals, etc.). Smara, a small city with a population of 57,035 in 2014, was located near one of TS. Increasing the challenge to deploy observers in a conflict zone was the presence of Unexploded ordinances (UXO) due to the air war and mined fields that changed positions due to annual flooding. These conditions, combined the UN faced, were enough to characterize the logistic system they implemented as an expeditionary logistic., as depicted in Figure 2, as follows:


    Figure 2 MINURSO map. Source: UN, 2017

    Note in Figure 2 that the MINURSO logistic system had an expeditionary characteristic because it provided living and working conditions to military observers from different nationalities deployed to an arid region of conflict. Since ancient times, an army force’s outcomes rely on its logistic capabilities. Some outstanding military leaders from history were famous for their skills in supporting troops properly. Scholars recognized Alexander the Great as the first leader to develop a logistic system to keep his army. His logistics worked so well that it did not affect his strategic decisions.

    MINURSO: Expeditionary Forces
    The US Department of Defense used it similarly when defining expeditionary forces as troops deployed to accomplish tasks abroad. Support troops under these conditions required logistical skills to provide some otherwise typical functions in the face of a dangerous environment. The duties of positioning troops on the ground, opening airfields, and establishing and maintaining operations under threat environments required some expeditionary logistics skills. Therefore, it is possible to claim that MINURSO’s logistics are expeditionary. The claim is sound because MINURSO deployed and supported a multinational military contingent’s operation in a conflict region under threat conditions, including isolation, presence of UXOs, possible ceasefire violations, and inhospitable desertic living conditions. The efficient way the MINURSO logistics system provided complete and sustainable support to its TS, operating in 2017, made it expeditionary and unique.

    One of the most significant aims of MINURSO logistics was to keep all TS operational despite the frequent absence of military specialists on the ground (TS) and a reduced number of them on MHQ. Theoretically, every TS should have seventeen to twenty-four unarmed UNMOs at full strength. The reality in 2017 was that, on average there were four fewer men than required on the ground in each TS. The main tasks of these UNMOs were to conduct daily patrols to ensure fulfillment of the military agreements and simultaneously conduct complementary duties to keep TS operational, such as logistics (G4). The G4 on TS counts seven subordinated positions to conduct all logistic matters such as material in general, vehicles, food, fire prevention, and generators. Due to personal restrictions such as observers on leave, some absences on duty, and other reasons, it was not easy to conduct logistic management on TS. This challenge became bigger because the G4 on TS was often not a logistician expert. This occurred because there were no specific background requirements to become a UNMO. On MHQ, things were not significantly different.

    Overcoming Challenges
    Of all the appointments in the MHQ structure, one position was named Special Military Logistic Advisor (SMLA – U4). This position was the only appointment with a logistics expert, a lieutenant colonel from Egypt. Under his command, there were three supporting appointments: Project and Engineering (Proj/Eng), Supplies and Transport (Sup/Tpt), and Rations (food and water). These three UNMOs assisted him in conducting all military logistical tasks. Usually, to select them, the SMLA interviewed volunteer UNMOs working on G4-related positions on TS and chose one. He considered his previous background, experience on TS, and profile that fit the task for his decision. To improve system efficiency, MHQ conducted G4 (related appointments as food officer) training once per semester for UNMOs to enhance their skills in performing these appointments on TS. This routine training helped to remediate but did not completely solve the deficiency. To solve this gap of military logisticians, the basis of MINURSO’s logistics structure on MHQ relied on a civilian component.

    The integration between the civilian and military, working to support the TS isolated in inhospitable places of the desert, made the MINURSO logistic system unique and was a critical factor for its efficiency. As the mission’s structure did not contemplate a military logistic unit, the civilian component was responsible for the mission’s logistics. They dealt directly with all logistic needs for TS such as ration, general supply, fuel, contract management, infrastructure in general, and logistic support. Recognizing the importance of the effort’s integration, MINURSO united the civilian component and the military working on logistics tasks in MHQ, creating the Joint Logistics Operational Centre (JLOC). The operational working concept for TS and MHQ interactions with JLOC needed to be simple to enhance efficiency. MINURSO recognized that most military were not logistical experts and logistics was a specialized subject playing an essential role in mission success. Aligned with these ideas, chapter eight of Standard Operating Procedures (SOP) detailed basic logistics attributions for all military in the system (TS and MHQ). MHQ monitored TS logistic issues, reports, and supply levels on all TS. They also received all requests, compiled them, sent them to the civilian component, and monitored the deliveries. The civilians were responsible for all complex jobs. They received the consolidated demand from the military and managed acquisitions, contracts, maintenance, budget control, etc., and liaison with the UN to deal with these matters. They were also responsible for improvements made over thirty years of mission, such as installing containers to replace old tents as installations (offices, kitchen, lodging). The military and civilians’ proper coordination improved the system’s efficiency and allowed TS to operate autonomously. It worked so well that in 2017 there was no severe impact on TS due to logistics restrictions. Even when one of the helicopters that made the supply distribution once a week faced technical problems and stayed on the ground for two weeks, TS managed their supplies and overcame them. The critical factors for MINURSO logistic system efficiency were communication, integration, and coordination of efforts between TS and JLOC and overcoming the gap of military experts. Another contributing factor to this success was the aerial logistical modal to deliver supplies in the desert.

    Supporting the Observers
    The tactical aviation support was the primary logistical system used by MINURSO to support their observers deployed on TS. It was tactical because the mission area was a conflict zone, now under a ceasefire agreement. The situation was calm but unpredictable. Scholars have many definitions for the concept of tactical, but this understanding is aligned with the intent that the North Atlantic Treaty Organization used in its documents. Tactical air transport is moving persons or cargo by air logistic support or aeromedical evacuation operations. Even more challenging for these operations was that crews had to fly visual over the Sahara Desert with no detailed aeronautical charts. They also faced the absence of air traffic control, landing on sandy improvised runaways or heliports with no specialized ground support. TS isolation and the lack of infrastructure were responsible for these challenges. To mitigate these risks, MINURSO implemented the duty for one observer to check the landing conditions before the arrival of the air support. This military task was to clear the runaway and send meteorological information (temperature, wind speed, direction, etc.) to MHQ. The correct performance of this task was essential for air safety since the crew had no way to know TS conditions. In some cases, flights were canceled or their destination changed because of harsh weather conditions. The resupply flights often stopped because of extreme weather conditions (sandstorms or temperatures permanently above 50 degrees Celsius). Communication and integration between the civilian crew, TS in the desert, and the aviation section on MHQ were crucial for the success of the flights. All supporting aircraft used were not military. The UN contracted two civilian companies to provide air support for the mission. MINURSO contracted Air Urga to deploy two fixed-wing aircraft (Antonov-26), accompanied by two complete crews and a maintenance package. They were established in Laayoune and made the liaison to load helicopters in Smara (North) and Award (South). The second contract was with Abakan Air which chartered two helicopters (Mi-8) with three complete crews and a maintenance package. They were established in Smara (north) and Awsard (south) and flew mainly to reach the four TS where the AN-26 could not land. This integration between airplanes and helicopters was essential to support all TS properly because their position in the desert made it hard to accomplish with ground convoys.

    Tactical aviation employment was crucial to support Team Sites because of their location in the desert and the risks of arriving there by ground. All TS, except one, were isolated in the middle of the desert. There was no infrastructure to provide complimentary supplies or missing items nearby, so TS needed to work autonomously. Planning a convoy by ground meant driving long distances, mainly on unpaved roads, crossing some sandy areas, where even experienced drivers in 6×6 vehicles can get stuck. In addition to the route’s challenges, there were climatic threats and UXO’s risks along the way. Moving supplies was not easy because, in the desert, only a few roads were paved or in good condition, compounded by long distances; therefore, the food was mainly delivered to the team sites via air support. The fixed-wing aircraft and helicopters were the main modal supply line for TS because sending weekly land convoys would be too dangerous. The exception was fuel, hazardous goods, and heavy items that could not go by air due to size/weight restrictions, so they went, when necessary, by ground convoys. Another primary justification for the air support was offering standby aircraft and helicopters to provide medical aid to MINURSO personnel because there was no medical facility close to TS. Therefore, in case of an accident evolving UNMOs in the desert, TS could request a casualty evacuation (CASEVAC) to transport the injured from their position to an adequate medical facility. All observers learn and train how to ask a CASEVAC because this is the quickest way, and generally the only way, to save other observers’ lives. Conducting aerial reconnaissance patrols, at least two per month for all TS, was a third use for the air assets. Eventually, TS conducted aerial route reconnaissance patrols to ensure that the way between specific TS points was safe for a ground convoy to cross. Finally, aircraft use proved essential on the mission as part of logistical efforts. It was another critical factor in efficiently maintaining TS operational in the desert, just like contracted services.

    IV. DISCUSSION
    The lack of infrastructure in the mission area of responsibility and gaps in the military force deployed made operational contract support (OCS) crucial to MINURSO survival. The US Joint Forces defined OCS as the procedures of planning for and acquiring provisions, services, and construction from commercial providers. Fulfilling these tasks, the employment of OCS covering military logistic gaps is considered part of the warfighting capability of an armed force. Its use became a reality even for Great Powers such as the United States (US). This kind of logistical support played and shall continue to play, a vital role in the US’s ability to deploy, fight, and win wars. Considering this, it becomes evident that the evolution of OCS use is reshaping how armed forces conduct logistics. It has been improving expeditionary logistics capabilities and growing in importance over the last few years. The main benefits OCS can provide are adequate support, positive economic and social impact on the local populace, minimizing the military footprint, and others. Recognizing these benefits that OCS could bring, the MINURSO logistic system also used OCS to fill existent gaps. The mission had external contractors working in logistics and other services. Two were to get air support, essential for logistical and operational purposes. The lack of aircraft was because the planned military contingent had not contemplated the aircraft requirement. The solution adopted was chartering aircraft (rotary and fixed wings) from civilian companies to fly for the mission. Contracting aircraft was one successful OCS used in the task, but there were other gaps and other OCS.

    Localizing and neutralizing explosive remnants of war (ERW) was another mission gap that the logistic system overcame by using OCS. The presence of landmines and UXOs was a significant security danger in the mission area of the MINURSO deal. These explosive hazards threatened the lives of UNMOs monitoring the ceasefire, humanitarian aid workers, and local nomads. These artifacts were present on both sides of the Berm. A secondary objective of the UN’s monitoring mission was to minimize this risk. The belligerent parts and MINURSO signed Military Agreements number 2 and 3 to deal with this issue. They compromised to reduce the danger of explosive devices in the mission area of responsibility. The belligerent parts and MINURSO should share information about landmines and UXO’s position and incidents to achieve this goal, destroy any landmine or UXO in identified locations, and clear or mark its vicinity. To safely conduct these activities, it demanded specialized personnel and equipment. On the west side of the Berm, the Royal Moroccan Army was a traditional armed force present on the ground and was able to do it. There was a gap in this capability on the east side of the Berm because Frente Polisario Armed Forces were guerrilla organized units. Therefore, they had neither the personnel nor material to conduct these activities. MINURSO had a small military contingent focused on operating ceasefire monitoring activities, not conducting demining tasks. The UN contracted an international civilian company and sent the United Nations Mine Action Service (UNMAS) to coordinate their efforts to fill this gap. The contractors cleared areas contaminated with minefields, cluster ammunition, and other UXOs, verified UNMOs and convoys crossing routes, and destroyed thousands of artifacts. Since 2008, they proved more than nine thousand kilometers of roads and successfully destroyed almost forty thousand landmines, explosives, and sub-ammunitions. It granted UNMOS safety to patrol and monitor the ceasefire and reduced the threat to the local population. In other words, this OCS employment represented a key factor in MINURSO’s success in fulfilling its mandate, and it also made a humanitarian contribution to vulnerable local Bedouins. The use of OCS covered a lack of essential capabilities on the mission, contributing to its unique expeditionary logistic.

    Reflecting on the points this essay provides, it becomes clear that the MINURSO logistic system overcame the environmental challenges of the Sahara Desert to support its TS in the desert in 2017. The sources analysis illustrates that MINURSO successfully used a unique expeditionary logistics system. Three complementary factors made it possible. Despite the lack of military logisticians, one of these components employed a unique and efficient integration between civilian and military to provide complete and sustainable assistance to TS. Another factor was the use of tactical aviation to send supplies to TS safely, efficiently, and quickly. Finally, the operational contract support supplemented mission logistic gaps. In simple words, MINURSO’s unique expeditionary logistics effectively supported TS. It occurred because of the integration between civil and military logisticians, the vital tactical aviation support, and OCS’s key role in coverage gaps. The lessons discussed in this study can provide a valuable background to military logisticians’ plans and support for future military or peacekeeping operations.

    V. IMPLICATIONS AND RESEARCH LIMITATIONS
    In previous sections, we presented the results and content analysis of the raw data, pointing out adverse outcomes of trust violation and its implications in other fields of research, such as (i) Social Value Orientation (Dias, 2016; Balliet, D., & Van Lange, 2013); (ii) contract negotiations (Dias, M., Lopes, R., Cavalcanti, G., Golfetto, V., 2020; Dias, 2012; Dias, M.; Silva, L., 2021; Dias, M.; Pereira, L; Vieira, 2022; Dias, M et al. 2022; Dias, M., Lopes, R., 2020; Dias, M. Navarro, R., 2020; Dias, M., 2020a; Dias, M., Lopes, R., Duzert, Y., 2020; Dias, M., 2020; Dias, M., 2021a); (iii) project management (Soares, C.; Magalhães, M.; Barroca, J.; Dias, M., 2020; Dias, M., 2021); (iv) peripheral business, to name a few.
    This article is limited to the United Nations Mission for the Referendum in Western Sahara (MINURSO) logistic system to overcome the environmental challenges to support their United Nations Military Observers (UNMOs) deployed on Team Sites (TS) in the Sahara region. Other countries and locations may convey incorrect understandings and should be investigated in separate studies.

    VI. FUTURE RESEARCH
    Future studies are encouraged to investigate Moroccan and Western Saharan (host countries) contributions to maintaining TS or the role of the civilian component for mission support; both will broaden the comprehension of MINURSO expeditionary logistics. Further, academic studies on military operations established the adjective expeditionary to qualify procedures, forces, air forces, and logistics operating abroad.

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    Source : Research gate, August 2022

    #UN #Westerm_Sahara #MINURSO #Peacekeeping

  • Rapport du Barreau de New York sur le Sahara Occidental

    Rapport du Barreau de New York sur le Sahara Occidental

    Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, MINURSO, référendum, autodétermination,

    RAPPORT

    Introduction

    En 1963, le Sahara espagnol(1), aujourd’hui connu sous le nom de Sahara occidental, a été inclus dans la liste des territoires non autonomes de l’ONU dont le peuple avait droit à l’autodétermination en vertu de la politique des Nations Unies concernant la décolonisation des territoires détenus par les gouvernements occidentaux(2) .

    En 1974, l’Espagne a accepté d’accorder aux Sahraouis un référendum dans le cadre duquel ils pourraient choisir entre l’indépendance et un autre statut. Cependant, avant que ce référendum ne puisse avoir lieu, le Maroc et la Mauritanie ont interposé des revendications de souveraineté sur le territoire, basées sur des liens présumés entre le territoire et leurs dirigeants à l’époque précoloniale, et ont convaincu en 1974 les Nations Unies de demander à l’Espagne de reporter le référendum afin que leurs revendications soient jugées par la Cour internationale de justice (CIJ). Les Nations unies acceptent, mais envoient une mission pour s’assurer de la volonté du peuple. En 1975, cette mission a publié un rapport indiquant que l’écrasante majorité du peuple souhaitait l’indépendance et non l’intégration à un autre État. (3) Peu de temps après, la CIJ a émis un avis consultatif rejetant les revendications du Maroc et de la Mauritanie et confirmant le droit du peuple du territoire à l’autodétermination.(4) Malgré cette décision, le roi du Maroc a menacé d’envoyer des milliers de civils marocains dans le territoire pour le revendiquer, à moins que l’Espagne n’accepte de se retirer.(5)

    Face à cette menace, l’Espagne s’est retirée du territoire et, en 1975, le Maroc et la Mauritanie ont envoyé des troupes pour l’occuper.(6) Environ la moitié des habitants ont alors fui les villes.(7) Cependant, après avoir été bombardés par des avions marocains, ils se sont vu offrir l’asile en Algérie.8 Aujourd’hui encore, ces personnes et leurs descendants vivent dans des camps de réfugiés dans le désert, à un endroit appelé Tindouf. L’occupation a également déclenché une guerre avec le Polisario, un mouvement indépendantiste sahraoui.

    La Mauritanie s’est retirée du territoire en 1979, mais les combats entre le Polisario et le Maroc n’ont pris fin qu’en 1991, lorsque le Maroc a accepté de permettre aux Nations unies d’organiser un référendum par lequel les Sahraouis pourraient choisir si le Sahara occidental serait un État indépendant ou une partie du Maroc, et qu’un cessez-le-feu a été déclaré. Cet accord a été appelé le Plan de règlement.

    Lire aussi : Sahara Occidental : les piliers du conflit

    Les parties ont accepté le Plan en principe en 1988,(9) et le 18 juin 1990, le Secrétaire Général a publié un rapport (10) décrivant les détails supplémentaires. (11) Pendant toute cette période, le Sahara Occidental est resté sur la liste des Nations Unies des territoires non autonomes dont le peuple a droit à l’autodétermination, et reste sur cette liste aujourd’hui.(12)

    Après le cessez-le-feu, la conduite du référendum a été placée sous l’égide du Conseil de Sécurité de l’ONU et une mission de maintien de la paix de l’ONU appelée MINURSO a été créée pour le conduire. En 1999, les Nations unies ont publié une liste de personnes pouvant participer au référendum selon les critères et les procédures convenus par les parties. Cependant, le Maroc s’est ensuite retiré du processus de référendum lorsqu’il a constaté que la liste n’était pas en sa faveur et qu’il ne pouvait pas remettre en cause les déterminations d’éligibilité par le biais de la procédure d’appel.(13)

    Plutôt que de faire pression sur le Maroc pour qu’il aille de l’avant avec le Plan de Règlement, le Conseil de Sécurité a adopté en 2000 une résolution appelant à une « solution politique » mutuellement acceptable.(14) En 2001, le Maroc a suggéré qu’il pourrait accorder aux habitants du Sahara Occidental un certain type d’autonomie au sein de l’Etat du Maroc. James Baker III, qui était le représentant personnel du Secrétaire Général des Nations Unies à l’époque, a incorporé cette idée dans plusieurs propositions, la dernière étant le « Plan de Paix » selon lequel le Sahara Occidental bénéficierait d’une période d’autonomie après laquelle un référendum serait organisé par lequel les électeurs éligibles pourraient choisir d’être incorporés au Maroc ou d’établir un état indépendant. En mai 2003, le Secrétaire Général a publiquement annoncé son soutien au « Plan de Paix » de Baker(15), et le 31 juillet 2003, le Conseil de Sécurité a voté à l’unanimité pour « soutenir fermement » ce qu’il a décrit comme « une solution politique optimale sur la base d’un accord entre les deux parties « (16).

    Cependant, le Maroc a rejeté ce plan.(17) En avril 2004, le Secrétaire général a confirmé que « le Maroc n’accepte pas le Plan de règlement qu’il avait accepté pendant de nombreuses années… et il n’accepte pas non plus maintenant les éléments essentiels du Plan de paix (de Baker). Il n’accepte rien d’autre que des négociations sur l’autonomie du Sahara occidental « dans le cadre de la souveraineté marocaine ».(18)

    Depuis lors, le Conseil de Sécurité a exhorté les parties à négocier une solution politique qui, néanmoins, permettrait au peuple du territoire d’exercer son droit à l’autodétermination.(19) Cependant, le Maroc a insisté sur le fait que sa proposition d’autonomie est la seule option pour le Sahara Occidental,(20) et a décrit le territoire dans les documents officiels et la législation comme sa « Province du Sud ». (21)

    Lire aussi : Les dessous de la stratégie de « pression » du Maroc pour que Madrid reconnaisse sa souveraineté sur le Sahara Occidental

    Le Maroc a également encouragé un grand nombre de Marocains à s’installer dans le territoire, de sorte qu’ils sont aujourd’hui beaucoup plus nombreux que les Sahraouis autochtones. Cet effort s’est intensifié après le cessez-le-feu de 1991, et on estime aujourd’hui que sur les quelque 500 000 résidents du Sahara occidental, seuls 25% sont des Sahraouis de souche.(22)

    Les tensions se sont accrues parmi les Sahraouis, en particulier les jeunes sahraouis, qui sont de plus en plus en colère contre le déni de leurs droits par le Maroc et l’incapacité de la communauté internationale à soutenir leurs droits.

    Le 13 novembre 2020, le Maroc a expulsé des civils sahraouis qui avaient bloqué une route marocaine qui relie le Sahara occidental à la Mauritanie à travers une zone tampon. Le Polisario a considéré la route et l’expulsion comme une violation du cessez-le-feu de 1991 et a déclaré la fin de l’accord. (23)

    Si des mesures ne sont pas prises immédiatement pour remédier à la situation, il est possible qu’elle dégénère en une guerre à grande échelle. Un nouveau représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies a récemment été nommé et a repris les pourparlers entre les parties, mais rien n’indique que ces pourparlers aient progressé.

    1 Le Sahara occidental, connu sous le nom de Sahara espagnol lorsqu’il était une colonie espagnole, est un territoire pas plus grand que l’État du Colorado, situé entre le Maroc au nord, la Mauritanie au sud et l’Algérie à l’est. Il est essentiellement désertique et constitue la terre ancestrale d’un peuple nomade appelé les Sahraouis.

    2 Résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale, 14 décembre 1960.

    3 Le rapport de cette mission est intitulé « Rapport du Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux », UN Doc. ONU A/100023/Add.5, Annexe, à la page 26 (1975). (« Le rapport de la mission de l’ONU »)

    4 Avis consultatif sur le Sahara occidental (1975), CIJ Rep. 12 (« Affaire du Sahara occidental »). Selon les termes de la Cour :  » La conclusion de la Cour est que les éléments et renseignements qui lui ont été présentés n’établissent aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental et le Royaume du Maroc (…). Ainsi, la Cour n’a pas constaté de liens de nature à affecter l’application de la résolution 1514 (XV) dans la décolonisation du Sahara occidental, et, en particulier, du principe d’autodétermination par l’expression libre et authentique de la volonté des peuples du territoire… « . (p. 162) La réponse de la Cour à la demande de la Mauritanie était essentiellement la même (p. 49).

    5 Deux jours après l’avis de la Cour, le Roi a annoncé qu’il y aurait une marche massive de 350.000 civils du Maroc vers le Sahara Occidental, appelée plus tard la « Marche Verte », pour obtenir la reconnaissance de la souveraineté du Maroc. Lettre du Représentant Permanent du Maroc auprès de l’ONU adressée au Président du Conseil de Sécurité, 18 octobre 1975. Doc. S/11852 (1975). Il était clair que le but ultime de la marche était de faire pression sur l’Espagne pour qu’elle négocie avec le Maroc et la Mauritanie avant que l’Assemblée générale puisse organiser le référendum. Voir, R. Vance, Jr, Recognition as an Affirmative Step in the Decolonization Process : The Case of Western Sahara, 7 Yale J. World Pub. Ord. 45, 50 (19 80) « Vance »).

    6 Le 14 novembre, les gouvernements du Maroc, de la Mauritanie et de l’Espagne ont publié un communiqué commun notifiant le monde de certains accords, plus tard surnommés les « Accords de Madrid », conclus à la suite de négociations sur la question du Sahara occidental. Déclaration de principes sur le Sahara Occidental par l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie, annexe II du document U.N. Doc. S/11880, 19 novembre 1987, dans Documents officiels du Conseil de sécurité, 30e année, Supplément pour octobre, novembre et décembre 1975, à 41.

    7 Un rapport de février 1976 de la Fédération internationale des droits de l’homme note que les soldats  » ont massacré des centaines, voire des milliers de Sahraouis, y compris des enfants et des personnes âgées qui refusaient de reconnaître publiquement le roi du Maroc  » et qu’à cette date, 80 % des habitants de Laayoune avaient quitté les lieux.

    8 T. Hodges, WESTERN SAHARA : THE ROOTS OF A DESERT WAR (Lawrence Hill & Co. 1983) (« Hodges »), p. 232. Lorsqu’ils ont ensuite été mitraillés par des avions marocains, tuant ou blessant un grand nombre d’entre eux, Boumedienne, le président de l’Algérie, leur a permis d’établir des camps à Tindouf, Hodges, p. 233. 8 Hodges, p. 233.

    9 Le 11 août 1988, le secrétaire général de l’ONU et un représentant du président de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), aujourd’hui l’Union africaine (UA), ont présenté aux deux parties l’ébauche d’un plan, qui a été accepté par les deux parties le 30 août 1988.

    10 S/21360/1990 (18 juin 1990).

    11 Id, p. 5. Ce rapport confirmait leur accord sur le fait que l’avenir du territoire serait déterminé par un référendum organisé sous les auspices des Nations Unies et de l’Organisation de l’unité africaine (aujourd’hui l’Union africaine), au cours duquel la population autochtone, définie comme « tous les Sahraouis figurant sur le recensement espagnol de 1974 âgés de dix-huit ans ou plus », serait autorisée à voter entre l’indépendance et l’intégration au Maroc. Les termes du plan ont été précisés dans le rapport suivant du Secrétaire Général, S/22464/1991 (19 avril 1991), confirmant à nouveau ces détails. Toutefois, après des pressions exercées par le Maroc, le Secrétaire général a proposé d’élargir les critères d’éligibilité des électeurs pour inclure certains Sahraouis qui ne figuraient pas dans le recensement espagnol de 1974, critères qui ont finalement été acceptés par les parties.

    12 Pour une reconnaissance récente que le Sahara Occidental reste un Territoire Non Autonome, voir Comité Spécial sur la Décolonisation 4ème réunion (AM), GA/COL/3159, 6 juin 2007, paras. 6 et 8.

    13 S. Zunes & J. Mundy, WESTERN SAHARA : WAR, NATIONALISM, AND CONFLICT IRRESOLUTION, (Syracuse U. Press, 2010) (« Zunes & Mundy ») pps. 211 et seq ; aussi UN Doc. S/1999/1219, par. 9.


    14 S/Res/2000/1309 (25 juillet 2000) ; S/RES/2000/1324 (30 octobre 2000). Néanmoins, le Conseil de sécurité a souligné que toute solution politique devait s’inscrire « dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes de la Charte des Nations Unies » et a indiqué qu’il était disposé à examiner « toute approche prévoyant l’autodétermination. » S/RES./1429 (30 juillet 2002).

    15 S/2003/565 (23 mai 2003).

    16 Communiqué de presse SC/7833, 31 juillet 2003.

    17 Comme l’a commenté le Secrétaire général à l’époque : « Il est difficile d’envisager une solution politique qui… prévoit l’autodétermination mais qui exclut néanmoins la possibilité de l’indépendance comme l’une des questions du scrutin. Ceci est particulièrement difficile à envisager étant donné… l’engagement déclaré du Maroc envers le plan de règlement… depuis tant d’années. . depuis tant d’années » ; S/2002/565, p. 10.

    18 Rapport du Secrétaire général sur la situation concernant le Sahara occidental, UN Doc. S/2004/325. A la mi-2007, le Maroc a soumis une proposition formelle d’autonomie à l’ONU.

    19 Le Conseil de sécurité a adopté la résolution 1754, appelant les parties : « [à] entamer des négociations sans conditions préalables, de bonne foi, en tenant compte des développements des derniers mois, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l’autodétermination du Sahara Occidental ». S/RES/1754, 30 avril 2007

    20 Dans un discours commémorant la fête du Trône, le Roi a proclamé : Le Maroc est… clair quant à ses convictions fondamentales : la voie pour parvenir au règlement souhaité ne peut être que celle de la pleine souveraineté marocaine et dans le cadre de l’initiative d’autonomie. » Voir, le discours du roi Mohammed VI à l’occasion de la fête du Trône, le 29 juillet 2019.

    21 Dans tous les documents officiels et la législation, le Sahara occidental est répertorié comme la  » province Sud du Maroc.  » Voir, par exemple, l’article 21 de la  » loi sur les hydrocarbures  » marocaine. Dans un discours à la nation le 6 novembre 2014, le 39e anniversaire de la Marche verte, cité par moroccoworldnews.com, le roi du Maroc a clairement exprimé sa position : « Nous disons ‘Non’ à la tentative de changer la nature de ce conflit régional et de le présenter comme une question de décolonisation. Le Maroc est dans son Sahara [sic] et n’a jamais été une puissance occupante ou une puissance administrative. En fait, il exerce sa souveraineté sur son territoire. »

    22 Rapport du département d’État américain,  » Pratiques en matière de droits de l’homme au Sahara occidental « , 2015, p. 2.

    23 Rapport de Human Right Watch :  » Sahara occidental : Morocco Cracks Down on Activists « , 18 décembre 2020.

    Source

  • Resolución de los abogados de NY sobre el Sáhara

    Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO, autodeterminación,

    Sección de Derecho Internacional del Colegio de Abogados de Nueva York – Centro de Derechos Humanos
    Informe a la cámara de delegados
    Resolución
    Resuelve
    . La American Bar Association insta al Presidente de los Estados Unidos a que apoye el derecho del pueblo del Sáhara Occidental a la autodeterminación en virtud de los principios de la Resolución de la Asamblea General de las Naciones Unidas A/RES/1514 8XV), la Carta de las Naciones Unidas y el derecho internacional mediante

    1. Rescindir la « Proclamación sobre el reconocimiento de la soberanía del Reino de Marruecos sobre el Sáhara Occidental » emitida por el presidente Donald Trump el 10 de diciembre de 2020, y retirar el reconocimiento del gobierno de los Estados Unidos a la soberanía de Marruecos sobre el Sáhara Occidental.
    2. Instar a Marruecos, a través de todos los canales diplomáticos disponibles, a conceder al pueblo del Sahara Occidental la autodeterminación y a adherirse a los principios del derecho internacional mediante:

    (a) permitiendo al pueblo del Sáhara Occidental elegir libremente si quiere establecer un estado independiente o aceptar la incorporación dentro de Marruecos;

    (b) permitiendo al pueblo del Sahara Occidental expresar libremente su apoyo a la independencia o a un referéndum para determinar el estatus del territorio;

    (c) afirmando el derecho del pueblo del Sáhara Occidental al disfrute de sus recursos naturales y su derecho a disponer de esos recursos en su mejor interés, como se afirma en la Resolución A/RES/61/123 de la Asamblea General de la ONU; y
    (d) utilizar los recursos del territorio del Sáhara Occidental sólo con el permiso del pueblo del Sáhara Occidental y si dicho uso beneficia principalmente a dicho pueblo, como exigen los principios de derecho internacional aplicables.

    SE RESUELVE, además, que la American Bar Association insta a los miembros del Congreso a adoptar políticas y medidas que sean coherentes con los principios del derecho internacional

    (a) garantizando que cualquier ayuda humanitaria o militar a Marruecos incluida en los créditos u otros proyectos de ley aprobados por el Congreso esté condicionada a la eliminación por parte de Marruecos de 34 las restricciones a la libertad de expresión o de movimiento del pueblo del Sáhara Occidental, su disposición a permitir el libre acceso de los periodistas al Sáhara Occidental, y su disposición a 36 aceptar una solución que incluya la opción de la independencia del territorio; y

    (b) aprobar una legislación en el Congreso que garantice que todas las importaciones procedentes del Sáhara Occidental, así como los negocios entre entidades de Estados Unidos y el Sáhara Occidental, cumplan con los principios del derecho internacional relativos a la utilización de los recursos de los territorios no autónomos; y

    SE RESUELVE, que la American Bar Association insta al Presidente de los Estados Unidos a que el Embajador de los Estados Unidos ante las Naciones Unidas apoye en el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas la ampliación del mandato de la Misión de las Naciones Unidas para el Sáhara Occidental (MINURSO) para vigilar las violaciones de los derechos humanos tanto en el Sáhara Occidental como en los campamentos del Polisario y a que presente una resolución en el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas a tal efecto.

  • La Asociación de Abogados de Nueva York sobre el Sáhara

    Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, MINURSO, referéndum, autodeterminación,

    INFORME

    Introducción
    En 1963, el Sáhara Español1 , ahora conocido como Sáhara Occidental, fue incluido en la lista de la ONU de Territorios No Autónomos cuyo pueblo tenía derecho a la autodeterminación en virtud de la política de las Naciones Unidas relativa a la descolonización de los territorios en manos de los gobiernos occidentales.2 En 1974, España accedió a permitir a los saharauis un referéndum en el que podrían elegir la independencia u otro estatus.

    Sin embargo, antes de que el referéndum pudiera celebrarse, Marruecos y Mauritania interpusieron reclamaciones de soberanía sobre el territorio basadas en supuestos vínculos entre el territorio y sus gobernantes en la época precolonial y, en 1974, convencieron a las Naciones Unidas para que España pospusiera el referéndum a fin de que sus reclamaciones fueran resueltas por la Corte Internacional de Justicia (CIJ). La ONU aceptó, pero envió una Misión para conocer los deseos del pueblo. En 1975 esta Misión emitió un informe en el que se indicaba que la inmensa mayoría del pueblo deseaba la independencia y no la integración en otro Estado. 3 Poco después, la CIJ emitió una Opinión Consultiva en la que rechazaba las reclamaciones tanto de Marruecos como de Mauritania y confirmaba el derecho del pueblo del territorio a la autodeterminación.4 A pesar de esta sentencia, el rey de Marruecos amenazó con enviar a miles de civiles marroquíes al territorio para reclamarlo a menos que España accediera a retirarse.5

    Ante esta amenaza, España se retiró del territorio y, en 1975, tanto Marruecos como Mauritania enviaron tropas para ocuparlo.6 Aproximadamente la mitad de los habitantes huyeron entonces de las ciudades.7 Sin embargo, tras ser bombardeados por la aviación marroquí, se les ofreció asilo en Argelia.8 A día de hoy, ellos y sus descendientes permanecen en campos de refugiados en el desierto, en un lugar llamado Tinduf. La ocupación también desencadenó una guerra con el Polisario, un movimiento independentista saharaui.

    Mauritania se retiró del territorio en 1979, pero los combates entre el Polisario y Marruecos no terminaron hasta 1991, cuando Marruecos accedió a permitir a las Naciones Unidas la celebración de un referéndum en el que los saharauis pudieran elegir si el Sáhara Occidental sería un Estado independiente o parte de Marruecos, y se declaró un alto el fuego. Este acuerdo se denominó Plan de Arreglo.

    Las partes aceptaron el Plan en principio en 1988,9 y el 18 de junio de 1990, el Secretario General emitió un informe 10 en el que se esbozaban más detalles. 11 Durante todo este periodo, el Sáhara Occidental siguió figurando en la lista de Naciones Unidas de territorios no autónomos cuyo pueblo tiene derecho a la autodeterminación, y sigue figurando en esa lista en la actualidad.12

    Tras el alto el fuego, la realización del referéndum se puso bajo la égida del Consejo de Seguridad de la ONU y se creó una misión de mantenimiento de la paz de la ONU llamada MINURSO para llevarlo a cabo. En 1999, la ONU publicó una lista de personas que podían participar en el referéndum según los criterios y procedimientos acordados por las partes. Sin embargo, Marruecos se retiró posteriormente del proceso de referéndum cuando vio que la lista no le favorecía y que no podía volver a litigar las determinaciones de elegibilidad a través del proceso de apelación.13

    En lugar de presionar a Marruecos para que siguiera adelante con el Plan de Arreglo, el Consejo de Seguridad adoptó en 2000 una resolución en la que pedía una « solución política » mutuamente aceptable.14 En 2001, Marruecos sugirió que podría conceder a los habitantes del Sáhara Occidental algún tipo de autonomía dentro del Estado de Marruecos. James Baker III, que era el Representante Personal del Secretario General de la ONU en ese momento, incorporó esta idea en varias propuestas, la última de las cuales fue el « Plan de Paz », según el cual el Sáhara Occidental disfrutaría de un periodo de autonomía tras el cual se celebraría un referéndum en el que los votantes con derecho a voto podrían elegir entre incorporarse a Marruecos o establecer un Estado independiente. En mayo de 2003, el Secretario General anunció públicamente su apoyo al « Plan de Paz » de Baker15 , y el 31 de julio de 2003, el Consejo de Seguridad votó por unanimidad para « apoyar firmemente » lo que describió como « una solución política óptima sobre la base de un acuerdo entre las dos partes « 16 .

    Sin embargo, Marruecos rechazó ese plan.17 En abril de 2004, el Secretario General confirmó que « Marruecos no acepta el Plan de Arreglo al que había accedido durante muchos años… y ahora tampoco acepta elementos esenciales del Plan de Paz (de Baker). No acepta más que las negociaciones sobre la autonomía del Sáhara Occidental « en el marco de la soberanía marroquí » ».18

    Desde entonces, el Consejo de Seguridad ha instado a las partes a negociar una solución política que, no obstante, permita al pueblo del territorio ejercer su derecho a la autodeterminación.19 Sin embargo, Marruecos ha insistido en que su propuesta de autonomía es la única opción para el Sáhara Occidental,20 y ha descrito el territorio en documentos oficiales y en la legislación como su « Provincia del Sur ». 21

    Marruecos también ha animado a un gran número de marroquíes a establecerse en el territorio, de modo que hoy en día superan ampliamente en número a los saharauis nativos. Este esfuerzo se intensificó tras el alto el fuego de 1991, y hoy en día se estima que de los aproximadamente 500.000 residentes del Sáhara Occidental, sólo el 25% son saharauis nativos.22

    Las tensiones han aumentado entre los saharauis, especialmente entre los jóvenes saharauis, que se han enfadado cada vez más por la negación de sus derechos por parte de Marruecos y la incapacidad de la comunidad internacional para apoyar sus derechos.

    El 13 de noviembre de 2020, Marruecos desalojó a los civiles saharauis que habían bloqueado una carretera marroquí que conecta el Sáhara Occidental con Mauritania a través de una zona de seguridad. El Polisario consideró que la carretera y el desalojo eran una violación del alto el fuego de 1991 y declaró el fin del acuerdo. 23

    A menos que se tomen medidas de inmediato para abordar la situación, existe la posibilidad de que estalle una guerra a gran escala. Recientemente se ha nombrado un nuevo representante especial del Secretario General de la ONU, que ha vuelto a convocar las conversaciones entre las partes, pero no hay indicios de que se produzcan avances en las mismas.

    1 El Sáhara Occidental, conocido como Sáhara Español cuando era una colonia de España, es un territorio no más grande que el estado de Colorado, situado entre Marruecos al norte, Mauritania al sur y Argelia al este. Es mayoritariamente desértico y el hogar ancestral de un pueblo nómada llamado saharaui.

    2 Resolución 1514 (XV) de la Asamblea General, 14 de diciembre de 1960.

    3 El informe de esta Misión se titula « Informe del Comité Especial encargado de examinar la situación con respecto a la aplicación de la Declaración sobre la concesión de la independencia a los países y pueblos coloniales », UN Doc. A/100023/Add.5, Anexo, en 26 (1975). (« Informe de la Misión de la ONU »)

    4 Opinión consultiva sobre el Sahara Occidental (1975), ICJ Rep. 12 (« Caso del Sahara Occidental »). En palabras del Tribunal « La conclusión del Tribunal es que el material y la información que se le han presentado no establecen ningún vínculo de soberanía territorial entre el territorio del Sáhara Occidental y el Reino de Marruecos… ». Por lo tanto, el Tribunal no ha encontrado vínculos de tal naturaleza que puedan afectar a la aplicación de la Resolución 1514 (XV) en la descolonización del Sáhara Occidental, y, en particular, del principio de autodeterminación a través de la expresión libre y genuina de la voluntad de los pueblos del Territorio… ». (en 162) La respuesta del Tribunal a la demanda de Mauritania fue esencialmente la misma (en 49).

    5 Dos días después del dictamen del Tribunal, el Rey anunció que habría una marcha masiva de 350.000 civiles de Marruecos hacia el Sáhara Occidental, más tarde llamada la « Marcha Verde », para conseguir el reconocimiento de la soberanía de Marruecos. Carta del Representante Permanente de Marruecos ante la ONU dirigida al Presidente del Consejo de Seguridad, 18 de octubre de 1975. Doc. S/11852 (1975). Estaba claro que el objetivo final de la marcha era presionar a España para que negociara con Marruecos y Mauritania antes de que la Asamblea General pudiera celebrar el referéndum. Véase, R. Vance, Jr., Recognition as an Affirmative Step in the Decolonization Process: The Case of Western Sahara, 7 Yale J. World Pub. Ord. 45, 50 (19 80) « Vance »).

    6 El 14 de noviembre, los gobiernos de Marruecos, Mauritania y España emitieron un comunicado conjunto en el que notificaban al mundo ciertos acuerdos, posteriormente denominados « Acuerdos de Madrid », alcanzados como resultado de las negociaciones sobre la cuestión del Sáhara Occidental. Declaración de Principios sobre el Sáhara Occidental de España, Marruecos y Mauritania, Anexo II del Doc. S/11880, 19 de noviembre de 1987, en Documentos Oficiales del Consejo de Seguridad, 30º año, Suplemento de octubre, noviembre y diciembre de 1975, en 41.

    7 Un informe de febrero de 1976 de la Federación Internacional de Derechos Humanos señalaba que los soldados « masacraron a cientos y tal vez miles de saharauis, incluidos niños y ancianos que se negaron a reconocer públicamente al rey de Marruecos » y que para esa fecha el 80% de los habitantes de El Aaiún se habían marchado.

    8 T. Hodges, WESTERN SAHARA: THE ROOTS OF A DESERT WAR (Lawrence Hill & Co. 1983)(« Hodges ») en 232. Cuando más tarde fueron ametrallados por la aviación marroquí, matando o hiriendo a muchos de ellos, Boumedienne, el presidente de Argelia, les permitió establecer campamentos en Tinduf, Hodges en 233. 8 Hodges en 233.

    9 El 11 de agosto de 1988, el Secretario General de la ONU y un representante del Presidente de la Organización de la Unidad Africana (OUA), ahora Unión Africana (UA), presentaron a ambas partes un esbozo de plan, que fue aceptado por ambas partes el 30 de agosto de 1988.

    10 S/21360/1990 (18 de junio de 1990).

    11 Id, en 5. Este informe confirmaba su acuerdo de que el futuro del territorio se determinaría mediante un referéndum realizado bajo los auspicios de las Naciones Unidas y la Organización de la Unidad Africana (ahora Unión Africana) en el que se permitiría a la población autóctona, definida como « todos los saharauis incluidos en el censo español de 1974 de dieciocho años de edad o más », votar entre la independencia y la integración con Marruecos. Los términos del Plan se perfilaron aún más en el siguiente informe del Secretario General, S/22464/1991 (19 de abril de 1991), confirmando de nuevo estos detalles. Sin embargo, tras la presión ejercida por Marruecos, el Secretario General propuso ampliar los criterios de elegibilidad de los votantes para incluir a ciertos saharauis que no figuraban en el censo español de 1974, criterios que finalmente fueron aceptados por las partes.

    12 Para un reconocimiento reciente de que el Sáhara Occidental sigue siendo un territorio no autónomo, véase la 4ª reunión del Comité Especial de Descolonización (AM), GA/COL/3159, 6 de junio de 2007, párrs. 6 y 8.

    13 S. Zunes & J. Mundy, WESTERN SAHARA: WAR, NATIONALISM, AND CONFLICT IRRESOLUTION, (Syracuse U. Press, 2010) (« Zunes & Mundy ») pps. 211 et seq; también UN Doc. S/1999/1219, par. 9.

    14 S/Res/2000/1309 (25 de julio de 2000); S/RES/2000/1324 (30 de octubre de 2000). No obstante, el Consejo de Seguridad hizo hincapié en que cualquier solución política tendría que producirse « en el contexto de acuerdos compatibles con los principios y propósitos de la Carta de las Naciones Unidas » e indicó su disposición a considerar « 

    14 S/Res/2000/1309 (25 de julio de 2000); S/RES/2000/1324 (30 de octubre de 2000). No obstante, el Consejo de Seguridad hizo hincapié en que cualquier solución política tendría que producirse « en el contexto de acuerdos compatibles con los principios y propósitos de la Carta de las Naciones Unidas » e indicó su disposición a considerar « cualquier enfoque que prevea la autodeterminación ». S/RES./1429 (30 de julio de 2002).

    15 S/2003/565 (23 de mayo de 2003).

    16 Comunicado de prensa SC/7833, 31 de julio de 2003.

    17 Como comentó el Secretario General en su momento « Es difícil prever una solución política que… prevea la autodeterminación pero que, sin embargo, excluya la posibilidad de la independencia como una de las diversas cuestiones de la votación. Esto es particularmente difícil de prever dado… el compromiso declarado de Marruecos con el plan de arreglo… durante tantos años ». . durante tantos años »; S/2002/565 en 10.

    18 Informe del Secretario General sobre la situación relativa al Sáhara Occidental, UN Doc. S/2004/325. A mediados de 2007, Marruecos presentó una propuesta formal de autonomía a la ONU.

    19 El Consejo de Seguridad adoptó la Resolución 1754, en la que pedía a las partes que: « [entablaran] negociaciones sin condiciones previas y de buena fe, teniendo en cuenta los acontecimientos de los últimos meses, con miras a lograr una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable, que prevea la autodeterminación del Sáhara Occidental ». S/RES/1754, 30 de abril de 2007

    20 En un discurso de conmemoración del Día del Trono, el Rey proclamó: Marruecos tiene claras sus convicciones fundamentales: la vía para lograr el deseado arreglo no puede ser otra que la plena soberanía marroquí y en el marco de la iniciativa de autonomía ». Véase, Discurso del Rey Mohammed VI en el Día del Trono, 29 de julio de 2019.

    21 En todos los documentos oficiales y la legislación, el Sáhara Occidental aparece como la « Provincia del Sur » de Marruecos. Véase, por ejemplo, el artículo 21 de la « Ley de Hidrocarburos » marroquí. En un discurso a la nación el 6 de noviembre de 2014, el 39º aniversario de la Marcha Verde, citado en moroccoworldnews.com, el Rey de Marruecos expuso claramente su posición: « Decimos ‘No’ al intento de cambiar la naturaleza de este conflicto regional y presentarlo como una cuestión de descolonización. Marruecos está en su Sáhara [sic] y nunca fue una potencia ocupante o una potencia administrativa. De hecho, ejerce su soberanía sobre su territorio ».

    22 Informe del Departamento de Estado de los Estados Unidos, « Human Rights Practices in Western Sahara », 2015, en 2.

    23 Informe de Human Right Watch: « Sáhara Occidental: Morocco Cracks Down on Activists », 18 de diciembre de 2020.

    Fuente

    #Sahara_Occidental #FrentePolisario #Marruecos #ONU #MINURSO

  • La MINURSO y los DDHH, según Christopher Ross

    Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO, derechos humanos,

    Diez senadores, demócratas y republicanos, escribieron recientemente al Secretario de Estado Blinken para instar a que se añada la vigilancia de los derechos humanos al mandato de la Misión de la ONU para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO). PassBlue, un sitio de periodismo en línea, destacó recientemente su carta, pero también citó a un antiguo jefe de la MINURSO en el sentido de que tomar esta medida no haría más que añadir « otro elemento inaplicable » a su trabajo. Esto me llevó a escribir el siguiente comentario.

    Serví como Enviado Personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental desde 2009 hasta 2017. Mi misión, definida por el Consejo de Seguridad, era facilitar las negociaciones para lograr « una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable, que prevea la autodeterminación del pueblo del Sáhara Occidental. » Las propuestas que Marruecos y el Polisario habían presentado en 2007 se excluían mutuamente, y su rigidez garantizaba un estancamiento duradero en cada sesión de negociación cara a cara que convocaba y en toda la diplomacia itinerante que emprendía en una búsqueda quijotesca de flexibilidad.

    A falta de avances sustanciales sobre el futuro del Sáhara Occidental, la cuestión de los derechos humanos se convirtió en un frente de batalla sustitutivo, en el que cada parte acusaba a la otra de graves violaciones de los derechos humanos. Para hacer frente a estas preocupaciones, los informes del Secretario General al Consejo de Seguridad han pedido sistemáticamente una supervisión independiente y sostenida de los derechos humanos. El Polisario ha estado dispuesto a aceptar dicha supervisión, pero, por directriz real, Marruecos no lo ha hecho.

    En el artículo de PassBlue, Wolfgang Weisbrod-Weber, antiguo Representante Especial del Secretario General en el Sáhara Occidental, abordó una situación hipotética en la que el Consejo de Seguridad añadiera los derechos humanos al mandato de la Misión de la ONU para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO). Lamentó que al hacerlo se añadiría otro elemento inaplicable al trabajo de la MINURSO. Esto no cuenta toda la historia. ¿Por qué añadir los derechos humanos sería inaplicable? Porque Marruecos encontraría una manera de bloquearlo sobre el terreno, como hizo en 2000 con los preparativos de la MINURSO para un referéndum. ¿Por qué se negaría Marruecos a celebrar un referéndum? Porque si teme que el resultado sea la independencia. ¿Y por qué iba a bloquear Marruecos un mandato de derechos humanos? Porque dicho mandato daría a los opositores residentes en el Sáhara Occidental a la presencia marroquí una forma transparente de informar al mundo exterior de sus puntos de vista, algo que Marruecos ha hecho todo lo posible por impedir para no debilitar su reclamación del territorio.

    Este y otros aspectos de la postura de Marruecos en el conflicto del Sáhara Occidental tienen todo el sentido del mundo en Rabat, pero hacen caso omiso no sólo de las recomendaciones de dos sucesivos secretarios generales de la ONU para la supervisión de los derechos humanos, sino también de los reiterados llamamientos del Consejo de Seguridad a negociar sin condiciones previas. Rabat ha cortocircuitado estas negociaciones al intentar imponer su propuesta de autonomía como único punto del orden del día, excluyendo la propuesta de referéndum del Polisario. No ha sufrido ninguna consecuencia por este comportamiento porque el apego de Francia a la estabilidad marroquí le impulsa a impedir cualquier esfuerzo serio para llamar la atención a Marruecos por su incumplimiento de las directrices del Consejo de Seguridad. A menos que el Consejo tome medidas correctivas, posiblemente ampliando el mandato del nuevo Enviado Personal más allá de la simple convocatoria de reuniones y la realización de lanzamientos en busca de flexibilidad, se enfrentará a la misma situación de estancamiento que sus tres predecesores.

    Christopher Ross, 25 oct 2021

    #Sahara_Occidental #Frente_Polisario #Marruecos #ONU #MINURSO #Derechos_humanos #DDHH

  • Marocleaks: Préparation de l’échéance d’avril 2014

    Marocleaks: Préparation de l’échéance d’avril 2014

    Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, ONU, Conseil de Sécurité, Echéance d’avril, MINURSO, Christopher Ross,

    L’examen par le Conseil de Sécurité de la question du Sahara en avril prochain se situe dans un contexte particulièrement difficile marqué par une attente de nos partenaires de mesures concrètes en matière des Droits de l’Homme.
    Pour la préparation de cette échéance, quelques actions sont soumise à l’appréciation de Monsieur le Ministre.

    Trois mois seulement nous séparent de l’examen par Le Conseil de sécurité de la question du Sahara marocain. Cet examen interviendra dans un contexte différent de celui de la dernière année et devrait nous inciter à agir, relativement tôt, pour préparer cette échéance dans, les meilleures conditions possibles.

    A. LE CONTEXTE: IL EST CARACETRISE PAR LES DETERMINANTS SUIVANTS:

    -Les engagements pris avec Washington : dans le communiqué commun, qui a sanctionné la visite de Sa Majesté le Roi aux Etats Unis, le Maroc a pris des engagements concrets concernant particulièrement la dimension des Droits de l’Homme au Sahara marocain ;

    -La tension très aiguë et sans précédent observée dans les relations maroccoalgériennes et les mesures et initiatives de provocation prises par les responsables de ce pays ;

    -L’absence de tout progrès dans le processus de négociation ;

    -la nouvelle configuration du Conseil de sécurité est dominée par les défenseurs des droits de l’Homme ;

    -La sortie du Maroc du Conseil de sécurité, après l’accomplissement de son mandat de deux ans ;

    -Les tentatives d’intrusion de la Présidente de la Commission africaine, dans le processus de règlement onusien.

    B. LES ATTENTES DES PARTENAIRES ET DU CONSEIL DE SECURITE:

    Ces attentes sont liées au progrès dans l’exécution du mandat de M Ross, à la poursuite par le Maroc de ses efforts en matière de promotion et de protection des Droits de l’Homme et à l’amélioration des relations maroco- algériennes.

    1. L’avancement du processus de négociation:
    Le changement d’approche pour la conduite des négociations par l’Envoyé personnel du Secrétaire Général et son acceptation par les parties est le seul élément nouveau enregistré durant cette année. Il est de nature à favoriser des discussions ciblées, tout en évitant les questions du statut final et du procédé d’acceptation par la population du Sahara de la solution politique dégagée.

    Bien sûr, ce n’est pas la première fois que cette approche est préconisée. MM. Peter Van Walsum et James Baker l’ont expérimentée sans résultat tangible, mais nous sommes obligés de suivre M. Ross, étant donné l’accueil favorable réservé par les membres du Conseil à la méthode des navettes qu’il a proposée, pour pouvoir identifier des points de convergence entre les parties.

    L’inauguration par M. Ross de cette nouvelle approche, durant sa prochaine visite de la région, à la fin de janvier, et ses résultats composeront l’essentiel du rapport de mars prochain et il est, dés lors, important d’éviter que la problématique des droits de l’Homme constitue l’élément dominant de ce rapport, dont le contenu influe sur les dispositions de la résolution du Conseil de Sécurité.

    2. La problématique des Droits de l’Homme :
    En l’absence de tout progrès dans le processus de négociations, nos adversaires continuent malheureusement de focaliser l’attention du Conseil sur la situation des Droits de l’Homme dans la région du Sahara. L’élaboration par les Etats Unis, l’année dernière, d’un premier projet élargissant le mandat de la MINURSO à la supervision des Droits de l’Homme, bien que retiré au dernier moment, à détruit un tabou et fait naître un espoir dans le camp de nos adversaires.

    Il est, par conséquent, très prévisible que ces derniers s’y prennent en avance et intensifient leur campagne, de concert avec l’Union Africaine, pour pousser à l’élargissement du mandat de la MINURSO au domaine des Droits de l’Homme.

    3 L’amélioration des relations entre le Maroc et l’Algérie:

    Bien qu’elle représente un voeu profond des peuples maghrébins, une revendication internationale persistante et une exigence objective, dictée par la communauté des défis auxquels est confrontée la région, l’amélioration des relations entre le Maroc et l’Algérie demeure un objectif fuyant et difficile à concrétiser, en l’absence d’un changement dans la classe politique et la structure de l’Etat en Algérie.

    De ce fait et malgré l’acceptation par le Maroc des différentes approches préconisées par l’Algérie pour dynamiser ces relations (laisser de côté la question du Sahara, mettre à plat tous les dossiers en suspens sans exception ….) et nos tentatives répétées d’avancer sur des dossiers non conflictuels avec notre voisin, l’engagement de l’Algérie est resté de façade et de circonstance, reflétant une volonté de blocage total.

    Toutefois, les premières retombées du printemps arabe et la montée de la menace terroriste dans la région sahelo- saharienne, qui a touché la Mauritanie et l’Algérie, ont fait naître une prise de conscience, de la part de l’Europe et les États-Unis, de l’importance de la coopération maroco- algérienne pour leur propre sécurité et celle de leurs zones d’influence. Cette prise de conscience les a incités à plaider en faveur de cette coopération. Elle a, également, a été derrière l’inclusion de la dimension maroco -algérienne dans le mandat de M. Ross et les tentatives de ce dernier de réanimer ces relations.

    Or, tant que le Maroc s’accommodait d’une participation protocolaire de l’Algérie aux réunions informelles, les dirigeants de ce pays ont fait l’effort de prendre part à des discussions marginales et à autoriser quelques Ministres techniques à visiter le Maroc. Cependant, à partir du moment où le Maroc a décidé de responsabiliser l’Algérie et de lui demander formellement, par l’intermédiaire de M Ross, son implication dans les négociations, la réponse algérienne ne s’est pas faite attendre.

    En effet, on assiste depuis le changement de gouvernement et l’arrivée de M. Laamara à la tête de la diplomatie algérienne, à une radicalisation de la position de ce pays et à la multiplication d’initiatives pour rendre toute normalisation des relations entres nos deux pays difficile, voire impossible à réaliser dans le futur immédiat. La coïncidence, cette année, du débat d’avril avec les élections présidentielles en Algérie n’augure pas d’un quelconque assouplissement de l’attitude de ce pays, bien au contraire.

    C. L’ATTITUDE DES AUTRES PARTIES :
    L’Algérie : depuis une année les dirigeants de ce pays ont tout fait pour annihiler les effets des petits pas que M. Ross a fait faire aux relations bilatérales avec le Maroc. Tout prétexte était bon pour entraver la moindre évolution. Les derniers mois de 2013, se sont distingués par une surenchère sans précédent avec, pour la première fois, la demande d’élargissement du mandat de la MINURSO faite officiellement par l’Algérie au nom de son Président, le 29 octobre dernier à Abuja, sans compter les actions de mobilisation de la société civile algérienne par l’intermédiaire de la CNASPS et l’envoi d’une délégation de l’Assemblée Nationale aux débats sur la question du Sahara à la quatrième Commission des Nations Unies ou encore les déclarations répétées du porte parole du Ministère des affaires étrangères algérien accusant le Maroc de tous les maux de son pays.

    Le polisario : au fur et à mesure que nous approchons d’avril, le polisario et ses relais s’activeront sur la seule question des Droits de l’Homme. Dans leur esprit, l’initiative malencontreuse des américains de l’année dernière -même si elle a été retirée- a joué en leur faveur et ils feront tout pour la ressusciter. La sensibilité de la part des membres du Conseil de Sécurité à la thématique des Droits de l’Homme, se fera plus explicite maintenant que le Maroc est en dehors du Conseil. Mais si nous présentons des mesures crédibles et convaincantes à nos partenaires, nous pouvons avorter les velléités de nos adversaires et écarter l’idée d’élargissement du mandat de la MINURSO.

    D. QUELQUES PROPOSITIONS D’ACTIONS

    1. Conforter M. Ross dans ses bons offices sans faire de concessions :

    La prochaine visite de l’Envoyé personnel et ses résultats constitueront l’essentiel du rapport du Secrétaire général de mars prochain. Pour éviter que le rapport soit chargé par des développements sur les droits de l’homme, nous avons intérêt à « donner du blé à moudre » à M. Ross et à lui démontrer notre bonne volonté à mettre en oeuvre sa nouvelle approche, tout en mettant les points sur les « i » et en clarifiant ce qui doit l’être, particulièrement sur la notion de compromis ainsi que, la centrante et l’actualité de notre proposition d’autonomie.

    2. Mise en oeuvre des promesses faites aux Etas Unis :

    L’acceptation par Washington d’un communiqué commun avec un langage succinct et générique sur les droits de l’homme au Sahara s’est faite avec la promesse que notre pays entreprendra souverainement des actions concrètes, substantielles et dans des délais déterminés, mais en tout cas bien avant l’échéance d’avril prochain. Il y a, par conséquent, une attente non seulement de Washington mais aussi de Londres et, bien sûr, de notre seul appui la France. Nous
    sommes appelés à adopter les mesures convenues et a les mettre en oeuvre, à en informer les trois Capitales, avant d’entamer le processus de concertation sur le projet de résolution.

    La diligence qui sera apportée à l’adoption de ces mesures et leur portée, seront déterminants pour convaincre « le Groupe des Amis » de l’inopportunité de la visite de la Haut Commissaire au Sahara. Elles seront aussi cruciales pour convaincre les Américains de rédiger un projet de résolution en termes d’encouragements à nos mesures nationales et de ne pas donner suite aux demandes d’élargissement du mandat de la MINURSO ou de visite de La Haut Commissaire. Enfin la réussite de cette démarche concertée nous permettra d’endiguer les manoeuvres éventuelles du Nigeria au sein du Conseil et celles de l’Algérie et de l’Afrique du sud pour injecter l’idée du mécanisme de surveillance des droits de l’homme dans le mandat de la MINURSO.

    3. Le recensement :

    En même temps que nous mènerons des efforts sur le volet des Droits de l’Homme, il est indispensable d’engager un effort soutenu, concomitant et tout azimut autour de la question du recensement auprès, non seulement du HCR et du Secrétaire général des Nations Unies, mais aussi auprès de l’Union Européenne, du Groupe des amis du Secrétaire Général et des ONG internationales influentes, pour réclamer l’accomplissement de cette opération. L’objectif étant de gêner l’Algérie et le polisario sur leur propre terrain et de renforcer le langage de la prochaine
    résolution du Conseil.

    Si jusqu’à présent, cette thématique a été confinée au HCR et traitée selon une approche sélective et progressive, le temps est venu d’en faire un leitmotiv de notre discours dans toutes les instances et en toute circonstance, d’autant plus que c’est l’unique aspect du différend qui met l’Algérie en difficulté.

    L’action diplomatique sur cette thématique devrait, également, engager des partis politiques, des élus et des Organisations Non Gouvernementales des provinces du Sud et cibler le Secrétariat de l’ONU, le Groupe des Amis et les grandes ONG Internationales.

    4. Interaction avec les membres du Conseil de Sécurité :
    II serait hautement recommandé d’effectuer des visites auprès des membres du Conseil de Sécurité afin de les familiariser avec notre dossier, les tenir au courant des derniers développements et leur faire appréhender ses enjeux.

    a. Les nouveaux Membres :
    • Le Nigeria : II y a quatre ans, ce pays a été un adversaire actif au sein du Conseil et s’est mobilisé sur la thématique des Droits de l’Homme, en présentant même des amendements aux résolutions sur le Sahara. Tout porte à croire qu’il continuera dans cette logique, en servant de principal relais de l’Union Africaine au sein du Conseil.

    Nous devons maintenir un contact régulier avec ce pays et utiliser toutes les influences possibles pour le neutraliser et réduire sa capacité de nuisance, d’autant plus qu’il assumera la présidence du Conseil pendant le mois d’Avril prochain.

    • La Jordanie : ce pays arabe, qui a pris la place de l’Arabie Saoudite au sein du Conseil, a une proximité marquée avec les pays occidentaux, notamment des Etats Unis. Son statut de pays voisin lié à Israël par un accord de paix et associé à la solution du conflit israélo- palestinien ne lui permettra pas de prendre les mêmes risques qu’aurait pris l’Arabie Saoudite pour défendre nos intérêts sur la question du Sahara. En outre, les positions très pro-occidentales du Prince Zeid, l’Ambassadeur Représentant permanent de Jordanie, l’inciteront, tout au plus, à afficher une neutralité positive pour ne pas mécontenter l’Algérie. Ceci dit, des instructions des Hautes autorités jordaniennes et une pression amicale ponctuelle de l’Arabie Saoudite pourraient changer la donne et nous assurer un minimum d’appui de la part de ce pays.

    • Le Chili : l’arrivée de la socialiste Mme Bachelet à la magistrature suprême dans ce pays, risque d’être exploitée par nos adversaires à leur avantage, si nous ne prenions pas les devants. La position de ce pays a toujours été marquée par beaucoup d’hésitation. Il est, par conséquent, souhaitable de programmer une visite, au plus tôt, pour contenir ce risque.

    • Le Tchad : Ce pays a été absent sur la scène des Nations Unies et a préféré s’investir dans l’action de l’Union Africaine à travers laquelle il s’est trouvé engagé dans plusieurs forces africaines de stabilisation ou dans des opérations hybrides ONU- UA. Il serait indiqué de nous assurer au moins la neutralité de ce pays africain pour empêcher toute coalition favorable à l’Union Africaine au sein du Conseil.

    b. Les autres Membres du Conseil:

    Le fait que les autres pays membres du Conseil de Sécurité soient, pour la plupart familiers avec notre position et nos attentes, ne nous dispense pas de la nécessité de les démarcher, au niveau approprié.

    La France : la posture de ce pays, pendant longtemps notre principal appui au sein du Conseil, est devenue la cible des critiques de la part de l’Algérie et du polisario, surtout sur l’aspect des Droits de l’Homme. Il importe de rappeler, à cet égard, les nuances apportées par Paris à sa position durant les débats de l’année dernière (non utilisation du veto, respect des Droits de l’Homme, non appui à l’autonomie dans le discours français et le rappel du Quai d’Orsay de « l’attachement de la France au droit de manifester » au lendemain de l’adoption de la résolution 2099). Nous sommes, donc, appelés à nous concerter davantage avec ce pays à différents niveaux, à partager avec lui, en priorité, nos intentions et notre stratégie et à le mettre dans la confidence, en vue de nous assurer de son appui agissant au Conseil, seul à même de nous prémunir contre les états d’âmes des américains et la complicité britannique.

    Le Royaume Uni : une attention particulière devrait être prêtée à ce pays, fervent promoteur de l’idée de visite de la Haut Commissaire aux Droits de l’Homme et partenaire privilégié de Washington au Conseil de Sécurité

    La Russie : Le refus par ce pays de toute imposition aux parties à un différend, nous a permis de contenir l’initiative américaine d’avril dernier. La prochaine visite de M. Lavrov prévue au Maroc sera l’occasion de l’informer de nos actions et initiatives relatives à la question du Sahara marocain et à solliciter l’appui de son pays à notre approche.

    Le Rwanda : ce pays a multiplié les appels au Maroc pour un renforcement des relations. Il y a une perspective de retrait de reconnaissance en vue. Une invitation de la Ministre des Affaires Etrangères pour visiter notre pays serait bien accueillie, pour concrétiser les engagements pris au plus haut niveau et confirmer la position très positive adoptée par Kigali lors des débats de 2013 au Conseil. Si nous parvenons à faire adopter par le Tchad une position engagée et positive à notre égard, ce pays pourra constituer avec Rwanda un binôme qui nous fera éviter toute aliénation de la position de ces deux pays à l’Union Africaine.

    • Une mention spéciale doit, enfin, être faite des pays ayant des traditions de défense des Droits de l’Homme et qui peuvent, de ce fait, être perméables à la propagande de nos adversaires, sans pour autant nous être forcément hostiles. Il s’agit principalement de l’Argentine et du Chili- en raison de leur passé- de l’Australie, du Luxembourg de la Lituanie et de la Corée. Eux aussi doivent être informés des nouvelles mesures prises par le Maroc en matière des Droits de l’Homme.
    L’élaboration et la remise à nos interlocuteurs d’un « livre blanc » sur les efforts entrepris par le Maroc en matière des Droits de l’Homme est à considérer pour prouver notre engagement comme support pour notre campagne et l’illustration de notre engagement.

    5. La visite à New York de MM. Baraka, El Haiba et El Yazami :
    En appui aux visites dans les capitales et aux démarches à Rabat et en vue de partager avec les autres membres du Conseil l’état d’avancement de la nouvelle dynamique de développement humain dans les provinces du sud et les mesures qui seront mises en oeuvre dans le domaine des droits de l’Homme, il est souhaitable que MM. Nezar Baraka , Président du CESE , M Mahjoub El Haiba , Délégué Intergouvernemental au Droits de l’Homme et M. Driss El Yazami, Président du CNDH se déplacent à New York pour des présentations et des entretiens avec les membres du Conseil de sécurité et des responsables du secrétariat chargés du dossier du Sahara . Une telle visite devrait se dérouler suffisamment à I’ avance (de préférence en février) pour que leurs inputs soient intégrés dans le projet de rapport du secrétaire général.

    6. La visite de Mme Pillay :
    Nous devons continuer à rejeter l’idée d’une visite couplée de la Haut Commissaire à Rabat et au Sahara car une telle visite nous ferait rentrer dans un engrenage dangereux. En effet, une telle visite donnerait lieu à un briefing autant au Conseil de sécurité qu’au Conseil des Droits de l’Homme à la demande de n’importe quel membre des deux organes. Et une fois le premier briefing donné, il sera suivi d’autres et deviendra ainsi institutionnalisé, avec le risque de voir la question du Sahara rentrer dans une dynamique périlleuse qui changera le prisme de cette question.

    7. La résistance aux machinations du polisario :
    Durant les cinq dernières années, nous avons été obligés de gérer, pendant l’examen de la résolution, des situations qui ont affaibli notre capacité de négociation (l’arrestation du groupe des 6 indépendantistes à leur retour d’une visite médiatisée à Alger et Tindouf, le cas d’Aminatou Haidar, le démantèlement du camp Gdim Izik , le jugement par le tribunal militaire ….).

    Nous devons nous efforcer, durant les quatre mois à venir, d’éviter toute situation pouvant être mise à profit par nos adversaires pour décrédibiliser les mesures annoncées à Washington ou compliquer la négociation de la résolution.

    Bien sûr, cette démarche prudente et anticipative n’est pas synonyme de laxisme dans notre réaction aux provocations du polisario et, plus encore maintenant, de l’Algérie.

    8. Empêcher une décision de l’Union Africaine en janvier :
    II a été démontré durant l’année écoulée que la Présidente de la Commission
    africaine s’entête à mettre en oeuvre son propre agenda et celui de son pays, en cherchant à interférer dans le processus de négociation de la question du Sahara. Elle a saisi, à cet effet, le Secrétaire général et les membres du Conseil de Sécurité, particulièrement les permanents parmi eux.

    Le prochain sommet africain, de fin janvier et début février, constitue une date charnière et une épreuve de force dans notre combat contre les desseins de Mme Zuma. Nous sommes condamnés à réussir ce défi qui nous est lancé par la Présidente de la Commission africaine.

    En effet, si nous parvenons à mobiliser une minorité de blocage constituée de 15 à 20 pays convaincus, engagés et résistants aux pressions l’Algérie, qui resteront actifs et solidaires tout au long des réunions préparatoires du Sommet, nous aurons mis en échec les desseins de Mme Zuma, de l’Algérie et de l’Afrique du Sud et en même temps avorté les sollicitations de l’Union Africaine pour se trouver un rôle dans le règlement du dossier du Sahara. L’issue de ce duel au sein de l’Union Africaine aura indubitablement une résonance au Conseil de sécurité, au Secrétariat des Nations Unies et, bien sûr, en Afrique.

    9. Une interaction avec les intervenants dans la rédaction du rapport (SG , DPKO, DPA, HCDH) :

    Pour bien préparer l’échéance d’avril, une quadruple interaction est hautement indiquée avec :

    • Le Secrétaire général des Nations Unies : une rencontre de M. Le Ministre avec M. Ban Ki-Moon, avant avril, serait la bienvenue, surtout si elle se tient à New York. Elle sera une occasion pour une première prise de contact, pour une valorisation de notre partenariat avec les Nations Unies (Mali, Sahel, RDC, RCA, Côte d’Ivoire …), et pour des mises au point sur l’évolution du processus de négociation et son devenir.

    • Le responsable du Département des Opérations de Maintien de la Paix : je compte tenir des réunions de travail avec M Ladssous pour discuter du contenu du rapport sur le Sahara marocain et tenter de l’amener à un rééquilibrage dans la structure du rapport du SG.

    • Le responsable du Département des Affaires Politique : ce Département a aussi son mot à dire dans l’orientation du rapport du SG. Je compte me réunir avec M Feltman et son équipe sur l’orientation dudit rapport. Je voudrais réitérer ma demande d’une contribution substantielle du Maroc au Budget de ce Département. Elle est de nature à favoriser un début de changement de l’attiude hostile de son responsable M. Feltman, un grand ami de M. Ross, vis-à-vis de notre dossier.

    • La Haut Commissaire aux Droits de l’Homme : il importe de prévenir, dans la contribution de la Haut Commissaire, Mme Pillay, au rapport du SG d’avril prochain, une recommandation qui irait dans le sens d’un élargissement du mandat de la MINURSO, comme cela a été fait durant les trois dernières années et de la dissuader de visiter les provinces du Sud, afin d’écarter toute instrumentalisation de la part de nos adversaires.

    10. Une réunion des Ambassadeurs de Sa Majesté auprès des membres du Conseil de Sécurité:
    Afin de mobiliser le soutien nécessaire à notre stratégie, la tenue d’une réunion avec les Ambassadeurs de Sa Majesté accrédités auprès des 15 membres du Conseil paraît opportune. Elle sera l’occasion de les tenir informés des derniers développements et de la stratégie adoptée, d’unifier le message qui sera transmis à leurs interlocuteurs et de convenir d’une feuille de route comportant les actions à mener pour la période nous séparant de la date d’avril.

    Cette réunion, qui se tiendrait sous l’autorité de Monsieur le Ministre, verrait la participation des Présidents du CNDH du CESE, du Délégué Intergouvernemental pour les Droits de l’Homme et des représentants des Départements et Services partenaires dans la gestion du dossier du Sahara.

    Conclusion : Pour bien préparer l’échéance d’avril et travailler dans la confiance réciproque avec les américains qui sont les rédacteurs de la résolution, le facteur temps est d’une importance cruciale. Or le temps qui nous sépare d’avril est très court, au regard des actions que nous sommes appelés à entreprendre.

    -New York le 6 janvier 2014-

    #Maroc #Sahara_Occidental #Front_Polisario #ONU #Conseil_de_Sécurité

  • ONU: Il faut avancer dans le « processus de paix » au Sahara

    Jean-Pierre Lacroix, ONU, Opérations de Paix, Sahara Occidental, Maroc, MINURSO, Mali, Ukraine,

    Le secrétaire général des Nations unies pour les opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, considère qu’il est « extrêmement important » d’obtenir des « progrès » dans le « processus de paix » au Sahara occidental, où une guerre de basse intensité s’est intensifiée ces derniers mois. Dans une interview accordée à Efe lors de sa visite à Madrid, où il a rencontré des représentants du gouvernement espagnol pour analyser la participation de Madrid aux missions de maintien de la paix de l’ONU, le diplomate français a évoqué la situation actuelle dans cette ancienne province espagnole du nord de l’Afrique occupée par le Maroc depuis 1975. « Depuis un an et demi, nous avons constaté une plus grande tension sur le territoire, en partie à cause de cette impression qu’il n’y a pas eu de progrès et d’effort », reconnaît le fonctionnaire de l’ONU, réticent à entrer dans de nombreux détails de la mission. Selon lui, la nomination de Staffan de Mistura au poste de Représentant du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental a permis de « diminuer cette tension sur le territoire », même s’il rappelle que la situation « reste fragile et a un impact sur la mission ».

    Restrictions de mobilité pour la MINURSO

    Jean-Pierre Lacroix regrette que la MINURSO rencontre des « limitations » à sa liberté de mouvement sur le territoire, mais assure qu’ils « font tout leur possible pour réduire l’impact sur la mission ». Malgré cela, ils continuent « à avoir de bonnes relations avec les parties (Maroc et POLISARIO), des interactions régulières ». Cependant, il indique que « la situation de la MINURSO reflète une situation plus générale dans presque toutes les missions de maintien de la paix, où ils ont un environnement politique et sécuritaire qui s’est détérioré au cours des deux dernières années. » Quelque chose qui rend ces missions « plus importantes que jamais car les situations sont plus fragiles et plus tendues. »

    Lacroix évite de commenter le récent changement de position de l’Espagne avec lequel il est allé soutenir le Maroc dans son projet de transformer le territoire en une province autonome au sein du pays et de ne pas poursuivre sur la voie de l’organisation d’un référendum d’indépendance. « Hier, j’ai parlé avec le FM José Manuel Albares et il a confirmé que l’Espagne continue de soutenir les efforts de paix menés par l’ONU et le PESG, il est extrêmement important de poursuivre dans cette voie », dit-il. Ainsi, il fait allusion au fait que les résolutions approuvées par l’organisation internationale « sont très claires » : « nous avons une opération pour surveiller la situation sécuritaire au Sahara Occidental et nous allons mettre en œuvre le mandat ». « Il est extrêmement important d’avoir un mandat de paix qui avance, car lorsqu’il n’y a pas de progrès et que les efforts de paix s’arrêtent ou qu’il y a cette perception que ces efforts ne bougent pas, cela a un impact sur la situation sécuritaire du territoire, nous l’avons vu l’année dernière », a-t-il déclaré.

    Situation « fragile » au Liban et au Mali

    L’USG analyse la situation « fragile » actuelle au Liban et au Mali, où travaillent respectivement la FINUL et la MINUSMA, et assure qu’ »aujourd’hui plus que jamais, elles sont nécessaires » dans les deux territoires. Lacroix apprécie la « contribution et le soutien » de l’Espagne, notamment dans son travail au commandement de la mission libanaise « en temps de guerre en Europe » avec le conflit en Ukraine et apprécie que ces professionnels « maintiennent le lien avec des parties qui ne se parlent pas directement », le Liban et Israël. « Il est très important d’éviter toute escalade des incidents qui se produisent souvent, chaque jour ou chaque semaine, et qui peuvent dégénérer très rapidement s’il n’y a pas de capacité de réaction de la FINUL », affirme-t-il.

    Conscient de la réalité au Mali, le fonctionnaire regrette son récent départ du G5-Sahel, une organisation intergouvernementale dans laquelle le pays était avec le Burkina Faso, le Tchad, la Mauritanie et le Niger pour générer des politiques de développement et de sécurité. « Nous pensons que le G5-Sahel a été une initiative très positive dans le sens où les pays les plus touchés par la sécurité ont décidé de prendre en main leur réponse avec le soutien international et avec la certitude qu’il s’agit de problèmes régionaux », explique-t-il. Pour cette raison, il espère que l’organisation « peut se réinventer et qu’elle a un avenir » : « Nous continuerons à soutenir tous les efforts des pays de la région pour répondre non seulement avec des moyens militaires mais aussi pour résoudre les causes et les racines de la situation, qui Elle a à voir avec le développement et l’impact du changement climatique ou du terrorisme mondial », souligne-t-il.

    « Très prématuré » de savoir s’il y aura une mission de maintien de la paix en Ukraine

    L’ONU compte actuellement quatorze missions de maintien de la paix déployées dans le monde, dont deux seulement sont encore actives en Europe, au Kosovo et à Chypre. Face à l’éventuelle nécessité d’en générer une nouvelle pour l’Ukraine, le fonctionnaire appelle à la prudence, compte tenu de la situation actuelle du conflit et estime qu’il serait encore « très prématuré de spéculer sur une opération quelconque » dans le pays. « Dans le cas d’une opération de maintien de la paix ou de cessez-le-feu, il doit y avoir un accord de paix à respecter, malheureusement ce n’est pas ce que nous voyons », ajoute-t-il.

    La Voz de Galicia, 01 juin 2022

    #SaharaOccidental #Maroc #ONU #MINURSO #JeanPierreLacroix

  • Sahara Occ.: Le Maroc veut la peau du chef de la Minurso

    Sahara Occ.: Le Maroc veut la peau du chef de la Minurso

    Sahara Occidental, MINURSO, Maroc, Alexander Ivanko, ONU, maison à Laayoune,

    Insolite, anecdotique et hautement suggestive, a été une question posée ce vendredi au porte-parole du SG de l’ONU, Stéphane Dujaric lors de son briefing quotidien. En effet, un journaliste activant à New-York et dont le nom ne nous a pas été révélé, a posé une question à tout le moins explosive. En s’appesantissant sur les minutes de cet échange, on se rend compte que le journaliste est un habitué des travées de l’ONU et qu’il doit connaître fort bien Stéphane Dujaric pour se permettre de l’appeler par son prénom. : « Stéphane, au Sahara Occidental, Alexander Ivanko, le SRSG [Représentant Spécial du Secrétaire Général] aurait acheté une propriété à Laayoune. Est-ce éthique ou légal selon les règles de l’ONU ? », sic.

    La réponse du porte-parole d’Antonio Gutterres a été lapidaire et relativement évasive. Pour Dujaric, en effet, il n’a jamais entendu parler d’une pareille transaction immobilière, qu’elle soit éthique ou pas. Il ajoute que tous les membres du personnel de l’ONU peuvent en théorie où bon leur semble. En théorie oui, mais pas dans certains cas de figures précis. D’abord, le chef de la MINURSO (mission des Nations unies pour le référendum. au Sahara occidental), le russe Alexander Ivanko, deviendrait juge et partie s’il était propriétaire d’un bien immobilier au niveau de la ville occupée d’EL Ayoun. Ensuite, un employé de l’ONU se départirait de son maladif et théorique respect de la légalité internationale, si d’aventure il devait acquérir un bien dans un territoire classé « non-autonome » par l’ONU, et dont le statut n’a toujours pas été définitivement arrêté en attendant la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. Voilà précisément où réside la subtilité et le caractère suggestif de cette question loin d’être innocente.

    Renseignements pris, des sources qui suivent de très près ce genre de questions sensibles nous indiquent que « c’est le Maroc lui-même qui a soufflé cette question ainsi posée à Dujaric ». La situation des droits de l’Homme s’est très gravement détériorée dans les territoires occupés depuis la reprise du conflit armé en date du 13 novembre 2001, tel que nous l’a rappelé la militante sahraouie El Ghalia Jimmy. l’objectif recherché est de battre en brèche la crédibilité d’Alexander Ivanko afin de s’en débarrasser définitivement. Chef d’état-major de la MINURSO depuis 2009, M. Ivanko a plus de 30 ans d’expérience dans les affaires internationales, le maintien de la paix et le journalisme. Il a précédemment été directeur de l’information publique pour la Mission des Nations Unies au Kosovo (2006-2009) et porte-parole des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine (1994-1998).

    Nos sources expliquent au passage que la diplomatie marocaine s’irrite régulièrement des centaines de rapports confidentiels dressé par la MINURSO et envoyé à Antonio Gutteres ainsi qu’au conseil de sécurité de l’ONU. La MINURSO, qui dispose de nombreux bureaux au niveau des territoires occupés, assiste impuissante à la terrible répression dont est systématiquement victime le peuple sahraoui. Il est même question d’étendre la question des droits de l’Homme aux prérogatives de la MINURSO, ce qui a le don de rendre fou de rage le Makhzen.

    Le trublion Omar Hilal, représentant du Maroc auprès de l’ONU , semble avoir recouru au sport favori de son royaume, à savoir le mensonge, la corruption et la manipulation. D’autant qu’il est attendu que la prochaine résolution du conseil de sécurité sur le Sahara Occidental soit formulée en des termes autrement plus fermes à l’endroit du Maroc. Il n’est plus question en effet de renvoyer dos-à-dos agresseurs et agressés. Le Maroc cherche ainsi à anticiper sur la suite des évènements en cherchant à s’adjuger les services d’une personne plus conciliante à la tête de la Minurso. Peine perdue, attendu que ce subtil stratagème est désormais éventé…

    Ali Oussi

    La patrie news, 01 juin 2022

    #SaharaOccidental #Maroc #ONU #MINURSO #AlexanderIvanko