Étiquette : Mohamed Bazoum

  • La politique française au Sahel n’est pas réussie – Bazoum-

    La politique française au Sahel n’est pas réussie – Bazoum-

    Etiquettes : France, Sahel, Mali, Niger, Burkin Faso, Mohamed Bazoum,

    Le président nigérien Mohamed Bazoum a estimé que la politique française dans le Sahel n’est pas très réussie, dans une déclaration faite au Financial Times.

    « C’est vrai que la politique française en Afrique n’est pas un grand succès en ce moment », indique Mohamed Bazoum..

     Pour minimiser la critique concernant la présence militaire française dans son pays, le président nigérien a estimé que les renseignements de Paris ont été d’une grande aide dans la guerre contre le terrorisme.

    Dans un contexte de sentiment antifrançais, en août 2022, la force Barkhane avait été chassée par les forces maliennes, suivie en janvier 2023, par le Burkina Faso, qui avait  à son tour,  demandé le retrait des soldats français.

    Quelque 3.000 militaires français restent toujours déployés dans le Sahel, et notamment au Niger et au Tchad.

  • Algérie: Le sens d’un partenariat régional

    La traditionnelle relation entre l’Algérie et son voisinage immédiat reprend son cours normal pour consolider les bases d’un partenariat politique, économique et sécuritaire efficient. Au cœur de la visite en Algérie effectuée par le président du Niger, Mohamed Bazoum, à la tête d’une importante délégation, cette perception commune exprime l’urgence d’un front uni pour faire face à la menace terroriste grandissante et aux retombées désastreuses de l’ingérence étrangère, dont le drame libyen et l’enlisement de l’opération Barkhane portent encore la marque indélébile.

    A la faveur d’une expérience antiterroriste concluante, l’Algérie qui a souffert d’un déficit de solidarité internationale en la matière croit, fermement et en conséquence, au principe d’une gestion africaine des problèmes africains du reste validé par l’Union africaine. La mise en place des instruments d’une coopération sahélienne, à travers la création du Comité d’état-major opérationnel commun basé à Tamanrasset et de l’Union de fusion et de liaison, caractérise un engagement total concrètement traduit par le soutien inconditionnel et désintéressé à la nouvelle Libye en reconstruction et la signature de l’Accord d’Alger considéré comme une base de stabilité incontournable.

    «L’Algérie ne pourrait ignorer les pays frères et voisins, encore moins le continent africain dont elle est une partie intégrante et la profondeur naturelle», a déclaré le président de la République, AbdelmadjidTebboune, lors du dernier sommet africain, soulignant le «total accord» avec le Niger dans le domaine sécuritaire.

    En puissance d’équilibre, l’Algérie est prête à apporter sa contribution dans la bataille de la paix, de la stabilité et de la sécurité régionale et continentale. Pour preuve elle a été l’architecte de l’Accord d’Alger sur le Mali et un partisan convaincu de la paix. Le retour à la tête des Affaires étrangères de Ramtane Lamamra, chaleureusement félicité par le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, consacre une volonté de donner une impulsion à la coopération dans tous les domaines.

    En pionnier du Nepad, devenu Auda, l’Algérie a développé des infrastructures de base à la hauteur des exigences d’un partenariat crédible et prometteur. La réalisation de la route transsaharienne et de la dorsale transsaharienne de la fibre optique, le lancement du gazoduc reliant l’Algérie au Nigeria, la mise en place d’un hub aéroportuaire à Tamanrasset et du mégaprojet d’El Hamdania et l’apport de la Sonatrach et de la Sonelgaz au développement de l’industrie pétrolière en Libye et au Niger participent à la consolidation des bases d’une intégration régionale. Le temps d’un partenariat africain au service du développement africain a sonné.

    Horizons, 15/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Mali, Sahel, Mohamed Bazoum, Niger,

  • Les attaques contre les civils au Niger reflètent une crise de sécurité plus large

    Robin Kennedy

    Les civils au Niger ont été victimes de multiples attaques depuis le début de l’année 2021. Le 21 mars, 137 civils ont été tués lors de raids coordonnés sur des villages du sud-ouest du Niger. La semaine précédente, le 15 mars, 58 autres personnes ont été tuées alors qu’elles rentraient du marché local et une attaque antérieure, en janvier, a fait 100 victimes civiles. Ces 2021 attaques comptent parmi les pires pertes civiles que le pays ait connues récemment, en particulier dans la région de Tillabéri, dans le sud-ouest du pays, où les civils sont de plus en plus souvent victimes d’attaques au cours des deux dernières années. Nombreux sont ceux qui ont attribué la violence à des groupes islamistes, car les attaques surviennent au milieu d’une crise sécuritaire plus large due à l’activité des militants islamistes au Niger et dans la région du Sahel en Afrique de l’Ouest.

    Selon CNN, des militants de la société civile locale ont fait part de leurs inquiétudes quant au nombre croissant de victimes des milices islamistes. Harouna Abarachi, qui dirige des initiatives de paix dans le sud-ouest du Niger, qualifie cette région de « zone fragile ». Il a assisté à des conflits dans le passé, mais il estime que les attaques récentes contre des civils sont inquiétantes pour la stabilité de la région. Nombre de ces attaques sont des raids coordonnés qui ciblent systématiquement les civils ; un nouveau niveau de violence constituant de graves violations des droits de l’homme.

    À la suite de ces attaques meurtrières, le secrétaire général des Nations unies (ONU), António Guterres, a déclaré son soutien au Niger. Il a appelé les autorités nigériennes à « ne ménager aucun effort » pour traduire les auteurs en justice, tout en demandant aux autres pays du Sahel ouest-africain de continuer à collaborer entre eux et avec les organisations internationales pour faire face à ces menaces pour la sécurité. M. Guterres a également appelé à une meilleure protection des civils dans la région, ce dont s’est fait l’écho Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique occidentale et centrale. Dans une déclaration réagissant à l’attaque du 21 mars, dans laquelle 22 des victimes étaient des enfants, Mme Poirier a déclaré : « L’UNICEF est profondément choqué et indigné par les terribles attaques dirigées contre des familles et des enfants. » Elle a souligné qu’il s’agit d’une grave violation des droits de l’homme et s’est fait l’écho de l’appel de l’UNICEF à toutes les parties impliquées pour protéger les enfants. À la suite de cette attaque, l’UNICEF a réitéré son engagement à soutenir le gouvernement du Niger dans ses efforts pour assurer la sécurité des enfants.

    Le Niger est profondément touché par la violence islamiste depuis plusieurs années. Depuis que des rebelles et des milices islamistes ont pris le contrôle de villes dans le pays voisin du Mali en 2012, des menaces similaires se sont répandues dans tout le Sahel. L’État islamique dans le Grand Sahara, vaguement lié à l’État islamique, a mené des attaques aux frontières du Mali, du Niger et du Burkina Faso, ce qui a entraîné la crise sécuritaire dans le Sahel ouest-africain. Les efforts déployés par le Niger pour contenir l’État islamique au Grand Sahara n’ont pas abouti jusqu’à présent, comme en témoigne l’escalade des attaques contre les civils. En plus de faire des victimes, les militants islamiques ont incendié des salles de classe, volé du bétail et pillé des centres de santé, entraînant une destruction supplémentaire des communautés qu’ils ciblent.

    Ces attaques violentes ont également des répercussions plus larges. Selon l’ONU, 3,8 millions de personnes au Niger ont besoin d’aide, dont 2 millions d’enfants. L’UNICEF a identifié l’insécurité, les restrictions d’accès et les violences répétées comme des facteurs rendant plus difficile l’accès aux populations vulnérables de la région. La violence récente et en cours n’est pas seulement dévastatrice pour les communautés dans lesquelles elle se produit, mais elle a aussi un impact sévère sur la population plus large du Niger, car elle entrave la distribution de l’aide humanitaire.

    La réponse à cette crise sécuritaire sera un défi majeur pour le nouveau président du Niger, Mohamed Bazoum. Pour faire face à ces attaques et à la menace plus importante qu’elles représentent pour la sécurité et la stabilité du Sahel, il faudra une coopération régionale efficace et une collaboration avec les organisations internationales.

    The Organization For World Peace, 5 avr 2021

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  • Reuters : Des coups de feu violents entendus près de la présidence dans la capitale nigérienne

    NIAMEY (Reuters) – De violents coups de feu ont été entendus près de la présidence nigérienne aux premières heures de mercredi, deux jours avant la prestation de serment du président élu Mohamed Bazoum, a déclaré un journaliste de Reuters.

    De violents coups de feu ont commencé vers 3 heures du matin, heure locale (02h00 GMT) et ont duré environ 30 minutes.

    Le gouvernement du Niger n’était pas immédiatement disponible pour réagir.

    Il y a eu de plus en plus d’attaques de la part de militants islamistes et des tensions politiques dans le pays après la victoire de Bazoum lors du second tour des élections présidentielles de février. L’ancien président Mahamane Ousmane, qui a perdu au second tour, a rejeté les résultats et a déclaré qu’il y avait eu fraude.

    Reuters, 31 mars 2021

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