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  • Mauritanie: Ould Abdel Aziz, abandonné par les siens !

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    Écroué à l’école de Police de Nouakchott depuis le 22 juin dernier, l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz se trouve de plus en plus isolé, quelque peu abandonné par ses anciens ministres d’abord, puis par ses anciens partenaires économiques et financiers et depuis peu, par ses alliés politiques.

    L’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz est de moins en moins fréquenté, chaque jour qui passe étant consacré par « l’effritement » de son camp. En détention préventive depuis juin dernier dans l’affaire dite de la décennie où il est appelé à répondre des accusations, entre autres de crime d’Etat et d’actes de détournements de biens publics, malversations et corruption, l’ancien homme fort du pays, voit désormais le vide planer autour de lui. Ce sont d’abord ses anciens ministres qui l’ont abandonné. C’était en novembre 2020 à l’entame de l’enquête sur l’affaire dite de la décennie ». A l’endroit de la Police chargés des crimes financiers et économiques, ses trois ex-Premiers ministres Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, Yahya Ould Hademine et Mohamed Salem Ould Bechir avaient d’emblée témoigné contre lui, soulignant en substance qu’il était « le seul maître à bord du Pouvoir » et, conséquemment, devra être le seul à répondre de ses actes ! Les différents ministres entendus par la Justice, devaient suivre la même voie, se démarquant de leur ancien guide et allant même jusqu’à reconnaître qu’il avait bien commis de graves impairs dans la gestion des deniers publics.

    Puis dans la foulée, intervinrent ses amis et anciens partenaires financiers qui se sont démarqués de lui, en reversant dans un compte ouvert par la Police, d’importants montants qu’il leur aurait confiés. Dans les rangs de ceux-ci, on note Zein Abidine Mohamed Mahmoud, homme d’affaire emblématique de la décennie Aziz, il est passé de simple courtier en matériel informatique, à l’un des plus puissants groupes financiers du pays en un clin d’œil, Hamady Ould Bouchraya dit Yama, DG de la Soboma, propriétaire de l’eau minéral Al Assil et qui réside aujourd’hui à Barcelone et ne prend plus au téléphone, à ce que l’on dit, ni Aziz ni Tekber. A ceux-ci, il faut ajouter Mohamed Abdallahi Ould Iyaha, artisan du montage de Polyhondong, et intermédiaire dans plusieurs marchés avec les chinois, c’est avec Kinross qu’il réussit ses plus beaux coups, Selmane Ould Brahi, concessionnaire des SINOTRUK qui vont vendre des camions et des bus à l’armée ainsi qu’une flotte de bus à la STP société de transport public, Sidi Ould Ely Kory dit Sidi K (homme d’affaire connu dans le secteur de l’exportation des poissons frais. Son nom apparait dans la vente de l’école marché pour un lot tout comme il apparait dans la vente de l’école Tevragh Zeina et de la cité Police.

    Autres « amis » qui ont pris leurs distances : Sidi Mohamed Ould Bouh, Sidi Mohamed Ould Hamady,Mohamed Mahmoud Ould Gharachy, Didi Ould Kherchy, Didi Ould Boumama… Tous ont ceci de particulier, qu’ils ont déclaré détenir des biens au nom de l’ex-président, certains allant même jusqu’à franchir le pas, en reversant certains desdits biens à l’autorité judiciaire !

    Au plan politique, la situation n’est guère meilleure pour l’ex-président. Ayant perdu des soutiens de taille avec les décisions de Boidiel Ould Houmeit et de Seydina Ali Mohamed Khouna qui semblent avoir suspendu leur engagement politique puisqu’indisponibles, l‘ex-président mis en amont en minorité par le Bureau Exécutif de l’UPR (le parti présidentiel qu’il réclamait) comptait pleinement sur le soutien du parti Ribat national pour les droits et la construction des générations de Saïd Ould Louleid. Ayant décidé de militer au sein de cette formation, il avait récemment appelé ses proches à y adhérer. Tout portait à croire, qu’il envisageait d’utiliser cette formation comme tremplin pour se lancer sur la scène politique. Aux dernières nouvelles, les relations qu’il entretiendrait avec le président de ce parti se sont détériorées. Conséquences, Saïd Ould Louleid a annulé toutes les nominations effectuées au profit de proches de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz. Il s’agit entre autres de l’ancien ministre Mohamed Ould Jibril et du porte-parole de Ribat Mohamed Vadel Hadi.

    Esseulé plus que jamais, Ould Abdel Aziz n’est certainement pas au bout de ses peines. Depuis quelques semaines, il s’emploie pour sauver encore ce qui peut l’être et garder la cohésion au sein de sa famille même où son fils est à couteaux tirés contre son gendre qu’il accuse, en l’absence du père, de détourner les biens familiaux à son profit.

    MOM

    L’Authentique, 13/11/2021

    #Mauritanie #Mohamed_ould_abdelaziz

  • Les accusations contre l’ancien président mauritanien sont politiques, selon sa défense

    Nouakchott, 13 mars (EFE) – Les accusations d’enrichissement illicite portées par le procureur général contre l’ancien président mauritanien Mohamed uld Abdel Aziz (2008-2019) sont illégales et politiques, a dénoncé son équipe de défense.

    « Le déluge d’accusations dirigées contre notre client n’a rien à voir avec la loi ni avec la réalité », a expliqué l’équipe de défense dans un communiqué, tout en qualifiant ces accusations de « politiques » et en affirmant qu’elles « ont été concoctées dans les coulisses de la politique et des services de renseignement. »

    Mis en examen jeudi dernier pour plusieurs délits de « détournement de fonds, blanchiment d’argent et enrichissement illicite », Abdel Aziz a été placé sous contrôle judiciaire sans être incarcéré.

    Une douzaine de hauts fonctionnaires sous les mandats d’Aziz ont également été inculpés pour les mêmes crimes, dont deux de ses premiers ministres, Yahya uld Hademine et Mohamed Salem uld Bechir, ainsi que plusieurs autres ministres.

    Selon la note des avocats, l’acte d’accusation vise à « porter atteinte à la réputation du président Mohamed uld Abdel Aziz et de ses compagnons ainsi qu’à son mandat, une période patriotique et progressiste ».

    La même source a ajouté que les accusations ont également un autre objectif qui est d’empêcher Abdel Aziz de faire de la politique, et a souligné que ces accusations affectent la réputation du système judiciaire mauritanien.

    « Ce qui se passe s’inscrit dans le cadre de l’arbitraire et constitue une violation de la Constitution et de la loi », a conclu l’équipe de défense.

    La persécution judiciaire d’Abdel Aziz a commencé en décembre 2019 après la formation d’une commission parlementaire chargée d’enquêter sur les crimes économiques commis entre 2008 et 2019, ce qui correspond au mandat présidentiel d’Abdel Aziz. EFE

    Swissinfo, 13 mars 2021

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  • L’ex-président mauritanien va subir des contrôles de police réguliers après une accusation de corruption

    L’ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz doit se présenter à la police trois fois par semaine après avoir été inculpé de corruption, ont déclaré vendredi des responsables de la justice.

    Il doit également adresser une requête à un juge pour pouvoir quitter la capitale Nouakchott, a déclaré un responsable qui a demandé l’anonymat, en raison d’une affaire de corruption présumée pendant le règne d’Aziz dans la vaste nation saharienne.

    Taleb Khyar Ould Mohamed Mouloud, l’un des avocats de l’ancien président, a déclaré que cette décision était inconstitutionnelle et menaçait «l’avenir de la démocratie et de la paix sociale dans le pays».

    Les restrictions imposées à Aziz sont intervenues après qu’un juge l’a inculpé, ainsi qu’une dizaine d’autres hauts responsables, de corruption jeudi, mettant fin à une enquête d’un an sur de prétendus méfaits financiers.

    Le juge a également placé Aziz, l’un de ses gendres, deux anciens premiers ministres, cinq anciens ministres du gouvernement et quatre hommes d’affaires sous contrôle judiciaire.

    Aziz, 64 ans, a lancé un coup d’État militaire en 2008 et a servi deux mandats en tant que président avant d’être remplacé en août 2019 par Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, son ancien bras droit et ancien ministre de la Défense.

    Cependant, Ghazouani a tenu Aziz à distance depuis son arrivée au pouvoir.

    L’année dernière, le parlement mauritanien a créé une commission chargée d’enquêter sur les soupçons de détournement de fonds sous Aziz.

    Entre autres questions, l’enquête a sondé la gestion des revenus pétroliers, la vente de propriétés publiques, la liquidation d’une entreprise de distribution alimentaire publique et les activités d’une entreprise de pêche chinoise.

    La police a ensuite détenu Aziz en août pour un interrogatoire sur l’affaire, avant de lui retirer son passeport.

    «Je suis victime d’un règlement de comptes anciens, mais je vais me défendre», a déclaré Aziz après sa libération de détention en août.

    L’ancien général a jusqu’à présent refusé de répondre aux questions des enquêteurs, invoquant l’immunité constitutionnelle accordée aux ex-présidents.

    Jeudi, les partisans d’Aziz se sont regroupés autour de son domicile dans la capitale alors qu’il revenait du juge, brandissant des pancartes demandant justice pour l’ancien président.

    Un procureur de la République impliqué dans l’enquête a déclaré cette semaine que des espèces et des actifs – y compris des entreprises, des appartements et des véhicules – d’une valeur de l’équivalent d’environ 96 millions d’euros (115 millions de dollars) avaient déjà été saisis dans le cadre de l’enquête.

    Sur cette somme, l’équivalent d’environ 67 millions d’euros (80 millions de dollars) appartenait à l’un des suspects, que le procureur n’a pas nommé.

    The Guardian, 12 mars 2021

    Tags : Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz, corruption,

  • Mauritanie / Le dossier de la décennie : plus de 41 milliards d’ouguiyas bloqués selon le parquet général

    Le parquet général de Nouakchott ouest a révélé jeudi qu’il a bloqué plus de 41 milliards d’anciennes ouguiyas dans le cadre des accusations de corruption portées contre l’ancien président et certains symboles de son régime.

    Selon les premières estimations faites, ajoute le parquet, les biens bloqués jusqu’ici ont dépassé 41 milliards d’anciennes ouguiyas.

    Plus de 29 milliards, ajoute le parquet appartiennent à l’une des personnes accusées et plus de 9 milliards à une autre personne ayant des liens familiaux avec l’ancien président.

    Près de 2,7 milliards appartiennent à un ancien directeur de l’une des sociétés nationales sur la base des auditions des personnes concernées.

    L’Authentique, 11 mars 2021

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  • Mauritanie : L’ex-président O. Abdel Aziz maintient le refus de parler à la Justice

    ALAKHBAR (Nouakchott) – L’ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, indexé par le rapport d’une commission d’enquête parlementaire pour corruption et mal gouvernance, a maintenu son refus de parler à la Justice.

    Mohamed Old Abdel Aziz a répondu ce mardi 9 mars à la convocation de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) sans accepter de parler aux enquêteurs de la Police des crimes économiques.

    Maître Mohameden Ould Cheddou, avocat de l’ex-chef de l’Etat, a évoqué l’article 93 de la Constitution en indiquant que seule la Haute Cour de Justice peut inculper ou juger l’ex-chef de l’Etat en cas de haute trahison.

    La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) avait convoqué ce mardi l’ex-président parmi une vingtaine de personnes dont son gendre Mohamed Mesbou et ses ex-ministres et anciens directeurs généraux de sociétés nationales nommés par Ould Abdel Aziz cités dans le dossier.

    Un rapport de la Commission d’Enquête Parlementaire, mise en place le 30 janvier 2020, a révélé l’attribution irrégulière de marchés publics (Port, Energie solaire) et des malversations dans les secteurs du pétrole et du foncier sous la présidence de Mohamed Ould Abdel Aziz de 2008 à 2019.

    Le 27 août 2020, Mohamed Ould Abdel Aziz a indiqué dans une conférence de presse organisée à son domicile à Nouakchott que la Commission d’Enquête Parlementaire (CEP) a été créée pour le diaboliser et pour l’empêcher de revenir sur la scène politique.

    Al Akhbar, 9 mars 2021

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  • Mauritanie : l’ex-président devant le tribunal pour corruption

    L’ancien président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, a comparu hier devant le tribunal pour des accusations de corruption, parmi plus d’une centaine d’accusés, dont d’anciens fonctionnaires. La sécurité était renforcée autour du Palais de justice de Nouakchott pour cette comparution.

    La sécurité était également renforcée à la Direction de la sécurité nationale, siège de la police des crimes économiques, qui a enquêté ces derniers mois sur l’affaire Ould Abdel Aziz.

    Parmi les personnalités impliquées dans cette affaire figurent l’ancien ministre des finances et directeur de la Société nationale industrielle et minière, Mokhtar Ajay, l’ancien directeur général de la Société mauritanienne d’aviation, Amal Bent Mouloud, et l’ancien directeur général de la Société mauritanienne d’exportation de poisson, Ahmed Ould Gilfoun.

    L’équipe de défense de l’ancien président a décrit la procédure comme une tentative de blocage d’une action qu’elle a intentée auprès du juge des libertés et de la détention contre la restriction « illégale » de la liberté de leur client il y a plusieurs mois. Le tribunal devrait examiner cette affaire aujourd’hui, mercredi.

    L’affaire contre Ould Abdel Aziz découle des accusations portées contre l’ancien président et un certain nombre de ses ministres et leur entourage d’être « impliqués dans des affaires de corruption ». Ces allégations étaient contenues dans un rapport publié par le Parlement mauritanien en juin dernier, qui a été transmis à la justice.

    Les autorités ont arrêté Ould Abdel Aziz le 17 août. Il a été libéré sous caution dans l’attente d’une enquête approfondie.

    L’actuel président de la Mauritanie est le président Mohamed Ould Ghazwani, qui a été élu en juin 2019. Il a pris ses fonctions deux mois après l’élection et a été soutenu par Ould Abdel Aziz.

    Source : Middle East Monitor, 10 mars 2021

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  • Mauritanie : Ouverture d’un compte pour les fonds saisis de l’ex-président O. Abdel Aziz

    ALAKHBAR (Nouakchott) – Les autorités judiciaires mauritaniennes ont ouvert un compte à la Caisse des Dépôts et de Développement (CDD) pour les fonds saisis à titre conservatoire de l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz, cité dans des détournements de fonds publics par un rapport d’enquête parlementaire, a rapporté ce mardi à ALAKHBAR une source liée au dossier.

    Selon la source, des personnes ont déposé sur le compte des fonds qu’elles ont reconnu avoir gérés pour Mohamed Ould Abdel Aziz.

    La Justice avait procédé à la saisie conservatoire de véhicules de l’ex-président et de ses proches.

    Le rapport d’une commission d’enquête parlementaire a cité l’ex-chef de l’Etat Mohamed Ould Abdel Aziz dans des affaires d’attribution irrégulière de marchés publics (Port, Energie solaire) et de malversations dans les secteurs du pétrole et du foncier pendant qu’il était au pouvoir de 2008 à 2019.

    Mohamed Ould Abdel Aziz et des membres de sa famille et certains de ses anciens collaborateurs ont été plusieurs fois entendus par la commission d’enquête parlementaire et/ou par la Police des crimes économiques.

    Mohamed Ould Abdel Aziz a dénoncé une « tentative de m’empêcher de faire de la politique » et ses avocats ont évoqué une « violation » de son immunité présidentielle.

    Al Akhbar, 2 mars 2021

    Tags : Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz, corruption, malversation,

  • Mauritanie : Campagne contre l’ancien président Mohamed Ould Abdelaziz

    Selon l’agence Taqadoum de Communication, qui cite des sources bien informées, les agents de la Somelec, ont découvert un cas de fraude du courant,  dans la villa de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

    « C’est à la suite d’un contrôle routinier visant à lutter contre les abonnés fictifs et auteurs de fraude du courant qui pullulent dans la capitale et à l’intérieur du pays, que les agents de la Somelec ont reconnu le domicile de l’ex Chef de l’Etat, qui figure parmi d’autre maisons luxueuses accusées d’avoir consommés des milliers de kilowatts de courant sans payer le moindre sou depuis des années », poursuite Taqadoum.

    Dans le même sillage, l’Agence Tawary rapporte que la résidence privée de l’ancien président mauritanien dans la ville de Bénichaab est alimentée d’un réseau électrique frauduleux en provenance de la centrale de la ville, deuxième après Akjoujt, le chef lieu de l’Inchiri au nord du pays.

    « Elle est approvisionnée avec un réseau de la moyenne tension dont les frais s’élèvent à 150 millions d’anciennes ouguiyas, précisent les sources précitées », ajoute la même source.

    « A cela s’ajoutent le matériel, les frais d’installation qui sont estimés à 50 millions et la facture de la consommation évaluée approximativement à un montant de 190 millions MRO », conclue-t-elle.

    Pour rappe, les sanctions appliquées à tout auteur de fraude de l’électricité, dans le règlement du ministère de tutelle sont très sévères.

    Tags : Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz, fraude, électricité,