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    Maroc. Dans l’intimité des trois(3) rois

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    Malgré leur tropisme moderniste, l’intimité des trois rois du Maroc indépendant a toujours été régie par d’obscures habitudes et des codes de bienséance archaïques, en grande partie méconnus.

    TelQuel lève le voile, en dressant des profils psychologiques croisés de Mohammed V, Hassan II et Mohammed VI.

    Pourquoi parler des trois rois alors que la monarchie marocaine est millénaire ? Pourquoi s’arrêter à Mohammed V, Hassan II et Mohammed VI, alors que l’intimité makhzénienne et les codes dont elle use se veulent immémoriaux ? Posez la question à Mohammed VI… C’est lui-même qui, à son avènement, a voulu ressusciter la mémoire de son grand-père tout en maintenant vivace celle de son père. à sa demande, Bank Al-Maghrib a alors imprimé des billets estampillés “trois rois”, avec trois portraits judicieusement juxtaposés par ordre chronologique. L’humour populaire marocain, grinçant comme on le connaît, a immédiatement rebaptisé ce tableau historique : “bbat l’malik, l’malik, ould l’malik” (le père du roi, le roi, le fils du roi).

    La figure centrale était bien sûr celle de Hassan II, “roi-soleil” qui a frappé l’imagination de ses sujets au point d’incarner, à leurs yeux, l’expression ultime de la royauté – toute autre, y compris celles de ses père et fils, ne pouvant être perçues que comme des ersatz. Et pourtant… Chacun à sa manière, Mohammed V, Hassan II, comme l’actuel monarque, ont marqué une nette évolution dans la manière de vivre et de faire vivre, intimement, le pouvoir suprême.

    Choisir d’évoquer l’intimité de nos trois derniers rois, c’est ainsi évaluer la perméabilité de la monarchie marocaine aux assauts de la modernité.

    C’est découvrir des souverains humains (y compris dans leurs excès), en prise – sinon aux prises – avec leur temps (y compris pour le nier en ressuscitant des coutumes hors d’âge), assaillis de dilemmes (politiques comme personnels), et qui évoluent en même temps que change un royaume, parfois plus vite, souvent plus lentement. Sonder l’intimité des trois rois, c’est entrouvrir les portes du sérail, pour éclairer les fêlures et les expériences marquantes d’une vie de monarque. C’est, en définitive, raconter l’histoire intime du Maroc.

    Derrière les murs

    La vie privée des rois se cache derrière les hautes murailles de leurs palais, véritables forteresses inaccessibles au commun des mortels. Elle est cachée aux regards, mais parfois mise en scène médiatiquement, notamment lors des interviews-photos accordées de temps à autre à certains magazines étrangers. Quelques rares indiscrets ont cependant révélé au grand public des bribes de cette intimité jalousement préservée. Comme Hicham Mandari (il se disait le fils caché de Hassan II) qui a défrayé la chronique à la fin des années 90, en volant des chèques et des bijoux à un monarque mourant, puis en menaçant de s’épancher dans la presse internationale sur les frasques de la famille royale – il s’est même payé une pleine page du New York Times pour faire chanter Hassan II.

    Cela n’a pas choqué grand monde qu’il finisse en 2004, abattu d’une balle dans la nuque dans un parking de Marbella, en Espagne. La vague de procès qui, ces dernières années, a touché d’anciens serviteurs du Palais, a de la même manière contribué à jeter un éclairage nouveau sur la vie intérieure des palais royaux. Dans la foulée de ce grand remue-ménage, on apprenait que Mohammed VI avait mandaté son homme d’affaires Mounir Majidi pour faire un audit général des palais en vue de réformer leur fonctionnement. Un temps, le bruit a même couru que Mohammed VI n’était pas contre l’ouverture au public de certaines de ses résidences. Une belle idée, mais qui n’a hélas pas fait long feu…

    Les petites vengeances de Hassan II

    Très “vingt-et-unième siècle”, cette médiatisation des problèmes d’intendance aura en tout cas été l’occasion d’un grand déballage, qui tranche étonnamment avec la loi du silence en vigueur sous Hassan II. Non pas que le règne précédent ait été pauvre en vols, détournements, histoires scabreuses et autres inconvenances, mais tout se réglait alors en famille, dans le secret des palais. De plus, les 3bid el 3afia (littéralement, “esclaves du feu” – corps aujourd’hui dissout) étaient là pour punir les indélicats.

    Au menu des sanctions : “Cachot, punitions corporelles, châtiments devant témoins et bien d’autres joyeusetés”, énumère un familier des palais. Mais le défunt roi-soleil savait aussi savourer des vengeances plus amusantes (pour lui, en tout cas). Un membre éloigné de la famille royale rapporte à cet égard une anecdote savoureuse : “Hassan II avait un proche collaborateur dont la fille, d’une grande beauté, lui plaisait beaucoup.

    Mais celle-ci était réticente aux avances du roi et avait menacé son père de se suicider s’il la livrait au monarque. Devant cet inébranlable refus, Hassan II n’eut d’autre choix que de renoncer à elle. Mais quelques mois plus tard, le roi prit son collaborateur en aparté et lui dit en substance : ‘Tu as aussi un fils en âge de se marier. Je me charge de tout. J’ai trouvé la perle rare qui lui conviendra’. Le jour des noces, l’heureux marié découvrit sa promise : un laideron réputé pour sa vertu”. Et notre source de commenter : “Voilà une vengeance typique de Hassan II… sibylline”.

    Le sultan confiné

    Si les monarques protègent toujours jalousement leur intimité, Mohammed V fait exception à la règle. Sa légende dorée a fait de lui un roi accessible et simple, soumis de force aux exigences du Protectorat. Dans Mohammed V, Hassan II, tels que je les ai connus (Tarik éditions, 2003), son médecin personnel, le Docteur Henri Dubois-Roquebert, se remémore le contexte de sa première entrevue avec celui qui n’était alors que le sultan Mohammed Ben Youssef : “En 1937, la personnalité intime du sultan était complètement ignorée du grand public (…) Les relations qu’il entretenait avec le monde extérieur ne pouvaient exister que par l’intermédiaire d’un fonctionnaire (français) qui portait le titre de ‘conseiller du gouvernement chérifien’.

    Les demandes d’audience n’étaient reçues qu’à condition d’être transmises par ce conseiller, qui assistait souvent aux entrevues”. Ben Youssef est ainsi, aux débuts de son règne, un sultan esseulé, coupé de la réalité marocaine par le Protectorat. Conséquence directe, le souverain cherche à mieux comprendre son peuple. D’où sans doute, d’après plusieurs de ses proches, sa propension à s’évader de son palais pour quelques heures d’anonymat. Le mythe est ainsi vivace d’un roi, habillé très simplement, qui circule anonymement en voiture, les yeux grands ouverts sur son peuple. Plus fidèlement, Dubois-Roquebert écrit : “Souvent, alors qu’il conduisait sa voiture, il lui arrivait de répondre à l’appel d’un auto-stoppeur, de le faire monter à ses côtés et d’entamer avec le voyageur auquel il avait soin de ne pas révéler son identité, une conversation dont il faisait son profit”.

    La simplicité d’un prince

    Près d’un demi-siècle plus tard, c’est cette image du souverain “en phase avec son peuple” qu’a voulu cultiver Mohammed VI. Bien avant son avènement, il avait déjà la réputation d’un homme simple, qui veillerait à alléger le protocole une fois intronisé. Prince héritier, il lui arrivait souvent d’aller danser au Jefferson ou à l’Amnesia, comme la jeunesse dorée r’batie, ou de fréquenter le resto à la mode de l’époque, le Crep’uscule. Et tout cela sans jamais déranger la clientèle habituelle, parfois même en régalant quelques connaissances… qui prenaient soin de garder la facture, en guise d’autographe !

    Sidi Mohammed était donc un prince simple – pas forcément accessible, mais simple. Devenu roi, il affiche clairement ses intentions : il n’habitera pas au palais du quartier Touarga, où il se contentera d’établir son bureau, mais dans sa résidence princière des Sablons, à Salé. Le nouveau souverain entend ainsi marquer la frontière entre sa vie privée et ses fonctions publiques.

    De fait, sous Mohammed VI, la vie du palais n’est plus ce qu’elle était : “Il n’y a tout simplement plus de palais, on est passé de 3000 à quelque 300 employés. D’ailleurs, tout le cérémonial qui préexistait avait été totalement inventé par Hassan II, très inspiré par l’exemple de Louis XIV”, commente un proche de la famille royale. Mohammed VI, soucieux de sa liberté de mouvement, a certes réduit les dépenses protocolaires, mais a-t-il pour autant des goûts simples ? Outre son goût, qu’il confesse lui-même, pour la “musique commerciale”, on connaît son penchant pour le jet-ski, un sport pas spécialement accessible.

    Surtout, on glose encore, à aujourd’hui, sur le montant de ses dépenses de vacances. A cet égard, les goûts de luxe de Mohammed VI le rapprochent plus de son père que de son grand-père. “Hassan II était un grand collectionneur. Il affectionnait particulièrement les montres de luxe et était très tatillon. Il choisissait toujours la même marque de costumes, des Smalto taillés sur mesure, et très cintrés”, se souvient un familier de la cour.

    Un roi pingre ?

    Si Hassan II avait un goût prononcé pour le clinquant, il savait engranger plus d’argent qu’il n’en dépensait. Un appétit financier sans doute hérité de Mohammed V. Dans Les trois rois (Fayard, 2004), le journaliste Ignace Dalle rapporte le témoignage d’un commis de l’Etat qui a recueilli les confidences d’anciens serviteurs de Mohammed V : “Il (Mohammed V) se faisait inviter par des bourgeois pour qu’ils lui fassent des cadeaux. Mais à peine arrivé, il téléphonait aussitôt à plusieurs de ses proches pour qu’ils le rejoignent, et il fallait aussi leur faire des cadeaux. On en était arrivé à un point tel que la plupart des familles bourgeoises essayaient d’éviter à tout prix ce type d’invitations…” Cet amour immodéré de l’argent avait aussi des ressorts beaucoup plus politiques. Mohammed V avait conscience de ce que pouvait lui permettre sa fortune, et il n’a eu de cesse de la protéger.

    Un de ses médecins, le docteur François Cléret, rapporte comment Mohammed V a, en 1960, une époque où le maintien de la monarchie était tout sauf garanti, mis sa fortune à l’abri, essentiellement en Italie. Pour le docteur, le succès de l’opération aurait notablement transformé l’humeur du roi qui se serait montré dès lors plus sûr de lui et beaucoup plus décontracté, alors que quelques semaines auparavant, il parlait encore d’abdication, usé par les coups de boutoir des nationalistes et des gauchistes. L’enrichissement de la famille royale a ainsi commencé dès Mohammed V. Hassan II, par la suite, ne fera qu’amplifier un mouvement déjà amorcé. Mais il donnera à sa fortune une visibilité nationale, en construisant palais sur palais, en initiant de grands travaux aux factures pas toujours vérifiables, et en accroissant immodérément son domaine foncier.

    Un enfant sur le trône

    Mohammed V a donc facilité la tâche à sa descendance. Plus que la mettre financièrement à l’abri, il a permis la résurrection de sa dynastie. Pourtant, rien ne le prédestinait à jouer un tel rôle. Les observateurs des années 1920 parlent unanimement d’un prince effacé, oublié de son père, le sultan Moulay Youssef, et perdu au milieu de ses multiples belles-mères. Il a 17 ans lorsqu’il monte sur le trône, à l’étonnement de tous. Sidi Mohammed Ben Youssef revient de loin. Il est le troisième fils d’une fratrie de quatre. Son aîné Moulay Driss est atteint d’une affection nerveuse. Son deuxième frère, Moulay Hassan, passe pour un agitateur enclin au jeu. Le benjamin, Moulay Abdeslam, a le désavantage de l’âge.

    Quand la santé de Moulay Youssef commence à se détériorer, c’est donc sur Sidi Mohammed que se porte le choix du Résident général Théodore Steeg.

    Le jeune homme, qui vient de se marier, s’est entiché de son épouse et semble très loin de toute préoccupation politique : aux yeux des Français, le candidat idéal pour le poste de sultan. C’est pourtant interné au palais de Meknès et séparé de sa femme que Sidi Mohammed apprend la mort de son père. Le jeune prince, en complète disgrâce, était notamment accusé d’un vol de tapis par un gardien de palais, un certain Ababou. Mais les manœuvres de l’ambitieux grand chambellan n’ont pas payé. Et c’est presque un enfant qui monte sur le trône, que les autorités françaises croient pouvoir manier à leur guise.

    En fait, le nouveau sultan a reçu une éducation traditionnelle, peu compatible avec les exigences d’un rapport de forces constant avec la France. Le sultan, qui maîtrise mal la langue de Molière, aime à fréquenter son petit personnel français, au contact duquel il enrichit ses connaissances et s’ouvre à d’autres horizons. C’est par exemple à leur contact qu’il apprend la pétanque, loisir qu’il pratiquera jusqu’à la fin de sa vie.

    Les regrets de Mohammed V

    “Le sultan était très désireux d’apprendre et d’approfondir ses connaissances, d’autant que l’accession, très tôt, aux hautes charges royales, l’avait empêché d’aller jusqu’au terme de ses études”, écrit Abdelhadi Boutaleb dans Un demi-siècle dans les arcanes de la politique (Editions Az-Zaman, 2002). Et l’ancien précepteur de Hassan II d’ajouter : “C’est en raison notamment de cet arrêt prématuré qu’il a décidé de mettre en place, à l’intention de ses deux enfants, un établissement scolaire à deux niveaux. Par cette initiative, il cherchait, me semble-t-il, à assurer à ses enfants ce qu’il ne pouvait s’offrir lui-même, à savoir une formation solide, du plus haut niveau”.

    Mohammed V était donc conscient des limites de son savoir, conscient aussi qu’il devait donner à ses enfants une éducation sans faille, en adéquation avec un Maroc en mouvement. C’est au début des années 1940 qu’il décide de créer le Collège royal. Celui-ci compte au départ deux classes, une pour chacun des deux fils du sultan, Moulay Hassan et Moulay Abdallah. Les princes sont entourés d’une dizaine de camarades triés sur le volet, choisis dans toutes les régions du Maroc parmi les élèves les plus méritants. L’enseignement du Collège royal se veut à la fois ancré dans la tradition et résolument moderne. Les élèves, logés en internat, se lèvent aux aurores et doivent se soumettre à une discipline de fer. Leurs enseignants sont souvent de grands noms, appelés à jouer un rôle important dans la vie du royaume : Mehdi Ben Barka, Abdelhadi Boutaleb, Mohamed El Fassi, entre autres.

    Quand Hassan II recevait des coups

    Hassan II perpétuera pour ses enfants le système du Collège royal. Il montrera la même propension que son père à suivre de très près l’éducation de ses fils, des princes éduqués à la dure. Nombre d’observateurs se rappellent les querelles violentes qui ont opposé Hassan II au futur Mohammed VI. Principal sujet de dispute : les sorties du prince et ses virées en boîte de nuit qui déplaisaient au plus haut point à Hassan II. Le défunt monarque aurait ainsi cherché à reproduire le modèle d’éducation qu’il avait lui-même reçu.

    Dans Mémoires d’un roi (Plon, 1994), il se souvient : “Jusqu’à l’âge de dix, douze ans, j’ai reçu des coups de bâton et j’étais heureux que ce soit mon père qui me les donne plutôt qu’un autre.
    Vous savez, aujourd’hui encore, dans les écoles coraniques, le fqih possède toujours un bâton. On l’applique de préférence sur les poignets. J’ai fait preuve de la même sévérité parentale envers mes propres enfants et, grâce à Dieu, je n’ai pas eu avec eux de problèmes d’éducation”.

    Dans Le défi (Albin Michel, 1976), Hassan II se fait aussi l’écho d’une des remontrances de son père qui, s’inquiétant de le voir s’adonner à trop de frivolités, le remet sur le droit chemin: “Nous allâmes ensemble dans la pièce où je vivais au Collège impérial. En un clin d »œil je vis disparaître fusils de chasse, raquettes de tennis, attirail de pêcheur et de cavalier, livres et magazines illustrés de sport, poste radio, pick-up et disque ‘up to date’, comme on disait alors”.

    La revanche d’un fils

    Mais Hassan II a rapidement pris l’ascendant sur son père, de son vivant. Les deux ans d’exil du sultan sont du pain bénit pour le jeune prince. Vu l’isolement de Mohammed Ben Youssef en Corse, puis à Madagascar, Moulay Hassan devient le collaborateur principal de son père. Les taquineries du sultan, à valeur de tests, n’ont plus prise sur lui. Ignace Dalle rapporte par exemple le côté manipulateur de Mohammed V, décrit par l’un de ses bouffons. Celui-ci raconte que le souverain lui demandait de temps à autre de provoquer ses fils, Moulay Abdallah et Moulay Hassan, et de les dresser l’un contre l’autre. “Hassan II détestait ces pratiques, ce qui l’a conduit à se débarrasser, à la mort de son père, de ce curieux entourage”, écrit Dalle.

    Mais l’exil à Madagascar est justement l’occasion pour le fils aîné du sultan d’asseoir son statut en se rendant indispensable aux yeux de son père, tout en s’attirant la bienveillance de son frère. “A Antsirabé, le prince Moulay Hassan était le principal collaborateur du souverain. Il lui servait à la fois de conseiller, de chef de cabinet et de secrétaire particulier”, se souvient Dubois-Roquebert. Et de continuer : “L’exil avait eu comme conséquence de rapprocher le prince Moulay Hassan de son frère le prince Moulay Abdallah. Celui-ci avait séduit sans calcul et avec une grande simplicité tous ceux qui l’entouraient par ses qualités de bon sens, de cœur et d’esprit”.

    Une timidité royale
    Si Hassan II a rapidement pris sa revanche sur son père, affaibli par l’exil, Mohammed VI a dû attendre plus longtemps pour enfin parvenir à s’émanciper. En fait, ce n’est qu’avec la maladie de Hassan II, au début des années 1990, que Sidi Mohammed est de plus en plus associé aux affaires du royaume. Jusqu’alors, le prince héritier avait donné l’image d’un jeune homme effacé et timide. Le journaliste Ignacio Cembrero se souvient de l’interview accordée par Hassan II à plusieurs médias espagnols, juste avant sa visite d’Etat à Madrid en 1989 : “A la fin de l’entretien, le roi a tenu à nous présenter ses fils. C’est là que j’ai vu le futur roi pour la première fois (en 2005, il reverra Mohammed VI à l’occasion d’une interview accordée à El Pais, ndlr).

    Il était très discret et n’a quasiment pas parlé. Son frère, Moulay Rachid, a été beaucoup plus volubile”. Dix ans plus tard, à la mort de Hassan II, des observateurs témoignent de l’attitude du nouveau souverain : “Alors que Moulay Hicham s’affairait ici et là, donnait des ordres, et était le véritable maître de cérémonie, Mohammed VI était discret, visiblement ému, mais aussi très digne. Il faisait les cent pas, seul dans un salon, on voyait sa grande silhouette arpenter la pièce en silence”. Déjà, le nouveau roi imprimait sa marque : se recueillir avant de gérer la crise, être homme avant d’être roi.

    Le chef de famille

    A son arrivée sur le trône, Mohammed VI était déjà considéré comme une énigme. Sa réputation de simplicité le précédait, mais ses apparitions publiques avaient été trop rares pour être marquantes ou révélatrices. Dalle traduit bien le sentiment général et l’impression que dégage le nouveau roi : “Le contraste entre l’homme public et l’homme privé surprend. Le premier, timide, raide, lit péniblement ses discours, n’accorde que très peu d’interviews (…) De l’avis unanime, l’homme privé est beaucoup plus détendu et sympathique, même s’il est susceptible et colérique. Il aime rire, a conservé en partie le sens de l’humour et l’esprit de fête qui étaient les siens quand son père vivait encore et le laissait tranquille”.

    L’homme privé est aussi un père qui veille à l’éducation de ses enfants et n’a pas peur d’instaurer des règles nouvelles. “Mohammed VI insiste pour que son fils, le prince héritier Moulay Hassan, fasse la bise à tout le monde quand il est mis en présence d’invités”, note par exemple un membre de la famille royale qui poursuit : “Moulay Hassan doit être couché à 20h30 et il n’y a aucune exception”. Mohammed VI témoignerait aussi un souci constant de donner une bonne image de son épouse, Lalla Salma. “C’est lui qui choisit ses tenues officielles”, confie notre source.
    Ainsi, si Mohammed V et Hassan II ont été des patriarches, au sens féodal du terme, régnant aussi bien sur un harem que sur une famille, avec Mohammed VI, la donne a changé.

    Celui-ci s’apparente davantage à un chef de famille au sens classique du terme. C’est d’ailleurs le rôle qu’il joue avec les enfants de son cousin Moulay Hicham (à aujourd’hui, persona non grata au palais), qui seraient régulièrement vus auprès du roi pendant leurs vacances marocaines.

    On a parfois glosé sur les colères légendaires de Mohammed VI, mais on a peu dit qu’elles étaient généralement de courte durée. Emporté, oui, mais pas rancunier. Fouad Filali, ex-mari de Lalla Meriem (sœur de Mohammed VI) et ex-PDG de l’ONA, est par exemple revenu en grâce, malgré son éviction plutôt musclée, au tout début du règne de Mohammed VI.

    S’il y a cependant un secret que peu de gens ont réussi à pénétrer, c’est la relation du roi avec sa mère Lalla Latifa, plusieurs années exilée en France après le décès de Hassan II, aujourd’hui installée à Marrakech. “C’est un point sur lequel peu de courtisans osent interroger le roi et qui reste un grand mystère”, avoue un membre de la famille royale. Après tout, chacun a droit à son jardin secret !

    Source

    #Maroc #MohammedV #HassanII #MohammedVI #RoiduMaroc

  • Maroc: le roi malade, hausse des prix, covid. Rien ne va plus!

    Maroc: le roi malade, hausse des prix, covid. Rien ne va plus!

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    Mohamed VI malade, luttes d’influence au palais, chocs pétroliers: Le Maroc au plus mal

    Le Maroc vit sa pire crise depuis l’accession de Mohamed VI au trône. Les nuages s’amoncèlent, prélude à un avis de tempête qui risque à moyen terme, d’emporter la monarchie alaouite.

    Tous les signaux, économiques et sociaux, virent au rouge. Le Makhzen vit sous des charbons ardents en l’absence d’un timonier au gouvernail. Le roi Mohammed VI est gravement malade. Le 16 juin dernier, le souverain a été testé positif au Covid-19, nécessitant son déplacement à Paris.

    Selon certaines source, ce voyage à Paris serait dû à des problèmes de santé graves et non pas à une contamination au Covid-19. Mohammed VI, âgé de 58 ans, qui règne sur le Maroc depuis juillet 1999, a subi deux interventions à cœur ouvert en l’espace de deux ans. La maladie de Mohammed VI intervient à un moment crucial de la vie du Makhzen.

    La crise sociale et politique qui frappe de plein fouet le Makhzen s’est exacerbée ces derniers temps par une lutte d’influence féroce, faisant régner une ambiance électrique en son sein.

    Selon des indiscrétions, le conseiller du roi, André Azoulay, juif-marocain, multiplie les tractation pour éviter que le pays ne sombre dans l’incertitude.

    Les faucons du Makhzen, les services de renseignements et les membres de la famille royale se déchirent pour une succession au trône annoncée.

    Entre temps, au royaume de Mohamed VI, la vie socio-politique connait des moments tourmentés.

    Vendredi 24 juin, des centaines de migrants venant d’Afrique subsharienne ont tenté de passer la frontière entre le Maroc et l’Espagne à Melilla. Au moins 23 d’entre eux sont morts dans des heurts avec les forces de l’ordre marocain. L’Union Africaine et l’ONU appelle à l’ouverture d’une enquête. Les associations locales accusent des politiques migratoires mortifères.

    A court d’argument, les autorités marocaines ont évoqué la responsabilité de l’Algérie ans la tragédie de Melilla, critiquant son laxisme délibéré dans le contrôle de ses frontières avec le royaume, selon des médias espagnols citant un communiqué de l’ambassade marocaine en Espagne.

    Amar Belani, l’Envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb au ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué, a qualifié ces allégations de fuite en et a accusé Rabat de chercher des boucs émissaires pour se délester de ses responsabilités.

    Pour sa part, l’ONU a appelé les deux pays à garantir la tenue d’une enquête efficace et indépendante et dénoncé un usage excessif de la force contre des migrants. Pour Stéphane Dujarric, porte-parole de l’ONU, « c’est inacceptable et ce drame doit faire l’objet d’une enquête, en précisant que le recours excessif à la force a été vu par l’ONU des deux côtés de la frontière.

    « Nous avons été choqués par les images de la violence à la frontière entre le Maroc et l’Espagne, en Afrique du Nord, cette fin de semaine, qui a entraîné la mort de dizaines d’êtres humains, demandeurs d’asile, migrants.

    Les personnes qui migrent ont des droits, ceux-ci doivent être respectés et nous les voyons trop souvent bafoués », a insisté Stéphane Dujarric.

    Le Maroc vit sa pire sécheresse depuis 30 ans. Les précipitations ne représentent que 13% de la moyenne enregistrée en cette période. Même le nord, généralement plus vert et plus humide, n’est pas épargné. Les mauvaises nouvelles s’enchainent. Les prix des carburants flambent, la grogne sociale aussi. Une augmentation de 36 centimes par litre est attendue pour le diesel le mercredi 29 juin 2022, selon des données de la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants des stations de service au Maroc (FNPCGS).

    Des propos de citoyens marocains rapportés par les médias reflètent à quel point les sujets ne décolère pas.

    Les prix à la pompe sont en hausse depuis plusieurs mois, mais jamais, assure-t-ils, ils n’avaient atteint un tel niveau. « Depuis le corona, le plein est passé du simple au double, et mon salaire a diminué d’autant, s’indigne-t-il. C’est 150 dirhams [14 euros] que je perds chaque jour. Et chaque jour, je me demande : où va cet argent, dans les poches de qui ? », s’insurge-t-il.

    Enfin, le Maroc s’attend à une récolte de blé et d’orge de 3,2 millions de tonnes en 2022/2023, soit 69 % de moins que la campagne précédente. Autant dire que des jours sombres attendent le Maroc et les sujets de Sa Majesté.

    Fil d’Algérie, 03/07/2021-2

    #Maroc #MohammedVI #Palais #Covid #Prix

  • Intrigues au Maroc : les frères Dalton, maîtres du palais

    Intrigues au Maroc : les frères Dalton, maîtres du palais

    Maroc, Mohammed VI, Frères Azaitar, Abu Azaitar, palais royal,

    Abu Bakr Azaitar, est un boxeur MMA (Mixed Martial Arts). Né à Cologne, en Allemagne, de parents immigrés originaires d’Al Hoceima, dans le Rif, le jeune homme est considéré aujourd’hui comme le principal responsable de la détérioration morale de l’image d’un roitelet qui porte le titre de « commandeur des croyants » et se réclame « descendant direct du prophète Mohammed ».

    Il a pris ses aises. Installé au palais royal de Rabat, « Abu Azaitar » comme on l’appelle a fait, depuis, venir ses deux frères, Ottman et Omar, ainsi que d’autres membres de sa famille », nous apprend un article de Middle East Eye sous la plume de Ali Lmrabet, un journaliste marocain, ancien grand reporter au quotidien espagnol El Mundo. « La fratrie Azaitar est considérée aujourd’hui, quatre ans seulement après avoir mis les pieds au Maroc, comme une prospère famille rentière ».

    Elle est surtout perçue par une partie importante du makhzen comme une excroissance qui perturbe le fonctionnement normal d’un État autoritaire dont la structure n’accepte aucune matière exogène », révèle-t-il. Les frères Azaitar, écrit-il, « se comportent comme en territoire conquis », notant qu’ « il y a manifestement mélange des genres entre la sphère intime et l’État ».

    Cela commence à jaser. Certains pontes de l’État profond veulent éliminer une personne de l’entourage royal contre apparemment la volonté du roi. « Depuis quelques années, des segments entiers du makhzen, surtout ses deux principaux services de renseignement, la DST (Direction générale de la Sûreté du territoire) et la DGED (Direction générale des études et de la documentation), mènent une course à bride abattue pour tenter de chasser de l’entourage direct du roi, Mohammed VI, celui qui est devenu depuis 2018 son principal ami », suggère Ali Lmrabet.

    Il confie que Abu Bakr Azaitar, « règne en maître avec l’onction d’un roi gravement malade mais qui le défend et le couvre de cadeaux et de somptueuses prébendes : un palais à Tanger, des voitures de luxe et de juteuses concessions commerciales obtenues avec une facilité déconcertante».

    Une situation qui, bouscule la structure opaque du pouvoir au Maroc, celle-là même qui a consenti, il y a quelques années, à l’irruption d’Abu Azaitar dans la société marocaine, la présentant tantôt comme le symbole de la réussite marocaine à l’étranger, tantôt comme un groupe de flamboyants « gladiateurs marocains », voire des champions « majestueux », dixit Maroc Hebdo.

    Le roi en personne a fait asseoir à ses côtés Abu Bakr et Ottman lors d’une prière du vendredi. Un « privilège rarissime », commente-t-il.

    Abu Azaitar et ses frères trainent derrière eux de lourdes casseroles, révèle encore, l’ancien grand reporter au quotidien espagnol El Mundo, qui souligne que lui et ses frères sont des repris de justice multirécidivistes condamnés en de multiples reprises pour des délits et des crimes en Allemagne.

    Il énumère le très long casier judiciaire des Azaitar livré par Hespress, un site proche des milieux sécuritaires, à ses lecteurs le 1er mai 2021 « Vols, extorsion de fonds, fraudes, violences physiques, association de malfaiteurs, vols qualifiés et récidive, escroquerie informatique, conduite sans permis, atteinte à l’intégrité physique causant une incapacité permanente, coups et blessures, trafic de stupéfiants, faux et usages de faux et résistance à force de l’ordre ».

    Plus que ça ! Abu Azaitar serait devenu un chambellan officieux du roi qui détient le privilège de juger qui a le droit d’être reçu et qui ne l’a pas, révèle-t-il encore, en s’interrogeant, « comment concevoir que des criminels condamnés puissent partager la vie du roi du Maroc dans le sacro-saint antre du pouvoir alaouite, le palais royal ou ce qu’on appelle « Dar El-Makhzen » ?

    Et une question qui fuse machinalement : Mohammed VI est-il au courant de tout ce qui est écrit sur ses amis ou est-il totalement sous emprise ? se questionne-t-il, pour qui, « les principales victimes des Azaitar, les El Himma, Hammouchi et Mansouri, sont ceux qui ont contribué dans le passé, en mordant si nécessaire, à consolider les pouvoirs exorbitants du roi ».

    Aujourd’hui, écrit-il, ils se retrouvent avec un gros dilemme ». Comment convaincre le roi d’expulser de son plein gré ces gênants personnages ? Une question à laquelle que les preux peuvent répondre ! « Que celui qui se sent capable de prendre son courage à deux mains et d’aller dire à Mohammed VI que les frères Azaitar sont en train de saper les fondements moraux lève la main », conclut Ali Lmrabet.

    Fil d’Algérie, 13/07/2022

    #Maroc #MohammedVI #Azaitar #PalaisRoyal #Intrigues

  • Maroc: la chute de la monarchie du Makhzen en marche

    Maroc: la chute de la monarchie du Makhzen en marche

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    De nombreuses organisations marocaines et forces dites républicaines s’apprêtent à organiser d’importantes manifestations populaires dans la quasi totalité des villes marocaines, le dimanche 17 juillet, dans la perspective de la concrétisation du projet de la chute de la monarchie féodale du Makhzen, pour l’instauration d’une démocratie républicaine garantissant en toute équité les droits des marocains sans discrimination.

    Les organisations républicaines marocaines, soutenues par la diaspora marocaine, comptent également organiser des manifestations devant les ambassades du Makhzen dans plusieurs capitales du monde en vue de resserrer l’étau sur le régime féodal du commandeur des croyants, et faire connaître au monde la réalité socioéconomique des marocains, ignorés par les médias occidentaux, bien soudoyés par le roitelet. Des médias occidentaux qui « ignorent » les revendications légitimes du Peuple marocain, qui aspire à une vie digne.

    Il convient de rappeler, que la contestation du peuple marocain s’est accentuée ces derniers mois avec la détérioration du pouvoir d’achat des marocains, très affecté par les retombées économiques du Covid-19, l’effort de guerre au Sahara Occidental, la politique d’hostilité à l’égard des voisins, engendrant la rupture d’approvisionnement en produits énergétiques par l’Algérie, la sécheresse, la hausse des produits alimentaires et la normalisation avec l’entité sioniste vécue comme une humiliation et trahison par les marocains pour la cause sacrée de la Palestine.

    La guerre pour la prise du pouvoir, par les différents clans du Makhzen devenu une succursale du Mossad sioniste, dans le cadre de la guerre de succession au roitelet Mohamed VI, annoncé mourant et la boucherie de Melilla, sont autant d’indicateurs favorisant une éventuelle entreprise de chute du régime du Makhzen. Les manifestations du 17 juillet prochain annoncent la couleur d’une chute rapide.

    Algérie54, 2 jui 2022

    #Maroc #MohammedVI #Monarchie #Criseéconomique #Crisesociale

  • Le roi du Maroc a des origines maliennes, selon Selif Keïta

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    Immigré marocain tué/en colère, Salif Keita rappelle au roi Mohammed VI son « origine malienne »

    Le chanteur malien Salif Keita en veut au Maroc. Il a exigé que le roi du Maroc réagisse vivement à la brutalité que ses forces de sécurité ont perpétrée contre les migrants tentant d’atteindre l’Espagne par l’enclave de Melilla. Chemin faisant, il a révélé que le roi Mohammed VI était de sang malien, donc noir.

    Salif Keita est dégoûté après avoir vu des images brutales de migrants torturés par les forces de sécurité marocaines. Comme tous les Africains et dans le monde, sauf le Maroc, il a condamné la brutalité de la police marocaine. Face à la tiédeur, au moins les responsables marocains ont été lents à réagir, et il a directement défié le roi Mohammed VI.

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    « Triste et inhumain ! Nous attendons plus d’un pays frère comme le Maroc. Nous appelons Sa Majesté Mohammed VI, d’origine malienne, à protéger nos enfants et l’image cruelle des Africains traités comme des animaux ne sera plus jamais sur le sol marocain. ! », a écrit Salif Keita sur son compte Twitter.

    Salif Kéita emboîte le pas à plusieurs individus et groupes de défense des droits de l’homme exigeant de savoir ce qui se passe au Maroc. L’image tournée n’est pas pour la gloire marocaine. Ses forces de l’ordre ont été vues en train d’abuser violemment d’immigrants arrêtés et sans défense. Les plus choquantes sont les images d’immigrants entassés comme des esclaves.

    Source : doingbuzz, 29 juin 2022

    #Maroc #MohammedVI #SelifKeita #Melilla #MigrantsAfricains

  • Mais que devient donc la princesse Lalla Salma du Maroc?

    Mais que devient donc la princesse Lalla Salma du Maroc?

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    Au Maroc, dans les quartiers populaires des grandes villes, comme dans les zones rurales, les questions et les rumeurs s’entremêlent autour du dénouement de l’histoire de Lalla Salma. Certains prétendent que l’épouse du roi du Maroc a eu recours au divorce, une rupture qui aurait été secrète. D’autres sont allés beaucoup plus loin pour penser à la possibilité qu’à la suite de certains conflits à l’intérieur du palais royal, Lalla Salma du Maroc aurait été assassinée. En effet, la disparition de la princesse avait inquiété plusieurs personnes. La dangereuse accusation disant que les bourreaux du Makhzen ont dissout le corps de la princesse dans de l’acide ne vient pas de nulle part. Certaines personnes s’appuient sur l’hypothèse concernant le sort du célèbre opposant marocain disparu en 1965 à Fontenay-le-Vicomte, Mehdi Ben Barka. Pourquoi Lalla Salma s’est-elle éclipsée au loin? Peut-on facilement discerner la réalité de toutes les rumeurs et que devient vraiment Lalla Salma aujourd’hui? Trouvez les réponses dans notre portrait de la princesse avec les photos les plus récentes de Lalla Selma.

    Entre le massif du Rif et le Moyen Atlas, se situe la ville de Fès, connue pour être la capitale culturelle et spirituelle du royaume. Il s’agit de la ville natale de Salma Bennani, là, où la petite sœur de Lalla Salma peut être reconnue par les habitants quand elle est déposée par son chauffeur à la porte du lycée. En effet, l’épouse du roi du Maroc a une sœur aînée, Meryem, en plus de trois autres petites sœurs qui sont issues du second mariage de Abdelhamid Bennani, le père de Lalla Salma.

    Présentation de Lalla Selma
    Nom de naissance: Salma Bennani
    Titulature: Lalla Salma du Maroc; Son Altesse Royale La Princesse
    Genre: femme
    Date de naissance: le 10 mai 1978
    Lieu de naissance: Fès, au Maroc
    Résidence actuelle: inconnue
    Signe astrologique: Taureau
    Âge de Lalla Salma: 43 ans
    Couleur des cheveux: roux
    Couleur des yeux: marron clair
    Mère: Naima Bensouda
    Père: Al-Haj Abdel Hamid Bennani
    Soeur de Lalla Salma: Meryem Bennani
    Époux: Mohamed VI
    Enfants: Princesse Lalla Khadija; Hassan du Maroc
    Religion: Islam sunnite malékite

    Mohamed VI et Lalla Salma: le divorce est absent dans la presse marocaine

    En dehors du pays nord-africain qui est le second pays de Badr Hari, et là où les index de la liberté d’expression sont plus favorables aux investigations, la presse a pu parler d’un divorce du roi du Maroc et de la Première Dame. Des magazines espagnols ont été les premiers a relaté l’histoire d’un point de vue critique envers la monarchie. Quelle que soit la vraie histoire, le peuple marocain sait bien que Lalla Salma n’a pas assisté au mariage récent de Lalla Nouhaila, l’une des nièces du souverain. Pourtant, la princesse avait représenté le Maroc durant plusieurs cérémonies, dont le mariage remarquablement médiatisé, en 2011, du Prince William, neveu de la princesse Anne, et de Catherine Middleton à l’abbaye de Westminster.

    Celle qui avait obtenu son diplôme d’ingénieur d’État en génie informatique en 2000 avait travaillé, l’année suivante, dans le groupe ONA, premier groupe privé marocain de la famille royale. Elle a épousé le roi du Maroc l’année d’après, et ensemble, ils ont eu deux enfants en 2003 et en 2007. La disparition de Lalla Salma a été relaté par plusieurs magazines people partout dans le monde, cela a été le cas depuis la remarque de son absence en 2018. Son éloignement a laissé un vide dans le palais, et à cause de cela, les rumeurs ont été impossibles à arrêter.

    Est-ce que le retrait de l’image de Lalla Salma, présidente d’une fondation de lutte contre le cancer, est aussi un retour en arrière dans la stratégie des relations publiques du palais royal? Peu de politologues peuvent nous donner une réponse exacte aujourd’hui. Pourtant, quelques-uns d’entre nous se rappellent encore d’un incident qui s’est produit durant le règne d’Hassan II. L’épouse du roi, Lalla Latifa, totalement absente de la scène médiatique, a été photographiée par un journal français. Le résultat était une querelle diplomatique entre les deux nations et la photo n’a jamais été publiée par la presse de l’empire chérifien.

    Mohamed VI et Lalla Salma: les rumeurs causent la colère dans le palais

    Celle qui est de 15 ans plus jeune que son époux, le roi Mohamed VI, a reçu le titre de princesse en 2002 suivant le mariage qui l’a lié au souverain. La question qui intéresse des milliers de personnes est que, si Selma Bennani est à l’origine de sa disparition et si elle a volontairement quitté le palais, est-elle prête à renoncer à son titre de princesse? Comme on dit au Maroc, l’accès au bain maure n’est jamais comme la sortie. Mais quoi qu’il en soit, l’image de Lalla Salma garde toujours son poids dans cette conscience collective des Marocains qui relatent l’histoire dans les cafés, chacun à sa manière.

    Cette image que les Marocains se font de Lalla Salma a été le fruit d’un travail de longue haleine de la part des médias du royaume. Sauf pour quelques exceptions, comme un article paru sur TelQuel en 2014 décrivant la princesse de la Cendrillon du Makhzen, la plupart des médias voyaient un brillant avenir avec la nouvelle stratégie médiatique du palais royal. Il est utile de savoir que Lalla Salma est la première épouse d’un monarque marocain à être visible pour les citoyens, elle avait même des rôles sur la scène internationale.

    L’ambassadrice de bonne volonté de l’Organisation mondiale de la santé depuis 2006 et le roi du Maroc ne sont pas officiellement séparés. Aucun document officiel ne prouve cela, et plus, l’avocat du couple royal, Me Eric Dupond-Moretti, avait annoncé que ces derniers étaient en colère à cause de la circulation des rumeurs. Certaines expliquent que le divorce est dû à une supposée jalousie des sœurs du roi, et d’autres mentionnent même des conflits à cause des orientations sexuelles. Il est certain que ces accusations manquent de preuves concrètes, mais pour plusieurs personnes, il serait normal que l’absence de la princesse fasse couler de l’encre.

    Lalla Salma du Maroc : où est la princesse est une question récurrente

    La mère des princes est disparue pour 17 mois, et cela a été suffisant pour déclencher des rumeurs qui continuent à circuler jusqu’à aujourd’hui. Pour une partie des Marocains, l’éloignement de Lalla Salma est toujours visible malgré son apparition, qui n’a pas été la première de son genre, dans un centre d’oncologie en 2019. Cela est notamment le cas comparativement avec les années précédentes. Lalla Salma était un peu partout et faisait la une des journaux localement et mondialement. Elle avait représenté, pour une autre partie des Marocains, une image de l’évolution des droits de la femme au Maroc

    La visite de Selma Bennani au centre d’oncologie de Béni Mellal, à 200 km au nord-est de Marrakech, n’avait rien d’une visite officielle. Une seule photo de la princesse avec l’équipe médicale a été autorisée, et après cela, Lalla Salma s’éclipse au loin à nouveau. Cette apparition de la princesse, bien qu’elle ne soit pas d’un caractère officiel, avait pu baisser la quantité des rumeurs et leur caractère sarcastique et parfois acerbe.

    Ces échos sont, depuis temps, moins répandus et moins répétés par les citoyens dans les rues, mais il reste tout de même quelques jugements de la part du public. La rumeur qui domine partout laisse entendre que Lalla Salma serait dans une île grecque où ses enfants, les princes, partent pour lui rendre visite d’un moment à un autre. Avant, des personnes parlaient de séquestration d’enfants. Peut-être qu’avec une future apparition de Lalla Salma du Maroc, toutes ces rumeurs qui touchent à l’image de la monarchie deviendront moins intensives qu’elles ne le sont aujourd’hui.

    Source : Legit, 27/11/2021

    #Maroc #MohammedVI #LallaSalma

  • Le Maroc, ce « frère » qui massacre nos enfants pour les beaux yeux de l’Espagne !

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    Editorial de Mamadou Oumar Ndiaye : Un brillant exploit — un de plus, devrait-on dire — des policiers marocains, assurément. Ces forces de l’ordre au service du roi Mohamed VI viennent donc de réprimer avec une férocité inouïe une tentative de migrants africains vivant sur le territoire chérifien de pénétrer dans l’enclave espagnole voisine de Melilla. Et ils n’ont pas fait dans la dentelle ni n’y sont allés avec le dos de la cuillère ces policiers de Sa Majesté notre ami le roi : au moins 27 morts — mais certains bilans font état de 60 morts — dont les cadavres ont été entassés comme ceux de chiens ramassés dans la rue en attendant d’être jetés dans la décharge municipale du coin.

    Sur des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux, on voit ces policiers marocains s’acharner sur des migrants à l’article de la mort sans doute pour les achever. Roués de coups de matraques, de poings et de pieds jusqu’à ce que mort s’ensuivit pour des dizaines d’entre eux, ces jeunes migrants originaires d’Afrique de l’Est pour la plupart n’ont commis que le « crime » de vouloir escalader des clôtures barbelées électrifiées par endroits pour pénétrer dans l’enclave de Melilla, un territoire « espagnol » situé à la frontière marocaine. C’est-à-dire, géographiquement, sur le continent africain !

    Et pour empêcher ces despérados de franchir ces barbelés, ce qui serait synonyme pour eux d’entrée dans l’Eldorado européen, les policiers marocains, donc, les ont réprimés avec une férocité inqualifiable comme s’ils ne s’acharnaient pas sur des êtres humains mais sur des bêtes sauvages. Encore que, pour tous ces Arabes, le Nègre représente moins que leur chien…

    A preuve, s’il en était besoin, la façon inhumaine dont les policiers marocains ont traité les migrants qui essayaient de pénétrer à Melilla ce weekend. Il est vrai que, depuis que l’Espagne a décidé il y a quelques mois de reconnaître leur plan d’autonomisation du Sahara occidental — dernier problème de décolonisation en Afrique —, les autorités marocaines ne savent comment lui exprimer leur reconnaissance infinie.

    Or, la principale préoccupation du gouvernement de M. Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, c’est, bien sûr, la question migratoire que Rabat a d’ailleurs déjà instrumentalisée par le passé pour… embêter Madrid ! On se rappelle d’ailleurs des hordes de migrants que les policiers marocains avaient poussées il y quelques années à…envahir l’enclave espagnole de Melilla. Il est vrai que c’était une manière pour le royaume chérifien de protester contre le fait que le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) avait été accueilli en Espagne pour s’y soigner.

    L’Espagne s’étant départie de la neutralité qu’elle observait depuis 1975 et son départ du Sahara occidental qu’elle avait colonisé, les Marocains ont donc décidé, en échange de la reconnaissance par Madrid de leur plan d’autonomisation du Sahara occidental — qu’ils appellent leurs « provinces du Sud » — de se muer en gardes-chiourmes pour combattre les flux migratoires à partir de leur royaume vers l’Espagne en particulier et l’Europe d’une manière générale.

    Il s’y ajoute que, l’Algérie ayant décidé, pour protester contre ce rapprochement entre Rabat et Madrid, de fermer l’oléoduc qui approvisionnait l’Espagne en gaz via le territoire marocain — et qui, en passant, permettait au Maroc de se servir à hauteur de 90 % de ses besoins en gaz nonobstant les droits de passage qu’il percevait —, le pays du roi Mohamed VI compte désormais sur le royaume espagnol pour se fournir en gaz.

    Une fourniture devenue d’autant plus vitale que, du fait de la guerre en Ukraine, les prix de cet hydrocarbure ont explosé. Autant de choses qui font que, pour le Maroc, rien ne saurait être trop beau pour faire plaisir au gouvernement de M. Pedro Sanchez. Et si cette preuve d’amour passe par l’extermination de migrants africains, eh bien qu’à cela ne tienne ! De toutes façons, il ne s’agit que du sang de pauvres migrants africains, noirs de surcroit.

    Preuve d’amour par le sang des migrants noirs

    L’absence d’empathie et de compassion du Premier ministre espagnol, qui n’a même pas compati au sort de ces malheureux migrants, même pas exprimé une once de regret et même pas condamné le comportement criminel des policiers marocains, préférant désigner du doigts la responsabilité de maffias Don Quichottesques — le héros de Cervantès était justement espagnol ! —, prouve à quel point tous ces gens méprisent la vie des Africains noirs.

    Quant aux autorités marocaines, sans doute embarrassées — on le serait à bien moins ! — elles ne se sont pas encore exprimées et gardent un silence gêné. Ah, s’il s’était agi d’un attentat terroriste dans lequel aurait trouvé la mort un seul Européen !

    Mais là, puisqu’il ne s’agit que des vies de pauvres migrants africains…on peut y aller à fond la crosse
    Quand il s’agit de prouver sa « marocanité », de conquérir les marchés des pays au Sud du Sahara, de réintégrer l’Union africaine après avoir claqué la porte de l’Organisation de l’Unité africaine, quand il s’agit de prétendre faire partie de la Cedeao, quand il s’agit de se comporter en néo-colonisateur de ces pays d’Afrique noire considérés au même titre que ses « provinces du Sud », le Maroc ne lésine pas sur les moyens.

    Son roi, dans le rôle de Vrp, multiplie les tournées et les opérations de charme en se comportant comme en pays conquis. Comme nous n’avons cessé de le dénoncer dans ces colonnes depuis des décennies, le royaume chérifien veut bien faire main basse sur nos économies mais n’accepte pas que les hommes d’affaires africains acquièrent ne serait-ce qu’un kiosque à pain ou une cantine de Pmu dans son territoire ! Encore moins, bien sûr, que des migrants sub-sahariens y traînent leurs guêtres.

    A preuve par ces milliers de pauvres diables, véritables sous-hommes contraints de survivre comme des animaux dans la forêt de Nador, et dont la seule planche de salut demeure l’enclave voisine de Melilla qu’ils n’osent même plus approcher au risque de se faire tirer comme des lapins par les policiers marocains ! Dans tout ça, ce qui interloque, c’est le silence complice des autorités africaines au premier rang desquelles celles de l’Union Africaine, une organisation présidée justement depuis février dernier par notre président de la République, Macky Sall, un obligé du roi du Maroc Mohammed VI !
    Le Témoin

    Leral.net, 29 juin 2022

    #Maroc #Melilla #MigrantsAfricains #Espagne #Migration

  • Guerre de succession au Maroc: Clash au palais royal

    Guerre de succession au Maroc: Clash au palais royal

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    La guerre de succession au palais royal marocain est ouverte, boostée par l’incapacité du roitelet Mohamed VI à diriger le pays au bord de l’explosion sociale . Un pays de plus en plus entre les mains de l’entité sioniste, et fragilisé par la menace de la faillite financière, liée aux conséquences néfastes du Covid-19 sur l’économie marocaine, de l’effort de guerre au Sahara Occidental, de la tension avec ses voisins, en particulier l’Algérie ( cessation d’approvisionnement en gaz algérien) la sécheresse qui frappe le pays et l’impact du conflit ukrainien sur le pouvoir d’achat des marocains ( hausse des prix des produits énergétiques et des produits alimentaires de première nécessité).

    Les dernières informations en provenance de la royauté, annonce une guerre de succession qui fait rage . « Fuyant » le Palais royal, le roitelet Mohamed VI donné malade atteint du Covid-19 et aurait trouvé refuge entre le château Betz, distant de 58 km de la capitale française, et son luxueux hôtel non loin de la Tour Eiffel.(https://algerie54.dz/2022/06/08/maroc-palais-3/

    Accusé d’être otage de la famille Azaitar, Mohamed VI aurait attiré les foudres de sa famille royale qui aurait opté pour le futur souverain en la personne du prince marocain Moulay Rachid ben El Hassan, le fils cadet du roi Hassan II et frère de Mohammed VI.

    Des indicateurs qui illustreraient le choix

    Si rien n’a filtré au sujet d’une annonce de succession qui se profile à l’horizon de la fin juillet à l’occasion de la fête du Trône, il en demeure que le choix du successeur de Mohamed VI est pré-établi et ce n’est pas un hasard ou une coïncidence si les chaînes de télévision marocaines bien contrôlées par le Makhzen, consacrent ces derniers jours des reportages en boucle sur le prince Moulay Rachid ben El Hassan, en vue de faire avaler la pilule au Peuple Marocain qui n’arrive plus à quel saint se vouer face à la fatalité imposée d’un régime féodal à l’agonie, de plus en plus entre les mains d’André Azoulay, le superpuissant conseiller du roitelet Mohamed VI et son père Hassan II.

    Silence pervers de Paris

    Selon certaines indiscrétions, la France œuvre à préserver ses intérêts au Maroc et travaille d’arrache pied pour une transition en douceur, d’où ce silence pervers des autorités françaises et des médias de la Mainstream de l’hexagone, habitués dans pareils cas à étaler leurs pouvoirs pour divulguer publiquement les détails de séjours des hommes publics et célébrités dans l’hexagone. Dans le sillage de ce silence, des informations non confirmées avaient fait état d’une tentative de Fouad El Himma, l’un des amis et proches de Mohamed VI de prendre contact avec les officiels du Palais de l’Elysée pour y rencontrer Emmanuel Macron, mais en vain. Or, les conseillers du locataire de l’Elysée ont opposé une fin de non-recevoir à cette requête, prétextant un « agenda chargé » du président français.

    Guerre entre El Hammouchi et El Mansouri

    La guerre de succession du roitelet Mohamed VI a mis en surface une bataille acharnée pour la mainmise sur les services de renseignements marocains entre celui qui dirige la direction générale de la sécurité du territoire marocaine (DST) et celui qui préside sur les destinées de la Direction générale des études et de la documentation (DGED) en l’occurrence Mohamed Yassine Mansouri. A l’heure actuelle, la bataille serait gagnée par le patron de la direction générale de la sécurité du territoire marocaine (DST), Abdellatif Hammouchi, qui jouit de la confiance et du soutien des émiratis et de l’entité sioniste. Son nom est lié au scandale du logiciel espion Pegasus. Ce dernier aurait séjourné dernièrement aux USA, ou il aurait rencontré respectivement William Burns, directeur de la CIA (Central Intelligence Agency) et Christopher Wray, directeur du FBI (Federal Bureau of Investigation). Une information non confirmée par les officiels américains et les médias de l’Oncle Sam.

    Abdelatif Hammouchi, est loin d’être apprécié à Paris, où il avait failli chuter en 2018 lors d’un séjour privé, suite à une plainte déposée contre lui par Zakaria Moumni, champion de boxe thaï . Si sa fuite éperdue a permis d’empêcher sa mise en détention, il n’en demeure pas moins qu’il a été à l’origine de la plus grave brouille diplomatique entre Paris et Rabat depuis de fort nombreuse années. Une brouille suivie quelques mois après par le scandale du logiciel espion israélien Pegasus, dont l’une de ses victimes est le locataire de l’Elysée Emmanuel Macron. Son adversaire, réputé pour être un proche intime du roitelet n’est autre que Mohamed Yassine Mansouri patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), le service de renseignement extérieur du Maroc, et qui semble sortir affaibli de cette bataille toute à l’avantage du supplétif de l’agenda sioniste en l’occurrence Abdelatif Hammouchi.

    André Azoulay, en chef d’orchestre

    André Azoulay est le superpuissant conseiller du roitelet, super sayanim, selon l’auteur du « printemps des sayanims » Jacob Cohen. Il est à l’origine de la normalisation avec l’entité sioniste et la conclusion de plusieurs accords dont celui lié au renforcement de la coopération sécuritaire et militaire.

    Intronisé par Hassan II comme conseiller personnel en 1991, André Azoulay, bien introduit auprès du lobby américano-sioniste Aipac devient l’homme clé d’une royauté à l’agonie, sous colonie sioniste. Et ce n’est pas un hasard si on assiste aujourd’hui à un OPA de l’entité sioniste sur les destinées du Peuple Marocain qui ne tardera pas certainement pour renverse un régime féodal dépassé par les notions des temps modernes et qui devient un régime totalement entre les ennemis de la cause palestinienne chère aux marocains.

    Par Mehdi Messaoudi

    Algérie54, 21 juin 2022

    #Maroc #Trône #Monarchie #Succession #MohammedVI #MoulayRachid

  • Succession et sécurité: Le tutorat sioniste sur le Maroc

    Succession et sécurité: Le tutorat sioniste sur le Maroc

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    En politique, on ne parle jamais de coïncidences, le conflit ukrainien aura son impact géopolitique sur plusieurs régions du monde comme le Sud-est asiatique(Taiwan) l’Antarctique, le Proche-Orient, la région du Sahel et bien entendu la région du Maghreb et la question du Sahara Occidental. Bien entendu, l’Après conflit ukrainien, sera la reconstruction d’un nouveau monde multipolaire, au détriment de la doctrine de l’hégémonie américano-sioniste, bien soutenue par l’Union Européenne, devenue une girouette et une colonie étatsunienne.

    African Lion 2022 et la visite Ayelet Shaked

    Le coup d’envoi des manœuvres militaires appelées African Lion 2022, tenues conjointement par l’armée du Commandeur les FAR, avec l’Africom ( participation de certains pays de l’OTAN, le Sénégal, le Ghana, la Tunisie et l’entité sioniste comme observateur) coïncide avec l’arrivée à Rabat de la ministre sioniste de l’Intérieur Ayelet Shaked.

    Reconnaissance de la » marocanité ‘ » des territoires sahraouis occupés

    Reçu par le chef de la diplomatie du Commandeur, Nasser Bourita, la ministre sioniste de l’Intérieur venue à Rabat pour conclure un contrat de main-d’œuvre, bon marché au Maroc, pour consoler les signataires de la normalisation, annonça la reconnaissance de l’occupation des territoires sahraouis. Une première intervenant dans un timing marqué par une surenchère sioniste et une guerre sans merci pour la succession de Mohamed VI. Cette reconnaissance annoncée par Ayelet Shaked est intervenue dans un contexte confirmant la pression et la surenchère des lobbys sionistes sur une dynastie destinée à la disparition, mais qui se heurte à une résistance représentée par tenants du réel pouvoir à savoir les Abdelatif Hammouchi et André Azoulay, revendiquant un gage d’assurance pour faire face au vent du changement qui menace la monarchie alaouite. L’annonce de la « marocanisation » des territoires sahraouis occupés, par Ayelet Shaked, au lieu du chef de la diplomatie sioniste Yair Lapid, ou le génocidaire et ministre sioniste de Benny Gantz qui avaient séjourné récemment au Maroc, ou même le premier ministre sioniste Naftali Bennett qui avait présidé le Sommet de Néguev en présence de Nasser Bourita illustre bien les nouvelles donnes concernant la situation au Maroc, marquée par une guerre pour la succession de Mohamed VI, la dégradation du pouvoir d’achat des marocains très affecté par les effets néfastes du Covid-19 sur les secteurs-clés de l’économie marocaine, la rupture de l’approvisionnement du Maroc en gaz algérien, la hausse des prix des produits alimentaires et énergétiques., l’imminence d’une faillite financière, soutenue par le taux de la dette extérieure qui vient de dépasser le PIB marocain, et surtout le refus du Peuple Marocain de cette normalisation avec l’entité sioniste, permettant à leur Etat de devenir sous tutorat sioniste.

    Ayelet Shaked avait appelé à l’extermination des tunisiens, algériens et marocains

    Devant les membres du lobby sioniste aux USA, l’ancienne ministre sioniste de la justice sous le gouvernement de Benjamin Netanyahou, l’invitée de marque du Makhzen avait plaidé pour l’extermination des maghrébins.

    « Les Marocains, les Algériens et les Tunisiens, sont des ignorants …et méritent la mort », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’Israël avait un « plan pour détruire ces pays, dans un temps proche où personne ne pourra survivre ».

    Les pièces du puzzle du plan sioniste

    Tous les ingrédients sont là pour confirmer que l’entité sioniste a décidé de faire du Maroc une terre de rechange, au cas où elle sera chassée de la Palestine. Aujourd’hui, le plan sioniste consiste à sauver le régime du Makhzen, en intronisant un « souverain » faible aux ordres du Mossad, tout en évitant l’effondrement d’un régime féodal au profit d’une république qui ne tardera pas à revendiquer les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, procéder au retrait des territoires sahraouis, en vue de permettre au Peuple Sahraoui de s’arroger le droit à l’autodétermination, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU et l’application du droit international, ouvrant la voie à l’édification d’un Maghreb Uni, et complémentaire, débarrassé du tutorat occidental et sioniste.
    Le revirement de la position de l’Espagne dirigé par le socialiste Pedro Sanchez, en est une pièce du puzzle de ce plan, et revêt un caractère symbolique, dans la mesure où l’ancienne colonisatrice et ancienne puissance administrante des territoires sahraouis ne fera que renforcer le statuquo autour de cette question ce que cherchent les sionistes. Mais, la nouvelle position sioniste exprimée par Ayelet Shaked, revêt un caractère politique, imposé par la nouvelle géopolitique et un gage d’assurance à Abdelatif Hammouchi, l’employé des émiratis et mentor de Moulay Rachid donné comme futur successeur de Mohamed VI, dans les prochains jours avant la célébration de la Fête du Trône.

    Pour ce qui est de la France, son silence révèle son adoption du plan sioniste, dans la mesure où elle vient d’accueillir le « roi mourant » Mohamed VI, sachant que ami Mohamed Yassine Mansouri, patron de la DGED s’est vu signifier un non-recevoir pour avoir formulé une demande d’audience à l’Elysée .

    La France demeure un acteur clé dans le devenir de la royauté au même titre que l’OTAN, et son statut de membre permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU, lui permet de bloquer toutes les résolutions allant dans le sens de l’indépendance des territoires sahraouis. Le scandale du logiciel espion, infiltrant les téléphones de hauts responsables français dont le locataire de l’Elysée ne fera que renforcer le tutorat sioniste sur l’entité créée par Lyautey .

    La succession génitale

    Les bébés pleuvent chez la famille royale

    Tout indiquerait que la succession de Mohamed VI a été tranchée en faveur de son frère Moulay Rachid et au détriment du prince héritier Hassan III, dont les apparitions se font rares depuis plusieurs semaines au même titre que sa sœur. Les informations sur la liquidation de la divorcée de Mohamed VI, n’ont jamais été démenties par la Cour royale. Des informations consolidées par le suicide mystère du consul de la France à Tanger Denis François, retrouvé mort le 19 novembre, dans sa résidence au Consulat de France, quelques jours après sa nomination par le président français Emmanuel Macron.

    Moulay Rachid, soutenu par l’agent de la coalition israélo-émiratie, en l’occurrence Abdelatif Hammouchi, qui vient de séjourner aux USA, où il avait rencontré les patrons de la CIA et le FBI, serait bien parti pour succéder à son frère, et devenir un » roi » au service du tutorat sioniste, en vue de maintenir en vie le Makhzen, de plus en plus menacé par une révolution du Peuple Marocain qui se dessine, pour l’instauration d’une république démocratique, répondant aux aspirations d’une société marocaine qui refuse d’abdiquer à la fatalité de la résignation. Pour concrétiser cette intronisation de Moulay Rachid, qui ne va pas tarder à être annoncée, les chaînes marocaines préparent déjà le terrain depuis plusieurs jours en diffusant des émissions et reportages sur le « futur » détenteur de la couronne royale. A la surprise générale, on annonce même la naissance d’un second fils, Moulay Abdeslam, en date du premier juin 2022.

    Déjà parent de Moulay Ahmed, âgé de 5 ans, le frère de Mohammed VI et son épouse Lalla Oum ont donné naissance à une petite fille, Khansa, le 25 janvier 2022. Le futur « roi » devient père en une période de 6 mois, une première dans les annales des naissances destinées à l’intronisation au trône au nom la validation de la succession génétique.

    Par Mehdi Messaoudi

    Algérie54, 22 juin 2022

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  • Maroc : Momo VI et ses Bodyguards

    Maroc : Momo VI et ses Bodyguards

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    « Moulay » veut devenir un champion de la boxe comme son nouvel ami « Abu Azaitar ». Il a déjà choisi son coach, ça sera donc « Zaït’ra ». Comme il n’est pas facile d’être une star quand on a un nom de famille difficile à porter, l’outsider, qui compte acheter ses futurs combats ainsi que les équipes de lutte anti-dopage et anti-drogue, aurait déjà choisi son patronyme.

    Ce sera « Momo la frappe… gauche » en raison de sa terrible gauche. C’est du moins ce que laissent croire certaines indiscrétions et des fuites organisées par ses proches écartés depuis par les frères « Abu Azaitar » qui ont travesti le palais royal, devenu une salle de boxing.

    La fratrie, que les mauvaises langues et sous les effets d’une mauvaise herbe accusent d’être des repris de justice connue pour leurs frasques en Allemagne.

    Ils seraient même, selon certains sites marocains, des multirécidivistes condamnés pour « vols, extorsion de fonds, fraudes, violences physiques, association de malfaiteurs, vols qualifiés et récidive, escroquerie informatique, conduite sans permis, atteinte à l’intégrité physique causant une incapacité permanente, coups et blessures, trafic de stupéfiants, faux et usages de faux et résistance à force de l’ordre ».

    La Sentinelle, 23 juin 2022

    #Maroc #MohammedVI #Azaitar #AbuAzaitar