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  • Mohamed VI, le prince qui ne voulait pas être roi

    Mohamed VI, le prince qui ne voulait pas être roi

    Maroc, Mohammed VI, Hassan II, Sahara Ocidental, Ferran Sales, Le prince qui ne voulait pas être roi,

    L’ancien correspondant à Rabat du quotidien espagnol El-Païs publie une œuvre sur le souverain marocain, dans laquelle il trace le portrait totalement différent de Mohammed VI et affirme que celui-ci ne voulait pas de la royauté et pensait régler le conflit du Sahara occidental par une consultation démocratique (référendum).

    Un nouveau livre intitulé “Le prince qui ne voulait pas être roi” est en vente dans les librairies espagnoles. Il a été écrit par Feran Salis, un ancien correspondant du quotidien espagnol El Païs sur la vie du monarque marocain, Mohammed VI. Dans cet ouvrage, l’auteur dresse un portrait complètement différent de ce que l’on connaît du souverain alaouite. Il a entamé le livre par l’entretien que lui avait accordé Mohammed VI en mai 1997, alors qu’il était encore prince héritier, dans le cadre de la stratégie d’Hassan II de mettre son fils déjà sous les feux de la rampe afin qu’il soit connu par l’opinion publique interne et internationale.

    À ce sujet, le journaliste d’El Païs indiquera ne pas en tirer de fierté, car les questions et les réponses étaient l’œuvre du principal conseiller du palais royal, Azoulay, car le futur roi ne faisait que réciter mécaniquement des phrases à l’évidence bien apprises à l’avance lors de l’interview. Il relèvera néanmoins, que Mohammed VI avait commis une erreur de taille en reconnaissant que le conflit du Sahara occidental ne pouvait être résolu que dans le cadre d’une consultation démocratique, ce qui voulait dire tout simplement un référendum d’autodétermination. Cette réponse a été cependant supprimée de la version finale de l’entretien remise au quotidien El Païs par le conseiller Azoulay, souligne l’écrivain.

    L’autre passage intéressant de la publication est celui dans lequel il affirme que Mohammed VI ne voulait pas être roi. Ainsi, ce dernier s’écartait des affaires de l’État volontairement et se tenait à l’écart pour éviter d’être impliqué. Mais, il a failli être roi du vivant d’Hassan II, qui avait pensé à introniser son héritier avant de mourir, quand il s’était rendu compte de la gravité de sa maladie. Toutefois, le souverain défunt n’a pas pris de décision sur le sujet, parce qu’il n’avait encore tranché définitivement la question de sa succession, hésitant à confirmer qui allait prendre sa place, du moment que la constitution du Maroc lui laissait le champ libre. Il n’est, en effet, pas spécifié que c’est l’aîné qui devait être automatiquement le prince héritier. La décision n’a été prise que bien plus tard au profit de Mohammed VI, au détriment de son frère Rachid et de son cousin Hicham.

    L’auteur du livre expliquera à ce sujet qu’au Maroc, “derrière chaque prince se positionnent des castes de la société marocaine et même de la communauté internationale”, pour montrer que chaque prince possède son clan et ses supporters, qui le soutiennent afin qu’il puisse accéder au trône.

    Enfin, il ne manquera pas de parler des absences fréquentes de Mohammed VI de la vie politique marocaine, et ses nombreux voyages à l’étranger. L’écrivain indiquera que cela irrite la classe politique marocaine et attire l’attention du peuple marocain, notamment les internautes.

    Merzak Tigrine

    Liberté, 30 avril 2009

    #Maroc #MohammedVI


  • La santé du roi du Maroc: une arme diplomatique

    La santé du roi du Maroc: une arme diplomatique

    Maroc, Mohammed VI, maladie, château de Betz,

    Ahmed Benchemsi

    Sache-le, France : le roi du Maroc te boude. C’est du moins l’analyse du quotidien marocain Akhbar Al Youm, qui explique que Mohammed VI s’est abstenu de prendre ses quartiers d’hiver en son château de Betz, dans l’Oise, « comme il fait chaque année à cette période », en rétorsion contre une série d’« impairs » français à l’égard du royaume. « À la place », le roi s’est rendu en visite privée aux Émirats Arabes Unis.

    Rien ne confirme que l’éventuel boycott de Betz soit, comme le dit le journal, un « signe du mécontentement royal à l’égard de la France ». Mais cette hypothèse n’est pas absurde pour autant. Pour qui connaît les mœurs de la cour royale marocaine, elle est même très plausible. Hassan II avait pour coutume d’annuler ses vacances dans l’un ou l’autre de ses nombreux palais, en rétorsion contre une jacquerie enregistrée dans la région en question. Ainsi, Sa Majesté punissait les émeutiers en les privant de l’honneur d’un séjour royal. La geste politique de l’époque prévoyait que les dignitaires de la région honnie se rendent en procession au palais royal afin d’implorer le pardon (et une prochaine visite) du monarque. Que Mohammed VI annule ses vacances en ses terres royales de France pour marquer son mécontentement de la façon dont ce pays le traite serait bien dans la continuité des traditions de cour.

    Sauf que nous sommes en 2015, et que la monarchie marocaine est bien la seule à ne pas voir ce que ces traditions ont de risiblement suranné. À l’époque des médias sociaux et de la démocratie numérique, se comporter en suzerain féodal acariâtre est politiquement pathétique, et diplomatiquement embarrassant.

    On ne sait pas si la visite du roi Mohammed VI aux Émirats Arabes Unis remplace vraiment une visite prévue en France. Ce qui est sûr, c’est qu’elle survient 4 jours à peine après l’annulation, à la dernière minute, d’une visite officielle en Chine. Raison officielle, délivrée via un communiqué du médecin personnel du roi : Sa Majesté souffrait d’un « syndrome grippal avec fièvre à 39,5 degrés compliqué d’une bronchite ». La maladie était-elle une excuse diplomatique ? Il y a des chances, vu la rapidité avec laquelle Mohammed VI s’en est relevé. Les Chinois qui avaient officiellement exprimé leur sympathie et vœux de rétablissement au roi, n’ont pas dû être ravis de le voir enchaîner les activités d’extérieur à Abu Dhabi à peine quatre jours plus tard, manifestement en pleine forme. Même s’il avait vraiment eu une bronchite carabinée et en avait vraiment récupéré très vite et très bien, s’afficher ainsi relevait, pour le moins, d’un manque de tact vis-à-vis des Chinois. Une telle légèreté a de quoi gêner…

    Un incident comparable s’était produit en septembre dernier. Mohammed VI devait aller à New York pour intervenir devant l’assemblée générale de l’ONU, à l’instar de dizaines de ses pairs chefs d’Etat. Selon une source au palais royal, « l’avion était sur le tarmac, avec la délégation officielle dedans qui attendait le roi pour décoller. Il était en route vers l’aéroport quand tout à coup, il a ordonné à son chauffeur et son escorte de faire demi-tour, sans explication. » Résultat : la délégation marocaine est partie sans le roi, et son discours a l’ONU été lu, en son nom, par le Premier ministre. À ce jour, aucune explication officielle n’a été donnée à ce brusque changement de programme. À l’aune de ce précédent, communiquer sur la bronchite était un « progrès », une concession accordée avec bienveillance par un monarque qui considère qu’il n’a de comptes à rendre à personne.

    La crainte du virus Ebola, justification fort peu convaincante avancée par le Maroc pour renoncer à l’organisation de la Coupe d’Afrique de football en janvier 2015, relève de la même logique. Pour qui connaît le fonctionnement du royaume, il est impensable qu’une décision aussi importante ait été prise ailleurs qu’au Palais royal. Quelles sont ses véritables motivations ? Aujourd’hui encore, le monde en est réduit à spéculer. Le faux pas vis-à-vis des pays d’Afrique subsaharienne, où le football est souvent une affaire d’Etat, est avéré — surtout quand on sait que le Maroc organise, dans les prochaines semaines et sans crainte de la contradiction, la Coupe du monde des clubs. Que cette malheureuse affaire ait sérieusement affaibli les avancées diplomatiques réalisées par le Maroc sur la scène africaine ces dernières années (sous impulsion royale, d’ailleurs) a de quoi laisser perplexe…

    Pour faire court : tant pis pour les éventuels dommages diplomatiques et l’image d’immaturité renvoyée par le royaume, Sa Majesté fait ce qu’elle veut, quand elle veut, point final. C’est le principe de fonctionnement de la monarchie absolue de droit divin qu’est le Maroc, malgré tous les efforts des agences de RP payées rubis sur l’ongle pour vanter la « démocratisation » du royaume. Parmi tous les adjectifs qui pourraient décrire cette situation (affligeante, regrettable, inquiétante), on ne sait que choisir.

    Le Monde, 06 jan 2015

    #Maroc #MohammedVI #Maladie

  • Maroc : La monarchie tient à un fils

    Maroc, Mohammed VI, Prince Moulay El Hassan, Lalla Salma, Lalla Meryem,

    Il n’y a pas qu’au Japon que la monarchie tient à un fils.

    Nous avions laissé Salma du Maroc, mise au placard par un roi Mohammed VI malade, mais que s’est-il passé depuis dans la Firme marocaine ?

    Les préoccupations et jeux de pouvoir se cristallisent autour de la succession au trône et la préparation du jeune prince héritier, Moulay el Hassan, 17 ans. Le jeune homme , brillant bachelier, a récemment fait parler de lui en refusant de faire les études universitaires qu’on avait prévues pour lui.

    La presse espagnole voisine est souvent fort bien renseignée sur ce qui se passe à la Cour du Maroc. Voyons ce qui s’y raconte.

    Après avoir réussi avec mention Très Bien un bac ES ( économie) option internationale préparé au Collège Royal ( basé au Palais royal de Rabat mais lié à l’Académie de Bordeaux) et effectué quelques cours au sein de l ’Ecole préparatoire aux techniques aéronautiques de Marrakech, le prince héritier, Moulay el Hassan, fils et aîné de Salma et de Mohammed du Maroc devait entamer des études dans la petite ville de 90.000 habitants de Benguerir dans le sud du pays.

    Une villa écolo était prête à l’accueillir , et il devait faire sa rentrée en Faculté de Sciences Sociales et d’Administration Publique, fac appartenant à l Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P). Cette université d’élite a été financée par l Office Chérifien des Phosphates, compagnie publique qui veut également développer un projet urbain vert dans la » première ville verte ( durable) du continent africain ». La présence princière au coeur de cette Ville Verte Mohammed VI devait en être un emblème. Tout ceci aurait été arrangé par un natif du coin, Fouad el Himma, très proche conseiller et ami du roi.

    Avant cela, le prince passa quelques jours de vacances d’été auprès de son père, dans la Baie de Al Hoceïma, dans le nord, sur la Méditerranée. Le climat chaud et sec de cette zone sied bien aux soucis de santé bronchique du roi.

    Mais à la rentrée, coup de théâtre, le prince refusa de s’installer à Benguerir, et fit fi des projets de son père. Il s’en retourna à Rabat pour démarrer des études de droit ( qu’il suit à distance pour le moment, en raison du Covid), et être auprès de sa maman.

    Que s’est –il donc passé ?

    Cherchez la mère diront certaines sources proches du Palais, prompts à y voir la main mise de Salma, l’ex épouse du roi. Souvenez- vous qu’elle était passée à la trappe brutalement, sans crier gare, quittant rapidement ses fonctions caritatives et publiques.

    Salma, 42 ans, vivrait actuellement à Rabat justement. C’est elle qui a élevé Hassan et Khadija la petite sœur. Un trio uni que Moulay Hassan n’aura pas voulu quitter.

    Coïncidence, Fouad Ali el Himma ne serait pas le meilleur ami de Salma, et on le soupçonne d’avoir appuyé une disgrâce radicale et une surveillance draconienne de l’ex- épouse consort qu’on dit divorcée officiellement depuis 2018. On avait parlé de contrôles de ses mouvements, et même de ses appels téléphoniques, certaines dames royales étrangères s’étonnant de ne plus pouvoir la joindre ( dont une épouse du Cheikh du Qatar).

    On l’ a sortie comme une voleuse et ses propres enfants l’auront remarqué. D’un point de vue psy systémique, ce n’est jamais bon de bannir ainsi les gens ( employés, parents) car c’est créer une sorte de secret de famille qui rebondit à la gueule par la suite…Un autre membre du système pourrait vouloir compenser ce vide.

    Parallèlement, le mystérieux blog web « Crapouillot Marocain », qu’on dit téléguidé par les services secrets royaux, entachait son image en évoquant une femme dédaigneuse et caractérielle, expliquant ainsi la disgrâce de la mère du futur roi.

    Néanmoins, on la reverrait désormais de nouveau à sa Fondation contre le Cancer, organisation mise au ralenti depuis sa disgrâce. La mise au placard n’est plus totale, mais le Tout Rabat ne se précipite pas pour manifester son amitié , hormis quelques rebelles marginaux du clan royal.

    Moulay el Hassan est très attaché à celle qui l’a élevée. Il préfèrerait rester près d’elle. Il s’est inquiété pour elle lors du divorce, la voyant déchue, ostracisée du jour au lendemain. Ce pouvoir maternel sur le future roi inquièterait le roi et ses sœurs ( qui n’ont jamais adoré Salma). En effet, la succession de M6 devient une question potentiellement imminente. Il pourrait avoir besoin de passer le flambeau rapidement à son fils et le prépare, l’emmenant aux cérémonies internationales, lui présentant des visiteurs de marque dès que possible. Le prince assure aussi des sorties en solo, chose rare pour un ado , signe que le roi a de sérieux soucis.

    La santé de M6 est inquiétante. Il a encore été opéré en juin pour arythmie cardiaque et il souffre d’une maladie chronique pulmonaire grave.

    Il souffre d’une bronchopneumopathie chronique obstruante très invalidante qui obstrue ses bronches ( BPOC ou MPOC au Canada), et ralentit les flux d’air dans les poumons. Respiration difficile, essouflement, toux, activités de plus en plus pénibles. On est entre emphysème et bronchite chronique asthmatique. Cette maladie serait causée à 80-90% par le tabagisme mais je crois que lui avait parlé d’une cause génétique. Le roi suit un traitement pour ralentir la maladie mais on n’attend pas qu’il en guérisse. Cela ne peut qu’aller en empirant. A la fin,un BPCO va passer sous assistance oxygène presque toute la journée, devenant de moins en moins autonome.

    Les BPCO débouchent sur des insuffisances cardiaques par manque de souffle. En plus, comme le roi avait une certaine obésité, cela n’aidait pas. Il a minci récemment. Mieux vaut lui éviter de choper le Covid-19 en prime.

    Une autre personnalité royale malade des poumons de façon chronique, c’est Mette Marrit de Norvège, atteinte de fibrose pulmonaire idiopathique ou FPI ( tissu fibreux qui se développe dans les poumons les obstruant et les durcissant), une maladie grave qui l’oblige souvent à se porter pâle lors de sorties officielles. Je pense qu’elle doit éviter les lieux poussiéreux, pollués et enfumés.

    Ces fibroses pulmonaires peuvent être causées par la respiration continue de poussières ou de fumée ( tabac, pollution), ou des virus ( style Covid ? ) . Il y a aussi des facteurs génétiques. La FPI est également irréversible comme la BPCO, mais on peut la ralentir.

    A côté en Suède, Daniel de Suède a subi une greffe du rein ( rein donné par son père…) et a également une santé fragile.

    Bref, la succession de M6 devient une question sérieuse même si le roi n’a que 57 ans. Il se bat pour tenir le plus longtemps possible et retarder le passage de flambeau à son fils, encore mineur. Il aura 18 ans seulement le 8 mai 2021. On vroudrait éviter au maximum un conseil de régence et les soeurs du roi n’ont pas envie de voir l’ex pièce rapportée Salma revenir sur scène en mode douairière.

    L’EFFET COLIBRI, THE HUMMINGBIRD EFFECT, 08 déc 2020

    #Maroc #MohammedVI #LallaSalma

  • Maroc : L’énigme de la maladie du roi

    Maroc : L’énigme de la maladie du roi

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    Le roi du Maroc, Mohamed VI, hospitalisé à Paris.

    Le roi du Maroc, Mohamed VI, hospitalisé à Paris. Il se trouve actuellement dans son luxueux palais de Betz pour une convalescence après avoir subit intervention chirurgicale à la suite des problèmes respiratoires.

    A l’instar du président algérien Abdelaziz Bouteflika, un silence radio règne autour de l’état de santé de Mohammed VI. La presse marocaine a interdiction de faire allusion à ce sujet. Le souverain marocain, absent de son pays depuis quelques semaines, serait en France pour être soigné.

    Voilà plusieurs jours que le roi du Maroc Mohammed VI se repose dans son château à Betz, situé en Picardie, en France. Sa présence n’est d’ailleurs pas passée inaperçue comme le précise Nadine, coiffeuse à Betz : « Tout le monde à Betz sait que le roi est dans son château. Encore ce matin (Jeudi 6 juin) j’ai vu le drapeau du Maroc et une voiture officielle devant la marie de Betz ». Inutile pour l’heure de programmer une visite vue de l’extérieur du château de Betz, une armada de forces de l’ordre vous en empêchera une fois arrivé aux abords de la bâtisse, à moins d’avoir un laissez-passer.

    Il se murmure que Mohammed VI est, à l’instar de ses homologues algériens et mauritaniens, gravement malade. D’ailleurs, les apparitions télévisées quotidiennes du roi sont inexistantes depuis plusieurs jours dans le royaume alors qu’elles sont une habitude depuis son intronisation. Mais interdiction de parler de la santé du « Commandeur des croyants », cela équivaut à un blasphème au royaume. Donc officiellement, aucune information viable quant à son état de santé.

    Il n’est toutefois pas utile d’en parler pour s’apercevoir par soi-même que le souverain a pris un coup de vieux et qu’il a anormalement grossi depuis 2009. D’après un journaliste d’El Imparcial, Pedro Canales, Mohammed VI souffre d’une insuffisance rénale ou d’une maladie de foie qui l’obligerait ainsi à se déplacer régulièrement en France. Pour rappel, fin 2009, le monarque a été placé en convalescence de cinq jours pour une « infection » qui ne présente « aucune inquiétude sur sa santé », selon la publication à l’époque d’un communiqué de la Maison royale. Une annonce inédite sur l’état de santé du roi. « Sa Majesté le roi Mohammed VI […] présente une infection à rotavirus avec signes digestifs et déshydratation aiguë nécessitant une convalescence de cinq jours », avait indiqué le communiqué signé par le Pr. Abdelaziz Maaouni, médecin personnel du roi et directeur de la clinique du Palais royal. Une « petite forme » qui obligea tout de même le roi à se déplacer par moment à l’aide d’une béquille.

    Il n’est pas le seul de sa famille à avoir été hospitalisé en France puisque, ironie du sort, quelques temps plus tard son frère cadet, le prince Moulay Rachid, avait été à son tour « hospitalisé à Paris dans un état sérieux ». Alors que la presse française n’a pas manqué de diffuser l’information, les journalistes marocains n’ont eu d’autres choix que de parler de la pluie et du beau temps au risque d’être arrêtés par la police marocaine pour « publication malintentionnée d’une fausse information » ou bien « allégations et faits non véridiques ». C’est ce qui est arrivé à certains journalistes marocains qui ont « osé » parler de la santé du roi.

    Les Marocains se posent la question : comment va Mohammed VI ? Quand celui-ci se décidera à annoncer la vérité à ses sujets ? A suivre…

    Source : Libres Penseurs, 07 juin 2013

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    Liberté de la presse vs sacralité de la santé du Roi

    Dans un geste progressiste, un communiqué du palais royal, premier du genre ( Cf communiqué sur la bonne santé du Roi ), informe les marocains que « SM LE ROI EN CONVALESCENCE DE 5 JOURS, MAIS SON ÉTAT DE SANTÉ NE JUSTIFIE AUCUNE INQUIÉTUDE ». Nous ne pourrons que se féliciter d’un acte de transparence de haute qualité et souhaiter prompt rétablissement au Roi.

    Le cœur du communiqué parle de « Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’Assiste, présente une infection à rotavirus avec signes digestifs et déshydratation aiguë nécessitant une convalescence de cinq jours ». Voilà ce qui donne envie au commun des mortels, de savoir ce que c’est ce rotavirus.

    La presse écrite marocaine s’est saisie de l’occasion de l’ouverture et la transparence affichée par l’institution centrale du pays et a cru, comme tout le monde, naïvement, que « l’information est sacrée, le commentaire est libre ». Chaque publication fera son affaire pour donner le scoop, commenter l’événement de transparence inédit et surtout expliquer ce que veux dire ce mot bizarroïde de rotavirus.

    Premier acte après la publication des dossiers, « Le parquet près le tribunal de première instance de Rabat a ordonné à la police judiciaire de diligenter une enquête minutieuse avec le directeur de publication du journal “Al Jarida Al Oula”, suite à la publication, le 27 août 2009, d’un article intitulé “la maladie du Roi reporte les causeries religieuses et Son déplacement à Casablanca”, ainsi qu’avec toute personne impliquée dans cette affaire ». Ali Anouzla et Bouchra Addou passent plus de 80 heures d’interrogatoires, notamment sur la source qui leur avait révélé que le Roi « était atteint d’asthme et qu’il est traité de médicaments à base de corticoïdes ». Mieux encore, le parquet ne lui suffit pas deux journalistes. Il interpelle les journaux Alayam et Almichal.

    Alayam a titré « la vérité de la maladie de Mohamed VI ». Dans son dossier, la publication se demande si le Roi « souffre d’une maladie de l’asthme » et martèle que « seul Dr Maouni, médecin du Roi, est capable de répondre ». Abdelkrim Elmanouzi, spécialiste de l’appareil digestif, figure de gauche de l’USFP, explique que le fait que « le Roi soit atteint du rotavirus est une chose normale, parce que c’est une maladie démocratique » ! Il ajoute « que c’est une maladie normale qui ne nécisste pas plus d’une semaine de convalescence ».

    Almichal, quant à lui, a consulté un autre spécialiste, Boubekri Mohamadine, membre du PSU et président du syndicat libre des médecins. Le pauvre Toubib de gauche a subi un interrogatoire pointu de plusieurs heures. Fait rapporté par Le soir Echos dans sa livraison du Mardi 08 Septembre.

    Dernier développement dans l’affaire, « Le directeur de publication du journal « Al Jarida Al Oula », Ali Anouzla et la journaliste Bouchra Edaou, auteur de l’article « La maladie du Roi reporte les Causeries religieuses et Son déplacement à Casablanca », publié par le journal, comparaîtront le 29 septembre devant le tribunal de première instance de Rabat », selon un communiqué de la MAP.

    Récapitulons : 10 journalistes ont subi des interrogatoires marathons, un médecin interpellé. Le communiqué officiel initial parlé de « fausses informations concernant la santé du Roi » qui n’ont pas de lien avec « la vérité » que contient le communiqué. Je ne suis pas peut-être spécialiste de la presse, mais je ne comprends pas qu’il puisse exister, avec mon background, « une vérité » que la presse serait obligée de relayer. Bien sur, comme d’habitude, quand tu fais taire ta presse, celle des autres, qui généralement n’a aucun souci national, profite pour te donner des leçons, ne serait-ce qu’ici, ici et là. Fekha yamen we7eltiha. Je pense à notre camarade khalidov, qui me traitera de tous les noms. Tout simplement, vous faites la gaffe, après vous venez criez, au nom du patriotisme, que l’on soit solidaire face à cette presse, qui si vous la contrôliez, elle sera aussi sous le verrou. Et remarquez que je n’ai aucune sympathie pour cette presse, je défends tout simplement un principe universel, qui s’appelle la liberté d’expression, qui, selon l’artcile 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme, veut dire « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. ». Je suis sur que le Roi, comme il l’avait montré dans de précédent cas, fera signe d’indulgence et abandonnera la poursuite collective des journalistes !

    Remarque qui n’a rien à voir avec ce qui précède. Le journal arabophone du parti du premier ministre titre à sa une samedi dernier : « La compagne agressive contre ce chef d’Etat [Cf Kaddafi] frère est la cause de la convocation du président du polisario à la Libye ». Cela ne mérite pas une poursuite, dans la même logique, pour information abrutissante touchant la sacralité de la cause nationale !

    Blog de Bensalah Mounir, 07 sept 2009

    #Maroc #MohammedVI #Maladie




  • Macron refuse de rencontrer le roi du Maroc

    Macron refuse de rencontrer le roi du Maroc

    France, Maroc, Emmanuel Macron, Mohammed VI, Pegasus, espionnage,

    Mohammed VI se trouve à Paris depuis 17 jours. Officiellement, en visite privée. Officieusement, il veut arracher une rencontre avec le président Emmanuel Macron et signer la réconciliation avec la France suite au scandale d’espionnage Pegasus.

    En effet, les relations avec l’Elysée ne sont pas au beau fixe depuis que Forbidden stories et Amnesty International ont dévoilé que le téléphone portable était sous écoute grâce au logiciel espion israélien Pegasus. Le promoteur de cette opération n’est autre que le Maroc, principal allié de la France au Maghreb.

    Les deux ONG internationales ont eu accès aux enregistrements de plus de 50.000 numéros de téléphone sélectionnés par les clients d’ONS Group dans plus de 50 pays depuis 2016. Parmi eux, plusieurs personnalités et journalistes français dont Emmanuel Macron.

    Depuis, tout contact entre Macron et le roi du Maroc a été coupé. Dans le but de mettre fin à cette brouille, Mohammed VI s’est installé dans son palais à Betz d’où il attend que son lobby français résussisse à convaincre le président Macron de la nécessité d’accueillir le souverain marocain.
    Il semble que le locataire de l’Elysée est toujours fâché. Deux semaines après son arrivée à Paris, Mohammed VI vient d’annoncer avoir contraté le virus covid 19 sans symptomes. Est-ce pour justifier le fait qu’il a été ignoré par le président français?

    #France #Maroc #Macron #MohammedVI #Pegasus #Espionnage

  • Les frères Azaitar incommodent le pouvoir au Maroc

    Les frères Azaitar incommodent le pouvoir au Maroc

    Maroc, Mohammed VI, Azaitar,

    L’affichage de leur vie luxueuse sur les réseaux sociaux et sa proximité avec le monarque ont provoqué une campagne médiatique non officielle visant à ternir l’image des frères qui depuis quelques années partagent un palais et des vacances avec le roi alaouite.

    L’amitié entre Mohamed VI et les frères Azaitar, qui est en train de révolutionner l’appareil du pouvoir au Maroc, remonte à des années. Du moins en a-t-on des preuves officielles depuis le 20 avril 2018, un mois après le début des rumeurs de divorce entre la monarque et Lalla Salma. C’est ainsi qu’Ignacio Cembrero le rapporte dans El Confidencial, qui rappelle que le roi du Maroc les a reçus en audience pour féliciter deux d’entre eux pour leurs succès dans les arts martiaux mixtes. Dès lors, ils prennent de l’importance au point de vivre dans un palais et de partager des vacances avec le monarque alaouite. Leur activité frénétique sur les réseaux sociaux et le malaise qu’elle génère auprès des autorités et responsables marocains les a placés sous les projecteurs.

    Les trois frères Azaitar sont nés à Cologne (Allemagne), bien que leurs parents soient originaires d’Alhucemas. Ils s’appellent Abubakr, Omar et Ottman et deux d’entre eux ont un casier judiciaire. Depuis cette année, selon El Confidencial, douze autres membres de la famille Azaitar d’Allemagne vivent également dans le palais, dont les parents, avec un père qui remplace parfois même l’imam du palais pour l’appeler à la prière.

    Telle est l’influence qu’exerceraient les frères dans la vie du palais que le tout-puissant appareil marocain tirerait ses ficelles pour faire connaître l’existence de cette amitié, pas entièrement acceptée . Le numérique marocain Hespress, l’un des plus lus du pays, a publié en mai 2021 les casiers judiciaires des frères.

    « Arnaque, conduite sans permis, atteinte à l’intégrité physique, trafic de drogue, braquage, contrefaçon et résistance aux forces de l’ordre », a déclaré l’influent numérique Abou Bakr, l’un des frères les plus proches de Mohamed VI. Hespress est allé jusqu’à souligner que la conduite des Azaitars portait atteinte à la « crédibilité du pays ».

    Son ostentation sur les réseaux sociaux a été principalement critiquée par les responsables marocains et la presse. À la fin de l’année dernière, un autre média numérique, Barlamane, a critiqué l’attitude des frères lorsqu’il s’agissait d’enfreindre les règles, rassemblant certains épisodes prétendument exécutés par l’Azaitar, des infractions au plan d’urbanisme au prétendu traitement de faveur avec la société de tacos qu’ils ont en passant par l’inhumation d’un proche des frères dans un cimetière de Tanger où ils sont soi-disant interdits depuis 2012.

    Les critiques envers l’attitude des frères et leur proximité avec le roi du Maroc se sont accrues après le moment où ils sont venus représenter le monarque dans des actes officiels, comme l’événement à El Aaiún en 2019 , et sont partis en vacances des Seychelles pour l’estuaire de la Pointe Denis (Gabon), où le roi a une résidence.

    Augmente la campagne de pression sur les Azaitar

    Comme le révèle Ignacio Cembrero dans El Confidencial, ces critiques sont devenues une campagne coordonnée de discrédit des frères : leurs promoteurs seraient Fouad Ali el Himma, le principal conseiller royal, et Abdellatif Hammouchi, de la police conventionnelle et secrète (Direction générale du territoire Surveillance).

    La stratégie viserait à ternir l’image des frères dans le monde des affaires, en s’attaquant à leurs entreprises. Ainsi, le numérique Barlamane assure que « les frères ont battu un record d’infractions urbaines » dans la zone du port de plaisance de Salé, où ils possèdent plusieurs restaurants.

    Más allá de la presión mediática, Lhabi Mohamed Haji, un abogado de Tetuán que lidera una modesta asociación de derechos humanos, se desplazó la semana pasada a Rabat para poner una denuncia contra el gobernador de Castillejos ante el Tribunal Administrativo por permitir los desmanes urbanísticos en la côte.

    Selon El Confidencial, Haji, qui exige l’annulation des permis accordés aux Azaitars, l’a fait dans une interview à Chouf TV, signe que son initiative a le soutien des services secrets.

    Le journal Hespress est allé plus loin et a révélé que dans le lieu d’entraînement de l’Azaitar ils ont placé à côté du portrait de Mohamed VI, à sa droite, celui d’Abubakr Azaitar, à la place de feu le roi Hassan II « et, à gauche , « celle d’Ottman Azaitar, au lieu de celle du prince héritier Moulay Hassan. « Les frères Azaitar sont-ils devenus membres de la famille royale ? », s’interroge le journal.

    « Il faudrait que leurs privilèges et leurs abus puissent être captés par les autres médias et qu’ils provoquent des enquêtes judiciaires et des mesures administratives », conclut Hespress, dans une allusion voilée ou un appel aux services secrets pour qu’ils agissent contre les frères proches de le roi Mohammed VI.

    República de las ideas, 07/06/2022

    Lire aussi : Maroc : Lalla Salma, espionnée via Pegasus puis assassinée?

    #Maroc #MohammedVI #Azaitar


  • Macron va-t-il pardonner à Mohamed VI le scandale Pegasus ?

    Macron va-t-il pardonner à Mohamed VI le scandale Pegasus ?

    France, Emmanuel Macron, Maroc, Mohammed VI, Pegasus, espionnage,

    Les relations entre la France et le Maroc se sont refroidies depuis que Forbidden Stories a révélé en 2021 qu’un millier de téléphones portables français, dont celui de Macron, avaient été infiltrés par Pegasus par les services secrets marocains.

    Le roi Mohammed VI du Maroc est un habitué de Paris, où il a passé de nombreuses vacances dans des hôtels ou dans son château de Betz, à 75 kilomètres au nord-est de la capitale. Pourtant, il n’était pas revenu depuis 2018. Lorsque la pandémie s’est calmée et que le monarque a pu à nouveau voyager, il s’est d’abord rendu à sa résidence de Pointe Denis, dans l’estuaire paradisiaque du Kuomo (Gabon). Il y est resté plus d’un mois, de la fin du mois de février jusqu’à la veille du début du Ramadan. Et c’est là qu’il a rédigé le communiqué royal avec lequel, le 18 mars, il a révélé le changement drastique de position du président espagnol, Pedro Sánchez, sur le Sahara occidental : l’Espagne soutient la solution préconisée par le Maroc pour résoudre le conflit. Rabat avait gagné le pouls diplomatique de l’Espagne. Aujourd’hui, le roi du Maroc est de retour à Paris. Il devait attendre ce voyage avec impatience pour, entre autres, voir le palais qu’il a acheté le 28 juillet 2020, à côté de la Tour Eiffel, pour 80 millions d’euros. Le lendemain, il a prononcé son traditionnel discours du Trône, dans lequel il a souligné devant les Marocains « l’ensemble des effets négatifs de cette crise sanitaire, non seulement sur le plan sanitaire, mais aussi sur le plan économique et social ».

    Mais avant de se rendre dans la capitale française, il a voulu s’assurer qu’il serait reçu à l’Élysée par le président Emmanuel Macron. A chaque fois qu’il s’est rendu dans la ville pour une visite privée, les portes de l’Elysée lui ont été ouvertes. Cette fois, il y a des doutes, non encore résolus, que ce sera le cas. Le 18 juillet 2021, le consortium journalistique Forbidden Stories a révélé que quelque 1 000 téléphones mobiles français avaient été espionnés par les services secrets marocains à l’aide du « malware » israélien Pegasus. Parmi elles, celle de Macron, celle de son Premier ministre et celles de 14 ministres actifs. La véracité de cette information a été confirmée par de hauts responsables français, selon la presse nationale. La France n’a pas protesté publiquement auprès du Maroc, mais les relations se sont refroidies. D’où les doutes concernant l’audience présidentielle avec le monarque alaouite.

    Mohammed VI s’est néanmoins rendu à Paris parce que sa mère, Lalla Latifa, âgée de 77 ans, est hospitalisée et qu’il souhaitait lui rendre visite. Veuve du roi Hassan II, elle a épousé dans la capitale française Mohamed Mediouri, 84 ans, qui a été pendant des années le garde du corps du défunt monarque. Le roi actuel a montré son mécontentement à l’égard du mariage en refusant d’assister à la cérémonie et à la fête. Le couple a vécu entre Marrakech et Paris. Pour la première fois, la presse officielle marocaine a fait état d’un voyage privé de Mohammed VI dans la capitale française. Il est arrivé dans la soirée du 1er juin et, selon  » Hespress « , était accompagné des quatre inséparables frères Azaitar : Abubakr, Omar, Ottman et Khaled, l’aîné et le dernier né de la nouvelle famille que le monarque a formée depuis avril 2018. Dès qu’elle a posé le pied à Paris, la famille a commencé à télécharger des photos d’elle sur les médias sociaux, mais aucune ne montre le souverain. Dans l’une d’elles, Khaled a écrit le mot « Gratitude », une façon de remercier son hôte dans la capitale française.

    Ignacio Cembrero

    El Confidencial, 07/06/2022

    #Maroc #France #Macron #MohammedVI #Pegasus #Espionnage #Scandale

  • Morocco: A king’s friend arrested in possession of hashish

    Morocco: A king’s friend arrested in possession of hashish

    Morocco, Mohammed VI, Senegal, Karim Wade, hashish, Western Sahara, Wikileaks

    According to a cable from the American embassy in Rabat, revealed by the website Wikileaks on September 6, 2009, a Moroccan police officer arrested Karim Wade at the Casablanca airport, in possession of hashish. The Minister of State was detained for some time before being released on the orders of Mohammed VI. This oversight earned the officer a transfer to Western Sahara as punishment. Here is the full text of the diplomatic cable:

    S E C R E T RABAT 000752

    SIPDIS
    NOFORN

    DEPT FOR INL/AAE AND NEA/MAG
    MADRID AND PARIS ALSO FOR DEA

    E.O. 12958: DECL: 09/02/2019
    TAGS: SNAR PINS PINR WADE KARIM MO SG

    SUBJECT: MOROCCAN DRUG INTERDICTION: TWO STEPS FORWARD, ONE STEP BACK

    REF: RABAT 0486 (NOTAL)

    Classified By: Charge d’Affaires, a.i.,
    Robert P. Jackson for reasons 1.4 (b) and (d).

    1. (S/NF) Summary: Since at least August 14, when according to Moroccan media police arrested 16 suspected drug barons in a major operation across the country, the press has been reporting regularly on some aspect of the GOM,s efforts to disrupt the drug trade and apprehend those suspected of involvement in it. From reports of confiscation and eradication to implication of current or former high-ranking or elected officials, observers are treated to a steady diet of drug-related fare. To date, between 110 and 140 tons of cannabis has been seized although some has reportedly made its way back to the streets. With the Islamic holy month of Ramadan underway, one Moroccan likened this both to an exercise in « cleansing » and to a soap opera, remarking that every year during Ramadan it seems a scandal of some sort plays out in the papers. Included in this one is the arrest of Senegalese Minister of State Karim Wade, son of Senegalese President Abdoulaye Wade. With drugs center-stage this year, the scene is SET for off-camera whispering and back-stage political expediency. End summary.

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    Two Steps Forward
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    2. (U) Citing a statement from the National Security Service (DGSN), Moroccan media reported that on August 14 police arrested 16 suspected drug barons in a major operation in several cities across the country. Police seized a large quantity of hard drugs, as well as false documents, including identity papers and drivers’ licenses. They also impounded vehicles and other equipment. A police source told one Moroccan daily that many of the arrests were made in the northern Tetouan and Nador regions of the country. The source also said the investigation is expected to yield further information about what he called one of the biggest drug busts in Morocco this year.

    3. (U) The action comes on the heels of a major operation earlier this year in which Moroccan police arrested more than 100 persons, also in Nador. Those arrests included police officers, gendarmes, sailors and soldiers. A trial date has not been set, as the prosecution continues to develop the case. The Public Prosecutor at the Casablanca Court stated on August 25 that criminal justice applies to all persons shown to be involved in drug trafficking, regardless of their title or position.

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    And Maybe More
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    4. (U) Perhaps indicative of the assertion that there is no one outside the reach of the law, media on August 31 reported widely on the arrest of former Member of Parliament Mohammed Jouahi, considered by some to be among the biggest and most powerful of the drug barons. Jouahi was, and may still be, a member of the centrist RNI party; some reports note the party leadership was quick to assert that he was no longer a member. Further reports of an ongoing crackdown state that high-profile arrestees have implicated a number of security officers and attorneys in several areas of the country. Journalists have speculated that the current campaign against drug trafficking in the country has come on orders from the highest levels.

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    But One Step Backward
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    5. (S/NF) If it is the highest levels that are directing the crackdown, they may be directing the outcome of drug interdiction effort as well. It was reported in mid-August that a senior police official at the Casablanca airport was abruptly reassigned to a post with no responsibilities in Layounne, the Western Sahara. The reasons given varied: one paper stated it was because he had stopped a relative of an African leader who was carrying drugs; others claimed it was due to an unspecified series of professional mistakes, perhaps even a sexual scandal. Intelligence reports confirm that it was the former, and that the relative stopped was the son of Senegalese President Abdoulaye Wade. The son, Senegalese Minister of State for International Cooperation, Land Use, Air Transport and Infrastructure Karim Wade, was apparently found in possession of hashish while passing through airport security. King Mohammed VI, with whom Wade is a close friend, reportedly did not appreciate the actions of the local authorities who failed to inform him that Wade had been detained; so he reassigned two officials.

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    Comment
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    6. (S/NF) While reports of the crackdown on the drug trade in Morocco suggest that authorities continue to focus on the problem, their efforts are not immune to politicization.
    Given that the younger Wade,s arrest could imperil relations between Morocco and Senegal, one can understand the King’s pique at the Casablanca airport police. Post reported reftel on the potential impact of drug eradication on voter participation in the June local elections; this latest incident suggests that, despite the king,s ongoing calls for judicial reform, apprehension for criminal offense, too, is subject to political expediency. End comment.

    Jackson

    #Morocco #MohammedVI #KarimWade #WesternSahara #Hashish

  • Maroc: Un ami du roi arrêté en possession de haschich

    Maroc, Mohammed VI, Sénégal, Karim Wade, haschich, Sahara Occidental,

    Selon un câble de l’ambassade américaine à Rabat, révélé par le site Wikileaks daté du 6 septembre 2009, un fonctionnaire de police marocain a arrêté Karim Wade à l’aéroport de Casablanca, en possession de haschich. Le ministre d’Etat a été détenu pendant quelque temps avant d’être libéré sur ordre de Mohammed VI. Cette outrecuidance a valu à l’officier d’être muté au Sahara Occidental en guise de chatiment. Voici le texte intégral du câble diplomatique :

    SUJET : INTERDICTION DES DROGUES AU MAROC : DEUX PAS EN AVANT, UN PAS EN ARRIERE

    REF : RABAT 0486 (NOTAL)

    Classé par : Charge d’Affaires, a.i.,
    Robert P. Jackson pour les raisons 1.4 (b) et (d).

    Résumé :

    Depuis au moins le 14 août, date à laquelle, selon les médias marocains, la police a arrêté 16 barons de la drogue présumés dans le cadre d’une vaste opération menée dans tout le pays, la presse se fait régulièrement l’écho d’un aspect ou l’autre des efforts déployés par le gouvernement marocain pour désorganiser le commerce de la drogue et appréhender les personnes soupçonnées d’y participer. Qu’il s’agisse de rapports sur la confiscation et l’éradication de drogues ou de l’implication d’anciens ou d’actuels hauts fonctionnaires ou élus, les observateurs ont droit à une alimentation régulière en matière de drogue. A ce jour, entre 110 et 140 tonnes de cannabis ont été saisies, bien qu’une partie soit retournée dans les rues. Alors que le mois sacré du Ramadan est en cours, un Marocain a comparé cette opération à un exercice de « nettoyage » et de « feuilleton », faisant remarquer que chaque année, pendant le Ramadan, il semble qu’un scandale quelconque se déroule dans les journaux. Parmi ceux-ci figure l’arrestation du ministre d’État sénégalais Karim Wade, fils du président sénégalais Abdoulaye Wade. Avec la drogue au centre de la scène cette année, la scène est prête pour les chuchotements hors caméra et les expédients politiques en coulisses. Fin du résumé.

    Deux pas en avant

    Citant une déclaration de la Direction générale de la sécurité nationale (DGSN), les médias marocains ont rapporté que le 14 août, la police a arrêté 16 barons de la drogue présumés lors d’une vaste opération menée dans plusieurs villes du pays. Les policiers ont saisi une grande quantité de drogues dures, ainsi que de faux documents, notamment des papiers d’identité et des permis de conduire. Ils ont également confisqué des véhicules et autres équipements. Une source policière a déclaré à un quotidien marocain que de nombreuses arrestations ont été effectuées dans les régions de Tétouan et de Nador, au nord du pays. La source a également déclaré que l’enquête devrait permettre d’obtenir de plus amples informations sur ce qu’elle a appelé l’une des plus importantes opérations de saisie de drogue au Maroc cette année.

    Cette action fait suite à une opération majeure menée plus tôt cette année, au cours de laquelle la police marocaine a arrêté plus de 100 personnes, également à Nador. Parmi ces arrestations figuraient des policiers, des gendarmes, des marins et des soldats. La date du procès n’a pas été fixée, l’investigation continuant son cours. Le procureur général près le tribunal de Casablanca a déclaré le 25 août que la justice pénale s’applique à toutes les personnes dont l’implication dans le trafic de drogue est avérée, quels que soient leur titre ou leur fonction.

    Et peut-être plus

    Peut-être à l’image de l’affirmation selon laquelle personne n’échappe à la loi, les médias ont largement fait état, le 31 août, de l’arrestation de l’ancien député Mohammed Jouahi, considéré par certains comme l’un des plus grands et des plus puissants barons de la drogue. Jouahi était, et est peut-être encore, membre du parti centriste RNI; certains rapports indiquent que la direction du parti a rapidement affirmé qu’il n’en faisait plus partie. D’autres rapports faisant état d’une répression en cours indiquent que des arrestations très médiatisées ont impliqué un certain nombre d’agents de sécurité et d’avocats dans plusieurs régions du pays. Les journalistes ont émis l’hypothèse que la campagne actuelle de lutte contre le trafic de drogue dans le pays a été ordonnée par les plus hautes autorités.

    Mais un pas en arrière

    Si ce sont les plus hautes autorités qui dirigent la répression, elles peuvent également diriger les résultats de l’effort d’interdiction des drogues. Il a été signalé à la mi-août qu’un haut responsable de la police de l’aéroport de Casablanca avait été brusquement réaffecté à un poste sans responsabilités à Layounne, au Sahara occidental. Les raisons invoquées varient : un journal a déclaré que c’était parce qu’il avait arrêté un parent d’un dirigeant africain qui transportait de la drogue ; d’autres ont affirmé que c’était dû à une série d’erreurs professionnelles non précisées, peut-être même à un scandale sexuel. Les rapports des services de renseignement confirment qu’il s’agissait de la première raison et que le parent arrêté était le fils du président sénégalais Abdoulaye Wade. Le fils, le ministre d’État sénégalais chargé de la coopération internationale, de l’aménagement du territoire, du transport aérien et des infrastructures, Karim Wade, a apparemment été trouvé en possession de haschisch alors qu’il passait la sécurité de l’aéroport. Le roi Mohammed VI, dont Wade est un ami proche, n’aurait pas apprécié les actions des autorités locales qui ne l’ont pas informé de l’arrestation de Wade ; il a donc réaffecté deux fonctionnaires.

    Commentaire

    Alors que les rapports sur la répression du trafic de drogue au Maroc suggèrent que les autorités continuent de se concentrer sur le problème, leurs efforts ne sont pas à l’abri de la politisation.

    Etant donné que l’arrestation du jeune Wade pourrait mettre en péril les relations entre le Maroc et le Sénégal, on peut comprendre la colère du Roi envers la police de l’aéroport de Casablanca. Le Post a rapporté l’impact potentiel de l’éradication de la drogue sur la participation des électeurs aux élections locales de juin ; ce dernier incident suggère que, malgré les appels continus du roi à la réforme judiciaire, l’arrestation pour délit criminel est, elle aussi, soumise à l’opportunisme politique. Fin du commentaire.

    Jackson

    #Maroc #MohammedVI #KarimWade #Haschich #Cannabis #SaharaOccidental

  • L’Espagne salue les « résultats positifs » avec le Maroc

    L’Espagne salue les « résultats positifs » avec le Maroc

    Maroc, Espagne, Pedro Sanchez, Mohammed VI, Isabel Rodriguez,

    Le gouvernement espagnol a exprimé, lundi, sa satisfaction des « résultats positifs » de la nouvelle feuille de route établie entre les deux pays à la suite de la visite effectuée par le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, en avril dernier au Maroc à l’invitation du roi Mohammed VI .

    « Nous pouvons nous féliciter car cette nouvelle étape est très positive », a déclaré la porte-parole du gouvernement espagnol, Isabel Rodriguez, qui était l’invitée d’une émission de la télévision espagnole (TVE).

    « Nous avons déjà constaté ces dernières semaines les résultats positifs » de cette nouvelle feuille de route établie par les deux pays et qui a permis, selon Rodriguez, d’avancer sur plusieurs dossiers bilatéraux d’intérêt commun.

    Dans ce sens, la porte-parole de l’exécutif espagnol a exprimé la volonté de son pays d’aller de l’avant dans le renforcement des relations avec le Maroc et la consolidation d’un partenariat bénéfique.

    « Nous continuons d’avancer sur cette feuille de route établie avec le Maroc pour améliorer cette relation de voisinage, et surtout pour avancer dans des dossiers importants pour notre pays comme l’immigration, l’économie et la sécurité », a-t-elle souligné.

    Pour atteindre cet objectif, Rodriguez a noté que plusieurs départements ministériels espagnols travaillent sur des « accords décisifs » qui concernent les relations avec le Maroc.

    Assahifa, 06/06/2022

    #Maroc #Espagne