Étiquette : Mohammed VI

  • Maroc : «Le Roi, seul comptable des désastres»

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    Le constat est cinglant. Il sonne comme un pavé dans la mare des médias condescendants, chichement appointés par Sa Majesté le roi Mohammed VI pour déverser leur fiel et leur propagande sur l’Algérie.

    L’article de Martine Gozlan prend les contours d’un impressionnant réquisitoire, fondé sur des données que le Palais royal aura bien du mal à réfuter, encore moins à défendre.

    A l’image des despotes bon pied bon teint, le roi Mohamed VI demeure «le seul maître des choix et le seul comptable des désastres» au Maroc, constate le magazine d’actualité hebdomadaire «Marianne». Ce magazine, qui n’a pas voulu rejoindre la meute des folliculaires en mal de ristournes, a le mérite de brosser une situation pas très reluisante d’un royaume aux abois. Jugez-en !

    Quel que soit le résultat du scrutin, maintien ou défaite des islamistes, après dix années de gouvernance, le grand ordonnateur restera le Commandeur des croyants», écrit-elle.

    Le titre de Commandeur des croyants consacre l’intouchabilité du roi, et donc pénalise les «offenses» à sa personne. Il est censé préserver le royaume de l’extrémisme religieux et protéger les sujets. Ce titre rassure aussi les alliés occidentaux de Mohammed VI, qui voient dans cette formule de dévotion et de respect le meilleur garant de la stabilité du trône contre les velléités d’insurrection populaire, explique l’auteur.

    A l’adresse de certains de ses compatriotes, la journaliste n’y va pas par trente- six chemins. «Le titre et le rituel baise-main au monarque, symbole d’allégeance venu du fond des siècles, ne heurtent pas les nombreux zélateurs français d’une modernité marocaine qui aurait été inventée par (le roi ndlr) «M6», le pseudonyme branché du Commandeur des croyants. C’est si commode : l’expression permet de tisser une cape d’invisibilité autour des multiples autres titres et attributs du roi», ajoute Martine Gozlan.

    Elle estime qu’il «accroît sa séduction et son exotisme comme s’il s’agissait d’une étiquette comparable, somme toute, et sur une terre islamo-arabo-berbère, à celle qui entoure la reine Elisabeth».

    Une situation de quasi-sacralité

    S’ingénier à décrire la situation qui prévaut au royaume de Sa Majesté frise la descente aux enfers. C’est la face morbide d’une monarchie qui mise sur le clinquant et sur le black-out.

    «La vie quotidienne, celle des taudis de Casablanca, des enfants prostitués de Marrakech, du Rif abandonné sur le plan économique et des femmes condamnées à l’analphabétisme – n’est pas exactement le pendant de celle des sujets britanniques».

    Cet abîme entre les paillettes médiatiques de la royauté et la réalité vécue par la population a été constamment dénoncé par la presse marocaine, première victime du harcèlement révélé par les enquêtes sur le réseau de cyber-espionnage Pegasus, rappelle l’auteur.

    La journaliste rappelle que Mohammed VI, qui a longtemps tenu à ce qu’on l’appelle «le roi des pauvres» est en effet «directement comptable de la situation de ses sujets. Les orientations, les initiatives et les choix reposent entre ses mains». Sauf que cet «Himalaya» de pouvoirs portés jusqu’à l’incandescence, n’a jamais été de bon augure pour les Marocains. Le journaliste Omar Brouksy, cité par «Marianne», est en première ligne de la vindicte du Palais après ses livres-enquêtes.

    Omar Brouksy, qui évoque «une situation de quasi-sacralité», précise que «les pouvoirs exécutifs et judiciaires sont à la fois dominés et contrôlés par le roi. Les projets de loi doivent être avalisés par lui avant d’être présentés devant le Parlement.

    A défaut, ils pourraient être indéfiniment bloqués dans les tiroirs du Palais ou au secrétariat général du gouvernement surnommé «le cimetière des textes».

    L’activisme royal, dans le domaine social et éducatif, est pourtant vanté par tous les relais du système, note l’auteur.
    En 2005, Mohammed VI avait ainsi lancé à grand fracas une « initiative nationale pour le développement humain ». Mais l’indice de développement humain du Maroc, selon les critères du Programme des Nations unies pour le développement, restait bloqué au 121e rang sur 189 en 2020, bien après l’Algérie et la Tunisie, souligne Martine Gozlan.

    L’analphabétisme touche 40% des femmes. Selon une enquête de la Banque mondiale, les dépenses de l’Etat marocain par élève du primaire étaient, en 2019, de 70% inférieures à la moyenne de la région Afrique du Nord-Moyen-Orient. «Celui qui détient les clés de ce désastre est pourtant l’un des souverains les plus riches du monde», déplore-t-elle. Bon sang ne saurait mentir. Le souverain marocain récolte une volée de bois vert, comme son paternel, le défunt Hassan II.

    L’écrivain français Gilles Perrault, auteur du retentissant livre critique sur Hassan II, «Notre ami le roi», avait déploré l’«absence de changement» au Maroc des décennies après la parution de ce réquisitoire.

    Dans un entretien accordé au journaliste Omar Brousky, Gilles Perrault était revenu sur ce «tsunami politico-diplomatique» qu’avait provoqué son livre, paru en septembre 1990 aux Editions Gallimard.

    Malgré certaines réticences, Gilles Perrault a dit avoir décidé finalement d’écrire ce livre après avoir reçu des informations qui n’étaient pas très rassurantes sur le Maroc, citant entre autres la condamnation à 10 ans de prison d’un jeune Marocain à Kenitra pour cause de distribution de tracts.

    Et d’ajouter : «Le livre a même provoqué une crise diplomatique entre le Maroc et la France, marquée notamment par l’annulation de l’Année du Maroc en France, des protestations de la part de Hassan II et des soi-disant protestations envoyées par des Marocains à l’Elysée».

    Le livre a été bénéfique quand Hassan II a libéré les détenus de Tazmamart, de Kenitra et des autres lieux de détention. Il a été aussi bénéfique pour les victimes, leurs familles et leurs proches. Certains étaient emprisonnés depuis vingt ans, se réjouit l’écrivain français.

    Pour autant, Gilles Perrault avait estimé, avec regret, que l’avenir du Maroc est sombre aussi longtemps que ce fossé entre riches et pauvres continuera de s’élargir.

    «Déjà, ça n’est plus un fossé, c’est un précipice», dira-t-il, enchaînant : «Tout a changé pour que rien ne change».

    El Moudjahid, 11/09/2021

  • Royaume du Maroc : le riche et les pauvres

    Maroc, Mohammed VI, #Maroc, presse,

    Alors que les médias du makhzen se focalisent sur l’Algérie pour noircir son image et présenter le Maroc comme un pays exemplaire par comparaison, des médias internationaux, libres de toutes entraves et dont l’objectivité est rarement prise en défaut, se sont penchés sur la réalité marocaine, celle du peuple, son niveau de vie, ses libertés et ses besoins.

    Le site Marianne a profité de la tenue des élections législatives, régionales et communales qui se sont tenues hier au Maroc pour parler du paradoxe de ce royaume, si proche et si loin de l’Europe qui le soutient contre tout entendement car nombre de pays européens y trouvent un certain intérêt à cela.

    L’auteur de l’article se demande de prime abord si ces élections vont apporter du nouveau dans la vie de tous les jours des marocains, confrontés à une pauvreté extrême qui les pousse vers tous les … extrêmes, notamment le commerce de drogue et la prostitution. En effet, il est rapporté que les marocains, le peuple s’entend, se débat dans des difficultés économiques insurmontables alors que le roi Mohamed 6 est l’un des plus riches rois du monde.

    Même la presse marocaine, du moins une partie d’entre elle qui ne s’est pas laissée acheter, n’a jamais cessé de dénoncer la réalité amère vécue par habitants ‘des taudis de Casablanca, des enfants prostitués de Marrakech, du Rif abandonné sur le plan économique et de l’analphabétisme chez les femmes’ qui n’a pas d’égal dans les autres pays. Pourtant M6, qui aime être qualifié et appelé (Roi des pauvres) est directement responsable de la pauvreté de ses sujets.

    Revenant aux improbables changements après les élections marocaines présentes, l’auteur de l’article se réfère aux ‘livres enquêtes’ du journaliste Omar Brouksy qui parlent d’une situation de ‘quasi-sacralité’ du roi Mohamed 6 et de sa position sociale au sein de la société marocaine, pour dire que : ‘les pouvoirs exécutifs et judiciaires sont à la fois dominés et contrôlés par le roi’.

    C’est-à-dire que les projets de loi doivent recevoir l’aval du palais royal avant d’être présentés au parlement, ce qui ne laisse à ce dernier aucune marge de manœuvres, obligé de dire oui à des textes de loi qui sont triés par le roi, sans que le parlement ait aucun droit de regard. Et si jamais un texte de loi jugé contraire aux intérêts du palais royal, de la famille régnante ou de leurs sbires, il est jeté aux oubliettes dans ‘tiroirs du secrétariat général du palais royal’ surnommé d’ailleurs ‘le cimetière des textes’.

    Ainsi, la question concernant un quelconque changement pour les marocains n’a plus lieu d’être posée puisque, finalement, il n’y aura aucun changement, le roi règne depuis 22 ans sur la vie politique, économique, financière du Maroc et il est responsable de tous les désastres du royaume dont le peuple vit dans une situation de pauvreté endémique.

    Toujours pour mettre à nu les mensonges du palais et de ses relais, l’auteur de l’article rappelle que M6 a lancé en 2005, à grand fracas médiatique, ce qu’il a appelé ‘une initiative pour le développement humain’ dont les résultats sont là et qui renseignent on ne peut mieux sur la réalité vraie du royaume : l’indice du développement humain au Maroc, selon les critères du Programme des Nations Unies pour le développement, est resté bloqué au 121ème rang mondial sur 189, en 2020, loin derrière l’Algérie et la Tunisie.

    En outre, et toujours dans le même registre, 40% des femmes marocaines se débattent dans l’analphabétisme alors que les dépenses moyennes par élève du primaire ‘étaient en 2019 de 70% inférieures à la moyenne de la région Afrique du Nord.

    Les marocains auront encore beaucoup à souffrir de la pauvreté et que ce soit les islamistes, les démocrates ou la droite qui remportent ces élections, rien ne changera au Maroc, à moins que…

    Tahar Mansour

    La Patrie News, 10/09/2021

  • Maroc: le PJD giflé au profit des franc-maçons de Mohamed VI

    Maroc, élections, Mohammed VI, PJD, RNI, Istiqlal, #Maroc, islamistes,

    Législatives marocaines : les islamistes giflés au profit des franc-maçons proches de Mohamed VI

    Les législatives marocaines tenues ce mercredi 8 septembre 2021 ont réservé une mauvaise surprise au Parti de la justice et du développement (PJD) du chef du gouvernement Saadeddine El Othmani, grand perdant de cette joute électorale..

    Selon les résultats annoncés ce jeudi matin par le ministre marocain de l’intérieur Abdelouafi Laftit, le PJD arrive en queue de peloton derrière ses principaux adversaires le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti Authenticité et modernité (PAM), tous deux de tendance libérale, et le Parti de l’Istiqlal (PI, centre droit), qui remportent respectivement 97, 82 et 78 sièges (sur 395).

    Le PJD de Saadeddine El Othmani passe de 125 sièges obtenus aux dernières législatives à 12 sièges obtenus lors des législatives de ce mercredi 8 septembre 2021.

    Le vainqueur de cette joute est le RNI, appartenant à la coalition gouvernementale, est dirigé par un homme d’affaires fortuné, Aziz Akhannouch, décrit comme proche de sa majesté.

    Mohmed VI devra désigner un chef du gouvernement issu du parti vainqueur des législatives, pour remplacer l’islamiste Saadeddine El Othmani, sachant que la constitution marocaine adoptée en 2011accordait de larges prérogatives au Parlement et au gouvernement. Toutefois, les décisions et les orientations dans des secteurs-clés continuent d’émaner d’initiatives du roi.

    Les francs-maçons bien servis par les islamistes

    Le PJD de Saadeddine El Othmani a bien joué le cheval de Troie pour ouvrir la voie royale des franc-maçons, proches de sa Majesté et du diktat du sionisme international.

    Saadeddine El Othmani qui annonçait à ses compatriotes que son parti est hostile à toute normalisation avec l’entité sioniste en août 2020, a bel et bien été celui qui signe cette normalisation pour rester au pouvoir. Une peine perdue pour ce parti avec cette gifle suite à la déroute électorale au profit de la main basse du sionisme sur le devenir de la monarchie.

    Il est quasi certain, que le monarque malade a cédé le royaume au lobby sioniste représenté par son conseiller André Azoulay en contrepartie de l’intronisation de son fils « mineur » et prince héritier Moulay Hassan

    La date des législatives, loin d’être fortuite

    Sa majesté a retenu la date du 8 septembre 2021 pour organiser les législatives marocaines, coïncidant avec le surmédiaisé procès en France des attentats terroristes du 13 novembre de 2015, un message codifié aux lobbys sionistes, en présentant la monarchie comme un modèle de pays musulman modéré, qui vient de se débarrasser relativement de sa confrérie musulmane qui a bien servi la cause de l’expansionisme sioniste, au détriment de la cause palestinienne.

    Algérie54, 09/09/2021

  • Maroc : le cirque électoral de Mohammed VI

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    Dans un article paru sur Middle East Eye, Aziz Chahir, en 2011, lors des mouvements de protestations connus sous le nom de Printemps Arabe, la monarchie marocaine « s’est massivement déployée pour contenir les protestations et éviter le renversement du régime, comme ce fut le cas en Tunisie, en Égypte et en Libye ».

    Dans ce but, « le pouvoir a fait appel au Parti justice et développement (PJD), un parti d’obédience islamiste, qui s’est désolidarisé d’ailleurs du Mouvement contestataire du 20 février (M20) ».

    L’expert marocain affirme que « l’adoption d’une nouvelle Constitution, par une élite proche du sérail, n’a fait que consacrer les pouvoirs disproportionnés du roi ».

    Pour lui, la dégringolade de la popularité du PJD en raison de son bilan mitigé et sa signature des accords d’Abraham prouvent la persistance de la « stratégie de décrédibilisation des partis ». « Après l’USFP (gouvernement dit de l’« alternance » en 1998), aujourd’hui, c’est au tour du PJD de faire les frais de son expérience au sein de l’exécutif ». signale-t-il.

    Les élections organisées mercredi « constituent une occasion en or pour la monarchie de discréditer davantage le PJD auprès de l’électorat ».

    « En ce jour d’élections, le pouvoir semble déterminé à tourner la page des islamistes institutionnels, ou du moins à les reléguer au second plan. Un scénario possible à condition qu’ils ne remportent pas le scrutin », ajoute-t-il.

    Selon Chahir, « loin d’être un moment démocratique visant à libérer la volonté du peuple via les urnes, au Maroc, les élections servent, avant tout, à renforcer la doxa de la monarchie sur la sphère politique ».

    Il constate que « dans un climat marqué par la corruption et l’achat des votes – dénoncés notamment par le chef du gouvernement –, le nomadisme politique, les alliances ethnico-tribales et les « candidatures familiales », ainsi que la violence politique et l’interventionnisme de l’administration en faveur de certains candidats proches du pouvoir, notamment ceux issus du PAM, les électeurs ne savent plus où donner de la tête ».

    « Les Marocains subissent un spectacle électoral accablant, savamment orchestrée par le ministère de l’Intérieur. Sinon, comment expliquer le dénigrement des partis et la marginalisation des élus dont le rôle est de plus en plus réduit à la légitimation des décisions émanant de la volonté suprême d’un seul homme : le roi ? », s’est-il interrogé.

    Pour Chahir, « échéances électorales semblent marquer l’échec cuisant du monarque à emprunter la voie irréversible de la démocratisation, laissant à son fils un pays pris en otage par les sécurocrates qui se sont arrogés le « droit » d’organiser des consultations qui ressemblent de plus en plus à un cirque électoral.

  • Maroc: Presse israélienne parle d’un scandale de mœurs au palais royal

    Maroc, Mohammed VI, Moulay El Hassan, Lalla Salma, prince héritier, #Maroc,

    Grave scandale de mœurs au sein de la famille Moulay : Le fils de Mohamed VI serait illégitime
    Un scandale d’une gravité extrême risque d’éclater au royaume chérifien. Et c’est la presse sioniste, réputée très proche, et très complice du régime alaouite qui s’en et faite l’écho dans ses éditions de ce mercredi.
    La princesse Lala Asmaâ se serait en effet violemment opposée à ce que le fis du roi Mohamed VI, Moulay Hassan, assure la succession de son père, sachant que ce présumé bâtard en a récemment atteint l’âge légal de 18 ans depuis le mois de mai passé. Le plus poilant dans ce scandale, intrigues de palais et secrets d’alcôves si je puis dire, ce sont les raisons qui poussent l’une des trois sœurs de Mohamed VI à s’opposer frontalement à ce que son fils ainé lui succède.
    Elle argumente son veto en effet par le fait que le prince Hassan ne serait pas le fils légitime de Mohamed VI. Il serait en effet le fruit de liaisons extraconjugales qu’aurait eu l’ex-femme de Mohamed VI.
    Les soupçons sont surtout portés sur un chauffeur de la famille royale, retrouvé mort dans sa chambre, au sein-même du palais royal, et dans des circonstances particulièrement troubles et louches.
    Les faisceaux de soupçons, particulièrement nombreux, se portent également sur le défunt consul général de France Denis François, lui aussi retrouvé mort à Tanger en date du 19 novembre 2020, là encore dans des circonstances particulièrement troubles. Les mœurs peu orthodoxes de Mohamed VI, ses douteuses amitiés, son divorce et la brusque disparition de Lalla Selma sont autant d’éléments qui concourent à accréditer la thèse selon laquelle le successeur de Mohamed VI, Moulay Hassan, ne serait pas le fils légitime du roi Mohamed VI. Auquel cas, un séisme d’une magnitude incommensurable pourrait souffler sur la famille régnante au Maroc et l’emporter toute entière.
    Ce n’est pas tout. Le fait que ce soit des médias sionistes qui aient donné libre court à cette « info » c’est que Tel-Aviv semble avoir résolu de se débarrasser de Mohamed VI et de ses proches collaborateurs.
    Sur le plan international, par exemple, son ministre des Affaires Etrangères, Nacer Bourita, a accumulé les bévues en ouvrant des fronts directs avec des Etats puissants comme l’Espagne, l’Allemagne et même l’Algérie. Preuve en est que l’entité sioniste n’a même pas daigné ouvrir une représentation consulaire à Dakhla ou à Laâyoune, dans les territoires occupés sahraouis conformément au « deal du siècle », portant reconnaissance par Washington de la prétendue « marocanité du Sahara Occidental ».
    Au reste, l’enjeu principal des élections locales et législatives au royaume chérifien résidera très certainement dans le taux de participation. Les autorités marocaines seront obligées, sur ce coup, de bourrer les urnes et de frauder jusqu’à l’outrance dans les territoires occupés.
    Au Sahara Occidental, en effet, le taux de participation n’est pas loin de zéro, ce qui équivaut à un référendum décrétant le rejet officiel de l’occupation marocaine, celui-même que Rabat continue de refuser au peuple sahraoui…
    Kamel Zaidi
    La Patrie News, 08/09/2021

  • Le Makhzen déshonore les Marocains

    Maroc, Algérie, Mohammed VI, Israël,

    Peu et bien. Contrairement au Makhzen qui vit et développe sa politique dans la logique de la stratégie de l’autruche, « une idée tirée d’un livre de l’expert algérien établit au Canada, Omar Aktouf », pour être honnête avec soi-même, l’Algérie rompt sa relation diplomatique avec le Maroc. Pourquoi ?
    Justement pour leurs dire et rappeler encore une fois que le sang des martyrs algérien est tombé pour l’indépendance, la liberté et de la dignité humaines. 
    La politique de sa majesté le roi et Baisemain du roi Mohammed VI, n’est pas celle des pays et peuples libres dans le monde. Dieu a crée l’homme libre dès sa naissance.
    Contrairement au makhzen, en plus colonisateur de peuple Sahraoui depuis 1975, le makhzen obeit aux ordre des étrangers et continue de se plier à la France coloniale et le sioniste Israël occupant illégale de la palestine depuis 1948.
    L’Algérie est un pays libre, unit et solidaire avec toutes les causes justes et nobles dans le monde. Pas seulement la palestine et la Sahara Occidental pour leurs orgines. C’est une question de principes et de valeurs humaines. L’algérie aussi a été soutenue pour sa cause par des pays non musulmans et pas forcéments arabes.
    Le reste, c’est entre nous. Entre algériens. On saura trouver les solutions idoines, quelques soit les crises et difficultés. 
    La stratégie algérienne, s’inscrit dans le long terme et l’universalité et non pas, comme celle du makhzen qui s’appuie sur des intérêts mesquins, étroits et éphémeres au dépend du peuple Marocain. 
    La République Algérienne Populaire et démocratique RADP, est fondé et construite par le sacrifice des martyrs depuis l’avènement de l’Emir Abdelkader jusqu’au lâche assassinat de Djamel Bensmail à Larbaa nath Irathen, village natal de Abane ramadhan qui a uni et rassemblé les algériens, tous les algériens pour l’indépendance du pays. 
    Le maroc qui soutient le terrorisme en Algérie, on en veux pas. On a encore pris beaucoups de retard avant de rompre la relation avec le makhzen et non pas avec le peuple frère et ami du Maroc.
    Amar CHEKAR
    Algérie62, 26/08/2021
  • Marruecos: el Rey no parece estar interesado por la gestión política (Wikileaks)

    Marruecos, Wikileaks, Mossad, Israël, Mohammed VI, pouvoir, #Marruecos,

    Mossad: Marruecos se está adaptando mejor a las cuestiones relacionadas con el terrorismo, aunque el Rey parece desinteresado en la gobernanza
    Una correspondencia diplomática clasificada de EEUU ha revelado que Dagan. M, que días antes fue jefe de la inteligencia exterior israelí « Mossad », dijo en una reunión sobre terrorismo con Francis Fragos, vicepresidente de EEUU para asuntos de seguridad nacional y contraterrorismo, que « Marruecos está haciendo un mejor trabajo de adaptación a los temas relacionados con el terrorismo, incluso si el Rey parece desinteresado en la gobernanza ».
    Los documentos oficiales informan de que « Marruecos cortó las relaciones con Irán a mediados de 2009 a petición de Arabia Saudí ».
    Los documentos publicados por el sitio web Wikileaks sobre los archivos del Reino de Marruecos indicaron que Marruecos se opone totalmente a que Irán adquiera armas nucleares, y pidió a la comunidad internacional que utilice todos los medios posibles y necesarios para impedir que Irán adquiera una bomba nuclear « porque esto animaría a Argelia a tenerla también » (..)
    De hecho, el documento reveló que el Secretario General del Ministerio de Asuntos Exteriores marroquí, Hallal, informó al embajador estadounidense de que « si Irán consigue un arma nuclear, sería una catástrofe para la región de Oriente Medio, especialmente para Marruecos, porque abriría la carrera armamentística » y aceleraría, lo que el funcionario describió como « el programa nuclear militar argelino ».
    En otro documento, de los archivos de Wikileaks, que se refieren a los escándalos en el reino marroquí, la embajada de Estados Unidos en Rabat dijo que el juicio de Belaâredj no fue justo. Otro documento reveló que Níger pidió a Marruecos en 2007 armas y equipos para hacer frente a los grupos terroristas en la región del Sahel.
  • Histoire de la demi-soeur insraélienne du roi du Maroc

    Maroc, Hedva Selaa, Israël, Mohammed VI, Hassan II,

    Elle est d’origine juive : La demi-sœur de Mohamed VI était soldate dans l’armée sioniste !

    L’adage le dit, qui ne s’y est jamais trompé. Un malheur, en effet, ne vient jamais seul. Ce « chaud lapin qu’était Hassan II, grand-père de Mohamed, dont les mœurs demeurent encore « indéfinies », a eu pour maitresse une femme juive.

    Et, comme si cela ne suffisait pas, venant de la part de celui qui se définit lui-même comme étant le « commandeur des croyants », cette femme a fini par mettre au monde une fille, fruits des amours secrets et (peut-être incestueux) entre elle et Hassan II. Elle s’appelle Hedva Selea.

    Elle est aujourd’hui âgée de 53 ans. Elle occupe le poste de réceptionniste dans un quelconque hôtel dans les territoires occupés palestiniens. Mais, auparavant, elle a été… soldate au sein de l’armée d’occupation sioniste. Rien d’étonnant dans cela, sachant que, chez les juifs, la filiation maternelle prime sur celle à caractère paternel.

    Ce qui l’est moins en revanche c’est le fait que l’on apprenne « incidemment », dirait-on presque, que la fille et sœur du commandeur des croyants a servi dans une armée occupante, qui a opprimé, réprimé et, sans doute aussi, assassiné des Palestiniens, tous de confession musulmane.

    Cette ancienne soldate, qui vient tout récemment de se rappeler aux « bons souvenirs » de ce monarque franchement atypique, aurait ainsi demandé à le rencontrer, révèle un média venu étaler au grand les frasques et les secrets d’alcôve de cette famille dans laquelle la trahison le dispute au luxe, à la luxure et à la prédation. Il est de notoriété publique, par exemple puisque là ne réside pas le premier scandale qui secoure la famille Moulay.

    La femme de Mohamed VI Lalla Selma, en effet, a totalement disparu il y a de cela des années avant que l’on annonce à demi-mots son divorce sans que les raisons de cette rupture ne soient précisées.

    Au reste, il semble que la découverte de la dépouille du chauffeur personnel du prince héritier et fils de Mohamed VI, Moulay Rachid, soit étroitement liée à cet indicible et énième scandale.

    Ce chauffeur avait été découvert assassiné dans sa propre chambre au sein des murs du palais royal, ultra-sécurisé, et même sans doute « pégasusés ».

    Cela prête à penser qu’il s’agit très certainement d’une élimination « hautement » commandée et recondamnée, qui oscille allègrement entre mœurs et rumeurs…

    Mohamed Abdoun

    La Patrie News, 27/08/2021

  • Média italien : Qui est vraiment Mohammed VI?

    Média italien : Qui est vraiment Mohammed VI?

    Maroc, Mohammed VI, #Maroc,

    Vingts ans après son entrée au Maroc, beaucoup de choses ont changé

    « Le roi de la paix, le roi des pauvres, maintenant le roi absent ». Ce sont les adjectifs utilisés pour décrire Mohammed VI, descendant de la dynastie alaouite, troisième roi du Maroc indépendant.

    Ces dernières années, son pouvoir a été entrecoupé de grandes turbulences, dont la séparation avec son ex-femme, Lalla Salma Bennani.

    Vingt ans après son intrônisation, le 30 juillet 1999, le Maroc a pris une autre allure. En fait, il apparaît plus modéré, en plein style européen, asiatique pour son désir de modernité et scandinave pour sa réserve.

    Pour les célébrations marquant le 20e anniversaire de son investiture, le roi n’a donné aucune interview, se limitant à publier un simple direct sur Facebook et quelques selfies en T-shirt.

    Quelle est la situation politique et financière du royaume de Mohammed VI ?

    Tout d’abord, il convient de rappeler que le Maroc est aujourd’hui un pays plus libéral, en bref plus avancé. Le PIB a triplé même sans gaz ni pétrole, avec un taux de chômage des jeunes de 45 % ; un chiffre certes préoccupant, mais bien moins critique que les estimations pour d’autres pays africains. Actuellement, le Maroc est le deuxième pays après l’Afrique du Sud en termes d’investissements sur le continent noir.

    Au cours des vingt dernières années, le Maroc s’est beaucoup développé en termes de technologie et d’infrastructures, mais peu en termes d’institutions démocratiques. Il suffit de dire qu’au troisième millénaire, M6 a apporté des résultats importants : 20 millions de téléphones portables, des autoroutes, des gares, le nouvel aéroport de Marrakech et les gigantesques centrales solaires et éoliennes.

    Sur le plan politique, il a réussi à faire entrer les musulmans du PJD au gouvernement, ainsi qu’à régulariser 50 000 immigrants africains. Un roi très aimé, mais en même temps très contesté.

    Ces derniers temps, il a été surnommé « le roi absent » ou « à temps partiel » en raison de sa faible présence au foyer. Il est donc difficile de le décrire comme un dirigeant, si ce n’est pour son indéniable dévouement à son pays. Il ne reste plus qu’à attendre de nouvelles mesures, espérons-le, en faveur du progrès et de la sérénité d’un pays aussi merveilleux que tourmenté.

    Giuseppe Capano

    International Web Post, 28/08/2021

  • Maroc : Le secret du discours conciliant de Mohammed VI

    Maroc, Algérie, Espagne, Mohammed VI,

    Alger, 24 août (EFE) – L’Algérie a annoncé aujourd’hui la rupture de ses relations diplomatiques avec le Maroc, son voisin et rival au Maghreb, une décision attendue depuis que Rabat a normalisé ses liens avec Israël il y a quelques mois et a intensifié ses manœuvres internationales pour éliminer définitivement toute négociation sur le Sahara occidental qui ne comprendrait pas la reconnaissance explicite de la souveraineté marocaine.

    A ces raisons, le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtam Lamamra a ajouté d’autres « griefs » passés – comme « la profanation du drapeau à Casablanca en 2013 » – et récents, comme la défense par l’ambassadeur marocain à l’ONU de la cause indépendantiste en Kabylie, région à majorité berbère des montagnes algériennes.

    Dans une déclaration, le ministre des affaires étrangères a également fait référence à la visite historique du ministre israélien des affaires étrangères, Yair Lapid, dans la capitale marocaine le 11 août, qui a sévèrement critiqué le régime d’Alger, ainsi qu’à la controverse sur le « programme Pégase », un virus créé avec la technologie israélienne et introduit par les services secrets des deux États pour espionner les politiciens, les activistes et les journalistes.

    Il a souligné que la décision a été prise par le Président de la République, Abdelmedjid Tebboune, après avoir reçu un rapport du Haut Conseil de Sécurité, qui, en plus des raisons susmentionnées, incluait le soutien du Maroc à deux groupes d’opposition qu’Alger considère comme des entités terroristes.

    LES PUISSANCES RÉGIONALES RIVALES

    Les relations entre l’Algérie et le Maroc, puissances rivales luttant pour imposer leur influence dans tout le Sahel et l’Afrique de l’Ouest, sont caractérisées par des tensions depuis que l’Algérie a obtenu son indépendance de la France en 1962.

    Au début du XXIe siècle, et après une décennie de guerre civile sanglante avec des mouvements islamiques radicaux qui a fait des milliers de morts, l’Algérie est devenue la première puissance de la région sous l’impulsion du président de l’époque, Abdelaziz Bouteflika, l’homme en charge de la diplomatie et de la géopolitique algériennes depuis le premier gouvernement indépendant.

    Soutenu par le pouvoir économique et l’influence en Europe que lui confèrent ses vastes réserves de pétrole et de gaz, le régime militaire algérien, qui a toujours été dans l’orbite de la Russie, a joué un rôle de médiateur dans les différents conflits du Sahel, une région avec laquelle il partage une longue frontière, où le djihadisme et la pauvreté sont en hausse et qui préoccupe particulièrement l’UE.

    Cependant, son accident vasculaire cérébral en 2013, la décision du régime de le maintenir au pouvoir malgré son incapacité physique, et la crise économique systémique provoquée par l’effondrement des prix du pétrole en 2014 ont contribué au déclin de l’Algérie au profit du Maroc, qui a trouvé son meilleur allié dans les États-Unis et le président Donald Trump.

    CONFLIT SAHRAOUI

    Dans ce contexte, le conflit du Sahara occidental est l’une des plus grandes sources de tension entre Rabat et Alger, qui est devenu le plus fervent soutien du Front Polisario depuis 1975, lorsque le roi Hassan II du Maroc a profité du déclin de la dictature franquiste pour occuper l’ancienne riche colonie espagnole.

    Outre son soutien politique à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et son aide financière et militaire au Front Polisario pendant la guerre (1975-1991), l’Algérie accueille depuis plus de 46 ans dans son désert occidental des milliers de réfugiés sahraouis ayant fui lors de la « Marche verte ».

    L’Algérie a négocié le cessez-le-feu négocié par les Nations unies en 1991 et est l’un des plus fervents partisans du référendum d’autodétermination convenu à l’époque, qui n’a toujours pas eu lieu trente ans plus tard.

    Les négociations ont été rompues en 2018, lorsque le Maroc, avec le soutien implicite de l’administration Trump, a annoncé que l’indépendance sahraouie n’était plus une option et qu’il accepterait tout au plus de discuter de la possibilité d’offrir ce qu’il appelle une large autonomie.

    Il a entériné cette politique et ouvert la porte à une crise majeure en signant, à la fin de son mandat, un décret présidentiel reconnaissant la souveraineté du Maroc sur la colonie espagnole contestée en échange de la reconnaissance d’Israël, décret que son successeur, Joe Biden, n’a ni entériné ni appliqué.

    « La volonté du Maroc de forcer les autres pays à prendre le même chemin est à l’origine des récents conflits avec des États comme l’Espagne et l’Allemagne », a déclaré à Efe un diplomate européen dans la région. « Peut-être que le discours conciliant de Mohamad VI est lié à la tension avec l’Algérie. Le Maroc ne peut pas se permettre d’être en désaccord avec l’Espagne et l’Algérie en même temps », affirme-t-il. EFE

    Swissinfo.ch, 24/08/2021