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  • Maroc / Mohammed VI : le roi de la trahison

    Président de la Fondation El Qods, il ne dit mot sur le massacre des Palestiniens

    Le Makhzen n’est pas à sa première infidélité envers la cause palestinienne. La débâcle des troupes arabes lors de la guerre des Six Jours en 1967 est due à la trahison du roi du Maroc Hassan II.

    Brahim TAKHEROUBT

    Qui ne dit pas mot, consent. Face à la féroce répression menée par les forces d’occupation israéliennes contre les Palestiniens, face aux bombardements et aux tueries d’enfants, de femmes et de personnes âgées que subissent les Palestiniens, le roi Mohammed VI se mure dans un silence complice. Au double plan moral et éthique, le devoir l’incite à réagir plus énergiquement et plus fortement que tout autre dirigeant politique musulman et arabe car c’est lui le président de la Fondation El Qods où se déroule la politique d’apartheid que fait subir l’entité sioniste aux Palestiniens.
    Que reste-t-il alors du leadership religieux proclamé par le monarque? Mohammed VI n’a même pas daigné dénoncer les agressions à l’intérieur même de la mosquée El-Aqsa. Cette série d’agressions dont la violence élevée crescendo, dure depuis le début du mois sacré du Ramadhan, en particulier après la prière des «tarawih», vient d’atteindre son apogée à la veille de l’Aïd El-Fitr avec des dizaines de morts dont des enfants.

    Ces agressions inhumaines et racistes n’ont-elles pas vocation à être vigoureusement dénoncées? Faut-il taire la purification ethnique de l’entité sioniste contre le peuple palestinien? Le tableau chaotique et ensanglanté qu’offre au monde l’esplanade des Mosquées d’El Qods occupée ne concerne nullement le commandeur des croyants dont les préoccupations sont ailleurs. Il est plutôt rongé par le stress de connaître le verdict de l’American Israel Public Affairs Committee (Aipac), puissant lobby juif aux Etats-Unis. Pris dans le tourbillon d’un acharnement diplomatique sans précédent, Mohammed VI a dépêché le 6 mai dernier, à Washington, son ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita dans l’ultime espoir d’infléchir la position de l’administration Biden sur le dossier du Sahara occidental. Au moment où la propagande du Makhzen fanfaronnait autour d’une «victoire diplomatique historique du royaume», l’Oncle Sam lance un appel aux protagonistes à «éviter l’escalade» du conflit dans la région, à afficher «une attitude constructive sur le terrain avec la mission de la paix de l’ONU», la Minurso et à accélérer les démarches pour la nomination d’un nouvel émissaire onusien «afin de relancer dès que possible le processus politique bloqué». Terrible affront pour Rabat qui s’est aplati devant Tel-Aviv, une douche froide pour le régime de Mohammed VI, qui a appris que l’engagement précipité dans l’«accord du siècle a été une grave erreur».

    Au Makhzen, c’est l’affolement. On se cherche une porte de sortie avec le moins de dégâts possibles face à une opinion publique marocaine de plus en plus hostile. La normalisation avec Israël n’a ni séduit au plan international ni conduit à une victoire totale du royaume dans le conflit du Sahara occidental. La compromission a produit exactement le contraire de ce qu’espérait le roi: pour l’opinion interne, le Maroc se range désormais aux côtés des pays «traîtres» à la Palestine.

    Alors que Mohammed VI se débat, la nouvelle Intifada palestinienne est arrivée, comme une tornade, atteindre un royaume traumatisé par une mésaventure diplomatique dans l’«accord du siècle» qu’il a passé avec l’entité sioniste.
    Mais le Makhzen n’est pas à sa première trahison envers la cause palestinienne. La débâcle des troupes arabes lors de la guerre des Six Jours en 1967 est due à la trahison du roi du Maroc Hassan II. Ce dernier enregistrait le contenu de la réunion qui se tenait dans un hôtel de Casablanca avec ses «frères» arabes sur la stratégie à emprunter vis-à-vis d’Israël. Le journal The Times of Israel confirme que Hassan II n’a pas hésité un instant à remettre cet enregistrement au Mossad, ce qui permit aux forces militaires israéliennes d’anticiper sur les opérations qu’allaient mener les armées arabes.

    Autant dire que chez les rois, la trahison va de père en fils quant aux conséquences, elles risquent d’être catastrophiques.

    Cette situation risque d’exacerber le mécontentement déjà perceptible avec les nombreux problèmes socio-économiques que vit le pays depuis le début de la crise sanitaire désastreuse.

    L’Expression, 12 mai 2021

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  • Maroc: « Le conseiller du roi, Fouad ALi El Himma, serait en fuite » (fake news)

    La nouvelle est en conditionnelle, puisqu’il s’agit d’une nouvelle manipulation des services secrets marocains visant à discréditer les médias critiques. Il s’agit d’une vieille stratégie de la DGED en vue de rendre le lecteur marocain scéptique par rapport aux écrits de la presse dissidente et les publications de la presse algérienne.

    En effet, le Makhzen a propagé, à travers ses canaux, une information prétendant que le conseiller du Roi du Maroc, Foued ALi El Himma se serair réfugié dans l’ambassade du Canada à Rabat, pour demander l’asile politique.

    Foued ALi El Himma, est considéré comme la boîte noire du monarque marocain Mohamed VI. Il est le plus proche conseiller du roi, dont il est l’ami depuis l’enfance.

    Algérie54, 12 mai 2021

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  • Omar Brouksy tire à boulets sur le roi du Maroc

    Dans un article ironique : L’universitaire et journaliste Omar Brouksy raille Mohamed VI

    Dans un brûlot dont la lecture fait chaud au cœur, et intitulé « où est passé le président du comité Al-QQods » le journaliste et universitaire Omar Brouksy raille frontalement le roi Mohamed VI, qui préside en effet ce comité depuis le décès de son père Hassan II.

    L’article en question met à nu l’hypocrisie et la lâcheté de ce souverain, ami et complice des sionistes dans leur vile entreprise d’extermination du peuple palestinien. Ironie du sort, le souverain marocain se serrait bien passé de ce titre honorifique et creux en ces heures très sombres.

    « Aujourd’hui, face au déferlement de la violence israélienne abondamment relayée par les médias (internationaux) et les réseaux sociaux, dans l’indifférence de la communauté internationale, le titre de président du comité Al-Qods est devenu un véritable boulet pour le fils d’Hassan II », attaque ironiquement l’auteur de ces lignes.. il enchaine pour dire que « les événements dramatiques que vivent depuis quelques jours les Palestiniens ne pouvaient pas tomber plus mal pour le roi, dont la popularité et l’image ne cessent de s’effilocher.

    Soulaimane Raissouni, un journaliste en grève de la faim depuis plus de trente jours, est entre la vie et la mort ; un autre journaliste, Omar Radi, a été hospitalisé après plus de vingt jours de grève de la faim à la prison d’Oukacha, à Casablanca ».

    En effet, un malheur ne vient jamais seul. Et ce n’est sans doute pas ce roi qui oserait soutenir le contraire. « Les événements d’Al Qods interviennent cinq mois après l’établissement des relations diplomatiques entre le royaume chérifien et l’État d’Israël, et au lendemain d’une rencontre décomplexée de Nasser Bourita, le chef de la diplomatie marocaine, le 5 mai 2021, avec le puissant lobby sioniste basé à Washington, l’American Israel Public Affairs Committee (Aipac) ».

    Plus grave encor, la minute aveux a de quoi glacer le sang, et pousser les sujets marocains à entreprendre une jacquerie sans fin : « Le Maroc, a déclaré Bourita par vidéoconférence lors de cette rencontre, est contre ceux qui sont en train de contester l’existence même d’Israël. Le Maroc a été contre cela depuis les années 1980, et le roi Hassan II avait été clair à ce sujet ». Il ajoutait en guise de précision tout à fait assumée : « Depuis plusieurs décennies, nos pays ont toujours eu des contacts directs qui se sont vraiment formalisés en 1994, soit au lendemain de la signature des accords de paix d’Oslo. Après, il y a eu une rupture des relations, mais en réalité, les contacts ne se sont pas interrompus. »

    Le roi Mohamed VI est désormais dos au mur. Il n’a pas d’autre choix que de poursuivre dans la voie de la trahison kundérienne. « Face à la gravité de la situation à Al-Qods, un communiqué du ministère des affaires étrangères aussi laconique que bref (trois petits paragraphes) et datant du 9 mai annonça tout de même que « le Maroc, dont le souverain Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu L’assiste, préside le comité Al-Qods, considère ces violations comme un acte inadmissible et susceptible d’attiser les tensions.»

    De quelles violences s’agit-il ? Aucune allusion, dans le communiqué, à l’État d’Israël comme auteur et responsable direct desdites « violences ». « Le Royaume, poursuit le communiqué, considère que les mesures unilatérales ne sont guère la solution, de même qu’il appelle à favoriser le dialogue et le respect des droits. » ce n’est pas tout, Mohamed VI devrai boire jusqu’à la lie, et l’hallali, son inexorable descente aux enfers. Ses hommes liges et affidés aussi.

    « Humilié en décembre 2020 par le président du comité Al-Qods, qui l’avait contraint à signer devant les caméras du monde entier l’acte officiel établissant des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, le chef du gouvernement Saad Dine Elotmani (islamiste) n’a pas trouvé meilleure occasion pour tenter d’effacer, aujourd’hui, ce que même les sympathisants de son Parti de la justice et du développement (PJD) avaient, à l’époque, qualifié de « véritable honte ».

    La presse marocaine n’est pas non plus en reste dans cette coucherie qui frise carrément la prostitution intellectuelle : « Tout aussi marquante est la manière dont les événements d’Al-Qods sont « couverts » par la majorité de la presse marocaine. À l’instar du président du comité Al-Qods, c’est la discrétion et une légèreté parfois insoutenable qui l’emportent sur l’analyse, l’indépendance éditoriale et l’exhaustivité ». ce constat n’en demeure as moins positif attendu qu’il a fait tomber pas mal de masques mesquins, mensongers et hypocrites. La Palestine, qui agonise, saura désormais reconnaitre les siens…

    Rafik Bakhtini

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  • Maroc : Il y a 43 ans, la princesse Lalla Salma est née

    Le 10 mai 2021, la princesse Lalla Salma devrait fêter son 43 anniversaire. La mère du prince héritier Moulay Hassan, qui vient de souffler ses 18 ans et, par conséquent, sa majorité d’âge pour porter la couronne royale, est toujours portée disparue.

    La dernière apparition publique de la princesse Lalla Salma date de décembre 2017. Sa situation continue de susciter des interrogations et de nombreux marocains se font des soucis pour son sort qui alimente les rumeurs les plus folles au Maroc.

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  • Maroc : Il mène grand train de vie en profitant de l’argent des sujets marocains : Mohamed VI « s’entiche »

    Les palais royaux d Mohamed VI bruissent de nombreuses rumeurs de mécontentements et de rejet du comportement de leur roi que personne n’a, au demeurant, le droit de contester, ni de corriger. Il est carrément question de sédition si les choses ne s’arrêtent pas là, et bien avant d’aller bien trop loin.

    En cause, la présence d’un germano-marocain, flanqué de son frère, nés tous deux en Allemagne, voyous de la pire engeance, et dont le roi marocain s’est épris dont on devine aisément les raisons intrinsèques. La présence de ces deux voyous auprès du roi marocain fait des vagues. Les liens de proximité entre Abu Bakr Azaitar et le roi Mohammed VI du Maroc n’en finissent plus de faire jaser.

    Une situation qui dérange et qui provoque un nouveau malaise au sommet du pouvoir. D’autant que la presse marocaine a récemment fait publiquement état du casier judiciaire bien rempli du jeune homme. « Vol, extorsion, fraude, violence physique, association de malfaiteurs, vol et récidive, fraude informatique, conduite sans permis, lésions corporelles entraînant une incapacité permanente, coups et blessures, trafic de drogue, faux et usage de faux et résistance aux forces de l’ordre… » énumère Maghreb Online. Avec son frère jumeau Omar, ils sont surnommés les « gangsters à la Ferrari ».

    Le journal marocain Hespress, a dévoilé un long papier sur la fratrie, mettant à nu leurs nombreux ennuis judiciaires débutés à Cologne en Allemagne, où ils sont nés. En 2003, alors qu’ils étaient encore mineurs, les Maroco-allemands sont inculpés pour avoir frappé un homme d’affaires et menacé de le tuer en l’aspergeant d’essence pour finir par lui voler son véhicule, une Ferrari. Les deux hommes étaient alors recherchés pour avoir battu quatre employés d’une quincaillerie. En 2005, Abu Bakr Azaitar s’en prend violemment à sa compagne lors du marché de Noël.

    « C’était plusieurs coups durs. Mon tympan a éclaté » confiera la jeune femme. Abu Bakr Azaitar aurait croisé la route du père de Lalla Khadija en avril 2018 et aurait « exploité sa proximité avec le trône pour obtenir richesse, influence et impunité, » selon nos confrères. En 2019, Abu Bakr Azaitar a notamment forcé l’entrée de la marina malgré l’interdiction qui lui était faite. Une femme a alors tenté de filmer la scène. Abu Bakr Azaitar « s’est jeté sur elle, devant des témoins, pour lui arracher violemment le téléphone, en lui disant qui il était et qu’elle n’avait pas le droit de le filmer » rapporte le journal. En 2021, nouveaux incidents. Abu Bakr Azaitar et son frère, désormais basés au Maroc, continuent de faire parler d’eux.

    Les officiels du Palais royal de Rabat, mal à l’aise avec ce nouveau venu, tenteraient discrètement de mettre fin à cette trouble amitié. Sur les réseaux sociaux, les deux frères, qui semblent intouchables, font étalage de leur richesse entre montres de luxe et grosses cylindrées. En pleine crise sanitaire, ce comportement jugé indécent dérange. Les excès des frères Azaitar n’ont d’égal que leur utilisation du nom du roi Mohammed VI ». Ainsi vont les choses au royaume chérifien. Ou ne vont pas, c’est selon…

    Ali Oussi

    La Patrie News, 11 mai 2021

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  • Maroc : les nuits cauchemardesques de Nasser Bourita

    En dépit des apparences, les nuits de sommeil du chef de la diplomatie marocaine ne sont pas des plus paisibles. Elles sont hantées par des échecs de grande envergure.

    Nasser Bourita a poussé le roi du Maroc à s’asseoir à côté du président sahraoui Brahim Ghali en acceptant d’intégrer l’Union Africaine, sans, pour autant, réaliser les objectifs fixés de cette intégration. Le rêve de voir la RASD expulsée de l’organisation panafricaine est devenu un mirage dans le désert du Sahara Occidental. Au contraire, l’UA est plus que jamais déterminée à défendre le principe du respect des frontières héritées du colonialisme.
    D’autre part, le pari joué sur la garantie du lobby sioniste s’est évaporé avec l’éjection de Donald Trump de la Maison Blanche. Si Nasser Bourita a convaincu la cour royal que le tweet de l’ancien président américain allait être suivi par un effet de domino, c’est raté. Ce qui a suivi c’est une grande frustration après la déclaration du responsable du Département d’État révélant que «Joe Biden n’a pas pris de décision concernant la reconnaissance de l’ancien président américain Donald Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental ».
    A tout cela s’ajoute le verdict de la Cour Européenne de Justice qui tombera bientôt et qui risque de faire très mal et qui poussera le roi Mohammed VI à offrir Bourita en bouc émissaire et sacrifice expiatoire.
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  • Maroc/Lalla Salma : séparation conjugale ou fin de contrat? (Média espagnol)

    Sous le titre de  » Secrets de la maison royale marocaine : le roi gay et la princesse invisible », le média people espagnol Monarquias.com s’est posé la question suivante au sujet de la disparition de la princesse Lalla Salma : S’agissait-il d’une séparation conjugale tout à fait normale ou d’un contrat qui a maintenant pris fin ? Mystères et révélations.

    Voici le texte intégral de l’article traduit de l’espagnol :

    Secrets de la maison royale marocaine : le roi gay et la princesse invisible

    S’agissait-il d’une séparation conjugale tout à fait normale ou d’un contrat qui a maintenant pris fin ? Mystères et révélations.

    Par Dario Silva D’Andrea

    Où se trouve la princesse marocaine Lalla Salma ? Cette question a occupé les médias européens ces derniers temps, après qu’elle ait brillé par son absence lors des visites officielles du roi et de la reine d’Espagne et du prince Harry d’Angleterre avec son épouse Meghan. Les nouvelles concernant le lieu de résidence de la princesse consort du roi du Maroc sont interdites dans tous les médias marocains, ce qui alimente encore la machine à rumeurs.

    Lalla Salma, épouse du roi Mohammed VI, n’a pas été vue depuis quelques années. Selon les rumeurs les plus fortes, le roi et la princesse sont séparés en silence, ce sur quoi la maison royale marocaine garde le silence. C’est le journaliste espagnol Ferrán Sales Aige, chroniqueur du journal El País depuis plus de trente ans, qui semble avoir trouvé les réponses à cette mystérieuse disparition de la princesse marocaine dans un livre publié il y a environ 25 ans, où il révélait que Mohammed VI, alors prince héritier de son pays, est homosexuel. Dans le livre, intitulé Le prince qui ne voulait pas être roi, plusieurs témoins racontent les aventures homosexuelles du prince pendant son séjour à Bruxelles, où il étudiait. Elle suggère également que Mohammed était un habitué de plusieurs bars et boîtes de nuit gays réputés de la capitale belge.

    Quelques années plus tard, les Mémoires d’un Soldat Marocain, écrites par Abdelilah Issou, un ancien officier de l’armée marocaine formé à l’Académie royale militaire de Meknès et qui s’est exilé en Espagne en 2000, ont été publiées en Europe. Dans ses pages, Issou pointe du doigt le monarque Mohamed VI et ses préférences sexuelles, affirmant en être l’auteur. En effet, il affirme être l’auteur d’un rapport sur les tendances sexuelles du monarque : « Pour ma part, j’ai remis à J.M. un rapport sur l’orientation sexuelle du prince héritier, l’actuel roi Mohammed VI, et son amitié avec Abderrahmane Alaoui, Bihmane pour les intimes, qui était mon camarade de classe à l’Académie royale militaire ».

    Selon son récit, Aloui, le meilleur ami de Mohammed VI, était le « petit-fils d’un esclave noir qui avait servi au palais (les descendants de ces esclaves vivent toujours, en état de semi-esclavage, dans la cité royale de Touarga, une commune à statut spécial qui fait partie de la préfecture de Rabat, située dans le Méchoaur). Abderrahmane était un ami et compagnon de jeu du jeune prince, plus tard l’un de ses confidents et compagnon de sorties nocturnes, mais nous n’en trouvons aucune trace dans les registres officiels compte tenu de la relation embarrassante pour le palais ».

    Malgré la confidentialité de son propre rapport, Issou affirme dans son manuscrit que le style de vie de l’actuel roi était bien connu de la cour et de la haute société marocaines : « C’était, depuis longtemps, un secret de polichinelle au Maroc. Dans les salons cossus de la bonne société de Rabat et de Casablanca, on en parlait ouvertement pendant les dernières années du règne de Hassan II. Les gens savaient qu’ils auraient bientôt affaire à un commandant des croyants atypique, une première au Maroc », écrit Issou.

    En juin 1999, le roi Hassan II est décédé après 38 ans de règne et son fils célibataire de 34 ans a été acclamé roi et Amir al-Mu’minin – prince des croyants – chef religieux de sa nation. Quelques heures plus tard, dans la plus stricte intimité, Mohammed VI se marie avec Lalla Amina, une jeune femme berbère d’origine saharienne, car l’une des conditions d’accès au trône, selon la traditionnelle « Alahlia », était d’être marié.

    Ce mariage secret a également nourri l’idée de maintenir et de renforcer l’unité du pays, de ses territoires et de ses tribus, mais devant l’incapacité d’Amina à produire une descendance, le souverain s’est remarié en 2002. A l’époque, les mariages des rois étaient gardés dans la confidentialité la plus absolue et jamais dans l’histoire un roi marocain n’avait fait connaître le nom ou le visage de son épouse (ou de ses épouses).

    Le nouveau statut de Mohammed VI ne l’a cependant pas fait changer ses habitudes. « Après son accession au trône, ces voyages ont continué, ou plutôt ces escapades répétées dans des endroits comme l’Amérique du Sud (Brésil, Saint-Domingue…) et les rumeurs persistantes sur l’addiction du roi… », a déclaré Issou. Toutefois, deux ans plus tard, il a choqué le monde en montrant et en présentant sa fiancée, l’ingénieur informaticien Salma Benanni, qui est devenue la première épouse d’un souverain marocain à recevoir un titre royal et qu’il a présentée sans voile couvrant son visage.

    Un autre détail qui n’est passé inaperçu pour personne est la décision du jeune roi de dissoudre le harem royal, un symbole pour le pays. Toutes les concubines de son père (qui, selon certains, étaient au nombre de 300) ont dû quitter le palais et ont été relogées dans des appartements luxueux et dotées de pensions gratifiantes à vie. Autre signe de son ouverture, Mohammed VI a confié à ses sœurs des rôles officiels dans les activités de la cour et a demandé à son épouse de l’accompagner dans ses voyages internationaux.

    Pendant 14 ans, Lalla Salma a été le visage beau et amical de la maison royale alaouite. En 2002, elle a donné naissance à son premier enfant, le prince héritier Mulay Hassan, et peu après à sa deuxième fille, la princesse Lalla Khadija. Lorsque la fillette atteint l’âge de 10 ans, sa mère disparaît du palais et de l’agenda officiel, son nom ne figure plus sur la liste des participants aux grandes pompes de la cour et les sœurs du roi la remplacent comme « premières dames ». Certains disent que Salma vit confortablement dans une villa de l’île grecque de Kea après avoir rempli la mission pour laquelle elle a été engagée : donner des héritiers à un roi gay.

    LA FIN D’UNE AMITIÉ. Dans les Mémoires d’un soldat marocain, Issou évoque la fin de la relation du roi avec son ami, Abderrahmane Alaoui. Selon son récit, en 1995, ils se trouvaient à Tanger, où Alaoui avait été affecté à la gendarmerie, mais un soir où ils avaient trop bu d’alcool, le jeune ami du prince a avoué : « Il m’a fait comprendre que ses relations avec son grand ami n’étaient plus aussi bonnes et que cela était dû à certains rapports confidentiels, dont il n’a pas expliqué la nature, que le ministre de l’intérieur de l’époque, le tout-puissant Driss Basri, avait présentés au roi Hassan II. Quelques heures plus tard, son chauffeur est venu nous chercher et m’a déposé au phare de Malabata. Je ne l’ai jamais revu. La version officielle des événements indique qu’Aloui est mort dans un accident de la circulation entre les villes de Rabat et de Kenitra. Cependant, Issou est convaincu que « Abderrahmane a été éliminé par les services spéciaux de Hassan II qui, sentant sa fin proche, et voyant le risque que cette affaire constituerait pour le trône une fois Mohamed VI couronné, a donné l’ordre de le faire disparaître ».

    Monarquias.com, 8 mars 2019

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  • Les Etats-Unis saluent le rôle stabilisateur joué par le Maroc dans un voisinage empreint de turbulences

    RABAT, 30 avril (Xinhua) — Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a salué vendredi le rôle stabilisateur joué par le Maroc dans un voisinage empreint de turbulences lors d’un entretien téléphonique avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ont rapporté les services de ce dernier.

    Il a loué les avancées réalisées par le Maroc ces deux dernières décennies sous la conduite du roi Mohammed VI en matière de réformes politiques, de progrès économique et de développement social, ont-ils précisé dans un communiqué. M. Blinken a, en outre, salué le leadership du souverain dans la lutte contre le changement climatique, en faveur des investissements dans les énergies renouvelables et la promotion de l’économie verte.

    Au cours de cet entretien, les deux responsables se sont félicités du partenariat stratégique robuste et durable liant depuis des décennies les deux pays, a-t-on fait savoir de même source, ajoutant que la relation personnelle entre Mohammed VI et le président américain Joe Biden était de nature à donner une forte impulsion à ce partenariat, basé sur des valeurs partagées, des intérêts convergents et une volonté commune d’œuvrer pour la paix et la stabilité régionales.

    Les deux responsables ont également échangé autour des questions régionales d’intérêt commun, notamment la situation en Libye et au Sahel.

    Dans le contexte de l’accord trilatéral signé par les Etats-Unis, Israël et le Maroc le 22 décembre 2020, M. Blinken a salué la reprise des contacts officiels entre Rabat et Tel Aviv, notant que ces relations ne manqueront pas d’apporter des dividendes à long terme, tout en soulignant le rôle pionnier et l’action crédible du Maroc dans l’avènement d’une paix durable au Moyen-Orient.

    Xinhua, 01 mai 2021

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  • Presse espagnole : Le roi du Maroc au coeur d’un conflit pour des mandarines

    Un agriculteur de Murcie affronte le roi du Maroc au tribunal pour des mandarines

    Mohamed VI demande à José Cánovas, un agriculteur de Murcie, de payer s’il veut commercialiser des mandarines que le roi a enregistrées il y a des années.

    Cette histoire pourrait très bien être celle qui oppose David à Goliath. Un agriculteur de Murcie va affronter le roi du Maroc au tribunal pour quelques mandarines. Une société appartenant à Mohamed VI les a enregistrés il y a des années. José travaillait déjà avec eux auparavant mais le monarque lui demande maintenant de payer s’il veut les commercialiser.

    D’un côté, José Cánovas, agriculteur, de l’autre, Mohamed VI, roi du Maroc, et au milieu un mandarin. « Cette variété est très appréciée et demandée », explique José, propriétaire d’une exploitation de 5 000 arbres. Sa Majesté possède 12 palais, 600 voitures de luxe et une fortune, plus ou moins, de 5 000 millions d’euros. Maintenant, les deux sont à couteaux tirés au tribunal.

    « Je suis sûr que nous pourrions parvenir à un accord », déclare José Cánovas. Le monarque alaouite est le propriétaire de cette variété de mandarine et la fait enregistrer en exclusivité. José cultive ces terres avec cet agrume depuis 2006, mais lorsqu’il a acheté les arbres fruitiers, il n’a pas eu à demander de licence : « J’ai pris conseil et ils m’ont informé que ce n’était pas nécessaire ».

    La famille royale du Maroc lui demande de payer des redevances, tandis que les mandarins de la discorde sont passés d’un côté à l’autre : Tribunaux, Audiencia, Suprême et maintenant la Cour de Justice.

    « Si la justice détermine que je dois les couper, je dois les couper, je n’aurai pas d’autre choix », dit Cánovas. José poursuit son combat, mais de nombreux perdants et des dizaines d’agriculteurs qui n’ont pas payé de redevances ont été laissés pour compte.

    Antena 3, 23 avr 2021

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  • Le roi du Maroc parmi les souverains et princes vaccinés avec le vaccin chinois qui s’est avéré inefficace

    Les princesses, les rois et les cheiks sont menacés par le vaccin chinois ?
    Il a été révélé que le vaccin n’est pas aussi efficace qu’on le pensait.

    Il y a quelques heures, il a été révélé que l’efficacité des vaccins chinois contre le Covid-19, Sinovac et Sinopharm, est faible. Les mêmes qui ont été appliquées à différents membres de la royauté mondiale.

    Parmi eux, l’émir de Dubaï, Mohammed bin Rashid Al Maktoum, le roi du Maroc, Mohammed VI, et les infantes d’Espagne Elena et Cristina, ainsi que le roi Juan Carlos. Tous ont reçu la formule vaccinale de Sinopharm.

    En fait, la vaccination d’Elena et Cristina a suscité une grande controverse, car elles ont reçu le vaccin alors qu’elles rendaient visite à leur père, le roi émérite d’Espagne, Juan Carlos, à Abu Dhabi, où il vit.

    Les nourrissons ont été critiqués parce qu’ils ont bénéficié de la protection plus tôt qu’ils ne l’auraient fait en Espagne. Les ministres du gouvernement espagnol ont publiquement critiqué les deux Infantas.

    Mais aujourd’hui, on doute qu’il puisse être efficace contre le virus. Les médicaments chinois « n’ont pas un taux de protection très élevé », a déclaré Gao Fu, responsable des centres chinois de contrôle des maladies.

    Pékin a distribué des centaines de millions de doses développées par Sinovac et Sinopharm à d’autres pays, mais en raison de leur faible protection, le gouvernement envisage de les combiner, a déclaré dimanche la plus haute autorité de l’agence chinoise de contrôle des maladies, dans un aveu officiel inhabituel de la faiblesse des vaccins chinois.

    Pays où les vaccins de Sinovac et Sinopharm sont utilisés
    Selon la dernière mise à jour effectuée le 8 avril par les deux sociétés pharmaceutiques, au moins 28 pays dans le monde ont déjà approuvé leur demande, y compris le Mexique avec les vaccins Sinovac, Sinopharm étant encore soumis à l’approbation de la Cofepris.

    Sinopharm

    Chine

    Bahreïn

    Cambodge

    Égypte

    Maroc

    Macao

    Pérou

    Pakistan

    Sénégal

    Émirats arabes unis

    Zimbabwe

    Seychelles

    Serbie

    Sinovac

    Chine

    Azerbaïdjan

    Brésil

    Cambodge

    République dominicaine

    Équateur

    Chili

    Mexique

    Uruguay

    Indonésie

    Malaisie

    Chypre

    Philippines

    Thaïlande

    Publimetro, 12 avr 2021

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