Étiquette : Mohammed VI

  • Des traditions « Humiliantes, baise main, courbettes l’agenouillement, allégeance

    Au Maroc, le thème de l’abrogation de certains aspects du protocole royal, notamment le baise main, l’agenouillement et la cérémonie de la bay’aa (allégeance), revient de manière régulière dans les débats au Maroc. Nous les opposants (anti-dictature) et les activistes du mouvement du 20 février et ont fait de l’abrogation d’un protocole royal jugé humiliant pour le citoyen marocain une de nos revendications.

    Si le « baise main, courbettes, l’agenouillement, allégeance, seuls ceux n’ayant aucun plan de carrière se paient le luxe d’en faire au Roi, ceux qui pensent à la carrière y pensent d’autant plus que le roi attaché à ce protocole d’esclavagisme. Le style est différent mais ce protocole de roi à sa spécificité humiliante qui vit lui, sa famille et son entourage par la générosité du contribuable marocain.

    La révision constitutionnelle est passée au Maroc sans vraiment aborder la question. Au mieux certains esclaves payants parlent « d’allègement du protocole ».

    Pour des pas importants de la société marocaine, un des signes d’une volonté réelle de réformes serait l’abrogation d’un protocole royale attentatoire à la dignité des citoyens. à cet effet les courbettes, le baise main, l’obligation de porter la tenue du régime durant les occasions officielles et cérémonie d’allégeance où des milliers de responsables sont rassemblées comme des troupeaux de moutons dans une bergerie pour se mettre à genou devant le président d’état prédateur. Qu’il s’agit d’une vieille revendication des dirigeants du mouvement national marocain.

    La filiation de la revendication du notre mouvement du 20 février avec l’histoire est mise en exergue. Ainsi, j’affirme critiquait ouvertement ce protocole du roi prédateur et en premier la tradition des courbettes, de l’agenouillement et du baise main. Des pratiques j’estimais contraire aux valeurs et aux principes humaines.

    La même position était exprimée par l’opposant Mehdi Ben Barka a payé le prix cher d’un enlèvement en plein Paris ,dessouder par l’acide avec la complicité d’agents français en toute impunité, sans craindre des représailles pour avoir essayé de s’y opposer en refusant la tradition de la soumission, des rituels auxquels les généraux étaient vivement attachés .L’abrogation de ces traditions « humiliantes » à travers une « décision officielle » est devenue urgente par « respect de la dignité des citoyens marocains en premier » et par besoin de se « réconcilier avec l’époque et avec la raisons ».

    Une telle décision serait une preuve de l’existence d’une réelle volonté politique de changement et confirmerait le sérieux du slogan émis par l’Etat. Rien n’est moins sûr. Les raisons de l’attachement de la monarchie à un protocole que d’aucuns qualifient de suranné. « Je crois que malgré le changement d’époque et des hommes, l’objectif du protocole royal demeure indéniablement le même, à savoir le maintien de la suprématie politique et symbolique du monarque à travers sa présence physique parmi ses sujets.

    Par : Orilio Bahia

    Source : La face cachée du Maroc

    Tags : Maroc, monarchie, Mohammed VI, allégeance, baisemain,

  • Maroc : L’étrange décision du Roi Mohammed VI

    Le Roi du Maroc Mohammed VI a pris la décision de ne plus organiser, à partir de cette année, la cérémonie officielle célébrant son anniversaire, selon un communiqué officiel. Le monarque n’a pas expliqué sa décision.

    « Le ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a donné l’ordre de ne plus organiser, à partir de cette année, la cérémonie officielle de célébration de l’anniversaire du Souverain au Palais Royal, qui a lieu le 21 août de chaque année », a-t-on indiqué dans le communiqué.

    Le souverain fêtera ses 56 ans le 21 août prochain. Habituellement, la monarchie célèbre l’anniversaire de Mohammed VI de façon somptueuse. Comme celle de 2017, quand le monarque a organisé une réception à laquelle il a invité des représentants du monde diplomatique, politique et militaire. Cette année-là, la célébration a eu lieu dans la ville de M’diq, dans le nord du royaume.

    Pas de cérémonie pour l’anniversaire du Roi Mohammed VI

    Pour les milieux initiés, cette décision n’est pas étrange. Pour la dernière fête du trône, qui a marqué fin juillet ses 20 ans de règne, Mohammed VI avait appelé les Marocains à une commémoration normale, sans célébration supplémentaire. Une sorte de prélude à la dernière décision ; que le palais royal n’explique pas dans le communiqué.

    D’ailleurs, le fait qu’il n’y ait pas d’explications a engendré des supputations prévisibles. En effet, des observateurs n’ont pas manqué d’établir un lien entre cette décision et la tension présumée entre le monarque et son épouse Lalla Salma. Les « mauvaises langues » affirment que Mohammed VI a pris cette décision pour ne plus s’afficher sans son épouse. En effet, cette dernière ne s’affiche plus en compagnie du Roi depuis plusieurs mois.

    Il est aussi à noter que Lalla Salma a passé des vacances seule avec son fils (prince héritier) en Grèce. La presse people a beaucoup parlé d’un divorce envisagé entre le Roi du Maroc et son épouse. Aussi, certains médias africains ont poussé le bouchon plus loin en publiant des informations sur l’homosexualité présumée du monarque.

    ObservAlgérie, 16 août 2019

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, anniversaire,

  • Impossible mais vrai: Le roi Mohamed 6 du Maroc le premier homme qui a marché sur la lune

    Par : Bahia Orilio

    Une grande injustice planétaire a eu lieu en ce moment sans que les autorités marocaines daignent élever la voix pour tenter de rectifier l’information.

    Après le décès de l’astronaute américain Neil Armstrong, les média du monde entier certifient que c’est lui le premier homme à avoir marché sur la lune. Or, si on est Marocain, sain de corps et d’esprit et ayant un minimum de connaissances de l’histoire de son pays on sait parfaitement que c’est faux, totalement faux.

    C’est le sultan Mohamed V qui est le premier homme à avoir marché sur la lune et non le gentil amerloque qui vient de mourir. C’est nos parents et grands-parents qui nous ont raconté cette histoire. Et comme ils ne peuvent pas mentir, l’histoire est donc vraie.

    C’était en 1953, c’est-à-dire 16 ans avant l’imposteur qui vient de mourir. Moi même j’ avais émis des doutes et des critiques sur cette apparition et c’est une liesse des chefs de l’armée, de la police, de renseignements secrets, les gouvernements, les chefs des partis politiques et syndicaux, l’ex 1er ministre l’islamiste Benkirane, le chef de gouvernement actuel el Ottmani et autres notables en colère, m’ont dressés leurs troupeaux de mouches de net à mes rédactions, dont certains continuaient à manifester leur mécontentement et à déclarer : Et les témoignages sont unanimes : le roi a été vu sur la lune.

    On se souvient : “on a était là, sur les lieux de l’événement, place de grand plat de couscous de monde à Agadir. On a était jeune à l’époque. Tout à coup, nous avons entendu “regardez la lune, le roi Sidi Mohammed y est visible !”. On est tous vu, tous les gens se trouvant sur la place l’ont vu, Agadir l’a vu, le Maroc entier l’a vu” sauf l’Amérique, Israël, l’Europe et la Russie !

    Ces témoins les chefs de l’armée, la police, les gouvernements, les chefs des partis politiques et syndicaux, l’ex 1 er ministre l’islamiste Benkirane, le chef de gouvernement actuel el Ottmani et autres notables tout à fait crédible aucun jusqu’à présent à démentir. Certains racontent qu’il était à pied et d’autres qu’il était monté sur son cheval.

    Mais, et c’est un autre exploit extraordinaire, il ne portait ni scaphandre ni combinaison spatiale. Rien sauf son djellaba et son chapeau fassi. 16 ans plus tard, en 1969, Neil Armstrong, le prétendu « premier homme sur la lune » portait une tenue lourde qui lui permettait de marcher, très lentement, sur le sol lunaire, mais sans laquelle il serait mort asphyxié.

    N’est pas le roi Mohamed V de Maroc descendants du prophète Mahomet et élu par dieu à gouverné le Maroc qui veut ! Voilà donc pourquoi nous sommes toujours les derniers de la classe et que nous serons toujours les derniers à nous rendre compte que nous sommes des « troupeaux de moutons » qui ont la tête dans les nuages.

    Un tout petit peu en dessous de la lune. Et comme l’ignorance et les analphabètes étaient grands tout le monde croyait au miracle. Propagande rien de plus de la monarchie issue par la France, tous n’ont rien vu du tout et n’ont entendu cette histoire à dormir debout que bien des années plus tard. Ça les faisaient bien rigoler ou les mettaient en colère qu’on prenne les gens comme ça pour « des bourricots ».

    Après le roi Mohamed 5 sur la lune, le roi Hassan 2 dans les nuages maintenant le roi Mohamed 6 dans l’espace. Un chiffre énorme de 5 milliards de dirham, On parle de satellite marocain nommé (Mohamed 6 – A), fabrication Française par la société « Airbags défense and space », lancé à l’espace à une hauteur de 695 km, ce dernier pour s’espionner sur le peuple et les opposants, les activistes politiques, les militants de droits de l’homme, les manifestations sociales et politiques!

    Plus de 500 milles images vont être enregistrés par jour. Que les français chargés pour le lancement, normal tous nos roi (chef d’État) issu de protectorat française. Ceci est un satellite militaire d’espionnage.

    C’était en 1955, le peuple marocain était sous l’emprise d’une hallucination collective en ayant vu l’image du roi Mohammed V sur la lune. Souvenez vous aussi que quand le roi Mohammed VI était arrivé sur le trône en 1999, il avait annoncé au peuple marocain que le sol marocain regorgeait de pétrole et que l’exploitation pétrolière débuterait en 2003, tous les marocains s’imaginaient déjà en dans la peau de riches saoudiens et depuis plus rien.

    Encore actuellement, quand la monarchie marocaine est en danger, la presse de galaxie royale évoque des découvertes d’uranium, ou de gaz au Maroc.

    Nombreux sont encore au Maroc des esclaves, des troupeaux de moutons et des mouches digitales qui croient encore en 2011 à cette imagerie légendaire de feu Mohamed V sur la lune et Mohamed VI regorgeait de pétrole!

    Source : La face cachée du Maroc

    Tags : Maroc, Mohammed V, Mohammed VI, sultan, Makhzen, monarchie alaouite,

  • Fortune du roi du Maroc : $ 5,7 milliards (Forbes)

    Maroc : comment Mohammed VI a assis vingt ans de règne

    Aziz Chahir*

    La fête du trône, ce mardi 30 juillet, couronne aussi vingt ans de règne pour Mohammed VI. Malgré une situation socioéconomique insoutenable et des vagues de protestations sans précédent, le monarque réussit à se maintenir au pouvoir

    À la question d’un journaliste français sur ses relations avec le prince héritier, Hassan II répondit en ces termes : « Le style, c’est l’homme. Moi, c’est moi, et lui c’est lui ». Une manière de dire que le règne de Mohammed VI serait différent de celui de son père.

    Il va de soi que les deux hommes sont différents. Il ne faut cependant pas perdre de vue que leurs modes de gouvernance émanent de la même filiation idéologique, celle qui privilégie la personnification de l’influence, la concentration des pouvoirs et la domination politique des opposants.

    Ainsi, malgré les réformes annoncées à maintes reprises et les professions de foi sur le changement tant attendu, force est de constater que le règne de Mohammed VI a fini par emprunter la voie d’un « autoritarisme corporatiste » traversé par des tentatives sporadiques de démocratisation.

    À la mort de Hassan II, le trône est revenu à son aîné, Mohammed VI. Né le 21 août 1963 à Rabat, Mohammed VI est le vingt-troisième monarque de la dynastie alaouite et, depuis le 23 juillet 1999, le troisième à porter le titre de roi du Maroc.

    Après deux décennies de règne et à la veille de la célébration de l’ascension du roi au trône, on serait tenté de s’interroger sur le secret derrière le maintien du pouvoir de la monarchie malgré les crises politique et socioéconomique qui déchirent le pays, en particulier dans un contexte régional conflictuel en pleine mutation.

    De nombreux éléments déterminants pourraient contribuer à éclairer ce « mystère » de la pérennité de la dynastie alaouite à l’aube du troisième millénaire. Nous en avons identifié une dizaine – tels les dix commandements – que l’on pourrait interroger ici sans aucune prétention d’exhaustivité.

    1- La patrimonialisation du pouvoir

    La Fête du trône, événement national célébré chaque année le 30 juillet, entrecoupé de plusieurs cérémonies officielles et populaires, est l’anniversaire de l’intronisation du roi et son allégeance officielle. La télévision retransmet notamment les activités publiques et la longue célébration commémorant cet événement.

    En 1999, avant de monter sur le trône, le roi Mohammed VI avait pris le soin d’écarter le puissant ex-ministre de l’Intérieur, Driss Basri, en lui interdisant d’assister à la cérémonie de l’allégeance, dans une volonté affichée de rompre avec le règne autocratique de son père, mais aussi pour asseoir son pouvoir sur l’appareil de l’État.

    Vingt ans après, le roi tente laborieusement de se défaire du poids de cette tradition patrimonialiste qui se manifeste par une ritualisation de l’intronisation du monarque associée à la cérémonie d’allégeance que lui prêtent les sujets qui constituent la communauté des musulmans.

    Dans un communiqué du cabinet royal, mi-juillet, le Palais a déclaré ne pas souhaiter de célébrations « spéciales » pour la fête de trône. Alors que le roi vient d’acquérir un nouveau voilier luxueux, le Badis I, estimé à quelque 88 millions d’euros, difficile de croire que derrière cette déclaration ne se cache pas un exercice de communication publique.

    Difficile aussi de croire que le roi n’adhère pas au mode patrimonialiste de gouvernance imposé par la tradition makhzénienne.

    Depuis 2011, tout particulièrement, jamais les autorités marocaines n’ont été si mobilisées pour rassembler les foules le jour de la cérémonie de l’allégeance, ce qui traduit l’engagement du régime à vouloir perpétuer la tradition néopatrimonialiste qui permet de préserver la légitimité historique du monarque.

    2- Promesses et vrais-faux espoirs

    « Le changement dans la continuité ». Voilà l’une des maximes politiques phares prônées par le régime de Mohammed VI. Face à cette profession de foi, tous les espoirs étaient permis. En effet, dès l’accession au trône de Mohammed VI, une grande partie des Marocains ont vu en lui l’incarnation d’une rupture avec le régime autocratique de Hassan II.

    Tout le monde ou presque se souvient de cette scène inoubliable, lors des funérailles de Hassan II, quand le jeune roi apparemment terrassé par la disparition de son père, éclate en sanglots devant le roi d’Espagne, Juan Carlos, un ami intime de la famille royale.

    La jeunesse du monarque, son ouverture sur la société civile et sa proximité avec les populations marginalisées, dont les personnes en situation de handicap, laissaient présager un « avenir démocratique » pour le royaume.

    Ce fut d’ailleurs l’époque où de nombreux observateurs, y compris les plus critiques du régime, tablaient sur l’engagement du jeune souverain à propulser un changement « par le haut » à même de favoriser l’émergence d’une transition démocratique.

    Mais après vingt ans de règne, le jeune roi a été rattrapé par l’histoire des sultans alaouites qui se considéraient comme « l’ombre de Dieu sur terre ».

    3- Fortune royale et business

    La richesse du roi, disait-on, est la principale source de son pouvoir. Un dicton qui trouve tout son sens dans les monarchies arabes. La monarchie marocaine n’échappe pas à cette règle, surtout lorsqu’on sait que le roi du Maroc est plus riche que l’émir du Qatar !

    Et pour cause, dès son accession au trône en 1999, Mohammed VI a montré un sens aigu des affaires. Très tôt, il s’engage dans la restructuration du groupe Omnium nord-africain (ONA, ex-premier groupe industriel et financier privé marocain) en commençant par nommer, en 2000, Driss Jettou, ex-patron de la SIGER (holding de la famille royale) à la tête de l’ONA.

    Deux ans après, ce technocrate du sérail fut propulsé à la tête de la primature, au grand dam de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) qui remporta les élections législatives de 2002.

    En 2003, Mounir El-Majidi et Hassan Bouhemou permettront à l’ONA de passer sous le contrôle de la Société nationale d’investissement (SNI), elle-même contrôlée à 60 % par la SIGER. En 2010, l’ONA et la SNI fusionnent, sortent de la bourse de Casablanca et deviennent l’acteur économique majeur du royaume.

    En 2018, la SNI devient Al Mada, un fonds d’investissement actuellement présent dans 24 pays d’Afrique.

    Le redéploiement du souverain semble lui avoir permis de faire fructifier sa fortune de manière incommensurable. Selon le magazine Forbes, la fortune du roi du Maroc Mohammed VI est estimée à 5,7 milliards de dollars.

    Dans un discours officiel, le souverain marocain s’est déjà demandé : « Où sont parties les richesses du Maroc ? ». En même temps, la population ne cesse de s’appauvrir comme en témoignent de nombreux rapports internationaux en matière de développement humain.

    Le roi lui-même a reconnu dans un discours que « le modèle de développement du pays est inapte et souffre d’un essoufflement qui rend urgent l’élaboration d’un nouveau modèle développement ».

    4- Le renforcement des institutions sécuritaires et judiciaires

    Le régime de Hassan II s’appuya sur un appareil sécuritaire brutal pour intimider et réduire au silence ses opposants politiques. Cette époque correspond aux « années de plomb » (1970-1999), marquées par une violence inouïe contre les activistes démocrates.

    Manifestant une volonté de couper avec l’héritage de son père, Mohammed VI met en avant, le 12 octobre 1999, ce qu’il a appelé « le nouveau concept de l’autorité qui vise à assurer la protection des libertés et à préserver les droits, selon les exigences de l’État de droit ».

    Mais c’était sans compter sur la pugnacité des sécuritaires qui vont vite renouer avec les vieilles pratiques autoritaires. Après les attentats meurtriers du 16 mai 2003 à Casablanca, par exemple, l’État marocain va procéder à l’arrestation de milliers d’individus qui seront jugés, arbitrairement dans le cadre de la politique de lutte contre le terrorisme.

    La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) a publié, en février 2004, un rapport critique où elle dénonce, à juste titre, des « violations flagrantes des droits de l’homme au Maroc ».

    Après le Printemps arabe de 2011, le régime de Mohammed VI adopte une approche sécuritaire qui tend, avant tout, à endiguer les protestations populaires. Sous l’égide du conseiller du roi, Fouad Ali Al Himma, l’ascendant sécuritaire du régime s’est renforcé avec la nomination d’Abdellatif Hammouchi à la tête de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), puis à la tête de la Direction de la sûreté territoriale (DST, renseignement).

    L’homme s’est fait remarquer pour avoir orchestré une répression brutale du hirak, mouvement populaire né dans le Rif après la mort d’un vendeur de poisson. Cette approche a été, à maintes reprises, solennellement saluée par le roi Mohammed VI dans certains de ses discours officiels.

    Dans le même sillage, il suffit de lire le rapport présenté, tout récemment, par le délégué interministériel aux droits de l’homme, Chaouki Benyoub, pour se convaincre de la puissance de l’institution sécuritaire, ce dernier ayant déclaré que face aux actes de violence, les forces de police avaient réagi avec retenue.

    La consolidation de l’institution sécuritaire a été associée au renforcement de l’appareil judiciaire, placé sous l’égide du roi dans la mesure où les jugements aux tribunaux sont prononcés en son nom.

    Loin du principe de la « séparation des pouvoirs », le souverain exerce un contrôle stricto sensu sur l’institution judiciaire : c’est lui qui nomme le ministère public et c’est aussi lui qui désigne le président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), installé en 2017. Le roi dispose par ailleurs d’un « droit de grâce » qu’il utilise, parfois arbitrairement et d’une manière sélective, soit pour sanctionner des opposants incarcérés, soit pour libérer des partisans repentis.

    Le principe de séparation des pouvoirs n’est de toutes les manières pas de mise à en juger par les procès inéquitables des activistes du hirak, dont notamment les droits de défense n’ont pas été toujours respectés par le tribunal.

    5- L’instrumentalisation de la religion et la propagande officielle

    La religion constitue l’une des sources de légitimation de la monarchie. Selon l’article 41 de la Constitution, le roi veille, en tant que commandeur des croyants, au respect de l’islam.

    Il préside également le Conseil supérieur des oulémas et exerce des prérogatives juridiques de manière exclusive. De fait, le monarque dispose de pouvoirs extra-institutionnels qui lui permettent d’intervenir dans la sphère publique sans qu’il soit tenu de rendre des comptes ou d’engager sa responsabilité. Il ne serait donc responsable de ses actes que devant Dieu et l’histoire, comme se plaisent à le répéter certains intellectuels.

    Le monarque se présente ainsi comme le descendant du prophète de l’islam et est accrédité d’un « pouvoir divin » qui se traduit par l’acte d’allégeance, un contrat moral qui lie le sultan à ses sujets, lesquels sont censés lui obéir afin de bénéficier de sa protection et sa bénédiction.

    En 2003, après les attentats meurtriers du 16 mai à Casablanca, Mohammed VI a procédé à une réforme du champ religieux visant « la préservation de la sécurité spirituelle des Marocains et la lutte contre l’intolérance et l’intégrisme ».

    Cette manœuvre lui a permis d’avoir les coudées franches pour neutraliser les mouvances islamistes, notamment les salafistes, le Parti justice et développement (PJD) et Al-Adl Wal Ihssan.

    Le monopole de la sphère religieuse n’empêche pas pour autant la monarchie d’entreprendre des tentatives de sécularisation qui permettent au monarque d’abandonner, pour un moment, son habit de chef religieux et de se mettre dans la peau d’un chef politique qui accapare les pleins pouvoirs.

    Cette dimension religieuse du pouvoir de la monarchie est souvent associée à une entreprise propagandiste qui met en avant la dimension moralisatrice inhérente, par exemple, à l’empathie, la bienfaisance et la grandeur d’âme du monarque.

    C’est de là que naît l’idée, en particulier, de mettre en scène l’engagement du roi à investir le champ social et associatif. Avec l’avènement du nouveau règne, cela s’est traduit par la propagation de l’idée que le monarque est un roi « normal » et proche de ses sujets.

    Appelé communément, dans les médias officiels, le « roi des pauvres », Mohammed VI s’est donné en spectacle soigneusement préparé lors de bains de foule loin des cordons de sécurité et du protocole officiel.

    En 2005, le roi a lancé l’Initiative nationale de développement humain (INDH) visant à « mettre en place des programmes destinés à améliorer les conditions de vie de la population par l’incitation à la création de petits projets générateurs de revenus au profit notamment des jeunes et des femmes ».

    Sauf qu’en réalité, l’INDH a été conçu pour contrecarrer, principalement, le déploiement massif d’Al Adl Wal Ihssan dans le domaine social et caritatif. Quatorze ans après son lancement, l’INDH semble être un échec cuisant, même s’il a plus ou moins contribué à redorer le blason du régime.

    Pour preuve, le royaume figure au 123e rang au classement du développement humain publié par le PNUD en 2018. Avec un indice de 0,667 sur 1, le Maroc se range derrière l’Algérie, la Libye ou encore l’Irak.

    6- Identité nationale et intégrité territoriale

    Le roi du Maroc s’est toujours présenté comme le catalyseur de l’identité nationale. Après l’indépendance, la monarchie s’est imposée face aux leaders du mouvement national de manière à ce que le roi devienne l’acteur central de la vie politique.

    Dans l’article 42 de la Constitution, le roi est érigé en symbole de l’unité nationale et garant de l’intégrité territoriale du royaume. Soucieux de la question de l’unité nationale autour de la monarchie, il a mis en place, en avril 2004, l’Instance équité et réconciliation (IER) pour « réconcilier le peuple marocain avec son passé durant les ‘’années de plomb’’ sous le règne du roi Hassan II ».

    Mais le rapport de cette commission est resté en deçà des espérances. Il n’a, par exemple, pas engagé la responsabilité de l’État dans les crimes commis contre les opposants au régime.

    Par ailleurs, deux grands dossiers – et pas des moindres – n’ont pas été traités par les membres de la commission : l’affaire Ben Barka (un des principaux opposants socialistes au roi Hassan II qui disparut en France en 1965 et dont le corps n’a jamais été retrouvé) et la répression sanguinaire des soulèvements du Rif (1958-1959).

    Soixante ans après ces événements, à en juger par l’éclatement du hirak à Al Hoceima en 2017, un « malaise identitaire » persiste encore.

    Les protestations populaires ont été brutalement étouffées et les leaders du mouvement croupissent en prison, condamnés à des peines excessives allant parfois jusqu’à vingt ans de réclusion.

    Secouée par les évènements du Rif, la monarchie s’est vite rétractée derrière un « discours unanimiste » dénonçant, par le biais du gouvernement, « les dérives séparatistes des activistes rifains ». Une manœuvre risquée qui tente d’associer, dans l’imaginaire populaire, les protestations du Rif avec des menaces « séparatistes » susceptibles de saper l’unité nationale autour de l’islam, la monarchie et l’intégrité territoriale.

    Par ce positionnement politique, le roi tente, une fois de plus, d’agiter la menace extérieure sur la souveraineté territoriale du royaume. En pointant du doigt un « ennemi extérieur », en l’occurrence le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, Mohammed VI vise implicitement à préserver l’« unité nationale » dont le garant n’est autre que le roi.

    En 2011, Mohammed VI avait réagi de manière proactive aux protestations en proposant une révision « royale » de la Constitution, qui, malgré quelques concessions indéniables, garantit toujours au roi les pleins pouvoirs.

    En brandissant l’éventail du chaos et la dérive de la guerre civile, le régime avait rallié le PJD pour endiguer le mouvement du 20 février. À l’époque, les partisans du régime se sont évertués à mettre en avant le fameux mythe de « l’exception marocaine ». Des années après, les populations se sont rendu compte que les promesses mielleuses de changement étaient restées hors de portée.

    En 2017, l’avènement du hirak du Rif annonçait la fin du mythe de « l’exception marocaine ». Le régime allait renouer, à l’instar de nombreux régimes arabes autoritaires, avec l’usage de la violence policière et la répression judiciaire pour mater les activistes rifains et dissuader d’éventuels protestataires en herbe.

    7- La neutralisation des partis politiques

    La monarchie a toujours considéré les partis politiques comme une menace pour la pérennité du régime. Sans remonter loin dans l’histoire conflictuelle entre le Palais et les partis nationalistes, Mohammed VI s’est toujours méfié des partis politiques, notamment ceux issus des partis de gauche.

    Nous avons tous en mémoire la décision du monarque, en 2002, d’écarter Abderrahmane Al Youssoufi de la course à la primature, alors que l’USFP avait remporté les élections législatives.

    En 2008, Mohammed VI ne s’est pas opposé à la proposition de son ami et conseiller, Fouad Ali Al Himma, de créer le Parti de l’authenticité et la modernité (PAM). Le but déclaré de cette entreprise étant apparemment de contrer la montée des forces islamistes.

    Après le Printemps arabe, alors que le pouvoir soutenait vigoureusement le PAM afin qu’il puisse accéder aux affaires gouvernementales, Mohammed VI a été contraint de composer avec le parti de la Justice et du Développement (PJD) afin d’endiguer la vague de protestations conduites par le mouvement du 20 février.

    Mais c’était sans compter sur l’obstination du monarque à vouloir contrecarrer les partis politiques à fort ancrage populaire, hier l’USFP et aujourd’hui le PJD.

    La méfiance de la monarchie à l’égard des partis politiques s’est accompagnée d’une stratégie de manipulation des élites politiques. Au début du nouveau règne, les partis de l’ex-opposition ont contribué à assurer la succession du régime de Hassan II avant de sombrer dans des calculs électoralistes en l’absence d’un leadership partisan digne de celui de la gauche d’antan.

    Actuellement, c’est le PJD, défenseur d’un projet islamiste, qui s’est imposé comme un allié incontournable à même de soutenir la monarchie face à la montée des protestations et les crises qui déchirent le royaume. Mais, encore une fois, c’est sans compter sur les stratégies du Palais qui pourrait, à tout moment, renouer avec ses adversaires d’hier.

    L’USFP a vu certains de ses membres influents propulsés à des postes à responsabilités : Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Chaouki Benyoub à la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) et tout récemment Mounir Bensaleh, membre du mouvement du 20 février, au poste de secrétaire général du CNDH. Sans compter la nomination de l’ancien député socialiste Hassan Tarik au poste… d’ambassadeur du Maroc en Tunisie.

    Afin de garder la main sur le jeu politique, le monarque est capable de réactiver de vieilles alliances afin d’affaiblir de nouveaux alliés. Aziz Akhannouch s’est vu propulsé à la tête du parti du Rassemblement national indépendant (RNI) avant de provoquer un « blocage politique » qui a duré plus de six mois.

    Ce qui a empêché la constitution du gouvernement en 2017 et accéléré la décision royale d’évincer son chef de gouvernement, le trublion Abdelilah Benkirane.

    Fort de son alliance avec le milliardaire soussi, qui se voit déjà chef du gouvernement en 2021, Mohammed VI s’est même laissé tenter de « politiser » la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), passée désormais sous la coupe d’un président issu du RNI.

    8- La cooptation des élites intellectuelles et médiatiques

    Si la monarchie s’est toujours évertuée à coopter les élites politiques, Mohammed VI s’est aussi entouré d’une armada de fidèles, notamment parmi des journalistes, des intellectuels et des militants associatifs.

    Malgré une certaine ouverture du régime, la liberté d’expression n’est pas toujours acquise, surtout dans un monde journalistique contrôlé en grande partie soit par le pouvoir, soit par des hommes d’affaires proches du roi. Aziz Akhannouch, président du RNI et ministre de l’Agriculture et la Pêche maritime, est ainsi à la tête du groupe de presse Caractère et fut sur le point d’acheter le groupe Ecomédia à la veille des élections de 2021.

    Par ailleurs, la propagande médiatique qui se cache parfois derrière la dénomination de « presse indépendante » est souvent soutenue par les autorités. Celles-ci n’hésitent pas à faire profiter des organes de presse « fidèles » de subventions publiques juteuses ou bien de la manne publicitaire. En revanche, le régime se montre intraitable avec des journalistes critiques.

    Enfin, certains universitaires, journalistes et associatifs n’hésitent pas à défendre les positions du régime, réduisant à une peau de chagrin l’espace de liberté et du débat contradictoire nécessaire à tout exercice démocratique. Tout ce beau monde qui travaille souvent à la solde d’officiels ou d’entrepreneurs puissants constitue une « élite médiatrice » ou ce que certains préfèrent appeler des « agents de mission », encensant le régime, louant son histoire ancestrale ou ses réalisations ou encore sa vision !

    9- Multilatéralisme et pragmatisme diplomatique

    « L’avenir de la jeunesse marocaine se trouve en Afrique ». Cette phrase, prononcée par Mohammed VI lors d’un discours officiel en 2018, en dit long sur la politique étrangère tournée vers le continent africain.

    En 2005, le chef de la diplomatie marocaine avait déjà commencé par opérer un revirement économique stratégique en transformant l’ONA en fonds d’investissement panafricain. Ce choix s’est traduit par un déploiement massif des investisseurs marocains dans 25 pays africains, à l’image du groupe Attijari Wafa Bank, devenu premier groupe bancaire africain, selon le Financial Afrik.

    La stratégie royale consiste à opérer une ouverture socioéconomique régionale sur le continent africain afin de baliser le terrain pour un retour politique à l’institution panafricaine.

    Après trente ans d’absence, le régime passe à l’action et décide, le 30 janvier 2017, de réintégrer l’Union africaine (UA). Il était d’ailleurs temps pour le monarque de rattraper le retard accusé suite à la décision de son père de quitter l’UA et de repositionner le royaume sur la scène politique africaine. L’objectif étant de pallier la gestion cafouilleuse du dossier du Sahara occidental tout en défendant la solution marocaine de « l’autonomie élargie ».

    Sur un plan politique interne, dans le sillage de la volonté royale de séduire les chefs d’État africains, et pendant que l’Algérie chasse les migrants Subsahariens, les autorités marocaines ont procédé, entre 2014 et 2018, à la régularisation de 47 096 personnes de 113 nationalités.

    Sur le plan international, le roi a toujours adhéré à une diplomatie fondée sur un multilatéralisme pragmatique. Fidèle à son alliance avec la France, qui a toujours soutenu le royaume, notamment dans le dossier du Sahara occidental, Mohammed VI s’est trouvé parfois acculé à solliciter le soutien d’autres puissances mondiales.

    Ainsi, lorsqu’il n’a pas pu être reçu par le président américain, Donald Trump, iI n’a pas hésité à se rendre en Russie, puis à visiter la Chine où il a signé plusieurs accords de coopération. Et profitant de la crise provoquée par le meurtre sanglant du journaliste Jamal Khashoggi en Arabie saoudite, le roi va mettre en avant son statut de « commandeur des croyants » et sa fonction de président du Comité al-Qods pour inviter le Pape et tenter, avec son allié le roi Abdallah de Jordanie, de s’accaparer un leadership religieux.

    Cette manœuvre dûment réfléchie cadre parfaitement avec la politique américaine qui tend à contenir la montée du chiisme dans la région du Moyen-Orient.

    D’ailleurs, le royaume n’est pas à son premier essai. Le Maroc a déjà décidé d’interrompre ses relations diplomatiques avec l’Iran. Il a même décidé de suspendre ses relations avec le Venezuela dans un geste de « solidarité » à peine voilé à l’égard d’Israël, allié historique du royaume.

    Passée inaperçue, la représentation du Maroc, lors de la dernière réunion de Bahreïn, concernant l’« accord du siècle », a été marquée par la participation de l’ambassadeur du Maroc à Bahreïn et des hommes d’affaires marocains de premier plan.

    Malgré l’absence d’André Azoulay, un ami proche des Américains, notamment Kushner, il faut reconnaître que Mohammed VI a su mettre à profit les choix stratégiques de son père. Pour mémoire, lors de la visite non annoncée de Shimon Perez au Maroc, en 1986, Hassan II évoquait, déjà à l’époque, les opportunités politiques incommensurables que pourrait offrir « une normalisation économique » des pays arabes avec Israël.

    Trente-trois ans après cette rencontre inédite, l’« accord du siècle » reprend à peu près la même idée selon laquelle « la paix au Moyen-Orient passe par la voie de la prospérité inhérente au développement économique de la région ». Une philosophie qui cadre justement avec les convictions de Mohammed VI pour qui le développement d’un pays passe par un progrès socioéconomique. Pour le roi, l’idéologie ou la politique doivent être relégués au second plan.

    10- « Dar al-makhzen » : ultime refuge du roi

    Les rares fois qu’il est vu en public, soit seul, soit accompagné de son fils Moulay Hassan, héritier du trône, Mohammed VI reste un roi très attaché à sa famille, surtout après son divorce, non déclaré, de la princesse Lalla Salma.

    Des proches collaborateurs du monarque affirment qu’il accorde un intérêt particulier à ses sœurs et nièces avec lesquelles il entretient un contact permanent. Si la famille prodigue au roi un sentiment de réconfort, de quiétude et de sécurité, malgré les tumultes de la cour, c’est surtout dans le monde des affaires que le roi trouve vraisemblablement sa vocation et sa complétude.

    En bon manager, il a toujours su choisir les bons placements d’argent, malgré des transactions financières subreptices (fusion ONA-SNI), voire même délictueuses (Panama Papers).

    Le plus important, c’est qu’il a su fructifier sa fortune (5,7 milliards de dollars) même en période de crise financière internationale.

    La cinquième fortune du monde, un chef d’État qui réussit dans les affaires, ne parvient malheureusement pas à relancer le développement social et économique du pays et encore moins à parachever le processus de transition démocratique.

    Deux décennies se sont écoulées depuis la montée de Mohammed VI sur le trône. La crise socioéconomique s’aggrave inéluctablement et les protestations s’accentuent, allant même parfois jusqu’à pointer du doigt la responsabilité du régime.

    Le risque de voir la popularité du roi ébranlée malgré son ancrage historique n’est pas à écarter.

    Le roi pourrait certes multiplier les manœuvres visant à redorer l’image de la monarchie. Il pourrait aller jusqu’à gracier les leaders du hirak du Rif, espérant ainsi pouvoir contenir le mécontentement des populations. Est-ce que cela serait suffisant pour faire oublier aux Marocains les actes de torture de certains activistes rifains ou encore les procès de justice rocambolesques à l’encontre des leaders du hirak ?

    Le monarque aurait-il la clairvoyance de rompre avec l’héritage makhzénien ? Serait-il disposé à amorcer une réforme politique du régime susceptible de favoriser l’émergence d’une « alternative de changement » ?

    Car, en réalité, c’est incontestablement là où se trouve l’ultime voie (ou refuge) qui pourrait garantir au roi un maintien au pouvoir dans un contexte démocratique fondé sur la citoyenneté et l’État de droit.

    Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique éditoriale de Middle East Eye.

    *Aziz Chahir est docteur en sciences politiques et enseignant-chercheur à Salé, au Maroc. Il travaille notamment sur les questions relatives au leadership, à la formation des élites politiques et à la gouvernabilité. Il s’intéresse aussi aux processus de démocratisation et de sécularisation dans les sociétés arabo-islamiques, aux conflits identitaires (le mouvement culturel amazigh) et aux questions liées aux migrations forcées. Consultant international et chercheur associé au Centre Jacques-Berque à Rabat, et secrétaire général du Centre marocain des études sur les réfugiés (CMER), il est l’auteur de Qui gouverne le Maroc : étude sociologique sur le leadership politique (L’Harmattan, 2015).

    Source : Middle East Eye, 30 jui 2019

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Forbes, fortune, fête du trône,

  • Maroc : Les dérives du Roi Mohammed VI

    Vidéo: documentaire de France 3

    *Un portrait très peu flatteur du royaume marocain

    *La fortune du roi Mohamed VI ne cesse d’augmenter tandis que la population du pays ne cesse de s’appauvrir

    *Le roi exige l’obéissance aveugle de ses sujets, qui l’élèvent au rang de dieu parmi les Hommes

    Le documentaire « Roi du Maroc, le règne secret » diffusé jeudi soir sur la chaîne françaiseFrance 3, dresse un portrait très peu flatteur du royaume marocain ainsi que de son souverain, Mohammed VI. Derrière le masque d’un roi progressiste et tourné vers la modernité, se cacherait, selon le documentaire, un homme tourné vers les affaires et qui exige l’obéissance aveugle de ses sujets, qui l’élèvent au rang de dieu parmi les Hommes en se prosternant devant lui chaque année telle une divinité lors du rituel de la Bay’a.

    Le documentaire parle de ce qu’il décrit comme « l’appétit pour les affaires » de Mohamed VI. Le développement de la Holding Royale, espérée par le peuple comme pouvant servir de locomotive à l’économie nationale, a laissé place à la « dérive affairiste ».

    Des sujets devenus clients

    « À la fin des années 2000, les sujets de sa Majesté sont devenus ses clients », explique le documentaire. « Le sucre que vous mettez dans votre café c’est le roi (cosumar), le lait que vous mettez dans votre café c’est la Centrale laitière où le roi était associé à Danone, la voiture que vous prenez vous l’avez probablement achetée à Autoaule qui appartient à la famille royale. Vous avez financé votre voiture en prenant un prêt à Tijara Wafa Bank, vous l’avez assurée à Tijari Wafa Assurance… Vous pouvez vivre pratiquement en consommant des produits qui sont vendus par les entreprises du roi », détaille Aboubakr Jamaï, journaliste en exil en France.*cliquer ici: Maroc,un royaume en déclin

    **autre vidéo: Le Maroc La Face Cachée Du Paradis Documentaire 2016

    Tags : Maroc, Mohammed VI, dictature, monarchie alaouite, monopole, prédation économique,

  • Le roi du Maroc fête son anniversaire sur le cadavre de Lalla Salma

    Le roi du Maroc vient de fêter, en grandes pompes, le 20ème anniversaire de sa montée sur le trône alaouite. Cependant, derrière la joie apparente se cache l’amertume de la disparition de son épouse, la ravissante princesse Lalla Salma.

    Mohammed VI a reconnu leur divorce, mais il refuse de donner une preuve matérielle sur son sort. Il est allé jusqu’à menacer les médias people français en raison de leur décision de relayer certaines informations selon lesquelles le souverain marocain impose des mesures pour empêcher son ex de s’enfuir à l’´etranger avec ses enfants.

    L’histoire de Lalla Salma a contribué indéniablement à gâcher la fête du trône au Maroc. Son mariage raté suscite l’intérêt de la presse people plus que ses prétendues réalisations en tant que Chef de l’État. Elle continue de poser des questions sur sa disparition de la scène publique depuis presque deux ans sans explication et surtout sans aucune signe de vie. Même lors de ses vacances présumées en Grèce qui manque de toute illustration graphique.

    Il s’agit d’un mystère qui, même au niveau de l’opinion publique marocaine, a alimenté les plus folles rumeurs. Dans les milieux populaires, on raconte qu’elle a été tuée accidentellement par Lalla Hasna, la sœur de Mohammed VI, dans una fausse manœuvre avec des armes à feu dans laquelle le souverain marocain a été blessé au pied. Ils vont plus loin, prétendant que l’hospitalisation de Mohammed VI à Paris n’était pas pour remédier une arythmie cardiaque mais pour soigner ses blessures de cet accident. « C’est la raison pour laquelle, à sa sortie de la clinique, il marchait à l’aide d’une béquille », affirment-ils.

    Une chose est sûre : Le palais royal joue à cache dans cette histoire sordide. Parce qu’il aurait pu mettre fin à toutes ces rumeurs avec une simple photo en live. Avec le feuilleton déclenché par la princesse Haya de Jordanie, Mohammed VI s’attend à des jours cauchemardesques.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, fête du trône,

  • Maroc : Des doutes sur la situation réelle de Lalla Salma (El Mundo)

    Les rumeurs augmentent quant à savoir si l’ex-femme de Mohamed VI a eu le même sort que Haya de Jordanie ou les filles de l’émir de Dubaï

    Les seules photos lisibles de Lalla Salma ont été sorties des archives, datant d’au minimum un an et demi. Celle qui était autrefois princesse du Maroc et épouse du roi Mohamed VI est totalement absente de la scène, ce qui ne cesse de contraster avec la vie publique active qu’elle menait avant le divorce, d’événement en événement, portant des vêtements analysés au millimètre près par les magazines de tendance du monde entier. Aujourd’hui, on parle – au compte-gouttes-, de ses activités supposées, que personne n’a pu voir ni confirmé, à l’instar de ses allées supposées au cinéma à Rabat accompagnée de sa fille Jadiya, ou récemment, ses vacances d’été dans la mer Égée, sur un yacht de luxe dont les photos ont fait des ravages au sein de la population meutrie par la pauvreté et le chômage.

    Les fuites soudaines sur le sort luxueux de Salma, qui cherchent à donner une apparente normalité à la vie d’une princesse divorcée dans des circonstances pas très claires et répudiée d’une manière radicales par la royauté, s’intensifient au fur et à mesure que le temps avec elle en état de disparition. Il y a deux semaines, la presse grecque a annoncé que Salma, 41 ans, passait quelques jours dans la mer Égée avec son fils, le prince héritier Hasan, sur le yacht Serenity, à 600.000 euros par semaine et entouré de personnel de service. Bien sûr, aucune photo officielle ni officieuse, pas de déclaration fiable pour le confirmer.

    En plus des doutes sur l’existence ou non de ce voyage, la nouvelle a poussé la presse française à se demander s’il était interdit à Salma d’être avec ses deux enfants à la fois, une stratégie possible du roi pour éviter une fuite de son ex-femme avec ses deux enfants, dont le candidat pour le remplacer sur le trône. Dans un événement sans précédent depuis la révélation du divorce, le monarque Alaouite a répondu à ce qu’il a appelé des « affirmations extrêmement graves », et il l’a fait dans une déclaration apparemment signée aussi par Lalla Salma. Par l’intermédiaire de l’avocat du roi, Eric Dupond-Moretti, les deux nient les rumeurs selon lesquelles Salma aurait des restrictions de mobilité, telles que de voyager avec les deux enfants en même temps à l’étranger. Au-delà de confirmer indirectement et officiellement que le couple est divorcé, rien ne garantit que Salma est vraiment derrière ce communiqué.

    Mais le nom qui a déclenché davantage les alarmes à Rabat est celui de la fuite de Haya de Jordanie. Au fir et à mesure qu’apparaissent des informations sur la façon dont elle a quitté son mari, les rumeurs se multiplient également concernant si Salma a subi le même sort qu’elle et les filles de l’émir de Dubaï, Mohamed Bin Rashid al Maktum. La jeune princesse Shamsa, qui a fui son père en 2000, a été localisée au Royaume-Uni et retournée dans un avion privé (on ne sait rien sur sort). Sa sœur Latifa a essayé de faire la même chose à l’âge de 33 ans, mais elle a également échoué: elle a été capturée en pleine fuite à bord d’un bateau.

    Sans signe de vie

    Réputé ne rater aucun acte officiel de celui qui était son mari, Salma n’était pas présente lors de la visite des rois Philip et Letizia au Maroc en février, ni dans celle du prince Henry et de Meghan Markle peu après. Dans d’autres circonstances, elle aurait agi en tant qu’amphitryonne et relations publiques du royaume alaouite. Mais au lieu de cela, Salma a été l’objet dans une absence très remarquée dans le palais, ce qui a confirmé le divorce et a suscité des inquiétudes quant à son avenir en tant que mère des enfants du roi et en tant qu’ancienne épouse du commandeur des croyants.

    Haya de Jordanie est aussi passée par cette absence suspecte lorsqu’elle a manqué son revdez-vous préféré: les courses Ascot en Angleterre. La seule différence est que, dans le cas de Haya la fugue est bien confirmée depuis Dubaï, alors que Salma Bennani n’a montré aucun signe de vie. Et nombreux sont ceux qui s’interrogent sur son état de santé et sa situation personnelle. « Les comparaisons ne sont basées sur rien, à l’exception que les deux sont des princesses », a averti Eric Dupond-Moretti.

    Mohamed VI est arrivé au pouvoir il y a exactement deux décennies, un débarquement qui était une sorte de soupir pour la population, confiante que cela apporterait le changement que son père, Hasan II, avait toujours refusé au Maroc. C’était un jeune roi qui avait promis de faire du pays le plus moderne de la nation arabe, accompagné d’une autre jeune femme aux cheveux roux appelée Salma. D’ailleurs, il a été le premier monarque marocain à autoriser sa femme à comparaître en public, à lui attribuer le titre de princesse et à lui permettre d’exercer une fonction allant au-delà de celle d’être la mère de l’héritier. Mais vingt ans plus tard, Mohamed VI est également le premier monarque marocain à divorcer publiquement et dans des conditions peu claires.

    Mohammed VI, deux décennies sur le trône

    Le scandale du divorce gâche la fête au roi Mohamed VI, qui célèbre cette semaine deux décennies de son intronisation, un fait qui a eu lieu quelques heures seulement après le décès de son père, Hasan II, le 23 juillet. Son père avait dirigé le pays avec une main de fer, malgré que cette journée a été caractérisée par l’arrêt des programmes de télévision pour se limiter à l’emission des versets du Coran pour pleurer la mort du roi.

    Source : El Mundo, 29 jui 2019

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Haya de Jordanie,

  • Un journal israélien évoque l’absentéisme du roi du Maroc

    Au cours des derniers mois, Mohammed VI n’a passé que 20 jours dans son royaume, ce qui n’est pas la meilleure stratégie si votre pays a finalement succombé aux manifestations du printemps arabe……Détails……..

    Mohammed VI, le roi du Maroc, compte plus de 3,6 millions de fans sur Facebook.

    Le roi aime partager des photos et des commentaires montrant où il se trouve et ses rencontres. Il semble surtout aimer prendre des selfies avec tout ce qui bouge.

    Ici, il est dans une boutique tanzanienne de souvenirs portant des shorts, des baskets et une chemise imprimée ethnique, là il est vu avec un groupe de rock vêtu d’amples pantalons griffés et décontractés.

    Mais tout le monde n’approuve pas la façon dont le roi passe son temps. Au cours des quatre derniers mois, il a passé un total de 20 jours dans son royaume, à peine 16% du temps dont il est censé travailler. C’est une chute spectaculaire par rapport aux 45% de l’an dernier, qui reste peu aussi. Certes, il a passé une partie de son temps à l’hôpital en France, où il a été opéré pour un rythme cardiaque anormal. Mais le reste du temps a été décrit par des sources officielles comme une «période de récupération post-opératoire».

    Au Maroc, les voix critiques envers le roi se demandaient pourquoi le roi ne fait pas recours à des chirurgiens marocains et préfère se soigner ou passer ses vacances en France plutôt qu’au royaume qui déborde de sites de villégiature et de palais adaptés même au roi saoudien.

    Certains ont noté que les 16 et 23 mars, le roi a dit qu’il avait l’intention de retourner au Maroc et les deux fois il a annulé son retour.

    Quand il est revenu le 16 avril, il avait un emploi du temps serré qui incluait une visite en Afrique centrale, suivie de ce qui a été indiqué comme «départ vers une destination inconnue».

    En d’autres termes, il a pris d’autres vacances.

    La «destination inconnue» que le roi affectionne particulièrement est le château géant du village de Betz dans l’Oise, en France, que son père, défunt roi Hassan II, a acheté en 1972.

    Le domaine entièrement modernisé est entretenu par une grande équipe payée par les contribuables marocains.

    Les impôts marocains financent également des vacances au Maroc pour 15 enfants de la région de Betz, que le roi invite chaque année à visiter son pays. Selon le journal français

    Le Point, les jeunes sont hébergés dans des hôtels de luxe, profitent d’activités sportives telles que le ski nautique et la randonnée à dos de chameau, et reçoivent chacun 500 euros en argent de poche.

    « Les fréquentes absences du roi indiquent-elles qu’il est fatigué d’être roi ou qu’il envisage de se retirer du trône? », s’est interrogé le journal libanais Al Akhbar dans un rapport détaillé sur les activités de Mohammed VI ou ses manquements.

    Le roi, bien sûr, n’a pas l’intention d’abdiquer, sans compter que le prince héritier, son fils, n’a que 15 ans.

    Mohammed est l’un des trois jeunes leaders qui ont émergé au Moyen-Orient à peu près au même moment.

    Lui et le roi Abdallah de Jordanie sont arrivés au pouvoir en 1999, suivis un an plus tard par le président syrien Bashar Assad. Les trois ont presque le même âge; Mohammed est né en 1963, Abdullah un an auparavant et Assad en 1965.

    Leur couronnement a généré un sentiment de changement imminent dans la région, même une petite euphorie.

    Il s’agissait d’une génération de jeunes leaders modernes, d’utilisateurs avertis d’Internet, qui parlent plusieurs langues étrangères et qui sont mariés à des beautés qui sont elles-mêmes devenues membres de l’exposition royale ou présidentielle.

    Mais au bout de quelques années – quelques mois dans le cas syrien – il s’est avéré qu’ils étaient tous scotchés dans leurs cours royales et présidentielles. Des trois, Mohammed VI était considéré comme le «roi virtuel», comme l’appellent ses détracteurs, qui dirige son pays via Twitter, Instagram et Facebook.

    Mais cette description est loin d’être exacte. Le roi est impliqué dans tous les développements dans son pays et est en fait en charge de deux cabinets. L’un a été approuvé par le parlement élu, comme il convient à toute monarchie constitutionnelle, et l’autre joue le rôle de cabinet fantôme composé d’amis et d’experts qui ont plus d’influence que le cabinet officiel.

    Le roi a le dernier mot, mais, en public, il préfère garder une certaine distance pour qu’il puisse tenir le cabinet comme responsable quand la situation dégénère.

    Lorsque des manifestations ont éclaté l’été dernier dans la région du Rif, il a pointé du doigt le cabinet et son Premier ministre, Saadeddine Othmani. Les manifestations se sont terminées par l’arrestation de centaines de personnes et les dirigeants du mouvement de résistance Hirak sont en attente de jugement. Mais la colère populaire ne s’est pas calmée et la rébellion prend maintenant une nouvelle forme.

    Pendant plusieurs semaines, trois grandes entreprises ont fait l’objet d’un boycott des consommateurs: le producteur laitier Centrale Laitière, le fabricant d’eau minérale Sidi Ali et la compagnie pétrolière Afriquia.

    Les Marocains protestent contre les prix élevés des entreprises et le boycott s’est transformé en un mouvement civique exigeant des améliorations dans le niveau de vie.

    Au début, le gouvernement a répondu avec indifférence et mépris, continua à essayer de délégitimer les boycotteurs et a finalement mis en place un comité pour examiner les plaintes.

    Mais le mouvement de protestation n’a pas diminué et le boycott a gravement touché non seulement les entreprises mais aussi les agriculteurs, y compris les producteurs laitiers.

    La société française Danone, qui contrôle Centrale Laitière, a annoncé une réduction de 30% des achats de lait et devrait licencier des dizaines de travailleurs.

    Pendant ce temps, le gouvernement n’a toujours pas conclu d’accord avec les syndicats sur les salaires, qui n’ont pas été augmentés depuis 2011.

    Le roi a gardé le silence jusqu’à présent; il laisse le gouvernement gérer la crise. Au mieux, il peut accepter certaines des demandes.

    Il peut limoger quelques ministres, une ruse souvent utilisée par Abdallah de Jordanie. Au pire, il peut écraser la rébellion par la force.

    La séparation entre le palais et le peuple grandit et ce dernier sent que le roi, qui était extrêmement populaire au début de son règne, montre une certaine indifférence aux écarts sociaux.

    Les médias fidèles continuent à publier des photographies des inaugurations de chantiers auxquelles le roi assiste dans les quelques jours qu’il reste dans le royaume, tandis que les médias sociaux, le théâtre principale des critiques, soulèvent des questions sur la façon dont le roi dirige le pays.

    Le peuple est également occupé avec une question non moins fascinante: le divorce du roi de sa femme Lalla Salma.

    La reine de 40 ans n’a pas été vue en public depuis décembre et n’est même pas apparue dans les photos de famille faites à l’hôpital français en mars. Salma, qui a une maîtrise en informatique, a épousé Mohammed VI en 2002 lors d’une grande cérémonie et est entrée dans l’histoire en devenant la première épouse d’un souverain marocain à être photographiée.

    Elle a aussi poussé le roi à annoncer qu’il n’épousera pas d’autre femme qu’elle.

    Le palais a jusqu’ici refusé de confirmer la séparation du couple ou l’endroit où la reine reste et si elle gardera son titre royal et la garde des enfants.

    Ce secret, contrairement à la publicité faite au mariage, est considéré comme un autre signe du mépris au peuple par le roi, comme si la situation du couple était une affaire privée que personne n’avait le droit de connaître.

    Malgré les critiques, Mohammed VI est populaire parmi les dirigeants occidentaux et entretient des liens étroits avec eux, notamment en France et aux États-Unis.

    Il a également des liens non déclarés avec Israël et intervient occasionnellement dans des conflits régionaux.

    Dans le même temps, le Maroc, qui a résisté au Printemps Arabe sous la direction du roi, a signalé l’année dernière que son calme et sa stabilité pourraient être minés si le roi ne s’impliquait pas activement.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Makhzen, réseaux sociaux,

  • Roi du Maroc : Une montre à plus d’1 million d’euros

    La photo du roi du Maroc avec la montre Patek Philippe a fait le buzz. Des dizaines de milliers d’internautes l’ont téléchargé.

    Selon un article d’Instagram, rendu public le lundi 3 septembre, par un compte connu pour avoir publié des photos d’accessoires de luxe portés par des célébrités et des personnalités distinguées, Insane Luxury Life, le roi Mohammed VI portait dans l’une de ses photos une rare montre Patek Philippe.

    Fabriquée par la société artisanale horlogère suisse de luxe, le bijou porte la référence 5980/1400, avec boîtier et bracelet en or blanc 18 carats, serti d’un ensemble de 893 diamants pesant environ 4.468 carats et 182 diamants taille baguette pesant 15.46 carats, selon les explications données par Insane Luxury Life.

    Selon le compte Instagram, la montre portée par le souverain marocain coûte « 1 200 000 $ » (11 319 358 dirhams).

    Source : Info Aujourd’hui, 3 sept 2018

    Tags : Maroc, Mohammed VI, montre, luxe, bijoux,

  • L’incroyable yacht loué par la princesse Lalla Salma du Maroc : ses vacances de folie en Grèce !

    Le 8 mai dernier, Moulay El Hassan soufflait sa 16e bougie et déjà, l’adolescent connaît les responsabilités qu’il devra assumer lorsque son père lui cédera le trône. Le jeune homme, beau gosse, a en effet déjà fait des rencontres avec plusieurs grands chefs d’Etats, comme Vladimir Poutine, Emmanuel Macron, François Hollande ou encore Donald Trump. Souvenez-vous, il avait accompagné son papa lors des cérémonies du 11 novembre.
    Toute cette pression qui repose sur ses épaules, le principal intéressé a besoin de temps en temps de l’évacuer et il peut compter pour cela, sur sa mère, la magnifique princesse Lalla Salma du Maroc qui a décidé de l’emmener avec elle en vacances en Grèce.
    La famille royale est arrivée dans la ville d’Araxos samedi comme le rapportent de nombreux médias hélléniques. « On ne sait pas combien de jours elle restera, cependant, elle profite généralement de la beauté de la région pendant au moins une journée, en faisant des promenades et des excursions », précisent nos confrères.
    Le duo mère-fils a débarqué en jet et s’est immédiatement offert un plaisir de taille : un yacht nommé Serenity qui vous en coûter 600.000 euros à la location, par semaine. Bref, un gros kiff pour Moulay El Hassan qui doit assurément profiter de cette vie de star.
    La question qui se pose
    Depuis, tout le monde se demande où est passée Lalla Khadija, la fillette de 11 ans de Lalla Salma du Maroc et du roi Mohammed VI. Elle n’est en effet pas aux côtés de sa mère et de son frère. Alors, peut-être est-elle tout simplement restée au côté de son papa qui, lui, profiterait des joies du Nord du Maroc où il aime pratiquer le jet-ski, l’une de ses nombreuses passions dans la vie.
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    Pauline Buissonnet
    Source : Public.fr
    Tags : Maroc, Mohammed VI, yacht, Badis I, luxe,