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  • Confidentiel : Note sur la visite de Marzouki au Maroc

    Confidentiel : Note sur la visite de Marzouki au Maroc

    Tags : Maroc, Tunisie, UMA, Maghreb, Printemps Arabe, Moncef Marzouki, Algérie,

    Un communiqué de la maison Royale annonçe une visite de fraternité et de travail que le président tunisien Moncef Marzouki effectuera au Maroc du 8 au 10 février.

    Cette visite revêt une importance particulière par rapport au contexte dans lequel elle va se dérouler. Ci-après quelques recommandations portant sur un accompagnement médiatique pertinent.

    1. Opportunités

    Cette visite pourrait être lue sous le prisme du parallélisme entre deux chefs d’Etat symboles de la transition mais également acteurs de sécurisation et de stabilisation face à des conjonctures d’incertitude : ainsi, en Tunisie, la victoire des islamistes a ouvert la voie à des inquiétudes de la part de certaines franges de la société tunisienne qui dénoncent de plus en plus des dérapages et une volonté de la tendance extrémiste à dominer la société. Au Maroc, la Monarchie sous Sa Majesté Le Roi Mohammed VI est perçue comme une institution garante non pas seulement de la stabilité mais également des valeurs de modernité.

    La visite du Chef d’Etat tunisien pourrait constituer un levier d’action commune sur le plan international. Le Maroc et la Tunisie ont l’occasion d’agir en bloc uni. La réintégration par le Maroc de l’Union Africaine et les perspectives de réactivation de l’UMA constitue des fronts d’action commune.

    2 Messages a même de valoriser les retombées médiatiques de cette visite.

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    #Maroc #Tunisie #Algérie #Maghreb #UMA #Moncef_Marzouki #Printemps_Arabe


  • Note au sujet de la visite du président Tunisien au Maroc

    Note au sujet de la visite du président Tunisien au Maroc

    Maroc, Tunisie, UMA, Maghreb, Printemps Arabe, Moncef Marzouki, Algérie,

    Un communiqué de la maison Royale annonçe une visite de fraternité et de travail que le président tunisien Moncef Marzouki effectuera au Maroc du 8 au 10 février.

    Cette visite revêt une importance particulière par rapport au contexte dans lequel elle va se dérouler. Ci-après quelques recommandations portant sur un accompagnement médiatique pertinent.

    1. Opportunités

    Cette visite pourrait être lue sous le prisme du parallélisme entre deux chefs d’Etat symboles de la transition mais également acteurs de sécurisation et de stabilisation face à des conjonctures d’incertitude : ainsi, en Tunisie, la victoire des islamistes a ouvert la voie à des inquiétudes de la part de certaines franges de la société tunisienne qui dénoncent de plus en plus des dérapages et une volonté de la tendance extrémiste à dominer la société. Au Maroc, la Monarchie sous Sa Majesté Le Roi Mohammed VI est perçue comme une institution garante non pas seulement de la stabilité mais également des valeurs de modernité.

    La visite du Chef d’Etat tunisien pourrait constituer un levier d’action commune sur le plan international. Le Maroc et la Tunisie ont l’occasion d’agir en bloc uni. La réintégration par le Maroc de l’Union Africaine et les perspectives de réactivation de l’UMA constitue des fronts d’action commune.

    2 Messages a même de valoriser les retombées médiatiques de cette visite.

    Message 1 et 2

    – Mettre en exergue l’importance accordée par la diplomatie marocaine à la réactivation de l’UMA comme priorité. (Discours de Sa Majesté Le Roi, Constitution, Déclaration gouvernementale)

    – Mettre cette visite dans une perspective plus large eu égard aux efforts marocains visant à normaliser les relations avec l’Algérie pour mettre en avant le volontarisme dont fait preuve le Maroc et à sa tête Sa Majesté Le Roi pour réactiver durablement la dynamique d’intégration maghrébine.

    Relais

    Responsables diplomatiques marocains (ministère des affaires étrangères, diplomates accrédités…)

    Parlementaires de différents groupes (majorité et opposition)
    Journalistes ayant une notoriété à l’étranger ( Hassan Alaoui du Matin,…)

    Message 3

    Intégrer cette visite dans le cadre de la Nouvelle dynamique diplomatique du Royaume menée par Sa Majesté Le Roi. Le Maroc a su saisir la sensibilité de la conjoncture internationale et régionale qui mérite une activation du rôle diplomatique du Royaume (membre du Conseil de sécurité….)

    Relais

    Ce message pourrait être traité sous un angle analytique par des experts en matière de politique et de relations internationales (Saaf, Tozy, Darif, Housseini…)

    Message 4

    Mettre en avant la convergence entre les orientations politiques des deux pays (démocratisation, intégration politique….) renforcée par la conjoncture actuelle.

    Relais

    Ce message pourrait être diffusé à travers un double canal politique et académique. Il s’agit notamment de responsables de partis politiques des deux pays mais également des observateurs académiques et constitutionnalistes des deux pays.

    Message 5

    Mettre en avant les potentialités de complémentarité économique entre les deux pays qui peuvent passer d’une logique de concurrence économique à une logique de coopération voire d’intégration économique.

    Relais

    Opérateurs économiques des deux pays, Cgem, Casablanca Finance city..

    Message 6

    S’agissant d’une visite à portée symbolique émotionnelle pour le chef d’Etat tunisien, il serait opportun de mettre en avant les sentiments exprimés par le chef d’Etat tunisien à l’égard du Royaume (gratitude à l’égard du Royaume comme terre d’accueil. Au delà de la visite d’Etat, il s’agit de la visite d’un ancien opposant et fils d’opposant qui a trouvé au Maroc une terre d’accueil.

    Relais

    Ce message devrait être inséré notamment dans un cadre médiatique audiovisuel de débat talk show ( avec acteurs des droits de l’homme qui connaissent personnellement M. Merzouki type Habib Belkouche , Herzenni…)

    #Maroc #Tunisie #Algérie #Maghreb #UMA #Moncef_Marzouki #Printemps_Arabe

  • Des Tunisiens plus marocains que les Marocains!!!

    Des Tunisiens plus marocains que les Marocains!!!

    Tunisie, Maroc, Sihem Badi, Algérie, Kaïs Saïed, Moncef Marzouki, Ennahdha,

    Certains sont allés bien loin, dans leur conflit avec le président de la République, Kaïs Saïed, au point qu’ils ont dépassé toutes les lignes rouges et où ils font preuve d’absence de patriotisme flagrant. Cela n’est, certes, pas bizarre de la part des Nahdhaouis qui ont vendu leurs âmes au diable, depuis bien longtemps, ou du tristement célèbre ancien président provisoire de la République, Mohamed Moncef Marzouki qui a des affinités particulières avec le royaume chérifien.

    D’ailleurs, quels que soient les griefs que l’on peut avoir contre Kaïs Saïed –et il y en a beaucoup-, il est impardonnable de relier le camp de ceux qui font du tort au pays, notamment ces pêcheurs en eau troubles qui veulent gagner leur place dans les rangs de ceux qui font allégeance à l’étranger.

    La campagne de dénigrement marocaine est préméditée de bout en bout, parce que le monarque marocain veut en découdre avec son voisin direct qui est l’Algérie, en passant par la Tunisie contre laquelle les coups de boutoir que lui assène ce roi totalitaire… et ce qui est risible, c’est qu’il parle de démocratie.

    Certes, les voix qui se sont élevées sont insignifiantes, mais, il est malheureux de voir certains prendre la défense de ces agissements d’un despote, surtout si on connait le sort qu’il réserve à ses opposants.

    Pourtant, des ingrats comme, à titre d’exemple, Sihem Badi, ancienne ministre, on en trouve, encore. Elle s’y est mise, aussi, pour défendre les « intérêts » du Maroc qui est « sa seconde patrie », oubliant que « sa première patrie », si cela s’applique à elle, a besoin de son soutien… et cela nous montre la nature des ministres qui se sont succédés aux postes de commandes et qui devaient défendre la Tunisie becs et ongles.

    En effet, dans un post Facebook publié dimanche, Sihem Badi a refusé que ce pays soit traité de la sorte, accusant le président de la République de vouloir porter atteinte aux relations avec ce pays.

    « Ce président putschiste veut diviser l’Union du Maghreb arabe, je suis solidaire du Maroc et de son peuple », a-t-elle martelé.

    Pourtant, dans cette crise, l’odeur d’une préméditation marocaine est très claire, surtout que le roi a mis sa machine médiatique en branle, alors que la presse tunisienne, dans sa quasi-totalité a fait preuve de sagesse, en cherchant à ne pas s’en prendre « au frères marocains », bien que les torts commis par leurs dirigeants politiques sont innombrables et les coups de poignards dans le dos se sont multipliés, depuis «la révolution».

    A-t-on entendu parler d’une seule aide ou, même, de mots de soutien de la part de ce roi et de ses sbires ? Ils se sont délectés des problèmes de la Tunisie, pour prendre sa place sur la scène internationale, au niveau des exportations, du tourisme et surtout du phosphate. Et, malgré cela, le Maroc est très chanceux et trouve en Tunisie ceux qui jettent la pierre à leur pays, simplement pour des raisons politiques, et défendent les intérêts d’un pays qui a osé rétablir des relations diplomatiques avec les Sionistes, avec des accords et des partenariats qui dépassent de loin ce qui avaient été établis par les autres pays arabes qui l’ont précédé.

    F.S

    Univers News, 30/08/2022

    #Tunisie #Maroc #Algérie #Sihem_Badi

  • Marzouki dénonce la visite d’Aviv Kokhavi au Maroc

    Maroc, Israël, Aviv Kokhavi, normalisation, Moncef Marzouki,

    IL DÉNONCE LA VISITE DU CHEF DE L’ARMÉE SIONISTE : Moncef Marzouki dézingue le Makhzen

    La visite de trois jours au Maroc du chef d’état-major de l’armée sioniste, Aviv Kokhavi, une première du genre encouragée par le processus de normalisation officielle des relations entre Rabat et Tel-Aviv, continue à susciter la colère et l’indignation, aussi bien de la part du peuple marocain que les personnalités représentant le soutien à la cause palestinienne et opposées au rapprochement arabe avec Israël.

    Dans la foulée, l’ancien président de la Tunisie (décembre 2011 – décembre 2014), Moncef Merzouki qui, habituellement prend le parti du Maroc contre le Sahara occidental, s’en est pris au régime du Makhzen pour avoir dérouler le tapis rouge au chef de l’armée sioniste. Au-delà de la dénonciation de la visite d’un militaire qui incarne la machine de guerre contre le peuple palestinien, dont les récentes et récurrentes incursions dans la mosquée d’Al-Qods démontrent la nature violente de l’Etat sioniste, Merzouki prend la défense de l’Algérie qu’il présente, malgré le fossé le séparant du Maroc, comme un pays « voisin » et « frère ».

    L’ancien chef d’État tunisien, qui fait allusion à la rupture des relations décidée par l’Algérie en août 2021, n’est pas sans savoir qu’elle continue, n’en déplaise à l’État sioniste et son allié marocain, à défendre bec et ongles les droits du peuple palestinien à l’indépendance.

    De ce fait, la visite du chef de l’armée israélienne à Rabat passe pour une « provocation », sinon une énième, contre l’Algérie.

    Ainsi, dans une publication sur son compte des réseaux sociaux, Merzouki écrit que « rien ne pourrait justifier la visite » du chef d’état-major sioniste au Maroc pour tout ce qu’il représente au niveau sécuritaire le régime sioniste qui « occupe la Cisjordanie et la démembre quotidiennement avec des colonies ». Ce même régime qui continue « à confisquer le droit des Palestiniens de Ghaza occupée à une vie normale depuis plus d’une décennie» et à « violer le caractère sacré de la mosquée El-Aqsa ».

    Et du jour au lendemain, alors que le Maroc prétend défendre ce même droit des Palestiniens, il accueille, à bras ouverts, « l’invité d’un pays arabe, comme s’il prend le pouvoir en s’appuyant sur cette armée (sioniste, ndlr) sur un autre pays arabe (l’Algérie, ndlr) », qui « reste, quels que soient les enjeux, le pays voisin et le pays frère ».

    Farid G.

    Le Courrier d’Algérie, 21/07/2022

    #Maroc #Israël #Moncef_Marzouki #Aviv_Kokhavi

  • Printemps Arabe: Panique dans les couloirs de la DGED

    Printemps Arabe: Panique dans les couloirs de la DGED – Maroc, Egypte, Tunisie, Moncef Marzouki, Hosni Moubarak,

    Un texte envoyé le 18/01/2021 par Ahmed Charaï à Mourad El Ghroul témognant la panique suscitée par les événements du Printemps Arabe en Egypte.

    L’Egypte le point faible

    Le printemps arabe a suscité beaucoup d’espoirs, les résultats sont loin de répondre aux attentes. Les observateurs occidentaux en particulier, sont tombés dans le piège d’un monde arabe unifié et qui donc obéit aux mêmes règles.

    Il s’agit là d’une erreur épistémologique énorme. L’Egypte s’est présentée officiellement et pendant 60 ans, comme l’icône de l’arabité. C’est évidemment faux, les égyptiens, en majorité, ne sont pas des arabes.

    L’Egypte « Oum Dounia », berceau de l’humanité est une idée ancrée par la propagande officielle qu’en a faite une arme pour cacher les réalités sociales. La majorité du peuple vit dans la misère, le Caire est l’une des villes les plus sales du monde.

    Le traitement journalistique des révoltes arabes, a été, est toujours très superficiel. Le pouvoir en Egypte s’appuyait sur l’armée. Depuis 1952, c’est celle-ci qui détient le pouvoir en Egypte. MOUBARAK et sa famille n’étaient rien d’autre que les représentants de l’armée. Les manifestants de la place ATTAHRIR ont eu tort de vouloir séparer le dictateur, Hosni MOUBARAK, de l’armée. Cela a évité un bain de sang à l’Egypte, certes, Mais l’on voit dès maintenant que l’armée dirigée par TANTAOUI n’est pas prête à rentrer dans les casernes et à subir un régime civil.

    Il y a une série de contre-vérités qu’il faut dénoncer. La première c’est que l’armée a été neutre. Ce sont les généraux qui ont présenté l’alternative du Patron des services secrets, comme possibilité de la sortie de crise.

    C’est l’armée égyptienne qui a poussé MOUBARAK vers la sortie. Elle lui a promis l’impunité, avant de céder à la pression de la rue et de l’amener au tribunal avec ses fils.

    Le régime Egyptien est toujours le même. Les manifestants l’ont compris eux qui exigent le départ du Conseil Supérieur des armées. Mais il sera difficile de reconstruire l’Egypte parce qu’il n’y a pas de consensus autour de l’idée démocratique, ni de classes moyennes capables d’assurer la stabilité. La classe politique égyptienne est embryonnaire et n’a aucune prise sur la rue.

    C’est une faute stratégique, que d’essayer d’évaluer les situations dans les pays arabes aux mêmes normes.

    L’Histoire et les divergences

    La situation dans des pays comme la Tunisie sont totalement différentes. La victoire des Islamistes en Tunisie était inscrite dans les gènes de la révolution tunisienne. C’est la seule force, crédible, imposante qui s’est opposée à la dictature de BEN ALI. L’existence d’une vraie classe moyenne, d’un attachement aux valeurs d’égalité, a permis un consensus où les islamistes respectent les acquis des femmes, des libertés publiques.

    Le respect de la volonté populaire, l’accord trouvé entre les différentes tendances ont ouvert la vie à une vie démocratique réelle. L’Etat Tunisien est déjà debout, légitimé par le peuple un an après la révolution. MARZOUKI, le chef de cet Etat a choisi d’effectuer son premier voyage à l’étranger au Maroc, signe de la force des liens et des similitudes de la construction démocratique.

    Il n’y a absolument aucun rapport entre les situations égyptienne et tunisienne.

    Il faut en tenir compte, sinon les médias et les Etats occidentaux, multiplieront les erreurs qui peuvent se révéler tragiques par la suite.

    SOURCE: Marocleaks, 30/12/2021

    #Maroc #PrintempsArabe #Egypte #Marocleaks #Documents_confidentiels #DGED

  • Tunisie: Marzouki condamné à 4 ans de prison par contumace

    Tunisie: Marzouki condamné à 4 ans de prison par contumace – Moncef Marzouki,

    Un tribunal tunisien a rendu une décision en première instance, par contumace, ce mercredi, condamnant l’ancien président, Mohamed Moncef Marzouki (2012/2014) à 4 ans de prison avec « exécution immédiate », pour « atteinte à la sécurité extérieure de l’Etat ».

    « Le tribunal de première instance de Tunis a rendu une décision par contumace contre l’ancien président Mohamed Moncef Marzouki (qui se trouve hors de la Tunisie), le condamnant à une peine de quatre ans de prison, avec autorisation d’exécution immédiate » a rapporté l’agence de presse officielle.

    La même source a expliqué que le verdict le condamnait pour « atteinte à la sécurité extérieure de l’État par un Tunisien (Marzouki) en établissant des contacts avec des agents d’un pays étranger dans le but, ou les résultats, étant de nuire à la position diplomatique de la Tunisie ».

    Au début du mois de novembre, la justice tunisienne a lancé un mandat d’arrêt international contre Marzouki, en raison de ses déclarations, le mois précédent, dans lesquelles il affirmait avoir cherché à faire annuler la tenue du sommet de la francophonie en Tunisie, à la fin de cette année.

    Marzouki a déclaré à la chaîne française, France 24, qu’il était « fier de ses efforts avec les responsables français pour empêcher la tenue du Sommet de la Francophonie en Tunisie, étant donné le fait qu’organiser un tel événement dans un pays qui a été le théâtre d’un coup d’État serait un appui à la dictature et à la tyrannie ».

    Alors qu’il était prévu d’organiser le sommet sur l’île de Djerba, au sud-est de la Tunisie, en novembre dernier, le Conseil permanent de la Francophonie a recommandé de le reporter à l’année prochaine, tout en préservant le droit de la Tunisie à organiser l’événement.

    À la mi-octobre 2021, le président tunisien Kaïs Saïed a annoncé que le passeport diplomatique sera retiré à quiconque irait quémander une aide étrangère pour « léser » les intérêts tunisiens.

    Ces propos ont été tenus après que le Syndicat du corps diplomatique tunisien (qui réunit des employés du ministère des Affaires étrangères) ait accusé Marzouki d’inciter les autorités d’États étrangers à prendre des mesures punitives contre la Tunisie, ce que Marzouki a nié, et considéré comme des accusations « mensongères ».

    La Tunisie traverse une grave crise politique depuis le 25 juillet dernier, après que le président du pays, Kaïs Saïed, ait adopté des mesures d’exception, dont le gel des prérogatives du Parlement, la levée de l’immunité de ses députés, la suppression de l’organe de contrôle de la constitutionnalité des lois, la promulgation de lois par décrets présidentiels, le limogeage du Premier ministre et la formation d’un nouveau gouvernement.

    La majorité des forces politiques et civiles tunisiennes rejettent ces mesures et les considèrent comme un « coup d’État contre la Constitution », tandis que d’autres forces les soutiennent comme une « rectification du cours de la révolution de 2011 », dans un contexte de crise sanitaire (la pandémie de coronavirus).

    Saïed, qui a entamé un mandat présidentiel de 5 ans en 2019, affirme avoir pris « des mesures dans le cadre de la Constitution pour protéger l’Etat d’un danger imminent », soulignant que les droits et libertés ne seront pas violés.

    AA / Tunisie

    #Tunisie #MoncefMarzouki

  • Maroc-Algérie : Le Conseil Arabe appelle au calme

    Maroc-Algérie : Le Conseil Arabe appelle au calme – Il a appelé à faire preuve de retenue et à éteindre la mèche de conflits qui menace d’allumer le feu de la guerre et de saboter la stabilité dans la région et d’accroître le niveau de haine.

    Le Conseil arabe a appelé l’Algérie et le Maroc à se calmer, à faire preuve de retenue et à éteindre la mèche de conflits qui menace d’allumer le feu de la guerre et de saboter la stabilité dans la région et d’accroître le niveau de haine.

    Dans un communiqué signé par son président actuel, Moncef Marzouki, le conseil a exprimé sa « grave inquiétude » en raison de ce qu’il a appelé « des mesures d’escalade successives » entre les deux pays voisins, l’Algérie et le Maroc, d’une manière qui « menaçait une nouvelle crise et la possibilité de collision ».

    Le Conseil a souligné la nécessité pour les deux peuples frères d’Algérie et du Maroc et leurs forces vives de parlementaires, partis, organisations, organisations de jeunesse et autres de travailler pour contenir le différend entre leurs pays et empêcher la propagation des conflits et de l’hostilité entre les deux sociétés. .

    Le communiqué indique : « Le Conseil arabe appelle les gens sains d’esprit de la nation à intervenir avec gentillesse et calme les choses pour éviter l’interdit, et souligne l’importance d’organiser des événements populaires et médiatiques dans de nombreux pays arabes afin d’encourager la compréhension et l’harmonie. entre les élites des deux peuples frères pour assiéger l’escalade des conflits et faire pression pour le dialogue comme le seul moyen de surmonter les différences ».

  • «Le parti de Ben Ali est une menace pour la Tunisie; il est temps de l’interdire  », déclare l’ex-président Marzouki

    L’ancien président tunisien Moncef Marzouki a appelé à l’interdiction du Parti libéral du Destourien (FDP). Il a insisté sur le fait que le parti du défunt dictateur Zine El Abidine Ben Ali représentait une menace pour la Tunisie.

    « Tous les pays démocratiques ont une loi interdisant les partis extrémistes et anti-démocratiques », a écrit Marzouki sur Facebook. « Le dernier exemple est la France, qui a décidé de dissoudre un parti appelé Génération Identité … Le soi-disant Parti Destourien Libre est un parti anti-démocratique qui cherche constamment à entraver le travail du Parlement par des discours de haine et d’éradication pour semer les graines de la discorde parmi le peuple et par sa rébellion contre la loi, comme cela s’est produit récemment. « 

    Par conséquent, a-t-il poursuivi, « Ce parti doit être interdit car il représente aujourd’hui la plus grande menace pour la Tunisie et sa démocratie naissante. Regardez l’image; ce n’est pas des martyrs de notre passé, mais des martyrs de notre avenir, Dieu nous en préserve , si on fait fi de la menace de ce parti fasciste. Souvenez-vous du prix élevé que les Allemands, Italiens et Espagnols ont dû payer au XXe siècle lorsqu’ils ne faisaient pas attention au serpent dans leur lit. « 

    Les partisans du FDP, qui comprend un certain nombre de symboles du régime de Ben Ali, ont récemment pris d’assaut la branche de l’Union internationale des érudits musulmans (IAMS) dans la capitale tunisienne. Cela a provoqué une vague de condamnation dans le pays, après l’intervention des forces de sécurité pour briser un affrontement entre les membres du FDP et des personnalités affiliées à la Coalition Al-Karama qui sont venues protéger le bâtiment. Cela s’est produit à un moment où les politiciens tunisiens avaient mis en garde contre les tentatives de parties étrangères de créer le chaos dans le pays.

    Middle East Monitor, 12 mars 2021

    Tags : Tunisie, Parti destourien libre, Moncef Marzouki,

  • La Tunisie recadre son ancien président Merzouki suite à son dérapage à l’égard de l’Algérie

    Le ministère des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Tunisiens à l’étranger a condamné les propos haineux de Moncef Merzouki, ancien président de la République tunisienne, à l’égard de l’Algérie.

    Dans un communiqué publié ce mardi, le ministère a exprimé son « grand étonnement » des déclarations répétitives portant atteinte à « l’Algérie sœur », sans toutefois cité Merzouki nommément.
    « Le ministère réitère son rejet catégorique de toutes les tentatives désespérées qui visent à nuire aux liens solides, profonds, fraternels et stratégiques entre la Tunisie et l’Algérie », fustige le communiqué.
    Dans ce contexte, le ministère tunisien des Affaires étrangères affirme que ce « comportement irresponsable » n’engage pas l’Etat tunisien. Il engage seulement la personne responsable, en l’occurrence Moncef Merzouki, tance la même source.
    « Il (Moncef Merzouki) ne réussira en aucune manière à saper les relations exemplaires entre la Tunisie et l’Algérie, qui ne cessent de se développer grâce à la volonté sincère des dirigeants des deux pays », tranche la diplomatie de ce pays voisin.
    Hier lundi, le parti d’Ennahda a dénoncé les propos belliqueux de Moncef Merzouki sur l’Algérie. Ce dernier multiplie les déclarations outrancières et les accusations mensongères à l’égard de l’Algérie, depuis la reprise de la lutte armée du peuple sahraoui contre son parrain, l’occupant marocain.
    Djaouad Amine
    La Patrie News, 2 fév 2021
    Tags : Algérie, Tunisie, Moncef Marzouki,