Étiquette : Monde

  • Le climat pour adoucir les mœurs (Edito de l’Expression)

    Pratiquant le chaud et le froid, les Etats-Unis de Joe Biden semblent ne pas maîtriser complètement leurs zigzags diplomatiques. C’est ainsi que leur valse-hésitation se traduit, dans plusieurs différends géostratégiques, par le recours habituel aux sanctions censées prouver un leadership incontournable et par des appels au dialogue sur d’autres dossiers tels que la non-prolifération nucléaire, le climat etc. C’est ainsi que l’ancien secrétaire d’Etat de Barack Obama, John Kerry, Monsieur Climat dans l’administration Biden, s’est rendu à Pékin pour tenter d’amadouer l’ogre chinois, vivement décrié par Trump, durant tout son mandat, et pointé du doigt par son successeur qui promet de maintenir la pression. Raison pour laquelle le président Xi Jinping a occulté le sujet, lors de l’inauguration virtuelle du 20ème Forum de Boao, un Davos asiatique organisé depuis 2001, sur l’île de Hainan.

    Il a disserté sur le développement vert et plaidé pour l’ouverture, dans les échanges internationaux, sans consentir un seul mot sur l’événement planétaire virtuel auquel les Etats-Unis attachent une extrême importance, le sommet sur le climat que Joe Biden organise demain, deux jours durant.

    Le président russe Vladimir Poutine qui fait face à une levée de boucliers occidentale, au sujet de l’Ukraine, de l’opposant Navalny et de quelques autres motifs tout trouvés, a annoncé sa présence, tout en maintenant le suspense sur la proposition de sommet, adressée par son homologue américain.

    Comme Xi Jinping, Poutine est partisan d’un véritable multilatéralisme dont les règles «ne doivent plus être définies par un seul pays, ou une poignée de pays». Autrement dit, la Chine et la Russie veulent une autre gouvernance mondiale, fondée sur des rapports d’égalité et non sur des dominations assorties de menaces, de sanctions et, le cas échéant, de guerres plus ou moins larvées. Le langage de Pékin et de Moscou n’est pas commun, par hasard.

    Il découle d’une expérience assurée et d’une conviction que le monde est en phase de gigantesques bouleversements, avec l’émergence de nouvelles régions, à la fois dynamiques et conquérantes, de sorte que les Occidentaux ne sont plus en mesure de donner des leçons à tout-venant. La Chine est d’autant plus à l’aise, en cela, qu’elle a obtenu, en novembre 2020, l’adhésion au pacte régional économique global (RCEP) de 15 pays d’Asie, préfiguration du visage futur de la planète. Mais, en attendant, il faut sauver le climat.

    L’Expression, 22 avr 2021

    Etiquettes : Monde, Etats-Unis, Chine, Russie, climat, économie, Joe Biden,

  • Un ex-ministre tunisien des AE s’en prend à l’Algérie

    Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Othman Jerandi, a reçu vendredi dernier l’ambassadeur d’Algérie en Tunisie, Azzouz Baalal, au siège de son département.

    Un communiqué publié par le département des Affaires étrangères tunisien révèle que “lors de cette entrevue, Othman Jerandi a affirmé que les relations tuniso-algériennes ne peuvent pas être affectées par les positions officieuses qui n’engagent en rien la Tunisie. Cette entrevue intervient suite aux déclarations de l’ancien ministre tunisien des Affaires étrangères, Ahmed Ounaies, qui a critiqué le rôle de l’Algérie dans l’affaire du Sahara occidental et la normalisation du Maroc avec Israël.
    Ahmed Ounaies a, pour rappel, dénoncé ce qu’il a qualifié de “rôle que joue l’Algérie pour alimenter une guerre contre le Maroc via le conflit avec le Polisario et en bloquant toute initiative pour la relance de l’Union du Maghreb”. Des propos qui ont suscité l’indignation des autorités algériennes. L’ambassadeur d’Algérie en Tunisie a transmis la réprobation de l’Algérie à l’égard de ces propos jugés “falacieux et irresponsables”.
    A cette occasion, le ministre des Affaires étrangères tunisien a transmis les félicitations du président Kaïs Saïed à son homologue Abdelmadjid Tebboune après sa guérison de la Covid-19, soulignant qu’il aspire à le recevoir bientôt en Tunisie, indique la même source.
    Le Jeune Indépendant, 16 déc 2020
    #Algérie #Tunisie #OthmaneJerandi #SaharaOccidental
  • SAHARA OCCIDENTAL ET PALESTINE : L’Algérie rappelle son soutien sans faille aux peuples colonisés

    Fidèle à son principe de soutien sans faille aux causes justes des peuples, l’Algérie a réaffirmé sa solidarité avec le droit du peuple sahraoui et de tous les peuples des territoires non autonomes à l’autodétermination, à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de la résolution 1514 de l’Assemblée générale des Nations unies sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, adoptée le 14 décembre 1960.

    Cette position maintes fois réaffirmée de soutien aux causes justes des peuples vivant sous occupation, notamment les peuples Sahraoui et Palestinien découle des fondements de sa lutte pour son indépendance et de sa réputation de soutien inconditionnel aux causes justes. « L’Algérie dont l’histoire de la lutte glorieuse pour l’indépendance a fait d’elle un acteur essentiel dans le mouvement de libération des peuples, tient à réaffirmer sa solidarité avec tous les peuples des territoires non autonomes qui aspirent à exercer leur droit à disposer d’eux- mêmes dans des conditions de régularité, de liberté et de probité intentionnellement garanties, a indiqué en la circonstance un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
    Ce rappel est une véritable gifle aux thèses développées par le Makhzen et ses relais qui ont toujours affirmé que l’Algérie a des prétentions territoriales sur le Sahara occidental. En 1975, après le coup d’état qui avait renversé Ould Dadda, le président mauritanien qui avait cautionné la thèse du partage du Sahara occidental entre le Maroc, et la Mauritanie, Rabat avait proposé la cession à l’Algérie des territoires, situés au sud de cette région, évacués par la Mauritanie. Alger avait refusé cette idée en rappelant que son soutien du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination relève des principes fondateurs de sa politique étrangère.
    Rejet de l’idéologie coloniale
    L’Algérie réitère son rejet catégorique de l’idéologie coloniale et réaffirme sa profonde conviction que le parachèvement de la décolonisation est inéluctable partout dans le monde », a souligné le communiqué. Le ministère des Affaires étrangères a rappelé qu’en Afrique, le dernier reliquat du colonialisme, le Sahara occidental, qui connait une escalade inquiétante de tensions armées, conjuguée à des tentatives désespérées de troc indigne, aux dépens des aspirations et droits légitimes du peuple sahraoui, est en droit d’attendre de la Communauté internationale un soutien plus ferme et une action plus résolue en vue de parachever son processus de décolonisation ». Le communiqué rappelle également que « la commémoration, aujourd’hui, du 60ème anniversaire de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale des Nations unies portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, intervient en ce 75ème anniversaire de l’Organisation des Nations unies, offre l’opportunité d’évaluer le chemin parcouru en matière de décolonisation et de prendre la mesure des défis qui restent pour achever cette œuvre partout dans le monde. C’est l’occasion, aussi, de commémorer les « sacrifices consentis par les peuples colonisés pour la reconnaissance de leur droit à l’autodétermination et l’indépendance, y compris celles de notre vaillant Peuple algérien, dont les manifestations pacifiques du 11 décembre 1960 avaient directement accéléré l’adoption de la résolution 1514″, a précisé le ministère des Affaires étrangères. Concernant la cause palestinienne qui fait aujourd’hui l’objet d’un véritable marchandage entre certains pays arabes et l’entité sioniste et ses soutiens, l’Algérie, fidèle à ses principes a, à maintes reprises, réaffirmé que son soutien à la cause juste du peuple palestinien n’est pas négociable et découle de la fraternité qui unit les peuples des deux pays et des résolutions du Conseil de sécurité et de l’assemblée générale des Nations unies qui ont toujours reconnu le droit du peuple palestinien a un État libre et indépendant. En 2007, à l’occasion d’un débat au niveau d’un sommet de la Ligue arabe sur l’initiative de paix saoudienne dite de paix globale, qui se basait sur le principe de deux États pour régler le problème de l’occupation de la Palestine, l’Algérie avait adopté cette proposition et n’a depuis pas dévié de sa ligne, ce qui n’est pas le cas même pour les promoteurs de l’initiative qui ont tous accouru pour normaliser leurs relations avec l’État hébreu et trahir la juste cause du peuple palestinien.
    Slimane Ben
    #SaharaOccidental #Maroc #Polisario #ONU #USA #DonaldTrump #Israël #Algérie
  • Le chassé-croisé des intérêts

    par Abdou BENABBOU

    Suite aux derniers événements survenus dans la région, il devient certain que leurs prolongements ne s’arrêteront pas et il est d’ores et déjà sûr que la pression avec différentes formes va se poursuivre et s’étendre. Israël par Américains interposés a la partie belle et continuera à redorer un blason téméraire qui ne doit sa raison d’être que par la tragique faiblesse de certains pays en mal de développement et dont l’existence ne tient plus qu’à la mendicité. Des monarchies un peu plus nanties ont trouvé dans la grande manœuvre une parade propice à la prosternation pour que la mainmise sur leurs peuples ne soit pas contrariée par le vent des révolutions populaires qui n’ont pas encore dit leur dernier mot. 
    D’autres n’ont pas de raisons de temporiser pour se placer dans la cadence des reconnaissances, puisqu’ils étaient déjà dans la mouvance et que leur soumission était déjà depuis longtemps attestée. Il ne faudra pas s’étonner de voir dans un avenir proche que d’autres encore attachés à la réserve dégarnissent leur prudence et affichent demain une disponibilité aujourd’hui insoupçonnée. Dans le chassé-croisé des intérêts, l’amitié et la solidarité n’ont pas de droit de cité. Nombreux sont ceux qui marcheraient sur le corps de leurs mères quand ils voient leurs agonies arriver.
    De futures perspectives ne n’annoncent pas heureuses pour l’ensemble de la région et l’Algérie devra se prémunir des grossissantes inimitiés de proximité parmi lesquelles les plus inattendues. Déjà au cœur d’une crise aux nombreuses facettes, elle ne devra compter que sur elle-même. Se départir de l’optimisme inopérant et s’éloigner de l’autosatisfaction béante est la première arme pour que les Algériens dans un unisson nécessaire et sans faille mesurent la réelle dimension de la situation. Ils connaissent le prix à payer pour la liberté et la dignité. Ils savent sur quoi repose une indépendance réelle qui fait barrage à toutes les soumissions. Ils devront seulement et avant tout commencer par bâtir ce qui est essentiel.
    Le Quotidien d’Oran, 16 déc 2020
    Tags : Algérie, Sahara Occidental, Polisario, Maroc, Western Sahara, Morocco, Israel, Donald Trump,
    #SaharaOccidental #WesternSahara #Polisario #Maroc #Morocco #Marruecos #Algérie
  • Algérie : Retour sur le message du président Tebboune

    par Ghania Oukazi

    «On s’y attendait», a déclaré le président de la République, dimanche de son lieu de convalescence à l’étranger, à propos des récentes situations politiques et sécuritaires dans la région.
    De l’étranger où il se trouve depuis près de deux mois, selon ses propres propos, le président de la République a préféré atténuer du danger qui guette l’Algérie depuis qu’elle a notamment refusé, pour le reprendre, de saluer une «harouala» arabe vers l’entité sioniste. «L’Algérie est plus forte que ne le pensent certains», s’est-il contenté de dire à propos des bruits de bottes qui se fait entendre aux frontières ouest. Avant lui, son Premier ministre, Abdelaziz Djerad a avoué, inquiet, qu’il faille se mobiliser parce qu’«Israël est à nos portes». Dans l’éditorial de la revue ‘El Djeïch’, l’état-major de l’ANP demande, lui, carrément aux Algériens «de se tenir prêts à faire face à la menace que font peser certaines parties ennemies sur la sécurité de la région». L’armée appelle au «renforcement du front interne pour faire échec à tous les complots ennemis et aux campagnes médiatiques tendancieuses». L’appréciation de Tebboune des récents événements survenus au-delà des frontières ouest, est sereine comparée à celles des ses responsables, Djerrad et Chengriha. Il n’y a pas que cette appréciation qui étonne mais aussi le fait que le président de la République ait promis aux Algériens de faire rédiger la nouvelle loi électorale «dans les plus brefs délais, dans 10-15 jours» pour amorcer le processus politique post-constitution. Il est curieux qu’après avoir laissé le pays en stand-by pendant près deux mois, Tebboune fait des élections législatives et communales sa priorité politique. En s’adressant aux Algériens avec l’image et le verbe, il a peut-être bousculé ceux qui appellent avec insistance à l’application de l’article 102 (Constitution 2016) ou 94 de la Constitution non promulguée et ceux qui disaient de lui qu’il est dans un état de santé handicapant au plan physique et moral.
    Quoi que le constat de l’empêchement (Alinéa 1 de l’article) reste toujours d’actualité parce qu’il est visible que le président ne pourra pas exercer toutes ses fonctions dés son retour au pays.
    «Les médias ont été pris de court»
    Médecins spécialistes et malades du COVID-19 avouent qu’il est très difficile de se mettre sur pied juste après la fin du traitement en raison de la grande asthénie qui s’empare de tout le corps après sa contamination par le coronavirus. De nombreuses questions ont ainsi surgies, à tous les niveaux, après les quelques minutes de son intervention, sur son contenu et sur les moyens de son enregistrement et sa diffusion. «Les médias ont été pris de court», a lâché dimanche soir, en direct un présentateur de Journal télévisé d’une chaîne publique. Tous les Algériens ont été surpris par cette soudaine apparition bien qu’elle rassure que le président soit vivant et possède toutes ses capacités mentales. Des sources proches du palais d’El Mouradia affirment que «c’est son fils Mohamed qui se trouve à ses côtés à l’étranger, qui a enregistré les quelques vidéos et les a diffusées sur le compte Twitter de son père». L’on nous dit qu’«il est le seul à avoir le mot de passe». Donc selon eux, «ce n’est pas l’équipe de l’ENTV qui s’est déplacée, il y a quelques jours en Allemagne qui l’a filmé, on ignore d’ailleurs les raisons pourquoi ce n’est pas une caméra de professionnel qui l’a fait». Et c’est plus tard que ces séquences de vidéos ont été rassemblées par les médias télévisuels publics et privés pour être diffusées sur leurs écrans.
    Le choix de Twitter pour transmettre un message du président de la République, absent depuis longtemps du pays a fait beaucoup jaser. L’on n’hésite pas à rappeler qu’en janvier dernier, la présidence de la République a rendu public un communiqué par lequel elle affirme à l’ensemble des médias publics et privés que toute information concernant la présidence doit impérativement provenir, en premier de la seule APS (Agence Presse Service)». L’on se demande alors pourquoi dans ce moment aussi complexe, Tebboune a-t-il choisi de «parler» à Twitter et non à l’ENTV.
    Simple consigne ou rappel à l’ordre
    Ce constat laisse croire que même les hauts responsables civils et militaires ont été obligés de se rabattre sur ce compte pour avoir des nouvelles du président de la République. D’ailleurs, il l’a comme sous-entendu puisqu’une partie de son message, il l’a consacrée directement au ministre de l’Intérieur et aux walis qu’il a instruit pour «mettre en application tout ce que nous avons convenus ensemble au profit des zones d’ombre notamment après les chutes de pluies et de neiges». Il a insisté pour qu’ils assurent particulièrement «le transport scolaire et les repas chauds aux élèves». S’il suit «heure par heure ce qui se passe dans le pays», il doit alors savoir que le Premier ministre tient régulièrement la réunion du gouvernement pour évaluer les mises en œuvre des différents programmes adoptés et des actions décidées.
    En s’adressant directement à un ministre et à des walis, l’on pourrait imaginer que Tebboune ne doit pas être content de ce que fait le gouvernement depuis son transfert en Allemagne. Une telle interpellation ressemble plus à un rappel à l’ordre qu’à une simple consigne. Si tel est le cas, l’agencement de ses priorités devra changer. L’on avance dans ce sens que sa mise en avant des élections législatives et locales répond justement en premier à son souci de revoir ses personnels de fond en comble. Acte I, il a chargé la commission Laraba (puisqu’il a repris tous ses membres) à rédiger la nouvelle loi électorale à «huis clos». Les partis politiques devront se contenter de se conformer à une loi à l’élaboration de laquelle ils n’auront pas participé. «Probablement pour ouvrir les portes du Parlement à plus d’indépendants», nous dit-on. Il a fait savoir d’une manière implicite qu’il promulguera la Constitution et signera la loi de Finances 2021 dès son retour.
    Le Président Tebboune a promis aux Algériens de rentrer «très vite, dans deux ou trois autres semaines», a-t-il dit. En priant Dieu qu’«il en sera ainsi Inchallah».
    Le Quotidien d’Oran, 15 déc 2020
    Tags : #Algérie #Tebboune #Maroc #Emirats
  • Réfugiés sahraouis et citoyens des zones reculées à Tindouf: Poursuite des campagnes de vaccination contre la grippe saisonnière

    Le ministère de la Défense nationale (MDN) a fait état dimanche, dans un communiqué, de la poursuite des campagnes de vaccination contre la grippe saisonnière et de dépistage du coronavirus, lancées par l’Armée nationale populaire (ANP) au profit des réfugiés sahraouis et des habitants des zones enclavées dans la wilaya de Tindouf. 

    «Les campagnes de vaccination contre la grippe saisonnière et de dépistage du coronavirus (Covid-19) avec l’utilisation de tests rapides se poursuivent, avec l’organisation dans la wilaya de Tindouf, plus exactement au niveau de l’hôpital de campagne, d’une opération au profit des réfugiés sahraouis», lit-on dans le communiqué. 
    «Le Commandement du Secteur opérationnel du Sud a assuré tous les moyens médicaux, en vue d’en faire bénéficier tous les réfugiés dans les camps et les protéger des pathologies liées à la saison hivernale, dont notamment la grippe saisonnière, tout en tenant compte du dépistage régulier des symptômes du nouveau coronavirus et de la prise des mesures appropriées et rapides, en vue de les protéger, en cas d’apparition d’un cas suspect», indique-t-on dans le communiqué. 
    Par ailleurs, «une campagne médicale similaire a été organisée au profit des citoyens des régions de Tafgoumt, Hassi Mounir à Tindouf, Hassi Khébi relevant du territoire du Secteur opérationnel centre dans la même wilaya, à Bordj Colonel Lotfi», précise-t-on dans le communiqué. A rappeler que l’ANP avait lancé une campagne de vaccination contre la grippe saisonnière et de dépistage du coronavirus (Covid-19) au profit des habitants des zones enclavées, «en exécution des instructions du Haut Commandement de l’ANP relatives à la prise en charge des citoyens des zones reculées». 
    Le Commandement de la 3e Région militaire organise, depuis le 8 décembre, une campagne de vaccination contre la grippe saisonnière et de dépistage du Covid-19, avec l’utilisation de tests rapides, au profit des habitants des zones enclavées du territoire de la 3e Région militaire se situant dans les wilayas de Adrar, Béchar et Tindouf. 
    Cette campagne avait débuté au niveau du village El-Ketrani à Béni Ouenif et dans la région de Hassi El Mir, dans la wilaya de Béchar, ainsi qu’à Oum Laâssel dans la wilaya de Tindouf, où des équipes médicales, dont des médecins et infirmiers relevant des services de santé militaires de la 3e Région militaire, dotées de tous les moyens, ont été mobilisées pour cette mission, en plus de la sensibilisation des citoyens sur les dangers de ce virus mortel et les méthodes de prévention.
    Hamida H
    Le Jour d’Algérie, 14 déc 2020
  • ONU : La résolution qui sonna le glas de la colonisation

    Par Abdelhamid Chebchoub, Ambassadeur d’Algérie à Belgrade

    Il y a soixante ans, le 14 décembre 1960, l’Assemblée Générale des Nations Unies adoptait la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux Pays et aux Peuples coloniaux, plus largement connue par son numéro de codification en droit international comme la Résolution 1514 XV.L’adoption de cette résolution est venue comme un cri de révolte lancé par les pays épris de paix et de justice, plus unis dans l’action depuis le sursaut de Bandung, contre le système colonial inhumain qui sévissait encore dans certaines régions du monde, pratiquant l’oppression, l’injustice et le déni de liberté, contrairement aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies.
    Cette résolution est venue également résonner comme un écho aux luttes de libération menées par les peuples d’Asie et d’Afrique, et que la guerre de libération qui se déroulait en Algérie rapportait quotidiennement aux salons feutrés du Palais des Nations Unies à New York, les atrocités du colonialisme et les actes de bravoure du peuple algérien contre le colonialisme et sa détermination à l’éradiquer.
    Les manifestations du 11 décembre 1960 en Algérie, où les algériens sont sortis en masse, bravant les baïonnettes des forces coloniales pour crier haut et fort leur refus de l’oppression et leur désir de liberté et d’indépendance, intervenant quelques jours avant l’adoption de cette résolution, ont sans doute contribué à dissuader les votes négatifs et à assurer à cette déclaration une très large adhésion.
    Cette résolution avait énoncé les principes généraux et jeté les bases juridiques de l’éradication du système colonial. Elle a servi de cadre juridique aux Nations Unies pour mettre en œuvre la décolonisation des territoires qui étaient administrés par les puissances coloniales en Afrique et en Asie (Guinée Bissau et Cap Vert, Angola, Mozambique, Zimbabwe (ex-Rhodésie), Namibie, Timor Leste, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Belize…, sous l’impulsion vigoureuse et la pression morale de la majorité des Nations, réunies au sein du Mouvement des Pays Non-Alignés.
    La Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux Pays et aux Peuples coloniaux reconnait par ailleurs, que le non accès au droit à l’autodétermination des peuples et de territoires coloniaux constitue un foyer de tension qui menace la paix et la sécurité internationales.
    C’est consciente de cette réalité que l’Organisation des Nations Unies continue de traiter de la question de décolonisation au sein de la Commission des Questions Politiques Spéciales et de la Décolonisation (Quatrième Commission) de l’Assemblée Générale.
    C’est dans ce même souci qu’un Comité Spécial chargé de l’application de la Déclaration sur l’Octroi de l’indépendance aux Pays et aux Peuples coloniaux (Comité des 24), crée en 1961 reste, à ce jour, saisi des questions de décolonisation.
    C’est dire que la décolonisation reste l’un des objectifs des Nations Unies, malgré les tentatives de vider cette déclaration de sa substance, menée essentiellement par les anciennes puissances coloniales et relayées étrangement, par une poignée de responsables politiques et de pseudo intellectuels de pays nouvellement indépendants, atteints sans doute du complexe du colonisé, tel que diagnostiqué par Frantz Fanon, ou mus souvent par un intérêt personnel, aux antipodes de celui de leurs peuples.
    Toutefois, il faut dire que soixante ans après, l’humanité n’a pas réussi à éradiquer totalement le système colonial et à parachever cette œuvre rédemptrice.
    Certaines puissances ont décidé de déterminer les priorités des défis auxquels l’humanité doit faire face, sur la seule base de leurs intérêts mercantiles et de leurs velléités hégémoniques.
    Sous prétexte de pragmatisme, elles tentent de frapper d’obsolescence des principes universels, forgés par l’humanité dans sa longue marche vers la paix et le progrès et dont la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux Pays et aux Peuples coloniaux en est l’une des étapes.
    Cela cache mal une volonté de faire perdurer, sous une forme plus élaborée, plus globale et “plus civilisée”, les mêmes pratiques du temps révolue du colonialisme.
    En effet, des territoires inscrits par les Nations Unies comme territoires non-autonomes et dont le statut final devait être déterminé dans le cadre de l’application de la Résolution 1514 XVI ont vu le processus de leur décolonisation contrarié du fait de la fuite de leurs responsabilités par les puissances coloniales occupantes, des rêves d’empires de certains Etats ou de l’immobilisme des institutions des Nations Unies.
    Le Sahara Occidental, territoire non autonome, inscrit comme tel par les Nations Unies en 1963 et qui avait fait l’objet, en 1991, d’un plan de règlement qui prévoyait de permettre au peuple sahraoui d’exprimer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance conformément à la Résolution 1514 XV, reste l’exemple le plus frappant du parjure à la Charte des Nations Unies.
    Depuis plus de quarante ans, le peuple sahraoui attend de l’Organisation des Nations Unies et de son Conseil de Sécurité qu’ils assument leurs responsabilités et mettent en œuvre leurs propres décisions concernant ce territoire, dernière colonie en Afrique, par l’organisation d’un référendum d’autodétermination, conformément à la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux Pays et aux Peuples coloniaux.
    Cette résolution a prévu les modalités et les vois juridiques pour permettre aux pays sous domination coloniale d’accéder à la souveraineté. Les tentatives de détourner cette voie par le recours aux subterfuges protocolaires de l’ouverture de consulats factices, le changement de la composante humaine ou la situation économique de ces territoires, viendront inéluctablement échouer devant la forteresse du droit international, seul bastion pour la défense des plus faibles.
    Il est évident que la reconnaissance internationale de la souveraineté ne se décrète pas par des déclarations dans les réseaux sociaux, comme elle ne se décide pas par les lobbies, aussi puissants soient-ils. Elle résulte de la volonté des peuples et ne peut être viable que si elle s’adosse sur les normes légales prévues par le droit international.
    Il est donc vain de tenter aujourd’hui d’exposer la souveraineté des peuples et des pays coloniaux comme objet d’échange dans les marchandages de zones d’influence et de domination qui rappellent les tractations douteuses de la Conférence de Berlin de 1885 que l’histoire a définitivement condamné.
    Par ailleurs, Il est permis de s’interroger sur la crédibilité de certains Etats, intellectuels et autres analystes, relayés par des médias à l’indépendance douteuse, qui se réclament comme défenseurs des droits de l’homme, de la démocratie et des libertés, et qui, en même temps, observent le silence, voire même, font acte de complicité, lorsqu’il s’agit de la persistance du colonialisme dans cette région de l’Afrique.
    Le droit à la liberté et à l’autodétermination étant un droit imprescriptible qui relève des droits de l’homme, il demeure, par conséquent, une préoccupation pérenne de l’humanité et un sujet d’actualité.
    Ce soixantième anniversaire de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux Pays et aux Peuples coloniaux devrait interpeler la communauté internationale et les puissances de ce monde et les inciter à faire de nouveau acte de fidélité aux principes fondateurs de la Charte des Nations Unies, et à s’engager résolument dans le parachèvement du processus de décolonisation, tracé par la Résolution 1514 XVI, seule voie pour épargner à l’humanité les affres des conflits armés, de l’injustice et de l’oppression et de permettre à tous les peuples de vivre dans la paix, la prospérité et l’harmonie.
    Publié le 15 déce. 2020
    Le Jeune indépendant, 14 déc 2020
  • L’Algérie toujours debout

    Le retour du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en voie de guérison, n’est plus qu’une question de temps. Dans une à trois semaines, au plus tard, la rentrée attendue renoue avec la même détermination pour consolider les bases de la nouvelle Algérie. Cette bonne nouvelle, annoncée au lendemain du premier anniversaire de son investiture à la magistrature suprême et accueillie avec soulagement par le peuple algérien, a valeur d’exemple. Elle signifie la profondeur de la cohésion nationale et la solidité des institutions nationales. 

    L’Algérie, «forte et plus forte que certains ne le pensent», comme a tenu à le faire remarquer le Président, reste la citadelle imprenable pour, une nouvelle fois, réduire à néant les velléités de déstabilisation des apôwtres du chaos institutionnel et combattre les «menaces réelles» à nos frontières, évoquées par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, lors de la commémoration du 60e anniversaire des manifestations du 11 Décembre 1960. 
    Inévitablement, le retour du chef de l’Etat, constamment à l’écoute de la situation interne et régionale, est placé sous le sceau de l’approfondissement du processus démocratique. A la faveur de l’adoption de la nouvelle Constitution, le chantier de la révision de la loi organique portant régime électoral, confiée à la commission nationale d’experts présidée par le professeur Ahmed Laraba, s’impose en priorité. Elle doit rendre ses conclusions dans les «meilleurs délais». Soit 10 à 15 jours, a précisé Abdelmadjid Tebboune. 
    En prélude à des législatives anticipées, elle est appelée à fixer les normes, alliant compétence et expérience, devant favoriser l’émergence d’institutions crédibles, en rupture avec la logique corruptrice de la distribution des quotas et de l’achat des consciences. Aux antipodes des tenants de la transition chaotique, le choix des urnes marque le rendez-vous de la relance des réformes politiques. Il s’agit d’un dossier phare de la nouvelle Algérie attachée à préserver la santé des citoyens et garantir les droits des citoyens. 
    Cette préoccupation a été soulevée, dans son message ferme et concis, par le Président de la République qui s’est ainsi félicité de la baisse drastique de la contamination et a exigé les meilleures conditions de rentrée scolaire et universitaire, notamment dans les zones d’ombre confrontées aux rigueurs de la période hivernale. L’Algérie toujours debout sortira plus forte des nouvelles épreuves.
    Horizons, 15 déc 2020
  • Algérie : Le président Tebboune rassure

    Depuis son lieu de convalescence: Le président Tebboune rassure Les Algériens

    Après près de deux moins d’absence, dus à sa contraction de la Covid-19, le président de la République s’est adressé, hier, à la nation, dans une vidéo diffusée sur son compte officiel Twitter, pour les rassurer sur son état de santé.
    Depuis son lieu de convalescence, le chef de l’Etat a affirmé que sa période de rétablissement pourrait se prolonger d’une à trois semaines, «nécessaires, assure-t-il, pour reprendre des forces». «Il y a près de deux mois, j’ai été transféré en urgence à l’étranger après ma contamination au coronavirus. Aujourd’hui, Dieu Merci, et grâce à nos médecins de l’Hôpital central de l’armée et aux médecins allemands, je suis en voie de guérison et cette période de convalescence pourrait prendre encore une à trois semaines nécessaires pour que je reprenne mes forces», a-t-il déclaré. Mettant ainsi fin aux supputations les plus alarmantes relayées sur les réseaux sociaux, le Président, qui s’exprime à l’occasion du 1er anniversaire de son élection à la tête de la République, a dans ce contexte affirmé qu’il «suit quotidiennement, heure par heure, tout ce qui se passe en Algérie», assurant qu’«en cas de nécessité, je donnais les orientations à la Présidence». Sur la situation pandémique, Abdelmadjid Tebboune s’est réjoui de la décrue progressive des cas de contamination enregistrée depuis quelques jours, non sans remercier tous ceux qui y ont contribué.
    Poursuite de la feuille de route institutionnelle et sociale
    Evoquant sa feuille de route institutionnelle engagée après l’adoption populaire de la nouvelle Constitution, le chef de l’Etat a indiqué que des instructions ont été données aux services de la Présidence d’instruire la commission concernée pour préparer la loi électorale dans les plus brefs délais, estimant de 10 à 15 jours la date butoir. Le chef de l’Etat s’est également félicité de la situation économique et financière assurée, dit-il, grâce au budget qui a été décidé pour l’année en cours et dont le principe est de protéger l’intérêt des citoyens. «Les citoyens aux revenus modestes n’ont pas été touchés par de nouvelles taxes», a souligné Tebboune. 
    Concernant les zones d’ombre, notamment celles touchées par les intempéries de ces derniers jours, le Président a ordonné au ministre de l’Intérieur et aux walis d’appliquer à la lettre la feuille de route relative à la prise en charge des besoins des habitants, particulièrement les élèves et les étudiants. Il a, à ce sujet, insisté sur la nécessité d’assurer à ces derniers des repas chauds au sein de leurs établissements. 
    Rassurant sur les questions internes, le président de la République l’est autant pour ce qui est de la situation politique et sécuritaire prévalant dans la région. L’occasion est on ne peut plus opportune après l’agression des forces marocaines de la région d’El Guergarat, la reconnaissance de la prétendue «marocanité» du Sahara occidental par le président américain sortant, Donald Trump, en contrepartie d’une honteuse normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste. 
    Le président Tebboune affirme que les derniers évènements étaient prévisibles et, donc, attendus. «L’Algérie est forte, encore plus forte de ce que pensent certains», conclut Tebboune. Le Président a joint à la vidéo une publication sur laquelle il a écrit «Dieu soit loué pour ce rétablissement intervenant suite à une épreuve. Puisse Dieu accorder aux malades la guérison, aux personnes décédées, Sa Sainte Miséricorde et réconforter leurs proches». «Notre retour au pays est proche pour poursuivre l’édification de l’Algérie nouvelle», a-t-il encore écrit. L’Algérie «demeurera toujours debout grâce à son grand peuple, à sa vaillante armée, digne héritière de l’Armée de libération nationale et aux institutions de l’Etat», lit-on dans la publication. 
    Le staff médical avait recommandé le 24 octobre dernier au chef de l’Etat d’observer un confinement volontaire de cinq jours, après avoir constaté que plusieurs cadres supérieurs de la Présidence de la République et du gouvernement présentaient des symptômes de contamination à la Covid-19. Le 27 octobre, il avait été admis à l’Hôpital central de l’armée à Aïn Naâdja, à Alger. Le 28, sur recommandation du staff médical, il avait été transféré en Allemagne pour des «examens médicaux approfondis». 
    Le staff médical avait indiqué, le lendemain de son transfert, que le président Tebboune, après des examens médicaux approfondis dans un hôpital spécialisé allemand, «reçoit actuellement le traitement adéquat et son état de santé est stable et n’est pas préoccupant». Le 3 novembre, le staff médical avait assuré que «le Président réagit au traitement et que son état de santé s’améliore progressivement, conformément au protocole sanitaire».
    n Amine Goutali/APS
    Tags : #Algérie #Tebboune
  • Algérie : Première sortie du Président Tebboune depuis sa guérison (vidéo)

    Une nouvelle qui sera très mal accueillie par les nervis du Makhzen qui depuis deux mois distillent du poison sur la santé du président algérien. Ce dernier vient de faire sa première apparition depuis sa sortie de l’hôpital.

    Des extraits de son vidéo ont été publiés sur son compte Twitter et diffusés par la chaîne de télévision Ennahar. Le contenu intégral de son allocution suivra ce soir à 20h00;

    Le président Tebboune a, tout d’abord, annoncé sa guérison de l’infection au coronavirus et son retour au travail dans les jours qui viennent.

    Abdelmajid Tebboune affirme qu’il sera de retour lorsqu’il aura retrouvé toute sa forme physique pour suivre son programme d’épurement de l’Algérie et l’établissement des nouvelles bases d’un Etat de droit où il n’y aura plus de place pour les corrompus, le voleurs et les maîtres de la gabégie. 

    Après avoir rassuré sur son état de santé; Tebboune tient à rassurer le peuple algérien sur l’Etat de la Nation : tous les indicateurs sont en bonne voie autant sur le plan politique qu’économique, social et sanitaire. Il manque juste l’union su peuple algérien autour de sa direction pour faire face aux menaces concoctées par les sbires du sionisme, à leur tête le Maroc et ses alliés du Gofle de la trahison et la hante.Il a indiqué que les ” récents développements dans la région du Maghreb étaient prévisibles et que l’Algérie saura faire face aux tentatives de déstabilisation”