Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amar Belhimer, a affirmé, lundi dernier, que la résolution du Parlement européen (PE) sur la situation des droits de l’homme en Algérie reflétait «les plans voués à l’échec» ourdis contre l’Algérie qui «n’accepte point de leçons creuses ni de paternalisme hérité de la colonisation».
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Amar Belhimer : «La résolution du Parlement européen reflète les plans ourdis contre l’Algérie»
«Notre réponse en tant que porte-parole du gouvernement algérien à la résolution du Parlement européen était claire et sans ambiguïté. Il s’agit de la deuxième résolution du PE concernant la situation interne en l’Algérie, ce qui reflète les plans voués à l’échec de lobbies et de parties étrangères qui tentent en vain d’entamer la stabilité de l’Algérie, en prenant pour première cible l’Armée nationale populaire, rempart de l’Etat et garant de sa souveraineté, de sa sécurité et de sa stabilité», a fait savoir Belhimer dans un entretien accordé au site Sputnik. «Cette position intervient à point nommé et dans un contexte qui impose au gouvernement algérien de se prononcer sur la résolution du Parlement européen et d’adresser un message à certaines parties à l’intérieur du pays et à l’étranger : l’Algérie nouvelle agit et interagit de manière différente, elle n’accepte point de leçons creuses ni de paternalisme hérité de la colonisation.»«L’opinion publique algérienne a salué, dans son ensemble, cette position claire et ferme à l’adresse des forces politiques internes et étrangères qui agissent contre la nouvelle orientation de l’actuelle politique algérienne qui rejette toute tutelle étrangère, quelle qu’elle soit.» A une question sur «les desseins de ces positions et décisions», le ministre a affirmé que l’objectif de telles positions ou décisions émanant du Parlement européen «est clair et connu de tous : il s’agit d’attitudes invitant de manière tacite à une ingérence dans les affaires internes de l’Algérie, au service d’intérêts de parties données». «Les parties hostiles ont des positions traditionnelles envers l’Algérie.Le Parlement européen doit assumer ses responsabilités vis-à-vis de ces éléments, c’est pourquoi nous avons démasqué ces parties qui œuvrent contre les intérêts de l’Algérie et divulguent les desseins inavoués de leurs agissements», a-t-il dit. «Il est évident que les résolutions non contraignantes émanant du PE s’inscrivent dans le cadre d’un plan visant la déstabilisation de certains pays en voie de développement, dont l’Algérie qui demeure attachée à sa souveraineté et à ses positions en faveur des causes justes de par le monde, telles les causes sahraouie et palestinienne», a-t-il ajouté. «Pourquoi le PE ne dénonce-t-il pas les violations flagrantes des droits de l’homme au Yémen, plongé dans une véritable tragédie, ou au Sahara occidental et en Palestine, ou même dans certains pays européens ?», s’est-t-il interrogé.Le ministre de la Communication a déploré que «certains membres d’une institution aussi prestigieuse que le PE jouent le rôle de mercenaires au service de certains lobbies notoires dont l’objectif principal est d’éliminer ce qui reste des Etats en Afrique, dans le monde arabe, en Amérique latine et en Asie, en y semant la discorde entre gouvernants et gouvernés et en exerçant des pressions par divers moyens, à même d’entamer leur image tant au niveau local qu’international».Pour Belhimer, le but derrière tout ça est de «satisfaire des ambitions purement expansionnistes et d’exploiter les richesses de ces pays en voie de développement, sans que ces puissances occultes qui agitent les sbires du Parlement européens n’aient à recourir à la force militaire».Le Sahara occidental, une question de décolonisationA une question sur l’ouverture par les Emirats et le Bahreïn de consulats à Laâyoune occupée, le ministre a répondu que «l’Algérie ne s’ingère pas dans les affaires internes des pays, c’est là une position de principe. Mais, par principe aussi, l’Algérie ne cessera d’apporter son soutien au droit des peuples à l’autodétermination, la cause sahraouie étant une question de décolonisation et la République arabe sahraouie démocratique étant membre fondateur de l’Union africaine. De ce fait, les villes sahraouies, dont Laâyoune, sont des villes occupées par le Royaume du Maroc».Dans ce contexte, l’Algérie appelle à «l’application des décisions onusiennes concernant le règlement politique qui permettrait au peuple sahraoui de disposer de son avenir», a poursuivi le ministre, ajoutant que la cause sahraouie «était présente en force lors des travaux du sommet extraordinaire de l’UA tenu sous le thème ‘‘Faire taire les armes’’ où la majorité écrasante des intervenants avait condamné la violation de l’accord du cessez-le-feu par le Maroc, réitérant leur solidarité avec le peuple sahraoui et leur soutien à son droit intangible à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux décisions de la légalité internationale».Concernant l’impact des agissements marocains dans la région d’El Guerguerat sur les relations algéro-marocaines, Belhimer a fait savoir qu’il s’agissait de «violation du cessez-le-feu signé entre les deux parties au conflit (Front Polisario et Maroc)». «Tout conflit armé crée, naturellement, une tension chez les pays voisins», a-t-il ajouté.«L’attitude du Maroc a fait exploser la situation de nouveau et la résurgence du conflit armée. L’Algérie n’a eu de cesse de mettre en garde» contre ce scénario, a précisé Belhimer, invitant les «autorités marocaines à faire preuve de sagesse et à appliquer les décisions onusiennes à travers l’activation du rôle de l’UA et la relance du Conseil de paix et de sécurité, chargé officiellement du suivi de cette affaire».Sud Horizons, 8 déc 2020 -
Le message de la revue de l’ANP aux Algériens / El Djeïch : L’appel à l’union sacrée
El Djeïch exhorte les Algériens à la mobilisation autour de la «direction du pays» en avertissant de la «détérioration de la situation régionale le long de notre bande frontalière» et sur «la menace que font peser certaines parties ennemies sur la sécurité de la région ces derniers temps».L’évènement politique de la journée d’hier et peut-être même de la semaine restera marqué par l’éditorial de la revue de l’Armée, El Djeich, du mois de novembre 2020. Dans ce texte d’ouverture du numéro du mois dernier, un article qu’on lit traditionnellement et depuis assez longtemps déjà comme le point de vue du commandement de l’ANP sur l’actualité nationale, plusieurs passages sont à lire à l’aune de la chronique politico-institutionnelle et des développements que connait le pays à l’échelle nationale et régionale.Le premier est que l’armée algérienne contribue à la lutte contre la crise sanitaire «en mettant tout son potentiel à la disposition du secteur national de santé, y compris le déploiement d’hôpitaux de campagne, si nécessaire». L’éditorialiste d’El Djeïch cite «la transformation temporaire de l’hôtel militaire» du «Centre de regroupement et de préparation des équipes sportives militaires de Ben Aknoun (1re RM), en une structure de santé consacrée à la prise en charge des citoyens touchés par l’épidémie». Il mentionne «tous les moyens de l’ANP pour soutenir le système national de santé».Le deuxième message est que les forces armées comme les «unités industrielles» de l’ANP ne sont pas affectées par la Covid-19. Elles «maintiennent leur rythme de production» pour «les besoins nationaux» de Défense et de sécurité. Et sont en situation d’être «en permanence opérationnelle» et «faire face à toute situation d’urgence». Il annonce une industrie militaire algérienne capable de pénétrer «à long terme» les «marchés régionaux et internationaux» et de contribuer au «développement» et à la «diversification» de l’outil économique national. Il s’agit également, explique l’éditorialiste d’El Djeïch, «d’une des stratégies de défense, qui vise à contribuer au développement du tissu industriel de notre pays.» Le troisième message, sans doute qui retient davantage l’attention, est l’appel à l’union sacrée et à la nécessité «de conforter et de renforcer le front interne et de faire ainsi échec à tous les complots ennemis et aux campagnes médiatiques tendancieuses orchestrées par des parties hostiles connues, visant à saper l’unité du peuple et, par-delà, à l’orientation nationale sincère, juste et courageuse adoptée par les hautes autorités du pays». Cet appel est accompagné par un avertissement sur «la détérioration de la situation régionale le long de notre bande frontalière» et sur «la menace que font peser certaines parties ennemies sur la sécurité de la région ces derniers temps». «Ces menaces, même indirectes, nous concernent et nous devons nous tenir prêts à y faire face. Bien plus, nous y sommes contraints parce que notre pays a des obligations régionales imposées par son rôle pivot, outre ses positions de principe immuables de soutien à toutes les causes justes», insiste l’éditorial d’El Djeïch.«Faire échec»L’article-référence de la revue de l’ANP décrit aux Algériens un environnement régional hostile avec une énonciation qui semble faire écho aux développements actuels au Sahara occidental et la reprise des hostilités entre le Polisario et le Maroc, un dossier géopolitique complexe et de mise en jeu d’alliances internationales que l’Armée algérienne perçoit comme une source d’hostilité à nos intérêts suffisamment inquiétantes pour que le «peuple» en soit informé. «Le combat contre ces plans hostiles visant notre pays implique la nécessité, pour notre peuple, d’être conscient des desseins inavoués que cherchent à concrétiser ces parties ennemies et, par voie de conséquence, sa mobilisation autour de sa direction pour les déjouer». Ici, probablement une exhortation à ne pas trop dramatiser le contexte politique actuel marqué par l’absence prolongée du chef de l’Etat en séjour médical en Allemagne même si l’éditorialiste n’ajoute pas d’identifiants au terme de «direction» et ne nomme pas l’institution de la présidence de la République.Avec l’union sacrée, «il sera possible au peuple de leur faire échec comme il a réussi à le faire toutes les fois que ces cercles et officines avaient tenté de porter atteinte à notre pays», écrit l’éditorialiste d’El Djeïch.ReportersDz, 8 déc 2020 -
Algérie-France : Giscard d'Estaing cache un poignard marocain dans sa gandoura (Houari Boumediene)
Le journal français Jeune Afrique a rapporté une drôle de réaction du feu président Houari Boumediène dans laquelle il a exprimé sa colère quant au parti pris par son homologue français Valéry Giscard d’Estaing (VGE) – décédé il y a quelques jours- en faveur de la Maroc concernant la question du Sahara occidental.Devant ses ministres en novembre 1977, le président Boumediène cingle le président français en ces termes: « Il a revêtu la gandoura et la djellaba dans lesquelles il cache un poignard marocain», selon le Jeune Afrique.D’après la même source, le premier ministre français ministre Jacques Chirac, en froid avec Giscard d’Estaing, reçoit à déjeuner pendant deux heures Mohammed Bedjaoui, alors ambassadeur d’Algérie en France.Celui qui deviendra le président de la France en 1995 confie à l’ancien diplomate algérien que VGE est « furieux » et « même déchaîné » contre l’Algérie un an après y avoir fait cette visite historique.En effet, Valéry Giscard d’Estaing fut le premier président français à effectuer une visite officielle de deux jours en Algérie indépendante le 10 avril 1975.Malgré un relatif apaisement après la visite du président français en Algérie, les relations entre les deux pays se sont vite refroidies de nouveau en raison de quelques questions qui fâchent notamment celles ayant trait aux Algériens établis en France et la question du Sahara occidental.Le président Boumediène a refusé de négocier avec VGE le retour de quelque 500 000 Algériens sur une période de cinq ans contre une prime de 10 000 francs. Feu Boumediène juge l’ambition de l’administration française comme « une dénonciation unilatérale de la clause de libre circulation contenue dans les accords d’Évian de mars 1962. »Tags : #Algérie #France #HouariBoumediene #Giscarddestaing #Maroc #Makhzen -
«Le peuple a fait échouer les calculs misant sur la chute de l’Algérie» (Belhimer)
AMMAR BELHIMER, MINISTRE DE LA COMMUNICATION «Le peuple a fait échouer les calculs misant sur la chute de l’Algérie»
LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT, AMMAR BELHIMER, A AFFIRMÉ, HIER, que le peuple algérien «a fait échouer tous les calculs misant sur la chute de l’Algérie», et ce, «en allant de l’avant dans la concrétisation de la politique d’édification de l’Algérie nouvelle, qui n’obéit à aucun diktat ou chantage».D ans un entretien avec le site Dzertic24, Belhimer a indiqué que «le peuple algérien a fait échouer tous les calculs misant sur la chute de l’Algérie en élisant, d’abord, le président Abdelmadjid Tebboune et en allant de l’avant, ensuite, dans la concrétisation de la politique d’édification de l’Algérie nouvelle, qui n’obéit à aucun diktat ou chantage, qu’elles qu’en soient l’origine ou la nature». Il a estimé, dans ce sens, que le plébiscite populaire de l’amendement constitutionnel et la fidélité de l’Algérie à ses principes de soutien aux causes de libération et d’autodétermination à travers le monde «s’inscrivent en droite ligne dans cette voie».«L’Algérie se trouve, aujourd’hui, à la croisée de deux courants : celui des nostalgiques de la sinistre ère coloniale, qui se cachent derrière des prétentions de démocratie avec ses phases constitutives et transitoires, et celui des tenants d’un changement radical par la voie pacifique et institutionnelle», a indiqué Belhimer.Soulignant, à ce propos, que «le référendum de novembre a plébiscité le deuxième choix», il a soutenu que ce dernier «est bâti sur des bases solides» et qu’il «finira par permettre d’éradiquer les résidus et symboles de l’ancien régime, dont la majorité se trouvent en fuite à l’étranger ou en prison». Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a fait état de la révision prochaine des lois organiques relatives aux élections, aux partis politiques, aux associations et aux médias, «en concrétisation du nouveau mode de gouvernance» dans le pays.Pour Belhimer, «il était prévisible, face à cette dynamique, que la campagne d’aboiements et d’acharnement soit à la mesure de la douleur infligée aux ennemis et à leurs valets par la politique de l’Algérie souveraine et clairvoyante sous la direction du président Tebboune». «La campagne frénétique engagée par des cercles et des milieux hostiles à l’Algérie à travers des fake news sur la santé du Président confirme leur faillite à manipuler l’opinion publique nationale», a-t-il encore relevé, mettant en avant la compassion témoignée par le peuple à son Président dans sa maladie et la relation de confiance qu’il a réussi à établir avec les citoyens en peu de temps.Le ministre a tenu à préciser, à ce propos, que la maladie du Président n’avait jamais été cachée et qu’il l’avait lui même annoncée, assurant qu’il était «en cours de rétablissement et de guérison et rentrera bientôt au pays pour poursuivre l’édification de l’Algérie, qui dérange les ennemis et les haineux». Il a rappelé, dans ce sens, que les services de la Présidence de la République ont tenu «régulièrement» informée l’opinion publique sur l’état de santé du Président.L’ARMÉE NATIONALE POPULAIRE, UN REMPARTEn réponse à une question sur la campagne menée par des médias occidentaux contre l’Algérie et son institution militaire, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a expliqué que «l’institution militaire algérienne est l’éternel complexe du Makhzen» pour plusieurs raisons, mettant en avant, particulièrement, «la cohésion innée et indestructible entre le peuple et son armée et la mise en échec par notre vaillante armée de toutes les manœuvres et plans visant la souveraineté et l’unité de l’Algérie, Etat et peuple». «L’Armée nationale populaire a toujours été le rempart au pied duquel s’échouent tous les complots et machinations individuels ou collectifs», a-t-il affirmé, ajoutant que «grâce aux sacrifices et au professionnalisme de son armée, elle a réussi à sécuriser ses vastes frontières et à raffermir ce lien naturel avec le peuple en dépit de l’acharnement du Makhzen et de ses lobbies à gages et de ses connivences, bien connues, avec certains pays».Il a fait observer, dans ce sens, que «l’Algérie se trouve, en raison de ses positions de principe justes, la cible d’une tentative de représailles orchestrée par plusieurs parties selon des agendas bien précis, notamment à travers la planification de divisions internes et la perturbation de ses efforts, pacifiques et consensuels, notamment dans des pays voisins comme le Mali et la Libye». Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement a soutenu, dans ce contexte, que l’Algérie «demeurera fidèle à ses principes et valeurs et ne versera jamais dans le marchandage des droits et des causes justes, dont celle du Sahara occidental, en application des résolutions de l’ONU et de l’UA, affirmant qu’elle relève de la décolonisation et de l’autodétermination».Belhimer a appelé, ainsi, la communauté internationale, et à sa tête le Conseil de sécurité, à «assumer son entière responsabilité dans le respect du cessez-le-feu, violé par le Maroc, et dans la résolution de la question sahraouie à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination, conformément à la légalité internationale et aux résolutions onusiennes», déplorant «le piétinement des us et coutumes internationales par des groupes d’intérêt». Dans un autre registre, le ministre a fait savoir au sujet des incendies enregistrés dernièrement que les enquêtes sécuritaires avaient révélé «l’implication de suspects et la justice tranchera en appliquant les sanctions prévues dans le Code pénal». Il a salué, à ce propos, l’élan national des Algériens, à titre individuel et au sein des institutions, entreprises et organisations, à travers la participation à une vaste campagne de reboisement.«L’ÉRADICATION DE LA CORRUPTION NÉCESSITERA UN CERTAIN TEMPS»Par ailleurs, et à une question sur les efforts de la justice pour éradiquer la bureaucratie, le ministre de la Communication a estimé que «l’éradication de la corruption, enracinée tout au long des vingt dernières années dans l’administration, les institutions de l’Etat et dans la société, quand bien même possible, nécessitera un certain temps», soulignant des «progrès positifs» en matière d’éradication de ce fléau. Quant à une éventuelle fermeture des écoles du fait de la propagation du coronavirus, le porte-parole du gouvernement a rappelé la déclaration du Premier ministre à Tipasa, que si des cas positifs étaient constatés dans des écoles, ils seront traités individuellement, mais que la décision de fermer les écoles n’était pas à l’ordre du jour. Abordant la reprise par Air Algérie, à compter d’aujourd’hui, des liaisons intérieures et le rapatriement des ressortissants algériens encore bloqués à l’étranger, le ministre a tenu à rappeler «le rapatriement de plus de 30.380 citoyens, entre mars et août derniers».Le ministre de la Communication a évoqué, par ailleurs, les axes majeurs de l’assainissement du secteur annonçant la mise en application, «dès janvier prochain», des 15 normes régissant la distribution de la publicité publique, en attendant la promulgation de la loi relative à la publicité, qui se trouve, a-t-il assuré, «en stade très avancée». Il a fait savoir, en outre, que le décret exécutif relatif aux modalités d’exercice de la presse électronique, «sera bientôt publié au Journal officiel», invitant tous les sites électroniques à «se conformer aux dispositions du décret qui exige le dépôt d’une déclaration par le directeur responsable de l’information accompagnée d’un dossier auprès de l’Autorité compétente et la domiciliation du domaine (.dz)».Source : Horizons, 6 déc 2020#SaharaOccidental #Maroc #Polisario #WesternSahara #Algérie
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Algérie : Un partenariat mondial inclusif
Le retour au multilatéralisme est une exigence incontournable. C’est l’un des enseignements majeurs révélés par l’impact de la pandémie. Aucun pays n’a été épargné par cette terrible tragédie qui a mis à nu les limites de la globalisation et de l’unilatéralisme.
La crise sanitaire a frappé de plein fouet les économies des pays les plus développés autant qu’elle a sévi durement dans les pays en développement et, plus encore, dans les pays les plus pauvres de la planète, en victimes d’un ordre inique et injuste. Il n’y a pas d’autre issue à cette crise collective en dehors d’une «solution globale et coordonnée», fondée sur un «partenariat mondial renforcé, revitalisé et inclusif».Cette vision cohérente et pragmatique, défendue par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, lors de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur la lutte contre la pandémie, privilégie les vertus de la solidarité, de l’entraide et de la responsabilité collective qui traduisent la quintessence des valeurs humanitaires.Que sont donc devenus les apôtres du «devoir humanitaire» murés dans un silence assourdissant face au drame qui frappe les populations les plus vulnérables de la planète, livrées au dénuement le plus total dans les camps de réfugiés, souffrant des affres de la malnutrition et de la famine endémique ? L’égocentrisme et l’indifférence tuent aussi sûrement que cette pandémie révélatrice de la précarisation de la vie des sociétés et l’aggravation des fractures entre les pays développés et le reste du monde.«L’interdépendance économique, la corrélation des situations et les politiques adoptées imposent d’accorder un intérêt particulier aux besoins des peuples et des pays marginalisés», a affirmé le Premier ministre, revendiquant un «accès rapide et équitable de l’ensemble des Etats et peuples au vaccin».Cette responsabilité collective est le premier défi qui attend le monde de l’après-Covid qui mobilise les efforts de l’Algérie attentive à toutes les initiatives et solidaire, depuis le déclenchement de la crise, avec les pays démunis des moyens de prévention et de protection. La contribution aux fonds des Nations unies pour la riposte mondiale contre le virus, l’envoi des aides et des équipements médicaux aux pays voisins et la mise en place d’un hôpital pour les réfugiés sahraouis abandonnés par la communauté internationale, marquent un attachement aux valeurs de la solidarité et des droits humains inaliénables.Horizons, 6 déc 2020 -
Macron avait 15 ans quand il « connut » Brigitte Macron, adulte: sa prof, de 25 ans son aînée
Retour de l’Ordre moral à LREM: une députée veut interdire tout acte sexuel entre un mineur de moins de 15 ans et un majeur
La macronie pénètre dans la vie intime des FrançaisUn rapport remis ce vendredi 4 novembre au gouvernement préconise de changer la loi, pour interdire tout acte sexuel impliquant un mineur de moins de 15 ans et un majeur, avec des exceptions pour les « très jeunes majeurs ».Il faut changer la loi pour interdire tout acte sexuel impliquant un mineur de moins de 15 ans et un majeur, mais avec des exceptions concernant les relations entre deux adolescents dont l’un serait un « très jeune majeur », préconise un rapport remis ce vendredi 4 novembre au gouvernement.La législation actuelle sur ce point, adoptée en 2018, est considérée par beaucoup comme « insuffisante », car elle ne « marque pas un interdit assez fort » et « ouvre encore trop le débat autour du discernement » des mineurs, ou de leur supposé consentement à un acte sexuel, a observé la rapporteure, la députée LREM Alexandra Louis, chargée par le gouvernement d’évaluer l’application de la loi.Mieux pénaliser les agressions sexuelles sur mineursActuellement, une condamnation pour viol ou agression sexuelle – que la victime soit majeure ou mineure — suppose que les juges démontrent l’absence de consentement à travers les notions de « violence, menace, contrainte ou surprise » de la part de l’auteur.Dans l’optique de mieux pénaliser les viols ou agressions sexuelles sur mineurs, la loi de 2018 a précisé que, lorsque les faits concernent un mineur de moins de 15 ans, « la contrainte morale ou la surprise sont caractérisées par l’abus de la vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour ces actes ».Cette formulation a été élaborée pour « laisser une marge d’appréciation au juge tout en guidant son choix », permettant de renforcer la répression sans pour autant rendre « automatiques » les condamnations, ce qui serait anticonstitutionnel, observe l’avocate Alexandra Louis.Engagée sur les violences sexistes et sexuelles, l’habitat indigne, les droits humains et la protection de la jeunesse et députée LREM des Bouches-du-Rhône, à la suite de la socialiste Sylvie Andrieux, , Alexandra Louis est rapporteur de la loi sur les violences sexistes et sexuelles (dite loi Schiappa).Pour autant, cette formulation du texte ne satisfait pas les associations de protection de l’enfance, qui estiment qu’un « enfant » de moins de 15 ans ne peut pas consentir à un acte sexuel avec un majeur, quelle que soit l’origine éthnique du mineur.Un article à part dans le Code pénalLa majorité pénale des mineurs de 16 ans reste intouchée…Pour sortir de cette situation, Alexandra Louis propose que les actes sexuels impliquant un majeur et un mineur de moins de 15 ans fassent l’objet d’un article à part dans le Code pénal et soient interdits par principe. Ainsi, on évacuerait tout débat sur le consentement des mineurs.Toutefois, des exceptions sont nécessaires, pour laisser une part de libre appréciation aux juges, estime Alexandra Louis. Notamment afin d’éviter, par exemple, qu’une relation consentie – et légale – entre jeunes de 17 ans et demi et 14 ans tombe automatiquement sous le coup de la loi dès que le ou la plus âgé(e) atteint sa majorité.Pour ce faire, la loi pourrait par exemple préciser une différence d’âge maximale admissible, et/ou une exception dans le cas où la relation a débuté alors que les deux partenaires étaient encore mineurs.Source : Pas si dupes, 4 déc 2020 -
Erdogan espère voir la France «se débarrasser» de Macron «le plus tôt possible»
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré ce vendredi voir la France « se débarrasser » de Macron « le plus tôt possible ».
Pour le président turc, « Macron est un problème pour la France. Avec Macron, la France vit une période très dangereuse ».En octobre dernier, réagissant à la série de mesures annoncées par Emmanuel Macron au nom de la lutte contre le « séparatisme islamiste », Recep Tayyip Erdogan avait évoqué une « provocation » contre l’Islam de la part du président français et s’était interrogé sur sa « santé mentale ».En réaction aux propos de Macron encourageant la publication de caricatures offensantes du Prophète Mohamed (QSSSL), Erdogan a appelé le peuple turc à boycotter les produits français.Macron répond à ErdoganLe président français Emmanuel Macron, vivement critiqué pour ses propos par plusieurs pays musulmans et arabes, a évité de tacler son homologue turc. Lors de son interview accordée à Brut ce vendredi, Emmanuel Macron a déclaré que « l’invective entre dirigeants politiques n’est pas la bonne méthode ».En effet, la tension ne faiblit toujours pas entre les deux dirigeants qui divergent sur plusieurs questions!Echourouk Online, 5 déc 2020 -
Le Maroc derrière la rumeur de la suspension des visas par les Emirats
Le Maroc nourrit l’espoir d’exacerber la tension entre les Emirats Arabes Unis et l’Algérie depuis la mort d’un officier et la capture d’un autre au Sahara Occidental lors d’un accrochage entre les armées sahraouie et marocaine.
Dans ce but, les services de propagande marocaine ont répandu une rumeur selon laquelle les Emirats ont décidé de suspendre l’otroi de visas aux ressortissants algériens. Une information qui a suscité un tôllé auprès de l’opinion publique algérienne.Une fake news qui a été catégoriquement démenti par les autorités algériennes dans un communiqué rendu public ce jeudi 26 novembre 2020, le ministère algérien des Affaires Etrangères.«Ces informations sont fausses et dénuées de tout fondement. Les hautes autorités émiraties ont démenti en bloc l’existence d’une quelconque décision concernant les citoyens algériens s’agissant de la mesure d’interdiction d’entrer dans leurs territoires », indique le communiqué.Les autorités du royaume du Golfe ont, également, révélé que “le document comprenant le nom de l’Algérie est faux et a été relayé par des parties aux intentions malsaines”, ajoute le communiqué.Tags : #Algérie #EmiratsArabesUnis #Visa #Fakenews -
Mauritanie : Le Président de la République reçoit un message écrit du président sahraoui
Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a reçu lundi matin un message écrit de son frère, Son Excellence M. Ibrahim Ghaly, Président de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), au Palais présidentiel de Nouakchott.
Le message a été remis par M. Mohamed Salem Ould Saleck, ministre sahraoui des Affaires étrangères, actuellement en visite dans notre pays, lors d’une audience que lui a accordée le Président de la République.A l’issue de l’entrevue, le ministre sahraoui a fait une déclaration à l’Agence mauritanienne d’information, dans laquelle il a déclaré: «Nous remercions le Président de la République pour cette audience au cours de laquelle nous lui avons remis un message de son frère M. Ibrahim Ghaly sur les derniers développements de la situation au Sahara et sur les relations bilatérales.La RASD, qui estime que la stabilité et la sécurité dans la région sont liées au respect des frontières, de la justice et des droits,œuvrera dans ce sens en tant que membre de l’Union africaine et sur la base de relations fondées sur le respect mutuel et les intérêts communs.Le peuple sahraoui, qui œuvre pour la paix et lutte pour ses droits s’attellera toujours à ce que la paix soit basée sur la justice, sur le respect des frontières et l’intégrité territoriale de toutes les composantes de la sous- région. » (AMI)Tags :Sahara Occidental, Polisario, Maroc,#SaharaOccidental #Polisario #Maroc -
Algérie : Que faire de la Ligue arabe ?
Que faire de la Ligue arabe ?Les positions qu’affichent aujourd’hui un grand nombre de pays arabes à l’égard des événements en cours au Sahara Occidental font inévitablement ressurgir la cruciale question de la présence de l’Algérie au sein des organisations arabes.Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Toutes les monarchies du Golfe se sont, une nouvelle fois, et sans exception, alignées derrière le Maroc, soutenant publiquement l’attaque menée par ses soldats à Guerguerat. L’Arabie Saoudite, Oman, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont publié, à quelques heures d’intervalle, des communiqués à travers lesquels ils légitiment l’agression perpétrée et la présentent comme un acte de défense pour la préservation d’un territoire occupé par la force et sous contrôle des Nations-Unies, une institution auprès de laquelle les deux parties en conflit ont signé un accord interdisant strictement tout déplacement de civils et de militaires dans cette zone.Avant ce fait, et dans une situation extrêmement tendue, marquée par l’intensification des manifestations pacifiques de Sahraouis contre les déplacements de convois marocains à Guerguerat, les Émirats arabes unis ont pris la décision de procéder à l’ouverture d’un consulat à Laâyoune, capitale occupée du Sahara Occidental. Même si sur le terrain cette annonce se limite à la mise en place de locaux vides, tout au plus, le fait était chargé d’une symbolique à la portée évidente. Par ce geste, Abou Dhabi voulait également ouvrir la voie aux autres États arabes et les encourager à en faire de même. Le résultat ne s’est pas fait attendre. Jeudi, la Jordanie a annoncé, à son tour, son intention d’ouvrir une représentation diplomatique à Laâyoune à l’heure où la guerre bat son plein.Les monarchies du Golfe ne sont pas les seules à soutenir la guerre qui se déroule aux portes de l’Algérie. Au lendemain de la reprise des hostilités, l’ambassadeur palestinien à Rabat a affiché son soutien au Maroc. Cette réaction, pour le moins inattendue, a été suivie de vives critiques. Bizarrement, l’ambassadeur a démenti quelques heures plus tard avoir déclaré son soutien au Maroc, un démenti suivi par un communiqué du département des affaires étrangères palestinien se désengageant des propos tenus par son représentant. Les premières déclarations ont, cependant, induit une suspicion à Alger où l’ambassadeur a été convoqué et invité à s’expliquer, croit-on savoir. Le fait est considéré comme étant grave, très grave venant d’un pays pour lequel l’Algérie ne ménage aucun effort en matière de soutien diplomatique et financier et demeure l’un des rares États à verser annuellement.Pour Alger, les évènements qui se déroulent à ses frontières sont considérés comme relevant de la sécurité nationale qui ne saurait souffrir aucune tergiversation. Depuis plusieurs années, l’opinion interne algérienne, appuyée par plusieurs partis politiques, a invité cette dernière à reconsidérer sa place au sein de la Ligue arabe et même de l’Organisation islamique à la composante et positions identiques à la première. Les membres les plus influents, les dirigeants de ces organisations convergent vers des intérêts totalement opposés à ceux de l’Algérie. Car c’est en matière d’intérêt que les accointances, rapprochements et adhésion à des structures régionales ou internationales sont entrepris.Au sein de la Ligue arabe, la voix de l’Algérie a été étouffée lorsque ses représentants ont tenté de s’opposer à la réaction trop timide après les frappes américaines contre Damas, toutes tentatives de s’exprimer sur le massacre commis par l’Arabie Saoudite contre les civils yéménites sont aussi vaines. Plus grave encore, en mai 2018, la Ligue arabe avait pris officiellement et publiquement position en faveur du Maroc qui accusait alors Alger d’avoir fermé les yeux sur une opération d’acheminement d’armes aux Sahraouis par l’intermédiaire d’un diplomate iranien, basé en Algérie, et affilié au Hezbollah.Rabat, qui entretient d’étroits liens d’intérêts de solidarité avec les monarchies qui règnent au sein de la Ligue arabe, a appelé à une réunion urgente de l’organisation qui s’est soldée par un communiqué vicieux soutenant la rupture des relations diplomatiques du Maroc avec Téhéran et condamnant la mystérieuse opération. La question de savoir si une réaction identique sera observée par rapport aux évènements en cours au Sahara Occidental ne se pose plus.Les États qui tiennent les rênes de la Ligue arabe ont annoncé la couleur, et de là à publier un communiqué portant le sceau de ces structures, il n’y a qu’un pas. À quoi doit, donc, s’attendre notre pays de cette ligue otage des monarchies et, surtout, l’Algérie doit-elle continuer à y servir de caution ?Le Soir d’Algérie, 21 nov 2020