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  • Maroc-Etats-Unis: Mosaic A conspiré contre l’OCP

    Maroc-Etats-Unis: Mosaic A conspiré contre l’OCP

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    LE LOBBYING BLITZ A AUGMENTÉ LES PRIX DES ENGRAIS, ALIMENTANT L’INFLATION ALIMENTAIRE
    Les e-mails montrent que le producteur d’engrais Mosaic a fait pression pour obtenir des tarifs sous Trump, puis les a utilisés pour dominer le marché.

    L’un des plus grands producteurs d’engrais aux États-Unis a fait pression sur l’administration Trump pour restreindre la concurrence étrangère en imposant des tarifs qui contribuent maintenant à l’inflation et à la crise alimentaire mondiale, montrent des courriels et des notes de réunion jusqu’alors inédits.

    Quelques mois seulement après le début de la présidence de Donald Trump en 2017, Mosaic Co. a retenu les services de Ballard Partners, dont le fondateur a été l’un des principaux collecteurs de fonds de la campagne Trump, pour imposer des droits de douane sur les importations d’engrais. Avec l’aide de Ballard, les dirigeants de Mosaic ont organisé des réunions de haut niveau avec des responsables du commerce de la Maison Blanche pour discuter de ce qu’ils qualifiaient de subventions injustes pour les importateurs étrangers, selon des courriels obtenus via une demande de Freedom of Information Act par American Oversight, un organisme de surveillance à but non lucratif.

    La campagne de lobbying qui a duré des années a conduit l’administration Trump à recommander des tarifs en 2020 qui sont entrés en vigueur l’année dernière sur les engrais phosphatés de Russie et du Maroc, respectivement premier et quatrième exportateurs d’engrais au monde. Alors que les importations étrangères chutaient, Mosaic a pris le contrôle de 90 % du marché américain des engrais phosphatés.

    Les divulgations montrent que Mosaic a payé à Ballard 1,49 million de dollars en frais de lobbying. L’entreprise reste sur la masse salariale de l’entreprise.

    Au cours de l’année dernière, les coûts des principaux engrais ont atteint des niveaux records, alimentant une crise alimentaire dans le monde entier, notamment la flambée des prix de la viande et des légumes aux États-Unis. Alors que la guerre en Ukraine et les problèmes de chaîne d’approvisionnement ont été des facteurs majeurs de la crise en cours, les tarifs ainsi que les sanctions liées à la guerre contre la Biélorussie et la Russie ont déstabilisé les marchés agricoles et l’opposition aux tarifs s’est accrue.

    Mosaic n’a pas répondu à une demande de commentaire.

    MOSAIC’S SQUEEZE ON l’approvisionnement en engrais a commencé par une série de réunions avec les hauts responsables de Trump.

    Peu de temps après avoir signé avec Ballard Partners, les dirigeants de Mosaic se sont rendus à Washington, D.C., pour faire valoir que les engrais phosphatés produits au Maroc, qui contrôle près de 75 % des réserves mondiales de phosphate, constituaient une menace concurrentielle pour leur entreprise. À l’époque, les prix des engrais étaient bas et les fournisseurs américains craignaient que les entreprises publiques étrangères ne soient injustement subventionnées.

    Le 5 juin 2017, Syl Lukis, un lobbyiste de Ballard, a écrit qu’il représentait Mosaic dans un e-mail adressé à un conseiller du représentant américain au commerce. Lukis a cherché à rencontrer le principal négociateur commercial de l’administration Trump, Robert Lighthizer.

    Lukis a noté dans un e-mail que le PDG de Mosaic et le vice-président principal de la production de phosphate avaient déjà prévu une réunion avec Peter Navarro, le directeur du Conseil national du commerce.

    « Il y a des questions de commerce international dont ils aimeraient discuter concernant la production marocaine de phosphate », a écrit Lukis.

    Plus tard ce mois-là, les dirigeants de Mosaic devaient rencontrer le secrétaire au Commerce, Wilbur Ross. Les e-mails montrent que la réunion a été programmée par Lorine Card, lobbyiste interne pour Mosaic, et Linda Dempsey, vice-présidente de la politique des affaires économiques internationales à la National Association of Manufacturers, un groupe commercial pour lequel James O’Rourke, le PDG de Mosaic, est membre du conseil d’administration. La correspondance montre que les lobbyistes ont coordonné la réunion avec un groupe de fonctionnaires du Département du commerce, dont Eric Branstad, le fils de l’ambassadeur en Chine de l’époque, Terry Branstad.

    Les comptes rendus de réunion montrent un événement prévu pour O’Rourke, le sous-secrétaire au commerce par intérim pour le commerce international Israel Hernandez, et Mark Kaplan, un cadre de la division des phosphates de Mosaic. Les dossiers de planification montrent que la réunion a eu lieu le même jour que Ross avait prévu de rencontrer les dirigeants de Mosaic, bien qu’il ne soit pas clair si les réunions devaient être combinées ou séparées.

    Les discussions ont tourné autour de « questions commerciales clés, y compris le commerce avec l’UE ainsi que la concurrence ici aux États-Unis de la Chine, de la Russie et du Maroc », a écrit Dempsey.

    En juillet 2020, après des années de lobbying auprès des responsables de Trump, Mosaic a officiellement déposé une requête auprès de la Commission américaine du commerce international pour une enquête en matière de droits compensateurs afin de déterminer si les exportateurs marocains et russes ont reçu des subventions déloyales.

    En novembre 2020, le département du Commerce a annoncé qu’il soutenait les affirmations de Mosaic et qu’il ferait officiellement avancer la demande tarifaire de l’entreprise. Au mois de mars suivant, l’ITC a imposé des droits de 20 % au géant marocain des engrais OCP Group, de 9 % à la société russe PhosAgro et de 47 % à la société russe EuroChem.

    LES CRITIQUES SONT IMMÉDIATEMENT INTERROGÉS la logique des tarifs. Un groupe de groupes agricoles nationaux a déposé une plainte commerciale, arguant que les tarifs accordaient à Mosaic un « quasi-monopole » sur les engrais phosphatés. Le mémoire affirmait que le gouvernement américain avait commis une erreur en attribuant un déséquilibre de l’offre sur le marché des engrais phosphatés en 2019 aux subventions marocaines et russes. Les groupes agricoles ont affirmé que Mosaic et une autre entreprise basée aux États-Unis, Nutrien, avaient fermé leurs usines tout en augmentant leurs exportations.

    L’Open Markets Institute, un groupe de réflexion qui étudie la politique de la concurrence, a renforcé les allégations du procès dans une lettre le mois dernier, déclarant que Mosaic avait acquis en 2014 l’activité d’engrais phosphatés de son concurrent CF Industries pour 1,2 milliard de dollars. Mosaic a ensuite décidé d’annuler les plans d’une usine de 1,1 milliard de dollars en Louisiane qui «augmenterait la production d’ammoniac nécessaire à la fabrication d’engrais phosphatés finis», ainsi que d’une usine de 1 milliard de dollars en Floride pour le traitement des engrais phosphatés. Mosaic, selon le groupe, a utilisé ses économies pour racheter des actions. Suite à l’imposition de droits de douane sur la concurrence étrangère, les actions de Mosaic ont à peu près doublé au cours de l’année suivante, passant de 31,15 $ à 61,92 $. Le stock oscille maintenant autour de 50 $ par action.

    En d’autres termes, Mosaic aurait consolidé sa part de marché, réduit l’offre d’engrais, puis utilisé ses bénéfices pour prodiguer des investisseurs tout en faisant pression pour restreindre la concurrence.

    Selon une étude de la Texas A&M University, les agriculteurs américains sont confrontés à des prix des engrais quatre à cinq fois plus élevés que l’an dernier, ce qui fait grimper les coûts d’un large éventail de cultures. L’engrais phosphaté au début de la saison de plantation cette année était le double du prix de l’année précédente. Les coûts plus élevés de la croissance des matières premières ont également alimenté la hausse des prix de la viande, en particulier du bœuf.

    La flambée des prix agricoles a suscité une opposition croissante aux tarifs. En mars, un groupe bipartite de législateurs du Congrès a écrit au président de l’ITC, Jason Kearns, demandant à l’organisme commercial de reconsidérer les droits imposés sur les produits d’engrais phosphatés importés du Maroc.

    Le sénateur Roger Marshall, R-Kan., Et la représentante Tracey Mann, R-Kan., ont également présenté un projet de loi au Congrès pour autoriser des dérogations d’urgence sur les tarifs des engrais.

    Le gouvernement marocain a également lancé une campagne de contre-lobbying. L’influent cabinet d’avocats Covington & Burling a reçu au moins 15 millions de dollars d’honoraires de la part de l’entreprise publique OCP dans le cadre de son travail de lutte contre les tarifs et d’autres problèmes clés pour le Maroc.

    Mosaic a demandé au gouvernement américain de s’opposer à la levée des tarifs. Dans une lettre adressée aux responsables du ministère de l’Agriculture le mois dernier, Ben Pratt, le vice-président principal des affaires gouvernementales et publiques de Mosaic, a évoqué la hausse des prix des engrais sur « de nombreux événements, y compris géopolitiques » ainsi que « les perturbations de l’approvisionnement, l’inflation et d’autres pays ». qui ont restreint les exportations d’engrais pour préserver l’approvisionnement intérieur.

    En attendant une décision sur le procès commercial ou l’action du gouvernement, les tarifs sur les engrais seront pleinement en vigueur jusqu’en 2026.

    The Intercept, 03/08/2022

    #Maroc #Etats-Unis #Phosphates #Engrais #Monopole #OCP

  • Maroc-DGED: Courriers de Hasna Daoudi sur « Le roi prédateur »

    Maroc-DGED: Courriers de Hasna Daoudi sur « Le roi prédateur »

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Le roi prédateur;, Eric Lqurent, Catherine Graciet, Makhzen, économie, pillage, monopole,

    Sous le titre « LE ROI PREDATEUR » (Le Seuil), les auteurs Catherine Gracier et Eric Laurent expliquent qu’ils se sont appuyés sur des sources divisées en trois catégories : des hommes proches du Palais ou du premier cercle gravitant autour du Roi ; des experts pour déchiffrer « l’opacité des affaires royales » dans les secteurs tels que l’agriculture, la finance, etc., et des politiques qui connaissent certains domaines sensibles.

    « A l’exception de cinq d’entre eux, ils ont tous exigé » l’anonymat, précisent-ils. « Les excès du roi sont protégés par une omerta que nous avons décidé de briser avec ce livre. Nous démontons non seulement les mécanismes d’un système, mais aussi les ressorts psychologiques internes qui ont transformé le prétendu «+ roi des pauvres+ en un véritable +roi prédateur+ », annoncent-il s dans leur avant-propos.

    Selon les auteurs, contrairement au roi défunt qui pourtant aimait le luxe et les dépenses somptuaires, et pourtant jamais il n’apparut dans le classement des plus grandes fortunes, son fils, en moins de dix ans de règne, a accompli ce bond quantitatif à travers une sorte de hold-up sur l’économie marocaine : « Une prise de contrôle de tous les secteurs clés, un coup d’Etat économique larvé où l’apparence de légalité s’est employé à masquer l’ampleur de l’arbitraire (…) Le secteur économique marocain ressemble désormais à un village Potemkine qui dissimulerait les prédations royales (…) L’enrichissement effréné du souverain et de quelques hommes à son service peut avoir des conséquences politiques incalculables, au moment où la population est touchée de plein fouet par une crise qui l’appauvrit et fragilise les classes moyennes».


    Les auteurs se livrent à une comparaison entre le roi défunt Hassan II et le Roi Mohammed VI et estime que feu Hassan II se désintéressaient fondamentalement des questions économique parce qu’il était omniprésent dans le champ politique même s’il était attentif à ses intérêts financiers. « Son successeur, lui, demeure une véritable énigme politique (…) il apparaît se désintéresser de la politique comme de son pays. En revanche hyperactif dans le contrôle de ses affaires, il semble regarder le Maroc comme un marché captif soumis à son bon vouloir (…) ». « (…) C’est ainsi que le souverain marocain et ses proches conseillers pratiquent cette forme dégradée du pouvoir par l’abus permanent ».
    Les auteurs poursuivent un peu plus loin : « L’absolutisme royale d’Hassan II était résolument politique et visait à assurer la pérennité de la monarchie. L’absolutisme de Mohammed VI s’exerce, lui, essentiellement dans le domaine de l’économie et ne s’accompagne d’aucune stratégie politique pour assurer l’avenir de la dynastie qu’il incarne ».

    Ils évoquent en premier les « Subventions du Roi et de la Cour », la prise en charge des douze palais royaux par le Trésor public à hauteur de 1 millions de dollars par jour, le coût des déplacements à l’étranger, et comment des stratagèmes furent utilisés depuis des décennies pour épargner les ressources royales.

    Concernant les domaines royaux, les auteurs avancent que les produits de ces domaines issus des meilleures terres du pays bénéficient de la priorité à l’exportation, au détriment des autres produits marocains, et fournissent les palais au prix fort par le truchement du Ministère de la maison royale, donc de l’Etat marocain.


    Les auteurs écrivent que pour comprendre le coup d’Etat économique et financier auquel s’est livré le roi Mohammed VI suppose d’abord de bien cerner sa personnalité et les relations conflictuelles qu’il a entretenues avec son père.

    L’un des auteurs, Eric Laurent, avance que le roi Mohammed VI, alors prince héritier, ne semble pas avoir été l’enfant préféré de son père. Il raconte un tête-à-tête avec le roi défunt : « En ces heures, comme si le temps lui était compté, il multiplia confidences et petites phrases. Lorsque je lui demandai : +Est-ce rassurant pour vous de savoir que votre succession se déroule de façon stable ?+ Il répliqua d’une voix cinglante : +Jusqu’au bout je m’interroge, et malgré les apparences mon choix n’est toujours pas définitivement arrêté…+ Il marqua alors une pause pour mieux accroître son effet et ajouta : +Je ne voudrais pour rien au monde que ce pays soit victime d’une erreur de chromosome+ ».
    « La formule était évidemment d’une violence inouïe, mais, impassible, il me regarda la noter, sans me demander de l’atténuer ». (Suivra..)

    Hasna Daoudi, 13/02/2012


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    Dans leur livre, les deux auteurs consacrent une grande partie à l’ONA, à ses opérations boursières et à ses différents dirigeants commandés directement par Mounir Majidi, réputé « homme sans scrupules ».
    Selon les auteurs, au début du règne du roi Mohammed VI, le holding royal ONA va très mal et pâtit de la stratégie désastreuse de Mourad Chérif. En 2001, le cours de Bourse de l’ONA chute de 40 % et le holding plie sous un endettement record.
    Driss jettou est nommé à la tête de l’ONA mais n’aura pas le temps de mettre en œuvre sa stratégie, celle d’opter pour des participations minoritaires dans de nombreux sectaires au lieu de participations trop voyantes. Mounir Majidi, prend le contrôle. Il est alors épaulé par son « mauvais génie », l’illustre inconnu Hassan Bouhemou, qualifié par certains d’homme impitoyable qui entend se faire une place au soleil de la monarchie.

    Selon les auteurs, les deux hommes consolident leur pouvoir en 2003 quand Mounir Majidi livre au roi Mohammed VI une « information stupéfiante » : la France mettait à profit le début de son règne pour développer un vaste complot dont l’objectif était tout simplement la prise de contrôle de l’économie marocaine. Et notamment l’ONA. La prétendue information était sans fondement. Le roi, selon les auteurs, fut ainsi informé que les Français avaient même déjà choisi leur homme pour l’installer à la tête de l’ONA quand ils auraient gagné la partie : Hassan Bernoussi.

    Les auteurs poursuivent qu’à partie de 2003, une fois l’ennemi clairement désigné et le roi sous influence, les deux hommes, Majidi et Bouhemou, passent à l’offensive. Leur objectif est d’imposer aux groupes français un nouveau rapport de force reposant sur un principe incontestable: désormais, nous sommes les patrons.


    En 2005, écrivent les auteurs, l’ONA s’attaque au groupe français AXA et en 2006 au groupe Auchan. L’affaire remonta jusqu’à l’Elysée où les hommes d’affaires français sont partis se plaindre.

    Les auteurs racontent qu’entre 2006 et 2007, une autre guerre fratricide agite le sérail. Elle oppose les deux hommes forts du Palais, le « sécuritaire » El Himma, qui tire les ficelles du ministère de l’Intérieur, et le « financier » Majidi, qui gère les affaires royales. Un des épisodes de cette bataille s’est déroulé en 2006 avec, en fond de toile, la France. Choquées par la façon dont certains groupes hexagonaux comme AXA et AUCHAN sont bousculés par les hommes du roi, les autorités françaises se plaignent à Mohammed VI du traitement qui leur est réservé dans le royaume. Mauvais calcul : Mounir Majidi est alors à la manœuvre pour défaire les alliances nouées par certaines filiales de l’ONA avec plusieurs sociétés françaises sous Hassan II. Toutefois en bon adepte du « diviser pour régner », Mohammed VI charge El Himma d’enquêter sur les griefs français. Flairant là une occasion de porter un coup à son rival Majidi, El Himma aurait inflihé, en compagnie du patron de l’espionnage marocain, Yassine Mansouri, un interrogatoire policier en bonne et due forme au secrétaire particulier du roi. Voilà à quoi sont relégués les intérêts français au milieu des années 2000 : à alimenter les jeux de la basse-cour » (page 130 et 131).

    Pour les auteurs, « Le roi voulait accroître ses bénéfices, et surtout de ne plus à les partager avec les groupes français. Son intention était de se tourner vers d’autres partenaires, beaucoup moins à cheval sur le respect des protocoles d’accord et l’application des normes internationales. Des partenaires ayant, dans la gestion des affaires, la même approche que lui : les princes des Emirats, pour qui une « caution royale » suffit à sceller une affaire ».


    Dans un entretien avec l’un des auteurs en novembre 2011 (page 86), Khalid Oudghiri (Les deux auteurs lui consacrent un chapitre sous le titre « Comment on fabrique unn coupable »), « qui fut considéré comme un virtuose de la finance marocaine lorsqu’il créa la banque la plus puissance (elle appartient au roi) Attijariwafabanka , avant d’être victime des intrigues du Palais, résume ainsi la donne : « Mounir Majidi et Hassan Bouhemou dégagent des bénéfices records et se prennent pour des hommes d’affaires. Mais quel est le rapport avec l’économie réelle quand tout cela est guidé par l’arbitraire ? Aussitôt que quelqu’un s’exprime au nom de la volonté royale, personne ne peut s’y opposer ».

    Quant aux indemnités octroyées par Majidi à Oudghriri au moment de son départ de l’ONA et qui étaient de 2,3 millions d’euros, dont le montant était réparti entre trois banques françaises, elles ont provoqué une violente colère du roi à l’encontre de son secrétaire particulier, selon les auteurs.

    « Le roi est un homme assez pingre, et il ne supporte pas que la moindre somme d’argent, fût-elle modeste au regard de ses dépenses et de la fortune royale, soit soustraite au profit d’un homme tombé en disgrâce ».

    Les deux auteurs évoquent entre autreS la CDG et sa banque d’affaires la FIPAR pour servir l’ONA ou encore l’introduction en bourse du groupe ADDOHA ,, qualifiée du plus grand délit d’initié jamais enregistré au Maroc.

    Sous le titre « Comment l’Europe et la France financent les projets royaux », les auteurs écrivent que le roi rafle tous les contrats dans le secteur éolien et vend de l’électricité au Marocains.

    Les auteurs fustigent par ailleurs une France « aveugle, sourde et muette » et ajoutent que « (…) Dans les faits, le soutien mécanique de la France au Maroc traduit la perte d’influence de Paris en Afrique ». Contrairement au Américains qui savent en général tirer la leçon de leurs échecs, les Français, eux, « préfèrent singer le makhzen dans ce qu’il de plus vil : l’attitude du serviteur qui ne bronche jamais et acquise en permanence ».

    Hasna Daoudi, 13/02/2012

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    « L’héritage d’Hassan II serait partiellement confisqué par Mohammed VI »

    Sous le titre « Le roi prédateur », les auteurs Eric Laurent et Catherine Graciet prétendent que les rapports entre le roi, son frère et ses sœurs ne sont pas vraiment sereins et avancent que le prince héritier s’est mué en roi ombrageux, peu disposé à composer s’appuyant en cela sur les déclarations de Moulay Hicham, selon lesquelles Mohammed VI qui a été maltraité et écrasé par son père en en rajoute dans le respect et l’exercice de ses prérogatives.

    « Un désir de revanche qui serait à l’origine d’une crise majeure. Dans un système où tout ce qui a trait à la famille régnante est soigneusement occulté, il s’agit du secret le mieux gardé : douze ans après sa mort, l’héritage d’Hassan II serait partiellement confisqué par Mohammed VI. Le frère et les sœurs du souverain n’auraient perçu de cette fortune considérable que la part concernant les propriétés, les terrains et les biens immobiliers. Le roi aurait conservé tout le reste de l’héritage, c’est-à-dire un montant très certainement colossal. Une attitude déconcertante mais révélatrice, qui illustre une nouvelle le rapport stupéfiant que l’homme entretient vis-à-vis de l’argent mais aussi…de son père disparu ».

    « Lalla Meryem et la couverture médicale en France »
    Selon les auteurs, « Mohammed VI demeure un personnage déroutant, à la psychologie difficile à cerner, et qui semble se repaître de la domination sans partage qu’il exerce sur les autres membres de sa famille ».

    Ils racontent que le roi ayant rencontré son cousin Moulay Hicham sur une plage du nord du Maroc, lui aurait adressé un bras d’honneur.

    Puisant dans les rumeurs, les auteurs racontent également que le gouverneur de la Banque centrale du Maroc aurait entrepris toutes sortes de démarches pour que la sœur du roi, SAR la princesse Lalla Meryem puisse obtenir en France une couverture médicale. Le responsable de la BC l’aurait justifié par des difficultés, toutes relatives sans doute, que la princesse rencontrerait.
    Pendant ce temps, poursuivent les auteurs, « le roi assouvit ses caprices ».

    Hasna Daoudi, 14/02/2012

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    FUSION ONA-SNI
    Les auteurs du livre « Le roi prédateur » se sont longuement penchés sur la fusion, en mars 2010, de l’ONA et la SNI qualifiée de « véritable tour de prestidigitation » avec comme objectif « escamoter aux regards trop curieux la puissance économique du roi et lui permettre d’échapper à tout contrôle ».
    Ils écrivent que la banque conseil Lazard qui a accompagné cette opération a omis de préciser dans son rapport de 500 pages que les deux entités appartenaient au Roi. Autre motif surprenant, poursuivent-ils, c’est le géant ONA qui est absorbé par son holding SNI, structure plus modeste et endettée.

    Cette opération aurait coûté près de 24 MILLARDS de DH au groupe royal, si des partenaires historiques étrangers n’étaient venus spontanément alléger le montant de la facture (Danone, Axa, Lafarge, Banco Stantander), selon les auteurs qui ajoutent que cette coopération continue de faire grincer les dents à Paris.
    Les auteurs citent un responsable français proche du dossier qui dit que le Maroc « ne sera plus un eldorado pour les entreprises françaises, qui seront désormais soumises aux pressions de l’entourage royal », ajoutant encore que plusieurs proches du dossier confirmeront que les sociétés françaises se sont fait « tordre le bras » pour entrer ou rester dans le capital de la nouvelle entité.
    « Il est clair également que le nouveau mastodonte en train de naître sera l’interlocuteur incontournable de tous les investisseurs étrangers désirant s’implanter au Maroc. Mais qui a encore envie ? ».

    Autre avantage, poursuivent-il, la nouvelle entité en se retirant de la Bourse échappe à toutes les règles et contraintes de transparence et pourra investir librement où elle veut. « Désormais, la pieuvre royale pourra étendre ses tentacules à l’abri des regards. Seul mystère : comment cette opération a-t-elle été financée, côté Palais ? » .

    « (…) Bref, cette fusion a été conçue comme une véritable cascade d’absorption de plus gros par le plus petit. Le géant ONA est absorbé par la modeste SNI, et le nouvel ensemble est à son tour aspiré par une minuscule entité inconnue de tous, Copropar (une coquille d’un vide impressionnant, détenue à 40% par quatre fonds qui fleurent bon l’offshore (…) Ce flou n’a pas empêché l’autorité de marchés d’accorder son feu vert à une fusion d’une ampleur considérable (22 milliards de DH), menés par des structures en apparence dépourvues des fonds nécessaires et dont les propriétaires sont inconnus».

    Autre pont surprenant, écrivent-ils, l’emprunt émis pour financer l’opération a été souscrit par toutes les organisations institutionnelles du pays, compagnies d’assurances, CDG, caisses de retraite et banques.
    Selon les auteurs, les 32 millions de Marocains ne sont plus seulement des sujets du souverain mais aussi ses clients : électricité, téléphonie, alimentation, etc. « Une forme habile et insidieuse de ce que d’aucuns nomment le +nouvel impôt royal+ Un système économique non pas « étatisé » mais +royalisé+. Le Maroc est bel et bien devenu un cas unique. La plupart des dirigeants pillent leur pays en confisquant à leur peuple les richesses. Au Maroc, c’est le peuple qui, chaque jour que Dieu fait, enrichit le roi en achetant les produits de ses entreprises ».

    Hasna Daoudi, 14/02/2012

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    Voici un extrait du «résumé de l’éditeur» du livre de Catherine Graciet & Eric Laurent qui paraitra chez Seuil en mars prochain avec le titre «LE ROI PRÉDATEUR» et sous-titre «MAIN BASSE SUR LE MAROC» : « »Mohammed VI est désormais le premier banquier, le premier assureur, le premier entrepreneur de bâtiments de son pays. Il y joue un rôle dominant dans l’agro-alimentaire, l’immobilier, la grande distribution, l’énergie et les télécoms. La fortune personnelle du roi du Maroc a quintuplé en dix ans, et le magazine Forbes le classe désormais parmi les personnalités les plus riches du monde […] »» . Remarquons que Mohamed VI n’est pas le premier prédateur de cette maudite dynastie ; il n’est que le 6ème prédateur des Mohamed !….Les souverains Alaoui ont endetté le pays en dépensant les deniers publiques pour satisfaire des besoins personnels qui n’avaient aucun rapport avec les besoins de la nation au point de mettre tout le Maroc sous protectorats étrangers (français, espagnol et international) pour une durée de plus de 40 ans (30 mars 1912 au 2 mars 1956) .

    Le Sultan Youssef (mis sur le Trône par la République Française), arrière grand père du Roi actuel Mohamed 6, a appuyé de tous ses pouvoirs civil, militaire et religieux la guerre menée par la France et l’Espagne contre le patriote Abdel Karim Khattabi et son peuple du Rif, guerre qui a fait plus de 300 000 victimes civiles.

    Le Sultan Ben Youssef (mis sur le Trône par la France), a vu assassiner des marocains sur les marches de son palais de Rabat par des agents de ses services de sécurité ; parmi ses crimes contre l’humanité, la guerre du Rif dirigée par le Prince Hassan (future H2) et celle du Sahara (connue sous le nom Opération Écouvillon) .

    Quant à H2, ses crimes ne peuvent être tous connus 12 ans après sa mort tellement il en a commis ! Guerre contre le Peuple du Rif avec utilisation de bombes au NAPALM ; enlèvements et assassinats d’opposants politiques dont le plus connu est celui de Ben Barka ; crimes et assassinats divers dont TAZMAMART, tristement célèbre parce que l’une des victimes était mariée à une citoyenne américaine !…Emprisonnement des membres de la famille OUFKIR dont des enfants et bébé !…Assassinats maquillés en accidents de voitures ; vente de prisonniers politiques à des chefs d’État criminels !…Des livres de quoi remplir une bibliothèque ont été écrits sur le sujet !…

    Le Trône a détruit nos cultures traditionnelles, nos artisanats millénaires, nos systèmes ancestraux de solidarité sociale : LE TRÔNE NOUS A RÉDUIT À VIVRE DES DÉTRITUS des sociétés occidentales à qui il a vendu nos richesses et nos âmes !…

    Les ALAOUI, qui étaient bien installés au pouvoir depuis 125 ans lorsque les USA sont nés avec une Constitution PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE (We are, the people…) avaient eu TOUT LE TEMPS QU’IL FALLAIT pour doter Leur MAROC de LA MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE !….237 ans après la promulgation de la constitution américaine, regardez ce que Mohamed VI a OSÉ OFFRIR comme constitution à son « PEUPLE CHÉRI » : UNE HONTE !…Non, le temps des monarchies constitutionnelles et des États islamiques pour les pays arabo-musulmans est bel et bien TERMINÉ !

    C’est le temps où JAMAIS d’abattre le régime ! L’environnement national et international est des plus favorables. Si les marocain(e)s ratent cette occasion en or, il(le)s se condamnent à un autre 14 siècles de régressions.

    « Les jeunes Turcs» ont bien détruit « Khilafat AL-MOUMINIYNE» !…Pourquoi les marocain(e)s ne pourraient-il(le)s pas DÉTRUIRE le pouvoir d’un Amir Al Moueminiyne ?(Calif est SUPÉRIEUR à Amir Al Mouminine).


    Il est vrai cependant que ce n’est pas la même histoire; mais JAMAIS L’ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL & NATIONAL n’ont été aussi favorables à une telle entreprise : Abolir la monarchie qui gangrène le pays entier et sur tous les plans. C’est le temps ou JAMAIS D’AGIR !
    À BAS Mohamed VI, L’ASSASSIN & TORTIONNAIRE DES MUSULMAN(E)S !
    GLOIRE AUX MARTYRS DU 30 mars 1912 au 30 mars 2012


    http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fvoxmaroc.blog.lemonde.fr%2F2012%2F02%2F10%2Fle-roi-predateur-un-livre-qui-fera-trembler-le-trone%2F&h=wAQH0XlBjAQGtcyq7v_I1pfF19chw-6fB_KphU6jSWL-tsA

    Le roi prédateur, un livre qui fera trembler le trône
    voxmaroc.blog.lemonde.fr
    En mars sort chez le Seuil un nouvel opus sur Mohammed VI : Le roi prédateur, signé Catherine Graciet (ex journaliste au Journal hebdomadaire et à Bakchich) et Eric Laurent, interviewer de Hassan II et auteur du livre Mémoires d’un roi.

    Hasna Daoudi, 15/02/2012

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    Bonjour Mourad,
    Eric Laurent a fait fortune en publiant des livres contre ceux qui apparaissent comme les puissants. Avec son livre « Le roi prédateur », il est sûr qu’avec un tel ramassis d’accusations, il vendra bien.
    Cela fait une dizaine d’années qu’il sort à intervalle régulier un brûlot. Dans ses pseudo-enquêtes, il accumule tous les soupçons possibles pour crier à un gigantesque complot, que ce soit sur le 11 Septembre, la Guerre en Irak, la réélection truquée de G.W.Bush, le plan de Bush pour bombarder l’Iran à coup de bombes nucléaires, la face cachée du pétrole et plus récemment celle des horribles banques.
    Resté proche de Driss Basri jusqu’à la mort de ce dernier, il a puisé dans le caniveau des revanchards pour alimenter son livre.
    Sa proximité avec Driss Basri, alors superpuissant ministre de l’Intérieur, avec tous les « privilèges » diverses et variés dont il a bénéficié à l’époque sont bon à être exhumés…
    Hasna Daoudi, 15/02/2012

  • Wikileaks : La « mafia Fassi » contrôle l’économie de Casablanca

    Un câble envoyé par le Consulat américain à Casablanca fait état de la prospérité de Casablanca, la capitale économique du Maroc.

    Après avoir cité les recettes des MRE, du tourisme et investissements étrangers, le diplomate américain cite des sources d’enrichissement illicites, notamment notamment le trafic de drogue, le blanchiment d’argent et la corruption endémique.

    « Le phénomène facilement observable de la richesse à Casablanca soulève la question de savoir d’où vient cet argent. Beaucoup de Casablancais citent l’argent de la famille comme l’un des principaux facteurs ayant contribué à l’affluence de la ville. D’après Samir Benmakhlouf, président de Century 21 Maroc, l’Assemblée de l’industrie textile, basée à Fès, a traditionnellement conduit l’économie de l’industrie textile marocaine. Dans les années 70 et 80, les producteurs de textile se sont installés dans les années à Casablanca pour les opportunités du commerce de détail, créant une dynamique économique et apportant de l’argent à la ville », souligne le câble.

    « Un article paru dans le Middle East Report sur la bourgeoisie marocaine soutient ce point de vue historique, malgré qu’il mentionne des dates reléguant à la fin de la Seconde Guerre mondiale : « Le centre de gravité économique s’est déplacé vers les villes côtières, en particulier Casablanca. Les hommes d’affaires ont quitté Fès pour Casablanca, où ils ont continué à être connus en tant que Fassis. » Encore aujourd’hui, les natifs de Fès gardent leur réputation de membres d’une élite avisée en affaires. Un des hommes les plus riches du Maroc, Othman Benjelloun, originaire de Fès, est Président Directeur Général de BMCE, Troisième banque du Maroc. Selon les employés de BMCE, la « mafia de Fès » domine la culture de la banque. Benjelloun et d’autres comme lui appartiennent à une élite argentée de longue date qui contribue à la prospérité de Casablanca », ajoute-t-il.

    « La plupart des Casablancais reconnaissent qu’au moins une partie de la richesse de Casablanca provient d’activités illicites telles que le trafic de drogue et le blanchiment d’argent. Selon Khalid Belyazid, PDG du groupe d’édition Eco-Medias, « Nous avons de l’argent sale. Le problème, c’est qu’on ne sait pas combien ».

    « Il n’existe pas de statistiques permettant de quantifier la part de la richesse de Casablanca qui peut être attribuée à des activités illicites. Toutefois, une indication peut être trouvée dans le rapport 2007 de l’USG sur la stratégie internationale de contrôle des stupéfiants : « Le Maroc est le plus grand producteur mondial de résine de cannabis (haschisch) et se classe régulièrement parmi les plus grands producteurs mondiaux de cannabis. Le rapport estime que le commerce de la drogue au Maroc (principalement vers l’Europe) rapporte environ 13 milliards de dollars par an, soit plus de deux fois les revenus du tourisme en 2007. Une partie de cet argent se retrouve à Casablanca, où il est soit dépensé en bijoux, voitures, maisons et autres articles, soit blanchi. Se référant à l’utilisation des cafés comme façade pour des activités commerciales illégitimes, un professionnel de la finance a plaisanté en disant que « le blanchiment d’argent crée une belle culture de café à Casablanca ».

    « La corruption représente également une partie de la richesse de Casablanca. « Vous ne pouvez pas imaginer l’ampleur de l’impact « , a déclaré un résident de longue date après avoir expliqué le phénomène des responsables qui exploitent de l’information privilégiée et/ou du pouvoir à des fins lucratives. Dans un cas notoire, un policier a créé une entreprise pour importer des motos BMW après avoir appris que la police avait l’intention d’équiper une brigade de motocyclistes. Benmakhlouf, de Century 21, a noté que les permis de construire pour les terrains mis de côté par la ville deviennent parfois disponibles pour les promoteurs qui paient des pots-de-vin. Cette corruption permet à ceux qui en bénéficient d’accumuler des richesses importantes, même si elles ne sont pas déclarées».

    Tags : Maroc, mafia fassi, fassis, économie, monopole, Makhzen, monarchie alaouite,

  • Maroc : Les dérives du Roi Mohammed VI

    Vidéo: documentaire de France 3

    *Un portrait très peu flatteur du royaume marocain

    *La fortune du roi Mohamed VI ne cesse d’augmenter tandis que la population du pays ne cesse de s’appauvrir

    *Le roi exige l’obéissance aveugle de ses sujets, qui l’élèvent au rang de dieu parmi les Hommes

    Le documentaire « Roi du Maroc, le règne secret » diffusé jeudi soir sur la chaîne françaiseFrance 3, dresse un portrait très peu flatteur du royaume marocain ainsi que de son souverain, Mohammed VI. Derrière le masque d’un roi progressiste et tourné vers la modernité, se cacherait, selon le documentaire, un homme tourné vers les affaires et qui exige l’obéissance aveugle de ses sujets, qui l’élèvent au rang de dieu parmi les Hommes en se prosternant devant lui chaque année telle une divinité lors du rituel de la Bay’a.

    Le documentaire parle de ce qu’il décrit comme « l’appétit pour les affaires » de Mohamed VI. Le développement de la Holding Royale, espérée par le peuple comme pouvant servir de locomotive à l’économie nationale, a laissé place à la « dérive affairiste ».

    Des sujets devenus clients

    « À la fin des années 2000, les sujets de sa Majesté sont devenus ses clients », explique le documentaire. « Le sucre que vous mettez dans votre café c’est le roi (cosumar), le lait que vous mettez dans votre café c’est la Centrale laitière où le roi était associé à Danone, la voiture que vous prenez vous l’avez probablement achetée à Autoaule qui appartient à la famille royale. Vous avez financé votre voiture en prenant un prêt à Tijara Wafa Bank, vous l’avez assurée à Tijari Wafa Assurance… Vous pouvez vivre pratiquement en consommant des produits qui sont vendus par les entreprises du roi », détaille Aboubakr Jamaï, journaliste en exil en France.*cliquer ici: Maroc,un royaume en déclin

    **autre vidéo: Le Maroc La Face Cachée Du Paradis Documentaire 2016

    Tags : Maroc, Mohammed VI, dictature, monarchie alaouite, monopole, prédation économique,