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  • Éviter le gonflage des pneus

    Éviter le gonflage des pneus

    Topics : Algérie, véhicules, voitures, importation, montage,

    Pour de nombreux algériens « agressés » par une multitude d’informations mais surtout de désinformation, le processus d’importation et de montage des véhicules neufs est une question de semaine voire de jours ! Et pourtant ! Oui, l’affaire est loin d’être conclue et l’attente risque d’être nettement plus longue que prévu. En effet, la publication enfin des fameux cahiers de charges n’est qu’un premier jalons d’un processus devant aboutir , si tout va bien, à sélectionner des constructeurs automobiles devant être autorisés à exporter leurs véhicules vers l’Algérie et de lancer des usines de montage localement.

    En d’autres termes, il ne s’agit pas à proprement parler du lancement de l’opération importation encore moins de montage de ces véhicules. Le ministre de l’industrie, Ahmed Zaghdar a d’ailleurs utilement mis fin hier à la polémique sur la date exacte de la commercialisation des fameuses voitures neuves en précisant que l’entrée du premier véhicule sur le marché national dépend du « degré d’engagement des concessionnaires à appliquer les dispositions du nouveau cahier des charges ».

    Et d’expliquer que ce n’est qu’une fois les dossiers d’importation déposés et leur conformité au cahier des charges approuvée que la « première » approbation sera accordée. Tout ce cheminement et les délais sont du reste bien précisés dans le document portant cahier des charges. C’est dire que l’on est qu’au démarrage « juridique » de l’opération en attendant que les constructeurs et les concessionnaires intéressés manifestent leur volonté et déposent leur dossier. Mais au risque de doucher l’optimisme béat de certains, on n’en est pas encore là, loin s’en faut. Sans doute que la majorité de ces hommes d’affaires sont en train de lire et relire les dispositions contenues dans le cahier des charges pour voir l’opportunité économique et la rentabilité avant de se lancer dans l’aventure. Et rien ne dit qu’ils seront nombreux à se bousculer au portail du gouvernement.

    Les premiers échos font état d’un accueil plutôt tiède des concernés compte tenu des clauses introduites par le gouvernement pour éviter que l’opération ne se transforme en une exportation en bonne et due forme de la devise comme ce fut le cas sous le règne des Bouteflika et les affairistes qui rôdaient autour d’eux à savoir les Tahkout, Mazouz, Oulmi, et autre Haddad.

    L’État est dans son bon droit de préserver ses intérêts et ceux des citoyens « consommateurs » qui souhaitent acquérir des véhicules neufs à des prix raisonnables et un minimum d’équipements de sécurité. Il est donc salutaire que le ministre ait remis le cursus à l’endroit et décliné la conduite à tenir aux concessionnaires pour éviter de vendre du rêve à des citoyens aux yeux de qui l’acquisition d’un véhicule est hélas redevenu un luxe à cause de la politique désastreuse des ministres de Bouteflika qui ont fait le bonheur des grands constructeurs étrangers au détriment de l’industrie nationale réduite à une vulgaire opération de gonflage des pneus.

    Par Imane B.

    L’Est Républicain, 20/11/2022

    #Algérie #Véhicules #Voitures #Concessionnaires

  • Autos : 6 marques mondiales prêtes à investir en Algérie

    Autos : 6 marques mondiales prêtes à investir en Algérie – Le dossier des véhicules de moins de 3 ans pourrait voir le jour avant la fin de l’année en cours

    Six (6) constructeurs automobiles ont déposé des demandes auprès du ministère de l’Industrie pour investir en Algérie, a fait savoir mercredi un responsable au ministère.

    Dans un entretien accordé à une chaîne de télévision privée, le directeur général de la compétitivité industrielle au ministère, Abdelaziz Guend, a indiqué que le département de l’Industrie avait reçu « six (6) industriels souhaitant investir en Algérie auxquels on a donné toutes les explications nécessaires, notamment nos ambitions pour parvenir à une industrie nationale forte ».

    « Les investisseurs dans ce créneau sont les bienvenus en Algérie à condition de porter des projets productifs et pourvoyeurs de postes d’emploi », selon le principe « gagnant-gagnant », a-t-il ajouté, affirmant que cette position a été confirmée à toutes les représentations diplomatiques qui ont contacté le ministère pour s’informer sur la politique algérienne en la matière.

    Le DG de la compétitivité industrielle qui a refusé de révéler l’identité des constructeurs, a souligné que l’investissement dans l’industrie automobile en Algérie ne sera pas l’apanage d’une nationalité ou d’une catégorie, le plus important étant de respecter l’intérêt de l’Algérie et celui des consommateurs.

    Dans le même contexte, il a souligné que la commission chargée du traitement des demandes d’investissement ne s’est pas encore réunie pour examiner les dossiers de ces constructeurs. Concernant l’importation de véhicules, M. Guend a révélé que le comité technique interministériel chargé de l’étude et du suivi des dossiers relatifs à l’activité des concessionnaires de véhicules neufs, a rejeté 19 dossiers sur 27 étudiés.

    Le comité en question a tenu à ce jour 30 réunions, étudié 27 dossiers et en a rejeté 19 car non remplissant les conditions, a précisé le même responsable, relevant que ces rejets peuvent faire l’objet d’un recours auprès de la commission spécialisée.

    Interrogé sur la « lenteur de l’opération de traitement des demandes », M. Guend dira que la commission compétente procède à une vérification minutieuse des pièces déposées et des déclarations des titulaires de dossiers, outre l’ajournement de nombreuses séances de travail, situation sanitaire oblige.

    Concernant l’importation de voitures d’occasion de moins de trois ans, le directeur a rappelé que la loi le permet clairement, la mise en œuvre de la procédure nécessitant toutefois la promulgation d’un texte réglementaire, en cours d’élaboration d’ailleurs. Sur la possibilité de commencer l’importation de ce type de véhicules au courant de 2022, M. Guend a répondu: « Peut-être avant, il faut être optimiste ».

    L’événement, 03/11/2021

  • L’Afrique: nouvelle plaque tournante de l’industrie automobile

    Afrique, industrie automobile, voitures, montage, #Afrique, #Automobiles, #Voitures,

    Après que l’industrie automobile européenne a déplacé une grande partie de sa production vers l’Europe de l’Est, certains pensent que la prochaine étape est l’Afrique, à la fois pour la production et un marché de consommation en croissance. Les voisins orientaux de l’Allemagne doivent-ils s’inquiéter ?

    Le Maroc est une plaque tournante émergente de la fabrication automobile, tandis que l’Afrique du Sud a une histoire de construction automobile. Mais les constructeurs automobiles multinationaux installent également des usines de production en Angola, en Éthiopie, au Ghana, au Kenya, en Namibie, au Nigeria et au Rwanda, et des producteurs africains appartenant à des locaux se lancent sur cette route moins fréquentée.

    L’Afrique compte plus d’un milliard d’habitants, 17 % de la population mondiale, mais ne représente que 1 % des voitures vendues dans le monde, contre 30 % en Chine, 22 % en Europe et 17 % en Amérique du Nord, selon l’Organisation internationale des Constructeurs d’Automobiles (OICA). L’Afrique compte en moyenne 44 véhicules pour 1 000 habitants, contre une moyenne mondiale de 180 et 800 aux États-Unis, selon McKinsey.

    Le Maroc et l’Afrique du Sud en tête
    En 2018, le Maroc a dépassé l’Afrique du Sud en tant que plus grand exportateur africain de voitures particulières avec des exportations en 2019 de 10 milliards de dollars (8,5 milliards d’euros). Les deux pays fabriquent principalement des voitures pour les marchés étrangers, mais ont également des marchés intérieurs relativement importants. VW, le propriétaire de Mercedes-Benz Daimler et BMW sont parmi les plus grands constructeurs automobiles d’Afrique, représentant plus de 90 % de toutes les voitures particulières produites et un tiers des voitures vendues en Afrique du Sud en 2019. Pendant ce temps, environ 80 % des 400 000 voitures produits au Maroc sont vendus en Europe, la France, l’Espagne, l’ Allemagne et l’Italie étant les principales destinations.

    L’industrie automobile marocaine emploie directement 220 000 personnes, dont la plupart travaillent pour 250 fournisseurs. Chaque année, les Marocains achètent 160 000 voitures neuves, ce qui est peu pour une population de 36 millions d’habitants.

    En septembre, Stellantis — créée en janvier 2021 après la fusion de Fiat Chrysler et PSA — a annoncé que sa supermini voiture électrique Opel Rocks-e serait produite dans l’usine PSA de Kenitra, d’une capacité de 200 000 véhicules par an. Stellantis, quatrième constructeur automobile mondial, prévoit d’augmenter ses dépenses en pièces détachées fabriquées au Maroc de 600 millions d’euros à 3 milliards d’euros d’ici 2025.

    BYD, un constructeur chinois de véhicules électriques, a signé un protocole d’accord avec le gouvernement marocain pour ouvrir une usine également à Kénitra, tandis que Hyundai, le constructeur automobile coréen, après avoir quitté l’Algérie, envisagerait de s’implanter au Maroc.

    Parallèlement, STMicroelectronics, société américaine basée à Casablanca, vient de lancer la fabrication de l’émetteur principal des véhicules Tesla au Maroc.

    La proximité compte
    Les principales raisons pour lesquelles le Maroc a été une réussite sont peut-être sa situation à proximité des marchés européens et les accords de libre-échange qu’il a signés avec l’Europe, les États-Unis, la Turquie, les Émirats arabes unis et ailleurs.

    « Les usines Renault et Peugeot de Tanger et de ses environs sont là parce qu’elles ont obtenu des accords très avantageux – sur le terrain, les infrastructures, la facilitation douanière pour investir dans un pays situé à très courte distance en ferry de l’Europe », Joe Studwell, de l’Overseas Development Institute de Cambridge, a déclaré à DW.

    « Cette logique ne fonctionne pas pour l’Afrique subsaharienne où tout tourne autour des marchés locaux », a-t-il ajouté.

    Les fournisseurs, le personnel et les fournitures locaux sont également importants. Renault, par exemple, s’approvisionne des sièges aux essieux auprès de fournisseurs locaux. Le contenu local représente 60% du produit final. Pendant ce temps, les coûts de main-d’œuvre représentent environ un quart de ceux de l’Espagne et sont inférieurs à ceux de l’Europe de l’Est.

    D’autres nations africaines en mouvement
    Avant le changement d’Opel au Maroc, on s’attendait généralement à ce que l’Égypte devienne le prochain centre de fabrication automobile de la région.

    Le constructeur automobile chinois Dongfeng a signé un accord-cadre en janvier 2021 avec la société d’État égyptienne en faillite El Nasr Automotive Manufacturing Company pour produire conjointement des véhicules électriques en Égypte.

    Il existe également de très petites usines de production au Kenya et au Rwanda. Au Rwanda, Volkswagen teste la mobilité électrique.

    Des sites de production européens sont prévus en Éthiopie, au Nigeria et au Ghana. Le Ghana veut limiter l’importation de voitures d’occasion et obsolètes. Il offre également aux constructeurs automobiles 10 ans d’exonération fiscale.

    Volkswagen a ouvert sa première usine d’assemblage au Ghana en août 2020. Jusqu’à 5 000 véhicules doivent y être assemblés par an, dont le Tiguan, la Passat et la Polo. Nissan s’apprête également à lancer une usine d’assemblage.

    Au Nigeria, au Kenya, au Rwanda et au Ghana, les constructeurs automobiles mondiaux investissent dans des usines d’assemblage au lieu d’unités de production à part entière. Au Kenya, une entreprise locale, AVA, assemble des véhicules utilitaires moyens et lourds pour Mitsubishi, Fuso, Scania, Toyota, Hino et Tata.

    Les constructeurs automobiles africains
    Des efforts sont également déployés pour produire des voitures « maison » avec plusieurs startups.

    Au Kenya, Mobius Motors a été lancé en 2009 par l’entrepreneur britannique Joel Jackson et envisage maintenant de lancer un véhicule tout-terrain. En Afrique du Sud, une joint-venture entre Mureza et le groupe iranien SAIPA vise à terme à concevoir et fabriquer des véhicules en Afrique pour le marché du continent. Kiira Motors a également l’intention de lancer une voiture hybride en Ouganda, tandis que l’Innoson est une autre marque indigène au Nigeria.

    « Nous voyons de nouveaux constructeurs automobiles plus petits en Afrique effectuer des travaux très spécifiques et plus petits, et cela, combiné à de nouvelles technologies telles que l’impression 3D, a un potentiel pour l’Afrique », a déclaré à DW Georg Leutert, directeur des industries automobile et aérospatiale chez IndustriALL Global Union. « Cela ne dépend pas des économies d’échelle et pourrait donc s’éloigner de la production de masse. Mais il y a un problème de reconnaissance de la marque et d’infrastructure de service, ainsi que la nécessité d’un gros investissement initial », a-t-il ajouté.

    « En ce qui concerne les entreprises africaines qui construisent des voitures africaines, le Maroc a jusqu’à présent choisi la voie du low-cost, avec le risque de suivre le Mexique dans une impasse. Cela signifie qu’il y a encore trop peu de planification pour investir dans le savoir-faire à long terme et capacités nationales », a déclaré Leutert.

    Birkin Cars, une entreprise automobile basée en Afrique du Sud, est la plus ancienne du secteur, ayant débuté en 1982. L’Innoson Vehicle Manufacturing Company a été fondée par l’entrepreneur d’origine nigériane Innocent Chukwuma et est la première entreprise technologique à fabriquer des voitures au Nigeria. La Kantaka Automobile Company a été créée au Ghana, tandis que Kiira Motors Corporation, une entreprise automobile ougandaise, s’intéresse à la création d’un véhicule électronique hybride.

    Fondée en 2006, la société tunisienne Wallyscar fabrique 350 SUV cabriolets par an. Olfa Seddik de Wallyscar a déclaré à DW que la société prévoyait de dévoiler cinq nouveaux modèles au cours des cinq prochaines années et de déployer 4 000 voitures par an d’ici 2025. « La Tunisie souffre d’une infrastructure logistique et d’une législation. problèmes », a déclaré Seddik.

    « En raison de la hausse des salaires et de l’automatisation, il est de plus en plus logique de déplacer une partie de la fabrication vers l’Europe. Cela rendra difficile pour les pays africains de vraiment faire une percée dans la production automobile. À l’exception du Maroc en marge de l’UE et peut-être de l’Égypte dans le l’avenir bénéficiera de cette tendance », a déclaré à DW Robert Kappel de l’Université de Leipzig.

    « Les marchés sont trop petits pour les constructeurs automobiles étrangers et nationaux ainsi que pour les fournisseurs, car ils auraient besoin de grandes quantités pour que la production en vaille la peine », a déclaré Kappel.

    « [Mais] dans huit à dix ans, beaucoup de choses peuvent donc changer sur le continent africain. Le marché de la production automobile va devenir plus grand, d’autant plus que les villes avec une proportion plus élevée de classes moyennes se développent », a expliqué Kappel.

    « Le Ghana veut s’imposer comme un nouveau hotspot en Afrique de l’Ouest. Il a identifié l’assemblage de véhicules et la fabrication de composants automobiles comme une industrie d’ancrage stratégique. Grâce à cela, le gouvernement veut stimuler l’industrialisation et créer de nouveaux emplois », a-t-il ajouté.

    Attention Europe de l’Est
    « Certaines productions, par exemple le câblage et les produits manuels, s’éloignent de l’Europe de l’Est », a déclaré Leutert. « Mais pour la Tchéquie, la Slovaquie et la Pologne, il n’y a pas de réel problème, car ils sont hautement qualifiés, bien établis – les coûts sont encore bas et ils sont proches des fabricants allemands et européens », a expliqué Leutert.

    « Mais la Roumanie, la Bulgarie et les Balkans pourraient être confrontés à des problèmes, étant donné qu’ils ont tendance à être moins stables en termes de main-d’œuvre qu’en Afrique du Nord. Il y a une rotation élevée des travailleurs et les infrastructures sont médiocres », a conclu Leutert.

    DW, 15/10/2021

  • Algérie/ Importation et montage automobile : Les précisions de Belhimer

    Le gouvernement s’est attelé à la révision du système juridique relatif à l’importation et au montage automobile afin de répondre aux besoins des citoyens et d’asseoir une véritable base industrielle…

    C’est ce qu’a indiqué hier le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer. Dans un entretien au site électronique Sahm Media, M. Belhimer a précisé que le dossier d’importation et de construction automobile « n’a pas été géré comme il se doit lors des précédents gouvernements, une expérience qui a eu des retombées multiples que nous subissons encore aujourd’hui », soulignant que le gouvernement « s’est attelé à la révision du système juridique relatif au dossier d’importation et de montage automobile afin de répondre aux besoins des citoyens et d’asseoir une véritable base industrielle reposant sur la véritable construction et non sur le simple montage ». Des mesures qui ont permis « d’organiser l’activité des concessionnaires de véhicules neufs à travers la promulgation du décret exécutif 20-227 fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de construction de véhicules », a ajouté le ministre, rappelant les amendements introduits au texte, à savoir la réduction du nombre de documents exigés dans le dossier et la simplification de la procédure administrative, et ce, dans le but d’accélérer l’examen des dossiers par la commission interministérielle. Il a également évoqué les « conditions imposées aux concessionnaires pour qu’ils puissent importer un plus grand nombre de voitures dans de brefs délais et à moindre coût ».

    M. Belhimer a, par ailleurs, assuré que « les pouvoirs publics maintiendront l’aide sociale qui s’élève à 10 milliards de dollars malgré une conjoncture difficile en attendant la concrétisation du saut économique qualitatif qui est au coeur des priorités du programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune ». De nombreuses « initiatives sont en cours de concrétisation. Leurs résultats apparaîtront à court ou moyen termes », a-t-il affirmé, faisant observer que l’Algérie, à l’instar de nombreux pays, « a traversé une crise économique induite par la pandémie de Covid-19 et le recul des prix du pétrole ». Selon lui, « les solutions seront purement économiques » à travers « le renforcement et la diversification de l’économie nationale et l’augmentation du pouvoir d’achat des citoyens ». Il a, à cet égard, fait savoir que le ministère de l’Industrie « s’attelle, en concertation avec des experts, à l’élaboration de lamouture finale du nouveau projet de loi sur l’investissement », qui vise à « créer un climat d’affaires plus adapté qui permette d’investir dans un environnement où règne la confiance entre tous les opérateurs ». Production du vaccin Sputnik V en Algérie Concernant la fabrication du vaccin Sputnik V en Algérie, le Porte-parole du gouvernement a précisé que « les efforts se poursuivent pour assurer la disponibilité du vaccin en septembre prochain, comme annoncé précédemment pour relever le nouveau défi de la souveraineté sanitaire évoqué par le président de la République ».

    Le ministère de l’Industrie pharmaceutique « a pris toutes les mesures nécessaires pour faciliter la mise en oeuvre du projet de production du vaccin Sputnik V », a-t-il dit, ajoutant que le ministère « est en contact ermanent avec plusieurs laboratoires internationaux ». Concernant le dossier du logement, M. Belhimer a estimé qu’il « est exagéré de continuer à parler de crise de logement » après tous les projets réalisés dans le cadre des programmes quinquennaux successifs qui se sont soldés par « la construction de 4.6 millions d’unités », dont près de quatre millions dans le cadre de formules publiques ». Il a également fait état de la réalisation en cours d’un million de logements de différentes formules dans le cadre du programme quinquennal 2020-2024, en insistant sur la contribution de l’État à l’octroi d’aides » pour la construction de logements outre la nouvelle formule qui vise à renforcer le marché locatif en lançant la formule du Logement locatif promotionnel (LLP). Le ministre a indiqué, chiffres à l’appui, que cet important programme de logement « consiste à lancer 200.000 logements publics locatifs (LPL), le programme dédié à l’élimination de l’habitat précaire y compris », en sus de la formule du logement promotionnel aidé (LPA) qui prévoit la réalisation de 70.000 logements. S’agissant de la formule LLP qui « comprend 40.000 logements », le ministre a précisé que c’est une nouvelle formule qui s’inscrit dans le cadre du développement et de la régulation du marché locatif en réponse aux besoins des populations, et qui tend à « encourager le secteur à participer plus activement à la réalisation de logements », en sus de 40.000 logements location-vente.

    Pour ce qui est du logement rural, le Porte-parole du gouvernement a fait état « d’un quota de 400.000 logements sous forme d’aides financières pour l’autoconstruction » ainsi que de « 250.000 lotissements sociaux entièrement aménagés » dans le cadre de l’offre de l’État « soutenue par des aides financières à la réalisation de logements au niveau des wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux ». En matière d’énergie, le ministre a révélé que l’Algérie « dispose d’une capacité de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables de près de 500 mégawatts, ce qui est nettement en dessous du potentiel qu’elle recèle », mais, a-t-il dit, cela « a permis d’acquérir de l’expérience dans la création de ce type de projets et de cerner les contraintes juridiques, administratives et financières qui entravent le développement des énergies renouvelables ». Parmi les contraintes à lever, a-t-il dit, « celles liées aux assiettes foncières devant accueillir les projets et qu’il faut choisir soigneusement, notamment concernant la proximité au réseau d’électricité national afin de faciliter leur intégration ». A ce titre, il a rappelé que le progra me pluriannuel de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, adopté en février 2020 par le gouvernement, se fixe comme objectif la production de « 15.000 mégawatts d’ici à 2035 ».

    Il a précisé par ailleurs que le mécanisme en place actuellement pour l’encadrement du marché financier parallèle est « la finance islamique visant à absorber la liquidité tout en encourageant l’utilisation des mécanismes bancaires ». En ce qui concerne la presse électronique, M. Belhimer a réaffirmé que les services de son ministère « comptent atteindre au moins 100 sites électroniques domiciliés en Algérie, avec une extension.dz ». Quant aux mécanismes de soutien dont ils bénéficieront, il a évoqué la possibilité du « soutien indirect à travers l’Agence nationale d’édition et de publicité (Anep), en attendant la publication de la loi sur la publicité, la modification de certaines loir latives aux modalités de publication des annonces publiques et la relance du fonds de soutien à la presse de nature à contribuer fortement au soutien de ces sites »

    Par : RIAD EL HADI

    Le Midi Libre, 24 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, importations de véhicules, voitures, construction automobiles, montage,