Étiquette : Moroccogate

  • Qatargate : Fuite des interrogatoires des suspects

    Tags : Maroc-Qatargate, Moroccogate, Parlement Européen, corruption, pots-de-vin, Antonio Panzeri, Eva Kaili, Francesco Giorgi,

    Qatargate : des entretiens avec des suspects divulguent des détails sur la corruption dans l’UE

    Jack Parrock à Bruxelles

    Les transcriptions d’entretiens avec l’un des principaux suspects, l’ancien législateur européen Pier Antonio Panzeri, ont mis en lumière les rouages ​​​​du scandale de la corruption lié à l’État du Golfe.

    C’est l’accord que l’ancien législateur européen Pier Antonio Panzeri a conclu avec les enquêteurs belges : révéler les détails du scandale de corruption du Qatargate et bénéficier d’une réduction de peine pour sa participation.

    Les transcriptions divulguées de deux entretiens menés début février par des enquêteurs avec la figure centrale du scandale, vues par DW, donnent un aperçu beaucoup plus approfondi de la façon dont l’arnaque politique a commencé, qui était impliqué et comment elle a été perpétrée.

    Les détails décrits dans ce rapport proviennent des transcriptions et ne reflètent que la version de Panzeri de l’histoire. Ils peuvent être utilisés devant les tribunaux, mais seront probablement contestés par les procureurs.

    Le soi-disant scandale du Qatargate a secoué le Parlement européen depuis que quatre personnes ont été arrêtées à Bruxelles le 9 décembre, la police belge ayant saisi 1,5 million d’euros (1,6 million de dollars) en espèces dans des résidences privées.

    Il s’agissait de la législatrice grecque Eva Kaili , alors l’une des vice-présidentes du Parlement européen, de son compagnon de vie Francesco Giorgi, qui était également l’assistant professionnel de Panzeri, de Pazneri lui-même et de Niccolo Figa-Talamanca, le chef d’une ONG de défense des droits de l’homme. Il semble maintenant que Figa-Talamanca ait été impliquée par erreur dans l’enquête, ayant depuis été libérée « sans condition ».

    Panzeri : le scandale de la corruption a commencé avec le Maroc

    Les transcriptions d’entretiens divulguées montrent que le scandale de la corruption a commencé avec le Maroc, pas avec le Qatar .

    Dans les entretiens, Panzeri a décrit comment une relation avec Abderrahim Atmoun, qui est maintenant ambassadeur du Maroc en Pologne, a commencé en 2012.

    Panzeri a déclaré que le diplomate marocain avait payé 50 000 € pour l’un de ses événements de campagne électorale à Milan en 2014, et que son « amitié avec Atmoun s’est renforcée au fil du temps ».

    Une série d’histoires sinueuses dans les transcriptions affirme que l’ambassadeur Atmoun a également payé de somptueux voyages au Maroc pour Kaili, Giorgi et deux autres législateurs européens, Andrea Cozzolino et Maria Arena.

    Selon Panzeri, des sacs d’argent sonnant n’ont commencé à être payés par le Maroc qu’à partir de 2019, lorsque lui et Giorgi ont accepté de prendre 50 000 € par an en échange de leur travail pour créer une impression favorable de l’État nord-africain au sein des cercles politiques de l’UE en Bruxelles.

    L’ancien membre du Parlement européen a également affirmé qu’un accord similaire avait été conclu avec les responsables du gouvernement mauritanien à peu près à la même époque. Panzeri a déclaré que cette situation n’a duré que tout au long de 2019, lui et Giorgi ne recevant que deux paiements chacun de 50 000 €.

    Le gouvernement marocain a nié toute implication dans le scandale, tandis que la Mauritanie n’a pas encore répondu à une demande de commentaires de DW.

    De l’argent du Qatar transféré par l’intermédiaire d’un « homme d’affaires turc »

    Au cours des entretiens, Panzeri a affirmé que le Qatar avait commencé à essayer d’étendre son réseau d’influence au sein des institutions de l’UE fin 2017. C’est à ce moment-là que les paiements versés aux décideurs politiques de l’UE ont commencé à monter en flèche.

    Panzeri a déclaré qu’après des réunions début 2018 avec le ministre du Travail du Qatar, Ali bin Samikh Al Marri, l’État du Golfe avait accepté de lui verser, ainsi qu’à Giorgi, 1 million d’euros par an en 2018 et 2019.

    Les préparatifs pour que le Qatar accueille la Coupe du Monde de la FIFA 2022 étaient déjà bien avancés à l’époque, et le pays était de plus en plus surveillé pour son traitement des travailleurs migrants pour construire des stades et des infrastructures pour la compétition d’un mois. L’ancienne position de Panzeri en tant que porte-parole de la sous-commission des droits de l’homme du Parlement européen faisait de lui la personne idéale pour ajuster le récit à Bruxelles.

    Après avoir quitté ses fonctions en 2019, Panzeri a ensuite créé une ONG non enregistrée appelée Fight Impunity pour poursuivre ce travail.

    Les transcriptions suggèrent que c’est à cette époque que la partenaire de Giorgi, Eva Kaili, a commencé à s’impliquer. Panzeri a affirmé que l’eurodéputée grecque avait reçu 250 000 € du Qatar pour financer sa campagne de réélection au Parlement européen en 2019.

    Bien que certains détails des transferts d’argent restent flous, Panzeri a déclaré qu’une grande partie de l’argent qatari leur avait été acheminé par l’intermédiaire d’un « homme d’affaires turc et de son avocat à Londres ».

    Panzeri a également affirmé qu’un autre député européen italien avait également reçu de l’argent et rencontré des interlocuteurs impliqués dans le réseau de corruption présumé.

    En réponse à une demande de commentaires de DW, l’État du Qatar a répondu par son démenti répété, affirmant qu’il « rejette catégoriquement les accusations. Toute association du gouvernement qatari avec les allégations signalées est sans fondement et gravement mal informée ».

    Panzeri dit qu’il n’est pas le « grand patron »

    À un moment donné au cours des près de six heures d’entretiens, Panzeri a déclaré aux procureurs qu’il voulait « démanteler l’idée » qu’il était le « grand patron ».

    Il a dit que son assistant, Giorgi, était le « chef d’orchestre » et remettrait des enveloppes et des sacs d’argent aux personnes impliquées, y compris à Panzeri lui-même.

    Panzeri a cependant expliqué comment il avait personnellement « approché » le député européen Marc Tarabella, de Belgique, avec un montant initial de 20 000 € en espèces, et que Tarabella avait reçu jusqu’à 140 000 € sur une période donnée. Tarabella a voté pour lever sa propre immunité parlementaire en février et a été arrêté peu de temps après .

    Ce qui reste incertain, c’est si les millions que Giorgi et Panzeri auraient chacun reçus des Qataris devaient être utilisés pour soudoyer d’autres fonctionnaires de l’UE, ou uniquement pour payer leurs services.

    Panzeri a perdu son siège lors des élections au Parlement européen de 2019 et, dans les transcriptions, il a affirmé que sa place dans le réseau de corruption présumé avait été prise par son collègue législateur italien, Andrea Cozzolino, qui, selon lui, a reçu au moins 600 000 € pour faire pression favorablement au nom du Qatar.

    Giorgi est ensuite devenu l’assistant de Cozzolino au Parlement européen et percevait un « salaire élevé », selon Panzeri.

    Le mois dernier, le quotidien britannique The Times rapportait que Panzeri et Giorgi avaient été étonnamment détenus pendant des semaines dans la même cellule de la prison Saint-Gilles à Bruxelles, bien qu’ils aient été accusés de collusion dans ce scandale de corruption.

    Plus tard ce mois-là, Giorgi a été libéré sous étiquette électronique, tandis que Panzeri reste incarcéré, tout comme Kaili et Tarabella. Cozzolino, actuellement en Italie, fait face à un mandat d’arrêt européen.

    Des sources proches de Panzeri ont déclaré à DW que sa santé mentale et physique « se détériorait considérablement » pendant qu’il était en prison.

    Panzeri avait « trop » d’argent et « ne savait pas quoi en faire »

    Parmi de nombreux récits d’échange d’argent liquide dans différentes parties du monde, Panzeri a raconté aux enquêteurs comment 15 000 € avaient été volés dans sa valise dans un train entre Paris et Bruxelles.

    Il a raconté comment il avait séparé l’argent en deux liasses distinctes à différents endroits de son sac. Pendant son voyage, il a déclaré que l’argent avait été retiré du sac, qui avait été laissé sur place.

    Panzeri a également déclaré qu’à la suite d’un échange d’argent avec l’un des nombreux assistants parlementaires européens cités dans l’interview, il avait décidé de « jeter l’argent à la poubelle quand [il] rentrerait chez lui ».

    D’ici 2021, a déclaré Panzeri, il voulait changer le système, car il « avait déjà trop [d’argent] et ne savait pas quoi en faire ».

    Le chef d’une ONG lié par erreur à un scandale de corruption ?

    Une autre des révélations importantes dans les transcriptions est l’affirmation de Panzeri selon laquelle la quatrième personne initialement arrêtée et détenue en prison pendant près de deux mois pourrait être innocente.

    Niccolo Figa-Talamanca, le chef d’une ONG de défense des droits humains très respectée et officiellement enregistrée appelée No Peace Without Justice, a été arrêté lors des premières arrestations en décembre.

    Fight Impunity de Panzeri partageait un bureau avec l’ONG, et dans les transcriptions, DW a lu qu’il avait approché Figa-Talamanca avec des offres de dons allant jusqu’à 500 000 €, ce qui pourrait être considéré comme courant pour les organismes de défense des droits humains.

    « Niccolo n’a jamais participé à aucune réunion avec [un interlocuteur] et ne savait rien de l’affaire », a déclaré Panzeri aux enquêteurs.

    Un avocat de Figa-Talamanca a déclaré à DW que son client n’était « en aucun cas impliqué dans un acte répréhensible ».

    Une autre eurodéputée belge, Maria Arena, dont le nom a été fréquemment lié au scandale de corruption, s’est rendue au Qatar selon les transcriptions et a rencontré certaines des personnes impliquées. Mais à aucun moment Panzeri n’a mentionné qu’Arena avait pris de l’argent à qui que ce soit.

    Arena a nié à plusieurs reprises toute implication dans le scandale de corruption.

    Des fuites dans la presse suscitent des inquiétudes concernant une affaire judiciaire
    Les procureurs ont tenté de limiter les informations fournies à la presse dès le début du scandale, ce qui signifie que la chasse aux détails a été féroce. Mais plusieurs fuites ont été révélées ces dernières semaines, dont ces transcriptions.

    Les inquiétudes grandissent quant à la manière dont l’accusation pourrait monter son dossier juridique, avec tant d’informations désormais dans le domaine public.

    DW a contacté les bureaux de chacune des personnes nommées dans ce rapport pour obtenir des commentaires, et on lui a dit « aucun commentaire » ou n’a pas reçu de réponse par publication.

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    #Qatargate #Marocgate #Maroc #Moroccogate #Parlement_européen #PE #Antonio_Panzeri #Corruption #Eva_Kaili #Francesco_Giorgi

  • Qatargate : l’argent du Qatar passait par un homme d’affaires turc

    Tags : Maroc-Qatargate, Moroccogate, Parlement Européen, corruption, pots-de-vin, Antonio Panzeri, Eva Kaili, Francesco Giorgi,

    Alors que les autorités poursuivent leurs investigations sur le Qatargate, une dépêche de DW citant les déclarations transcrites de Panzeri, met en lumière de nouvelles preuves sur le fonctionnement du réseau, mais aussi sur l’implication d’Eva Kaili.

    Panzeri rapporte que le Qatar a commencé à étendre son réseau d’influence dans les institutions de l’UE fin 2017. Après des réunions début 2018 avec le ministre du Travail du pays du Golfe, Ali Bin Samih Al Marri, le Qatar a accepté de lui donner, ainsi qu’à son partenaire Kaili, un million d’euros par an, pour les deux années 2018-2019.

    Le Qatar a financé la campagne de réélection de Kaili

    Poursuivant son témoignage, l’ancien député européen précise que faute d’avoir été réélu, il a fondé l’ONG « Fight Impunity » afin de poursuivre son action en faveur du Qatar. Par ailleurs, il soutient que Kaili a reçu la somme de 250 000 euros du Qatar pour financer sa campagne de réélection au Parlement européen.

    Bien que tous les détails concernant le transfert de l’argent n’aient pas été divulgués, comme l’a noté DW, Pancheri a affirmé qu’une grande partie du montant du Qatar leur était parvenue par l’intermédiaire d’un « homme d’affaires turc et de son avocat à Londres ». Panzeri a également affirmé qu’un autre compatriote de l’eurodéputé avait reçu de l’argent et qu’il avait rencontré des interlocuteurs impliqués dans le réseau de corruption.

    Où le scandale de la corruption a-t-il commencé ?

    Selon les déclarations divulguées, il semble que le scandale ait commencé avec le Maroc, pas avec le Qatar. La relation de l’ancien député européen, Antonio Panzeri, avec l’ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun, débute en 2012 et que le diplomate marocain lui a donné 50 000 euros en 2014 pour un meeting pré-électoral à Milan.

    Selon les documents, Atmun a payé des voyages de luxe au Maroc pour Kylie, son partenaire Francesco Giorgi et deux autres eurodéputés, l’Italien Andrea Coccolino et la Belge Maria Arena.

    À partir de 2019, le Maroc a commencé à envoyer des sacs d’argent, lorsque Panzeri et Giorgi ont accepté de recevoir 50 000 euros par an afin de créer une bonne image du pays d’Afrique du Nord dans les cercles politiques de l’UE à Bruxelles.

    Il a conclu le même accord avec la Mauritanie. Panzeri a déclaré que tout cela n’a duré qu’en 2019 et que lui et Giorgi ont reçu deux versements de 50 000 euros chacun. Le gouvernement marocain, dit DW, a nié toute implication dans le scandale de corruption, tandis que la Mauritanie n’a pas répondu à une demande de commentaire.

    Panzri décline ses responsabilités

    Lors des dépositions, Panzeri a voulu renoncer au rôle principal prétextant qu’il n’était pas le « grand patron ». En fait, pour y parvenir, il a « cloué » le partenaire d’Eva Kaili et son ancien assistant parlementaire, Francesco Giorgi, comme celui qui avait la commande principale.

    En particulier, il a mentionné que Giorgi distribuait des enveloppes et des sacs d’argent aux personnes impliquées dans le scandale, y compris lui-même. Par la suite, l’ancien député européen a déclaré avoir approché Mark Tarabella arrêté avec une première somme de 20 000 euros.

    Panzeri a également déclaré que le montant total que Tarabela a pris était de 140 000 euros. L’ancien eurodéputé italien a également déclaré qu’en 2021, il voulait changer de système car « il avait déjà accumulé tellement d’argent, il ne savait pas quoi en faire ». En outre, des personnes proches de Panzeri ont déclaré à DW que l’état physique et mental de Panzeri « se détériorait considérablement » pendant qu’il restait en prison.

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    #Qatargate #Marocgate #Maroc #Moroccogate #Parlement_européen #PE #Antonio_Panzeri #Corruption #Eva_Kaili #Francesco_Giorgi

  • Dirty time

    Tags : Morocco, Moroccogate, European Parliament, Bribery, corruption, Christian Cambon,

    Dirty time for the Moroccan regime, the latter no longer makes people cry. On the contrary, day after day, more and more voices are being raised to condemn its unacceptable actions and violations. The time when the corrupt regime in Rabat could afford to trample on the law now seems to be well and truly over. To this effect, the French newspaper L’Humanité published an article on the Makhzen’s policy of influence in the heart of European institutions, particularly in the French Senate, where some senators are privileged targets of the regime. This is the case of Christian Cambon, president of the France-Morocco friendship group in the French Senate, who systematically aligns himself with Rabat’s positions, even if it means denouncing a European resolution against violations of press freedom, writes L’Humanité in an article published under the title: « Sous les ors du Sénat, les amitiés marocaines de Christian Cambon ».

    According to the same newspaper, the approach of the senator « Les Républicains » from Val-de-Marne is not very surprising if one knows the close ties that the Alawite kingdom maintains with him. Practically at the same time, it was the Italian public television station RAI3 that exposed, among other things, Rabat’s colonialist policy. This was done by broadcasting a report on the corruption affair in the European Parliament (EP), shedding light on the interference and espionage manoeuvres of the Makhzen with corrupt MEPs, as well as on the crimes of the Moroccan occupation in Western Sahara.

    The report, entitled « Europe for sale », presented through the programme « PresaDiretta », evoked the central theme of this investigation carried out by the Belgian Federal Prosecutor’s Office since last December, namely the illegal practices that Morocco has resorted to in order to circumvent and avoid any resolution that does not go in its direction, especially with regard to the occupation of Western Sahara.

    Illustrating with images of confidential documents revealed to the general public, the journalist said that a note from Morocco’s mission to the European Union (EU) leaked in 2014, alerted its foreign ministry to the possible tabling of malicious amendments by opponents before the EP’s adoption of reports on torture, human rights and the EU’s trade relations with Mediterranean countries.

    Now we know what was behind the opposition of some members of the European Commission and Council to the European Court of Justice (ECJ) ruling on Western Sahara’s natural resources – bribes!

    #Marocgate #Maroc #Qatargate #European_Parliament #Bribery #Corruption #christian_cambon

  • Qatargate, investigation in Milan on the 300,000 euro ended up in Italy

    Tags : European Parliament, Moroccogate, corruption, bribery, Antonio Panzeri, Eva Kaili, Francesco Giorgi,

    Qatargate, investigation in Milan on the 300,000 euro ended up in Italy. Tarabella and Kaili remain in prison

    The Milan Public Prosecutor’s Office and the Italian Financial Police on the trail of Doha money that left London and Turkey

    To whom did the more than three hundred thousand euro that left England and Turkey and arrived in Italy end up in the coffers of Equality, set up by Antonio Panzeri? The investigations of the Milan Finance Police are following the traces left by this substantial and suspicious flow of money and the hypothesis of a system created to recycle and turn over in the country the bribes received by the former MEP arrested in Belgium. On Friday, Milan’s assistant public prosecutor, Fabio De Pasquale, opened an independent file for money laundering, entering two of Equality’s last partners in the register of suspects.

    The life of the company set up in Opera (Milan) by the Panzeri family’s accountant Monica Bellini, who is under house arrest following the arrest requested by the Brussels judiciary in the investigation into the bribes received by Antonio Panzeri and his ‘partner’ Francesco Giorgi to bribe members of the European assembly in the shadow of the NGO Fight impunity in favour of Qatar, Morocco and Mauritania, is short-lived but intense.

    Partners Bellini (5%), Giorgi’s father and brother, Luciano (70%) and Stefano (20%), Equality Consultancy was founded in December 2018 to close in June 2021 after a running change of the corporate structure with the exit of the Giorgi family and the entry of Manfred Forte and Dario Vittorio Scola. The last two are the people under investigation by the prosecutor De Paquale, while Bellini is under house arrest at her home in Opera as part of the Brussels investigation.

    Equality’s corporate purpose, among other things, is to ‘develop networks between different actors, NGOs, business organisations and counterparts in third countries’. The first balance sheet closed in 2019 with €240,000 in revenue and €102,000 in profit, the one for the following year with €75,000 in revenue and a loss of €51,000: so a total of just over €300,000 that would have been invoiced, according to the investigation, to three English companies and a Turkish one. The money laundering investigation to be opened by Milan’s Deputy Prosecutor Fabio De Pasquale will work on this.

    The latter has received a report from the men of the judicial police section of the Fiamme Giorgi with whom he will investigate the Italian aspects of the Brussels investigation that led on 9 December to the arrest of, among others, Panzeri, Giorgi and the latter’s partner, the former vice-president of the European Parliament Eva Kaili.

    It was Giorgi who revealed Equality’s function to Belgian judge Michel Claise when he put on record that, instead of continuing to receive the cash from Qatar, Panzeri ‘thought it was preferable to create a structure’ through which ‘to manage the flow of money in a legal way’. He turned to Bellini who, Claise notes, thus ‘played an important role in the repatriation of the cash’. Equality ‘provided services to a company based in England’ which, Giorgi says, was referred to by a certain ‘Palestinian’ and referred to a certain ‘Hakan’. Giorgi, who was the only one who spoke English, kept contact between Hakan, Bellini, Panzeri and his daughter Silvia, who ‘prepared the documents as a lawyer’. After deciding to cooperate with the Belgian judiciary, Panzeri admitted that he and Giorgi received 2.6 million from Qatar, Morocco and Mauritania.

    Meanwhile, the Belgian-Italian MEP Marc Tarabella, arrested in Brussels in the Qatargate investigation, remains in prison. The Brussels Council Chamber decided to extend his detention by another month. « We will continue to fight to get an innocent man out of prison because, let’s remember it, Marc Tarabella is innocent and has never received money or gifts in exchange for his opinion, » say the MEP’s lawyers. While Eva Kaili, the former Vice-President of the EU Parliament, will remain in prison for another two months.

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    #Qatargate #Moroccogate #European_Parliament #Corruption #Bribery #Antonio_Panzeri #Eva_Kaili #Francesco_Giorgi #Andrea_Cozzolino #Marc_Tarabella

  • « Les règles ne suffisent pas à éviter les conflits d’intérêt »-Bricmont-

    Tags : Qataragate, Parlement Européen, Corruption, Antonio Panzeri, Marocgate, Moroccogate, Eva Kaili, Francesco Giorgi, Andrea Cozzolino, Marc Tarabella,

    La députée européenne Saskia Bricmont était l’invité de Bel RTL matin. Elle est revenue sur le Qatargate et le Marocgate qui frappent actuellement le Parlement européen. L’élue réclame un comité d’éthique indépendant pour éviter de futures dérives.

    Députée européenne Ecolo, Saskia Bricmont était l’invitée d’Antonio Solimando dans Bel RTL matin. La parlementaire est évidemment revenue sur le dossier de corruption des certains élus européens, à commencer par le Qatargate et le Marocgate.

    Saskia Bricmont a indiqué « maintenir la pression » avec son groupe parlementaire afin que l’affaire ne soit pas étouffée et qu’une prise de conscience générale ait lieu. « En décembre, lorsque le scandale a éclaté, tout le monde s’est indigné », se souvient-elle. Mais pas question pour elle et ses camarades Ecolo que l’affaie en reste là. Pour Saskia Bricmont, il est essentiel de mettre en place un comité d’éthique indépendant pour veiller sur le travail des parlementaires afin de compléter les 15 mesures qui ont été présentées et adoptées par la présidente du Parlement européen.

    « Les règles ne suffisent pas au niveau du parlement européen pour éviter des conflits d’intérêt et surtout pour sanctionner les dérives », lâche la députée. « A ce stade, elles ne sont pas assorties d’un contrôle indépendant et de sanction: ce sont les deux éléments manquants pour faire en sorte que les mesures soient en place et éviter de futures dérives », poursuit-elle.

    « Pas tous favorables à la transparence »

    Pour Saskia Bricmont, sans autorité de contrôle, les mesures récemment adoptées ne servent à rien. Le groupe Ecolo réclame donc ce comité d’éhtique depuis 2019 mais ne peut que constater les lenteurs de la Chambre. « Une majorité des groupes politiques, derrière les déclarations, ne sont pas favorables à ce qu’on encadre davantage leur travail parlementaire », estime-t-elle. « Ils ne sont pas tous favorables à jouer la carte de la transparence dans les réunions qu’ils ont, dans les amendements qu’ils déposent… » Selon la députée, le groupe Ecolo joue déjà la carte de la transparence et appelle ses confrères à faire de même.

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    Qatargate #Maroc #Parlement_européen #corruption #Marocgate #Moroccogate

  • Qatargate: The document that inspired Panzeri’s action

    Tags : Qatargate, Moroccogate, European Parliament, bribery, corruption, Antonio Panzeri,

    Entitled “Action Plan for the European Parliament”, is a “confidential” advice from the mission of the Kingdom of Morocco afore the EU. Ambassador Menouar Alem proposes to the Ministry of Foreign Affairs in Rabat a abundant operation advised to “promote those absorbed in Morocco” aural the European Parliament.

    A abundant plan which includes the accumulation of “information, promotion, and antechamber activities”. The certificate is anachronous January 4, 2013, about ten years afore the Belgian tax analysis into many politicians accused of accepting bribes from Rabat’s abstruse casework to access the decisions of the EU Parliament. A aggregation for advisers is led by Pier Antonio Panzeri, MEP of the PD (and after of Art.1) until 2019.

    The analysis began which year, about a accomplished alternation of classified abstracts could booty alternate the alpha of this adventure at least one of each. The cardinal of the Italian politician, in fact, is mentioned many times in a alternation of cables acquaint online back 2015: they are the Maroc-leaks, which acknowledge the lobbying assignment agitated out all through the apple by Rabat. And which could explain why in 2019, afterwards finishing his appellation as an MEP, Panzeri charcoal in Brussels, area he created the NGO Fight Impunity, which concluded up at the centermost of the analysis by Belgian magistrates which acknowledge the lobbying assignment agitated out all over the apple by Rabat.

    And which could explain why in 2019, afterwards finishing his appellation as an MEP, Panzeri charcoal in Brussels, area he created the NGO Fight Impunity, which concluded up at the centermost of the analysis by Belgian magistrates. which acknowledge the lobbying assignment agitated out all over the apple by Rabat. And which could explain why in 2019, afterwards finishing his appellation as an MEP, Panzeri charcoal in Brussels, area he created the NGO Fight Impunity, which concluded up at the centermost of the analysis by Belgian magistrates.

    The Moroccan leaks were put online by an bearding who has never been identified, accepted as “Chris Coleman”: he could be a alienated official from Rabat, an Edward Snowden of the Maghreb, or the bake-apple of a action by the Algerian casework (as claimed by the Moroccan). The actuality of the cables, however, is not questioned, afterwards abundant journalistic investigations. Also because it has never been challenged by the Moroccan government.

    That, in accordance to comes off and acknowledging the Popes, is the columnist of a antechamber plan to access the decisions of the highest institutions of the EU on the book of Western Sahara, account of the animosity amid the Kerifian kingdom, which was once bedeviled by the force of the above Spanish antecedents in 1976, and Algeria, which accidentally supports the Saharawi ability movement, the Polisario Front. But Moroccans are also actual alert to the bartering agreements with the EU, value further than 35,000 million euros per year in 2020.

    “Panzeri assured us of their support” – The negotiations which will advance to the chargeless barter acceding began in 2013, the aforementioned aeon in which Moroccans are reading their ultra-secret Action Plan. It is a abridgment of the “information, promotion, and antechamber tools”, so it says, which the North African commonwealth will arrange for the “promotion of Moroccan interests in the European Parliament in 2013”. The missions are abundant by points, with the cardinal of Panzeri in the first paragraph, of which it is proposed to “support the abutting Moroccan-European deadlines” by accumulative meetings, seminars, and trips. The official of the Brussels admiral declared which Panzeri, arch of the European Parliament appointment for the Maghreb, “favorably accustomed these initiatives and assured us of his abutment in their application.”

    A Moroccan plan in the EU Parliament anachronous alternate to 2013 – The plan also explained that, in appearance of the letters on humans rights in Western Sahara, British MEP Charles Tannock “calls for vigilance”. “The Mission has already accomplished an action to activate and put burden on answered speaker. Another administration has been agitated out by the MEP Jean Roata (France, EPP, affiliate of the aggregation of the Amistad), lately appointed carnality admiral of the subcommittee on Human Rights of the EP”.

    In the aftermost points, the instruments of aldermanic and acceptable address overlap: “Our embassies are arrive to advance often links with the MEPs of the EU Member States, as able-bodied as with the parties of which they are members, with the end of sensitizing them consistently on the Morocco-EU affiliation and anticipating the accomplishments of our adversaries”.

    A Moroccan-European aldermanic “coalition” is again envisaged which “can function as a burden arrangement fabricated up of Moroccan MEPs, deputies, and admiral in adjustment to avert the absolute interests of the Kingdom”. Ultimately, a negro abstaining white got dressed from the conception of an agency of centralized pressure: “It will accord to reinforcing the access of Morocco in the institutions of the EU, in accurate in the PE. Said agency could act in abutment of diplomatic-parliamentary action”. Moroccan assembly and councilors in adjustment to avert the absolute interests of the Kingdom”.

    Ultimately, a negro abstaining white got dressed from the conception of an agency of centralized pressure: “It will accord to reinforcing the access of Morocco in the institutions of the EU, in accurate in the PE. Said agency could act in abutment of diplomatic-parliamentary action”. Moroccan assembly and councilors in adjustment to avert the absolute interests of the Kingdom”. Ultimately, a negro abstaining white got dressed from the conception of an agency of centralized pressure: “It will accord to reinforcing the access of Morocco in the institutions of the EU, in accurate in the PE. Said agency could act in abutment of diplomatic-parliamentary action”.

    #Qatargate #Moroccogate #European_Parliament #Bribery #Corruption #Antonio_Panzeri

  • Les dessous de la sortie de prison de Giorgi pour Kaili

    Tags : Qatargate, Maroc, Moroccogate, Eva Kaili, Francesco Giorgi, Antonio Panzeri, Parlement européen, corruption,

    Le mari de l’eurodéputée grecque est libre avec un bracelet – Elle reste en garde à vue bien qu’elle soit mère – Le lien avec l’accord Pantseri-procureur

    L’information selon laquelle Francesco Giorgi sera libéré avec des conditions restrictives, dont la plus élémentaire est le « bracelet » électronique, a suscité plusieurs questions à ceux qui suivent les développements de QatarGate. Giorgi a été l’un des premiers arrêtés lorsque les autorités belges ont commencé à démêler le réseau qui aurait favorisé les intérêts du Qatar, mais aussi d’autres pays comme le Maroc, au sein du Parlement européen. L’eurodéputée grecque Eva Kaili, épouse de Giorgi, était la plus haute fonctionnaire du Parlement européen à être arrêtée, car elle occupait le poste de vice-présidente de l’organe.

    La semaine dernière, Kaili, par l’intermédiaire de ses avocats, a demandé sa libération de prison. Contrairement à Giorgi, le tribunal belge a rejeté la demande, même s’il s’agit d’une mère avec une fille de seulement 2 ans et a confirmé la poursuite de la détention pour deux mois supplémentaires. S’il n’y a pas d’annulation, Kaili restera en détention pendant au moins 5 mois.

    La détention provisoire vise, au moins formellement, à garantir qu’un accusé ne répétera pas le crime pour lequel il est accusé, ne détruira pas les preuves liées à ce crime particulier et ne s’évadera pas pour éviter d’être condamné par la Cour. Trois mois après les premières arrestations du QatarGate, avec de nombreux autres eurodéputés et fonctionnaires du Parlement européen impliqués et sous surveillance, le choix de la justice belge de libérer Giorgi tout en détenant Kaili soulève des questions.

    Une interprétation possible est liée à l’accusé en tant que chef du réseau Antonio Pancheri. Selon les informations du dossier et l’état d’avancement des investigations, ce dernier était l’ancien député européen, qui par l’intermédiaire de Giorgi, qui était son proche collaborateur, guidait à la fois Kaili et d’autres élus. Son accord de « avouer » pour obtenir une réduction de peine comporte probablement des dispositions spécifiques (favorables ou non) pour ses proches collaborateurs, comme Giorgi.

    De plus, la justice belge pouvait difficilement justifier qu’après l’accord avec Panzeri, elle libère également le député européen le plus haut placé parmi les personnes impliquées dans l’affaire.

    En termes de déclarations, Giorgi a couvert Kayli, prenant ses responsabilités et demandant à être libéré. En pratique, sa propre libération sape davantage l’argument de ses avocats selon lequel elle devrait être proche de sa fille. Désormais, son père sera présent à ses côtés, en plus du père de Kaili qui s’occupe de la petite de 2 ans.

    Le Parquet ne semble pas avoir été convaincu de « l’ignorance » de Kaili , entre autres par rapport à une série d’informations sur les montants trafiqués à travers le réseau.

    Les publications et les fuites d’informations du dossier parlaient de millions d’euros jusqu’au Panama , alors qu’il s’agit de fonds nettement supérieurs aux 1,5 million d’euros recensés jusqu’à présent.

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    #Maroc_Qatargate #Parlement_européen #Eva_Kaili #Francesco_Giorgi #Corruption

  • Création d’un organisme européen indépendant chargé des questions d’éthique

    Création d’un organisme européen indépendant chargé des questions d’éthique

    Tags : Qatargate, Marocgate, Moroccogate, Parlement européen, corruption, éthique,

    Cette résolution vise à défendre la mise en place de l’autorité éthique indépendante demandée par le parlement européen depuis le début de la mandature et qui apparaît d’autant plus urgente après le scandale de corruption du QatarGate.

    Elle appelle notamment la Commission à effectuer une proposition en ce sens d’ici fin mars à travers la constitution d’un organisme commun à l’ensemble des institutions européennes (afin d’harmoniser les règles) doté d’un véritable pouvoir d’enquête et de sanctions ainsi que de moyens humains et financiers suffisants pour exercer ses missions. Elle appelle également à renforcer les pouvoirs de sanctions en matière de non-respect des règles de transparence ou de conflits d’intérêts au sein du Parlement en attendant la création de l’autorité éthique.

    J’ai donc voté pour ce texte qui met une pression bienvenue sur la Commission et le Conseil afin qu’ils mettent enfin en place cet outil indispensable pour rétablir l’éthique au sein des institutions européennes.

    Manon Aubry, 22 février 2023

    #Parlement_européen #Corruption #Qatargate #Marocgate #Moroccogate

  • Un ministre qatari est le cerveau du Qatargate -justice belge-

    Tags : Maroc, Qatar, Marocgate, Moroccogate, Parlement européen, corruption, Antonio Panzeri, Ali bin Shamikh Al Marri, Eva Kaili, Maria Arena, Alessandra Moretti, Andrea Cozzolini, Marc Tarabella,

    Ali bin Samikh Al Marri, chef du ministère du travail, contrôlait les activités du Parlement européen.

    La justice belge a identifié Ali bin Samikh Al Marri, ministre du travail du Qatar, comme le cerveau de tout le système de corruption au sein du Parlement européen. Il était chargé de contrôler le travail du principal suspect dans l’affaire du Qatargate, l’ancien député européen italien Pier Antonio Panzeri. À la mi-janvier, il a conclu un accord avec le ministère public disant qu’il se repentait de ses actes et a également signé un document de coopération avec la justice belge. Or, selon le magazine Político, le rapport de la justice belge décrit le réseau établi à Bruxelles dans lequel Panzeri était l’homme du Qatar en Europe, toujours contrôlé par le ministre qatari. Les autres noms clés de ce complot étaient l’ancienne vice-présidente de la Chambre, la Grecque Eva Kaili, Maria Arena, Alessandra Moretti, Andrea Cozzolini et Marc Tarabella.

    Le 1er novembre, l’ambassadeur de l’UE au Qatar, Cristian Tudor, a partagé sur les médias sociaux des images qui, à la suite de l’enquête sur le Qatargate, ont pris un nouveau sens. L’homme politique a rendu compte de la rencontre entre Eva Kaili et le ministre Al Marri, au cours de laquelle elle l’a félicité pour « l’engagement du Qatar à poursuivre les réformes du travail après la Coupe du monde et lui a souhaité un bon tournoi ». Un mois plus tard, en décembre, le nom d’Eva Kaili est apparu dans les médias à propos du scandale de corruption. Malgré cette relation entre l’ancien vice-président et le ministre, la justice belge affirme que les deux n’ont pas interagi, mais que Francesco Girogi était chargé de faire la liaison. Il avait été le conseiller de Panzeri et, au moment de l’enquête, il était le partenaire de Kaili et le père de sa fille, qu’il avait rencontrée alors qu’il travaillait à Bruxelles. Le document indique que les ordres du Qatar ont été donnés par Panzeri à Giorgi, qui les a communiqués à sa femme.

    De nouveaux socialistes mis en cause dans l’enquête sur le Qatargate

    Jeudi dernier, 16 février, la justice belge a impliqué d’autres eurodéputés du groupe socialiste dans son enquête sur le Qatargate et le Maroc. La Belge Marie Arena et l’Italienne Alessandra Moretti sont citées dans le mandat d’arrêt contre l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino pour corruption et blanchiment d’argent et auraient agi sur les ordres de Panzeri lors d’une réunion sur une éventuelle résolution du Parlement européen sur le Qatar. Panzeri, qui n’était plus eurodéputé, aurait tenté d’influencer le résultat de la résolution en faveur de l’État du Moyen-Orient par l’intermédiaire des deux représentants.

    Quelques jours plus tôt, l’eurodéputé socialiste belge Marc Tarabella avait été arrêté et accusé de corruption par le procureur général. L’arrestation a été rendue possible par la levée de l’immunité du Parlement européen dans le cas de Tarabella quelques semaines auparavant. En plus de perdre son immunité, Tarabella a été exclu du groupe parlementaire des socialistes pour ses liens avec le scandale.

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    #Qatargate #Marocgate #Moroccogate #Parlement_européen #corruption #Ali_almarri #Antonio_Panzeri

  • Qatargate est un rejet complet des comportements qui nuisent à toutes les institutions européennes.

    Tags : Marocgate, Moroccogate, Parlement européen, corruption, Antonio Panzeri, Eva Kaili, Francesco Giorgi,

    La stratégie européenne sur l’Ukraine, ainsi que sur la corruption dans les institutions européennes, est évoquée par le commissaire européen à la Justice, Didier Reynders, dans une interview à L’Opinion.

    Selon Reynders, « en Ukraine, plus de vingt condamnations pour crimes de guerre ont déjà été prononcées. A la Cour pénale internationale (CPI), les premières décisions seront bientôt prises. Actuellement, nous sommes en mesure de juger les crimes de guerre commis pendant la guerre. C’est quelque chose qui se passe pour la première fois ».

    Concernant le scandale du Qatargate, le commissaire parle d’un « rejet complet des comportements qui nuisent à toutes les institutions européennes » tout en notant que « vous pouvez avoir tous les mécanismes de transparence que vous voulez, mais personne ne répondra spontanément qu’il est corrompu et qu’il a reçu de l’argent liquide. Mais cette affaire est l’exemple que la justice indépendante fonctionne. Elle a été mise au jour grâce à la coopération de nombreux services de renseignement, dont les Français, puis grâce à l’enquête du parquet fédéral belge. »

    Concernant la création d’un organe de « contrôle éthique » proposée par la Commission, le commissaire européen note notamment que « Bruxelles est, avec Washington, l’endroit où il y a le plus de lobbies au monde. Le contact avec eux n’est pas un problème en soi, le tout est de le faire savoir ».

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    #Qatargate #Marocgate #Moroccogate #Parlement_européen #corruption