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  • Belgique: La mosquée d’Heusden-Zolden reliée à l’extrémisme

    Belgique, Heusden-Zolden, mosquée, extrémisme, #Belgique, #Mosquée, #Extrémisme, Turquie,

    Le président de l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB), Mehmet Üstün, conteste « fermement » que la mosquée qu’il dirige à Heusden-Zolder puisse jouer un « rôle important » dans la propagation d’idées extrémistes dans le Limbourg, comme l’affirmait mardi soir le programme « Pano » de la VRT en se basant sur un rapport de la Sûreté de l’État qu’il a pu se procurer.

    Ce rapport des services de renseignement belges évaluerait plusieurs mosquées en Belgique, selon Pano, dont la mosquée Sultan Ahmet à Heusden-Zolder, dans le Limbourg. Le lieu est dirigé par plusieurs membres de la famille Üstün, dont Mehmet Üstün, président depuis mai 2018 de l’EMB, l’organisation qui représente les musulmans en Belgique.

    « En tant que président de l’Exécutif des musulmans de Belgique, je réfute catégoriquement toutes les accusations à mon égard et à l’égard de la mosquée dont je suis le président, diffusées dans la presse de ce jour. Toutes ces accusations sont fausses et absolument infondées », a réagi mardi soir M. Üstün dans un communiqué.

    Pour ce dernier, « il y a clairement une confusion entre une association qui n’a rien avoir avec notre mosquée et ses représentants ». Le président de l’EMB y voit en outre une manœuvre délibérée pour « nuire à [sa ]réputation et à celle de [sa] communauté ».

    Mettant en doute les informations avancées par la VRT, l’homme dénonce « la volonté de certains de diaboliser les musulmans de notre pays en s’attaquant injustement aux représentants des institutions islamiques de Belgique ».

    RTBF, 05/10/2021

  • Avoir le minaret aux trousses

    Avoir le minaret aux trousses

    Algérie, El Watan, minaret, mosquée, Bouteflika, #Algérie,

    Pour avoir, durant pas mal d’années, géré le bouclage du Soir d’Algérie, notamment pendant la décennie rouge, je sais à combien de ratages je pouvais involontairement exposer le journal. Je garde un souvenir impérissable de la difficulté qu’il y avait à concevoir une «Une» dans l’urgence,  pendant que d’autres, aujourd’hui  aux commandes, faisaient l’apologie de l’islamisme et de son bras armé en furie.

    Tout journal qui se respecte sait pourquoi assurer un bouclage, en un temps record, n’est pas une mince affaire et nos confrères d’El Watan vivent exactement les mêmes contraintes. Le bouclage est excitant, contraignant et risqué. Ceux qui en ont la charge savent de quoi il en retourne.

    Le minaret d’une mosquée coupé en première page et un journal qui s’en excuse et explique comment sa «Une» a trébuché, pourquoi menacer les auteurs de poursuites ? Je n’arrive pas à croire que l’on voit là une offense à réprimer !

    Le journaliste, le vrai, celui dont la vocation n’est pas de filer doux dans l’attente d’une reconnaissance, court, encore, après la liberté de décrire les évènements tels qu’il les voit. Pas comme on aimerait lui imposer de les interpréter. Mais ainsi vont, hélas, les affaires de la cité.

    Quand on se dit que l’on a, définitivement, atteint le fond, des voix s’élèvent pour affirmer le contraire. Pour souligner que l’on doit creuser encore et que l’on sera, peut-être, condamnés à le faire à l’infini.

    La critique est sévère et le ton intransigeant. Ne tentons pas de comprendre ce qui fait courir ceux qui voient le mal partout quand ceux pointés du doigt savent qu’ils n’ont pas fauté et qu’aussitôt libérés, pour ceux qui auront été injustement accusés, ils referont pareil.

    L’effondrement d’un système passe par un lâchage, une fracture dans sa capacité à protéger les siens. L’abus traditionnel d’autorité se concrétise par des réquisitoires qui ne se justifient qu’aux yeux de ceux qui travaillent inlassablement à construire une sentence avant de la prononcer.

    Une part des Algériens se demande vers quelle rupture totale on prétend les mener et avec qui ! Une autre interpelle sur les droits de l’Homme et ce que l’on en fait ! 

     Malika Boussouf

    Le Soir d’Algérie, 25/09/2021

  • Algérie : Le coup de sang de l’imam de la mosquée

    Amine Bouali

    «J’ai beaucoup de peine à comprendre, on avait mis un écriteau sur la porte d’entrée pour avertir les fidèles de la nécessité de porter un masque et de ramener leur tapis de prière avant de venir prier ici à la mosquée : pourquoi alors plusieurs d’entre-vous ne l’ont pas fait ?

    Est-ce qu’on doit mettre un agent devant la porte pour filtrer les entrées et ne laisser passer que les personnes qui respecteront ces consignes ? Savez-vous que le Prophète (Paix et Salut sur lui) avait ordonné à celui qui avait mangé de l’ail ou de l’oignon de renoncer à aller prier en collectivité dans une mosquée et de le faire chez lui afin de ne pas causer de désagrément aux fidèles qui pourraient se retrouver à sa proximité.

    Et vous, à cause de votre attitude, vous mettez leur vie en danger ! Un vrai croyant a le devoir de montrer l’exemple et plutôt que de rejeter la responsabilité d’un problème quel qu’il soit sur autrui, de s’interroger sur sa propre responsabilité.

    J’ai eu l’occasion d’officier dans une mosquée dans un pays européen. Et bien, le matin vers sept heures, lorsque j’entendais quelqu’un crier à tue-tête ou klaxonner dans sa voiture au bas de mon immeuble, j’étais sûr, avant même de jeter un coup d’œil par la fenêtre, que c’était un compatriote !

    Nous manquons de civisme, c’est le moins qu’on puisse dire. Nous jetons nos détritus même dans les cimetières où reposent nos morts. Croyez-moi, si notre foi ne nous rend pas meilleurs, c’est qu’elle n’a pas encore imprégné le tréfonds de notre cœur !».

    Il faisait chaud, toute l’assistance était désarçonnée par ces propos de l’imam, beaucoup avaient baissé la tête. L’imam a gardé un instant le silence puis il a caché son visage dans ses mains et il s’est mis à pleurer.

    Algérie1, 24/07/2021

    Etiquettes : Algérie, imam égorgé, mosquée, covid 19, coronavirus,

  • France : l’ONU condamne les actes de haine antimusulmane à Nantes et à Rennes

    Le Haut Représentant de l’Alliance des civilisations des Nations Unies, Miguel Ángel Moratinos, a fermement condamné les actes de haine antimusulmane qui ont eu lieu ces derniers jours dans les villes de Nantes et de Rennes, dans l’ouest de la France.

    Vendredi, la mosquée Arrahma à Nantes, préfecture de la région Pays de la Loire, a été endommagée par un incendie criminel. Dans la nuit de samedi à dimanche, les murs du centre culturel musulman Avicenne à Rennes, préfecture de la région Bretagne, ont été recouvert d’insultes racistes et islamophobes.

    Deux enquêtes judiciaires ont été ouvertes pour déterminer l’origine de ces deux actes de haine antimusulmane perpétrés avant le début du Ramadan.

    Le Haut Représentant a dénoncé des « actes méprisables ». Ils « sont un affront aux lois internationales relatives aux droits de l’homme et que les valeurs et principes des Nations Unies défendent, en particulier la liberté de religion ou de conviction », a déclaré M. Moratinos dans une déclaration de presse publiée par sa porte-parole lundi soir.

    « Maintenant plus que jamais, l’unité et la solidarité devraient guider nos actions alors que nous nous opposons fermement à la montée de la haine antimusulmane, de la stigmatisation, de l’ethno-nationalisme ainsi que des discours de haine ciblant les populations vulnérables en raison de leur religion ou de leurs convictions », a ajouté le haut responsable de l’ONU.

    Plan d’action de l’ONU pour la protection des sites religieux

    L’Alliance des civilisations des Nations Unies (UNAOC) a développé un Plan d’action de l’ONU pour la protection des sites religieux. A ce titre, le Haut Représentant encourage les gouvernements et les parties prenantes concernées à soutenir la mise en œuvre des recommandations de ce Plan « qui soulignent l’universalité des sites religieux en tant que symboles de notre humanité, histoire et traditions communes ».

    Selon M. Moratinos, « le respect mutuel, l’harmonie interconfessionnelle et la coexistence pacifique sont possibles lorsqu’il y a un large espace pour que chacun puisse pratiquer librement et en toute sécurité les rituels de ses religions ou croyances ».

    Le chef de l’UNAOC a exprimé sa solidarité avec la communauté musulmane en France et au-delà et lui a souhaité un bon et paisible Ramadan.

    ONU Info, 14 avr 2021

    Etiquettes : France, nantes, Rennes, musulmans, islamophobie, mosquée,

  • Un nouveau départ pour la mosquée de Paris fermée après le meurtre d’un enseignant

    Une mosquée parisienne devenue un point central de la polémique sur la place de l’islam en France a rouvert vendredi après une fermeture de six mois suite à une répression des radicaux islamistes provoquée par la décapitation d’un enseignant en octobre dernier.
    Quelque 200 fidèles sont revenus pour la prière du vendredi à la mosquée d’une capacité de 1300 personnes à Pantin, dans la banlieue nord de Paris, a déclaré un correspondant de l’AFP.

    Samuel Paty, 47 ans, a été agressé alors qu’il rentrait chez lui d’un lycée au nord-ouest de la capitale où il enseignait l’histoire et la géographie, après avoir montré à ses élèves des caricatures du prophète Mahomet.

    La police française a lancé une série de raids contre les réseaux islamistes principalement dans la région parisienne après le meurtre horrible de Paty et a ordonné la fermeture de la mosquée Pantin, qui compte quelque 1500 fidèles.

    La mosquée de la banlieue densément peuplée de Seine-Saint-Denis au nord-est de Paris avait partagé une vidéo sur sa page Facebook, quelques jours avant la mort de Paty, dénonçant le choix du matériel par l’enseignant pour une discussion en classe sur la liberté d’expression.

    Une campagne en ligne féroce contre Paty et l’école a précédé le meurtre, menée par le père d’une écolière qui a accusé l’enseignant de diffuser de la «pornographie» pour avoir montré un dessin animé du prophète nu.

    Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a conditionné la réouverture de la mosquée au départ du directeur et de l’imam.

    L’Imam, formé au Yémen et soupçonné d’être proche d’un mouvement islamiste radical, a rapidement démissionné suite au meurtre de Paty.

    Après avoir initialement refusé de démissionner, le directeur M’hammed Henniche a fini par accepter qu’un projet de construction d’un million d’euros destiné à remplacer la mosquée actuelle puisse aller de l’avant.

    Henniche – un entrepreneur de 50 ans qui a côtoyé des personnalités politiques de premier plan, dont l’ancien président français Nicolas Sarkozy – a qualifié le partage de la vidéo de «gaffe» et s’est excusé.

    Il n’a fait l’objet d’aucune procédure judiciaire.

    «C’est une injustice réparée, il n’y a que de la joie», a déclaré à l’AFP Ismael Touré, volontaire à la mosquée.

    «La fermeture de notre mosquée était juste pour donner un exemple. Sinon, qu’est-ce que la mosquée Pantin avait à voir avec le meurtre de l’enseignant? Il a demandé.

    Le parlement français examine un projet de loi pour lutter contre l’extrémisme islamiste, qui comprend des motifs de plus en plus nombreux pour la fermeture des lieux de culte. Début mars, Darmanin a déclaré que 89 mosquées devaient être inspectées.

    «C’est une bonne chose que la mosquée puisse rouvrir. Le réalisateur a commis une erreur inexcusable en partageant cette vidéo. Mais punir tous les fidèles était injuste », a déclaré le maire socialiste local Bertrand Kern.

    The Local, 9 avr 2021

    Etiquettes : France, Mosquée, Islam, Séparatisme,

  • Macron se prononce sur la polémique autour de la mosquée de Strasbourg

    Emmanuel Macron a soutenu jeudi son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a accusé la mairie de Strasbourg de «financer une ingérence étrangère en France», déplorant des «collectivités peut-être un peu trop complaisantes».

    «Il y a l’existence de groupes constitués, l’existence de groupes politiques sur le continent européen, qui sont eux, aujourd’hui, activés par des organes de propagande officielle», a affirmé le Président en réponse à une question sur des «ingérences» de la Turquie lors d’une prise de parole depuis l’Élysée.

    «Parfois ils se mêlent de nos élections, d’autres fois ils se mêlent de financement d’associations. Nous l’avons encore vu ces derniers jours avec les alertes légitimes faites par le ministre de l’Intérieur à l’égard de quelques collectivités territoriales, peut-être un peu trop complaisantes», a-t-il déclaré à l’issue d’un Conseil européen.

    Mosquée soutenue par une association pro-turque

    Le Président faisait allusion au financement par la municipalité de Strasbourg du chantier d’une mosquée soutenue par une association pro-turque appelée Confédération islamique Millî Görüs («Vision nationale», en turc), qui a donné lieu à un bras de fer entre le ministre de l’Intérieur et la maire Europe Écologie Les Verts Jeanne Barseghian.

    M.Darmanin, qui souligne «l’islam politique» de Millî Görüs, a dit avoir averti en janvier «élus locaux» et «services de la préfecture de tentatives d’ingérences extrêmement fortes» en France, «notamment de la part de la Turquie».

    Dans un courrier adressé à Emmanuel Macron et rendu public mercredi, la maire de Strasbourg a réfuté toute «mise en garde».

    L’association «pas respectueuse des principes de la République»

    Pour leur part, les présidents Les Républicains de la région Grand Est et de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA) ont déclaré ne pas être favorables au financement par leur collectivité du chantier de la mosquée.

    «Aujourd’hui, je n’ai aucun dossier, aucune demande» de la part de la Confédération islamique Millî Görüs, mais «nous ne soutiendrons en tout cas pas la construction de ce bâtiment cultuel», a déclaré à des journalistes le président du Conseil régional du Grand Est, Jean Rottner, à Mulhouse.

    Millî Görüs «revendique» de ne pas avoir signé la charte des principes pour l’islam de France, (qui affirme la «compatibilité» de la foi musulmane avec la République), et «ça me dérange», a poursuivi M.Rottner.

    «J’ai eu des alertes de la part de Gérald Darmanin […] le 15 janvier lors de sa venue en Alsace», a indiqué de son côté Frédéric Bierry, président de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA), qui fusionne depuis le 1er janvier les conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

    Sans entrer «précisément dans le détail», le ministre avait souligné que l’association porteuse du projet «n’était pas respectueuse des principes de la République. Je ne serai pas favorable personnellement au financement de ce projet si nous étions sollicités». «Les Finances publiques légitimeraient» alors «une mouvance à la droite d’Erdogan qui aujourd’hui méprise la démocratie et méprise la France», a déclaré M.Bierry.

    Echourouk Online, 26 mars 2021

    Tags : France, Strasbourg, Mosquée, Turquie, financement, Islam, Islamophobie, Gérald Darmanin, Emmanuel Macron, Confédération islamique Millî Görüs,

  • Schiappa invite les imams à célébrer des mariages homosexuels: La mosquée de Paris s’indigne!

    Interrogée sur LCI mercredi, sur la Charte des principes pour l’islam de France, partiellement adoptée au sein du culte musulman, la ministre déléguée à la Citoyenneté a déclaré: “Cette charte est engageante (…) L’idée, c’est de dire ‘comment on s’engage dans la lutte contre l’homophobie?’ Est-ce que ça veut dire que dans les prêches, on considérera que deux hommes ont le droit de s’aimer, de se marier, comme deux femmes ont le droit de s’aimer et de se marier, comme le disent les lois de la République française? C’est cela que dit cette Charte”, a-t-elle déclaré.

    Le recteur de la mosquée de Paris a dénoncé les propos de Marlène Schiappa qui avait laissé entendre que les imams allaient “reconnaître” le droit pour les couples homosexuels de se marier.

    Le recteur de la mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz a qualifié ce jeudi “d’inacceptables” les propos de Marlène Schiappa laissant entendre que les imams allaient “reconnaître”, avec la Charte de l’islam de France, le droit pour les couples homosexuels de se marier.

    « Cette charte est notre affaire et je dénie à un ministre la capacité de dicter les prêches des imams. Que resterait-il de la liberté de religion ? Que resterait-il de la laïcité ? » affirme-t-il. Et d’ajouter :

    « Et puis, il y a une grande différence entre refuser toute discrimination notamment pour un motif d’orientation sexuelle et adhérer au mariage homosexuel. Comme les autres religions monothéistes, l’islam ne reconnaît le mariage qu’entre les personnes de sexe différent. Aucune autorité publique ou politique ne peut dicter une doctrine religieuse. »

    Echourouk News, 26 mars 2021

    tags : France Marlène Schiappa, Imams, mosquée, mariages gays, homosexuels,

  • France : polémique autour de la construction d’une mosquée à Strasbourg

    A Strasbourg, une ville du nord-est de la France, une subvention, d’un peu plus de 2,5 millions d’euros, accordée par la mairie pour la construction d’une mosquée dans le quartier populaire de la Meinau a suscité une grande polémique.

    Hier mardi, Gérald Darmanin, ministre français de l’Intérieur, s’est opposé fermement à l’initiative de la mairie. Dans un tweet, il a accusé Mili Görüs, l’association en charge de ce projet proche de la Turquie, de défendre « l’islam politique ».

    « La mairie verte de Strasbourg finance une mosquée soutenue par une fédération qui a refusé de signer la charte des principes de l’islam de France et qui défend un islam politique », a-t-il déploré.

    Au niveau local, ce n’est pas mieux. La maire écologiste (Europe Écologie-Les Verts ‘EELV’), Jeanne Barseghian, est sous le feu des critiques. Si les élus locaux estampillés « les Républicains » ont voté contre, la députée européenne et présidente du groupe Rassemblement national Grand Est, Virgine Joron, a poussé le bouchon plus loin.

    Elle a estimé, selon CNews, que « financer des islamistes ne semble pas déranger les écolos ».

    Finalement, la subvention a été adoptée par 42 voix contre 17. Elle représente 10% du montant total des travaux. « Le montant du chantier s’élève à plus de 25 millions d’euros, pour un coût total de ce projet, qui doit donner naissance à la plus grande mosquée d’Europe, estimé à 32 millions d’euros », a détaillé la chaine d’information.

    Skander Boutaiba

    La Patrie News, 24 mars 2021

    Tags : France, Strasbourg, mosquée, Islam, islamophobie,

  • Un responsable de la Grande Mosquée de Bruxelles accusé d’espionnage en faveur du Maroc

    Le président de l’Association de gestion de la Grande Mosquée de Bruxelles, Salah Echallaoui, est accusé d’espionnage en faveur du Maroc.

    C’est le ministre belge de la Justice Vincent Van Quickenborne qui l’a d’ailleurs accusé d’espionnage et d’ingérence, ont rapporté des médias locaux.

    Un rapport de la Sûreté de l’État belge pointant l’ingérence du Maroc dans la gestion de la Grande Mosquée de Bruxelles, a souligné que trois agents des services de renseignement marocain y travaillent.

    Si l’espionnage n’est condamnable en Belgique que pour des infractions spécifiques, le responsable belge a dit vouloir en faire un délit pénal.

    D’après les mêmes sources, «le grief d’espionnage à l’encontre de Salah Echallaoui,vice-président de l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB), repose sur le fait qu’il aurait accepté, en tant que président de l’Association de gestion de la Grande Mosquée de Bruxelles, qu’un agent lié au consulat général du Maroc et qu’un membre d’une société de gardiennage ayant été précédemment au service de l’ambassade du Maroc, surveillent les visiteurs de la mosquée du Cinquantenaire et, parfois, ceux de l’Exécutif des musulmans de Belgique».

    «Il n’est un secret pour personne, ont ajouté ces mêmes sources, que le Rassemblement des musulmans de Belgique (RMB) que préside également Salah Echallaoui est subsidié par le ministère marocain des Affaires religieuses (Habous), directement rattaché au roi Mohammed VI».

    Echourouk, 11 jan 2021

    Tags : Belgique, Maroc, Mosquée, espionnage, Islam, terrorisme,