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  • Maroc-Riyad: rivalités pour le contrôle de l’Islam en Italie

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    C’est une information révélée par une notre confidentielle de l’Ambassadeur du Maroc à Rome mettant en exergue les rivalités que se livrent le Maroc et l’Arabie saoudite pour le contrôle du centre culturel islamique.

    Dans sa note le diplomate marocaine accuse l’Arabie soudite de vouloir utiliser ce centre comme lieu de propagation de la doctrine wahabite.

    Le diplomate signale également que l’Arabie saouidte complote pour contrôler totalement le conseil d’administration de ce centre islamique. C’est dire que les deux pays se livre à une bataille larvée pour le contrôle de l’islam en Italie à des fins politiques, comme c’est le cas en France et en Belgique.

    #Maroc #Arabie_Saoudite #Wahhabisme #Centre_culturel_islamique #Mosquées



    https://t.co/M9qVm1OQZ8

  • France: L’imam marocain Hassan Iquioussen menacé d’expulsion

    France, Maroc, Mosquées, Islam, Hassan Iquioussen,

    France : Vague d’indignation face à la procédure d’expulsion qui vise l’imam Hassan Iquioussen
    – Menacé d’expulsion par les autorités après s’être vu refuser le renouvellement de sa carte de séjour, Iquioussen dénonce une injustice

    De nombreuses associations, mosquées et autres organisations ont dénoncé, tout au long du week-end, la procédure d’expulsion lancée par le ministère français de l’Intérieur à l’encontre de l’imam Hassan Iquioussen.

    Les communiqués se multiplient et le positionnement est toujours le même : s’insurger contre une mesure injuste et incompréhensible.

    Pointant du doigt une « manœuvre politique grossière » l’UJFP (union juive française pour la paix) estime que le « racisme d’État poursuit son projet de discrimination d’une partie de la population, depuis le vote de la loi scélérate dite « séparatisme ».

    « La loi séparatisme, on le voit ici clairement, est une loi de confusion des pouvoirs où le ministre de l’Intérieur s’institue pouvoir judiciaire » souligne l’organisation juive qui considère dans son communiqué que « rien ne saurait justifier une expulsion pour des motifs politiques ou idéologiques, si ce n’est le racisme inhérent à cette affaire ».

    Le député NUPES (Nouvelle union populaire écologique et solidaire), du Nord, David Guiraud, a également réagi à la procédure ciblant Hassan Iquioussen.

    « Visiblement frustré de ne pas exister médiatiquement lorsque l’on parle de pouvoir d’achat, Gérald Darmanin veut saturer les ondes médiatiques avec un discours sécuritaire et répressif », écrit l’élu dans un communiqué de presse publié dimanche soir.

    Il rappelle que l’imam ciblé « n’a pourtant été poursuivi pour aucun crime ni aucun délit » et fustige une procédure qui « relève du fait du prince ».

    « Cela concerne aujourd’hui les musulmans, cela concernera demain le champ associatif, et après-demain le monde politique. Car les décisions arbitraires et antidémocratiques ne s’arrêtent jamais en bon chemin », met-il en garde.

    Pas moins de 26 mosquées du département du Nord ont également publié une communication commune pour témoigner en faveur de Hassan Iquioussen.

    « Lors de ses différentes et régulières interventions au sein de nos mosquées, Hassan Iquioussen tient toujours des propos en cohérence avec le pacte républicain. Il prône les valeurs nationales de liberté, d’égalité et de fraternité, ainsi que la laïcité. Fidèle à son discours contre les replis identitaires, il milite sans relâche pour promouvoir le dialogue, le respect et le vivre-ensemble », témoignent les signataires.

    Même son de cloche du côté du Conseil des Mosquées du Rhône (CMR) et du Conseil Théologique des Imams du Rhône (CTIR) qui ont publié dimanche, un communiqué commun.

    Les deux organisations considèrent que les accusations portées à l’encontre de Hassan Iquioussen, « ne semblent pas conformes à l’esprit de justice et d’équité qui sont la clef de voûte de nos institutions ».

    « Nous l’avons toujours connu fidèle à son engagement rejetant la haine de l’autre, condamnant le racisme, l’antisémitisme, l’extrémisme, l’obscurantisme et le terrorisme et prônant l’égalité homme-femme, et a tout au long de son ministère promu sans relâche le dialogue, le respect, la paix et le vivre-ensemble », martèlent Kamel Kabtane pour le CMR et Mohamed Minta et Azzedine Gaci pour le CTIR.

    Ces trois figures reconnues et respectées de l’islam en France, espèrent ainsi que leur témoignage « puisse éclairer ceux qui auront à décider dans cette affaire ».

    Pour rappel, l’imam Hassan Iquioussen, menacé d’expulsion par les autorités après s’être vu refuser le renouvellement de sa carte de séjour, dénonce une injustice.

    Il devrait saisir la justice administrative en début de semaine pour faire suspendre la procédure qui le vise et qui reste basée sur des accusations qu’il conteste formellement.

    Une pétition lancée vendredi pour protester contre son expulsion a déjà recueilli près de 15 000 signatures.

    Anadolou, 01/08/2022

    Lire aussi : Le Maroc, un danger pour l’Islam en Europe ?

    Lire aussi : France : Darmanin signe l’acte de décès du CFCM

    Lire aussi : Le Point: La DGED agit pour le contrôle de l’islam de France

    #France #Maroc #Islam #Imam #Mosquée #Hassan_Iquioussen

  • Le Maroc cherche à infiltrer les institutions françaises

    Le Maroc cherche à infiltrer les institutions françaises

    Le Maroc cherche à infiltrer les institutions françaises – Algérie, CFCM, Conseil français du culte musulman, espionnage,

    Les activités d’infiltration au sein d’institutions françaises menées par les services de renseignement marocains, sont confirmées par l’hebdomadaire Le Point qui cite le cas du Conseil français du culte musulman (CFCM), dirigé par Mohammed Moussaoui. D’après Le Point, un réseau lié aux services de renseignement du Makhzen vise à asseoir l’influence du Maroc sur de nombreuses mosquées françaises.

    Un agent secret du Makhzen a été repéré et est soupçonné d’avoir tenté d’influencer la pratique de l’islam en France à travers son rôle présumé d’ »agent traitant » du président du CFCM. Selon le média, il s’agit de Mohamed B, fiché « S03″ (c’est à dire mis sous surveillance discrète par les renseignements français), résidant en France depuis 2010, et qui fait objet d’un mandat d’arrêt depuis mars 2018 pour « corruption d’agents publics en France ». Il a tenté d’infiltrer plusieurs organisations islamiques françaises pour le compte des services de renseignement marocains. Il aurait réussi à transmettre illégalement des documents officiels français dont certains seraient classés «confidentiel défense», indique l’hebdomadaire.

    Mohamed B., qui a disparu de la circulation, est un agent de la Direction générale des études et de la documentation (DGED). Le Point souligne que les quittances de loyer de l’appartement parisien occupé par Mohammed Moussaoui seraient directement adressées à un certain Samir X., attaché à l’ambassade du Maroc en France, mais qui en réalité serait le numéro 3 de la DGED à Paris. Le Point fait observer que « ces relations et cette tentative d’ingérence du Maroc sont susceptibles d’inquiéter fortement au sommet de l’Etat, alors que le ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin ambitionne de réformer en profondeur la gouvernance du culte musulman en France ».

    La France, alliée traditionnelle et même pays protecteur du Maroc, est visée pour la deuxième fois, ainsi, en quelques mois, par une activité d’espionnage menée par les services de renseignement du Makhzen. En juillet dernier, l’opération d’espionnage à grande échelle via le logiciel Pegasus, en coopération avec l’entité sioniste, a été révélée par les médias. Une trentaine de journalistes et de patrons de médias français ont été espionnés par les services marocains. Le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal avait alors dénoncé des « faits extrêmement choquants ». Des faits choquants, sans doute, mais pas surprenants.

    Les coups tordus menés conjointement par les services de renseignement de l’entité sioniste et ceux du Makhzen datent de bien avant le 24 novembre et la signature de leur accord-cadre de coopération sécuritaire. Le quotidien américain, le New York Times, avait révélé, dans son édition du 11 décembre 2020, que le Maroc et Israël ont collaboré étroitement mais secrètement, durant 60 ans, sur les questions militaires et de renseignements et les assassinats. La preuve avancée par le quotidien américain: en 1965, lorsque les dirigeants arabes et les commandants militaires se sont rencontrés à Casablanca, le Maroc a permis au service de renseignement israélien de mettre sur écoute leurs salles de réunion et suites privées. L’entité sioniste se servira des informations collectées dans la préparation de sa guerre d’agression en juin 1967.

    Il est également maintenant établi que des agents secrets de l’entité sioniste ont participé avec leurs collègues du Makhzen, à Paris, en 1965 déjà, à l’opération d’enlèvement suivi de l’assassinat de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka. Le 24 novembre 2021, l’accord-cadre de coopération sécuritaire entre l’entité sioniste et le Makhzen n’a fait qu’officialiser la coopération entre les deux services qui était un secret de Polichinelle. Les dispositions de cet accord n’ont pas été révélées mais il n’y a aucun doute sur le rôle de sous-traitant confié au Makhzen par l’entité sioniste. Et, aucun doute, également, sur le pays voisin ciblé, l’Algérie.
    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 04/12/2021

    #Maroc #France #CFCM #Conseil_français_culte_musulman #Espionnage #Mohamed_Moussaoui #Algérie

  • France-Maroc: Pegasus, terrorisme et trahisons en chaine

    France-Maroc: Pegasus, terrorisme et trahisons en chaine

    France-Maroc: Pegasus, terrorisme et trahisons en chaine – conseil français du culte musulman, CFCM, espionnage, Mohamed Moussaoui, mosquées,

    Révélations / Les services marocains noyautent la communauté musulmane en France : Pegasus, terrorisme et trahisons en chaine…
    Le Makhzen n’est absolument pas digne de confiance. Son inconséquence et son inconsistance font qu’il va souvent jusqu’à trahir ceux qui se démènent (dans a plus totale illégalité) pour garantir l’impunité de ses frasques et ses crimes au conseil de sécurité. C’est par exemple le cas de la France, sans laquelle son entreprise coloniale au Sahara Occidental n’aurait jamais duré aussi longtemps. Or, loin de lui en être reconnaissant il en espionne son président de la République Emanuel Macron, à l’aide du logiciel sioniste Pegasus. Pis encore. Ce scandale planétaire n’est même pas éteint dans les mémoires qu’un autre vient d’éclater. Il est donné en exclusivité par le magazine Le Point, dont nous avons pu nous procurer le contenu. Il y est question d’une vile et sournoise infiltration, et même carrément prise de contrôle, du conseil français du culte musulman (CFCM), via son président le franco-marocain Mohamed Moussaoui.

    Cette mission de récupération et d’infiltration ne date pas d’hier. Elle dure depuis au moins 1998. Son objectif est comme de juste de multiplier les crasses et les peaux de banane pour l’Algérie, présente en force au sein de ce CFC. Est-il nécessaire de relever ici qu’un tacite « gentleman-agreement » interdit entre alliés et complices, comme le sont la France et le Maroc, toute action hostile et/ou d’infiltration sans que les deux parties n’en aient été informées.

    Or, le Maroc, adopte des cachoteries et des coups de poignards dans le dos, a omis d’en prévenir la France. Si bien que son principal homme de main, agent de la de Direction générale des études et de la documentation (DGED), l’équivalent marocain de la DGSE française, le fantomatique Mohamed B, a longtemps travaillé sous les ordres du sulfureux Yazid Mansouri sans que le contre-espionnage français n’en ait jamais été informé. Mohamed B, désormais activement recherché par la justice française, est sans doute un officier des services secrets français. Sans doute proche des milieux terroristes et salafistes activant en France, il est désormais en fuite, et demeure toujours insaisissable.

    Entre temps, il avait généreusement arrosé ce milieu de dizaines de milliers sous les prétextes les plus oiseux qui soient. On parle du paiement annuel de la location d’un appartement à l’usage douteux par un individu proche de ce Mohamed B, mais protégé par ‘immunité diplomatique. A cette scabreuse affaire est venue se greffer celle liée à l’infiltration par la DGED des renseignements généraux et police des frontières française.

    Le principal suspect dans ce dossier, est Charles D, officier de la PAF (police aux frontières) française. Il a bénéficié d’importantes sommes d’argent et de nombreux séjours de rêve au Maroc contre la fourniture de fiches de police sur des ressortissants français étrangers, et surtout algériens.

    Cette sordide affaire de corruption et de vénalité incarne au mieux le mode opératoire des services secrets marocains de Yazid Mansouri et Abdellatif Hammouchi. Il est certain que ces scabreuses affaires de l’ombre, particulièrement enchevêtrées entre elles, sont encore loin d’avoir livré tous leurs secrets. Or, pour qui sait que les espions de Mohamed VI n’hésitent pas à traficoter avec la pire engeance terroriste, il ya fort à parier que le ver est déjà dans le fruit français…

    Mohamed Abdoun

    La patrie news, 02/12/2021

    #Maroc #France #Pegasus #CFCM #Conseil_français_culte_musulman #Espionnage #DGED #Mosquées

  • La laïcité en France, un cadre ou une contrainte?

    La laïcité en France, un cadre ou une contrainte?

    La laïcité en France, un cadre ou une contrainte? – Islamophobie, loi contre le séparatisme islamiste

    – Alors que la laïcité est d’abord un garant du vivre ensemble et de la cohésion sociale, c’est paradoxalement une fracture sociale qui est constatée dans la société française
    Depuis la loi contre le séparatisme islamiste, à défaut de fournir un cadre adéquat au culte musulman, le gouvernement s’est engagé dans la voie d’une inflation législative. La création de la charte des principes de l’islam ancienne charte de la laïcité en est un exemple. Les organisations qui ont refusé de la signer ont rencontré quelques difficultés par la suite. La CIMG (confédération islamique des Milli Görus) par exemple, qui a inauguré la Mosquée Eyyup Sultan à Strasbourg en 2021 a refusé de signer la charte. D ‘après son président Fatih Sarikir, cette charte, qui avait d’abord pour but de « labelliser les imams », a par la suite été modifiée, la veille de sa présentation, pour contrer toute forme de discours allant à l’encontre des « valeurs de la République ». L’association a été accusée de sympathiser avec la mouvance des frères musulmans et de permettre à la Turquie de s’ingérer dans la politique française . Ces agissements du gouvernements inquiètent la communauté musulmane qui voit ses organisations se fermer petit à petit sans réelle justification.

    Il suffit désormais d’invoquer un motif lié à l’islam politique ou un rapprochement aux frères musulmans pour fermer une association, une école ou une mosquée. Cette année en quelques mois, plusieurs associations telles que l’association humanitaire musulmane Baraka City, le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) ou le CRI ont été fermés. D’après le Premier ministre Gérald Darmanin, le CRI « appelait à la haine, à la violence et à la discrimination », les autres ont été fermées pour les mêmes raisons.

    Il y a quelques jours, la fermeture des comptes bancaires de plusieurs mosquées dans le Rhône inquiète. Kamel Kabtane, président du Conseil des mosquées du Rhône et recteur de la Grande Mosquée de Lyon considère ces opérations comme « soudaines » et prises « sans aucune justification ».

    Le ministère de l’Intérieur s’est armé d’un arsenal législatif pour faire pression sur les lieux de culte musulmans et les associations. L’article 82 est le plus controversé de cette loi contre le séparatisme. Il sanctionne tout « discours prononcé ou écrit affiché (…) dans les lieux où s’exerce le culte, contenant une provocation directe à résister à l’exécution des lois et aux actes légaux de l’autorité publique ». Mais à côté de cela, les autres cultes ne sont pas inquiétés alors que dans de nombreuses églises les prêches et discours religieux sont très proches des discours des imams. Selon la déclaration de Mgr de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques, en direct sur France info, en octobre 2021, « le secret de la confession est «plus fort que les lois de la République». Pourtant, aucune action sérieuse n’a été prise après cette déclaration qui fait suite à un rapport sur la pédocriminalité dans l’Église catholique.

    – Le rôle des médias dans la montée de l’islamophobie

    Dans cette chasse à l’islamisme où les discours sont de plus en plus virulents, c’est désormais toute la classe politico-médiatique qui crée l’amalgame dans les esprits. L’utilisation de certains termes proches du terme « islam » prête à confusion, ce qui rend la distinction entre islam et islamisme très difficile.

    Ces dernières années, le rôle des médias dans la montée des réactions identitaires a largement contribué à la montée d’un racisme structurel au sein de la société française qui existe en réalité depuis l’époque coloniale.

    Le polémiste et chroniqueur de la chaîne Cnews et candidat à la présidentielle 2022 , Eric Zemmour, n’a pas hésité à désigner les immigrés musulmans vivants en France « comme des criminels auteurs des attentats de 2015 » et « comme d’anciens colonisés devenus colonisateurs ». Il a été condamné pour cela, en septembre 2020, à 10 000 euros d’amende pour « incitation à la haine ». Ses discours islamophobes et xénophobes ont été condamnés à de nombreuses reprises ,ce qui ne l’a pas empêché de continuer à paraître de manière régulière dans le paysage médiatique français.

    Pourtant, la présence musulmane en France n’est pas récente, mais la régression économique du pays qui fait ressurgir les inégalités sociales, notamment avec les problèmes dans des banlieues, où vit une forte population d’origine immigrée, a conduit le gouvernement à se focaliser sur des problèmes moindres , pour en réalité, couvrir ses propres échecs.

    Tout ce tapage médiatique conduit des groupuscules identitaires à s’en prendre à des lieux de culte musulmans. Le 20 novembre courant, la mosquée Sounna de Besançon, dans le Doubs, a été découverte taguée de croix de Lorraine. Ce symbole de la résistance sous-entend la libération du territoire des musulmans. La ministre déléguée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa , souligne « un climat de haine et de violence ».

    Paradoxalement, deux jours plus tard, la ministre s’est dite « choquée » par la présence à Bruxelles, au sein de la Commission européenne, de l’association musulmane FEMYSO, une association musulmane que certains croient proche de l’idéologie des Frères musulmans . D’après elle, cette association fait du prosélytisme islamiste. « Un petit tour sur les réseaux sociaux de cette organisation permet de voir à quel point ils tiennent des propos agressifs vis-à-vis de la France et de la culture française en la blâmant et l’accablant de tous les maux » justifie-t-elle, tandis qu’une note datant du 9 mars 2019 sur le site même de l’association nie tout lien avec les frères musulmans : « FEMYSO nie catégoriquement ces allégations calomnieuses qui n’ont pour volonté que miner notre organisation ».

    Ces réactions sans sanctions créent le sentiment d’un deux poids deux mesures dans le rapport de l’État avec les différents cultes et le sentiment que l’État fait preuve d’un manque d’univocité dans son rapport avec le culte musulman en France.

    En janvier 2021, 36 ONG, à travers 13 pays ont saisi le Conseil des droits de l’homme de l’ONU contre la France et lui reprochent d’avoir enraciné l’islamophobie et la discrimination contre les musulmans . Une démarche inédite contre la France mais qui donne une idée de l’image renvoyée à l’international.

    Alors que la laïcité est d’abord un garant du vivre ensemble et de la cohésion sociale, c’est paradoxalement une fracture sociale qui est constatée dans la société toute entière et qui pousse les musulmans à devoir se justifier constamment sur leur manière de vivre leur culte.

    * Les opinions exprimées dans cette analyse n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas forcément la ligne éditoriale de l’Agence Anadolu.

    **Selma Bahous, activiste au sein de la société civile, militante contre l’islamophobie.

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    France : le Conseil d’Etat confirme la fermeture de la mosquée d’Allonnes
    – Le Conseil d’État a rejeté la demande de l’association Al Qalam qui contestait cette fermeture administrative.

    AA / Paris / Fatih KARAKAYA

    Le Conseil d’Etat français a confirmé, par une décision du 29 novembre, la fermeture pour 6 mois de la mosquée d’Allonnes dans le département de la Sarthe (ouest).

    En effet, suite à la fermeture de la mosquée, le 27 octobre dernier par la préfecture, l’association gestionnaire du lieu de culte avait déposé un recours devant la plus haute juridiction.

    Finalement le Conseil d’État a rejeté la demande de l’association Al Qalam qui contestait cette fermeture administrative.

    Les autorités françaises reprochaient à cette dernière « de promouvoir une pratique radicale de l’islam ».

    Ainsi, dans sa décision, le Conseil d’Etat estime « qu’il n’y a pas d’atteinte à la liberté de culte ».

    Contacté par Anadolu, Vincent Brengarth, un des avocats de la mosquée estime que « Le Conseil d’Etat a totalement fait l’impasse sur les éléments que nous produisions et donne tout crédit à une note blanche, pourtant largement contestée, si ce n’est discréditée. De tels méthodes ne peuvent que mettre à mal l’équilibre entre les parties et nourrir une potentialité d’arbitraire ».

    Il affirme également réfléchir à « un éventuel recours devant la CEDH après avoir épuisé les voies de recours internes dont un recours en annulation contre la mesure ».

    L’association avait déjà été déboutée par le tribunal administratif de Nantes qui avait déjà rejeté une requête en référé demandant la suspension de l’arrêté du préfet de la Sarthe.

    AA

    #France #Laïcité #Islamophobie #Mosquée #Macron #Religion

  • Une note confidentielle révèle le nombre de mosquées salafistes en France

    Par Abdelkader S. – Une note secrète de la police française relève l’existence de soixante-dix mosquées dirigées par les salafistes à travers le pays. Le Journal du Dimanche (JDD), qui rapporte l’information sur la base de documents qu’il a pu consulter, souligne que «l’islamisme demeure la menace principale aux yeux des services de renseignement, même s’ils constatent une poussée de l’ultra-droite».

    Ce qui inquiète le plus les services de sécurité français, c’est la non-identification en amont des auteurs des attentats qui «sont très souvent inconnus d’eux». Preuve en est l’assassinat d’une femme agent administratif au commissariat de Rambouillet, dans la banlieue parisienne, ce jeudi, par un extrémiste d’origine tunisienne. «Même s’il prend la forme d’actions d’individus isolés et auto-radicalisés, le danger islamiste reste la menace principale», écrit le JDD, qui explique que «les services de renseignement en sont convaincus». «Adeptes des réseaux sociaux plus que de la téléphonie, fréquentant peu les mosquées, ils échappent à la détection», note le journal, qui rappelle que «trente-cinq attentats ont été déjoués depuis 2017, dont deux seulement en 2021 grâce à l’exploitation de traces numériques».

    Une loi a été votée récemment en France, censée parer à la menace terroriste en résolvant le problème à la racine. Le but du texte contesté par la communauté musulmane – hormis le recteur de la Grande Mosquée de Paris qui l’a applaudi des deux mains – et même par des responsables cultuels catholiques, renforcer la laïcité et les lois de la République et mettre ces dernières au-dessus des croyances et des considérations religieuses. Cependant, une majorité d’observateurs de la scène politique française sont convaincus que l’approche légale du gouvernement français n’aura aucun effet sur la montée de l’islamisme dans le pays. «Ce n’est pas une loi qui arrêtera la radicalisation et l’extrémisme violent», réagissent-ils.

    Des quartiers entiers dans les banlieues de la majorité des villes françaises sont gangrénés par le salafisme et l’islam politique. Récemment, une polémique a émaillé la construction d’une mosquée à Strasbourg, dans le nord-est de la France, financée en partie par la collectivité locale, pour le compte d’une association inféodée au régime islamiste d’Ankara qui en aura la charge. Les mosquées pointées par la note secrète des Renseignements généraux français concernent ce que l’ancien recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, qualifie d’«islam des caves». Un islam «clandestin» propagé par des prosélytes proches des Frères musulmans ou d’obédience wahhabite, lesquels se substituent petit à petit à l’islam modéré prôné par les centres islamiques traditionnels auxquels les musulmans de troisième et de quatrième générations tournent le dos, leur préférant des prédicateurs radicaux et ouvertement hostiles à la société française.

    Durant ce Ramadhan, l’annonce de la rupture du jeûne à travers de haut-parleur dans certaines cités de la banlieue française a provoqué la colère de Français qui y voient, outre une «nuisance sonore», un «envahissement de l’espace public par des salafistes qui piétinent les lois de la République sans que les autorités réagissent pour y mettre fin». Une situation qui semble échapper au gouvernement français et qui, selon de nombreux analystes, pave la voie à l’égérie de l’extrême-droite française, la cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, que tous les sondages donnent comme candidate favorite à la présidentielle de 2022.

    L’islam politique a été introduit en France au début des années 1990 par le président François Mitterrand et le Parti socialiste qu’il incarnait, au lendemain de l’arrêt salvateur du processus électoral en Algérie. Le pouvoir français, à l’époque, dirigé par l’ancien ministre de l’Intérieur durant la colonisation, misait sur le parti extrémiste du FIS pour semer le chaos dans le pays et instaurer une économie de bazar qui aurait permis à la France de reconquérir «son» territoire perdu trente ans auparavant.

    Algérie Patriotique, 25 avr 2021

    Etiquettes : France, mosquées, salafisme, note confidentielle, Islam,



  • Macron: «L’islam vit une crise profonde partout dans le monde»

    Emmanuel Macron dévoile ce vendredi matin son plan d’action pour lutter contre les «séparatismes» lors d’un déplacement dans les Yvelines.

    Le texte doit être déposé en fin d’année sur la table du Conseil des ministres et début 2021 au Parlement. «Un des objectifs de ce texte est de lutter contre ceux qui dévoient la religion pour remettre en cause les valeurs de la République», explique l’Élysée

    «Je n’ai pas le sentiment d’avoir tenu un discours contre les musulmans, mais tout le contraire. Mais vous voyez que son projet politique est la caricature pour impuissanter la République», a souligné le chef de l’État, interrogé à la suite de son discours aux Mureaux (Yvelines).

    «Je pense que M. Mélenchon, s’il avait à coeur à défendre l’image de la France, sa place dans le concert européen, nous l’aurions vu depuis longtemps», a-t-il ajouté, ironisant sur “l’esprit de finesse chez M. Mélenchon».

    Le chef de file de la France insoumise avait tweeté dans la matinée: «Incroyable: Macron absent du sommet Europe. Trop occupé par le discours contre les musulmans. Déserteur, iI confie à Angela Merkel de représenter la France !!!»

    Mélenchon en a remis une couche aussitôt après la réplique de M. Macron, toujours sur les réseaux sociaux: «J’espère que le président a bien dormi. Mais notre cauchemar n’est pas fini. Charger la chancelière allemande de représenter la France et appeler ça “élégance”, “engagement européen”! La France est dissoute?»

    Macron: 10 millions d’euros seront débloqués pour la Fondation pour l’islam de France et la création d’un institut scientifique d’islamologie

    Macron demande au Conseil français du culte musulman de rédiger d’ici six mois une chartre dont le non-respect entraînera la révocation des imams

    Emmanuel Macron a affirmé vendredi que «toute association sollicitant une subvention auprès de l’État ou d’une collectivité territoriale» devrait signer un «contrat de respect des valeurs de la République» représentant une «charte de la laïcité».

    Les motifs de dissolution des associations, jusque-là «très limités», seront par ailleurs «étendus» pour comprendre l’«atteinte à la dignité de la personne» ou les «pressions psychologiques ou physiques», a-t-il ajouté, jugeant «assez logique que celles et ceux qui portent ce projet de séparatisme islamiste aient investi le champ associatif» qu’ils ont identifié comme «l’espace le plus efficace pour diffuser leurs idées».

    Macron promet plus de contrôle sur le financement des mosquées

    Emmanuel Macron a annoncé ce vendredi que l’instruction scolaire à domicile sera à partir de la rentrée 2021 «strictement limitée, notamment aux impératifs de santé» et qu’elle deviendra obligatoire au sein de l’école dès l’âge de trois ans.

    «C’est une nécessité. J’ai pris une décision sans doute l’une des plus radicales depuis les lois de 1882 et celles assurant la mixité scolaire entre garçons et filles en 1969», a souligné le chef de l’État lors d’un discours sur les séparatismes aux Mureaux (Yvelines), ajoutant que «les écoles hors contrat feront l’objet d’un contrôle renforcé».

    Le projet de loi sur les «séparatismes» sera présenté le 9 décembre en Conseil des ministres
    Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et sa ministre déléguée Marlène Schiappa présenteront le 9 décembre en Conseil des ministres un projet de loi «qui 115 ans après l’adoption définitive de la loi de 1905 visera à renforcer la laïcité, à consolider les principes républicains», annonce le Président français.

    Selon Macron, la loi va étendre les motifs de dissolution des associations. Il s’agit des associations coupables d’atteinte à la dignité de la personne ou de pression psychologique ou physique.

    Echourouk ONline, 2 oct 2020

    Tags : France, Macron, Islam, mosquées, religion,