Étiquette : Moussa Faki Mahamat

  • Accord d’Alger: Guterres et Faki se félicitent

    Accord d’Alger: Guterres et Faki se félicitent

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    Accord d’Alger: Guterres et Faki se félicitent de la conclusion réussie de la réunion de niveau décisionnel

    Le SG des Nations unies, Antonio Guterres et le Président de la Commission de l’Union africaine(UA), Moussa Faki Mahamat, se sont félicités de la conclusion réussie de la réunion de niveau décisionnel sur certains aspects de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger, assurant “la disponibilité continue de leurs deux institutions dans le cadre de la médiation internationale, conduite par l’Algérie, afin de mener à terme le processus de paix” .

    “Le SG des Nations unies et le Président de la Commission de l’Union africaine se félicitent de la conclusion réussie de la réunion de niveau décisionnel sur certains aspects de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mal, issu du processus d’Alger”, a indiqué samedi un communiqué conjoint ONU-UA.

    “Ils notent, en particulier, avec satisfaction le consensus auquel les parties sont arrivées pour l’intégration de 26.000 ex-combattants au sein des forces armées et de défense et d’autres services de l’Etat, ainsi que sur les réformes institutionnelles non liées à la révision de la Constitution”, note la même source.

    La même source souligne que “le SG de l’ONU et le Président de la Commission de l’UA relèvent la mise en place d’une commission ad hoc pour traiter d’aspects sur lesquels un consensus doit encore être trouvé, notamment la gestion au cas par cas des cadres civils et militaires des Mouvements signataires, y compris en relation avec la chaîne de commandement”.

    A cet égard, “ils exhortent les parties à agir avec diligence pour assurer le suivi requis et conforter la dynamique qui vient d’être imprimée au processus de paix”. “Le SG de l’ONU et le Président de la Commission de l’Union africaine félicitent les parties pour leur engagement renouvelé en faveur de la paix et de la réconciliation.

    Ils les assurent de la disponibilité continue des Nations unies et de l’UA, dans le cadre de la Médiation internationale conduite par l’Algérie, à continuer à œuvrer avec elles en vue de mener à son terme le processus de paix.

    A cet égard, elles attendent avec grand intérêt une réunion prochaine du Comité de suivi de l’Accord de paix”, conclut le communiqué.

    Reporters, 06/08/2022

    #Mali #Algérie #Accord_d_alger #ONU #UA


  • Union Africaine: Comment Alger compte bloquer Tel-Aviv

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    La présence d’Israël au sein de l’UA a plongé l’organisation africaine dans une situation très sensible qui offre, à ce stade, très peu de visibilité quant aux répercussions futures que peut engendrer cette affaire.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – L’entrée de Tel-Aviv en qualité de membre observateur au sein de l’Union africaine n’a pas surpris outre mesure les spécialistes en géostratégie qui s’étaient basés sur deux éléments principaux pouvant précipiter l’officialisation de l’ancrage israélien en Afrique.

    D’abord la cadence avec laquelle Israël entreprend depuis de longs mois sa percée dans un continent où il entretient désormais des relations avec quarante-six pays, ce qui tranche grandement avec le passé tumultueux qui ne lui permettait nullement d’accéder à de tels résultats, puis en dernière instance, la normalisation des relations avec Rabat.

    Tournant le dos à la rue marocaine hostile à ce rapprochement contre nature, Mohamed VI offre aussi à ses amis la clé de la porte de l’UA. Même si le statut qui lui est concédé se limite au poste d’observateur, il revêt une importance capitale aux yeux des concernés.

    Rabat ne dissimule ni sa joie ni ses intentions. Dans une de ces dépêches datée du mois de juillet dernier, la MAP (agence officielle de presse marocaine) qualifie cet «événement» de «défaite pour la diplomatie algérienne».

    Ces propos émanent directement du palais royal, ils cachent difficilement la satisfaction de pouvoir s’appuyer sur un allié de taille au sein d’une organisation qui a déjoué tous les plans du défunt Hassan II et de son fils.

    Le porte-parole de la diplomatie israélienne annonce (le 22 Juillet dernier) que «l’ambassadeur d’Israël en Éthiopie a présenté ses lettres de créances en tant que membre observateur auprès de l’Union africaine». Il ne fournit pas plus de détails, mais ne cache pas sa satisfaction. Des réactions suivent. L’Égypte, l’Algérie, les Comores, la Tunisie, Djibouti, la Mauritanie et la Libye soumettent sans tarder une note d’objection à l’Union africaine.

    Il s’agit d’une «note verbale remise au président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki» par les ambassades des pays concernés basés à Addis-Abeba (siège de l’UA). Elle exprime leur objection à la décision d’accorder à Israël le statut d’observateur à l’UA et rappelle le soutien de l’Organisation africaine à la cause palestinienne.

    Les pays concernés s’élèvent aussi contre le fait que la demande israélienne n’ait pas été examinée conformément au règlement constitutif de l’UA «ce qui représente un vice de procédure et un dépassement inacceptable de la part du président de la commission, de son pouvoir discrétionnaire», rapportent des médias arabes. Ils demandent un débat interne sur la question.

    L’Algérie a, elle, réagi deux fois à cette situation. Dans un communiqué publié le 25 juillet dernier, le MAE exprimait le refus d’accepter Israël comme nouvel observateur à l’UA. Il indiquait aussi et surtout que cette décision avait été «prise sans le bénéfice de larges consultations préalables avec tous les États membres», et qu’elle n’avait «ni la vocation ni la capacité de légitimer les pratiques et les comportements dudit nouvel observateur dont les positions sont totalement incompatibles avec les valeurs, les principes et les objectifs consacrés dans l’acte constitutif de l’Union africaine».

    Mardi, le MAE algérien est une nouvelle fois intervenu sur la question lors d’une conférence de presse animée à l’issue d’une réunion des pays voisins de la Libye.

    Sans le citer, il s’est adressé à Moussa Faki (président de la commission de l’UA) pour lui rappeler que l’entrée d’Israël en qualité de membre observateur au sein de l’UA est «une décision administrative qui porte préjudice à l’unité de l’organisation panafricaine et à l’action commune».

    «La crédibilité de l’UA, ajoute-t-il, ne peut être construite dans les forums internationaux en déclarant un principe et en faisant le contraire (…) l’Algérie est l’un des grands soutiens de l’UA, elle est soucieuse de son unité et de l’unité de l’Afrique».

    Lamamra annonce pour la première fois l’existence de concertations entre pays africains autour de ce dossier qui permettront à l’UA de prendre un nouveau départ concernant cette question.

    «Nous souhaitons vivement que les esprits et les consciences s’éveillent et que des décisions soient prises afin de préserver la crédibilité de l’Afrique et l’unité de l’UA, d’autant que des pays amis qui ont un poids politique considérable soutiennent entièrement la position algérienne», poursuit le MAE avant de faire savoir que «la situation est plus claire qu’auparavant», rappelant que des pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe se sont opposés à cette décision.

    Plusieurs médias arabes ont récemment annoncé la programmation d’une réunion du Conseil exécutif des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union africaine, prévue en octobre prochain. La position de l’Algérie et des autres pays africains à l’égard de l’entrée d’Israël à l’UA serait inscrite à l’ordre du jour.
    A. C.

    https://lesoirdalgerie.com/actualites/comment-alger-compte-bloquer-tel-aviv-66916

    Le Soir d’Algérie, 02/09/2021

  • Union Africaine: une séance pour revoir la décision d’octroi à Israël le statut d’observateur

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    L’Algérie parvient à programmer une séance pour revoir la décision d’octroi à Israël le statut d’observateur
    L’Algérie est parvenue, par voie diplomatique, à introduire la décision du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki d’accorder à Israël le statut d’observateur auprès de l’organisation panafricaine à l’ordre du jour du prochain Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), pour statuer sur les réserves exprimées par des Etats membres ayant rejeté l’adhésion de l’entité sioniste à l’organisation continentale.
    La décision de Moussa Faki «d’inscrire les réserves exprimées par les Etats membres de l’UA concernant cet accord à l’ordre du jour du prochain Conseil exécutif de l’UA» intervient suite à la position forte de la diplomatie algérienne qui a précisé que «cette décision, prise sans le bénéfice de larges consultations préalables avec tous les Etats membres, n’a ni la vocation, ni la capacité de légitimer des pratiques et comportements dudit nouvel observateur qui sont totalement incompatibles avec les valeurs, principes et objectifs consacrés dans l’Acte Constitutif de l’Union Africaine».
    «La récente décision du Président de la Commission de l’Union Africaine (UA), d’accueillir un nouvel observateur qui relève de ses prérogatives administratives n’est pas de nature à altérer le soutien constant et actif de l’organisation continentale à la juste cause palestinienne», a écrit le MAE, soulignant que «les modes de fonctionnement de l’UA ne permettent aucune possibilité pour les quatrevingt-sept Etats observateurs extraafricains d’influencer les positions de l’Organisation continentale, dont la détermination est la compétence exclusive de ses Etats membres». L’Algérie a été la première à répondre à la décision de Moussa Faki, et ce en cohérence avec ses positions soutenant la légalité internationale et la défense du droit des peuples opprimés à l’autodétermination. Par la suite, les réactions des pays africains ayant rejeté cette décision se sont succédées. Sept délégations permanentes auprès de l’UA à Addis Abeba ont exprimé leur rejet dans une note.
    Neuf autres pays africains, avec à leur tête l’Afrique du Sud, ont exprimé leur indignation suite à cette décision «injuste et injustifiée». Pour sa part, la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a affirmé jeudi dernier que la décision prise par Moussa Faki «a ignoré totalement l’intérêt suprême de l’Organisation africaine et des avis et des préoccupations connues de ses Etats membres, soulignant la nécessité d’aborder cette question comme priorité au vu de ses répercussions juridiques et politiques à long terme pour l’UA, ses politiques et positions sur les questions régionales et internationales. La République sahraouie a souligné dans un communiqué que son objection à cette décision «est intervenue à l’image de l’opposition de plusieurs Etats membres de l’UA, sachant que l’UA avait précédemment examiné la demande d’adhésion d’Israël en tant que membre observateur à l’UA, une demande qui a été rejeté en 2013, 2015 et 2016».
    Même avant la note des sept pays africains, les ambassades de la Jordanie, du Koweït, du Qatar et du Yémen ainsi que la représentation de la Ligue arabe à Adis Abbeba ont exprimé leur solidarité avec les sept ambassades en ce qui concerne cette question. Suite aux efforts soutenus visant à «revoir» la décision du président de la Commission de l’UA, ainsi que la programmation d’une séance à cet effet, l’Algérie a de nouveau prouvé qu’elle demeure fidèle à ses principes inaliénables en soutien aux peuples coloniaux, au moment où le Maroc ne cesse d’établir des relations de normalisation avec l’entité sioniste en œuvrant à lui conférer la qualité d’observateur près de l’UA.
    De leur côté, les médias officiels marocains ont commis un autre scandale en qualifiant l’article du chef de bureau de la MAP en Ethiopie dans lequel il avait considéré l’octroi à Israël du statut d’observateur auprès de l’UA comme un échec diplomatique pour l’Algérie. A cet égard, le président de l’Observatoire marocain contre la normalisation, Ahmed Ouihmane a qualifié l’article de «faux pas scandaleux».
    L’article du chef de bureau de la MAP à Addis Abeba, Driss Sabri est «un autre scandale» marquant la diplomatie marocaine depuis qu’elle est tombée dans le piège de la normalisation le 10 décembre dernier, a affirmé Ahmed Ouihmane dans une déclaration à l’APS. Pour sa part, le secrétaire général de l’Observatoire marocain contre la normalisation, Aziz Hanawi s’était interrogé vendredi dans une tribune posté sur Facebook si le Maroc ne faisait pas office d’antenne diplomatique israélienne en Afrique, et ce suite à la publication d’un article de la MAP, signé par son chef de bureau en Ethiopie qui a qualifié l’attribution de la qualité d’observateur à l’Israël auprès de l’Union africaine (UA) d’«échec pour la diplomatie algérienne». 
    Dans une tribune posté vendredi sur sa page officielle Facebook, M. Hanawi a vivement critiqué l’article publié sur le site officiel de l’Agence marocaine de presse (MAP), signé par son chef de bureau en Ethiopie (siège de l’UA), Driss Sabri, affirmant que ce dernier «se délecte de voir l’entité sioniste et terroriste entrer en Afrique…. Pire encore il le qualifie d’échec cuisant pour l’Algérie». «Le retour d’Israël à l’UA comme observateur est-il pour autant une victoire diplomatique pour le Maroc ?», s’est encore demandé le secrétaire général de l’Observatoire marocain contre la normalisation en s’adressant à l’auteur de l’article.
    Estimant que «cet article officiel» publié sur le site de la MAP était un autre scandale qui vient s’ajouter à la série des scandales du Royaume marocain, M. Hanawi a cité, entre autres scandales, celui de Bourita lors de son passage à «Aipac», le scandale de l’ambassadeur du Maroc aux Nations unies, Omar Hilale, et ses positions «pro-sionistes avec le représentant de l’entité sioniste aux Nations unies» ainsi que son soutien à «l’autodétermination de la région kabyle», outre les scandales de Bayoud, le responsable du bureau de liaison du Maroc à Tel-Aviv.
    «Quid de ce qui se passe au Maroc et de la déliquescence des institutions de l’Etat et des responsables dans nos représentations diplomatique?», a-t-il ajouté. Et de poursuivre : «Le Maroc dont le souverain préside le Comité El Qods est-il tombé aux mains d’une bande de responsables qui activent comme s’ils représentaient le gouvernement de Tel-Aviv et non de celui de Rabat?». M. Hanawi, qui a vilipendé l’article publié sur le site de la MAP, l’agence officielle du régime marocain, a affirmé que tous les mots du monde ne sauraient suffire pour décrire cette abomination.
  • UA: Une décision choquante et honteuse

    Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Tchadien, Moussa Faki Mahamat contre toute attente, a reçu au cours de la semaine écoulée, les lettres de créances du nouvel ambassadeur israélien auprès de l’UA. En réaction à cette décision, le ministère des Affaires : étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a souligné dans un communiqué que la récente décision du président de la Commission de l’UA, d’accueillir un nouveau membre comme observateur n’a ni la vocation, ni la capacité de légitimer des pratiques et comportements dudit nouvel observateur qui sont totalement incompatibles avec les valeurs, principes et objectifs consacrés par l’Acte constitutif de l’Union africaine « . Selon les termes du communiqué du ministère des Affaires étrangères, c’est une décision  » prise sans le bénéfice de larges consultations préalables avec tous les membres… « 

    Face à cette décision unilatérale du président de la Commission de l’UA, de larges concertations entres les membres de l’Union africaine ont été lancées, selon des sources diplomatiques, sous la coordination de l’ambassadeur palestinien auprès de l’UA et l’ambassadeur de la Tunisie, président en exercice du sommet de la Ligue arabe, ainsi que l’ambassadeur d’Algérie en sa qualité de président du prochain sommet, pour débattre de la décision contestée de Moussa Faki Mahamat.

    Pour nombre d’observateurs, le fauteuil d’observateur accordé à l’Etat sioniste relève une nouvelle fois l’hypocrisie et le cynisme de certains Etats membres de l’UA et leur proximité directe avec le sionisme. Leur attitude osant encore se déclarer gravement préoccupés par la dégradation rapide et la montée de la violence sioniste en Palestine ne sont en fait que le début d’une stratégie israélo-américaine de lier le continent africain et de le mettre au pas. Que signifie prétendre que l’Afrique est contre l’impérialisme et le sionisme tout en réservant une place d’observateur au sein de l’UA à l’Etat hébreu ? Que signifie déclarer dans des résolutions creuses et sans effet immédiat que l’Afrique doit être aux côtés du peuple palestinien et d’ouvrir la voie grandiose au gouvernement israélien de s’installer solidement au sein de l’UA ?

    Dans un tel contexte, il appartient à tous les Etats membres de l’UA d’inciter Moussa Faki Mahamat à revoir sa décision unilatérale et qui est qualifiée par les sociétés arabes de  » choquante et honteuse « .  » La décision d’accorder à Israël un statut d’observateur dans l’UA consolide la légitimité sioniste sur la Palestine, et lui donne davantage d’occasions de poursuivre ses plans visant à continuer à confisquer le droit du peuple palestinien « , a déclaré le mouvement Hamas, qui dirige la bande de Gaza. Aux yeux des Palestiniens, Mahamat Faki a commis une faute grave qui constitue un danger pour eux et pour l’ensemble du Monde arabe et de l’Afrique. S’agit-il donc d’une maladresse d’un faux calcul de Mahamat ? Il est difficile de le croire. Pour les observateurs politiques il est plutôt enclin à croire que le président de la Commission de l’UA a cédé à des pressions et selon une stratégie bien établie visant d’autres desseins en Afrique…
    C’est dire que l’éventualité du débat autour de la décision contestée du président de la Commission de l’UA ne doit pas être à l’hésitation ni aux atermoiements et encore moins aux subtiles diplomaties. Donc il ne peut s’agir que d’un débat visant à trouver un terrain d’entente pratique, un langage commun et une diplomatie africaine pour redéfinir une nouvelle philosophie d’attitude à l’égard d’Israël. Une nouvelle signification afin que le Continent africain opte dans son ensemble pour les aspirations des Palestiniens se concrétisent.
    B. C.

    Etiquettes : Union Africaine, UA, Israël, Moussa Faki Mahamat, Palestine, Ghaza,

  • Moussa Faki fait du Sahara occidental une priorité

    CANDIDAT À UN SECOND MANDAT À LA TÊTE DE L’UA : Moussa Faki fait du Sahara occidental une priorité

    Le conflit du Sahara occidental a été défini comme une des priorités au cours de la période (2021/2024) pour le président en exercice de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, lors de son intention de se présenter pour un second mandat à la tête de la commission.
    Moussa Faki est arrivé au poste de président de la commission africaine le 17 janvier 2017 et son mandat arrive à échéance dans deux mois. « J’en ferais un bilan exhaustif à l’Assemblée lors du prochain sommet de notre Union prévu les 6 et 7 février 2021″, a déclaré M. Faki dans un communiqué officiel. « En décidant de me présenter pour un second mandat, j’obéis à la tradition qui veut que tout candidat porte à l’attention du public ses priorités du mandat pour lequel il sollicite les suffrages », a-t-il indiqué, ce dimanche.
    À travers ce communiqué, Moussa Faki a dévoilé sa vision qui récapitule le contexte de sa présentation pour un second mandat. Elle considère la synthèse du bilan écoulé et formule les priorités programmatiques du mandat à venir. « Si je suis réélu, ces priorités constitueront ce cadre programmatique rigoureux que j’appelle de tous mes vœux et auquel je tiendrai, dans la mesure de mes possibilités », a-t-il écrit. À ce propos, il souligne : « le prochain mandat pourrait être un échec si nous ne parvenons pas à réduire substantiellement le bruit des armes dans les pays en proie aux crises et conflits armés en Afrique ».
    En sus, « Éradiquer le terrorisme dans le Sahel, la région du Lac Tchad, au Mozambique, en Tanzanie et en Somalie, consolider la paix en République centrafricaine, au Soudan du Sud, en Libye, au Soudan et apporter la contribution de l’Afrique à la solution du conflit au Sahara occidental, vont constituer le principal champ de faire taire les armes », a-t-il poursuivi, plaidant pour la promotion de la médiation africaine, et la consolidation du principe de la solution des problèmes africains par les africains. Il s’est réjoui, à l’occasion, de certains acquis fondamentaux, celui lié à l’adoption à l’unanimité d’une résolution au Sommet de Nouakchott relative au conflit au Sahara occidental ayant consacré la volonté de l’Afrique d’apporter aux efforts des Nations unies un soutien actif pour une solution juste et équitable à ce conflit.
    Le CPS chargé de préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu
    Dans ce contexte, il est utile de rappeler que l’UA a demandé, décembre dernier, au Conseil de paix et de sécurité (CPS) d’engager le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD), de « préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu », devant aboutir à une solution assurant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination. La décision finale adoptée par le 14e sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’UA, le 6 décembre, sur le thème « Faire taire les armes », demande au CPS d’ »apporter les contributions attendues de l’Union africaine en appui aux efforts de l’ONU et conformément aux dispositions pertinentes de son protocole », d’engager les deux parties au conflit, qui sont toutes deux des Etats membres de l’UA, à faire face à la situation actuelle afin de préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu et de parvenir à une solution juste et durable du conflit ».
    Insistant sur une solution qui ouvre la voie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, les chefs d’État et de gouvernement de l’UA, demandent en outre dans leur décision finale, au Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, de « nommer un nouvel envoyé personnel pour le Sahara occidental », devant contribuer à la reprise du processus politique, à l’arrêt depuis la démission de l’ancien émissaire, l’Allemand Horst Köhler, en mai 2019. Le communiqué final (Déclaration de Johannesburg) demande au CPS de l’UA, avec le soutien du Président de la Commission de l’UA et le Groupe des Sages, de « veiller au strict respect de l’Acte constitutif de l’UA et du Protocole relatif à la création du CPS et d’autres Cadres politiques pertinents, et d’apporter une réponse rapide aux crises latentes sur le continent, afin d’éviter une escalade vers un conflit violent ».
    M. Bendib
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Moussa Faki Mahamat, Union Africaine, Commission Africaine,