Étiquette : Mouvement 20 Février

  • Maroc : A propos du Mouvement 20 Février

    Tags : Maroc, Mouvement 20 Février, Makhzen, monarchie marocaine, répression, Printemps arabe,

    Montassir : Comment vous expliquez le repli du mouvement et son incapacité à mobiliser autant de gens aujourd’hui en comparaison avec l’année 2011 ?

    Mohamed El Aouni : (…) Ceux qui craignent la contamination du Maroc par la violence et l’ingérence étrangère ont réévalué leurs positionnements et sont devenus réticents. Or, ces personnes ont oublié que le Maroc est différent. Bien qu’il ait des interactions, il diffère du fait de l’histoire de son opposition forte et solide. Une opposition qui avait évacué le choix armé en faveur du choix démocratique, malgré le fait qu’il y a eu certaines périodes où le choix armé et les putschs ont été adoptés. Mais ce sont des moments très brefs. Le choix de la lutte démocratique est devenu une culture non seulement de l’opposition mais de tout le pays. Certains tendent à oublier cela. La preuve de l’adoption de la vision pacifique et démocratique est le M20 lui-même. Personne n’a réussi à pousser ce mouvement vers l’extrême, même ceux qui adoptent une vision extrême au sein du mouvement, ils ont échoué. Cela est oublié par certains.
    (…) La relation avec l’histoire est l’une des causes du sous-développement de la région. Ainsi, il faut prendre en compte l’histoire comme étant un ensemble d’évolutions. On peut comprendre certaines évolutions maintenant, mais il nous faudra du temps pour comprendre plusieurs autres évolutions.
    L’histoire c’est aussi les détails. Et nous savons que l’histoire de l’humanité comme l’histoire de notre région n’a pas été écrite correctement du fait qu’il y a absence d’appréhension et d’appropriation des détails. Notamment les détails influençant directement les événements.

    Dans ce cadre, le printemps arabe et son prolongement au Maroc à travers le M20, ne peut être compris et appréhendé à travers une photographie, c’est-à-dire un temps simple. Il faut disséquer, suivre ses évolutions et ses impacts, et bien entendu il faut revenir sur les questions des racines de ce mouvement et comment il est né81.

    Dans leur action, les militants se réfèrent au passé pour comparer et surtout pour « éviter les fautes du passé » comme nous dit un militant. Ce dernier, jeune, conçoit l’action du passé (où il n’a pas participé puisqu’il est né seulement au début des années 1990) comme son action. Les acteurs interviewés présentent l’action comme un continuum et le M20 comme un outil permettant de continuer ce qui a déjà été entamé. Dans leurs comparaisons, ils ne se limitent pas seulement à l’échelle de l’identification du mouvement à d’autres mouvements des années précédentes, ils considèrent que l’Etat et le pouvoir comme des continuums également. Ainsi, par exemple, ils peuvent expliquer certaines actions ou non- actions du pouvoir par des faits historiques :

    Montassir : Comment, selon vous, expliquer l’absence d’une répression policière et militaire brutale de ce mouvement comme a eu lieu dans certains pays ?

    Mohamed El Aouni : (…) Mais bien entendu, le pouvoir n’a pas employé les armes de combat et les cartouches dans la répression des manifestations. Pourquoi ? Parce que le Maroc a des expériences sanglantes auparavant dans ce domaine. Il ne faut pas oublier 1965, 1981, 1990 et 1994, et parce que les expériences du printemps arabe en Egypte et en Tunisie ont montré que la répression sanglante réveille ceux qui sont loin des manifestations. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de répression (…).

    Le M20, bien qu’il ait introduit un débat et des revendications liées à des questions qui n’étaient pas soulevées par les mouvements sociaux lors des dernières années (la question constitutionnelles par exemple), il est conçu par ses acteurs comme une continuité des mouvements passés. Les interviewés, contrairement aux idées véhiculées par les médias, ne semblent pas stupéfaits par l’émergence de ce mouvement. Il l’explique par « un processus » et par une suite d’événements historiques ayant aboutit à former le M20.

    Montassir : pourquoi avez-vous choisi de militer dans la rue au lieu des institutions représentatives ?

    Yahiya El Bayari : Ce choix est venu après l’impasse et l’enfermement qu’a connu le Maroc depuis les évènements de Sefrou (2007) et Sidi Ifni (2008) ainsi que les mouvements des diplômés chômeurs qui continue à manifester depuis 1994. Les institutions officielles comme le parlement, le gouvernement et les conseils communaux ont déçu le peuple à chaque fois devant les revendications de ces mouvements. Les responsables au sein de ces institutions ont, eux aussi, déçu le peuple jusqu’au point que nous nous sommes convaincus que ces élites soient des malhonnêtes frauduleux : ainsi, le M20 a choisi la rue.

    Comme nous allons le voir dans le cas de l’organisation du M20 (mémoire de 2ème année), l’histoire politique du Maroc et l’histoire de ses mouvements sociaux a influé sur la structure du mouvement et non seulement sur les schèmes des perceptions et des analyses des acteurs. La création même du M20 a été orientée, comme soulignent les témoignages des enquêtés, par cette histoire.

    Source

    #Maroc #M20F #Mouvement_20_février

  • Maroc: Guerre souterraine entre Al Adl Oual Ihsane et la DGED

    Maroc: Guerre souterraine entre Al Adl Oual Ihsane et la DGED

    Maroc, Mouvement 20 Février, DGED, Jamaat Al Adl Wal Ihsane, Abdessalam Yassine,

    Suite à la participation massive de l’Association Jamaat Al-Adl Oual-Ihsan dans les manifestations organisées par le Mouvement 20 Février à l’occasion de la vague du Printemps Arabe, les services de propagande du Makhzen ont mené une immense campagne contre cette association.
    Les services de sécurité italiens ont procédé à une série d’arrestations parmi les membres de la JAOI. Un coup monté par les agents de Mansouri. Cette arrestation a été largement médiatisée par la DGED au mois de février 2011 ainsi que des extraits du livre du chef spirituel de la Jamaa, feu Abdessalam Yassine.

    Les relais de la DGED dans cette campagne médiatique ont été :

    Ahmed Charai, président du groupe marocain L’Observateur

    Said Ida, président de la fondation Andalus Media,

    Martinelli, journaliste du site Menara.ma

    Khairalla Khairalla, journaliste libanais (Elaph)

    Abdelmalek Alaoui, Global Intelligence partners (bureau de façade de la DGED)

    Nadia Jalfi, ancienne employée de la société de communication Mena Media Consulting de Fouad Ali El Himma. Mariée à Gustavo de Arístegui, ancien haut fonctionnaire espagnol amabssadeur actuel de l’Espagne en Inde.

    Abdallah Mohamdy, président du groupe Sahara Media (Mauritanie). Proche des mouvemens armés au Mali, selon la presse algérienne.

    Ali Bahaijoub, administrateur des sites Africa News Agency, http://africanewsagency.info, http://northsouthmag.com, http://northsouthpublications.com.

    abdellahal@hotmail.com (inconnu)

    Samira Sitail, journaliste à 2M. Le 1er avril 2011, des employés organisent un sit-in pour dénoncer devant les locaux de la chaîne 2M à Aïn Sebaa, et scandent « Samira dégage !. Ils dénoncent son traitement médiatique biaisé et partial dans différentes émissions de 2M.

    La campagne contre les islamistes de Yassine Abdeslam aura pour principaux axes :

    -Pointer du doigt la combinaison contre nature formée par al adl wa al ihssane et l’extrême gauche radicale. Selon Samira Sitail, ces deux mêmes extrêmes avaient fait alliance dans la fin des années 70 pour renverser le Shah d’Iran. 32 ans après, nous connaissons tous le résultat et la dictature dans laquelle vivent les iraniens…

    – Les principes fondamentaux de la JAOI reposent sur des idéaux radicaux, racistes, antisémites et anti-démocratiques. Selon Adil Belgaid, « la documentation jette en outre la lumière sur une partie des activités illicites de ce groupuscule à l’étranger, comme en témoignent les arrestations opérées respectivement en 2008 et en 2011 dans ses rangs par les services de sécurité italiens ».

    Suite au Mouvement 20 Février, la DGED a serré l’étau sur l’Association Jamaat Adl Oua Al Ihsan

    La DGED a multiplié les opérations de surveillance de la Jamaat Adl Oua Al Ihsan (Association Justice et Bienfaisance) depuis que cette association pacifique a participé dans les manifestations du Printemps Marocain qui ont secoué la monarchie alaouite en 2011. C’est ce qui ressort de l’exploitation d’une des boites mails de Mourad El Ghoul, l’un des plus proches collaborateurs de Yassine Mansouri.

    Durant les mois de mars et février de l’année 2011, les principales villes du Maroc, ont connu d’importantes manifestations populaires, encadrés notamment par l’association de feu Abdessalam Yassine, à travers lesquelles ce mouvement voulait dénoncer l’injustice, la corruption, la mauvaise gouvernance, la pauvreté et les inégalités sociales.

    Ces manifestations ont été plus agitées à Casablanca, Marrakech et Salé, villes connues de long date comme étant des fiefs du Mouvement Al Adl Oua Al Ihsan et, au cours desquelles plusieurs membres de ce mouvement ont été arrêtés et torturés par la police du Makhzen. Certains parlent même de disparitions.

    Ces manifestations ont subi un embargo médiatique à l’instigation du Makhzen, par crainte de leur impact sur le tourisme, principal source de revenu du Maroc. D’ailleurs, à l’çepoque des faits, les Etats-Unis et certains pays européens avaient déconseillé à leurs ressortissants de se rendre au Maroc en raison des turbulences qu’a connu ce pays.

    Les révélations de ces boîtes mails ont montré que le Mouvement Al Adla Oual Ihsan a connu une ascension fulgurante au sein de la société marocaine, démentissant le discours officiel du Makhzen, qui soucieux de préserver l’image du Maroc, a toujours présenté un pays stable et prospère à travers ses relais médiatiques tant de l’intérieur que de l’extérieur.

    En revenant à cet épisode, la DGED semble avoir été pris au dépourvu par ce mouvement de contestation, de grande ampleur, comme le prouvent les documents récupérés dans ces boîtes mails. Celles-ci ont révélé que la DGED avait déployé un dispositif ayant pour mission de couvrir ces manifestations à travers la prise de photos et vidéos, identifier les principaux animateurs, mener des enquêtes de proximité sur certains d’entre-eux (adresses, entourage familiale, situations professionnelles antécédents judiciaires, passages transfrontaliers, etc…), procéder à des arrestations dans le but de déstabiliser la dynamique de ce mouvement.

    Ce travail a été confié à un certain Ilias Hamid, qui avait sous ses ordres, entre autres, les nommés Chafik Arich, Mohamed Rekik, Badi Youcef et un certain Tamnar. Ces Ces derniers avaient pour principal tâche d’infiltrer le mouvement et de recueillir le maximum de renseignements sur lui.

    Mouvement Al Adl Wal Ihsane: le Makhzen dépense des fonds colossaux pour obstruer le dialogue entre ses opposants

    RABAT, 20 Décembre 2021 – Le membre du secrétariat général du cercle politique du Mouvement marocain Al Adl Wal Ihsane (Justice et Bienfaisance), Omar Iharchane a appelé l’élite marocaine à renforcer l’action commune pour opérer le changement, car le système puise sa force dans la division de ses opposants, affirmant que le Makhzen dépense des fonds colossaux et fait de la propagande médiatique pour obstruer le dialogue entre opposants.

    Dans des déclarations médiatiques en marge de l’organisation du Mouvement Al Adl Wal Ihsane d’une conférence sur « le Maroc et la question du projet sociétal », M. Iharchane a indiqué que le changement dans le Royaume « requiert un débat fondamental, dont l’objectif sera de rompre définitivement avec la situation actuelle et tout ce qui s’y rapporte comme politiques générales, voire institutions ».

    En optant pour ce choix, le Mouvement affirme que la solution « ne réside pas dans les politiques de bricolage », arguant que « la gestion sélective de la situation dans le pays ne fera que raviver la crise qui frappe le pays et influe sur les Marocains en termes de droits et de liberté ».

    S’exprimant sur les obstacles visant à entraver le large dialogue opposant les représentants de l’élite au Maroc, l’intervenant a souligné que « la principale entrave est la pression imposée par le Makhzen qui dépense des fonds colossaux et mobilise des moyens importants pour obstruer le dialogue entre opposants, et ce de par son recours à la propagande médiatique, par des voies non-professionnelles et immorales, pour faire peur aux opposants ».

    « La persévérance est de mise pour déjouer les plans du Makhzen qui tend à isoler les opposants », a-t-il conclu.

    #Maroc #JAOI #Islamisme #Mouvement_20_février

  • Maroc : fiche d’Oufaraji Jihad, militant du M20F

    Maroc : fiche d’Oufaraji Jihad, militant du M20F

    Maroc, Mouvement 20 février, Oufaraji Jihad,

    Oufaraji Jihad fait partie, selon le lexique de la DGED, des « éléments les plus virulents du Mouvement 20 Février à Casablanca favorables au sit-in ouverts ».

    #Maroc #Mouvement_20_F #Oufaraji_jihad

  • Maroc: Adil Belgaid dans les courriers de la DGED

    Maroc: Adil Belgaid dans les courriers de la DGED – Mourad El Ghoul, Printemps arabe, Mouvement 20 Février,

    Selon la boîte mail de Mourad El Ghoul, Adil Belgaïd a reçu le 07/03/2012 une copie de la lettre envoyé au roi du Maroc de la part de Zakaria Moumni.

    SOURCE : Marocleaks, 05/01/2022

    #Maroc #Adil_Belgaid #Zakaria_moumni #DGED #Marocleaks

  • Printemps Arabe: Panique à Dar El Makhzen – Maroc leaks-

    Printemps Arabe: Panique à Dar El Makhzen -Maroc leaks- – Mouvement 20 Février, Mohammed VI, RAMID, DGED, Mourad El Ghoul, Yassine, Mansouri, Global Gerson Advisors, Global Intelligence Partners, Mena Media Consulting, Karim Bouzida,

    A l’instar de la Tunisie, la Libye et l’Egypte, le vent de changement connu sous le nom de Printemps Arabe est arrivé au Maroc et il l’a fait dans des circonstances particulièrement difficiles pour les marocains. Au point que tout le Maroc, vit de l’industrie du tourisme sexuel. A Marrakech, les garçons marocains, sans être sollicités le moins du monde, en pleine rue, en plein jour, vous abordent, voire se jettent dans vos bras.

    Si Mohammed VI a bien joué la carte de la « fin des années de plomb » vécues sous la règne de son père, le sanguinaire Hassan II, en promettant d’instaurer la démocratie, balayer les inégalités, installer une vraie liberté, supprimer la corruption et la torture, il a surtout amélioré les méthodes de son père, en s’accaparant, au même temps, de la totalité des ressources du pays à travers l’holding royal ONE.

    En effet, après avoir promis monde et merveilles, liberté et démocratie sont restées comme auparavant  : inexistantes et la pauvreté n’a fait qu’augmenter sous un Maroc géré les copains d’école de Mohammed VI.

    Le seul fait qui le distingue de son père est que Mohammed VI ne raffole pas du travail ni de la gestion de son royaume. Lui, son truc est la belle vie, les voyages et la jouissance de tous les sens au point qu’on l’a nommé « Sa Majetski ».

    Son cousin, Moulay Hicham, connu pour ses positions de gauche, avait prédit une « Révolte du Cumin » au Maroc. Ces prédictions ont semé la panique au palais royal et surtout dans les couloirs de la DGED (Direction Général d’Etudes et documentations) dirigée par l’ami intime du roi, Yassine Mansouri. L’état de nervosité vécu à cette époque a été révélé par les documents confidentiels étalés sur la toile, en 2014, par le hacker qui agissant sous le pseudonyme de Chris Coleman.

    Le 20 février arriva l’inévitable. Les jeunes marocains sont sortis en masse pour revendiquer une monarchie constitutionnelle où le roi règne mais ne gouverne pas. Mourad El Ghoul et Ahmed Charaï son mobilisés. Ils engagent des bureaux de conseils en vue de suivre à la loupe toutes les publications sur le printemps marocain. Ils ne lésinent pas sur les moyens. Aux Etats-Unis, Global Gerson Advisors facture 1.304.127 dollars par an.

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    En France, la boîte Communication&Institutions touche plus de 133.000 euros par an en vue d’assurer le « monitoring » de la France, le Maroc et l’Algérie.

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    Au Maroc, l’ancienne boîte de conseil d’Abdelmalek Alaoui, Global Intelligence Partners, lance les alertes sur les publications de la presse.

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    Au niveau interne, Mohammed VI est conseillé de procéder à une initiative susceptible de contenter la population. Un mois après la première manifestation du Mouvement 20 Février, le roi du Maroc annonce le programme RAMID.

    Dans le but de récolter le maximum de profit de cette initiative, Karim Bouzida, de Mena Media Consulting, propriété de Fouad Ali El Himma, est invité à avancer des prpopositions à ce sujet. Deux notes rédigées par Bouzida ont été trouvées dans la boîte mail de Mourad El Ghoul dont voici le texte intégral:

    A.s Actions de Sa Majesté/ Ramed

    Note actualisée le 9 avril a 13h

    3 sites a Casablanca

    Idées force :

    Le Ramed, concrétisation nouvelle de l’attention particulière de Sa Majesté pour les populations les plus démunies.

    • Le Ramed entre aujourd’hui en action : suivi de Sa Majesté sur les différentes étapes de la chaine Ramed ( dispensaire, hôpital, Chu )
    • Rappel historique et mise en valeur de l’attention pérenne de Sa Majesté pour l’action sociale en faveur de la dignité de l’homme ( hier Indh, Amo, lutte contre l’habitat clandestin,…aujourd’hui Ramed سلسلة في حلقة)

    Cette dimension globale, pérenne et multiformes, devra être fortement développée par journalistes et experts ou universitaires a même d’en restituer la portée et l’envergure (depuis le début de règne de Sa Majesté, témoignages d’experts, documents d’archives, discours de Sa Majesté…)

    • L’envergure très importante du Ramed ( plus de 8, 5 millions de bénéficiaires..)
    • La dimension humaine (facteur émotionnel unique de la santé ) et la crédibilité de l’initiative engagée devront entre étayés de témoignages de bénéficiaires et de leur entourage. Notamment sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une médecine au rabais !
    • Le déploiement sur le terrain et ses contraintes , sont a isoler du souffle stratégique et de la hauteur de la vision Royale quant au Ramed

    Ainsi les intervenants dans la chaine de la mise en œuvre ( département de l’intérieur, département de la santé, agence nationale assurance maladie ) devront médiatiquement « supporter » et « endosser » la mise en œuvre dans une approche didactique ( progressivité de la mise en œuvre, non urgence quant a l’inscription pour éviter les goulots d’étranglement coexistence de 2 types de cartes, critères rationnels d’éligibilité, rigueur et transparence du mode d’attribution en commission, suivi informatique, passeport santé a valoriser, …)


    RAMED

    1-Présentation

    • Le Régime d’assistance médicale (RAMED) a été instauré par un dahir de 2002, portant code de la couverture médicale de base. Il bénéficie aux Personnes nécessiteuses qui ne sont pas éligibles au régime de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) et ne disposant pas de ressources suffisantes pour faire face aux dépenses de santé.
    • Le Décret d’application consacré au RAMED (Livre III du code de 2002) a été adopté en septembre 2011
    • Sa Majesté Le Roi a présidé le 4 janvier 2005 la cérémonie de signature de la charte de mise en œuvre du code de couverture médicale de base.
    • Le RAMED est un Mécanisme public, géré par le pouvoir exécutif. Il est géré directement par l’Agence Nationale de l’Assurance Maladie (ANAM) présidé par le ministre de la santé.
    • Un Comité interministériel chargé de la généralisation de la RAMED a été crée pour veiller au processus de généralisation
    • A noter que dans son programme général, le gouvernement actuel a mi l’accent sur la généralisation progressive du RAMED comme un de ses objectifs prioritaires.

    A mettre en exergue 

    Dans une déclaration à la presse en date du 11 février 2011, avant la réunion de la commission chargée du suivi du RAMED, la ministre de la santé Mme Badou a indiqué que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné Ses Hautes Instructions pour assurer la généralisation de cette expérience à toutes les régions du Royaume fin 2011.

    

    2-Messages médiatiques pouvant accompagner l’activité Royale

    Sa Majesté a toujours fait de la Dignité de l’individuun point central de toute politique publique, Il s’agit la d’un mode de couverture médicale qui donne la Dignité a la personne démunie ( au lieu et place des certificats d’indigence …)

    • La RAMED est un mécanisme public en rapport direct avec les droits des citoyens. Dans la constitution, Sa Majesté Le Roi veille aux droits et libertés des citoyens. (Article 42)
    • Le RAMED est un outil de solidarité nationale dans l’élan du Règne de Sa Majesté. il permet de moderniser et rationnaliser les mécanismes de solidarité.
    • Il s’inscrit dans la continuité de l’Attention particulière accordée par Sa Majesté Le Roi aux questions sociales. ( Indh, Amo…)
    • La généralisation permettra d’améliorer les indicateurs sociaux au Maroc notamment en matière de développement humain.
    • Processus qui a pris le temps pour la maturation. En passant par une expérience pilote dont l’évaluation a permis de procéder à la généralisation
    • Processus participatif et consensuel bâtit sur un dialogue constant entre les pouvoirs publics et les autres acteurs (secteur privé, , associations opérant dans le domaine de la santé).
    • Mise en avant du lien avec le dispositif constitutionnel (droits sociaux, principes de solidarité d’égalité)

    A souligner particulièrement 

    La dimension stratégique à double niveau : – mise à niveau du secteur et des métiers de la santé. –facilitation d’accès aux soins au profit des plus démunis. Un système innovant propre au Maroc.

    La dimension politique : la mise en œuvre de la RAMED relève de la responsabilité du gouvernement, et le parlement a un droit de regard sur sa mise en œuvre.

    La dimension temporelle : la RAMEDa commencé depuis 2002 et Sa Majesté Le Roi y a accordé et accorde un intérêt constant.

    2-Relais

    Pour le coté social 

    • Responsables des organismes de couverture sociale et médicale : (ANAM, CNSS…)
    • Spécialistes des politiques et l’économie sociales (chercheurs du CERSS,
    • Responsables d’associations de santé (Fédération marocaine de diabète….)
    • Observateurs internationaux (représentants PNUD, UNICEF, OMS, association internationale de la sécurité sociale,
    • Responsables de l’Anam
    • Universitaires ( démographe, staticien…)
    • Cadres du Hcp, ministère de l’intérieur, de la santé et de l’agriculture

    Pour le coté opérationnel

    • Responsables des ordres professionnels des médecins, pharmaciens et cliniques
    • Départements gouvernementaux chargés du dossier
    • 

    Des relais (ministère de la santé et de l’intérieur, société civile, professionnels de la santé et bénéficiaires) sont a mettre en exergue au niveau de la région pilote de Tadla Azilal

    3-Recommandation

    Insister sur la progressivité de l’action en cours ( délivrance des cartes, pyramide des soins…) compte tenu de la taille du territoire et de la population a couvrir.

    SOURCE : Marocleaks, 02/01/2022

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