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  • Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique Australe

    Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique Australe

    Maroc, Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Swaziland, Zambie, Zimbabwe,

    I. Analyse du contexte général :
    Cette région compte les pays suivants : Afrique du Sud ; Angola ; Botswana ; Lesotho ; Madagascar ; Malawi ; Maurice ; Mozambique ; Namibie ; Swaziland ; Zambie ; Zimbabwe.

    1. Contexte politique :

    La région de l’Afrique australe a accompli des avancées au cours de la première décennie des années 2000, en vue de la réalisation de la stabilité politique et les perspectives à moyen terme sont positives.

    Des élections démocratiques pacifiques ont eu lieu au Botswana, en Namibie, en Afrique du Sud, au Malawi, en Angola, au Mozambique et à Maurice.

    Cependant, la région compte des foyers de tensions politiques, en particulier le Zimbabwe et Madagascar.

    La SADC et l’UA collaborent avec le Zimbabwe en vue de résoudre les questions en suspens au sein du Gouvernement d’union nationale. Pour rappel, de graves incidents ont eu lieu après le 1er tour des élections présidentielles de 2009, la médiation sud africaine au nom de la SADC, a néanmoins permis la reconduite au Pouvoir de M. Mougabé malgré sa défaite au 1er tour. Le dialogue entamé devrait permettre de revoir l’actuelle constitution.

    Une médiation de la SADC collabore également avec le parti au pouvoir à Madagascar et l’opposition en vue d’élaborer une feuille de route pour la résolution du problème de leadership qui dure depuis le coup d’Etat survenu en mars 2009. Les élections présidentielles malgaches devraient avoir lieu en mai 2013.

    Plusieurs défis majeurs doivent être relevés par la classe politique, notamment une lutte efficace contre :
    La pandémie de VIH/Sida, car la région représente plus de 37 % de la population infectée à l’échelle mondiale.

    Les taux de chômage qui sont supérieurs à 20 % dans les pays de la région, et qui aggravent la pauvreté et l’inégalité des revenus.
    L’année 2012 a connu deux faits marquants sur la scène régionale :
    Le décès du Président du Malawi Bingu wa Mutharika, remplacé par sa Première Vice Présidente Joyce Banda.

    L’élection de Madame Dlamini-Zuma à la tête de la Commission de l’Union Africaine.

    2. Contexte économique :

    Les douze pays de l’Afrique australe constituent un important marché. La région compte 16,7% de la population du continent et représente plus de 40 % du produit intérieur brut du continent.

    La région de l’Afrique australe affiche une grande diversité économique, regroupant un certain nombre de pays à revenu intermédiaire (PRI), de pays à faible revenu (PFR), de pays enclavés et de petits pays insulaires.
    C’est une région plutôt bien dotée en ressources naturelles, l’Afrique australe présente de nombreuses perspectives en termes d’énergie, d’agriculture et d’agro-industrie et de bon nombre d’activités productives et à valeur ajoutée.

    Le commerce intra régional reste faible par rapport à d’autres régions en développement et il est hautement concentré par un seul pays, l’Afrique du Sud. Il représente 19.9% des exportations et 33.1% des importations.

    L’Afrique du Sud est la principale économie et la locomotive de la croissance régionale :

    Elle représentant 71,5 % du PIB régional en 2009. L’Angola, la deuxième plus grande économie, représentait 10 %, tandis que les 10 autres pays représentaient 18,5 % du PIB régional.

    Environ 70 % des flux d’investissement intra-régionaux dans la région sont le fait d’entreprises sud-africaines.

    Les investissements sud-africains ont joué un rôle important dans les pays voisins, représentant 9% à 20% du PIB du Lesotho, de Maurice, du Mozambique, de la Namibie et du Swaziland (FMI 2005).

    Hormis le Zimbabwe, le Lesotho, le Swaziland et Madagascar, les pays de la région ont affiché un taux de croissance moyen du PIB réel de 3,5 % à 4,5 % en 2000-09. En ce qui concerne les secteurs, les principaux moteurs de la croissance sont les services et l’industrie extractive.
    En 2009, Environ 45 % de la population d’Afrique australe vit en deçà du seuil de pauvreté, soit avec moins de 1 dollar par jour.

    3. Organisations régionales :

    Communauté de développement d’Afrique australe SADC :

    Créée par la Déclaration et le Traité de Windhoek du 17 août 1992, la communauté existait, depuis 1990, sous l’appellation de Conférence pour la coordination du développement de l’Afrique australe (SADCC). Elle regroupe l’ensemble des pays de la région, en plus de la RDC, la Tanzanie et les Seychelles.

    En terme d’échanges commerciaux entre les pays de la SADC, la communauté est le meilleur outil d’intégration économique du continent. Elle développe également un plan de convergence économique ambitieux.

    Elle a pour vision un avenir commun, avec une communauté régionale qui assure le bien-être, l’amélioration des conditions et de la qualité de vie, la liberté et la justice sociale, et la paix et la sécurité aux populations de l’Afrique australe.

    Common monetary Area : CMA

    Union monétaire comprend l’Afrique du Sud ; le Lesotho ; le Namibie et le Swaziland. Au sein de la CMA, le PIB sud africain représente 95.37% du PIB régional.

    La CMA, a été fondée en juillet 1986, à partir de l’Aire monétaire du Rand (anglais : Rand Monetary Area; en abrégé RMA), qui fut établie en décembre 1974.

    L’Union Douanière d’Afrique Australe (Sacu) :

    La SACU est la plus ancienne union douanière existante dans le monde. Elle fut créée en 1910 sous le nom de Customs Union Agreement.
    La Sacu dispose de plusieurs accords multilatéraux de libre échange notamment avec FTA (UE + ZELE) et les Etats-Unis, cependant les négociations avec le Mercosur n’ont toujours pas abouti.

    COMESA :

    Six des 12 pays de la région : Madagascar ; Malawi ; Maurice ; Swaziland ; Zambie ; Zimbabwe.

    II. Positionnement du Maroc dans la région :

    Le Maroc possède trois Ambassades dans la région, à Antananarivo (couvrant Madagascar, les Seychelles, le Mozambique et l’Ile Maurice), Luanda (couvrant l’Angola, la Namibie et la Zambie) et Pretoria au niveau du Chargé d’Affaire.

    Les exportations du Maroc vers l’Afrique australe ne représentent que 2,8% des exportations du Royaume vers l’Afrique Subsaharienne.
    En terme de coopération sud-sud, l’AMCI a conduit quatre au Malawi entre 2003 et 2007.

    III. Actions envisagées :

    Politiquement :

    Soutenir la dynamique positive dans les relations entre le Maroc et l’Afrique du Sud.

    Impliquer et soutenir les acteurs et les initiatives de la diplomatie parallèle de manière à influer sur les relations politiques entre le Maroc et certains pays de la région, à l’instar de la rencontre prévue entre une délégation du PJD avec des membres de l’ANC.

    Penser à ouvrir une nouvelle représentation diplomatique dans une zone où l’activisme des ennemis de notre intégrité territoriale est assez important.

    Viser la signature d’accords multilatéraux et globaux avec les organisations régionales de l’Afrique Australe.

    Travailler à une plus grande implication des pays de la région au sein de la « Conférence des Etats africains Riverains de l’Atlantique ».

    Economiquement :

    Accompagner les entreprises marocaines actives dans les domaines en développement en Afrique Australe en vue de s’implanter dans la région (Managem, Novec,…) malgré la forte domination sud-africaine.

    Mener des opérations commerciales comprenant l’ensemble des acteurs de la scène économique marocaine en vue de développer les exportations marocaines vers le sud du continent.

    Définir les axes de coopération à exploiter en collaboration avec ces pays dans des domaines clés pour le Maroc : tourisme, agriculture, secteur du bâtiment et des travaux publics…

    #AfriqueduSud #Angola #Botswana #Lesotho #Madagascar #Malawi #Maurice #Mozambique #Namibie #Swaziland #Zambie #Zimbabwe

  • La mission d’entraînement militaire de l’UE au Mozambique s’apprête à démarrer ses opérations

    Union Européenne, UE, Mozambique, EUTM, entraînement militaire, #UE, #EUTM, #Mozambique,

    Le Conseil a adopté aujourd’hui une décision lançant la mission de formation militaire de l’Union européenne au Mozambique ( EUTM Mozambique ). La mission soutiendra une réponse plus efficace et efficiente des forces armées mozambicaines à la crise dans la province de Cabo Delgado , en leur fournissant une formation et un renforcement des capacités.

    L’EUTM MOZ deviendra opérationnel dès que le transfert en cours du projet de formation des forces armées portugaises sera terminé et devrait atteindre sa pleine capacité opérationnelle d’ici la mi-décembre 2021 . Il s’appuiera sur environ 140 militaires répartis entre deux centres de formation, l’ un pour l’entraînement des commandos et l’autre pour les marines.

    Les coûts communs pour l’EUTM Mozambique, à couvrir via la facilité européenne pour la paix, ont été évalués à 15,16 millions d’euros pour une période de deux ans. En outre, le Conseil a approuvé le 30 juillet une mesure d’assistance d’ urgence au titre de la facilité européenne pour la paix d’un montant total de 4 millions d’ euros pour compléter la formation des unités militaires par la fourniture d’équipements individuels et collectifs non létals.

    Le mandat de la mission devrait durer deux ans . Durant cette période, son objectif stratégique est d’appuyer le renforcement des capacités des unités des forces armées mozambicaines qui feront partie d’une future Force de réaction rapide . En particulier, la mission fournira une formation militaire comprenant une préparation opérationnelle, une formation spécialisée sur la lutte contre le terrorisme, ainsi qu’une formation et un enseignement sur la protection des civils – en particulier les femmes et les filles dans les conflits – et assurera le respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme. La mission a un mandat non exécutif et ne participera pas à des opérations militaires.

    La mission est ouverte à la participation d’Etats tiers .

    Le commandant de la mission est le directeur de la capacité militaire de planification et de conduite (MPCC), le vice- amiral Hervé Bléjean , tandis que le général de brigade Nuno Lemos Pires est le commandant de la force de mission de l’UE et dirige la mission sur le terrain. Le MPCC est le quartier général de la mission, responsable de la planification opérationnelle et de la conduite de l’EUTM Mozambique.

    Le 12 juillet 2021, le Conseil a adopté une décision instituant l’EUTM Mozambique. Cette décision était la réponse de l’UE à la demande des autorités mozambicaines d’un engagement accru de l’UE dans les domaines de la paix et de la sécurité. Dans sa lettre du 3 juin 2021, le président du Mozambique, Filipe Nyusi, s’est félicité du déploiement d’une mission de formation militaire de l’UE à la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) non exécutive dans le pays.

    L’EUTM Mozambique contribuera à l’approche intégrée de l’UE à Cabo Delgado, ainsi qu’à la consolidation de la paix, à la prévention des conflits et au soutien au dialogue, à l’aide humanitaire et à la coopération au développement, ainsi qu’à la promotion de l’agenda pour les femmes, la paix et la sécurité.

    Conseil de l’UE et du Conseil européen, 15/10/2021

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 4 juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien
    n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    COVID-19/Afrique

    L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indique qu’à mesure que le risque d’une hausse des cas de COVID-19 augmente en Afrique, les pays du continent doivent renforcer de toute urgence la capacité de soins intensifs pour éviter que les établissements de santé ne soient débordés.

    Le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Mme Matshidiso Moeti, a averti que la menace d’une troisième vague en Afrique est réelle et croissante. Elle a ajouté que la priorité de l’OMS est de rapidement « mettre des vaccins dans les bras des Africains » qui courent un risque élevé de tomber gravement malades et de mourir de la COVID-19.

    COVID-19/Ouganda

    En Ouganda, le nombre de cas hebdomadaires de COVID-19 est passé de près de 120 cas en mars à près de 3 700 à la fin de la semaine dernière, illustrant le risque auquel est confronté l’Afrique. L’émergence de plusieurs variantes vient compliquer une situation déjà délicate.

    Aujourd’hui, les autorités nationales, soutenues par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ont lancé un plan de relèvement face à la COVID-19. L’équipe de l’ONU, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Rosa Malango, a assisté au lancement et intensifie ses efforts conjoints pour soutenir les plus vulnérables en Ouganda.

    Lundi, la Coordonnatrice résidente organisera une table ronde conjointe d’urgence avec les autorités ougandaises et le secteur privé. L’objectif est de mobiliser le soutien pour les besoins d’urgence ainsi que les efforts nationaux pour produire des kits de dépistage et des vaccins. Certains des besoins les plus urgents comprennent la fourniture et les installations d’oxygène; des centres de santé mobiles; des plateformes numériques pour la responsabilisation ; une meilleure communication communautaire sur les risques et un soutien pour la vaccination et le dépistage.

    COVAX/Amérique latine

    La nuit dernière, le Paraguay a reçu un troisième lot de plus de 130 000 doses de vaccins. Les autorités locales ont indiqué que le déploiement continu des vaccins garantit la continuité du plan national de vaccination.

    Hier également, la Colombie a reçu plus de 900 000 doses de vaccins par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX, lesquels seront livrés aux groupes prioritaires recevant leur deuxième dose. Jusqu’à présent, la Colombie a reçu plus de 3,2 millions de vaccins via le Mécanisme COVAX, soit environ 20% de l’ensemble des vaccins garantis pour le pays.

    À ce jour, plus de 80 millions de vaccins provenant du Mécanisme COVAX ont été livrés dans 129 pays et territoires.

    Vaccination

    L’ONU se félicite de l’annonce faite hier par l’Administration Biden qu’elle partagera des millions de doses de vaccin à la fois avec le Mécanisme COVAX ainsi qu’en bilatéral avec les pays qui en ont particulièrement besoin.

    Par ailleurs, le Secrétaire général est extrêmement reconnaissant envers le Gouvernement des États-Unis pour l’inclusion du personnel de l’ONU et des délégués des États Membres en poste aux États-Unis dans son programme national de vaccination, et pour son offre généreuse de fournir des vaccins au personnel de première ligne de l’ONU en poste dans les endroits les plus difficiles et les plus dangereux du monde. Cette contribution permettra au personnel de l’ONU de demeurer sur place et de fournir des services essentiels aux personnes vulnérables dans le monde de manière sûre et efficace.

    Le Secrétaire général renouvelle son appel à la communauté internationale pour qu’elle se rassemble pour relever le défi sans précédent de cette pandémie, et pour que les pays partagent les vaccins, notamment avec ceux qui luttent pour faire face aux nouvelles poussées et variantes. Il est urgent de renforcer la solidarité mondiale pour garantir que les vaccins soient disponibles pour tous, partout.

    Un accès équitable aux vaccins est une condition préalable pour mettre fin à la pandémie et amorcer une forte reprise.

    République centrafricaine

    En République centrafricaine, la délégation conjointe composée des Nations Unies, de l’Union africaine, de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et de l’Union européenne est sur le point de conclure sa visite à travers le pays. Cette mission s’inscrit dans le cadre de leur dialogue régulier avec les autorités nationales sur le processus de paix.

    Au cours du déplacement, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, ainsi que des hauts responsables des trois autres organisations, ont été reçus par le Président Faustin Archange Touadera. Ce dernier a assuré la délégation de l’ambition qu’a son gouvernement de renforcer et redynamiser la coopération avec ses partenaires, dont la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).

    La délégation conjointe a également rencontré des membres du Parlement, du parti au pouvoir et de l’opposition, et de la société civile, ainsi que des chefs religieux et des représentants des femmes et de la jeunesse. Les discussions ont notamment porté sur la situation sécuritaire, le processus de paix, y compris l’accord politique, la situation politique ainsi que sur une campagne négative visant certains partenaires centrafricains, dont la MINUSCA.

    Les membres de la délégation devaient tenir une conférence de presse un peu plus tard dans la journée à Bangui.

    Tchad

    L’ONU lance aujourd’hui son Plan de réponse humanitaire 2021 pour le Tchad. Quelque 5,5 millions de personnes, soit près d’un tiers de la population du pays, ont besoin d’une aide humanitaire cette année.

    Les organisations humanitaires cherchent à lever 617 millions de dollars pour venir en aide à quatre millions de ces personnes. Le Tchad continue de subir un sous-financement chronique alors que la population nécessitant une aide humanitaire a augmenté.

    Jusqu’à présent, seuls 8% des fonds nécessaires ont été obtenus. Les besoins ont augmenté en raison de trois crises simultanées: la malnutrition et l’insécurité alimentaire, l’urgence sanitaire et une crise de déplacement provoquée par un conflit armé et des catastrophes naturelles.

    L’accès humanitaire est limité dans certaines zones de la province du Lac, située à proximité du bassin du lac Tchad et à la frontière avec la République centrafricaine, en raison de l’insécurité liée au conflit.

    Avec plus de financement, l’ONU et ses partenaires humanitaires pourraient immédiatement aider à sauver la vie et la dignité des personnes touchées au Tchad, notamment en réduisant leur vulnérabilité et en renforçant leur résilience pour répondre aux chocs récurrents.

    L’année dernière, 2,2 millions de personnes ont été assistées par des organisations humanitaires au Tchad.

    République démocratique du Congo

    Suite à l’éruption du volcan Nyiragongo en République démocratique du Congo (RDC), le Coordonnateur de l’action humanitaire pour le pays, M. David McLachlan-Karr, s’est rendu dans la zone de santé de Sake, qui accueille plus de 62 800 personnes déplacées de la ville de Goma.

    Il a dirigé une délégation qui comprenait l’ambassadeur de l’Allemagne en RDC et qui représentait la communauté des donateurs, le Forum des ONG internationales et les agences de l’ONU.

    Ils ont rencontré les autorités locales et les partenaires humanitaires ainsi que des personnes déplacées dans trois sites de rassemblement.

    À ce jour, 3,5 millions de dollars du Fonds humanitaire pour la RDC ont été alloués pour répondre aux besoins urgents. Cela s’ajoute aux 1,2 million de dollars provenant du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF) annoncés par le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, la semaine dernière.

    L’ONU et ses partenaires visent à soutenir la réponse du gouvernement pour les personnes touchées par l’éruption, ce qui nécessite 15,6 millions de dollars, dont 5,2 millions de dollars ont été reçus à ce jour. La stratégie vise à aider à la fois les personnes déplacées, celles qui retournent à Goma, ainsi que celles qui sont restées sur place et ont été touchées.

    Concernant les attaques signalées plus tôt cette semaine dans l’est du pays, le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) indique qu’environ 5 800 hommes, femmes et enfants ont fui plusieurs sites pour déplacés en Ituri.

    Des équipes du HCR sont actuellement sur le terrain pour évaluer les besoins des personnes déplacées de force et de la communauté d’accueil.

    Mozambique

    Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) a indiqué aujourd’hui qu’il continuait de recevoir des informations faisant état de retour forcé systématique de familles mozambicaines depuis la Tanzanie. Le HCR exhorte les pays voisins du Mozambique à respecter l’accès à l’asile pour ceux qui fuient la violence généralisée et le conflit armé dans le nord du Mozambique.

    Selon les autorités frontalières mozambicaines, en mai 2021, près de 3 800 Mozambicains ont été renvoyés de force de la Tanzanie via le poste frontière de Negomano. La plupart de ces familles se rendent spontanément dans d’autres districts de Cabo Delgado, Nampula et Niassa, car Mueda est considéré comme dangereux.

    Myanmar

    L’équipe de pays de l’ONU au Myanmar a réitéré aujourd’hui son appel à la protection des travailleurs et des établissements de santé. Elle a mis en garde contre les répercussions des attaques sur la santé publique, qui incluent la réponse à la COVID-19, au cours des quatre derniers mois depuis que l’armée a pris le contrôle du gouvernement.

    À ce jour, au moins 212 attaques contre des patients, des agents de santé, des ambulances et des établissements de santé ont été signalées, faisant au moins 14 morts et 51 blessés. Cela représente environ la moitié de l’ensemble des attaques contre le secteur de la santé signalées dans le monde entier cette année.

    Le personnel de l’ONU sur le terrain souligne que les hôpitaux sont, et doivent rester, un lieu de sanctuaire et de neutralité sans équivoque afin que les patients puissent se faire soigner et que les professionnels de santé puissent prodiguer des soins en toute sécurité et sans crainte.

    Yémen

    La Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), Mme Inger Andersen, a averti les membres du Conseil de sécurité, lors d’un briefing, hier après-midi, des conséquences qu’aurait toute fuite du pétrolier Safer, qui est ancré au large des côtes du Yémen. Elle a indiqué que des millions de personnes pourraient être exposées à une pollution nocive si une explosion se produisait à bord, avec de graves répercussions sur la santé des populations vulnérables. De plus, une marée noire aurait un impact négatif sur la vie des personnes qui traversent déjà la pire crise humanitaire au monde, a-t-elle souligné.

    Pour sa part, Mme Reena Ghelani, s’exprimant au nom du Chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), M. Mark Lowcock, a déclaré que le fait est que, jusqu’à présent, aucune mission de l’ONU n’a été autorisée à se déployer sur le navire. Elle a indiqué que cette situation est principalement due au fait que les autorités d’Ansar Allah, tout en étant toujours d’accord sur une mission de principe, ont été réticentes à fournir les assurances concrètes nécessaires pour procéder. Elle a ajouté que l’ONU n’ayant jamais été autorisée à visiter le site, on ne sait pas exactement quelles sont les conditions à bord. Cela signifie qu’il est impossible de déterminer à l’avance exactement quelles activités peuvent être effectuées.

    Journée mondiale de l’environnement

    La Journée mondiale de l’environnement sera célébrée demain et marquera cette année le lancement de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, une campagne mondiale de 10 ans pour prévenir, arrêter et inverser la dégradation des écosystèmes.

    Dans son message, le Secrétaire général a souligné que nous atteignons rapidement un point de non-retour concernant la planète.  Il a indiqué que la dégradation du monde naturel compromet déjà le bien-être de 3,2 milliards de personnes, soit 40% de l’humanité. 

    Il a relevé que la Terre est fort heureusement résiliente, et que nous avons encore le temps de remédier aux dégâts causés.  Il a souligné que la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes est un appel mondial à l’action.  Elle ralliera un appui politique, des recherches scientifiques et une aide financière, pour décupler les capacités de restauration. 

    Dans le cadre des célébrations, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) ont publié un rapport conjoint sur l’évaluation mondiale de la pollution des sols.

    Le rapport prévient que la dégradation généralisée de l’environnement causée par la pollution des sols, due aux exigences croissantes des systèmes agroalimentaires et industriels et à l’augmentation de la population mondiale, s’aggrave et constitue l’un des principaux défis mondiaux pour la restauration des écosystèmes.

    Journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression

    La Journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression est observée aujourd’hui.

    L’objectif de la Journée est de reconnaître la douleur subie par les enfants du monde entier qui sont victimes d’abus physiques, mentaux et émotionnels.

    Journée internationale de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée

    La Journée internationale de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée sera célébrée demain.

    Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les activités de pêche illégales, non déclarées et non réglementées représentent jusqu’à 26 millions de tonnes de poissons pêchés chaque année.

    Enfin, dimanche sera l’occasion d’observer la Journée de la langue russe.

    Président de l’Assemblée générale

    Une rencontre avec la presse est prévue lundi à la sortie de la salle de l’Assemblée générale.

    Contribution financière

    La Turquie a versé la totalité de sa contribution au budget ordinaire de l’ONU, amenant à 104 le nombre d’États Membres à en avoir fait de même.

    Etiquettes : SANTÉ, QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLEA, FRIQUE, AMÉRIQUE CENTRALE, OUGANDA, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, TCHAD, MOZAMBIQUE, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, MYANMAR, YÉMEN,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 30 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Conseil des chefs de secrétariat pour la coordination

    Mardi 4 mai, le Secrétaire général va organiser une réunion virtuelle avec les chefs des organismes du système des Nations Unies pour réfléchir aux affaires internationales qui affectent et ont un lien avec leur travail. Le Conseil discutera des principales tendances émergentes, des opportunités et des défis auxquels fait face le système des Nations Unies, en mettant l’accent sur la riposte à la pandémie de COVID-19 et les risques pour les droits de l’homme, la biodiversité, l’action climatique, les perspectives économiques mondiales et l’aggravation des inégalités.

    Les membres du Conseil vont engager une discussion sur les causes actuelles et émergentes des conflits, dans le contexte de l’agenda mondial sur la prévention.

    Inde

    Dans un tweet, le Secrétaire général exprime sa solidarité et celle de la famille des Nations Unies au peuple indien qui est aux prises avec une horrible irruption de COVID-19.

    Le Secrétaire général déclare que l’ONU est prête à renforcer son appui et la Coordonnatrice résidente en Inde, Mme Renata Lok-Dessallien, a dit partager ce sentiment.

    Pour sa part, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a envoyé des fournitures cruciales, dont 3 000 concentrateurs d’oxygène, tests, kits médicaux et autres.

    Mme Yasmin Haque, Représentante de l’UNICEF en Inde, a prévenu qu’il faut beaucoup plus, maintenant que l’irruption se propage rapidement.

    L’agence contribue aussi à l’achat et à l’installation de centrales d’oxygène pour les hôpitaux du nord-est et de Maharashtra, ainsi qu’à l’installation de scanners thermiques dans les ports d’entrée de tout le pays.

    L’UNICEF aide également le Gouvernement à assurer le fonctionnement des services vitaux aux enfants les plus vulnérables, et à aider plus de 12 millions d’enfants dans 17 États à continuer l’école à distance.

    Israël

    Dans un tweet, le Secrétaire général vient d’envoyer des paroles de réconfort au peuple israélien après le terrible drame au Mount Méron.

    Il présente ses condoléances aux familles et aux proches de ceux qui ont perdu la vie et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

    Palestine

    M. Tor Wennesland, Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, a pris note aujourd’hui de la décision du leadership palestinien de reporter les élections législatives qui étaient prévues pour le 22 mai. Il a dit comprendre la déception de beaucoup de Palestiniens qui ont clairement exprimé leur désir d’exercer leurs droits démocratiques après 16 années sans élection.

    M. Wennesland a encouragé les Palestiniens à poursuivre sur la voie démocratique. Il a ajouté que l’organisation d’élections transparentes et inclusives dans tout le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, comme stipulé dans les accords précédents, demeure essentielle pour restaurer la légitimité et la crédibilité des institutions palestiniennes et ouvrir la voie au rétablissement de l’unité nationale. Fixer une nouvelle date et pas trop tardive pour les élections serait une mesure importante pour montrer au peuple palestinien que leur voix sera entendue.

    Tadjikistan/Kirghizistan

    La Représentante spéciale des Nations Unies pour l’Asie centrale, Mme Natalia Gherman, a eu une conversation téléphonique aujourd’hui avec les Ministres des affaires étrangères du Kirghizistan et du Tadjikistan sur la situation actuelle à la frontière entre les deux pays.

    Mme Gherman a dit profondément regretter les morts et les blessés et a salué le dialogue entre les Présidents des deux pays ainsi que la reprise du travail de la commission intergouvernementale sur la délimitation et la démarcation de la frontière.

    Elle a exprimé son appui aux mesures visant à désamorcer la situation et exhorté les deux Gouvernements à intensifier leurs efforts pour trouver une solution à long terme au différend frontalier, et ce, par des moyens pacifiques.

    Soudan du Sud

    Hier dans le pays, un agent humanitaire d’une agence des Nations Unies et un autre d’une ONG ont été physiquement agressés dans deux incidents distincts dans la ville de Torit, dans l’État de l’Équatoria oriental.

    Le 24 avril, à Jamjang dans la zone administrative de Ruweng, des jeunes sont entrés dans le lotissement d’une ONG internationale et ont agressé le personnel, en faisant plusieurs blessés.

    Ces attaques se produisent dans un contexte de chômage très élevé parmi les jeunes qui demandent à être engagés par les organisations humanitaires.

    Le Coordonnateur humanitaire au Soudan du Sud, M. Alain Noudéhou, a souligné que les attaques contre les organisations humanitaires sont complètement inacceptables et qu’elles doivent cesser. Il a exhorté les autorités et les communautés à garantir la sûreté et la sécurité des agents humanitaires, et le Gouvernement, à faire respecter la loi et l’ordre.

    Soudan

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que la situation en matière de sécurité dans la ville d’Ag Geneina, au Darfour occidental, est stable mais qu’elle reste tendue et imprévisible.

    Plus de 230 000 personnes ont fui le conflit au Darfour depuis le début de cette année, ce qui représente quatre fois plus que les 53 000 déplacés de toute l’année 2020.

    Les premiers besoins sont la nourriture, la protection, les abris et l’eau, entre autres.

    L’ONU et se partenaires continuent de renforcer leur réponse. Depuis le début du conflit en janvier dernier, ils avaient distribué hier une assistance alimentaire à plus 100 000 personnes, des soins de santé, à 65 000, et des abris et autres fournitures, à 64 000 personnes.

    L’ONU prévient, qu’à la veille de la saison des pluies, le renforcement de la réponse humanitaire sera un défi majeur, compte tenu des restrictions et de la pénurie de fonds. À ce jour, le Plan de réponse humanitaire n’est financé qu’à hauteur de 10%.

    Mozambique

    Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s’est dit aujourd’hui profondément préoccupé par les conséquences humanitaires de la rapide escalade de violence dans ls nord du Mozambique, où quelque 30 000 personnes ont fui la ville côtière de Palma depuis qu’elle a été attaquée par des groupes armés, le 24 mars dernier.

    Selon le HCR, le conflit armé en cours dans la riche province pétrolifère et gazifière de Cabo Delgado a donné lieu à de graves abus des droits de l’homme et à l’interruption de services vitaux, avec un grave impact sur les civils. Des gens fuient toujours Palma, mais très peu de routes sont ouvertes. Le HCR s’inquiète pour ceux qui sont ne sont pas en mesure de quitter la zone.

    Aujourd’hui, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a aussi exprimé sa préoccupation face à l’exode en cours des civils qui fuient les zones dangereuses de la province de la province de Cabo Delgado. L’OIM indique que les trois-quarts des déplacés sont des femmes et des enfants.

    Myanmar/Pauvreté

    Un nouveau rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) dit que le nombre de pauvres pourrait doubler à cause de l’impact conjugué de la pandémie de COVID-19 et de la crise politique en cours.

    Le rapport dit que 12 autres millions de personnes ont été plongés dans la pau vreté, ce qui pourrait porter à 25 millions, soit près de la moitié de la population, le nombre de personnes qui vivront en-deçà du seuil de pauvreté d’ici le début de 2022.

    Cette situation se produit après plus d’une décennie de progrès dans la réduction de la pauvreté au Myanmar.

    L’Administrateur du PNUD, M. Achim Steiner, a prévenu que sans des institutions démocratiques opérationnelles, le pays risque un recul dramatique et évitable vers des niveaux de pauvreté jamais vus depuis une génération.

    Bolivie/COVID-19

    La Bolivie a reçu 92 000 doses de vaccin, il y a deux jours. C’est la deuxième livraison appuyée par le Mécanisme COVAX, dans le pays. Il s’agit d’un effort mené par les autorités en partenariat avec l’équipe de pays des Nations Unies, et en particulier l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Ce deuxième lot porte à plus de 320 000 le nombre de doses, déployés grâce au Mécanisme COVAX, qui appuie le schéma national de vaccination, visant en priorité les groupes à risque, dont les agents de santé, les personnes plus âgées et celles qui ont des maladies.

    Brésil/COVID-19

    L’équipe de pays continue d’aider les autorités nationales et locales à faire face aux multiples impacts de la pandémie, en particulier dans la région d’Amazonie. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a fourni une formation de 10 jours sur le paludisme et la prévention de la COVID-19 aux agents de santé de la communauté autochtone des Yanomami, dans l’État de l’Amazonie.

    Dans la capitale Manaos, une des villes les plus touchées par la pandémie, l’équipe de l’OIM travaille toujours avec les autorités pour fournir des soins de santé aux communautés autochtones et riveraines. L’OIM a aussi offert des soins médicaux à 200 réfugiés et migrants ainsi qu’à la communauté d’accueil, pendant ces 15 derniers jours.

    Avec l’appui de l’UNICEF, un réseau de jeunes communicateurs autochtones de la région de l’Amazonie a lancé une série podcast intitulée « Amazon Indigenous Voices » sur Spotify. Ces jeunes produisent six épisodes sur les vulnérabilités des peuples autochtones pendant la pandémie.

    Le HCR et l’UNICEF travaillent avec les autorités locales de l’État de Pará, pour créer un centre de réception et d’assistance du peuple Warao. C’est une occasion de répondre aux besoins des populations autochtones, y compris leur réinstallation si nécessaire.

    Rapport sur le VIH/sida

    Aujourd’hui, le Secrétaire général a publié un nouveau rapport avec des recommandations et des cibles pour replacer le monde sur la voie de la fin du VIH/sida. Il prévient que malgré l’action intensive et les progrès enregistrés dans certains endroits et certains groupes de population, l’épidémie du HIV continue de se propager. Le Secrétaire général dévoile une série de 10 recommandations et exhorte le monde à s’attaquer aux inégalités qui ralentissent les progrès.

    D’après le rapport, l’année 2019 a comptabilisé 1,7 million de nouvelles infections, soit trois fois plus que l’objectif de moins de 500 000 fixé pour 2020. En outre, les 690 000 morts liées au sida dépassent de loin l’objectif fixé pour la même année, visant à réduire le nombre de morts à moins de 500 000 par an.

    Le rapport indique aussi que la COVID-19 a provoqué d’autres reculs. Le Secrétaire général souligne que la COVID-19 n’est pas une excuse pour rater les objectifs du VIH/sida mais qu’elle est bien un avertissement: les pays ne peuvent plus s’offrir le risque de sous-investir dans la préparation et la riposte aux pandémies.

    Journée internationale du Jazz

    Le vingtième anniversaire de la Journée internationale du jazz est célébré aujourd’hui. Dans son message, le Secrétaire général rappelle le rôle historique du jazz dans la lutte contre le racisme et la discrimination. Il souligne aussi comment cette forme artistique continue d’unir les cultures à travers le globe.

    Mais, ajoute-t-il, dans le contexte d’une pandémie, les musiciens et les gens qui vivent des arts créatifs soufrent. Le Secrétaire général souligne l’importance de rétablir nos sociétés vibrantes aussi sûrement, équitablement et rapidement que possible.

    À 17 heures sur jazzday.com, un concert mondial de stars du jazz aura lieu avec des artistes à New York, à Paris, à Cape Town, à Tokyo, à Rio de Janeiro et d’autre villes dans le monde.

    Des artistes de plus de 20 pays sont attendus, dont Herbie Hancock, Dee Dee Bridgewater, Joe Lovano, Angélique Kidjo et beaucoup d’autres.

    Journée mondiale du thon

    Dimanche 2 mai, la Journée mondiale sera commémorée pour mettre à nouveau l’accent sur l’importance d’une gestion durable des stocks de poissons pour la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

    Conférence de presse

    Lundi prochain à 15 h 30, le Représentant permanent de la Chine et Président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, M. Zhang Jun, donnera une conférence de presse en personne sur le programme de travail mensuel du Conseil.

    Contributions

    Le Royaume-Uni a payé la totalité de sa contribution au budget ordinaire de l’ONU pour 2021, faisant grimper le nombre d’États Membres qui ont fait de même à 98.

    Etiquettes : QUESTIONS D’ORGANISATION, AFFAIRES HUMANITAIRES, DROITS DE L’HOMME, RÉFUGIÉS, SANTÉ, COMMÉMORATION/CÉLÉBRATION OFFICIELLE, ENFANTS, VIH/SIDA, DÉVELOPPEMENT, MOYEN-ORIENT, INDE, ISRAËL, ÉTAT DE PALESTINE, TADJIKISTAN, KIRGHIZISTAN, SOUDAN DU SUD, SOUDAN, MOZAMBIQUE, MYANMAR, BOLIVIE, BRÉSIL,

  • Total déclare la force majeure sur son projet de GNL au Mozambique après des attaques

    Le groupe énergétique français Total (TOTF.PA) a déclaré lundi la force majeure sur son projet de gaz naturel liquéfié (GNL) de 20 milliards de dollars au Mozambique et a retiré tout le personnel du site après les attaques des insurgés liés à l’État islamique le mois dernier.

    Des dizaines de civils ont été tués en mars dans la ville côtière mozambicaine de Palma, à proximité de projets gaziers d’une valeur de 60 milliards de dollars qui visent à transformer l’économie du Mozambique.

    Ces attaques ont porté un coup aux plans de Total et de son rival Exxon Mobil (XOM.N), qui a également un projet de GNL au Mozambique, visant à faire de ce pays africain un important producteur de GNL pour l’Australie, le Qatar, la Russie et les États-Unis.

    Cette décision intervient également au moment où les grandes entreprises du secteur de l’énergie réévaluent leur approche du GNL, autrefois considéré comme un combustible d’avenir en raison de ses émissions plus faibles que celles du charbon ou du pétrole, mais aujourd’hui soumis à une réévaluation dans le cadre de la volonté de réduire encore plus profondément les émissions de carbone.

    « Compte tenu de l’évolution de la situation sécuritaire […] Total confirme le retrait de l’ensemble du personnel du projet Mozambique LNG du site d’Afungi. Cette situation conduit Total, en tant qu’opérateur du projet Mozambique LNG, à déclarer la force majeure », a déclaré la société.

    Total, qui prévoyait de produire sa première cargaison dans le cadre du projet en 2024, a suspendu ses travaux le 27 mars après l’attaque des militants.

    Déclarer la force majeure implique une suspension plus lourde et permet à Total d’annuler les contractants.

    La force majeure était « le seul moyen de protéger au mieux les intérêts du projet jusqu’à ce que les travaux puissent reprendre », a ajouté une porte-parole de Total.

    Le président du Mozambique, Filipe Nyusi, a déclaré ce mois-ci que le gouvernement s’efforcerait de rétablir la paix dans le pays après l’attaque militante du mois dernier près des projets gaziers de plusieurs milliards de dollars soutenus par les compagnies pétrolières mondiales.

    Le gouvernement mozambicain doit tenir une conférence de presse sur la situation ce lundi matin.

    Le projet GNL comprend le développement des champs de gaz naturel de Golfinho et d’Atum dans la concession Offshore Area 1 et la construction d’une usine de liquéfaction à deux trains d’une capacité de 13,12 millions de tonnes par an (mtpa).

    Total est l’opérateur du projet Mozambique LNG et a obtenu en juillet un financement par emprunt de 14,9 milliards de dollars pour financer son déploiement.

    Reuters, 26 avr 2021

    Etiquettes : Afrique, Mozambique, Total, djihad, terrorisme,