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  • Algérie : Le choix du roi pour le président Tebboune

    L’issue de l’élection législative anticipée du 12 juin dernier a donné au pays une cartographie politique inédite : contrairement aux scrutins précédents, la future Assemblée populaire nationale (APN) sera quasiment à sens unique. Aucun parti d’opposition ne siégera dans la chambre basse du parlement. Les résultats de cette élection législative, que devait confirmer hier soir le Conseil constitutionnel, sont en faveur du chef de l’Etat. Abdelmadjid Tebboune aura tout le loisir de constituer une majorité présidentielle, donc de nommer un premier ministre de son choix sans se sentir obligé de prendre en compte les positions de chacun des partis politiques en compétition. Résultat : en dehors du Mouvement de la Société pour la paix (MSP) qui attend un signal de la présidence de la République, les autres groupes et formations politiques ont fait leur allégeance au président de la République.

    Après le FLN et les indépendants, le Rassemblement national démocratique, RND, a fait connaître lui aussi son camp. Tayeb Zitouni, qui s’exprimait hier à Alger, a indiqué que pour lui, après les législatives du 12 juin, « les contours de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN) se dessinent de façon claire », et il s’est avéré que le RND « est un des acteurs dans le pôle national qui constitue, aujourd’hui, la nouvelle carte politique de l’Algérie ».

    M. Zitouni a également souligné que le groupe parlementaire issu des dernières élections législatives « dira son dernier mot et aura des positions importantes qui refléteront le débat politique conscient adopté par les militants du parti lors de la campagne électorale». Pour lui, le groupe parlementaire du RND « orientera ses premiers intérêts vers la concrétisation des objectifs du parti, des intérêts qui se rencontrent dans beaucoup de points, avec le projet du président de la République et des groupes politiques au sein du Parlement». Lundi dernier, le groupe des indépendants s’est réuni à Alger. «Nous sommes les élus des listes indépendantes aux législatives du 12 juin.

    Nous serons des membres actifs au sein d’un bloc et d’une classe large plus cohérente et efficace, en vue de soutenir et appuyer le programme du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à édifier une Algérie Nouvelle aux contours clairs avec des fondements politiques et une pratique démocratique qui prônent le développement dans tous les domaines», lit-on dans un communiqué sanctionnant cette réunion. Les indépendants seront très probablement la locomotive de la future alliance présidentielle.

    Auparavant, le FLN avait lui aussi annoncé son soutien au chef de l’Etat. Mais comme le RND, le chef de cette formation, Abou El-Fadhl Baadji, sait que son parti ne sera pas mis en avant par le chef de l’Etat lors de la composition du gouvernement. Les deux partis se contenteront de quelques ministères. Ce sera aussi le cas d’El-Moustakbal et d’El-Bina qui entreront certainement au gouvernement. Il reste désormais à scruter la position du MSP. Le parti de Abderrazak Makri pour intégrer « un gouvernement d’union nationale ». Mais si le chef de l’Etat ne fait pas appel à ses services, il va jouer le rôle de l’opposition !

    Akli Ouali

    L’Est Républicain, 24 juin 2021

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  • Algérie : Coudées franches pour Tebboune

    par Mohamed Kebci

    Visiblement, le président de la République aura toute la latitude de composer son gouvernement sur la base d’une majorité parlementaire à la lumière des résultats préliminaires du scrutin législatif anticipé de samedi dernier.

    M. Kebci – Alger (Le Soir) – Abdelmadjid Tebboune a les coudées franches pour composer l’exécutif qui aura à poursuivre sa feuille de route. La configuration de la Chambre basse du Parlement issue des élections législatives anticipées de samedi dernier lui donne, en effet, toute la latitude de composer son gouvernement sans trop d’encombres. Les partis sortis grands vainqueurs de ce scrutin ont tous, ou presque, signifié bien avant ces élections, et viennent de la réitérer, leur disponibilité à accompagner le chef de l’État dans son chantier de la nouvelle Algérie.
    Ainsi, le parti du Front de la libération nationale, premier à l’issue de ces élections avec 105 sièges parlementaires, le Rassemblement national démocratique avec 57 sièges et le Front el Moustakbal avec 48 sièges, qui, à eux seuls, peuvent constituer une majorité parlementaire d’appui au chef de l’État, ont d’ores et déjà signifié leur disponibilité pour ce faire.

    «Nous l’avons clairement dit bien avant ces élections et nous l’avons réitéré maintes fois durant la campagne électorale et nous le répéterons encore aujourd’hui : nous sommes partie intégrante de l’Alliance présidentielle», a, en effet, répondu le secrétaire général du RND, hier mercredi, dans une conférence de presse au lendemain de la proclamation des résultats préliminaires des législatives anticipées de samedi dernier, à une question sur la probabilité de voir le parti prendre part au prochain gouvernement. Pour Tayeb Zitouni, «l’urgence de lancer de grands chantiers pour la relance de la machine économique dicte de ne pas trop perdre de temps, le pays étant presque paralysé». Pour sa part, Abdelaziz Bélaïd s’inscrit dans la même démarche.

    Le président du Front el Moustakbal, arrivé en quatrième position derrière le FLN, le RND et le MSP avec 48 sièges, a rappelé, hier, lors d’une conférence de presse, que son parti «s’inscrit pleinement dans la démarche du président de la République en apportant son soutien à sa feuille de route marquée par la révision de la Constitution, les législatives, en attendant les élections locales pour, a-t-il dit, parachever l’édifice institutionnel».

    Ceci dit, Bélaïd fait part de discussions en vue, une fois la nouvelle Assemblée populaire nationale installée, «entre les différents partis représentés à l’APN et une concertation avec le président de la République en prévision de la formation du gouvernement pour aller vite dans l’enclenchement des réformes économiques et sociales qui urgent».
    Du côté du MSP, arrivé en troisième position avec 64 sièges parlementaires, on dit «ne pas précipiter les choses et que la question sera abordée au moment opportun». Mais les lauriers que le président du Mouvement de la société pour la paix ne cesse de tresser au chef de l’État, ne laissent point de doute quant à la probabilité forte de voir le MSP reprendre sa place au sein d’une nouvelle alliance présidentielle.

    Hier, mercredi, encore à l’occasion d’une conférence de presse, Abderrezak Makri s’est dit disposé à soutenir et à appuyer le président de la République dans sa «lutte implacable contre la corruption». Mais pas que cela, puisqu’il soutient que les priorités de l’heure sont une «réforme profonde de l’économie, la défense de l’identité du pays, sa souveraineté et son unité, le renforcement des libertés démocratiques, la liberté de réunion, l’indépendance de la justice».

    Quant au Mouvement el Binaa, arrivé en cinquième position avec 40 sièges parlementaires, son président a clairement signifié, lors de la campagne électorale pour ces législatives anticipées, que le parti se «rangerait derrière le président de la République juste après les élections législatives».

    Quant au FLN, le grand vainqueur de ces élections avec 105 sièges, sa disponibilité à appuyer le chef de l’État ne date pas d’aujourd’hui.

    Autant de données favorables qui indiquent que le chef de l’État n’aura pas de difficultés à nommer son Premier ministre, et ce, conformément à l’article 103 de la Constitution, certain de se constituer une plus que confortable majorité présidentielle.
    M. K.

    Le Soir d’Algérie, 17 juin 2021

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  • Algérie: Victoire silencieuse du Hirak

    Les élections algériennes : une victoire silencieuse pour le mouvement de protestation national « Hirak ».

    Les récentes élections en Algérie ont été présentées par le gouvernement comme une chance pour une « nouvelle Algérie ».

    Les élections législatives du week-end dernier ont permis au principal parti algérien, le Front de libération nationale (FLN), d’obtenir le plus grand nombre de sièges au Parlement, tandis que le Mouvement de la société pour la paix (MSP), parti islamiste, arrive en deuxième position.

    Cependant, avec seulement 105 sièges sur les 407 que compte la chambre, le FLN n’a pas atteint les 204 sièges nécessaires pour obtenir une majorité globale.

    Les négociations doivent maintenant commencer pour former un gouvernement capable d’obtenir une majorité avec les partis d’opposition, dont le MSP, qui a remporté 64 sièges, et les indépendants du pays, qui ont obtenu 78 sièges au total.

    Malgré ses références islamistes et son affiliation aux Frères musulmans, le MSP est loin d’être une exception politique. Jusqu’en 2012, le MSP a gouverné l’Algérie dans le cadre d’un triumvirat politique aux côtés du FLN et du Rassemblement national démocratique (RND) et, du moins parmi les groupes de la société civile, il est largement considéré comme faisant partie du cadre politique établi.

    Les élections législatives algériennes étaient initialement prévues pour 2022. Cependant, suite à la pression exercée par le mouvement de protestation de masse, ou Hirak, qui secoue le pays depuis 2019, elles ont été avancées en février de cette année.

    Les manifestants étaient retournés dans les rues après une interruption de plusieurs mois due à la pandémie de Covid-19.

    Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, avait présenté le vote comme une réaction aux demandes initiales du Hirak sans leader, revendiquant un mandat pour construire une « nouvelle Algérie » après des années de stagnation politique et économique.

    En annonçant les résultats hier soir, le chef de l’organisme électoral, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a déclaré : « La dynamique de changement pacifique qui a été lancée (avec le Hirak) se renforce. »

    Cependant, toute revendication d’un large mandat démocratique pour le nouveau gouvernement sera probablement minée par un taux de participation de seulement 30,2 %, lui-même sujet à caution après une augmentation inexpliquée du nombre d’électeurs alors que les bureaux de vote étaient sur le point de fermer.

    Néanmoins, indépendamment de l’exactitude du décompte, il s’agit du taux de participation le plus faible à un scrutin législatif depuis vingt ans, la plupart des principaux partis d’opposition du pays ayant boycotté le vote.

    Il s’agit du troisième scrutin national organisé par le président Tebboune depuis son entrée en fonction en décembre 2019, et aucun d’entre eux n’a recueilli la participation espérée.

    La propre élection du président Tebboune a impliqué moins de 40 % de la population, soit le taux de participation le plus bas depuis l’indépendance du pays en 1962. Le référendum qui a suivi en novembre de l’année dernière a attiré moins d’un quart de la population.

    Le Hirak perdure

    Malgré la diminution de ses effectifs, le Hirak reste la force dominante de la politique de la rue en Algérie. En observant le militantisme accru des manifestants, certains observateurs, dont le chef du MSP, Abderrazak Makri, et le président Tebboune, ont pensé que le mouvement était un signe de sympathie croissante envers l’islamisme politique.

    Dans la période précédant l’élection, le président Tebboune, un indépendant, a donné des interviews très remarquées à Al Jazeera et au magazine français Le Point, où il semblait disposé à travailler aux côtés d’un Premier ministre islamiste.

    S’exprimant dimanche, avant d’être contredit par l’ANIE, M. Makri a félicité les électeurs pour leur choix, avant de mettre en garde contre toute tentative d’inverser les résultats, comme cela s’était produit, selon lui, sous le précédent président algérien, Abdelaziz Bouteflika.

    « Je pense que le président Tebboune avait sa propre interprétation de la manière dont les choses allaient se dérouler et a essentiellement parié sur un Premier ministre islamiste », a déclaré Jalel Harchaoui de Global Initiative. « Si cela avait bien fonctionné, Tebboune aurait pu renouveler sa légitimité tout en restant au-dessus de tout en tant que président. »

    Pour M. Harchaoui, tenter de lire les runes du Hirak sans leader était toujours destiné à se révéler un exercice futile.

    « C’est surtout un mouvement spontané animé par des doléances », dit-il, « les islamistes bénéficient d’une forme de sympathie chez certaines franges du Hirak, c’est vrai, mais ils ne sont pas le Hirak. »

    Néanmoins, la victoire relative du FLN a contredit ces espoirs et – entouré d’une clique fermée d’officiers de l’armée, de syndicalistes et d’hommes d’affaires – a mis en évidence la vulnérabilité potentielle du président algérien.

    M. Harchaoui a rappelé la longue période, au début de l’année, pendant laquelle le président Tebboune a été hospitalisé en Allemagne pour un coronavirus.

    « Le président Tebboune a été hors circuit pendant un certain temps et rien ne s’est vraiment passé », a déclaré M. Harchaoui, « donc, cela signifie soit que l’Algérie a un grand système politique qui peut continuer à fonctionner parfaitement sur la base de quelques appels téléphoniques entre un président malade et l’armée, soit que le président Tebboune est en fait politiquement isolé dans le grand schéma des choses. Je veux dire que quelques décisions de politique étrangère ont été retardées, mais c’est à peu près tout. »

    À court terme, cependant, ce sera la voix du Hirak qui rendra son jugement sur les élections législatives du week-end dernier.

    Des questions subsistent quant à la durée de vie d’un mouvement sans leader, galvanisé principalement par des griefs et un sentiment d’injustice. Il reste à voir ce qui pourrait prendre sa place.

    The National, 16 juin 2021

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  • Algérie-Legislatives: retour à la case départ

    Par Mohamed Kouini

    S’il est vrai que ces législatives se sont tenues dans un contexte très particulier, accablé par deux crises économique et sanitaire, organisées presque à la hussarde dans un laps de temps assez court, et caractérisées par une forte abstention, attendue du reste, de plus des deux tiers de l’électorat, le fait est là. Têtu, cynique et sans équivoque. La prochaine Assemblée populaire nationale reconduira les mêmes acteurs, les mêmes forces, voire les mêmes profils politiques qui ont accompagné sans coup férir l’ancien régime honni de Bouteflika pendant plus de deux décennies.

    Inutile de relire les chiffres des répartitions des sièges, le FLN et le RND partagent la tarte parlementaire. L’intrusion des indépendants n’y changera rien à nouvelle-ancienne carte de l’échiquier politique compte tenu du fait que de nombreux candidats indépendant sont des transfuges du FLN et RND. Ces deux partis traditionnellement toujours amarrés autour des cercles des pouvoirs décisionnels, peuvent légitimement constituer cette majorité parlementaire qui leur permettra de constituer un gouvernement de coalition, en attirant un autre mouvement qui nage dans les mêmes mers, celui du Moustakbel de Belaid Abdelaziz.

    Donc, on prend les mêmes et on recommence. Phrase qui revient comme un leitmotiv, expliquant d’une manière laconique la situation de statu quo politique qui domine l’actualité nationale. Pour de nombreux analystes, la bouderie des urnes par une large frange de la jeunesse algérienne aura été pour beaucoup dans ces scores, presque incroyables, deux ans après le début d’un vaste mouvement de contestation populaire et citoyenne. Pourquoi une aussi faible participation? S’agit-il d’une démobilisation ou d’une dépolitisation ou d’une rupture définitive entre le gouvernant et le gouverné?

    Certains expliquent que les conditions sociales n’ont guère favorisé le succès de ces élections. Une société fatiguée, exténuée par la pandémie et son stress, au seuil de la pauvreté pour les couches moyennes, un pouvoir d’achat malmené et laminé au gré des saisons, un chômage endémique, une croissance qui patine et une monnaie en perte de vitesse. Trop de facteurs qui s’ajoutent à la déception politique et à la perte de confiance entre le citoyen et son élu.

    A vrai dire, on peut facilement dire qu’il s’agit moins d’une revanche de la part des partis symboles du régime déchu de Bouteflika, que d’un échec patent de la propre démarche du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. On se souvient que le chef de l’Etat a construit sa feuille de route électorale, en se basant sur une implication des acteurs de la société civile.

    Pour lui, il fallait renouveler complètement la composante humaine des institutions élues, particulièrement le Parlement, socle de tout changement démocratique.
    Indépendant lors de sa candidature aux présidentielles de 2019, c’est tout à fait naturel qu’il a été pour beaucoup dans l’élaboration d’un code électoral, avantageant les listes indépendantes, allant jusqu’à les octroyer des aides financières substantielles, puisées du Trésor public. Ces listes incrustées par des noms d’activistes, de meneurs et de figures emblématiques du mouvement associatif et intellectuel, n’ont pas réussi à bousculer l’ancienne et traditionnelle hiérarchie politique. Les indépendants n’ont obtenu qu’un maigre butin, qui ne leur permettra pas de jouer un rôle prépondérant dans les prochaines joutes parlementaires. Ils ne seront d’aucun secours pour Tebboune, quand il s’agira d’engager ses délicates réformes économiques et sociales.

    Tebboune croyait dur comme fer que le hirak du 22 février signifiait la faillite des partis et des organisations, telles que le FLN, le RND, Taj et autre MPA. D’après ses discours antérieurs, ces appareils trainaient un fort déficit de légitimité, notamment au sein de cette APN, largement contestée et contestable par les agissements de ses membres et députés. Tout le monde connaissait les scandales du FLN, dont deux SG ont connu la prison, et se ventes des têtes de listes” à coup de milliards, dont le procès est en cours. Tout le monde savait comment lors des marches hebdomadaires , les manifestants réclamaient la mise au musée du sigle FLN, en raison des pratiques de ses dirigeants. Le RND n’échappaient pas à la vindicte populaire, tout comme Taj et le MPA dont leurs patrons croupissent en prison et poursuivis pour plusieurs affaires.

    Que va faire Tebboune maintenant? Face aux résultats qui seront validés par le Conseil constitutionnel dans quelques jours, il ne pourrait que se résigner à accepter une cohabitation avec des partis qu’ils ne voulaient pas pour poursuivre son mandat. Dans son entourage, on est sûr d’une chose: le prochain gouvernement sera constitué de ses quatre ou cinq partis, en plus d’une intrusion d’un ou deux indépendants. Une alliance présidentielle sera le prochain chantier des nouveaux députés.

    En 2004 et jusqu’au 2012, le FLN, le RND et le MSP ont crée une coalition pour soutenir l’ex président Bouteflika. Après le retrait du MSP, c’est un dissident de ce parti islamiste qui prend le relais avec son TAJ, rejoint plus tard par le MPA, aujourd’hui disparu. Il est clair qu’on va vers la même configuration. Alliance présidentielle? Un scénario qui rappelle de mauvais souvenirs.

    Le Jeune Indépendant, 16 juin 2021

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  • Algérie-Elections: Les partis traditionnels en tête

    Résultats provisoires des législatives : Les partis traditionnels en tête

    Par Mohamed Mecelti

    Les résultats provisoires des élections législatives du 12 juin annoncés ce lundi par les délégués de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) dans plusieurs wilayas ont mis en tête de ce scrutin les partis du RND, FLN, MSP, Mouvement Al-Bina et le Front El Moustakbal.

    Dans l’attente de la cartographie électorale définitive, les cinq partis vainqueurs des législatives anticipées ont réussi à arracher la majorité des sièges dans plusieurs wilayas telles que Sétif, Annaba, Médéa, Mostaganem, Laghouat, Béchar Ouargla Tamanrasset et Skikda. A l’évidence, les voix obtenues par ces partis sont issues de leurs militants et partisans.

    Les résultats provisoires indiquent que lesdits partis ont partagé entre eux 153 sièges dans 29 wilayas. Le Front de libération nationale (FLN), en tête avec 47 sièges, poursuivi du Mouvement de la société pour la paix (MSP) avec 42 sièges, en troisième position vient le Rassemblement national démocratique (RND) avec 35 sièges, Front El Moustakbal (FM) 22 sièges et en cinquième place, le mouvement Al-Bina Al-Watani avec 07 sièges.

    Quant aux 1200 listes indépendantes, elles n’ont pu arracher que 25 sièges dans ces 29 wilayas.

    Ces législatives, marquées par une abstention record avec une moyenne de participation de 30.20%, consacrent la même configuration politique dans l’hémicycle de Zighoud-Youcef, qui ne risque pas de voir les équilibres du pouvoir exécutif modifiés.

    Ce sont les partis traditionnels, le FLN et le RND, vainqueurs des dernières législatives (2017), forts d’une longue expérience dans la gestion des événements électoraux, et appuyés par leurs bases, notamment des cadres de l’administration qui ont participé à l’encadrement de ce rendez-vous crucial dans le processus de renouvellement des institutions du pays, qui ont raflé la mise.

    L’abstention massive de la population, a aidé ces partis à obtenir facilement des sièges dans des wilayas qui ont enregistré un taux de participation ne dépassant pas 1%. La majorité de leurs élus ont remporté leurs sièges par des voix n’excédant pas dix, à l’instar de la wilaya de Tizi-Ouzou, où le FLN a obtenu huit sièges alors que le taux de participation n’a pas dépassé 0.80%.

    Plusieurs analystes assurent que la future Assemblée populaire nationale (APN), avec cette configuration politique, sera dans un état d’éclatement et de manque de légitimité. Les futurs députés siégeront, selon eux, dans un contexte marqué par un grand déficit de confiance et la difficulté de former une majorité parlementaire.

    A rappeler que quelque 24 millions d’électeurs étaient appelés à élire les 407 députés de l’Assemblée populaire nationale pour cinq ans. Ils devaient choisir parmi 2.288 listes, dont plus de 1.200 s’affichent comme indépendantes.

    Le Jeune Indépendant, 14 juin 2021

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  • Législatives : courte avance pour le FLN à Alger

    Selon les premiers résultats partiels des élections législatives, le Front de libération nationale (FLN) est arrivé premier à Alger. Sur les trente-quatre sièges représentatifs de la capitale à l’Assemblée populaire nationale (APN), l’ex parti unique en a obtenu dix.

    Le FLN est talonné par le Front el Moustakbal, le mouvement El-Bina et le Mouvement de la société pour la paix (MSP). Les trois partis ont obtenu huit sièges chacun.

    Dans une déclaration accordée à Algérie Maintenant, Abou El Fadl Baâdji, secrétaire général du FLN, a revendiqué, hier dimanche, la victoire de son parti aux législatives. « Tous les indicateurs confirment la victoire du Front de libération nationale partout en Algérie, mais aussi à l’étranger. Nous sommes confortablement en tête », a-t-il notamment déclaré avant de se raviser ce lundi.

    Avant lui, Abderrazak Makri, président du MSN, a revendiqué la victoire de son parti dans la majorité des wilayas se plaignant, dans la foulée, de tentatives de « fraude ». Quelques heures plus tard, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) lui a répondu.

    L’instance, présidée par Mohamed Charfi, a remis en cause la crédibilité des allégations du MSP. Elle a accusé le parti islamiste d’inciter à semer le chaos et le septecisme.

    Skander Boutaiba

    La Patrie News, 14 juin 2021

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  • Algérie : Le MSP revendique la victoire aux législatives

    Le mouvement de la Société pour la Paix (MSP) a revendiqué ce dimanche, la victoire aux législatives annonçant être à la tête des résultats dans la plupart des wilayas du pays.

    « Nous saluons les citoyens qui ont voté pour nos listes à l’intérieur et à l’extérieur du pays », a annoncé Abderrezak Makri dans un communiqué publié sur la page Facebook du MSP.

    « Cependant, nous avertissons qu’il y a de nombreuses tentatives pour changer le résultats en fonction des comportements antérieurs, ce qui aura des conséquences néfastes pour le pays et l’avenir du processus politique et électoral », a mis en garde le président du MSP.

    Il a appelé le président de la République à «protéger la volonté du peuple, qui s’exprime effectivement, conformément à ce qu’il a promis».

    Le Jeune Indépendant, 13 juin 2021

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  • Algérie : Bien malin Makri !

    S’il y a bien un parti des responsables politiques qui pratiquent à la perfection «l’art» consommé du double langage, c’est bien le MSP et son géniteur l’ex Hamas. Ses dirigeants se sont toujours arrangés pour que leur mouvement mette automatiquement un pied au pouvoir et un autre dans l’opposition pour, espèrent-ils, gagner à tous les coups et quoi qu’il arrive.

    Abderrazak Makri a confirmé hier lors de son meeting à la coupole du complexe olympique du 5 juillet cette posture duale de son mouvement qui consiste à être tout à la fois dans le processus électoral et dans le ..Hirak ! Makri a en effet lancé le plus normalement du monde devant ses ouailles ceci : « Le Hirak n’acceptera jamais qu’on triture les résultats des prochaines législatives». C’est à tomber à la renverse !

    La réalité est que ce mouvement islamiste qui a toujours évolué au sein du pouvoir ou dans sa périphérie, n’a jamais pris au sérieux le Hirak ni qu’il se soit inscrit dans son combat. Faut-il rappeler que ce même Abderrazak Makri qui ose parler au nom du mouvement populaire et qu’il brandit maladroitement comme un «seif El hadjad» en face de ceux que seraient tentés de fausser les résultats des élections, avait négocié sur le dos du peuple une rallonge du mandat du président déchu Abdelaziz Bouteflika. Il avait rencontré plusieurs fois son frère Saïd auquel il avait donné la caution de son mouvement pour une année supplémentaire. C’était quelques jours seulement avant l’éruption du Hirak qui avait décrété le 5eme mandat ou la prolongation du 4eme nuls et non avenus. A vrai dire, le MSP de Makri n’a jamais été du côté du Hirak ni du peuple. Tout ce qui l‘intéressait était de réussir son comeback au sein du pouvoir qu’il avait quitté en 2011 après 15 ans de loyaux services à Bouteflika et sa clique.

    C’est vraiment osé de la part de Makri de brandir la «menace» du Hirak auquel il n’a jamais adhéré et avec lequel il ne partage rien du tout face au pouvoir. Sans doute que les hauts responsables civils et militaires ont dû rire un bon coup on écoutant ce discours fantasmagorique de Makri qui nourrit un doux rêve d’être le prochain Premier ministre. Signe qu’il se prend au sérieux, il avait dit l’autre jour à Ouargla qu’il était prêt à «assumer mes responsabilités» (sic).

    Sans doute aussi que la déclaration du président Tebboune selon laquelle il n’avait pas de problème avec «l’islamisme politique» tel qu’il existe en Algérie, l’a dopé au point de se dire qu’il va enfin «rencontrer son destin» pour reprendre la formule d’Ahmed Ouyahia, lui qui n’a même pas été ministre. Rira bien qui dira le dernier.

    Imane B.

    L’Est Républicain, 09 juin 2021

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  • Algérie : Déconcertante platitude de la campagne électorale : Le FLN, les islamistes et les électeurs

    Par : M. Rahmani

    C’est une campagne électorale qui n’arrive pas vraiment à intéresser les citoyens et encore moins mobiliser et ce, plus d’une semaine après son lancement officiel malgré les interventions des candidats, les soi-disant contacts de proximité et les meetings qui ne drainent plus les foules comme avant.

    En effet, on est loin de ces foules qui se bousculaient pour assister à telle ou telle intervention d’un homme politique en vue ou une personnalité nationale mobilisée pour l’occasion. Ces fêtes qu’on avait l’habitude de voir et ces rassemblements hauts en couleur ont disparu du paysage laissant la place à une morosité et une indifférence sans précédent, surtout qu’il s’agit d’élections cruciales pour l’avenir du pays du fait d’une législature dont l’importance est vitale en ces temps de double crise sanitaire et économique.

    Désaffection et désintérêt des citoyens

    Ce désintérêt et cette désaffection pour la chose politique n’est pas fortuit et est l’expression d’un désaveu de tous ceux qui prétendent à la fonction de député siégeant au sein de l’auguste assemblée. Le citoyen échaudé et blasé parce qu’ayant été dupé à plusieurs reprises par des discours encenseurs et mirobolants faisant miroiter un avenir brillant pour les populations démunies et pour ceux qui croient vraiment en ce pays, n’y croit plus et met tout le monde sans exception aucune dans le même « panier ».

    Le vieux parti se rebiffe et passe à l’attaque

    L’on se remémore, il n’y a pas si longtemps, Abou El Fadl Baadji, nouveau patron du FLN, toute honte bue, discourant dans une des localités du Sud du pays promettant de transformer la région à l’image de Dubaï. Ce qui avait alors amené la réaction d’un citoyen qui avait rétorqué que le FLN est aux commandes depuis l’indépendance, il avait plus de 50 ans pour le faire et il ne l’a pas fait, comment cela se fait-il qu’il peut être en mesure de le faire en 5 ans ? Une remarque qui avait cloué le bec à tous ceux qui soutiennent le vieux parti.

    Le patron du FLN qui est en perte de vitesse récidive et veut mettre en avant sa formation en s’attaquant aux autres partis, c’est le cas notamment d’El Bina et son chef Bengrina qui a essuyé le courroux de Baadji. En effet, ce dernier a rapporté que les candidats de ce parti ont été des cadres du FLN et que cette formation n’a pas de programme, c’est un parti satellite qui gravite autour de l’internationale islamiste, représentée par les Frères Musulmans.

    Un électorat blasé et difficile à convaincre

    Mais ces querelles de clocher n’intéressent pas le citoyen algérien qui n’est plus aussi malléable et manipulable à souhait comme il l’avait été avant, bien au contraire, il est devenu plus difficile à convaincre car ne croyant plus en personne et n’est pas près de se faire avoir comme cela avait été le cas durant les précédentes législatives. La chute du régime Bouteflika a mis à nu toutes les pratiques mafieuses de certains hommes politiques et de personnalités qui soutenaient cette gestion catastrophique du pays qui a abouti à une déliquescence de l’Etat algérien malmené pendant des décennies, a fini par achever le semblant de confiance du citoyen qui subsistait encore.

    Un sabordage et une sorte de hara-kiri à l’Algérienne qui se sont manifestés par un rejet total de la classe politique qui s’est donnée à fond au plus fort du moment et prête encore à servir celui ou ceux qui prendront la relève quelle que soit leur appartenance ou obédience, l’essentiel est qu’ils restent toujours dans le giron du pouvoir non pas pour servir mais plutôt pour se servir comme d’habitude.

    Et donc, cette désaffection des citoyens pour ces élections n’est pas le fait d’une colère passagère ou d’une quelconque décision politique qui n’a pas été digérée et qui a été rejetée par la majorité de la population, c’est plutôt l’accumulation de toutes ces manipulations, ces mensonges et ces discours spécieux, ces détournements et ces vols, ces corruptions qui ont gangréné l’Etat et qui ont manqué de le terrasser, n’était ce sursaut salvateur qui a évacué toute cette racaille.

    Les risques et les dangers du boycott

    Mais cette désaffection, ce désintérêt et ce boycott qui pourraient s’exprimer le jour des élections n’est pas sans risques et peut avoir un effet boomerang qui plongerait encore le pays dans une instabilité politique et une zone de turbulences dont l’issue est incertaine.

    En effet, les partis islamistes à l’instar d’El Bina de Bengrina, d’El Adala de Djaballah et du MSP de Makri se sont sentis pousser des ailes et se sont investis pleinement dans cette bataille sans réel adversaire, car les quelques petits partis font juste semblant et les indépendants sans expérience et sans moyens ne suscitent aucune crainte.

    Ces partis se voient déjà au pouvoir, présidant aux destinées de ce pays en partant à l’assaut de l’hémicycle qu’ils comptent conquérir coûte que coûte.

    Makri se sent pousser des ailes

    Ainsi, Makri, dopé par l’absence de partis pouvant lui barrer la route, se dit prêt à diriger le gouvernement ! Rien que cela !

    La nature ayant horreur du vide, il fallait bien que quelqu’un prenne cette place et lui se voit déjà l’occupant officiant au gouvernement et soutenu par une assemblée d’obédience islamiste.

    Il faut dire que Makri n’a pas tout à fait tort car cette désaffection et cette indifférence jouent le jeu des islamistes qui, eux, mobilisent leurs militants et sympathisants pour gagner ces élections qu’on dit propres et honnêtes pour une fois.

    Ce scénario peut se réaliser au vu de la situation actuelle et les islamistes pourront dans ce cas accéder au pouvoir en ayant la majorité dans l’auguste assemblée. Ce qui aura certainement de lourdes conséquences sur les libertés individuelles et collectives avec un projet de société des plus restrictifs.

    Un sursaut citoyen est-il possible ?

    Et donc, à moins d’un sursaut salvateur qui verrait les citoyens se déplacer en masse, voter pour les indépendants et les autres formations en lice et ainsi barrer la route aux islamistes, le pays ne verra pas le bout du tunnel et s’enfoncera encore plus.

    Le Provincial, 29 mai 2021

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  • Algérie: Makri lorgne la chefferie du gouvernement

    «L’essentiel est que les législatives soient transparentes….».

    Mohamed BOUFATAH

    Lors de son passage à la chaîne 3 de la Radio nationale, le président du MSP, Abderazzak Makri a insisté sur le fait que les législatives prochaines «doivent d’abord être transparentes». Ce qui lui donnera du poids dans le prochain gouvernement, donc des outils du dialogue…». «Cela dépendra de la volonté politique des gouvernants…», a-t-il argué. Il a indiqué que «depuis sa création, le MSP était non pas face aux partis politiques, mais face au régime en place. Nous n’étions pas en compétition avec des partis politiques, mais en compétition avec le pouvoir en place», a-t-il souligné. «Nous étions dans le gouvernement parce que c’était notre droit. Normalement, notre part dans le gouvernement n’est pas seulement de participer avec quelques ministres, mais de diriger ce gouvernement…», a-t-il fait savoir. «Maintenant tout le monde le dit: même ceux qui ont falsifié les élections disent qu’en 1997, c’est le MSP qui avait gagné les élections législatives, et c’était la même chose lors des élections suivantes entachées de fraude….», a-t-il justifié. Le leader du parti affilié aux Frères musulmans, considère sa formation comme la première force politique en Algérie. Il a affirmé son ambition de diriger le prochain gouvernement. Toutefois, une décision, dit-il « qui découlera des négociations avec d’autres partis, les autorités et sera tranchée par les instances du parti».

    Il considère les législatives prochaines comme «une opportunité de sortie de crise». «Nous considérons que ces élections sont une opportunité pour l’Algérie, guettée par beaucoup de dangers. Malgré les difficultés, on essaye de faire de ces élections une opportunité pour sortir l’ Algérie de la crise», a-t-il indiqué. «En tout cas c’est la seule solution qui se présente à nous», a-t-il poursuivi. En ce sixième jour de campagne électorale, Il promet de faire de l’ Algérie «un pays émergent s’il obtient la majorité à l’issue du scrutin des législatives». À propos des conditions du déroulement de cette échéance et si le chef de l’Etat a fourni toutes les garanties nécessaires pour assurer la transparence du scrutin, il répond: «On n’a jamais peur de la compétition. Nous sommes un parti présent en Algérie à travers ses structures, ses responsables, ses militants, son assise sociale, ses programmes, son expérience, qui peut faire de très bons résultats…». Et d’ajouter:«Le MSP est non seulement la principale victime de la fraude électorale qui a marqué tous les scrutins précédents, mais aussi victime de la politique des quotas… ». La politique des quotas serait-elle révolue? Pour le chef du parti du défunt Mahfoud Nahnah, «si le temps des quotas est révolu, tant mieux pour l’ Algérie. Nous avons tenu compte de l’engagement de Monsieur, le président de la République, qui a déclaré ouvertement que ces élections seront garanties dans leur transparence et dans leur équité et j’espère que d’autres responsables des différentes institutions de l’ Etat l’entendront de cette oreille et entreront dans ce cadre dessiné par le président de la République».

    «Nous n’avons pas considéré la loi électorale comme une garantie, donc la seule garantie qui reste est la volonté politique», a-t-il insisté. «La déclaration du président représente un signe de cette volonté et nous espérons qu’on s’acheminera dans ce sens-là», a-t-il soutenu. Il s’insurge contre ceux qui tenteraient de lui dénier son droit à la participation aux élections. «Je pense (…) il est tout à fait légitime qu’un parti politique puisse avoir la position de boycotter les élections, mais le fait de criminaliser la participation pour les élections ou d’empêcher les Algériens d’y participer, n’a rien à voir avec la démocratie», a-t-il estimé. Au lendemain des élections, le MSP, qui se voit déjà à la tête du «gouvernement d’union nationale», compte entamer «un dialogue». «Les partis qui siègeront au Parlement entameront un dialogue inclusif sous l’égide du président de la République», a-t-il encore précisé. Par la suite, il suggère d’y aller vers une «conférence nationale pour construire un pacte national consensuel».

    L’Expression, 25 mai 2021

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