Étiquette : Nasser Bourita

  • Clarté et réciprocité exige le Maroc de l’Allemagne

    Clarté et réciprocité exige le Maroc de l’Allemagne

    Clarté et réciprocité exige le Maroc de l’Allemagne – Sahara Occidental, Nasser Bourita, Union Européenne, UE,

    – Selon un rapport parlementaire, dans lequel le ministre marocain des Affaires étrangères a évoqué les liens qu’entretient son pays avec les pays européens, en 2021.
    Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a déclaré que les relations de son pays avec l’Allemagne devraient se baser sur la clarté et la réciprocité. C’est ce qui ressort d’une réunion tenue entre le ministre et les conseillers parlementaires (membres de la deuxième chambre du Parlement marocain), selon un rapport présenté samedi aux députés et consulté par l’Agence Anadolu.

    Le 6 mai, le Maroc avait convoqué son ambassadrice à Berlin, Zohour Alaoui, en raison de la « position négative de l’Allemagne » au sujet de la question du Sahara et de la « tentative d’exclure Rabat des réunions régionales sur la Libye ».

    Deux mois avant la convocation de l’ambassadrice, le Maroc avait annoncé début mars, avoir rompu ses relations avec l’ambassade d’Allemagne dans la capitale Rabat, en raison de « divergences profondes sur des questions cruciales », qui n’avaient pas été clarifiées à ce moment-là.

    Selon le rapport parlementaire, Il faut fournir des efforts pour rétablir les relations entre les deux pays, selon une logique qui respecte la clarté et la réciprocité.

    Le ministre a affirmé, lors de la présentation du projet de Budget de son ministère pour l’année 2022, que les relations du Royaume avec les pays européens avaient connu, en 2021, une évolution remarquable, d’après la même source.

    Bourita a également estimé que les contacts du Royaume établis avec les partenaires européens au cours de 2021 avaient permis une réévaluation globale des relations bilatérales avec la plupart des pays européens, en vue de la phase post-Covid-19.

    Le Royaume du Maroc a maintenu, d’une manière positive, ses échanges commerciaux avec ses différents partenaires européens, pariant sur la confiance dont il bénéficie en tant que partenaire économique distingué de l’Union européenne (UE).

    Rabat insiste sur son droit à la région du Sahara et propose une autonomie étendue sous sa souveraineté, tandis que le « Front Polisario » appelle à un référendum d’autodétermination, une proposition soutenue par l’Algérie, qui accueille des réfugiés de la région.

    Anadolou

    #Maroc #Allemagne #Sahara_Occidental #Front_Polisario #UE

  • Maroc : Un passager clandestin nommé Bourita

    Maroc : Un passager clandestin nommé Bourita – Le MAE marocain a-t-il violé l’espace aérien algérien à bord d’un avion espagnol ? Le sujet est au centre de bien des interrogations, à Madrid notamment où le gouvernement est pressé de s’exprimer sur la question.


    Abla chérif – Alger (Le Soir) – Car c’est bien de Madrid qu’est partie la toute première information révélant ce que nul ne savait alors. Carles Mulet Garcia, un parlementaire issu de la coalition centre-gauche espagnole, faisait, en effet, savoir à l’opinion ce jeudi avoir saisi par écrit le gouvernement afin de l’interroger sur l’utilisation d’un avion espagnol par Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, lors de son déplacement vers Kigali pour assister aux travaux de la deuxième réunion ministérielle Union africaine-Union européenne.

    Dans un tweet posté sur son compte officiel, l’élu espagnol a publié cette lettre et l’accompagne de détails troublants. « Le ministre marocain des Affaires étrangères a violé l’espace aérien algérien le 25 octobre 2021 à bord d’un avion espagnol pour se rendre de Rabat à Kigali au sommet de l’Union africaine (avec l’Union européenne tenu au Rwanda) à bord d’un Dassault Falcon 2000 XL immatriculé en Espagne comme EC-MMR appartenant à la compagnie aérienne Gestair.»

    Il révèle ainsi que Nasser Bourita s’est « camouflé » dans un appareil appartenant à la compagnie Gestair, implantée à Madrid, qui gère une flotte de jets privés. Son texte est accompagné d’une image du plan de vol de l’appareil. Carles Mulet Garcia invite le gouvernement espagnol à répondre à certaines questions : « Le gouvernement est-il informé de cet incident et des incidences qu’il peut avoir ? A-t-il l’intention d’enquêter sur cette affaire ? Considère-t-il que ce genre de choses soit bénéfique dans un contexte de négociations sur les accords gaziers avec l’Algérie?»

    Le sénateur accuse ensuite Madrid de se garder de réagir car étant « otage de la monarchie marocaine corrompue » et qu’une crise profonde a induit une rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc.

    Tous les faits révélés ne sont pas passés inaperçus en Espagne où les politiques hostiles au soutien madrilène à Rabat ne ratent aucune occasion de fustiger leur gouvernement. Depuis août dernier, l’Espagne et le Maroc tentent de repartir sur de nouvelles bases après une longue période de tensions aggravées par la crise migratoire marocaine et l’accueil (par Madrid) de Brahim Ghali, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Selon la presse espagnole, les deux pays « avaient tout intérêt à repartir sur de nouvelles bases car ayant besoin l’un de l’autre».
    L’affaire dénoncée par le sénateur espagnol soulève à présent plusieurs interrogations. Au-delà de la question de savoir si le gouvernement espagnol a l’intention d’enquêter sur les faits en eux-mêmes, il s’agit, en effet, de s’interroger sur le rôle joué par la compagnie d’avions privés Gestair.

    Les spécialistes en la matière affirment que la traversée d’un espace aérien par ce genre d’appareils est soumise à un certain nombre d’obligations et que parmi ces dernières, il s’impose de dévoiler l’identité des voyageurs, ce qui n’a pas été fait dans le cas présent. La manière dont Carles Mulet Garcia retrace les faits met en évidence l’existence de complicités manifestes. Des sources bien au fait des développements du dossier Algérie-Maroc imputent ce comportement aux « désagréments causés par la fermeture de l’espace aérien algérien aux avions marocains », les « répercussions sont énormes car ils doivent emprunter des couloirs très longs et très coûteux pour se déplacer vers l’Afrique. Si l’information du sénateur espagnol se vérifie cela voudra dire, d’une part, que la compagnie privée a voulu éviter ces détournements en cachant l’identité de l’occupant, ce qui est très grave mais qui demeure très vraisemblable avec un Nasser Bourita.

    Le MAE marocain est un provocateur mais il est aussi connu pour avoir une courte vue et auteur de bourdes en série. Il faudra sans doute s’attendre à d’autres fautes de ce genre, les décisions prises par l’Algérie à l’égard du Maroc sont lourdes de conséquences».

    Abla Chérif

    Le Soir d’Algérie, 30/10/2021

  • Maroc : Bourita survole l’espace aérien algérien

    Maroc : Bourita survole l’espace aérien algérien – Le sujet est au centre de bien des interrogations, à Madrid notamment où le gouvernement est pressé de s’exprimer sur la question.

    Selon un fan des mouvement aériens, le chef de la diplomatie marocaine a loué un avion battant pavillon espagnol pour se rendre à Kigali, la capitale rwandaise en vue de participer à la réunion ministérielle préparatoire du sommet UE-AU qui se tiendra à Bruxelles.

    Un média algérien appellent les « responsables algériens à interroger leurs homologues espagnols sur cet état de fait, pour éviter que cette souveraine décision soit contournée par ceux qui se sont positionnés en ennemis de l’Algérie ».

    Un autre média rapporte l’info sous le titre de « La fermeture de notre espace aérien transforme les officiels en harragas »

    Pour Le Soir d’Algérie, il s’agit d’un « passager clandestin nommé Bourita »

    L’info a été saisie par le sénateur espagnol Carles Mulet Garcia, membre de la coalition politique Compromis de la communauté Valencienne (centre-gauche) pour poser une question au gouvernement à ce sujet dont voici le texte:

    Question au Sénat

    Le ministre marocain des affaires étrangères (le vrai, pas José Manuel Albares Bueno) a, selon la presse, violé l’espace aérien algérien le 25/10/2021, pays avec lequel il a rompu ses relations diplomatiques.

    Selon certaines informations, afin de se rendre au récent sommet de l’Union africaine, ce ministre a dissimulé son vol pour envahir l’espace aérien algérien, se camouflant à l’intérieur d’un avion espagnol de la compagnie GESTAIR avec l’indicateur de navigation aérienne GES641R de Rabat à Kigali dans un DASSAULT Falcon 2000LX enregistré en Espagne sous le numéro EC-MMR.

    Par conséquent, nous posons au gouvernement les questions suivantes:

    Le gouvernement est-il au courant de cet incident et comment l’évalue-t-il ?
    Est-il vrai que cet avion appartient à une société espagnole et est immatriculé en Espagne ?
    Le gouvernement a-t-il l’intention d’enquêter sur cette affaire ?
    Le gouvernement considère-t-il que ce genre de choses est positif pour les relations avec l’Algérie à l’heure où des accords gaziers sont en cours de négociation ?

  • Maroc-Algérie: Quand Lamamra dame le pion à Bourita à Kigali

    Maroc-Algérie: Quand Lamamra dame le pion à Bourita à Kigali. Au-delà de la teneur de l’ordre du jour et le travail en coulisse, Bourita s’est employé à suivre les faits et gestes de Lamamra.

    La seconde réunion ministérielle entre l’Union africaine et l’Union européenne, ouverte hier à Kigali, au Rwanda, a fait apparaitre en filigrane une « guerre » qui ne dit pas son nom. Et pour cause, notre voisin de l’ouest qui a fait encore des siennes ! Comme il fallait s’y attendre, l’Algérie a été représentée par son chef de la diplomatie, Ramtane Lamamra, qui depuis son retour en poste, mène un travail de fourmi en Afrique. En face, le Maroc, représenté par Nasser Bourita. Au-delà de la teneur de l’ordre du jour et le travail en coulisse, Bourita s’est employé à suivre les faits et gestes de Lamamra.

    Se savant dépassé par les événements, et à défaut d’user de son « influence » lors de cette rencontre, le MAE marocain n’a pas trouvé mieux que de suivre de près l’activité de son homologue algérien qu’il n’a, semble-t-il, lâché d’une semelle. Au point de verser dans le mimétisme de l’image pour ainsi dire.

    En effet, Ramtane Lamamra, qui a pris part à cette rencontre préparatoire du 6e sommet entre les deux continents, n’a pas dérogé à la règle. Titulaire d’un compte Twitter, le chef de la diplomatie nationale avait l’habitude de rendre compte de toutes ses activités diplomatiques par l’écrit et l’image. Ce qui n’est pas propre à lui, car les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont pris l’ascendant sur la vie publique et politique. Autrement dit, Bourita ou autres sont libres d’adopter ou pas les usages technologiques de l’heure.

    Seulement voilà ! Après l’ouverture des travaux de la rencontre, et en marge de la séance de travail UA-UE, Lamamra a publié les images de ses rencontres avec les diplomates et responsables politiques des deux rives. Pour mieux illustrer les nombreux échanges qu’il a eu avec ses homologues africains et européens, l’administrateur de son compte Twitter a fait deux montages d’images ainsi publié en début d’après-midi de la journée d’hier. La date et l’heure exactes sont vérifiables sur le compte de Lamamra.

    Ce que jusqu’alors, n’a pas l’habitude de faire le MAE marocain qui, à s’y méprendre ne dispose pas d’un compte Twitter hormis celui de son département ministériel qui publie les activités de son chef diplomatique. Pris de court par la longueur d’avance que Lamamra a pris sur lui, Bourita a tenté de rattraper le train en faisant pareille sur le compte Twitter de son département. Ainsi, il a fallu trois heures après les publications de Lamamra pour que le Mae marocain suive pour rendre public un assemblage de photos de ses pourparlers.

    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 27/10/2021

  • Bourita maintenu: Un gage de bonne volonté pour Israël

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    Tout laisse penser qu’Israël a pesé de tout son poids pour obtenir la reconduction de Nasser Bourita aux commandes du portefeuille des Affaires étrangères marocaines. Cet artisan de la normalisation des relations avec l’entité sioniste, qui s’est distingué par des prises de position et des déclarations inamicales voire hostiles à l’Algérie et d’autres pays, devait en principe rentrer chez-lui après la défaite du parti islamiste le PJD.

    Aziz Ghali, le président de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH), a affirmé sans ambages que le maintien de Nasser Bourita au poste de ministre des Affaires étrangères est un message clair à Israël, sur la volonté du Makhzen et du palais de garder le cap sur la normalisation des relations avec Tel Aviv. « Il a été à l’origine de plusieurs crises avec des pays dont l’Allemagne, l’Espagne et l’Algérie et il a récidivé en s’en prenant à la Russie. Et malgré cela, il est reconduit comme chef de la diplomatie marocaine. Je pense que c’est un message clair adressé à Israël. Je ne peux pas interpréter cette nomination autrement », a-t-il estimé dans une déclaration à la presse.

    Depuis les élections qui avaient chassé les islamistes du PJD du gouvernement et la désignation de Aziz Akhanouch pour former un nouvel exécutif, de larges couches de la société marocaine avaient espéré un retour du Maroc dans le cercle des pays qui soutiennent la cause palestinienne et qui se refusent toute relation avec l’entité sioniste.
    Cet infime espoir s’était déjà dissipé avec la nomination du milliardaire Aziz Akhanouch qui est connu pour être en affaire avec plusieurs investisseurs israéliens. D’ailleurs certains cercles israéliens avaient applaudi sa nomination tout en précisant que lors de la visite d’une délégation d’investisseurs israéliens à Rabat, le futur chef du gouvernement marocain figurait, parmi le comité d’accueil.

    Le Maroc semble persister dans la voie de la normalisation de ses relations diplomatiques avec Israël. Acculé dans le dossier de son occupation des territoires du Sahara occidental et lâché par les USA depuis l’arrivée de Joe Biden à la maison blanche, il estime que son salut passe par le soutien que pourrait lui apporter l’entité sioniste.

    La visite du ministre de la Défense israélien Benny Gantz prévue dans quelques jours et les contrats signés avec des firmes israéliennes de fabrication de matériel militaire prouvent que le palais est bien mouillé dans l’affaire du logiciel espion Pegasus. Il y a quelques jours, des médias avaient fait état d’un accord signé entre Rabat et Tel Aviv pour la fabrication de drones à usage militaire pour l’armée marocaine.

    La reconduction de Bourita est une garantie qu’offrent le Makhzen et le palais royal à l’Etat hébreu et un signe fort qu’Israël est devenu le maître à jouer qui modèlera, à l’avenir, la politique aussi bien intérieure qu’extérieure de Rabat en désignant ses hommes et en susurrant, à l’oreille du « Commandeur des croyants » des décisions qu’il fera endosser à ses futurs chefs de gouvernements.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 13/10/2021

  • Maroc: voici pourquoi Bourita garde son poste ministériel

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    Aziz Ghali, président de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) a affirmé que le renouvellement de la confiance a Nasser Bourita, ministre marocain des affaires étrangères se veut un message a Tel Aviv selon lequel le régime marocain est attaché a l’accord de normalisation, exprimant sa stupéfaction quant a la reconduction de celui qui fut a l’origine des crises avec plusieurs pays.

    Dans un entretien accordé a la presse, Ghali s’est demandé pourquoi l’on a tendance a associer le vote sanction des Marocains uniquement lorsqu’il s’agit du parti du Front de la justice et du développement tandis qu’on épargne le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita qui est pourtant a l’origine des crises ayant opposé son pays a plusieurs autres Etats. “Il (Bourita) a impliqué le Maroc dans des crises avec bon nombre de pays européens dont l’Allemagne et l’Espagne et actuellement avec la Russie y compris avec l’Algérie, et malgré cela il est maintenu en poste.

    Il y a aussi la question de la normalisation, et je pense que sa reconduction a la tête du ministère des affaires étrangères se veut un message pour l’entité sioniste quant au maintien de leurs relations malgré la volonté du peuple car le rétablissement des relations avec cette dernière est l’une des principales causes de la défaite du FJD aux législatives”, a expliqué le président de l’Association marocaine des droits de l’Homme.

    Echourouk online, 10/10/2021

  • Gouvernement: Le Maroc maintient Bourita et Laftit

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    RABAT, 7 octobre (Reuters) – Le roi Mohammed a nommé jeudi un nouveau gouvernement à l’issue des élections du mois dernier. Les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur sont restés en place mais Nadia Fettah Alaoui a été nommée ministre des Finances, a rapporté l’agence de presse nationale.

    Dans une monarchie où le roi a le dernier mot sur toutes les décisions importantes, la principale tâche du nouveau gouvernement sera de mettre en œuvre un modèle de développement que le palais a commandé afin de réduire les inégalités, de diminuer la pauvreté et de favoriser la croissance.

    Aziz Akhannouch, nommé premier ministre après que son parti libéral RNI est arrivé en tête des élections, a formé une coalition avec le parti libéral PAM et le parti conservateur Istiqlal.

    Les trois partis disposent d’une majorité confortable au Parlement, avec un total de 270 sièges, alors que 198 sont nécessaires pour adopter des lois.

    La nouvelle ministre des finances, Mme Alaoui, qui était ministre du tourisme dans le précédent gouvernement, sera l’une des sept femmes du cabinet, dont l’ancienne maire de Marrakech, Fatima Ezzahra El Mansouri.

    Le chef du parti PAM, Abdellatif Ouahbi, a été nommé ministre de la justice et le chef de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a pris le portefeuille de l’équipement et de l’eau.

    Le parti islamiste modéré PJD, qui était le plus important après les deux élections précédentes et dont les dirigeants ont été Premiers ministres depuis 2011, a subi une lourde défaite et a déclaré qu’il rejoindrait l’opposition avec les partis de gauche.

    Reuters

  • Maroc : La petite mine de Bourita après la raclée du PE

    Vendredi dernier, lors du point de presse avec la MAE libyenne, Al Mangooshi, le chef de la diplomatie marocaine n’était pas dans son assiette. La petite mine affichée de Nasser Bourita portait les signaux de la gifle reçue la veille de la part du Parlement Européen.

    Dans son apparition de vendredi, il n’y avait plus que l’ombre du personnage arrogant et fier auquel nous nous sommes habitués à voir. Le génie de la diplomatie tcharmiliste brandie sous le slogan de « politique de fermeté » semblait perdue, désemparée, incapable de regarder le public et son homologue libyenne qui avait capté tous les regards de par son élégance et son éloquence. Bourita, lui, avait l’air d’un enfant contrarié qui vient d’être corrigé par ses parents. Sur son visage, il n’y avait aucun signe de joie ni d’émancipation. Tout le contraire. Il était triste et mélancolique.
    Toute personne qui a vu Bourita vendredi à côté de Mme Almangooshi aura deviné que derrière l’état d’âme du chef de la diplomatie marocaine il y avait un profond sentiment d’échec et de frustration. Tel un chien contrarié, il parlait avec la queue entre les jambes et on dirait qu’il est conscient de la fin de sa carrière politique et diplomatique après le dernier épisode relatif à la crise de Ceuta et la résolution du Parlement Européen.
    Etiquettes : Maroc, Nasser Bourita, Sahara Occidental, Front Polisario, Parlement Européen, Ceuta, Espagne,
  • Maroc : Les limites d’un Etat voyou et manipulateur

    Le Maroc aura tout tenté pour faire croire à une victoire de sa piètre diplomatie, mais la réalité des faits l’a tout simplement remis à sa place. Sa petite place. Dans son bras de fer qu’il a engagé avec Madrid, le makhzen a pu vérifier à ses dépens que sa roublardise, ses mensonges, ses menaces et sa bassesse n’ont fait que le discréditer encore plus aux yeux d’une grande partie du monde.

    Pire encore, le Maroc qui a donné sa diplomatie à un piètre amateur du nom de Nasser Bourita a perdu beaucoup de crédit et de soutien au sein même de ses alliées d’hier et a totalement raté sa campagne auprès de l’Europe surtout. Son coup bas de Ceuta où il a ouvert et orchestré un flux jamais vu de migrants vers les terres espagnoles a été une erreur fatale qui a mis les 27 membres de l‘UE, y compris son fidèle allié français, dans une colère noire. Ce chantage de bas étage a été unanimement condamné par les Européens et le Haut représentant pour la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a été très clair à ce sujet, estimant qu’il était « normal que si un pays rompt un accord de coopération avec l’UE, il y ait des conséquences », avant de rappeler au Maroc que « les frontières de l’UE commencent à Ceuta. »

    Ensuite il y eut ce long feuilleton de la présence du président sahraoui en Espagne et les pressions exercées par Rabat sur Madrid, avec tous les mensonges et les manipulations qui vont avec, et qui toutes se sont révélés vains puisque Brahim Ghali a été entendu par un juge espagnol qui n’ a pris aucune mesure contre lui et le président sahraoui s’est retrouvé ainsi libre de ses mouvements et a pu quitter l’Espagne, car le dossier monté de toutes pièces par le makhzen contre lui était vide et sans aucune consistance.

    Et malgré toutes ces défaites et ces déboires, le Maroc a continué dans sa politique de mensonges, allant cette fois jusqu’à déclarer que l’exercice militaire américano-marocain «African Lion 2021» aura lieu dans le désert du Sahara occidental occupé. Un mensonge qui a vite été démenti par l’armée américaine qui a déclaré que ces manœuvres auront lieu, «à travers le Maroc, de la base aérienne de Kenitra, au nord, à Tan-Tan et au complexe d’entraînement de Guerir Labouhi au sud», donc dans les frontières internationalement reconnues du royaume, excluant de fait les territoires sahraouis occupés.

    Le Maroc s’est vu trop beau et trop grand et a cru pouvoir profiter de sa nouvelle proximité avec Israël et son éphémère rapprochement avec l’ex administration américaine, pour se permettre toute sorte de comportements d’Etat voyou. Mais son différend avec l’Espagne l’a remis à sa place et a aussi sonné le glas d’un ministre amateur qui confond diplomatie et roublardise de bas étage.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 03 juin 2021

    Etiquettes : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Brahim Ghali, diplomatie, Nasser Bourita, Ceuta, Union Européenne, UE, chantage,

  • Les Marocains demandent la révocation de la normalisation des liens de leur pays avec Israël

    Plusieurs rassemblements ont eu lieu dimanche à travers le Maroc en soutien aux Palestiniens bombardés par l’armée israélienne dans la bande de Gaza, les manifestants dénonçant également la récente normalisation des relations entre leur pays et l’Etat hébreu.

    A Rabat, près d’un millier de manifestants se sont rassemblés dans le centre-ville pour condamner « les violences perpétrées par Israël contre les Palestiniens » et le rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, a constaté un journaliste de l’AFP.

    Brandissant des drapeaux palestiniens, les manifestants ont scandé : « Palestine libre, sionistes dégagez » ou encore « Le peuple veut la chute de la normalisation ». Des drapeaux de l’Etat hébreu ont également été brûlés.

    Les mêmes échos ont été entendus dans plusieurs villes marocaines, dont la capitale économique Casablanca et la capitale touristique Marrakech, où les manifestants ont appelé à « la libération de la Palestine » et à « l’abolition de la normalisation », selon des vidéos postées en direct sur les réseaux sociaux.

    Le Maroc est le quatrième pays arabe à annoncer en 2020 la normalisation de ses relations avec Israël, sous l’impulsion de l’administration de l’ancien président américain Donald Trump.

    Considérée comme une « cause nationale » dans le royaume, la cause palestinienne mobilise la société civile et certains partis politiques d’extrême gauche et islamistes opposés à cette normalisation.

    L’accord est pourtant stratégique puisqu’il est lié à une reconnaissance américaine de la « souveraineté » marocaine sur le territoire contesté du Sahara occidental.

    Au moins 192 personnes, dont 58 enfants, sont mortes depuis lundi dans la bande de Gaza, bombardée par l’armée israélienne en réponse à un barrage de roquettes du Hamas — au pouvoir dans l’enclave palestinienne — sur l’État hébreu, tirées en « solidarité » avec les centaines de Palestiniens blessés dans des affrontements avec la police israélienne à Jérusalem-Est.

    Le Maroc a envoyé samedi une aide humanitaire aux Territoires palestiniens

    Le ministère des Affaires étrangères a indiqué vendredi que le roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, a donné des instructions pour l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence à la population palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. C’est dans ce cadre qu’un deuxième vol a été opéré. Il s’agissait d’un envoi de 20 tonnes de denrées alimentaires de base, de médicaments d’urgence et de couvertures.

    A Amman, l’aide sera réceptionnée par l’ambassadeur palestinien en Jordanie en présence de l’ambassadeur du Royaume du Maroc et du représentant de la Jordan Hashemite Charity Organization for Relief & Development (JHCO). Le département de Nasser Bourita a précisé qu’une cargaison équivalente d’aide sera également acheminée par deux autres avions vers la capitale égyptienne, Le Caire, avant d’être transportée vers la bande de Gaza.

    La première aide humanitaire envoyée par le Maroc consistait en 30 tonnes de denrées alimentaires de base, 10 tonnes de médicaments d’urgence et des couvertures. Cette décision royale s’inscrit dans le cadre du soutien du Royaume à la cause palestinienne et de sa solidarité avec le peuple palestinien, est-il précisé.

    Africanews, 17 mai 2021

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