En dépit des apparences, les nuits de sommeil du chef de la diplomatie marocaine ne sont pas des plus paisibles. Elles sont hantées par des échecs de grande envergure.
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Maroc : les nuits cauchemardesques de Nasser Bourita
Nasser Bourita a poussé le roi du Maroc à s’asseoir à côté du président sahraoui Brahim Ghali en acceptant d’intégrer l’Union Africaine, sans, pour autant, réaliser les objectifs fixés de cette intégration. Le rêve de voir la RASD expulsée de l’organisation panafricaine est devenu un mirage dans le désert du Sahara Occidental. Au contraire, l’UA est plus que jamais déterminée à défendre le principe du respect des frontières héritées du colonialisme.D’autre part, le pari joué sur la garantie du lobby sioniste s’est évaporé avec l’éjection de Donald Trump de la Maison Blanche. Si Nasser Bourita a convaincu la cour royal que le tweet de l’ancien président américain allait être suivi par un effet de domino, c’est raté. Ce qui a suivi c’est une grande frustration après la déclaration du responsable du Département d’État révélant que «Joe Biden n’a pas pris de décision concernant la reconnaissance de l’ancien président américain Donald Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental ».A tout cela s’ajoute le verdict de la Cour Européenne de Justice qui tombera bientôt et qui risque de faire très mal et qui poussera le roi Mohammed VI à offrir Bourita en bouc émissaire et sacrifice expiatoire.Etiquettes : Maroc, Mohammed VI, Nasser Bourita, diplomatie, Sahara Occidental, Front Polisario, Union Africaine, -
Navantia construira un bateau de patrouille à haute altitude pour la Marine royale marocaine
Navantia a obtenu un contrat avec la Marine royale marocaine pour concevoir et construire un patrouilleur à haute altitude qui représentera un million d’heures de travail pour les chantiers navals de la baie de Cadix, trois ans et demi. Le navire d’intervention maritime d’intervention sous-marine (BAM-IS) pour la marine espagnole sera également construit dans ces mêmes chantiers navals.
Le contrat a été annoncé début février par la ministre des Finances, María Jesús Montero, lors d’une visite au chantier naval de San Fernando où elle était accompagnée du président de Navantia, Belén Gualda. Le projet a reçu le soutien institutionnel du gouvernement et son succès ouvre la porte à l’embauche d’autres unités similaires, ce qui impliquerait plus d’heures de travail et plus d’emplois pour l’industrie navale.
Le Maroc a communiqué en avril le cahier des charges du contrat de construction du patrouilleur, qui intéressait des chantiers navals de plusieurs pays. Navantia a présenté son offre en août et une équipe de la société s’est rendue au Maroc pour négocier les aspects techniques et commerciaux.
Depuis septembre dernier, les contacts entre Navantia et l’administration de la défense nationale marocaine sont permanents pour adapter toutes les spécifications techniques du navire aux exigences de sa marine et se conformer à la feuille de route convenue lors de la négociation.
Le patrouilleur à haute altitude fait partie du plan stratégique de Navantia. C’est un navire très demandé sur la scène internationale, avec des opportunités d’exportation conséquentes vers d’autres pays.
Navantia étudie également différentes options commerciales pour ses chantiers navals à Carthagène, où le sous-marin S-80 est actuellement en construction, et à Ferrol, où seront construites les frégates F-110 de la marine espagnole. Ce dernier programme fait partie des dispositions du plan stratégique de l’entreprise, qui s’engage à consolider ce chantier naval en tant que référence mondiale dans la conception et la construction de frégates de nouvelle génération et en tant que catalyseur pour Shipyard 4.0, indispensable pour assurer la pérennité de Navantia. à moyen et long terme.
Navantia a été sélectionné dans le cadre du processus d’appel d’offres lancé par le gouvernement des États-Unis pour la réparation et l’entretien des destroyers de classe Arleigh Burke (DDG) et d’autres navires de la marine américaine déployés à la base navale de Rota (Cadix). Le nouveau contrat, valable jusqu’en janvier 2028, est d’un montant maximum de 822,4 millions d’euros et pourrait générer plus de 1 000 emplois directs par an.
Navantia se consolide ainsi en tant que principal mainteneur de l’US Navy à Rota, rôle qu’elle joue depuis 2013. Il s’agit d’un contrat de travail de grande envergure, avec un haut niveau d’exigences techniques exigé par le client et très rigoureux pour répondre les délais, ce qui en fait une source importante de richesse et de formation pour Navantia et ses entreprises partenaires. Cela se traduira également par une amélioration des processus et donc par un meilleur positionnement global de l’entreprise sur le marché de la Défense.
Navantia dispose d’installations et de personnel déployés à la base navale de Rota, où toutes les activités associées à cette nouvelle mission seront centralisées. Ces installations, en plus de soutenir les navires de la marine américaine, fournissent des activités de soutien aux navires de la marine espagnole.