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  • Photographie : Des artistes italiens exposent à Alger

    Photographie : Des artistes italiens exposent à Alger

    Algérie, Italie, Photographie, art, homme, nature, technologie,

    « Eyes on tomorrow », une exposition de photographies de trois jeunes artistes italiens qui portent une réflexion sur les rapports entre l’homme, la nature et la technologie, a été inaugurée mercredi soir à Alger.

    Accueillie à l’Institut culturel italien d’Alger, l’exposition regroupe une sélection d’œuvres de Giulia Vigna, Marina Caneve et Irene Fenara.

    Dans une scénographie originale, basée sur l’utilisation de structures modulaires en bois, les artistes portent une réflexion sur différents thèmes liés notamment à l’environnement à travers une approche recherchée et des aspects nouveaux.

    Présente au vernissage, Giulia Vigna propose un voyage “imaginaire” à travers six photographies narratives, soigneusement choisies et agencées.

    Déclinées sous forme d’un journal visuel, ses œuvres racontent une histoire, celle d’un camionneur qui prend des photos lors de son voyage en Sibérie. “Mes images sont des portions de photographies prises par des utilisateurs ordinaires. Elles racontent à travers, des personnages fictifs, le voyage de ce chauffeur de camion et font émerger des enjeux liés à l’impact de l’homme sur l’environnement et le paysage”, a expliqué cette jeune artiste.

    Dans une approche expérimentale recherchée, Marina Caneve explore, quant à elle, la relation complexe entre l’homme, la nature et la technologie en mettant en évidence la transformation de l’environnement naturel par l’intervention de l’homme qui cherche à exercer son pouvoir sur la nature.

    Elle illustre le rapport de l’homme à la nature à travers une série de photos montrant des clôtures et des caméras qui surveillent et suivent les mouvements des animaux dans leur milieu naturel. C’est le cas dans cette photographie qui donne à voir une barrière métallique au milieu d’une réserve naturelle ou encore ce support métallique sur lequel est fixée une caméra de surveillance.

    Pour sa part, l’artiste Irene Fenara présente une sélection d’images issues de caméra de surveillance, soulignant ainsi le contraste entre une activité fonctionnelle (mécanique) et une esthétique puissante. Ses photos interrogent le regard de l’observateur et l’objet observé et capturé par une machine (vidéosurveillance).

    Organisée par l’ambassade d’Italie en Algérie et l’Institut culturel italien d’Alger, l’exposition fait partie d’un projet dédié à la promotion des recherches dans la photographie italienne. “Eyes on tomorrow” (Un oeil sur le futur) est visible jusqu’au 30 juillet.

    R.C

    Entre nous, 12/06/2022

    #Algérie #Italie #Photographie

  • Pays Bas : AAP prolonge un projet réussi pour les macaques de Barbarie menacés d’extinction au Maroc

    Born to be Wild, un projet spécial de protection des animaux que la Fondation AAP, en collaboration avec IFAW, a lancé en 2017 avec le soutien de la Nationale Postcode Loterij, sera poursuivi. Sous la direction du biologiste de la conservation Imad Cherkaoui, AAP prend en charge le projet. L’objectif est un transfert durable de Born to be Wild à la communauté et aux autorités locales. La raison de la poursuite du projet réside dans les résultats très encourageants qui ont été obtenus au cours des trois dernières années en collaboration avec l’IFAW. Le plus important : la population de macaques de Barbarie dans la zone du projet a augmenté de 32%.

    Depuis trois ans, une équipe de scouts enthousiastes est déployée dans le parc national d’Ifrane sous la bannière de Born to be Wild. Dans cette réserve naturelle marocaine, quelque 80% de la population sauvage de macaques de Barbarie vit encore. En 2008, des recherches menées dans le parc ont confirmé que les groupes de singes vivant près des sites touristiques étaient parfois deux fois moins nombreux que les autres groupes. Cette situation est due au braconnage, au cours duquel des centaines de jeunes animaux ont été pillés pour divertir les touristes sur les marchés ou pour être vendus comme animaux de compagnie en Europe.

    Au cours de la dernière décennie, le macaque de Barbarie était le mammifère vivant le plus fréquemment introduit en contrebande en Europe. Cela s’est déjà traduit par une inscription sur la liste des espèces en danger d’organisations telles que l’UICN et la CITES. En outre, les macaques de Barbarie sont menacés par la disparition de leur habitat. La déforestation, l’exploitation forestière illégale, les incendies de forêt et l’incinération des déchets rendent difficile la survie de l’espèce. L’approche Born to be Wild semble désormais inverser la tendance. Non seulement les éclaireurs patrouillent jour et nuit dans le parc pour repérer la contrebande et les activités illégales, mais ils écoutent également les préoccupations des producteurs de fruits locaux qui ont été incommodés par les singes et fournissent des informations aux touristes. Dans le même temps, des cours sont proposés dans les écoles et les autorités locales reçoivent une formation sur la confiscation réussie des animaux interceptés.

    Avec la poursuite du projet, AAP souhaite ralentir davantage le flux des macaques de Barbarie vers l’Europe. Le soutien antérieur de la Nationale Postcode Loterij permet de poursuivre Born to be Wild sans financement supplémentaire. AAP en remercie vivement les participants à la loterie et espère que d’ici quelques années, le projet fonctionnera de manière autonome et durable pour protéger les macaques de Barbarie.

    Fok, 21 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Pays Bas, macaques de Barbarie, animaux, nature,

  • La Covid-19, une chance ?

    par Amine Bouali


    Il y a un peu plus d’un an, un petit «machin» de rien du tout s’est incrusté, de manière directe ou indirecte, dans notre vie et a chamboulé depuis, ne serait-ce que provisoirement, nos habitudes. Il y a un peu plus d’un an, nous avons basculé dans une espèce de panique générale, notre mobilité a été réduite, nous nous sommes masqués et cloîtrés entre quatre murs ou derrière des frontières pour échapper à une menace invisible.

    Il y a un peu plus d’un an, le sentiment de la mort s’est fait plus pressant dans nos esprits, alors que nous avions fait tout notre possible pour le tenir à l’écart de la sphère de la conscience.

    Il y a un peu plus d’un an, des Etats qui avaient la maîtrise de la technicité la plus pointue ont été confrontés soudain à leur vulnérabilité.

    Il y a un peu plus d’un an, un petit grain de sable est passé par là et a enrayé toute la machine !

    Dans un documentaire qui a été récemment diffusé sur la chaîne de télévision franco-allemande Arte, le réalisateur belge Alain de Halleux a décrit ce virus Covid-19, qui nous fait tant de misères, comme «le plus petit sonneur d’alerte». « Il faut écouter ce qu’il a à nous dire sur notre propre rapport au monde et au reste du vivant ».

    Ce petit messager nous dit en fait : «Les gars, vous foirez complètement dans votre rapport à la nature !» Il nous dit «qu’il est grand temps qu’on se rassemble pour affronter nos vrais problèmes». Ce qui est arrivé à l’humanité, il y a un peu plus d’un an, cela pourrait être alors non plus un malheur mais une chance !

    Le Quotidien d’Oran, 5 avr 2021

    Etiquettes : Coronavirus, covid 19, pandémie, épidémien, réchauffement climatique, nature, climat, pollution, environnement,