Étiquette : Nigeria

  • L’Europe veut plus d’immigrés d’Egypte, Maroc et Tunisie

    L’Europe veut plus d’immigrés d’Egypte, Maroc et Tunisie – main-d’œuvre, marché du travail, migration illégale, compétences, talents, Sénégal, Nigeria,

    L’Europe veut plus d’immigration légale depuis l’Egypte, le Maroc et la Tunisie pour résoudre les pénuries de personnel
    La Commission européenne veut ouvrir plus largement la porte aux travailleurs migrants d’Egypte, du Maroc et de Tunisie dès la fin de cette année. Il faut davantage de migration légale de main-d’œuvre pour réduire les pénuries sur le marché du travail européen et lutter contre la migration illégale. C’est ce qu’écrit le journal néerlandais De Volkskrant.

    Le projet de proposition « Apporter des compétences et des talents à l’UE », que la Commission européenne devrait présenter mercredi selon de Volkskrant, stipule que des « partenariats de talents » doivent également être conclus avec le Sénégal, le Nigeria, le Pakistan et le Bangladesh. La Commission ne commentera pas le nombre de travailleurs migrants que l’Union européenne devrait admettre dans les années à venir. C’est une compétence nationale. Ce serait un « suicide politique » pour n’en nommer que quelques-uns, selon un responsable européen concerné. « L’enthousiasme des États membres à parler de migration légale n’est déjà pas grand maintenant qu’il y a des millions de réfugiés ukrainiens en Europe. »

    La Commission souhaite créer un vivier de talents pour ce groupe cet été. Les réfugiés ukrainiens peuvent répertorier leurs qualifications, leurs compétences, leur expérience et leurs souhaits afin que les États membres et les employeurs puissent mieux voir qui ils accueillent. Les pays de l’UE ont convenu en mars que tous les réfugiés ukrainiens pouvaient travailler ici.

    Source : HLN.BE, 26/04/2022

    #Europe #UE #Immigration #Maroc #Tunisie #Egypte

  • La Libye perturbe les relations entre l’Algérie et l’Égypte

    La Libye perturbe les relations entre l’Algérie et l’Égypte

    La Libye perturbe les relations entre l’Algérie et l’Égypte – Dbeibah, Bashagham Khalifa Haftar, Éthiopie, Nigeria, Afrique du Sud, G4,

    Les relations entre l’Égypte et l’Algérie sont « en jeu » en raison de divergences de vues marquées sur le dossier libyen, a révélé une source diplomatique égyptienne au site d’information Al-Araby Al-Jadeed.

    La source a déclaré que les responsables égyptiens ont été surpris par l’accueil réservé par le président algérien Abdelmadjid Tebboune au Premier ministre libyen Abdul Hamid Dbeibeh et par le fait qu’il n’a pas cherché à persuader Dbeibeh de céder le pouvoir à Fathi Bashagha, élu par la Chambre des représentants de l’Est, mais de le soutenir.

    « Dbeibeh s’est récemment tourné vers l’Algérie pour obtenir un soutien, profitant de son refus de prolonger la phase de transition en Libye et d’organiser des élections dès que possible », a déclaré la source.

    La tension dans les relations égypto-algériennes a atteint son paroxysme en février, lorsque l’Algérie, l’Éthiopie, le Nigeria et l’Afrique du Sud ont annoncé la formation du Groupe des quatre nations (G4) dans le but d’aborder diverses questions touchant l’Afrique.

    La source a expliqué que les dirigeants politiques égyptiens estimaient que cette initiative les visait directement, d’autant plus que l’alliance comprenait l’Éthiopie, tandis que l’Algérie n’avait pas contacté Le Caire pour y adhérer.

    Le diplomate a souligné que la question est devenue un conflit égypto-algérien sur le territoire libyen, chaque partie soutenant l’un des deux gouvernements rivaux, tout en notant que « la véritable crise pour Le Caire est la conformité de la position algérienne avec la position de la mission de l’ONU, qui bénéficie d’un soutien international plus large. »

    Le président algérien avait laissé entendre qu’il existait des divergences avec l’Égypte sur le dossier libyen dans une interview diffusée par la télévision d’État samedi soir.

    « Le gouvernement libyen qui jouit de la légitimité internationale est le gouvernement de Dbeibeh », a déclaré Tebboune dans l’interview, ajoutant que l’Algérie est engagée et adhère à la légitimité internationale qui soutient le gouvernement internationalement reconnu, soulignant son rejet de la mesure unilatérale que l’Égypte avait poussée concernant la nomination du gouvernement de Bashagha.

    Monitor de Oriente, 26/04/2022

    #Algérie #Egypte #Libye #Dbeibah #Bashagha

  • Transsaharienne: le Comité de liaison va passer à un corridor économique

    Transsaharienne: le Comité de liaison va passer à un corridor économiqueSahel, Mali, Tchad, Niger, Niger, Nigeria, Tunisie, Algérie

    Le Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT) va passer a un corridor économique, a indiqué lundi son secrétaire général Mohamed Ayadi sur les ondes de la Chaîne III de la Radio Algérienne.

    “Nous sommes un a moment extrêmement important, je suis heureux d’annoncer la tenue d’une rencontre, le 27 juin prochain, qui réunira les ministres des six pays membre, a savoir l’Algérie, la Tunisie, le Mali, le Tchad, le Niger et le Nigeria pour se prononcer sur la transition ou l’évolution de ce comité vers un corridor économique”, déclare- t-il a ce propos.

    Le Secrétaire général du CLRT explique qu’en tête de ce corridor, il y aura le Conseil des ministres, le coordinateur qui est le SG et également plusieurs comités, notamment des transports, des routes, des finances et du commerce. “Les représentants des 6 pays se réunissent pour examiner ensemble ce qui peut faciliter les échanges commerciaux et le passage au niveau des douanes”, ajoute-t-il.

    Ayadi précise qu’après cette étape, “on passera ensuite a l’informatisation de façon a réduire le plus possible le coup du transport ce qui va aider au développement économique de la région”.

    “Il est évident qu’avant qu’on aille vers ce genre d’approche, il a fallu passer par le linéaire a réaliser”, dit-il, ajoutant que “dans cette liaison entre Alger et Lagos sur quelques 4800 km, l’Algérie a réalisé plus de 500 km en autoroute, le Nigéria en a fait autant”. Ayadi souligne que l’Algérie a fait quelque chose d’exceptionnelle entre Chiffa et Berouaguia avec cet aménagement de ponts et de tunnels qui fait comme gagne plus de 30 minutes.

    De ce fait, l’invité de la rédaction estime que notre pays a fourni beaucoup d’efforts pour la concrétisation de ce projet d’envergure. “Il y a eu des efforts très grands par l’Algérie. Les autres pays ont accompagné selon leurs moyens, mais aujourd’hui globalement le projet est a 90 % d’avancement”, affirme-t-il.

    Transaharienne: éradiquer les entraves bureaucratiques pour une meilleure rentabilité

    Le secrétaire général du Comité de liaison de la route transsaharienne (Alger-Lagos) Mohamed Ayadi a plaidé, vendredi, pour “éradiquer toutes les entraves bureaucratiques” pour la prospérité de Tamanrasset et ses environs.

    Dans une déclaration a la Chaîne III de la Radio algérienne, Mohamed Ayadi a soutenu que cet ouvrage va permettre aux opérateurs économiques algériens d’être plus complétifs, notamment sur le marché africain.

    «La route, estime-t-il, est comme un accélérateur dans les échanges commerciaux». «Plus de véhicules, c’est plus de produits et les coûts de transport diminuent. Donc, vous devenez automatiquement compétitif», explique le SG du Comité.

    De l’avis de l’interlocuteur, cela ne suffira pas si les blocages administratifs demeurent. «Si je viens avec mon camion et je serai bloqué durant toute une journée par la douane, où au niveau du guichet d’une banque, ça ne sert absolument a rien, puisque cela coûte de l’argent…énormément d’argent a nos opérateurs économiques», juge-t-il.

    De ce fait, Ayadi appelle clairement a «la levée des entraves bureaucratiques » pour la prospérité de Tamanrasset et ses enivrons».

    L’Algérie a consacré 30 000 milliards a la route transsaharienne

    300 milliards de dinars (30 000 milliards de centimes), c’est le montant de l’enveloppe débloquée par l’Algérie et destinée a la route transsaharienne et a sa transformation en une autoroute Nord-Sud afin de désenclaver certains pays du continent.

    Le chiffre a été communiqué par le ministre des Travaux publics Kamel Nasri lors d’une allocution, ce lundi 24 mai, a l’occasion de la 71e session du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT).

    Le ministre a affirmé le lancement des travaux de réalisation d’un tronçon de quelque 850 km, dont une première tranche de 507 km est achevée tandis que l’étude est en cours pour la réalisation de la seconde tranche de 260 km de long.

    Pour lui, la route Alger-Lagos revêt d’une extrême importance d’autant plus qu’elle permet d’atteindre les principaux ports de la Méditerranée et de renforcer le commerce Afrique-Europe.

    Nasri a également fait savoir que cette route sera raccordée directement à l’autoroute Est-Ouest via la pénétrante du port Djen Djen sur une distance de 110 km.

    Le ministre du Commerce Kamel Rezig a, de son côté, souligné que la route transsaharienne constitue un axe fondamental pour la redynamisation du commerce hors hydrocarbures.

    La route transsaharienne transformée en autoroute

    Le Secrétaire général du ministère des Travaux publics a annoncé le 4 mars dernier que la route transsaharienne sera transformée en autoroute Nord-Sud.

    Officiellement..première évaluation du projet de la route transsaharienne
    Le président du Conseil national économique et social (CNES) Réda Tir a révélé, mercredi, qu’une première réunion d’évaluation du projet de la route transsaharienne sera organisée en présence des ministres et des ambassadeurs des pays concernés.

    L’invité de “Echorouk Morning” a affirmé que la réunion qui se tiendra, ce jeudi, portera sur l’évaluation du projet de réalisation de la route transsaharienne et la remise des recommandations au président de la République.

    Elle se tient en présence du CNES, les ministères du Commerce, des Affaires étrangères, les Transports et les Travaux publics ainsi que le secrétaire général de la commission chargée du raccordement de la route transsaharienne et des ambassadeurs des six pays concernés, selon Tir.

    Ce dernier a affirmé par ailleurs que l’Algérie a joué pleinement son rôle dans ce projet sur lequel elle compte pour conquérir les marchés africains.

    A cet effet, il a plaidé pour exploiter cette route afin d’aller a la conquête des marchés, permettre a l’Algérie de retrouver son statut au sein du continent, comme il a incité le gouvernement a œuvrer a aplanir les entraves et faciliter l’exportation.

    La route “Alger – Lagos” opérationnelle en juin prochain
    La route transsaharienne Alger-Lagos sera opérationnelle dès le mois de juin prochain, selon le ministre des Transports par intérim, Farouk Chiali.

    Le dernier tronçon de la route transsaharienne (Alger-Lagos) sera réceptionné d’ici le mois de juin, a indiqué en février dernier Farouk Chiali, ministre des Travaux publics et des Transports par intérim, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne.

    «C’est une entreprise algérienne qui s’occupe des derniers travaux de ce tronçon qui se trouve au Niger», a souligné l’ancien ministre Chiali, en précisant que l’axe de la transsaharienne entre l’Algérie et le Nigeria (Alger-Lagos) sera totalement achevé en juin prochain. «Une cérémonie sera organisée au Niger pour achever ce projet africain de 4000 kilomètres avec des tronçons vers la Tunisie, le Tchad et le Mali», a-t-il affirmé.

    L’Invité de la Rédaction a fait également savoir que les routes du Sud sont retenues comme priorité, vu que le développement du pays va être orienté vers l’Afrique subsaharienne. A ce titre, le membre du gouvernement cite comme exemple la route Adrar-Reggane- Bordj Badji Mokhtar de 550 kilomètres de long et qui est en cours de réalisation. «Il y a aussi la réhabilitation des tronçons reliant In Salah a Tamanrasset (700 km) et celle-ci a In Guezzam (400 km)», a-t-il renchéri.

    L’ancien ministre précise que les routes du Sud, notamment subsaharienne, sont raccordées avec l’autoroute Est-Ouest. Il a annoncé, dans le même registre, que son département a développé un schéma directeur qui permet l’interconnexion des régions entre elles. Un schéma, dit-il, qui prend en compte le développement du pays.

    Farouk Chiali a affirmé par ailleurs que des travaux sont en cours pour transformer la transsaharienne en autoroute au niveau de l’Algérie.

    La Route nationale 1 (RN1) avait été intégrée dans le projet de la transsaharienne, a-t-il souligné, évoquant a ce propos des travaux engagés pour sa transformation en autoroute dans certains endroits.

    «Le 28 octobre dernier, nous avons ouvert a la circulation le tronçon Chiffa-Berrouaghia sur 52 kilomètres et la RN1 transformée en autoroute par endroits ce qui permet d’avoir 550 kilomètres d’autoroute entre Alger-Ghardaïa. Il nous reste à peine 7 kilomètres a terminer», a-t-il détaillé.

    Comme il s’est exprimé sur les projets en cours de réalisation dans certaines wilayas du Nord. Il s’agit notamment du projet de l’autoroute Tiaret-Relizane (52 kilomètres), dont l’étude est finalisée, ainsi que le projet de l’autoroute Tènes-Tissemsilt-Tiaret (220 kilomètres).

    Selon lui, le projet de Tènes-Tissemsilt est en cours de réalisation au niveau de Chlef et l’objectif tracé est de l’achever dans les prochains mois, a-t-il noté, alors qu’au niveau de Tissemsilt-Aïn Defla, la route est pratiquement dédoublée, a-t-il soutenu.

    Son secteur s’est focalisé sur un autre dossier, a-t-il dit, en l’occurrence celui ayant trait a la réalisation des routes au niveau des zones d’ombre, considérant que ce projet comme une des priorités.

    Pour ce qui est du volet financement, le secteur a bénéficié en 2021 d’un budget de 63 milliards DA destiné notamment pour l’entretien du réseau routier, dont 40 milliards DA seront mobilisés avec le ministère de l’Intérieur pour les chemins communaux et de wilayas et 13 milliards DA pour les routes nationales.

    Echoroukonline, 25/04/2022

    #Sahel #Algérie #Tunisie #Niger #Nigeria #Tchad #Mali #Transaharienne

  • Le gazoduc transsaharien contribuera à la sécurité énergétique de l’UE

    Le gazoduc transsaharien contribuera à la sécurité énergétique de l’UE

    Le gazoduc transsaharien contribuera à la sécurité énergétique de l’UE – Algérie, Nigeria, gaz, Union Européenne,

    La question de la diversification de l’approvisionnement énergétique joue également un rôle important pour l’UE dans le cadre des derniers développements en Ukraine. Le continent européen voisin offre des possibilités encore inexploitées. Le gazoduc transsaharien est sur le point d’être lancé.

    De nombreux observateurs affirment que c’est avant tout la richesse des ressources de l’Afrique qui a rendu le continent si pauvre économiquement au cours des derniers siècles. Et les pays d’Afrique suscitent toujours les convoitises des « partenaires » d’outre-mer. Pendant longtemps, l’accent a été mis sur les ressources du deuxième plus grand continent. Bien sûr, de nouveaux programmes sont toujours lancés pour approfondir le « partenariat ».

    C’est ce qu’a encore souligné lundi le président fédéral allemand Frank-Walter Steinmeier, qui séjourne actuellement pendant trois jours au Sénégal, pays d’Afrique de l’Ouest, et qui a été personnellement reçu à l’aéroport de Dakar par le président Macky Sall. Le moment est venu de se rapprocher, a déclaré M. Steinmeier lors d’une conversation avec M. Sall. « Malgré toutes les différences qui existent : nous devons trouver la voie d’un partenariat plus étroit et fructueux ».

    M. Steinmeier a fait l’éloge du Sénégal, qui est une démocratie bien établie et un point d’ancrage de la stabilité dans toute la région. Avec sa visite, il veut « donner un nouvel élan » au partenariat étroit qui existe depuis longtemps entre l’Allemagne et le Sénégal. Le forum économique germano-sénégalais de lundi devrait probablement aussi servir cet objectif.

    La situation sécuritaire dans la région du Sahel, qui s’est détériorée depuis le renversement violent de Kadhafi en Libye en 2011, a également joué un rôle dans les entretiens. Ainsi, M. Steinmeier a souligné « la situation sécuritaire plus difficile au Mali après le coup d’État militaire (au Mali), qui a des répercussions sur toute la région ». Le président fédéral a assuré son hôte que le débat en Allemagne sur la poursuite de la participation aux missions militaires internationales au Mali serait mené « avec un sérieux très responsable ».

    Après des manifestations de masse régulières contre la présence militaire française et un éloignement massif entre Paris et Bamako, le président français Emmanuel Macron a eu la fin définitive de l’opération Barkhane annoncée il y a quelques jours au Mali. La mission européenne de forces spéciales Takuba, dirigée par la France, se retire également. La situation concernant la mission de formation de l’UE EUTM, EUCAP et la mission de stabilisation de la Minusma au Mali n’est toujours pas claire.

    Le terrorisme doit maintenant être combattu plus intensivement au Niger voisin. Mais un débat sur le sens et le non-sens de la mission de la Bundeswehr au Sahel a éclaté depuis longtemps en Allemagne. Le président sénégalais a toutefois souligné que l’Allemagne souhaitait toujours être présente dans le cadre de la MINUSMA – et même que la France devait rester. Sur le terrain au Sénégal, l’armée française est stationnée avec 350 militaires à Ouakam et au port militaire de Dakar. Elle dispose également d’une base aérienne.

    En attendant, c’est surtout le thème de la « sécurité énergétique » et de la « diversification des sources d’approvisionnement » qui occupe actuellement l’une des premières places dans l’agenda de la politique énergétique de l’UE. La certification du gazoduc Nord Stream 2, qui a été mis en attente après des années d’insistance du gouvernement américain suite aux derniers développements en Ukraine, aurait dû donner un nouvel élan à ce sujet.

    Il existe depuis longtemps des projets énergétiques intercontinentaux avec un certain nombre d’États africains, qui visent à garantir une plus grande indépendance. Et des voies d’approvisionnement correspondantes entre l’UE et l’Afrique existent déjà. Par exemple via le gazoduc Maghreb-Europe, qui relie le champ de Hassi R’mel en Algérie à l’Espagne via le Maroc.

    Il existe en outre le gazoduc Medgaz, qui relie directement l’Algérie à l’Espagne. Toutefois, en novembre dernier, l’Algérie a décidé de fermer le gazoduc Maghreb-Europe en raison des tensions politiques actuelles avec le Maroc. Ces tensions trouvent leur origine dans le différend entre l’Algérie et Rabat au sujet du Sahara occidental, qui a entraîné l’arrêt par l’Algérie de l’approvisionnement en gaz de l’Espagne et du Portugal via le détroit de Gibraltar.

    Mais il y a maintenant de nouveaux développements remarquables à signaler. Il y a quelques jours, le Niger, l’Algérie et le Nigeria ont signé la « Déclaration de Niamey » lors du troisième Forum minier et pétrolier (ECOMOF) des Communautés économiques des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Niamey. Les pays concernés ont remis sur les rails le projet de 13 milliards de dollars US du gazoduc Trans-Sahara.

    D’une longueur de 4 128 kilomètres, le gazoduc reliera Warri au Nigeria à Hassi R’Mel en Algérie, en traversant le Niger. Une fois achevé, le gazoduc transportera chaque année 30 milliards de mètres cubes de gaz naturel du Nigeria, de l’Algérie et du Niger vers les marchés européens via la côte méditerranéenne de l’Algérie, stratégiquement importante, et alimentera également les stations intérieures situées le long de son parcours. Ces trois pays africains disposent d’importantes réserves de gaz naturel. Par conséquent, le gazoduc vers les pays de l’UE permettra « d’exploiter directement les importantes réserves de gaz naturel des trois pays ». Dans le même temps, le ministre nigérian des ressources pétrolières, Timipre Sylva, s’est montré convaincu :

    « Ce projet sera transformateur pour tous les pays impliqués et nous, au Nigeria, sommes pleinement engagés à en faire un succès. Il apportera des emplois et des revenus bien nécessaires grâce à la monétisation du gaz. »

    Le Niger est surtout connu pour ses énormes gisements d’uranium, qui sont également extrêmement importants pour la France. Cependant, parmi d’autres ressources convoitées, il abrite également des réserves de gaz estimées à 34 milliards de mètres cubes, avec des réserves récupérables qui seraient de 24 milliards de mètres cubes supplémentaires. Selon des estimations prudentes, les réserves de pétrole de ce pays très pauvre sont également estimées à 3,7 milliards de barils. Ces réserves de pétrole devraient être exploitées avec l’achèvement, prévu pour 2023, de l’oléoduc Niger-Bénin, un pipeline de 2 000 kilomètres qui reliera le prolifique bassin d’Agadem, au Niger, au terminal de Cotonou, au large des côtes béninoises.

    Protection du climat et nouvelles conditions coloniales
    Les projets d’infrastructure énergétique envisagés sont destinés à donner un élan économique crucial au Niger et à faire du pays un pont important entre les pays riches en ressources de l’Afrique dite subsaharienne et les marchés maghrébins et européens. D’aucuns estiment que le pays est confronté à « une énorme croissance socio-économique et industrielle ». branch service secure.

    Cependant, la terreur qui émane de divers groupes islamistes depuis plusieurs années pourrait continuer à ralentir massivement l’ensemble du développement et pousser des pays comme le Niger à dépendre davantage de campagnes militaires étrangères au bilan douteux jusqu’à présent. Le gouvernement de Niamey a annoncé mardi qu’au moins 17 personnes avaient été tuées et huit autres blessées dans une attaque. Dimanche, des auteurs lourdement armés ont attaqué un bus de passagers sur une route de campagne près de la ville de Banibangou (sud-ouest), près de la frontière malienne.

    Pour la France et son armée, de plus en plus impopulaire localement et surtout auprès de la population civile, le Niger – après s’être retiré du Mali – est désormais le « partenaire ». représentant de dernier recours.

    RT, 23/02/2022

    #Algérie #Nigeria #Transaharien #Gazoduc

  • G4: alliance entre Algérie, Ethiopie, Nigeria et Afrique du Sud

    G4: alliance entre Algérie, Ethiopie, Nigeria et Afrique du Sud

    G4: alliance entre Algérie, Ethiopie, Nigeria et Afrique du Sud – nouvell alliance, Union Africaine, UA,

    L’Algérie, le Nigeria, l’Ethiopie et l’Afrique du Sud ont décidé de créer un groupe “G4”, une nouvelle alliance de concertation et de coordination sur les questions africaines. Il s’agit d’une démarche inédite des principaux Etats membres de l’UA.

    Le Nigeria a annoncé que son président Muhammadu Buhari et ses homologues algérien, sud-africain et éthiopien ont décidé en marge du sommet UE-UA a Bruxelles de créer un groupe G4 pour concerter et coordonner leurs positions afin de régler les problèmes de sécurité auxquelles fait face le continent africain.

    Selon la même source, les dirigeants du Groupe ont insisté sur la nécessité de renforcer le rôle de cette alliance au sein de l’UA, pour rassembler les pays africains, coordonner les résolutions et réactions aux questions africaines de manière anticipative et d’examiner les modalités d’exécution des décisions prises par l’Union africaine.

    Les dirigeants africains ont également convenu de tenir un sommet officiel pour mettre en place une feuille de route de l’Afrique dans les prochains mois.

    C’est en effet l’initiative du président éthiopien, Abiy Ahmed pour débattre, donner des solutions et coordonner les positions permettant a l’UA de poursuivre son travail avec efficacité et rapidité.

    Cette nouvelle alliance est considérée comme la plus puissante force politique du continent compte tenu de sa composition, c’est-a-dire les pays les plus importants de l’UA.

    Une démarche qui n’a pas été du goût du régime marocain qui n’a pas tardé a afficher son mécontentement, estimant qu’elle est hostie au Maroc car les pays le formant sont connus pour leurs positions contre les tentatives marocaines de marginaliser la question sahraouie au sein de l’organisation panafricaine.

    Echouroukonline

    #Algérie #Nigeria #Ethiopie #Afrique_du_sud


  • Algérie-Nigeria: Concrétiser rapidement le projet du TSGP

    Algérie-Nigeria: Concrétiser rapidement le projet du TSGP – Gazoduc transaharien, Gaz,

    Le Secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines, Abdelkrim Aouissi, a réitéré lundi à Alger, lors d’un entretien avec le Secrétaire général du ministère nigérian des Affaires étrangères, Gabriel Tanimu Aduda, la volonté de l’Algérie de «concrétiser rapidement» le projet du gazoduc Trans-Sahara Gas-Pipeline (TSGP), a indiqué un communiqué du ministère. Lors d’un entretien au siège du ministère, les deux parties «ont passé en revue les relations de coopération énergétique bilatérale et les opportunités d’investissement et d’échange d’expérience entre les deux pays, notamment l’exploration et la production des hydrocarbures, la pétrochimie, le transport et la commercialisation du GNL ainsi que la production, le transport et la distribution de l’électricité».

    M. Aouissi a réitéré, à cette occasion, «l’intérêt et la volonté de l’Algérie de concrétiser rapidement le projet Trans-Sahara Gas-Pipeline, inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD)». Le TSGP devra relier le Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger. Il aura un impact certain sur le développement socio-économique de toutes les régions traversées et permettra leur alimentation en gaz naturel et la création de postes d’emploi.
    Dans cette perspective, les deux parties «ont convenu de réactiver rapidement le groupe de travail mixte en vue de poursuivre les discussions entre les experts des deux pays sur ce projet et d’identifier d’autres axes de coopération». Les deux parties se sont également félicitées du niveau de dialogue et de concertation entre les deux pays, notamment au sein de l’Opep et du Forum des pays exportateurs du gaz (GECF) en vue de contribuer à la stabilité des marchés pétroliers et gaziers dans l’intérêt mutuel des producteurs et consommateurs.

    Les postes frontaliers terrestres algéro-mauritaniens à Tindouf « opérationnels dans les plus brefs délais »(wilaya)

    Les délais de réalisation des projets des deux postes frontaliers terrestres algéro-mauritaniens « Chahid Mustapha Benboulaid » (Tindouf) seront réduits de 24 mois à 12 mois pour être opérationnels dans les plus brefs délais, a-t-on appris dimanche auprès des services de la wilaya de Tindouf.

    La décision d’écourter les délais de réalisation de ces deux structures a été annoncée lors de la récente visite de terrain de responsables de la Société nationale des travaux publics (SNTP), en compagnie des autorités locales, qui ont décidé de nouvelles mesures pour accélérer la cadence des chantiers en procédant à un roulement de trois équipes pour assurer un travail continu en H24, a indiqué le wali de Tindouf, Youcef Mahiout.

    « Il a été convenu, lors de cette visite, de renforcer l’entreprise réalisatrice en moyens et matériaux de construction, au regard de l’intérêt qu’accordent les pouvoirs à ce projet susceptible de booster les relations économiques et fraternelles algéro-mauritaniennes », a-t-il ajouté.

    Mahiout a souligné, dans ce cadre, que « le même défi relevé par la SNTP lors de la réalisation, en un temps record de 45 jours, de deux postes frontaliers en préfabriqué, le sera encore une fois pour parachever les deux projets dans les délais impartis et de qualité tels que fixé par le cahier des charges ».
    Il a aussi mis l’accent sur le recrutement de la main-d’œuvre locale pour contribuer à la résorption du chômage et la consolidation du développement local dans cette région frontalière.

    « Le projet devra jouer un grand rôle dans le développement des échanges commerciaux et économiques, la dynamisation des conventions bilatérales, notamment en prévision de l’exploitation de la mine de Ghar-Djebilet, et ainsi le renforcement des relations aussi bien avec la Mauritanie que les pays d’Afrique de l’Ouest », a estimé le chef de l’exécutif de wilaya.

    « Ce poste frontalier ouvrira de nouvelles perspectives aux opérateurs économiques pour échanger les produits commerciaux et conquérir les marchés extérieurs, notamment africains », ont souligné, pour leur part, les responsables du secteur du commerce de la wilaya de Tindouf.

    le but de hâter la réception de cette structure dans les brefs délais, les responsables du projet ont été instruits pour accélérer le rythme des travaux et réduire la durée de réalisation, à travers le renforcement des chantiers en main-d’œuvre locale, pour faire de ce projet une portière, dotée des moyens nécessaires, permettant aux investisseurs d’exporter leurs produits vers les pays d’Afrique de l’Ouest.

    Les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Mauritanie via ce poste ont atteint depuis le début 2021 un volume de près de trois (3) millions d’Euro, ce qui incitera à l’extension des activités commerciales entre les deux pays frères, puis atteindre les marchés d’Afrique de l’Ouest, a-t-on fait savoir.

    Une enveloppe de près de 3,5 milliards DA a été consacrée à ce projet, dont l’étude a été confiée à un bureau local, finalisée en temps record.

    Le projet s’étend sur une superficie globale de dix (10) hectares, répartis équitablement entre les deux postes, algérien et mauritanien, regroupant chacun les installations nécessaires, dont neuf structures et blocs dédiés aux procédures administratives, dont le contrôle des mouvements de sortie et d’entrée, celles de Police et des Douanes algériennes, un poste de contrôle de véhicules lourds et un autre de repos des passagers.

    Des structures d’hébergement des éléments de la Police et des Douanes algériennes, d’autres pour les prestations techniques, ainsi que des logements de fonction, sont aussi prévus dans le projet.

    El Moudjahid, 07/12/2021

    #Algérie #Nigeria #Gazoduc #Pipeline #TSGP #Transaharan_Pipeline

  • Pourquoi le gazoduc Nigeria-Algérie-Europe est le meilleur ?

    Algérie, Nigeria, UE-gazoduc, Maroc – Pourquoi le gazoduc Nigeria-Algérie-Europe est le meilleur ?

    Le gazoduc Nigeria-Algérie-Europe est le meilleur et le plus efficace économiquement, financièrement et techniquement, par rapport à la route promue à travers le Maroc, et ce pour plusieurs raisons, a déclaré l’ancien ministre de l’énergie, Abdelmadjid Attar, dans une interview téléphonique à Echorouk.

    « L’un des avantages les plus importants du gazoduc Nigeria-Algérie-Europe est qu’il ne traverse qu’un seul pays, à savoir le Niger, pour atteindre l’Algérie à partir du Nigeria, ce qui signifie que les droits de transit de ce gazoduc ne concerneront qu’un seul pays, le Niger », a-t-il ajouté.

    Abdelmadjid Attar explique que l’un des avantages du tracé de ce gazoduc à travers l’Algérie est qu’il évite de passer par une douzaine de pays africains. Ainsi, il n’y a pas de droits de transit multiples, et les pays qu’il est censé traverser n’ont pas de gaz et ont besoin de cette substance, selon ce que promeut le récit du Maroc, alors que son tracé à travers le Niger et l’Algérie ne pose jamais ce problème.

    Selon l’ancien PDG de Sonatrach, le tracé de ce gazoduc à travers l’Algérie contournera la mer (l’océan Atlantique), et sera donc moins coûteux financièrement et plus facile techniquement.

    Abdelmadjid Attar, qui a également occupé le poste de ministre des ressources en eau, a expliqué que le tracé de ce gazoduc à travers l’Algérie offrira un débouché au gaz nigérian directement vers l’Europe, étant donné la présence d’un réseau de transport par gazoduc prêt et jusqu’au continent européen.

    « Le tracé algérien du gazoduc nigérian fournira une facilité de transport prête représentée dans le gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie, dont les capacités de transport annuelles atteignent 30 milliards de mètres cubes, et l’Italie, à son tour, est reliée à l’Europe comme la Slovénie, l’Autriche et même l’Allemagne ».

    En ce qui concerne la possibilité de réactiver le gazoduc Galsi, qui devait relier l’Algérie à l’île de Sardaigne, puis au continent italien, à la lumière de la suspension des travaux sur le gazoduc Maghreb-Europe qui passe par le Maroc, Attar a confirmé que cela est possible, mais il faut disposer de capacités de production qui permettent de pomper plus de gaz, trouver les enveloppes financières nécessaires pour financer les investissements, et s’assurer qu’il existe un marché pour ce gaz en Italie et sur le continent européen.

    « Il y a une possibilité de trouver un marché pour ce gaz à travers le gazoduc Galsi, étant donné que l’Europe cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement, et ne pas être à la merci d’un seul fournisseur, et qu’actuellement la Russie, l’Algérie, le Qatar et les États-Unis sont au premier rang des fournisseurs de gaz du continent européen ».

    « Obtenir une production algérienne supplémentaire dans les quantités requises est possible en exploitant le gaz de schiste, mais ce ne sera pas dans 10 ans, mais cela fournira l’addition requise ».

    Il y a deux jours, l’ambassadeur du Nigeria en Algérie, Mohamed Mabdul, a déclaré que le projet de gazoduc algéro-nigérian progresse très rapidement et que les deux pays ont réussi à étendre les pipelines jusqu’aux frontières du Niger, confirmant que l’Algérie aidera son pays à commercialiser son surplus de gaz sur le marché européen.

    Dans une interview accordée au journal nigérian « Punch », Mohamed Mabdul a confirmé que le projet progresse très rapidement et que lorsqu’il atteindra la ville de Kano, il sera connecté à la frontière du Niger et de là, il se déplacera vers l’Algérie, et les pipelines algériens ont presque atteint ses frontières avec le Niger.

    Hacene Houicha

    Echourouk online, 22/11/2021

    #Algérie #Nigeria #Maroc #Gazoduc_transaharien #Transaharan_pipeline

  • Algérie-Nigeria: Signature de plusieurs accords de coopération

    Algérie-Nigeria: Signature de plusieurs accords de coopération

    Algérie, Nigeria, coopération – Algérie-Nigeria: Signature de plusieurs accords de coopération

    L’ambassadeur du Nigeria en Algérie, Mohammed Mabdul, s’est penché sur les avantages économiques du partenariat entre les deux pays, ainsi que sur le projet de gazoduc « Trans-Saharan Gas-Pipline (TSGP) », reliant le Nigéria à l’Europe via l’Algérie.

    L’avantage économique de ce projet sera « énorme » pour toutes les parties concernées. « C’est un projet très important qui générerait beaucoup d’argent à la fois pour le Nigeria et les autres pays qui y participent », a souligné l’ambassadeur, dans un entretien publié avant hier dans le quotidien nigérian « Punch », expliquant que le Nigeria pourrait fournir à travers ce gazoduc 30 milliards M3 de gaz par an, précisant que les réserves de gaz au Nigeria sont « quasi-illimitées ».

    À l’heure actuelle, « l’Algérie fournit la majeure partie des besoins en gaz de la plupart des pays européens. Elle dispose d’un réseau de gazoducs de plus de 2 000 km. Son principal gisement Hassi R’mel, possède la quatrième plus grande réserve de gaz au monde » a-t-il affirmé.

    Grâce à son infrastructure gazière et son réseau de gazoduc, l’Algérie est en mesure de connecter le champ gazier de Hassi R’mel à celui du Nigéria en passant par le Niger », a-t-il soutenu.

    Interrogé sur le niveau de mise en œuvre du projet TSGP, l’ambassadeur a indiqué que la réalisation du tronçon traversant le Nigéria « avance très vite et dès qu’il atteindra Kano (région frontalière avec le Niger) il sera connecté à la frontière nigérienne et de là passera vers l’Algérie ».

    Un câble à fibre optique pour booster l’activité économique
    L’ambassadeur se confiera également le projet de câble à fibre optique, qui selon lui vise à renforcer la connectivité Internet entre l’Afrique et l’Europe. Ce projet sera soutenu, selon le diplomate, par la connexion entre trois ports en eau profonde qui seraient construits pour booster l’activité économique de la région. Il s’agit du port en eau profonde à Lagos, d’un port qui serait construit dans une ville côtière en Algérie et un troisième prévu à Gabès, en Tunisie.

    « Les marchandises en provenance d’Europe et d’autres parties du monde transiteraient par ces ports et seraient acheminées via ces réseaux routiers communs. C’est un énorme projet qui créerait une chaîne d’activités pour les transporteurs, les hommes d’affaires, les commerçants. C’est une aubaine pour ces régions de s’épanouir », s’est-il réjoui.

    Evoquant les relations bilatérales, l’ambassadeur les a qualifiées de « très profondes, cordiales et respectueuses », relevant la mise en place de la Commission mixte qui avait défini les relations entre les deux Etats.

    120 étudiants nigérians en Algérie
    La relation entre l’Algérie et le Nigéria est très profonde, cordiale et respectueuse, dira M.Mabdul. Plusieurs accords ont été signés entre les des deux pays. Certains d’entre eux ont été mis en œuvre et d’autres sont en cours de réalisation. « Nous avons, par exemple, l’Accord bilatéral sur l’éducation qui a été signé pour l’échange d’étudiants entre l’Algérie et le Nigéria » dira-t-il.

    À l’heure actuelle, « nous avons environ 120 étudiants nigérians qui suivent divers cours en Algérie. L’avantage est que la première année est consacrée à l’étude du français puisque l’Algérie est un pays francophone. Après cela, ils poursuivent quatre autres années de diplôme et s’ils le terminent avec succès, ils ont la possibilité de poursuivre leur maîtrise pendant deux autres années » a-t-il expliqué.

    Selon l’ambassadeur « l’Algérie est l’un des pays les plus alphabétisés d’Afrique avec un taux d’environ 87 pour cent. Pour combler le vide, certains de leurs universitaires ou académiciens se sont associés à certaines universités du Nigeria. Nous leur fournissons des visas de trois à six mois pour leur recherche et d’autres activités académiques, au Nigéria ».

    Ouverture d’une ligne aérienne vers Abuja
    Par ailleurs, M. Mabdul a souhaité la concrétisation de lignes aériennes reliant Alger à Abuja et Lagos, pour faciliter les déplacements des communautés d’affaires des deux pays.

    « Nous avons également convenu d’un service aérien bilatéral, mais comme le Nigeria n’a pas de transporteur national, nous avons convenu que l’Algérie ouvrirait une ligne aérienne vers Abuja et Lagos afin que nos hommes et femmes d’affaires puissent voyager librement et facilement » a affirmé la même source. Ajoutant : « avant cela, pour se rendre en Algérie, il fallait passer par la Turquie. Ce qui fait six heures de vols jusqu’à Istanbul, puis une correspondance de trois heures jusqu’à Alger ».

    Il expliquera aussi que « les vols vers Doha avec Qatar Airways, durent six heures en plus des cinq heures de plus de Doha à Alger, ce qui fait en tout 11 heures de voyage ». Cette nouvelle ligne, « nous permettra de gagner plusieurs heures de trajets, il faut compter seulement quatre heures de vols pour rejoindre l’Algérie. Un énorme avantage pour nous ».

    Le projet de cette nouvelle ligne a été prévu pour 2020 mais « nous n’avons pas pu conclure l’accord en raison de la propagation de la COVID-19. Nous espérons que cela se réalisera très bientôt » dira la même source.

    Le troisième projet concerne, selon M. Mabdul l’exemption de visa sur les passeports diplomatiques et officiels pour les deux pays. « Il a été signé et cette année, notre Président l’a gracieusement approuvé en février 2021 », a-t-il avoué.

    L’Express, 23/11/2021

    #Algérie #Nigeria #Gazoduc #Pipeline

  • Algérie-Nigeria: Le gazoduc Transaharien devient une réalité

    Algérie-Nigeria: Le gazoduc Transaharien devient une réalité

    Algérie, Nigeria, gazoduc transaharien – Algérie-Nigeria: Le gazoduc Transaharien devient une réalité

    /Le «corridor de développement», rêvé et voulu par l’Algérie et le NigEria se concrétisera-t-il dans les prochaines années ? Ce couloir de développement explique l’importance des relations économiques entre l’Algérie et le Nigeria. Les deux pays ont compris depuis longtemps qu’il est de loin préférable pour leurs peuples de s’engager dans une coopération entre Africains, plutôt que de regarder seulement vers l’occident. Trois grands projets ont été lancés : la route transsaharienne, le gazoduc Nigeria-Europe via l’Algérie, et la liaison par fibre optique Alger-Abuja.

    D’ailleurs, l’ambassadeur du Nigeria à Alger a souligné toute l’importance de ses projets et cette coopération tous azimuts entre les deux géants africains. L’avantage économique du projet de gazoduc Trans-Saharan Gas-Pipline (TSGP), reliant le Nigeria à l’Europe via l’Algérie, sera « énorme » pour toutes les parties concernées, c’est un projet très important qui générerait beaucoup d’argent à la fois pour le Nigeria et les autres pays qui y participent », a souligné l’ambassadeur dans un entretien accordé au quotidien nigérian « Punch ». Le Nigeria, qui possède la 9e réserve mondiale en gaz, pourrait fournir à travers ce gazoduc 30 milliards m3 de gaz par an, selon le diplomate nigérian. Dans ce cadre, M. Mabdul a mis en avant les capacités dont dispose l’Algérie en matière de transport et de liquéfaction du gaz. « A l’heure actuelle, l’Algérie fournit une bonne partie des besoins en gaz de la plupart des pays européens. Elle dispose d’un réseau de gazoducs de plus de 2.000 km. Son principal gisement de gaz, Hassi R’mel, possède la quatrième plus grande réserve de gaz au monde », a-t-il fait valoir. Grâce à son infrastructure gazière et son réseau de gazoducs, l’Algérie est en mesure de connecter le champ gazier de Hassi R’mel à celui du Nigeria en passant par le Niger », a-t-il soutenu.

    Un projet important pour le Nigeria

    Le ministre du Pétrole de la République du Nigeria, Timipre Sylva, avait annoncé, le 23 septembre dernier, que son pays allait entamer la construction d’un gazoduc pour transporter le gaz nigérian vers l’Algérie, qui à son tour l’exportera vers d’autres pays. Dans une interview à la chaîne CNBC Arabiya, M. Sylva avait déclaré : « Nous avions l’intention de réaliser un gazoduc pour exporter du gaz nigérian depuis longtemps. Nous avons rencontré quelques difficultés à ce sujet, mais nous, au Nigeria, avons commencé la mise en œuvre de ce projet ». Et d’ajouter: « Nous avons commencé la construction d’un gazoduc du sud du pays vers le nord dans le but de transporter le gaz nigérian vers l’Algérie », qui l’exportera, après accord avec elle. Dans ce contexte, il a souligné que l’opération de construction avait effectivement commencé. Il a également souligné que son pays ambitionne d’acheminer le gaz nigérian en Europe afin de valoriser au maximum cette ressource énergétique avant la fin de « l’ère des énergies fossiles » et la transition vers les énergies renouvelables. A cet égard, le ministre a révélé que le Nigeria a pu, lors de ses opérations de prospection, explorer 256 milliards de mètres cubes de gaz. Une semaine avant lui, le PDG du groupe pétrolier public algérien, Sonatrach, Toufik Hakkar, avait indiqué que l’étude de faisabilité du projet du gazoduc est terminée et soumise aux entreprises des deux pays africains. Intervenant lors du Forum de la Chaine 1 de la Radio nationale, M. Hakkar avait précisé que cette faisabilité est liée notamment à la demande sur le gaz et surtout à l’étude du marché au vu de la baisse du prix du gaz, soulignant que le prix de ce dernier est passé de 10 dollars l’unité calorique il y a 10 ans à moins d’un dollar en 2020. Ce qui pourrait, selon lui, « influer sur la prise de décision de lancer un tel investissement », d’où la démarche de lancer une étude du marché pour déterminer la demande sur le gaz avant de trancher sur l’opportunité de s’engager dans ce projet. Selon le PDG de Sonatrach, qui a réalisé l’étude de faisabilité, l’étude technique du projet est « ficelée et le tracé du gazoduc défini ».

    Le vieux rêve de la transsaharienne

    Abordant les autres projets de partenariat engagés par les deux pays, Mohammed Mabdul a évoqué le projet de câbles à fibre optique qui vise à renforcer la connectivité internet entre l’Afrique et l’Europe. Pour rappel, le mégaprojet de fibre optique reliant Alger aux frontières du sud avec le Niger a été achevé avec la livraison du dernier tronçon Tamanrasset-In Guezzam d’une distance de 440 km en novembre 2019. L’ambassadeur nigérian a évoqué aussi le projet de la route transsaharienne de 9.900 km qui traverse également le Tchad et le Mali, et qui a atteint un taux d’achèvement d’environ 90%, a-t-il indiqué, relevant que « la partie algérienne a terminé la sienne et n’attend que l’inauguration ». Ce projet sera soutenu, selon le diplomate, par la connexion entre trois ports en eau profonde qui seraient construits pour booster l’activité économique de la région. Il s’agit du port en eau profonde à Lagos, d’un port qui serait construit dans une ville côtière en Algérie et un troisième prévu à Gabès, en Tunisie. « Les marchandises en provenance d’Europe et d’autres parties du monde transiteraient par ces ports et seraient acheminées via ces réseaux routiers communs. C’est un énorme projet qui créerait une chaîne d’activités pour les transporteurs, les hommes d’affaires, les commerçants. C’est une aubaine pour ces régions de s’épanouir », s’est-il réjoui. Lancé à la fin des années 1960, l’axe Alger – Lagos, connu aussi sous le nom de «Transafricaine 2» fait partie du réseau des 10 principales routes transafricaines. Elle dessert actuellement 37 régions, 74 centres urbains pour 60 millions d’habitants répartis dans les six pays (le Nigeria, le Tchad, le Mali, le Niger, la Tunisie et l’Algérie). Outre le financement des pays concernés, cet axe a bénéficié du soutien financier de la Banque africaine de développement (BAD) et d’autres partenaires au développement. Par ailleurs, M. Mabdul a souhaité la concrétisation de lignes aériennes reliant Alger à Abuja et Lagos, pour faciliter les déplacements des communautés d’affaires des deux pays. En l’absence d’une compagnie aérienne nigériane, c’est Air Algérie qui sera chargée d’ouvrir cette route aérienne entre Alger et les aéroports d’Abuja et Lagos.

    Nawfal Abbas

    L’Algérie d’aujourd’hui, 22/11/2021

    #Algérie #Nigeria #GazoducTransaharien #TransaharanPipeline

  • Algérie-Nigeria: les acteurs du grand jeu

    Algérie-Nigeria: les acteurs du grand jeu

    Maroc, Algérie, Nigeria, gazoduc transaharien – Algérie-Nigeria: les acteurs du grand jeu

    Le gazoduc reliant l’afrique à l’Europe va profondément bouleverser les rapports géopolitiques – Les dizaines de milliards de m3 de gaz qui traverseront le pays, lui fourniront un immense avantage stratégique sur ses voisins immédiats.
    L’ambassadeur du Nigeria à Alger, Mohammed Mabdul, a fait d’intéressantes révélations sur le projet de gazoduc Trans-saharan Gas-Pipline (Tsgp), qui relie son pays à l’Algérie. Le diplomate qui s’exprimait sur les colonnes du quotidien nigérian Punch a affirmé que Abuja a déjà entamé la construction du tronçon traversant le Nigeria dudit gazoduc. Il a souligné que le chantier «avance très vite et dès qu’il atteindra Kano (région frontalière avec le Niger) il sera connecté à la frontière nigérienne et de là passera vers l’Algérie».

    Mohammed Mabdul n’a fourni aucun détail sur les délais de réalisation du projet dans sa phase nigériane, mais il est néanmoins certain, selon les propos du diplomate, que c’est bien l’option du Tsgp qui est retenu par son pays pour faire transporter le gaz vers l’Europe. L’ambassadeur ne s’y trompe pas et annonce que le gazoduc «est un projet très important qui générerait beaucoup d’argent à la fois pour le Nigeria et les autres pays qui y participent». Cet immense chantier structurel sur lequel s’adosse la route de l’unité africaine et la dorsale de la fibre optique, négocié en 2001 et dont la faisabilité a été établie en 2006, est revenu au-devant de la scène africaine en 2021 à travers une ferme volonté exprimée par Alger d’en faire une réalité.

    Le Maroc qui a tenté en 2019 de détourner le projet à son bénéfice a lamentablement échoué dans son entreprise. Les déclarations de l’ambassadeur nigérian démontrent, si besoin, le maintien du tracé initial et, plus encore, le Nigeria a déjà entamé les travaux sur son territoire. Son empressement de voir ce projet aboutir est d’ailleurs compréhensible sachant que ce pays ambitionne de fournir pas moins de 30 milliards de m3 de gaz par an à l’Europe.

    Le bénéficie qu’en tirera l’Algérie est substantiel, sachant que le Nigeria compte utiliser les capacités dont dispose l’Algérie en matière de transport et de liquéfaction du gaz. Les installations algériennes en la matière et les méthaniers de Sonatrach auront un plan de charge conséquent. «Grâce à son infrastructure gazière et son réseau de gazoduc, l’Algérie est en mesure de connecter le champ gazier de Hassi R’mel à celui du Nigeria en passant par le Niger», a-t-il soutenu. Cela, en sus de la liquéfaction d’une partie et son transport maritime vers des destinations lointaines. C’est un marché gagnant-gagnant au plan bilatéral, mais dont l’impact à l’échelle africain est très important, au sens que ce mégaprojet intégrateur aura pour finalité d’amarrer l’Afrique à l’Europe et l’inscrire dans une dynamique d’une croissance économique générée par deux grands pays africains, qui seront la locomotive du continent.

    Fort de cet apport en ce produit énergétique essentiel et très demandé en Europe, l’Algérie qui a déjà terminé son tronçon de la route transsaharienne et s’engage dans la réalisation d’un port en eau profonde dans la wilaya de Tipaza, disposera d’atouts majeurs susceptibles de la placer au centre de la dynamique africaine. Le continent noir concentre sur lui l’intérêt de la Chine, de la Russie, de l’Europe et des Etats-Unis. Les dizaines de milliards de m3 de gaz qui traverseront le pays, lui fourniront un immense avantage stratégique sur ses voisins immédiats et amèneront tout l’Occident à inscrire l’Algérie sur leurs cartes commerciales en Afrique.

    L’accord parfait avec les deux autres géants africains, le Nigeria et l’Afrique du Sud, est de nature d’être considérablement consolidé avec la réalisation des infrastructures énergétiques terrestres et maritimes. Cela, en sus de la fibre optique qui révolutionnera les pratiques économiques du continent. Beaucoup de pays africains, membres de la zone de libre-échange et qui connaissent le poids de l’axe Alger-Abuja-Pretoria ont affiché leur soutien à une intégration continentale conduite par une Algérie, bénéficiant d’un emplacement géostratégique idéal, d’une souveraineté totale vis-à-vis du reste du monde et de capacités diplomatiques reconnues de tous.

    L’ambassadeur, Mohammed Mabdul, a exprimé le voeu de son pays et de beaucoup d’Africains d’accorder à l’Algérie le rôle de chef de file d’une Afrique nouvelle qui entend tirer profit de l’intérêt qu’elle suscite auprès des puissants de ce monde. En liant les deux pays par le gazoduc transsaharien, le Nigeria sait parfaitement qu’il remet entre les mains de l’Algérie un puissant levier de négociation face aux Européens.

    Dans le même temps, cette arme économique servira ses intérêts en lui ouvrant les portes de l’Europe. Abuja, par la voix de son ambassadeur à Alger, souhaite la concrétisation de lignes aériennes reliant Alger à Abuja et Lagos. L’objectif est de faciliter les déplacements des communautés d’affaires des deux pays. Un autre axe éminemment important et, il faut bien en convenir, est le talon d’Achille des milieux d’affaires africains.

    Saïd BOUCETTA

    L’Expression, 23/11/2021

    #Algérie #Nigeria #Gazoduc_transaharien #Pipeline