Étiquette : Nigeria

  • Projet du gazoduc transsaharien

    La faisabilité du projet du gazoduc transsaharien est tributaire de la croissance de la demande mondiale future sur le gaz naturel et la capacité de production des pays impliqués

    Alors que la première phase du processus de réalisation du gazoduc transsaharien est achevée, la faisabilité du projet est conditionnée de la croissance de la demande mondiale future sur le gaz naturel et la capacité de production des pays impliqués.

    Le projet de gazoduc transsaharien (TSGP) visant à connecter les gisements de gaz naturel nigérians à l’Europe via le réseau de gazoduc algérien, revêt une grande importance pour les pays impliqués et le continent africain. Il devrait permettre le renforcement des relations de l’Algérie avec le Nigéria et le Niger, a indiqué le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, repris par l’APS. « Ces pays bénéficieront des avantages sociaux et économiques résultant de ce projet », a-t-il ajouté, lors de son intervention avant hier par visioconférence, à la réunion de haut niveau de la Commission Africaine de l’Energie (AFREC).

    Faisant état que le projet est inscrit au programme du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), Arkab a mentionné que le projet va contribuer au développement du continent à travers l’amélioration de l’accès à l’énergie.

    Dans ce contexte, Arkab a souligné également que l’Algérie est disposée à « répondre aux préoccupations de ses partenaires africains dans le sens de la sécurité de leurs approvisionnements et la garantie de nos intérêts économiques et industriels ». A l’occasion, Il relèvera : « Les importantes ressources énergétiques dont disposent les deux pays leur permettant de développer de nombreux projets d’intérêt commun ».

    Au-delà de répondre aux besoins du développement économique et social du pays, le poids important de l’industrie d’hydrocarbures réside dans le fait de consolider le rôle de l’Algérie sur la scène énergétique mondiale, comme fournisseur » sûre et fiable »

    Pour rappel, la demande mondiale de gaz a baissé de 2,5% en 2020, par rapport à 2019, s’affichant à 3 910 milliards de m3, après une baisse de 100 milliards de m3. Et ce, en raison de la crise sanitaire induite par la propagation de la pandémie Covid-19, a indiqué le site d’information Anadolu Agencu.

    Il est prévu, selon la même source, que la demande mondiale de gaz augmentera de 2,8% en 2021, comparé à l’année précédente. Elle atteindra 4 002 milliards de m3. Cependant, les données l’Agence internationale de l’énergie (AIE) indiquent que cette hausse de la demande sera de court terme et que le marché de gaz demeure fragile, précise-la même source.

    Par Manel Zemoui

    E-Bourse, 20/10/2021

  • Grand show diplomatique de l’Algérie en Ethiopie

    Algérie, Ethiopie, Union Africaine, UA, Nigeria, Kenya, Sénégal, Ouganda, Djibouti, Somalie,

    La participation de l’Algérie à la cérémonie d’investiture du nouveau gouvernement éthiopien à Addis-Abeba, à laquelle a assisté, en qualité de représentant du président Tebboune, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a été marquante, caractérisée par une intense activité diplomatique, a indiqué hier, un communiqué du MAE.
    Une participation de qualité qui confirme le grand retour de l’Algérie sur la scène africaine. D’aucuns en effet parmi les décideurs du continent se réjouissent de l’apport considérable de l’Algérie dans le règlement des conflits en Afrique que son influence dans la défense des intérêts communs des États africains.
    « Seul pays d’Afrique du Nord sur à peine 12 pays africains invités par les hautes autorités éthiopiennes, l’Algérie a eu une présence remarquée traduisant la profondeur des relations liant les deux pays, qui aspirent à leur donner un caractère stratégique global », a précisé le communiqué.
    Outre sa rencontre avec le Premier ministre éthiopien, le chef de la diplomatie algérienne a eu, lors de la cérémonie qui s’est déroulée lundi, des entretiens avec plusieurs chefs d’Etat africains auxquels il a transmis les salutations fraternelles du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et avec lesquels il a évoqué les relations bilatérales et les questions d’actualité sur la scène continentale.
    C’est ainsi que Lamamra s’est entretenu avec la présidente de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, le président du Nigeria Muhammadu Buhari, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, le président du Sénégal, Macky Sall, le président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, le président du Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh et le président de la Somalie, Mohamed Abdullahi Mohamed Farmajo.
    Le chef de la diplomatie nationale s’est également entretenu avec le Haut représentant de l’Union africaine (UA), l’ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo, avec lequel il a examiné les derniers développements aux plans sécuritaire et politique dans la région de la Corne d’Afrique et les perspectives de résolution des crises dans le continent. À cette occasion, Obasanjo a tenu à saluer « la contribution précieuse de l’Algérie pour l’instauration d’un climat de confiance à même de permettre aux parties concernées par la crise du barrage de la Renaissance de surmonter l’impasse actuelle et de faire prévaloir la logique du dialogue et de la coopération et l’intérêt commun », souligne le communiqué du MAE.
    Par ailleurs, Lamamra s’est entretenu avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères d’Ethiopie, Demeke Mekonnen, avec lequel il a évoqué les questions régionales et internationales d’intérêt commun.
    Le chef de la diplomatie algérienne a eu, également, un entretien avec le secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l’Est (IGAD), Workneh Gebeyeh. Les deux responsables ont évoqué les questions les plus importantes dans cette région, a conclu la source.
    F. B.

  • Nigeria-Algérie: OK pour la construction du gazoduc transsaharien

    Nigeria, Algérie, gazoduc, #algérie, #nigeria,

    Le Nigeria s’accorde avec l’Algérie pour la construction du gazoduc transsaharien

    Cinglant revers du makhzen
    C’est le 2eme camouflet que subit le makhzen après la décision de l’Algérie de ne pas renouveler le contrat de transit du gazoduc Maghreb-Europe.

    Jamais deux sans trois. Nouveau revers pour le Makhzen. Un de plus. Après la nomination du diplomate italo-suédois Staffan de Mistura comme nouvel envoyé spécial des Nations unies pour le Sahara occidental, et le rejet par l’UA du statut d’observateur pour l’entité sioniste, Abuja vient de mettre fin aux ambitions marocaines. Le ministre nigérian du Pétrole, Timipre Sylva, vient de sonner le glas pour les ambitions marocaines.

    Dans une déclaration à la chaîne Cnbc arabia, le ministre nigérian du Pétrole a révélé que son pays s’est lancé dans la réalisation du projet du gazoduc algéro-nigérian, coupant ainsi l’herbe sous les pieds de Mohammed VI. Une affirmation mettant définitivement un terme aux ambitions démesurées du Makhzen.

    Une révélation ruinant tous les espoirs bâtis par le royaume du Maroc sur sa propagande visant à faire croire que le projet algéro-nigérian était abandonné. « En dépit des nombreux problèmes rencontrés, nous avons entamé la mise en oeuvre et la réalisation du projet de gazoduc algéro-nigérian pour acheminer le gaz vers l’Algérie, qui, à son tour, le transférera vers d’autres pays», a affirmé Timipre Sylva dont le pays renferme les plus importantes réserves de gaz naturel en Afrique avec 5 200 milliards de m3.

    Des révélations à même de confirmer les dernières déclarations du P-DG du groupe pétrolier public algérien, Sonatrach, Toufik Hakkar, qui a indiqué que l’étude de faisabilité du projet du gazoduc transsaharien (Tsgp), reliant le Nigeria à l’Europe, à travers l’Algérie et le Niger, est terminée et soumise aux entreprises des deux pays africains, Sonatrach et la Nigerian National Petroleum Corporation (Nnpc) qui détiennent 90% des parts du projet. Les 10% restants reviennent à la Société nigérienne du pétrole (Sonidep).

    Or, dans une démarche visant à contrecarrer et faire avorter le projet algéro-nigérian, le Maroc a lancé, en 2016, son bluff à propos du gazoduc Maroc-Nigeria. Un projet s’étalant sur une longueur de 5660 km et traversant 11 pays de l’Afrique de l’Ouest, dont les territoires du Sahara occidental. Dans ces conditions, comment un pays membre de l’Union européenne pourrait-il accepter du gaz nigérian ayant transité illégalement par le Sahara occidental? Techniquement difficile et économiquement moins rentable.

    Un projet qualifié plus de «chimère» que de pipeline. Ainsi, l’annonce du ministre nigérian du Pétrole devra tempérer les ardeurs du Makhzen qui subit revers sur revers aussi bien au plan économique que politique. Outre, la nomination du diplomate italo-suédois Staffan de Mistura comme nouvel envoyé spécial des Nations unies pour le Sahara occidental, sous la pression des membres du Conseil de sécurité.

    La pression des membres du conseil de sécurité de l’ONU, et rejet du statut d’observateur à l’UA pour l’entité sioniste, le royaume du Maroc avait été débouté par la justice espagnole qui avait prononcé un non-lieu dans l’affaire de la plainte portée en 2008 par une association affiliée au Makhzen contre le président sahraoui Brahim Ghali, invoquant des contradictions Eentre les charges contenues dans la plainte et les dépositions des témoins.

    Un nouveau camouflet pour le Marl’oc qui avait mobilisé son appareil diplomatique et ses médias pour discréditer le président sahraoui. Mais le Makhzen est un habitué des revers. La nomination, en janvier dernier, pour le prix Nobel de la paix 2021 pour sa campagne pacifique en faveur d’un Sahara occidental indépendant de la militante sahraouie, Aminatou Haidar, est un autre revers politique essuyé par le Maroc aux yeux de la communauté internationale, qui, de ce fait, reconnaît le combat pacifique en faveur d’un Sahara occidental indépendant mené par cette dame surnommée la «Ghandi du Sahara».

    Ainsi, la déclaration du ministre nigérian du Pétrole sonne comme le coup de grâce qui met fin aux illusions marocaines sur l’efficacité de sa propagande gazière. D’autant que l’Algérie a décidé, après la rupture de ses relations diplomatiques avec le Maroc, de ne pas renouveler le contrat de transit du gazoduc Maghreb-Europe (GME). Ce gazoduc dessert l’Espagne via le Maroc qui, au passage, perçoit 7% des volumes.

    L’Expression, 23/09/2021

  • Gazoduc Nigéria-Europe via l’Algérie : Un mega-projet en quête de rentabilité

                                           Algérie, Nigeria, gazoduc, pipeline, #Algérie,

    La première phase du processus de réalisation du gazoduc Nigéria-Europe via l’Algérie vient d’être achevée selon M. Toufik Hakkar, P-DG du Groupe pétrolier Sonatrach. Mais ce processus est toujours à l’état de papier et aucun coup de pioche n’a été donné pour son démarrage, car étant tributaire de plusieurs paramètres à leur la tête la rentabilité.
    « l’étude de faisabilité du projet du gazoduc transsaharien (TSGP), reliant le Nigeria à l’Europe à travers l’Algérie et le Niger, est terminée et soumise aux entreprises des deux pays africains » a récemment déclaré le premier responsable de la compagnie pétrolière nationale. Mais reste tout de même à évaluer la faisabilité de ce projet est conditionnée aussi par de la croissance de la demande mondiale future sur le gaz naturel et des prix.
    Le TSGP (Gazoduc Nigéria-Europe via l’Algérie) reste tout de même un gigantesque projet. C’est en 2006 qu’il a été proposé dans le cadre du NEPAD, une initiative de l’Union Africaine visant à lancer de grands projets économiques structurants sur le continent noir et surtout assoir une intégration économique sur la base du principe de la bonne gouvernance qui favoriserait, à terme, la multiplication des investissements directs étrangers (IDE) dans le continent. Et ce n’est qu’en 2009 qu’un accord a été conclu à Abuja pour sa concrétisation au temps de l’ancien ministre de l’énergie et des mines, Chakib Khelil, qui agissait également en tant que PDG de Sonatrach.
    Le TSGP qui doit relier les gisements de gaz naturel du Nigéria au complexe de Hassi R’Mel, via le Niger, reste tout de même un projet pharaonique de 4 128 kms. Sa longueur nécessiterait la mobilisation d’importants moyens financiers et humains.
    A titre d’exemple, le dernier gazoduc Russe, le Nord Stream 2, long de 1 230 kms, a coûté 10,62 milliards de dollars. Etant plus long que le gazoduc Russe, le TSGP nécessitera, au bas mot, la mobilisation de 20 à 25 milliards de dollars pour sa réalisation, selon plusieurs experts.
    Pour que cet investissement soit rentable à long terme, soit sur au moins 25 ans, ce gazoduc doit placer 30 milliards de m3 gaz naturel annuellement sur le marché européen. Et il n’est pas aisé de mobiliser ce gigantesque montant auprès des grandes banques internationales s’il n’y a pas une demande ferme et en grande quantité de gaz naturel en Europe et surtout à un prix qui permettrait un retour sur investissement.
    Le Nigéria renferme les plus importantes réserves de gaz naturel en Afrique avec 5 200 milliards de m3. Etant éloigné du marché européen ce pays, considéré comme la première économie africaine a investit ces dernières années dans la liquéfaction de gaz naturel. En 2020, les capacités de GNL du Nigéria étaient de 22 millions de tonnes, soit l’équivalent de 30 milliards de m3 de gaz naturel.
    Proportionnellement aux réserves importantes de ce pays, les exportations de gaz naturel sous forme liquéfiée restent, toutefois, faibles. Et pour augmenter ses parts de marché à l’international, le Nigéria et à l’exemple de l’Algérie et de la Russie, compter sur gazoduc.
    Conscient de l’intérêt que porte le Nigéria pour l’augmentation de ses exportations de gaz naturel, le Maroc a proposé en 2016 un projet alternatif dans l’espoir de torpiller le TSGP et en tirer les dividendes dans un coup de poker.
    Ce projet, perçu comme une fanfaronnade de Rabat par plusieurs experts, consiste à construire un gazoduc reliant le Nigéria à Gibraltar sur une distance de 5 660 kms, soit 1 400 kms de plus que le TSGP. Ce gazoduc sous-marin doit traverser les cotes de onze pays de l’Afrique de l’Ouest. Difficile d’évaluer le coût d’un tel projet quand on sait que le gazoduc sous-marin, Russe, le Nord Stream 2, d’une longueur de 1 230 kms seulement, avait couté plus de 10 milliards de dollars. Il n’y a que le makhzen qui croit à la faisabilité d’un tel gazoduc dont la rentabilité serait impossible à réaliser.
    Le Nigéria et l’Algérie accordent un intérêt particulier au projet du Gazoduc transsaharien (TSGP). La réalisation de ce tube permettrait au Nigéria, le pays le plus peuplé d’Afrique, d’exporter de grandes quantités de gaz naturel vers le marché européen. Le futur gazoduc aura également des retombés socio-économiques sur le Niger et les autres pays du Sahel, déstabilisés par l’insécurité et le sous développement chronique. Les perspectives des marchés du gaz naturel à travers le monde sont très optimistes.
    La lutte contre le réchauffement climatique passe par la réduction sensible de l’utilisation du charbon et du fuel dans la génération électrique. Une réduction qui ouvre la voie au gaz naturel moins polluant. De leurs cotés, les pays européens doivent sortir de la dépendance d’un ou de deux fournisseurs dans leurs approvisionnement en gaz naturel. Soutenir financièrement et payer un prix acceptable de gaz naturel soutiendraient la réalisation du futur TSGP. Chose qui permettrait, à l’avenir, à l’Union européenne de diversifier ses approvisionnements en gaz naturel.
  • Le Nigeria et l’Algérie envisagent de réactiver le gazoduc transaharien

    Algérie, Nigeria, gazoduc, gaz, #Algérie, #Nigeria,

    Le Nigeria et l’Algérie envisagent une infrastructure de transport de gaz pour le marché européen

    Le Nigeria et les principaux pays d’Afrique du Nord sont les fers de lance des investissements dans les infrastructures gazières pour acheminer le gaz vers les marchés européens.

    Le patron de la compagnie pétrolière publique algérienne Sonatrach, Toufik Hakkar, a annoncé que les études techniques sur la future construction d’un gazoduc transsaharien étaient terminées et qu’Alger se préparait à des discussions avec le Nigeria et le Niger sur la construction du gazoduc.

    Selon un reportage du quotidien algérien El-Jaza’ir, Hakkar a fait cette annonce lors d’une interview avec la radio nationale Channel One, notant qu’un itinéraire pour la ligne avait été choisi.

    Un pipeline traversant l’immense désert du Sahara a été proposé depuis les années 1970, mais a été jugé d’un coût prohibitif et s’est heurté à une opposition sur plusieurs fronts, notamment des groupes environnementaux dans le delta du fleuve Niger, ainsi que le danger d’attaques militantes contre les équipes de construction et les canalisation terminée.

    S’il est achevé, il créera une nouvelle connexion entre les sources de gaz au Nigeria et les marchés européens, via les propres conduites de gaz de l’Algérie qui s’enfoncent profondément dans le désert.

    Hakkar a averti que « la décision de lancer un tel investissement » dépendrait fortement du prix du gaz qu’il transporterait, notant que depuis 2010, le prix était passé de 10 dollars par unité thermique à moins de 1 dollar en 2020.

    Mohamed Arkab, ministre algérien de l’énergie et des mines, a récemment indiqué qu’Alger accorderait « une attention particulière » à la concrétisation « rapide » du projet, « qui donnera un nouvel élan aux relations entre nos deux pays en termes de coopération technique et de capacité. renforcement. »

  • Gazoduc Nigéria-Europe via l’Algérie: l’étude de faisabilité terminée

    Gazoduc Nigéria-Europe via l’Algérie: l’étude de faisabilité terminée

    Algérie, Nigeria, Gazoduc, #Algérie,

    ALGER – Le PDG du groupe pétrolier public algérien, Sonatrach, Toufik Hakkar, a indiqué, lundi à Alger, que l’étude de faisabilité du projet du gazoduc transsaharien (TSGP), reliant le Nigeria à l’Europe à travers l’Algérie et le Niger, est terminée et soumise aux entreprises des deux pays africains.

    Intervenant lors du Forum de la Chaine 1 de la Radio nationale, M. Hakkar a précisé que cette faisabilité est liée notamment à la demande sur le gaz et surtout à l’étude du marché au vu de la baisse du prix du gaz, soulignant que le prix de ce dernier est passé de 10 dollars l’unité calorique il y a 10 ans à moins d’un dollar en 2020.

    Ce qui pourrait, selon lui, « influer sur la prise de décision de lancer un tel investissement », d’où la démarche de lancer une étude du marché pour déterminer la demande sur le gaz avant de trancher sur l’opportunité de s’engager dans ce projet.

    Selon le PDG de Sonatrach, qui a réalisé l’étude de faisabilité, l’étude technique du projet est « ficelée et le tracé du gazoduc défini ».

    Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, avait récemment indiqué que l’Algérie accordait un « intérêt particulier » à la concrétisation « rapide » du projet TSGP visant à connecter les gisements de gaz naturel nigérians à l’Europe via le réseau de gazoduc algérien.

    « Nous accordons un intérêt particulier à la concrétisation rapide de cet important projet qui donnera un nouvel élan aux relations entre nos deux pays, en termes de coopération technique et de renforcement des capacités », soulignait M. Arkab.

    Le projet induira, selon lui, des retombées socio-économiques importantes dans les pays de transit, dans le respect de la protection de l’environnement et du développement durable.

    A cet effet, le ministre avait ainsi réitéré le souhait de la partie algérienne de voir le Nigéria ratifier l’accord intergouvernemental relatif au projet TSGP signé en 2009 à Abuja.

    Le projet est inscrit au programme du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).

  • Projet de gazoduc Nigeria-Maroc: ce qu’il faut savoir

    Maroc, Nigeria, Gazoduc, Algérie,

    Projet de gazoduc Nigeria-Maroc et tout ce que vous devez savoir

    Le gazoduc Nigeria-Maroc (« NMGP ») est un nouveau gazoduc régional onshore et offshore destiné à acheminer les ressources de gaz naturel du Nigeria à 13 pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord dans le prolongement du gazoduc existant en Afrique de l’Ouest ( « WAGP ») entre le Nigéria, le Bénin, le Togo et le Ghana.

    Partant du Nigeria, le NMGP de 5 660 kilomètres traversera le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie, pour se terminer à Tanger, un port marocain sur le détroit de Gibraltar, avec une extension possible vers l’Europe via l’Espagne.

    Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc est estimé à 25 milliards de dollars et sera achevé par étapes sur 25 ans.

    Le projet s’inscrit dans le cadre du « Plan directeur de la décennie du gaz » que le président nigérian Muhammadu Buhari a lancé en 2020. Le plan directeur vise à renforcer la production et les exportations de gaz du Nigeria.

    Côté marocain, ce projet phare s’inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud portée par le roi Mohammed VI. Il devrait créer un marché régional de l’électricité compétitif et profiter à tous les peuples, pays et économies d’Afrique de l’Ouest.

    Chronologie du projet

    2016

    Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc a été proposé en décembre 2016 suite à la signature d’un accord entre la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) et l’Office national marocain des hydrocarbures et des mines (ONHYM) ou plutôt l’Office national des hydrocarbures et des mines.

    2017

    En août, la NNPC et l’ONHYM ont commencé à mener une étude de faisabilité pour le projet.

    2019

    La NNPC et l’ONHYM ont achevé l’étude de faisabilité pour la construction du pipeline en janvier et, le même mois, les deux pays ont attribué à Penspen Engineering Company un contrat pour la réalisation de la première phase des projets d’ingénierie et de conception front-end.

    En août, la NNPC et l’ONHYM ont présenté la proposition de pipeline lors d’une réunion spéciale de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au cours de laquelle le directeur de l’énergie et des mines de la CEDEAO a parlé positivement du projet.

    2020

    En mars, l’ingénierie et la conception front-end sont entrées dans la deuxième phase.

    2021

    En février, le roi Mohammed VI et le président Muhammadu Buhari ont affirmé leur engagement dans la construction du gazoduc Nigeria-Maroc.

    En juin 2021, le directeur de l’exploitation du gaz et de l’électricité de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), Yusuf Usman, a annoncé le démarrage du projet.

    En août, le ministre nigérian du Pétrole, Timipre Sylva, a annoncé que le gouvernement nigérian envisageait d’approvisionner l’Europe en gaz via le gazoduc Nigeria-Maroc.

    Construction Review Online, 09/09/2021

  • Nigeria reprend le projet du gazoduc via l’Algérie

    Nigeria : AKK Gas Pipeline – Le Nigeria cible les marchés transsahariens et européens

    « Le plan est que si nous pouvons l’amener à Kano, alors il peut continuer jusqu’en Algérie par le gazoduc transsaharien, puis se connecter au gazoduc algérien et ensuite le déplacer vers l’Europe. »

    Le gouvernement fédéral dit qu’il cible les marchés transsahariens et européens avec la construction en cours du gazoduc Ajaokuta, Kaduna, Kano, connu sous le nom de gazoduc AKK.

    Le ministre d’État aux Ressources pétrolières, Timipre Sylva, a déclaré lors d’un forum de l’Agence de presse du Nigeria (NAN) que le gazoduc serait l’un des projets hérités de l’administration du président Muhammadu Buhari.

    « Le plan est que si nous pouvons l’amener à Kano, alors il peut continuer jusqu’en Algérie par le gazoduc transsaharien, puis se connecter au gazoduc algérien et ensuite le transporter vers l’Europe.

    « Donc, notre gaz peut se déplacer du Sud vers le marché européen. C’est donc un élément d’infrastructure très important et le président y est très engagé et il est sur la bonne voie. »

    M. Sylva a déclaré qu’une fois achevé, le gazoduc servirait également d’épine dorsale de développement le long des corridors sud-nord du pays.

    « Le gazoduc AKK est bon pour les producteurs et le marché car nous avons beaucoup de situations où le gaz est plafonné dans le Sud et n’est pas produit parce qu’il n’y a pas de marché.

    « Mais ce que nous voulons faire maintenant, c’est faire passer le gaz à travers le Nigéria, de sorte que lorsque vous transportez maintenant le gaz du sud vers le nord, toutes les personnes le long de ce couloir puissent profiter de ce gazoduc.

    « Ce que cela signifie, c’est que les gens auront accès au gaz n’importe où au Nigeria. Cela permettra également aux Nigérians d’investir dans une industrie gazière n’importe où au Nigeria.

    « C’est aussi bon pour le producteur car il a maintenant des incitations à produire plus. Avant, le gaz dans le Sud était plafonné mais avec cette épine dorsale, n’importe qui peut produire et se connecter au gazoduc AKK », a déclaré M. Sylva.

    Selon lui, la construction du gazoduc AKK éliminera complètement le torchage du gaz dans le pays car il absorbera les huit pour cent restants actuellement torchés.

    « Aujourd’hui, alors que nous parlons du torchage du gaz, c’est tellement exagéré. Le torchage du gaz a été réduit à environ huit pour cent. Nous avons supprimé environ 92 pour cent des torches.

    « Le torchage du gaz n’est plus le problème majeur de nos communautés aujourd’hui. Il y a eu beaucoup de monétisation du gaz.

    « Tout le gaz qui allait dans NLNG était auparavant torché, tout le gaz entrant dans les centrales électriques était auparavant torché, et il y a également beaucoup de gaz réinjecté dans le sol afin que nous ne le torchions pas.

    « Nous utilisons également une partie du gaz pour augmenter le pétrole brut, nous avons donc trouvé beaucoup d’utilisation pour le gaz qui a réduit le torchage de huit pour cent, mais les gens l’exagèrent encore.

    « Auparavant, dans ma propre communauté, je voyais les fusées éclairantes à l’horizon lorsque je me tenais près de l’Atlantique, mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas. »

    M. Sylva a exhorté les communautés du delta du Niger à exploiter les diverses opportunités créées par les projets d’utilisation du gaz du gouvernement fédéral et à cesser de se plaindre des dangers du torchage du gaz qui avaient presque été éliminés.

    « Le torchage du gaz n’est plus un problème dans le delta du Niger, huit pour cent du gaz torché ne peut pas être le problème.

    « Si je ne sais pas quoi faire de mon gaz, c’est quand je brûle, mais si je peux monétiser mon gaz, pourquoi devrais-je le brûler quand je peux en tirer de l’argent.

    « En fait, il est dans mon intérêt de ne pas brûler mon gaz car il a maintenant de la valeur. Le problème avec le gaz avant était qu’il n’avait aucune valeur parce que personne ne l’achetait.

    « Mais maintenant, si je peux le monétiser, je le garderai pour pouvoir en tirer des avantages », a ajouté M. Sylva.

    Premium Times, 27 juin 2021

    Etiquettes : Nigeria, Algérie, gazoduc, AKK, Trans-Saharan Gas Pipeline,

  • L’Allemagne va rendre au Nigeria les bronzes du Bénin qui ont été pillés

    Des objets précieux qui ont été pillés pendant l’ère coloniale seront finalement rendus au Nigeria, a annoncé le gouvernement allemand. Les premiers retours sont prévus pour 2022.

    Dans une déclaration commune publiée jeudi, le ministère allemand de la culture, les ministres d’État et les directeurs de musée se sont engagés à « restituer de manière substantielle » les bronzes du Bénin – des œuvres d’art en bronze, en laiton et en ivoire qui ont été prises par l’armée britannique lors d’un raid sur le royaume du Bénin, dans l’actuel Nigeria, en 1897.

    Les bronzes ont ensuite été distribués dans le monde entier et des centaines sont actuellement conservés dans des musées allemands. Le Nigeria cherche à les récupérer depuis des décennies.

    Le musée d’un conservateur est rempli d’objets d’art africain pillés. Il veut maintenant les récupérer.
    Osaisonor Godfrey Ekhator-Obogie, historien et chercheur à l’Institut d’études béninoises du Nigéria, a salué cette déclaration, affirmant que l’Allemagne est « en tête du mouvement mondial de restitution ».

    « D’autres nations européennes devraient être disposées et ouvertes à reconnaître que tous les objets pillés en 1897 appartiennent au peuple béninois », a-t-il déclaré par courriel. « Comme l’Allemagne, elles devraient aussi initier ou rejoindre le dialogue pour discuter de l’avenir de ces objets ».

    « Cette décision était une trêve avec les parties, pas un gagnant-gagnant ou le gagnant prend tout. Je parlerai à mes enfants de ce moment historique. »

    Un moment historique

    La ministre allemande de la Culture, Monika Grütters, a qualifié la déclaration de « jalon historique ».
    « Nous sommes confrontés à une responsabilité historique et morale de faire la lumière sur le passé colonial de l’Allemagne », a déclaré Grütters dans un communiqué. « Nous souhaitons contribuer à une compréhension et à une réconciliation avec les descendants des peuples qui ont été spoliés de leurs trésors culturels pendant l’ère coloniale. »
    La déclaration prévoit la restitution des premières pièces l’année prochaine, ainsi qu’une feuille de route pour guider les restitutions supplémentaires, sans préciser quels artefacts ni combien.
    Elle exige également que les musées en possession d’objets béninois établissent et documentent leur provenance. Ces informations seront publiées sur un nouveau site web qui servira de source d’information et de point de contact pour les demandes de restitution relatives à toute « collection allemande provenant de contextes coloniaux ».

    Les parties à l’accord se sont engagées à travailler avec des partenaires nigérians, notamment le Legacy Restoration Trust, qui dirige le développement du nouveau musée d’art ouest-africain d’Edo City, dans l’État d’Edo.
    Cette annonce fait suite à la visite d’une délégation du gouvernement allemand au Nigeria en mars, à l’issue de laquelle le ministre des affaires étrangères, Heiko Maas, a fait part de son soutien à la restitution.
    Le gouverneur de l’État d’Edo, Godwin Obaseki, qui a accueilli la délégation, a ensuite annoncé le lancement d’un « fonds de restauration de l’héritage » et exprimé l’espoir que la coopération internationale aille au-delà de la restitution des objets.

    Il est temps pour les musées de restituer leurs trésors volés

    « Nous pensons que notre collaboration devrait aller au-delà de la simple restitution des œuvres et comprendre l’importance et la signification de ces œuvres dans notre histoire », a déclaré M. Obaseki dans un communiqué.
    L’Allemagne s’est également engagée à fournir une expertise et un financement pour le nouveau musée, conçu par l’architecte primé David Adjaye, et a récemment lancé une plateforme d’ »échange de connaissances » pour la collaboration entre les musées allemands et africains.

    La déclaration de jeudi a toutefois suscité des réactions mitigées de la part des spécialistes de la restitution. Le professeur Jürgen Zimmerer, historien colonial à l’université de Hambourg, l’a qualifiée de « déception » pour ne pas être allée plus loin.
    « Il y a un engagement général en faveur d’une ‘restitution substantielle’, mais c’est plutôt vague », a-t-il déclaré à CNN. « Aucun calendrier ferme de restitution n’a été présenté ».

    Mais le professeur Dan Hicks, conservateur du Pitt Rivers Museum de l’Université d’Oxford et auteur d’un livre sur les bronzes du Bénin, estime que la déclaration est un pas en avant.
    « Cette déclaration claire, émanant d’un groupe aussi puissant de responsables de musées allemands et exposant leur volonté de procéder à des restitutions substantielles de bronzes du Bénin, sera très appréciée par beaucoup », a déclaré Hicks.

    « L’évolution rapide de la situation en Allemagne fera bouger les choses sur cette question… et la placera en tête de l’ordre du jour des organes de tutelle, des directeurs, des conservateurs et des visiteurs de plus de 150 musées du monde entier qui possèdent des collections béninoises. »

    La campagne du Nigeria
    Les bronzes sont aujourd’hui considérés comme l’une des plus belles œuvres d’art produites en Afrique et des pièces individuelles se sont vendues aux enchères pour des millions de dollars.
    La campagne menée par le Nigeria pour leur restitution est antérieure à l’indépendance du pays en 1960. La question a souvent été une source de tension dans les relations avec les anciennes puissances coloniales, comme lors de l’incident diplomatique de 1977 provoqué par le refus du British Museum de restituer un masque en ivoire prêté.

    Mais après des décennies de peu de succès, des signes de mouvement ont été observés ces dernières années. En 2019, le gouvernement français a commandé un rapport recommandant que les objets de musée provenant d’Afrique subsaharienne soient mis à disposition pour les demandes de restitution. Les directeurs des principaux musées des Pays-Bas ont soutenu les appels à un nouveau processus de restitution.

    Une poignée d’institutions ont agi de leur propre initiative. Le National Museum of Ireland s’est récemment engagé à « faire progresser un processus de restitution » pour ses bronzes, selon le Times, tandis que l’université d’Aberdeen a annoncé qu’elle allait rendre un bronze.

    Mais les lois britanniques interdisent aux musées nationaux de restituer certaines parties de leurs collections, ce qui s’est avéré un obstacle important. Le British Museum, qui détient la plus grande collection de bronzes du Bénin, a souvent été la cible des militants.

    CNN, 30 avr 2021

    Etiquettes : Allemagne, Nigeria, Bronzes du Bénin, Royaume de Bénin, Nigeria,

  • YouTube ferme la chaîne d’un prédicateur nigérian de premier plan pour ses affirmations sur la « guérison des homosexuels ».


    Abuja, Nigéria (CNN)Un télé-évangéliste nigérian populaire a demandé à ses fidèles de « prier pour YouTube » pour avoir fermé son compte après avoir posté des vidéos sur sa chaîne prétendant « guérir » les membres homosexuels de sa congrégation de leur sexualité.

     » J’ai appris ce qui est arrivé à YouTube quand j’ai vu les téléspectateurs se plaindre…. Je veux que vous m’aidiez à prier pour YouTube… Ne les voyez pas dans l’autre sens ; voyez-les comme des amis. Nous devons être forts », a déclaré T.B. Joshua dans un sermon publié sur la page Facebook du ministère ce week-end.

    La chaîne YouTube de l’Église synagogue de toutes les nations (SCOAN) – dirigée par Joshua – a été désactivée la semaine dernière et ne peut plus être consultée par ses près de deux millions d’abonnés.

    OpenDemocracy, un groupe de défense des droits des médias basé au Royaume-Uni, a déclaré à CNN qu’il avait envoyé un message à YouTube le 8 avril pour demander si les vidéos de thérapie de conversion ne violaient pas ses politiques.

    « Nous avons remarqué au moins sept vidéos. Dans l’une d’entre elles, T.B. Joshua gifle une femme et son partenaire, qu’il appelle son « second » (partenaire), au moins 16 fois », a déclaré Lydia Namubiru, rédactrice en chef pour l’Afrique d’OpenDemocracy.

    Il a dit qu’il chassait d’elle « l’esprit de la femme » », a ajouté Mme Namubiru en racontant le contenu de la séquence signalée sur YouTube et Facebook par son organisation. La femme a ensuite dit à Joshua qu’elle ne ressentait plus d’affection pour son partenaire à cause de son intervention, a ajouté Namubiru.

    « Dans une autre séquence encore, un jeune… est giflé à plusieurs reprises et ses dreadlocks sont rasées avant qu’il ne témoigne qu’il n’est plus attiré par les hommes », a ajouté Namubiru.

    Un porte-parole de YouTube a publié une déclaration à CNN mercredi disant que la chaîne de SCOAN a été mise hors ligne pour avoir enfreint à plusieurs reprises son règlement contre les discours de haine.

    « Les directives communautaires de YouTube interdisent les discours de haine et nous supprimons les vidéos et les commentaires signalés qui violent ces politiques. Dans ce cas, la chaîne a accumulé trois fautes et a été supprimée », indique le communiqué.

    L’évangile de la prospérité

    Emmanuel TV, la branche de diffusion de l’église, est diffusée en Afrique sur DSTV, un service satellite appartenant à la société sud-africaine MultiChoice.

    SCOAN accueille des dizaines d’invités internationaux et de célébrités locales qui visitent le centre de culte pour des prières.

    En 2011, Joshua a été classé par Forbes comme le troisième pasteur le plus riche du Nigeria, avec une valeur nette estimée entre 10 et 15 millions de dollars.

    Dans une déclaration publiée sur Facebook la semaine dernière, T.B. Joshua Ministries a déclaré qu’il ferait appel de la décision de YouTube de suspendre sa chaîne.

    « La mission d’Emmanuel TV est de partager l’amour de Dieu avec tout le monde – sans distinction de race ou de religion – et nous nous opposons fermement à toute forme de discours de haine ! Nous avons eu une relation longue et fructueuse avec YouTube et nous pensons que cette décision a été prise à la hâte… nous faisons tout notre possible pour faire appel de cette décision et voir la chaîne restaurée », indique le communiqué.

    La méga-église basée à Lagos a également appelé des millions de ses fidèles à protester sur les médias sociaux – Facebook, Twitter, Instagram et Youtube – contre l’action de YouTube.

    Réagissant aux méthodes doctrinales de Joshua, un porte-parole de la Christian Association of Nigeria (CAN), un organisme qui chapeaute les groupes chrétiens du pays, a déclaré à CNN que l’association « n’interfère pas dans la manière dont les églises sont gérées ou dont les individus gèrent leurs centres de culte. »

    La sanction de YouTube est un coup dur pour Joshua, dont les activités et les actions humanitaires dans différentes parties du monde sont présentées sur la célèbre plateforme vidéo.

    Joshua s’est fait connaître à la fin des années 1990 à la suite de l’essor du « gospel de la prospérité », une doctrine pentecôtiste qui fait dépendre la bonne santé et les bénédictions financières de la profondeur de la foi dont un individu est capable de faire preuve.

    Il a toutefois connu une infamie nationale en 2014, après l’effondrement d’un bâtiment situé dans les locaux de SCOAN, qui a tué plus de 100 personnes – dont la plupart étaient des étrangers originaires d’Afrique du Sud, avait alors rapporté le média d’État chinois CCTV.

    CNN, 21 avr 2021

    Etiquettes : Youtube, Nigeria, prédicateur, homosexuels, guérison, homophobie,