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  • Les musulmans regrettent l’action française

    PARIS – À la fin du mois dernier, le Sénat français a adopté un amendement à un projet de loi sur la séparation qui interdit aux femmes de moins de 18 ans dans le pays de porter des vêtements religieux dans les lieux publics.

    Cependant, il ne peut pas encore être mis en œuvre car il nécessite le soutien des membres de l’Assemblée nationale, mais s’il est mis en œuvre, il verra le groupe interdit de porter le niqab ou le hijab en public.

    En vertu du deuxième amendement, les parents sont également interdits de participer aux visites et aux activités organisées par l’école avec leurs enfants s’ils portent des vêtements religieux.


    Le projet de loi visant à modifier la loi a été déposé par un groupe de sénateurs du Parti républicain conservateur (LR), du Parti démocrate européen et de l’Assemblée sociale dans la salle du Sénat.

    La nouvelle de la modification de la loi a non seulement mis en colère les musulmans en France et à l’étranger, mais les non-musulmans en France ont également exprimé leur mécontentement via Twitter.

    Les critiques soutiennent que le projet de loi est une forme de discrimination et vise environ 5,7 millions de musulmans en France, le plus grand d’Europe.

    En attendant, le port du burkini, qui est un maillot de bain qui couvre tout le corps des femmes, sera également interdit dans les piscines du pays.

    Le portail d’information marocain World News a cité un influenceur ou «influenceur» d’origine franco-marocaine, Hanan Houachmi, qui a rapporté que la femme ne comprenait pas que la robe des femmes était toujours un gros problème dans un pays développé en 2021.

    Il y a dix ans, le gouvernement français a déclenché une controverse en adoptant une loi interdisant aux femmes musulmanes de porter le niqab ou le purdah.

    Ironiquement, le port du voile est obligatoire dans un certain nombre d’endroits en France même s’il couvre presque tout le visage d’un individu comme le niqab.

    La question d’une interdiction d’usure qui couvre tout le visage en France n’est pas une nouveauté puisqu’elle est mise en œuvre depuis 2010 lorsque le pays était sous le régime de l’ancien président Nicolas Sarkozy.

    À cette époque, il a également infligé une amende de 150 euros (738 RM) à une femme qui portait des vêtements qui couvraient tout son visage.

    La France a insisté sur l’interdiction du port ostensiblement pour des raisons de cohésion sociale et de sécurité.

    Le 23 octobre 2018, le Comité des droits de l’homme des Nations Unies (ONU) a toutefois déclaré que l’interdiction de porter des vêtements couvrant tout le visage dans les lieux publics en France est une violation des droits à la liberté des femmes musulmanes.

    Le Sénat semble avoir ignoré l’interdiction car il a encore adopté le projet de loi controversé introduit sur les principes de la République française et les efforts visant à empêcher l’idéologie radicale de continuer à se répandre dans le pays.

    Le président français Emmanuel Macron a également estimé que le port du hijab n’aurait pas respecté les valeurs de la vie publique du peuple.

    Depuis 2004, le pays a également interdit le port du foulard et du niqab dans les écoles publiques.

    À cet égard, de nombreux partis ne considèrent pas la France comme un pays libéral car elle interdit uniquement le port du foulard, elle montre au contraire l’existence de l’islamophobie dans le pays.

    Depuis 2015, le sentiment anti-islamique est en hausse suite à une attaque contre le bureau du magazine satirique Charlie Hebdo à Paris qui a tué 12 personnes pour avoir publié brutalement des caricatures du prophète Muhammad SAW l’année dernière.

    L’incident a été l’un des incidents impliquant des radicaux qui ont inquiété le gouvernement français.

    Mercredi, le Sénat a également approuvé l’interdiction d’effectuer des prières sur des terrains universitaires dans le cadre d’un projet de loi sur la ségrégation visant la population musulmane du pays.

    Le conseil a également interdit la tenue d’activités religieuses à l’université parce qu’il était allégué que cela perturberait les activités d’apprentissage sur le campus.

    Si le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer s’est opposé à la mise en œuvre de l’interdiction, celle-ci a tout de même été approuvée par le Sénat, montrant ainsi clairement la menace croissante de l’islamophobie en France.

    Sinar Harian, 11 avr 2021

    Etiquettes : France, loi de la séparation, nikab, hijab, burqa, Islam, islamophobie, voile,

  • Dix ans après l’interdiction de la burqa, la France continue de se battre sur le port du voile


    Les femmes musulmanes de France pourraient bientôt se voir interdire le port du foulard à la piscine ou lors de sorties scolaires. Du moins, c’est ce que veut le Sénat. Le voile intégral est déjà interdit dans le pays depuis 2010. Les débats sur le voile font toujours rage.

    Dix ans après l’interdiction du port du voile intégral dans l’espace public français, les femmes musulmanes du pays pourraient bientôt être confrontées à de nouvelles restrictions. Le Sénat, la chambre haute du parlement français, a récemment voté l’interdiction du port du foulard pour les mineurs et les accompagnateurs lors des voyages scolaires. En outre, le voile sous forme de burkinis doit être interdit dans les piscines. Toutefois, ce règlement n’est pas encore définitif.

    La France se considère comme un pays laïque avec une stricte séparation de l’État et de la religion. Selon les estimations, entre 3,5 et 6 millions de musulmans vivent dans ce pays de 67 millions d’habitants. L’interdiction du port du voile intégral en public est entrée en vigueur le 11 avril 2010. Il s’agit de la première ordonnance de ce type dans un pays occidental.

    Les nouvelles mesures prises par le Sénat à tendance conservatrice pour interdire le foulard sont des amendements à la loi dite « Strengthening Republican Principles Act ». Avec cette loi, le gouvernement du président Emmanuel Macron veut agir contre l’islamisme sur fond d’attentats terroristes. Il s’agit, par exemple, de la lutte contre la haine sur Internet. Le Premier ministre Jean Castex ne cesse de souligner que le projet n’est pas dirigé contre la religion. Amnesty International craint néanmoins une application discriminatoire au vu des débats stigmatisants sur les musulmans et l’islam.

    Mais les amendements du Sénat ne sont pas encore définitifs. Pour qu’elles aient force de loi, l’Assemblée nationale doit également donner son feu vert. Il n’est pas encore certain que cela se produise ou que le projet échoue à la chambre basse du Parlement, qui dispose d’une majorité libérale plus forte. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est prononcé contre ces interdictions.

    Néanmoins, les restrictions prévues par le Sénat ont déjà suscité l’indignation – y compris au niveau international. Sous le hashtag #HandsOffMyHijab (« Bas les pattes de mon hijab »), de nombreuses personnes ont remis en question le plan sur les médias sociaux. La vidéo d’une jeune musulmane française de 17 ans sur la plateforme TikTok, dans laquelle elle raconte le vote et remplace son hijab par une casquette de baseball et une capuche, a été vue par plus de trois millions de personnes. L’interdiction de la burqa a également suscité des critiques. Une Française en nikab, Kenza Drider, a même voulu se présenter à l’élection présidentielle de 2012 en signe de protestation. Cependant, sa candidature n’a pas été autorisée.

    La controverse sur le port du foulard en France a commencé bien avant l’interdiction de la burqa en 2010. Dès 1994, une loi est entrée en vigueur qui n’autorisait que les signes religieux discrets – mais non ostensibles – dans les écoles. Dix ans plus tard, le foulard a été complètement interdit dans les écoles, mais pas la kippa ni la croix. Il y a dix ans, l’interdiction du port du voile intégral en public a suivi. Initialement prévu comme une interdiction partielle, le gouvernement alors conservateur du président Nicolas Sarkozy a durci le ton après une défaite électorale aux élections régionales et une augmentation des votes du Front national (aujourd’hui : Rassemblement national), un parti d’extrême droite.

    Les violations de l’interdiction du port du voile intégral sont passibles d’amendes. En cas de violations multiples, il y a également la menace de devoir suivre un cours de citoyenneté. On ne sait pas exactement combien de femmes sont réellement concernées par le règlement. Selon les chercheurs, seule une fraction des femmes musulmanes en France porte une forme quelconque de voile. Le foulard a plutôt pris une plus grande signification symbolique.

    Blue News, 10 avr 2021

    Etiquettes : France hijab, nikab, burqa, Islam, séparatisme,

  • Dix ans après l’interdiction de la burqa, la France continue de se battre sur le port du voile

    Les femmes musulmanes de France pourraient bientôt se voir interdire le port du foulard à la piscine ou lors de sorties scolaires. Du moins, c’est ce que veut le Sénat. Le voile intégral est déjà interdit dans le pays depuis 2010. Les débats sur le voile font toujours rage.

    Dix ans après l’interdiction du port du voile intégral dans l’espace public français, les femmes musulmanes du pays pourraient bientôt être confrontées à de nouvelles restrictions. Le Sénat, la chambre haute du parlement français, a récemment voté l’interdiction du port du foulard pour les mineurs et les accompagnateurs lors des voyages scolaires. En outre, le voile sous forme de burkinis doit être interdit dans les piscines. Toutefois, ce règlement n’est pas encore définitif.

    La France se considère comme un pays laïque avec une stricte séparation de l’État et de la religion. Selon les estimations, entre 3,5 et 6 millions de musulmans vivent dans ce pays de 67 millions d’habitants. L’interdiction du port du voile intégral en public est entrée en vigueur le 11 avril 2010. Il s’agit de la première ordonnance de ce type dans un pays occidental.

    Les nouvelles mesures prises par le Sénat à tendance conservatrice pour interdire le foulard sont des amendements à la loi dite « Strengthening Republican Principles Act ». Avec cette loi, le gouvernement du président Emmanuel Macron veut agir contre l’islamisme sur fond d’attentats terroristes. Il s’agit, par exemple, de la lutte contre la haine sur Internet. Le Premier ministre Jean Castex ne cesse de souligner que le projet n’est pas dirigé contre la religion. Amnesty International craint néanmoins une application discriminatoire au vu des débats stigmatisants sur les musulmans et l’islam.

    Mais les amendements du Sénat ne sont pas encore définitifs. Pour qu’elles aient force de loi, l’Assemblée nationale doit également donner son feu vert. Il n’est pas encore certain que cela se produise ou que le projet échoue à la chambre basse du Parlement, qui dispose d’une majorité libérale plus forte. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est prononcé contre ces interdictions.

    Néanmoins, les restrictions prévues par le Sénat ont déjà suscité l’indignation – y compris au niveau international. Sous le hashtag #HandsOffMyHijab (« Bas les pattes de mon hijab »), de nombreuses personnes ont remis en question le plan sur les médias sociaux. La vidéo d’une jeune musulmane française de 17 ans sur la plateforme TikTok, dans laquelle elle raconte le vote et remplace son hijab par une casquette de baseball et une capuche, a été vue par plus de trois millions de personnes. L’interdiction de la burqa a également suscité des critiques. Une Française en nikab, Kenza Drider, a même voulu se présenter à l’élection présidentielle de 2012 en signe de protestation. Cependant, sa candidature n’a pas été autorisée.

    La controverse sur le port du foulard en France a commencé bien avant l’interdiction de la burqa en 2010. Dès 1994, une loi est entrée en vigueur qui n’autorisait que les signes religieux discrets – mais non ostensibles – dans les écoles. Dix ans plus tard, le foulard a été complètement interdit dans les écoles, mais pas la kippa ni la croix. Il y a dix ans, l’interdiction du port du voile intégral en public a suivi. Initialement prévu comme une interdiction partielle, le gouvernement alors conservateur du président Nicolas Sarkozy a durci le ton après une défaite électorale aux élections régionales et une augmentation des votes du Front national (aujourd’hui : Rassemblement national), un parti d’extrême droite.

    Les violations de l’interdiction du port du voile intégral sont sanctionnées par des amendes. En cas de violations multiples, il y a également la menace de devoir suivre un cours de citoyenneté. Il est difficile de savoir combien de femmes sont réellement concernées par le règlement. Selon les chercheurs, seule une fraction des femmes musulmanes en France porte une forme quelconque de voile. Le foulard a plutôt pris une plus grande signification symbolique.

    Blue News, 10 avr 2021

    Etiquettes : France, Burqa, nikab, Islam, islamophobie,

  • Des lois contre les burqas et les nikabs sont en vigueur en Europe depuis dix ans maintenant.


    Des lois contre les voiles faciaux comme les burqas et les nikabs sont en vigueur en Europe depuis dix ans. La France a fait le premier pas, de nombreux autres pays ont suivi. Une vue d’ensemble :

    FRANCE : Il y a dix ans, la France est devenue le premier pays d’Europe à interdire le port public de la burqa et du nikab, le voile facial qui ne laisse apparaître que les yeux. La loi est entrée en vigueur le 11 avril 2011. Depuis lors, les femmes entièrement voilées sont passibles d’une amende de 150 euros. La Cour européenne des droits de l’homme a déclaré la loi légale en 2014.

    Néanmoins, elle est controversée : Dans une étude récente, la sociologue Agnès De Féo, de l’université d’élite EHESS à Paris, a accusé les hommes politiques d’avoir « radicalisé » certaines femmes musulmanes en « stigmatisant » le voile du visage. Le camp politique de droite, quant à lui, défend la loi datant de l’époque du président Nicolas Sarkozy. Les populistes de droite de Marine Le Pen appellent même à une interdiction générale du port du foulard en public.

    SUISSE : Lors d’un référendum organisé début mars, les Suisses ont voté à une courte majorité pour l’interdiction du voile en public. L’initiative était principalement dirigée contre les burqas et les nikabs. Elle a été promue avec le slogan « Stop à l’islam radical !

    BELGIQUE : En Belgique, l’interdiction du port du voile intégral en public est en vigueur depuis juillet 2011. En plus des amendes, elle est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à sept jours de prison. La Cour européenne des droits de l’homme a également approuvé cette interdiction en 2017.

    AUTRICHE : En Autriche, l’interdiction du port du voile intégral en public est en vigueur depuis octobre 2017, les contrevenants s’exposant à des amendes pouvant aller jusqu’à 150 euros.

    BULGARIE : En 2016, le parlement bulgare a voté l’interdiction du voile facial en public. Les contrevenants s’exposent à une amende de l’équivalent de 100 euros, et de 750 euros en cas de récidive.

    DANEMARK : Le voile intégral est également interdit au Danemark. L’amende y est l’équivalent d’environ 130 euros, mais elle peut être décuplée en cas de violations répétées.

    INTERDICTION PARTIELLE
    ALLEMAGNE : En Allemagne, le port du voile en public est autorisé, il est couvert par la liberté de croyance de la Loi fondamentale. Toutefois, les membres des forces armées ou les fonctionnaires ne sont pas autorisés à se voiler le visage. Certains États allemands ont interdit le port du voile intégral dans les écoles publiques.

    PAYS-BAS : Là-bas, le voile intégral est interdit dans les lieux publics tels que les écoles, les hôpitaux et les transports publics depuis 2019. L’amende est de 150 euros. Toutefois, le port de la burqa ou du nikab est autorisé dans la rue.

    ITALIE : Depuis 1975, il est généralement interdit de se couvrir le visage en public en Italie pour « protéger l’ordre public ». Certaines régions interdisent le port du voile dans les hôpitaux et les bâtiments publics.

    NORVEGE : Le voile intégral est interdit dans tous les établissements d’enseignement en Norvège depuis 2018, y compris les universités.

    Nurnberg Blatt, 9 avr 2021

    Etiquettes : Europe, Nikab, burqa, voiles, Islam, islamophobie,